Une nouvelle rencontre (Pv Frédérique)

Ce matin-là, Lea s'était réveillée très tôt (vers deux heures du matin pour être plus précise). Elle avait regardé le plafond durant une heure avant de se lever, lassée d'attendre le sommeil pour rien. Elle avait donc étudié et écouté de la musique jusqu'à sept heures du matin, l'heure ou tous avaient le droit de sortir de leur Salle Commune.

Vers sept heures du matin, la jeune fille se rendit dans la Grande Salle, ou peu d'élèves s'y trouvaient déjà. Elle s'assit à côté d'une autre élève de Serpentard, qu'elle ne connaissait pas. Elle devait être plus jeune qu'elle (ou peut-être plus vieille) puisqu'elle ne l'avait jamais croisée dans un seul de ses cours. Cependant, Lea se rappelait bien l'avoir déjà vue dans les couloirs de l'école.

Bref, la Serpentard s'assit à-peu-près au même endroit que celui ou elle avait l'habitude de s'asseoir. Mais elle n'avait pas faim pour déjeuner. En fait, elle avait seulement de goût de dormir, ce qui s'avérait plutôt compréhensible dans le cas ou elle s'était levée à deux heures du matin. La Serpentard jeta un oeil à sa voisine, espérant fort que celle-ci n'aurait pas envie d'engager une conversation. En vérité, la jeune fille n'avait jamais été reconnue pour son discours et son côté sociable, puisqu'elle n'avait jamais eu ni l'un ni l'autre. Depuis la mort de sa mère (et depuis que son père l'avait abandonnée) son côté antisociale s'était d'autant plus développé, chose que peu de gens pouvaient comprendre...

Même si elle avait eu encore du mal à s’endormir aussi tôt que ses camarades traînant comme à son habitude tard le soir dans les couloirs ou hors du château pour se vider l’esprit, Frédérique s’était levée bien avant qu’elles ce matin même quelques minutes avant que son chat ne vienne la lever. Il avait comme une horloge programmée en lui et ce n’était que les week-end que ça en devenait dérangeant. Mais ce matin là, elle devait réviser encore quelques cours car elle se doutait de quelques interrogations surprises. Ils n’avaient été interrogés sur rien depuis un moment et il n’était pas le moment de rater un devoir. Elle s’était empressée donc de se doucher sans avoir à attendre dans un coin qu’on lui cède une place sans lui passer devant et elle se mit en tenu, ce qui la ravissait toujours, avant de rejoindre, toujours au pas de courses, la grande salle pour prendre son petit déjeuner car il était déconseillé de travailler le ventre vide.

Il n’y avait encore presque personne, juste quelques matinaux comme elle mais personne qu’elle ne connaissait. Il fallait dire qu’elle ne connaît quasiment personne. Ses connaissances se comptaient sur les doigts… d’une main ! Elle eut donc le choix de la place et personne n’aurait à la regarder de travers si elle avait du demander si la place était libre. Elle s’installa donc, plaça un livre devant elle qu’elle ouvrit à la page choisie, se servit d’un grand bol de thé bouillant et pris une brioche. Le tout, sans quitter son livre des yeux qu’elle avait déjà commencé à lire. Elle connaissait déjà par cœur le texte, mais il en fallait de peu pour vite tout oublier et elle ne le devait pas. Elle était la meilleure des Serpentard et elle voulait être la meilleure de l’école. Il fallait pour cela qu’elle bosse dur, très très dur. Et à présent qu’elle ne pouvait plus se permettre de faire partie de l’équipe de Quidditch, même si ça la désolait tous les jours, elle n’avait plus d’excuse pour ne pas étudier à fond.

Alors qu’elle avait fini sa brioche et qu’elle venait de tourner la page, une personne vint s’asseoir non pas seulement à sa table, mais aussi à coté d’elle. Alors qu’elle venait de tendre la main pour attraper un fruit, la petite se trouva si stupide que ses joues s’empourprèrent. Mais qu’est-ce qu’elle avait fait ? Où était la mauvaise blague ?
Elle ramena si rapidement sa main vers elle qu’elle en bouscula son livre qui failli à deux doigts de renverser son bol de thé encore plein. Mais rien de dramatique ne se passa et elle put respirer doucement. Mais elle n’en était pas moins rassurée car la jeune fille à coté d’elle venait de lui jeter un regard. Il fallait qu’elle dise quelque chose, c’était ce qu’elle attendait non ? Et si ce n’était pas le cas, si ce regard voulait dire qu’elle devait filer car une dizaine de ses amis allaient arriver. Comment savoir ?

« Bonjour... »

Voila s’était dit. Elle avait vraiment parlé ? Comment savoir ? Elle n’avait pas vraiment l’habitude de parler aussi tôt dans la journée.
Elle baissa le regard et se tortura les doigts pour ne pas trembler attendant qu’on lui dise quoi que ce soit. C’était fichu pour ses révisions matinales !

Lea fut un peu étonnée que l'autre jeune fille lui adresse la parole. En fait, cette dernière semblait très peu enclinte à parler à quelqu'un d'autre, puisqu'elle semblait plongée dans la lecture d'un manuel scolaire quelconque. Mais l'adolescente pouvait très bien comprendre cela. Elle également détestait qu'on la dérange lorsqu'elle était occupée. En fait, elle détestait qu'on la dérange tout court. Néanmoins, question de ne pas paraître TOTALEMENT grincheuse, la Serpentard répondit :
"Salut."
Cependant, elle ne trouva rien à ajouter. Ça s'annonçait bien, la conversation! Deux filles qui ne semblaient ni l'une ni l'autre vouloir se parler !... Décidément, elles n'allaient certainement pas se parler très longtemps ... Mais parfois, les choses pouvaient se passer très différemment de ce que l'on croyait. Est-ce que, cette fois-ci, ç'allait être le cas? Lea n'aurait su le dire. Elle ne pouvait qu'attendre et constater ...

Mais, contre sa propre attente, elle ajouta :
"Je m'appèle Lea. Lea Isaac. Je suis en cinquième."
Quoi ? Il fallait bien se présenter, non ? Bon, d'accord, habituellement, ce n'était pas ce que la jeune fille aurait dit. Mais il lui arrivait parfois d'essayer un peu d'être polie et sociable, même si à chaque fois, cela ne se résumait qu'à un lamentable échec.

Frédérique eut un sursaut quand la jeune fille répondit à son salut. Elle devait se détendre. Elle n’avait rien dit de blessant ni aucune remarque quelconque. Ce ne pouvait être que bon signe. Elle devait à tout prix se détendre. Mais pour l’instant elle ne dit rien de plus et la petite détendit ses pauvres doigts qui allaient finir par craquer à force d’être aussi malmené. Ainsi, en relevant la tête, elle vit de l’étonnement dans l’attitude de la jeune fille. Et elle se dit qu’elle devait peut être ressentir la même chose qu’elle et que son propre attitude était vraiment stupide et déplacé. Oui mais elle n’y pouvait rien. Elle avait peur de tout et de tout le monde.
Alors qu’un silence pesant s’était imposé entre elle, et que la petite à lunette se détendait de plus en plus, elle fut à son tour surprise quand elle se présenta à elle. Elle voulait donc lié connaissance et cela réconforta Frédérique. Elle sourit même doucement tout en baissant les yeux pour ne pas à la regarder directement quand elle répondit à son tour.

« Je suis Frédérique LeeRoy… Je suis en 4ème année… »

Elle inspira doucement avant de continuer.

« Je ne t’ai encore jamais croisé à table ou dans les couloirs. Pas que j’espionne tout le monde pour voir qui est là ou qui n’est pas là. Je voulais juste dire que je ne me souviens pas de tout le monde. Pas que tu n’es pas une personne qu’on devrait oublier. Non je veux dire que je n’avais pas trop fait attention. J’ai souvent le nez dans mes livres et je ne visualise pas tous les visages. J’ai du te croiser mais j’ai oublié. Non non je voulais pas dire ça comme ça… »

Et voila que ça commençait mal. Elle se demandait finalement si elle n’aurait pas du se taire !

Lea sourit, ce qui n'arrivait pas très souvent, pour tout dire. Elle trouvait comique de voir l'autre Serpentard se démener pour rattraper ses fautes commises, ce qui lui faisait beaucoup penser à Ann Iverson, sa quasi presque cousine (ou quelque chose du genre...). Cette dernière avait également beaucoup de la difficulté à ne pas commettre de gaffes ne serait-ce qu'une seule journée. Aussi, Lea se demandait-elle quelle serait la prochaine gaffe de l'autre Serpentard (Ann). Jusqu'à maintenant, la jeune Serpentard croyait les avoir toutes entendues. L'encrier sur les livres d'une autre élève de Poufsouffle, bousculer un élève de sixième année dans les escaliers par accident (alors qu'on était en première année!), débouler les escaliers un palier plus bas pour ensuite de briser la cheville… Décidément, il était particulièrement difficile d’être pire catastrophe que cette fille-là. Mais, même en passant avoir tout entendu des gaffes possibles pouvant être commises par un être humain, la jeune fille avait été surprise. Elle avait donc, dans le cas d’Ann, appris à ne plus surprendre le moins du monde. Lea Isaac, elle, avait la chance de ne pas être la genre de personne particulièrement gaffeuse. Certes, il lui arrivait parfois de commettre quelques maladresses mais pas à ce point-la !… Une chance! Ça serait sans doute très négatif et gênant pour quelqu’un d’orgueilleuse comme Lea… Mais bon … On ne pouvait pas tous être identiques … Pour rassurer son interlocutrice, la Serpentard répondit :
« Ce n’est pas grave. Je comprends très bien ce que tu veux dire. Moi non plus je ne prête pas vraiment attention aux visages qui m’entourent. Je n’ai pas la mémoire des noms autant que d’autres … Ne t’en fais pas avec ça. Ça arrive à tout le monde. Et puis, si ça peux te rassurer, j’ai déjà vu pire …»
Oui, pire, c’était bien le cas d’Ann Iverson. À vrai dire, Lea ne se rappelait pas avoir un jour rencontré quelqu’un de plus gaffeur qu’elle. Restait seulement à espérer que cela ne lui arriverait jamais. Sinon … Qu’adviendrait-il d’elle? (xd) La jeune adolescente espérait que, comme première tentative de sociabilité, ce ne serait pas trop mal. Jusqu’à maintenant, tout semblait se passer relativement bien. Du moins, pour Lea … Restait simplement à voir que la situation ne se retourne pas … Si tel était le cas, la jeune fille ne savait trop ce qu’elle ferait. Elle serait sans doute piquée au vif (ou du moins, ce serait son orgueil et son honneur qui le seraient) et ne resterait sans aucun doute pas assise à cet table encore très longtemps …

Question de partir sur une autre note, Lea ajouta :
« Tu sembles avoir beaucoup d’études. Pourtant, les examens ne sont pas pour tout de suite, non ? C’est en quelle matière? »
Vraiment … Vraiment piètre comme tentative de conversation. N’aurait-elle pas pu trouver un sujet un conversation UN PEU plus intéressant? L’école, les études, n’y avait-il que cela dans la vie ? Dans un certain sens, oui, puisqu’elles étaient étudiantes, mais d’un autre côté, non, puisqu’il existait mille et un sujet plus intéressant dont elles auraient pu discuter. Si la jeune Serpentard n’avait pas parlé avant de réfléchir …

~~532 mots~~

Non comptés car hors période de 500 mots

Frédérique rougit de confusion. Elle s’était littéralement enfoncée en tentant de se justifier mais la jeune fille n’en avait pas été contrariée, pas une seule fois. Elle en fut à la fois gênée et embarrassée. Elle n’avait jamais eu l’habitude de parler et quand elle le faisait réellement, elle bafouillait ou racontait des énormités. Elle savait qu’elle avait besoin de parler, comme les autres. Mais elle se disait qu’elle devait être un être à part, si différente qu’il valait mieux qu’elle se confiait à ses livres, sans ouvrir la bouche. Et au moins là, on ne la jugeait pas. Mais Lea ne semblait pas vouloir la juger. Bien au contraire, elle semblait vouloir lui dire qu’elle comprenait et que la petite devait se détendre. Et puis, elle semblait chercher juste à discuter. Il n’y avait aucun mal, aucune arrière pensée, alors pourquoi elle ne parvenait pas à se détendre ?

« Merci… »

Elle ne savait pas si s’était bon de la remercier. Mais Lea venait de lui affirmer que coté boulette, elle avait vu pire. Elle se dit alors que son cas n’était pas si désespéré que ça. Et puis, elle n’avait qu’un manque de confiance, et une trop grande solitude. Elle se disait qu’un jour, tout ceci sera différent et là elle sera bien plus qu’entourée et confiante. Mais pour le moment, elle devrait arriver à tenir une conversation complètement quand même.
Elle n’osa pas lui demander qui pouvait être pire ni pourquoi. Elle se contenta juste de prendre son bol de thé et d’en boire le contenu. Alors qu’elle le reposait enfin, la jeune fille semblait s’être intéressée par ses lectures ce qui étonna de plus en plus Frédérique. Personne ne s’était jamais intéressé à ce qu’elle pouvait lire. Elle ne put donc s’empêcher de sourire prenant un peu confiance en elle. Là on l’interrogeait sur son domaine, elle ne pouvait pas se tromper dans ses propos.

« Je suis en train de lire le manuel : Hiéroglyphes et logogrammes magiques. Je suis des cours de Runes… en fait j’ai pris tous les cours qu’il était possible de suivre en une même année… J’adore étudier, c’est tout ce que je fais de bien. Alors je n'attends pas les examens pour travailler ».

Elle ferma le livre comme pour lui montrer la couverte. Si elle ne connaissait pas de nom, il se pouvait qu’elle avait vu ce livre quelque part. En tout cas, c’était ce qu’espérait Frédérique. Caressant du bout des doigts la couverture, elle releva doucement le regard vers Lea alors qu’elle sentait que de plus en plus de personne était entrée dans la salle pour prendre à leur tour leur petit déjeuner.

Lea fut un peu surprise par la réponse de son interlocutrice. Pourquoi la remerciait-elle ? Elle n’avait que raconté la pure et simple vérité … C’était sans doute parce qu’elle avait réussi à dire quelque chose de ni sarcastique, ni particulièrement typique d’une adolescente totalement associable. Au moins, c’était un bon début. Si Lea arrivait un jour à faire une discussion potable avec une autre personne que son chat, ce serait effectivement un bon début … (NOTE D’INTÉRÊT PUBLIQUE : Le fait qu’elle parle à son chat n’était aucunement lié au fait qu’elle s’était évadée de l’ASILE quelques années plus tôt. C’était simplement parce qu’elle se sentait parfois un peu seule. (xd)) À cela, elle ne put que répondre :
« Heu … De rien … »
Bien que son interlocutrice sembla croire le contraire, la jeune fille perçue une expression dans ses yeux, qui signifiait sans doute de l’interrogation face aux paroles passées de Lea. Mais ce n’était pas tellement difficile à deviner. Lea se serait sans aucun doute demandé la même chose si elle avait été à la place de Frédérique. Elle décida donc de lui expliquer.
« Quand je parlais de « pire », commença-t-elle, je parlais de ma presque cousine. Enfin… De la cousine de ma demie-sœur… Elle fait au moins une demie douzaine de gaffes par jour … Je ne sais pas si tu la connais. Ann Iverson ? Elle est à Serpentard ... »
Certes, Ann était facilement remarquable compte tenu du nombre incroyable de gaffes qu’elle pouvait faire en une seule journée. Cependant, il se pouvait très bien que l’autre jeune fille de Serpentard ne la connaisse pas, car cette dernière était en troisième année. Et puis, compte tenu, aussi, de ce qu’elle venait tout juste de lui dire … Enfin … Il était certain que lorsqu’on avait toujours le nez dans un livre, on ne voyait pas tout le monde passer … Mais bon … C’est la vie !…

Lorsque Lea lui demanda ce qu’elle étudiait, Frédérique ne sembla pas trouver la question stupide ou même insignifiante, comme l’adolescente l’avait craint. Si la jeune fille, elle, s’était fait posé cette question, elle aurait sans doute regardé son interlocuteur d’un air perplexe, ou peut-être même ahuri. Mais son interlocutrice présente, elle, ne semblait pas tellement surprise, puisque le sujet semblait bien l’intéresser. Elle lui présenta même la page couverture du bouquin, lequel la jeune fille n’avait jamais vu de toute sa vie. (Normal, quoi, puisqu’elle ne passait pas, comme Jane Iverson et plusieurs autres, la majeure partie de ses temps livres à la bibliothèque. Oui, il lui arrivait d’y aller, mais ce n’était pas son passe-temps numéro un.) Elle dit alors :
« Non, désolée … Je ne connais pas. Pour être honnête, je ne lis pas très souvent durant mes temps libres. Je préfère écrire.»
Ouf ! Une longue phrase ! Parti comme cela, ça s’annonçait réellement pour être une vraie discussion. (xd) En fait, ce fait surprenait fort Lea, elle-même. Il ne lui arrivait VRAIMENT PAS souvent de parler avec d’autres personnes durant plusieurs minutes. C’était parfois un petit « allo » ici et là lorsqu’elle rencontrait quelqu’un qu’elle connaissait déjà, mais ça s’arrêtait là.

~~534 mots~~

513 # ZONKO

Elle était ravie de discuter avec la Serpentard. Elle la trouvait bien plus simpatique que ce qu’elle n’avait montré aux premiers abords. Enfin quelqu’un disposait à parler à la petite intello, elle devait profiter de l’occasion pour se détendre et prendre un peu d’assurance. A présent, il n’y avait plus de raison d’avoir peur. Elle devrait se comporter normalement et arrêter de parler avec autant d’hésitation.
Léa lui parla d’une personne, sa presque cousine apparemment. Elle adorait les grandes familles et adorait en apprendre plus quand une personne avait de telle affiliation. Des cousins, des frères et sœurs... Elle se demandait toujours ce que ça faisait de rentrer chez soi et d’avoir des frères et sœurs, de l’animation sans cesse et du bruit dans une maison et aucune intimité et tranquillité. Elle avait été trop souvent bien tranquille et se demandait si s’était à cause de ça qu’elle était aussi réservée.

« Non… je ne connais pas Ann Iverson. Peut-être qu’elle est plus jeune que moi ou plus agée car je ne pense pas avoir eu de cours avec elle. J’aurais bien aimé connaître tous les Serpentards pourtant tu sais… »

Et c’était vraiment ce qu’elle pensait. Elle aurait trouvé extraordinaire de connaître tous les membres de sa maison. Les connaître et être connu d’eux, comme quand elle jouait au Quidditch. C’était si bien à cette époque là ! Surtout qu’il y en avait eu bien plus maladroite qu’elle. En fait, elle n’était pas maladroite, elle avait peu confiance en elle. Ce n’était pour elle, pas tout à faire la même chose.
Elle regarda à nouveau son livre pour lequel elle lui avait demandé de quoi il s’agissait. Mais elle semblait ne pas le connaître et de surtout ne pas être une grande lectrice. Mais ce n’était pas grande aux yeux de Frédérique. L’essentiel était qu’elle s’était un peu intéressée à ce qu’elle lisait et ça, ça l’avait faire vraiment plaisir. S’était si rare ! Surtout qu’elle lisait toujours des choses très compliquées et parfois d’assez rare.

« Tu écris ? Tu écris quoi ? Des histoires ? Un livre de recherche ? »

LeeRoy avait été totalementt intéressée par les propos de la jeune fille. Elle espérait qu’elle lui en dise plus, et surtout qu’elle lui raconte quelque chose de passionnant sur le sujet. Elle aurait vraiment aimé écrire, mais le soucis, elle avait tellement de chose à mettre sur papier qu’elle avait peur de plagier les autres auteurs ou de ne pas pouvoir mettre ses idées en ordre. Elle n’était pas assez rigoureuse dans sa tête pour se lancer dans une telle entreprise, mais ça restait une chose qu’elle aurait réellement aimé faire. Au moins une fois pour voir. Peut-être devrait elle commencer pour tenir un journal intime, ça aurait été un bon entraînement et après elle pourrait faire un récit, avant de penser à créer un livre sur les données qu’elle aurait souhaité mettre en œuvre. Mais là, c’était bien plus compliqué et entreprenant pour une petite de 14ans !

''En effet, elle est un peu plus jeune que toi, repondit Lea. Elle est en troisieme annee. Et t inquietes, moi non plus je ne connais pas tous les Serpentard. Nous sommes un peu trop nombreux..."
En effet, Poudlard comptait beaucoup trop d eleves pour que tous puissent reellement se connaitre. Pourtant, la jeune Serpentard croyait connaitre quand meme beaucoup de gens, incluant ceux et celles a qui elle n avait parle qu une seule fois dans sa vie.

Lea Isaac fut un peu surprise lorsque son interlocutrice l interrogea sur ce qu elle ecrivait. Habituellement, peu nombreux etaient ceux qui lui posaient cette question-la, surtout lorsqu elle laisait sous-entendre dans une conversation qu elle ecrivait des romans...
"En fait, c est de la fiction que j aime ecrire, repondit-elle, heureuse que l autre Serpentard puisse s interresser a ce qu elle ecrivait. Je n ecris que des histoires fantastiques. Ou presque...

Frédérique sourit à la réponse de la fille. Elle ne connaissait elle non plus pas tous les Serpentard, vu qu’elle ne la connaissait pas avant de la croiser ce matin là. Ils étaient en effet nombreux, mais elle, elle rêvait de tous les connaître et d’être connue de eux tous. C’était bien le cas pour certains, elle en était sur. Mais elle, elle en connaissait bien peu pour entrer dans ce cas là.
Léa semblait surprise par son intérêt au sujet du fait qu’elle écrivait. Elle, elle n’en voyait pas de mal. Au contraire, elle trouvait ça si merveilleux et avait véritablement hâte qu’elle lui en dise plus. Elle imaginait tant de chose sur la question, qu’elle avait déjà les pensées qui partaient dans tous les sens. Alors elle ne la lachait pas du regard pour le moment où elle allait lui faire, ce qu’elle espérait, une révélation sur ses écrits. Elle était peut être en face d’une future auteur de livre qu’elle voudrait à tout prix se procurer.
Elle garda donc la bouche entrouverte quand elle lui expliqua enfin que ce qu’elle écrivait était plutot de la fiction basée sur des histoires fantastiques.

« Si on se base sur la définition Moldue, nous baignons déjà nous même en plein fantastique… Tu dis c’est que c’est presque fantastique, c’est quoi alors ? »

Elle aurait voulu tenter de faire une sorte d’autobiographie, mais il n’y avait rien dans sa vie qui aurait pu intéresser des lecteurs. Et puis, elle n’avait pas la fibre de l’écriture. Pour ça, selon elle, il fallait un don, et une certaine concentration. Ce qu’elle ne parvenait à avoir que quand elle lisait et étudiait. Mais ça s’arrêtait à là ce qu’elle regrettait. Mais dans l’immédiat, c’était ce que faisait Léa qui l’intéressait !
Dans Fantastique, elle imaginait des Dragons, des Fée, plein de la magie de cape et d’épée des temps anciens et de princesses ensorcelées ! Il devait y avoir des tonnes de lieu mystique, ancien, légendaire et étrange. Elle avait beaucoup d’imagination, elle rêvait tellement. Elle aimerait que sa vie soit fantastique mais elle n’était que trop banale et simple. Un jour elle allait entrer dans l’histoire ! Oui, mais comment ?

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