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 Night With You [ FRIED ]

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Ξ Sujet: Re: Night With You [ FRIED ]   Night With You [ FRIED ] - Page 2 EmptyJeu 21 Jan - 15:19

Elle avait d'abord pensé qu'il allait la rejeter, qu'il allait la fuir, la repousser et d'ailleurs, au moment où il s'était levé, elle avait cru que c'était pour mieux lui dire de partir, pour l'engueuler ou quelque chose comme ça. En tout cas, si c'était ça et bien oui, cette fois elle ne resterait pas, elle ne demanderait pas son reste parce que ça voudrait dire qu'il était sûr de ce qu'il voulait et tout quoi. En clair, elle n'allait quand même pas le forcer, puisque c'était aussi un moment inconnu à ses yeux à elle ! Elle ne savait pas comment c'était, comment ça se passait. Tout ça quoi. Alors elle ne l'aurait jamais forcé, elle n'aurait jamais fait. Pourtant, ce long baiser avait été tendre, chaud aussi si elle osait le dire. Rien n'avait réellement laissé sous entendre qu'il allait lui demander de partir quoi ! Surtout qu'elle avait bine pu sentir ses doigts sur sa peau, et il n'avait pas fait de mouvement de retrait quoi !

Mais lorsqu'ils se levèrent et qu'il chercha à lui retirer son haut, elle comprit que non, il ne la laisserait pas partir, plus maintenant. Et c'était tant mieux. Et tandis qu'il s'occupait doucement de ses habits à elle, et bien elle s'occupait des siens. Retirant les boutons de la chemise du garçon un à un, elle finit par y venir à bout et la fit descendre doucement de ses épaules. Cherchant à nouveau les lèvres du garçon, elle se colla à nouveau à lui, alors qu'elle ne portait plus que ses sous-vêtements et c'est alors qu'ils chutèrent sur le lit. Et cela les fit sourire mais ce n'est pas pour autant qu'ils arrêtèrent leurs activités bien sûr ! Comme si c'était possible ça tiens ! Là, maintenant, il était impossible pour eux de stopper tout ça ! Et ils n'en avaient pas la moindre envie de toute façon ! Ils continuèrent de se déshabiller, se découvrant l'un l'autre doucement.

Cette nuit fut magique, elle ne serait peut être pas la meilleure puisqu'il découvrait les choses, tous les deux pour la première fois. Mais elle fut vraiment magique et elle n'aurait pas pu rêver d'un meilleur amant. Une nuit forte, magique et pleine de bonheur et d'amour. Ils étaient si bien là, tous les deux, tellement bien. Elle n'aurait jamais pu rêver de mieux. Et s'endormir dans ses bras, après n'avoir fait qu'un... C'était tellement... Ah bordel, il n'y avait tellement pas de mots pour exprimer le bonheur qu'elle avait pu ressentir. Et en s'endormant dans ses bras, elle affichait un grand sourire aux lèvres, se serrant à lui, de peur de se réveiller sans qu'il ne soit près d'elle.

Lorsqu'elle se réveilla, le lendemain matin, elle eut l'impression d'avoir dormi des siècles. Vraiment. Elle n'avait jamais aussi bien dormi d'ailleurs et elle n'avait pas du tout envie de bouger. Sous elle, cela bouger et elle entendait une respiration calme et sereine. Souriant, elle leva doucement les yeux. Friedrich dormait encore et bien sûr, elle n'était pas du genre à réveiller les autres... Quoique... l'envie était plutôt folle. Mais non, elle n'en fit rien. Elle avait une petite soif d'ailleurs. Toute la nourriture sur la table avait disparu et avait été remplacé par un petit déjeuner, par allez savoir quel miracle. Tant mieux après tout ! Se levant doucement, nu, elle attrapa le premier habit qu'elle réussit à attraper et qui fut la chemise du garçon. La mettant sur elle, elle boutonna chacun des boutons et se dirigea vers la table pour se servir un bon verre de jus d'orange. Une fois le verre avalée et bien... Maintenant, elle voulait le réveiller ! Elle n'allait pas passer toute la matinée toute seule quand même ! Mais il était tellement mignon quand il dormait ! S'avançant doucement vers elle, elle ne put s'empêcher de poser ses lèvres sur les siennes. Se serrant contre lui, elle se mit aussi à jouer avec une mèche brune des cheveux du garçon « Chéri... Eh chéri... Réveille toi mon coeur ».
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Ξ Sujet: Re: Night With You [ FRIED ]   Night With You [ FRIED ] - Page 2 EmptyJeu 21 Jan - 22:04

C'était un beau rêve. Un rêve tout doux, tout chaud, moelleux... Sur un petit nuage, flottant, détendu et totalement zen. Même dans son propre songe, Friedrich dormait comme un bien-heureux. Pas d'ombre au tableau, pas d'angoisse à l'horizon, juste la douceur et la chaleur tiède... Attendez, il manque quelqu'un là, non? Ouvrant un oeil, Fried se frotta l'autre avec le poing, et parcouru sa scène du regard. Non, personne. Mais où était Helena? A quoi ça pouvait bien servir d'être heureux, si elle n'était pas avec lui? Comment pouvait-il avoir chaud si elle n'était pas là?

D'un coup, un gros nuage fit son apparition, et ternit la lumière de l'espace. Fried se mit à frissonner, il n'avait pas remarqué ce petit vent glacé tout à l'heure. Il tenta de l'appeller, mais de sa gorge, aucun son ne sortait. Il était devenu muet en plus? Comment allait-il pouvoir la retrouver? La panique commençait à le gagner, quand un rayon de lumière perça le lourd nuage orageux. Aveuglé, le musicien, en fut quitte pour plisser les yeux. Impossible de voir ce qui s'approchait de lui. Parce qu'une forme descendait sur le rayon de soleil, comme s'il s'était agit d'un chemin de campagne. Il tentait de deviner les formes, mais en contre-jour, avec tout les éléments qui flottaient autour, il était dur de déterminer si cet être-là était humain ou extra-terrestre. Tiens, c'était bien la première fois qu'il rêvait à des extra-terrestre! Il n'était pas tellement branché fantasy lui, ni même science-fiction! Rendez-lui ses rêves de d'habitude, avec des notes de musique, du classique et de l'amour! Un rire cristalin se fit entendre, et c'est là qu'il reprit espoir. Songeant qu'il n'avait plus de voix, il se concentra sur sa vue, qui n'était pas meilleure. Le rire résonna encore, et il fut sûr de la personne qui se dirigeait vers lui. Alors il ferma les yeux et l'accueillit avec un immense sourire un baiser de retrouvailles.

Ca lui chatouillait sur le front. Ouvrant les yeux doucement, il remarqua qu'il n'y avait aucune lumière aveuglante dans la pièce. Déjà un bon point! Ensuite, la jolie voix qui le réveillait tinta à ses oreilles, et il se souvint de toute la soirée et surtout toute la splendide nuit qu'ils avaient passée. Les yeux encore embués de sommeil, il souriait déjà, et murmura, la voix encore pateuse. « Hey... bonjour Sonnenschein. » Tiens il avait changé son surnom. Normal ou non? En même temps, ça lui allait tellement mieux! « Comment vas-tu? Bien dormi? » demanda-t-il en lui caressant le visage et en l'embrassant doucement.

Mais aussi embué soit-il, il n'avait aucune envie de sortir du lit. « Tiens, je connais cette chemise » blagua-t-il. « On dirait qu'elle te va plutôt bien, en plus » Quoi, facile le compliment? Oui, mais apprenez que ceux de Junior étaient toujours authentiques et pensés en prime. « Je n'ai pas envie de me lever. Je veux rester ici... Reste avec moi... » bougonna-t-il comme un enfant. Et il serra Helena tout contre lui en même temps. Il déposa quelques bises sur son épaule, la naissance de sa gorge et sa joue, avant de terminer par un baiser esquimau sur le nez. La caressant doucement, la cajolant tendrement, il lui murmura en allemand et en anglais surtout, combien il l'aimait, combien il était heureux avec elle, et qu'il comptait bien que leur histoire n'ai jamais de fin.

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Ξ Sujet: Re: Night With You [ FRIED ]   Night With You [ FRIED ] - Page 2 EmptyVen 22 Jan - 21:43

Helena ne put s'empêcher de rougir en entendant un nouveau surnom. Déjà parce que la voix de son chéri était toute tendre et toute mignonne, et ensuite parce qu'elle savait qu'il venait de lui donner un nouveau surnom tout aussi tendre que le précédent. Malheureusement, si elle rougissait, c'était aussi parce qu'aussi doux avait été prononcé le surnom, elle était pourtant bien incapable de dire ce que cela pouvait bien vouloir signifier. Par moment, elle regrettait énormément d'être incapable de parler allemand. Après tout, lui il faisait bien de grand effort pour lui parler anglais ! Alors elle, elle devrait bien être capable de parler allemand non ? Mais bon, bien sûr, pour cela, il lui faudrait d'abord commencer par trouver quelqu'un qui pourrait bien le lui apprendre quoi ! Parce que mine de rien, elle ne pouvait pas demander à Friedrich ! Ca ferait un peu tâche ! Enfin bon, c'était son opinion à elle quoi alors bon. Elle se trompait peut être mais en tout cas, elle ne lui demanderait pas ! Tout comme elle ne pourrait jamais demander à Fredericke ! En clair et ben, elle n'était pas du tout dans la merde ! « Chéri je... Je me sens gênée vraiment. Mais que veut dire ce nouveau surnom ? ». En tout cas, lorsqu'il posa ses lèvres sur les siennes, se fut comme si elle avait déjà oublier la question ! Tellement le contact fut doux, tendre et empli d'un amour incommensurable ! Infini quoi !

Lorsqu'il lui dit qu'il connaissait cette chemise, elle ne put s'empêcher d'afficher un sourire éclatant. Faisant un tour sur elle-même après qu'il lui ait dit qu'elle lui allait plutôt bien, elle ne put s'empêcher de dire « J'avoue, je la garde maintenant ! », sur un ton de plaisanterie bien sûr ! Elle n'était pas du genre à voler des choses ! Les boutons du haut de la chemise n'était pas fermé, et on pouvait apercevoir la naissance de ses seins mais elle s'en moquait. De toute façon, il avait vu... Tellement plus cette nuit que ce n'était pas ça qui allait la gêner maintenant ! Ils savaient tout, l'un de l'autre. Plus besoin d'être pudique ou de se cacher quoi que se soit.

Ainsi donc, il n'avait pas envie de se lever et bien tant mieux ! On était dimanche et ils n'avaient nullement besoin de sortir puisqu'ils étaient nourris sans avoir à se déplacer de toute façon ! Alors pourquoi se casser la tête à aller dans la Grande Salle hein ? Et puis ils étaient tellement bien là, ils étaient tous les deux, rien que tous les deux, et mine de rien, dans un château comme Poudlard, c'était un moment plutôt rare ! Helena regrettait d'ailleurs de ne pas être dans la même maison que le garçon, si ça avait été le cas, elle aurait pu venir le voir dans son dortoir ou ce genre de chose ! Bon, ça l'aurait peut être gêné devant ses camarades de dortoir mais bon... Et puis de toute façon à quoi bon se poser la question puisqu'elle était à Gryffondor et lui à Serdaigle ! Quoi que si elle le voulait, il lui suffisait de demander le mot de passe aux Griffins hein ! Ils n'étaient même pas dur à convaincre ! C'était une idée à noter tiens ! « Et bien je n'ai pas prévu de bouger de la journée en faite ! Et toi ? As-tu quelque chose de prévu ? Moi je vote pour que l'on reste ici, toute la journée ! Qu'en penses-tu ? »

Sous le baiser qu'il lui fit sur le nez, elle ne put s'empêcher de faire une petite grimace toute mignonne et de sourire doucement. Elle l'aimait, ô combien elle l'aimait ! Elle ne pourrait jamais au grand jamais se passer de lui, c'était une évidence ! L'amour de sa vie oui ! Elle se trouvait dans les bras du garçon avec qui elle allait se plaire à grandir, vieillir. Il serait le père de ses enfants, son mari, son cher et tendre et ce, pour toujours, elle se l'était promis ! Se serrant contre lui, elle se glissa à nouveau sous les couvertures, posant doucement la tête sur le torse de son aimé « on est si bien là tu ne trouves pas ? ». Faisant des cercles sur l'estomac du garçon, Helena se laissait doucement bercer par le coeur de Friedrich, ne voulant jamais que cet instant s'arrête !

Mais une idée lui trottait dans la tête ! Enfin non pas une idée, une question plutôt ! Elle avait honte de vouloir la poser mais elle savait que justement, si elle ne venait pas à la poser, et bien ça allait la travailler tout le temps ! Et par la suite, elle serait finalement amenée à en connaître la réponse ! Mais elle était gênée quoi ! Se redressant doucement, elle plongea son regard dans ce lui du garçon, les joues bien rouges « Dis hum... Cette nuit je... Je n'ai pas été trop... Nulle hein ? Je veux dire euh... Je ne savais pas... Ce qu'il fallait faire et je... J'espère que j'ai été à la hauteur.. »
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Ξ Sujet: Re: Night With You [ FRIED ]   Night With You [ FRIED ] - Page 2 EmptySam 23 Jan - 23:00

Qu'il était bien là, allongé dans un lit doux et chaud, avec les draps aussi léger que des caresses, et surtout avec la fille qu'il avait dans le cœur entre les bras. Tellement bien qu'il en oublait qu'elle ne parlait pas un mot d'Allemand. « Oh, mince. Je te demande pardon. Sonnenschein, ça veut dire Soleil. Comme là c'est un surnom affectif, ça peut être traduit par rayon de soleil. Dans mon rêve, c'est ça que tu étais, un rayon de soleil et tu dansais dessus comme une fée. » Lui expliqua-t-il en souriant. « Je suis désolé. Si tu veux, je peux t'apprendre quelques phrases ? » proposa-t-il en même temps. Après tout, puisqu'ils étaient un dimanche, donc sans trop de risque de sécher des cours ou d'être en retard quelque part, c'était peut-être l'occasion ? Il y avait tellement de mots doux dans cette langue gutturale, que même s'ils semblaient durs à l'oreille, on ne pouvait pas leur enlever leur charme.

Il rigola avec elle lorsqu'elle proposa de la garder. Il avait une phrase toute prête pour répliquer, demander s'il devrait sortir torse nu dehors tout à l'heure, si elle lui échangeait son débardeur conter sa chemise, si elle imaginait que ça lui irait... Ou bien jouer la carte de la moue et lui fendre le cœur pour la lui rendre. Mais il ne fit rien et se contenta d'embrasser l'une de ses mains. Il était tellement heureux d'être là, avec elle, et surtout, qu'ils soient tous les deux détendus, que personne ne se stresse d'être à la hauteur de quelque chose, que rien ne les dérange, et il souhaita pouvoir rester dans leur cocon ainsi jusqu'à la fin des temps. Malheureusement, il savait bien que cela devrait éclater à un moment où à un autre. Alors il repoussa cette idée, et son focalisa sur le moment présent.

C'est à ce moment que Friedrich se rendit vraiment compte qu'il ne s'imaginait pas sans Helena. Et que pourtant, les aléas de la vie feraient qu'ils devraient se séparer tôt où tard, à cause de leurs âges respectifs. Il était en sixième année. L'année prochaine il aurait des examens terminaux, et ensuite il serait jeté en vrac dans la vie d'adulte. Alors que sa gryffondor, elle, aurait encore deux ans après lui à passer à Poudlard, pour pouvoir elle aussi terminer ses études. Cette constatation lui fendit le cœur, près à lui tirer une larme. Alors il ne se fit pas prier lorsqu'elle lui proposa de rester ici toute la journée. Il se contenta de la serrer juste un peu plus fort contre lui. Ils échangeaient trop de chose, trop facilement pour se laisser submerger ainsi par la séparation, ils n'en seraient que plus fort, mais l'idée de ne plus pouvoir la voir tous les jours, de ne plus pouvoir l'embrasser, de ne plus pouvoir la toucher même, dès qu'il en aurait l'envie le déprimait déjà, même si c'était dans deux ans. Ils pourraient passer des étés ensemble, peut-être. « Je vote qu'on reste ici aussi » essaya-t-il de répéter sur le même ton que sa dulcinée. Seulement, une pointe de mélancolie perça, et il pria pour qu'elle ne l'entende pas. Quoique, elle le connaissait trop bien, et elle saurait percevoir ce léger décalage. Il s'en voulait déjà de venir encore une fois pourrir l'ambiance malgré lui. Comment ferait-il pour passer ces deux années loin d'elle? Il avait besoin d'elle près de lui, sa présence, son odeur ses caresses, ses baisers, tout lui manquerait. Il n'y avait qu'elle qui savait le rassurer lorsqu'il paniquait pour rien. Il n'y avait qu'elle pour l'aider à prendre confiance en lui en quelque mots à peine. Elle lui manquerait, c'était sûr et certains. Elle lui manquerait comme s'il serait privé d'air, comme si on lui arrachait le cœur, pour le laisser à Poudlard, et lui, relié à elle par des fils ou des vaisseaux sanguins, aurait toutes les peines du monde à ne serait-ce que se lever le matin. Plus il essayait d'imaginer son prochain quotidien, plus il se crispait et stressait... Il aurait pourtant bien le temps de stresser, mais toute cette prise de conscience l'oppressait. Presque au point de lui couper le souffle. Comment n'y avait-il pas songé avant? Était-il stupide? C'était pourtant couru d'avance!

Elle lui demanda alors s'ils n'étaient pas bien là, ici et maintenant. Elle avait la tête posée sur son torse. Heureusement qu'il n'était pas chatouilleux, sinon il serait plié de rire. Il appréciait ses caresses, mais il ne put se retenir de renifler, avant de soupirer, un peu las « Si bien sûr. J'aimerai qu'on n'ait jamais à sortir de là. J'aimerai qu'on puisse rester là toujours. » souffla-t-il. De son côté, il s'était mis à caresser le dos de la jeune fille, mais sa chemise ne lui offrant pas le loisir de pouvoir toucher sa peau, contact qui lui était vital à cet instant, sa main glissait doucement vers sa gorge puis sa joue et jusqu'à son oreille, en passant par la naissance de ses cheveux. Et il fut assez fier de savoir contrôler son vague à l'âme au point de refuser de se laisser aller à verser ne serait-ce qu'une larme. Bon, pas dit que si Helena venait à lui poser des questions, il sache y résister, mais au moins c'était une petite victoire.

Pourquoi est-ce qu'il fallait toujours qu'il trouve de quoi se gâcher ses moments de plaisir ainsi? Pourquoi ne pouvait-il pas se contenter de profiter des moments lorsqu'ils arrivaient, et laisser les moments tristes à plus tard, lorsqu'ils arriveraient? Pourquoi était-il obligé de pleurer deux fois voir même trois fois sur les mêmes choses ainsi? Ne pouvait-il rien y changer?

Il était sur le point de prendre une bonne résolution, lorsque Helena lui posa des questions par rapport à leur nuit. D'abord surpris, il se raidit, puis se releva. Assis dans le lit, il était d'abord ébahi, comme si la question ne s'était jamais posée à lui, et qu'il cherchait à savoir où elle avait pu la trouver. « Mais tu... Helena... C'est... » commença-t-il par balbutié, comme trop choqué pour trouver ses mots. Il prit le temps d'inspirer profondément, et de s'installer mieux face à elle. Posant ses mains sur ses joues, la caressant doucement avec ses pouces, il demanda. « Tu me demandes de te comparer? Te comparer à quoi? A qui? Tu es incomparable, Helena, je ne pourrais jamais te trouver d'égale, quelque soit le domaine où tu me le demanderais. Et je refuse de te comparer à quoi ou qui que ce soit, parce qu'il n'y aura jamais que toi pour moi. Ce sont tous les autres, d'après moi, qui devraient me poser cette question, me demander s'ils font aussi bien que toi. » Sur ce il l'embrassa, doucement, mais avec une nouvelle force qu'il avait trouvé en lui cette nuit. Une force avec une pointe d'assurance, qu'il n'avait jamais eu auparavant. « Helena, si tu t'inquiète de savoir si tu me contentes, que ce soit cette nuit ou pour les fois prochaines ou autre chose, alors sache deux choses. Je ne veux plus que tu me le demandes, parce que ce que je vais te dire maintenant vaut pour tous les jours passés et tous les jours prochains. » Il prit son temps pour respirer et en la fixant dans les yeux, il reprit « Je t'aime. Je t'aime Helena. Vraiment, sincèrement. C'est toi que je veux, uniquement toi. Et tout ce que tu m'offres, je le reçois avec joie. Alors, cette nuit, cette nuit qu'on vient de passer tous les deux, j'espère que ce n'était que la première d'une longue suite, parce que je ne veux pas pouvoir te comparer un jour à qui que ce soit. Parce qu'il n'y a que toi qui sauras... » Et là, l'ancien Fried repris le dessus. Ne sachant pas comment il devait tourner sa phrase pour qu'elle soit alambiquée comme les autres mais sans être vulgaire, il se mit à rougir, à bafouiller à se reprendre « qui sauras euh... ben... Tu vois? Heu... faire... ce qu'on a fait tous les deux... » A présent rouge pivoine, toute sa belle assurance avait fichu le camp sous les tropiques. Près à se recroqueviller sur lui-même il songea même à prendre les couvertures et à se cacher dessus. En fait, c'est presque ce qu'il fit. Et une fois qu'il fut en sécurité sous les draps, remontés presque jusque sur ses yeux, il termina « Je... J'espère que j'ai pas été trop pompeux... Non, euh... je veux dire... que j'ai pas... que j'ai... euh... » ne trouvant toujours pas ses mots il jura en Allemand, et se contenta d'un « est-ce que tu crois que moi j'ai été à la hauteur de ce que tu attendais? Je veux dire... est-ce que... est-ce que... euh... » il était redevenu tout tremblotant, à la limite de la faiblesse et de la fragilité extrême qui le caractérisait lorsqu'ils s'étaient rencontrés. Il n'osait même plus la regarder vraiment, et évitait son regard, complètement non-assuré. Comment on demande à une fille si elle a apprécié les prouesses dont on lui avait fait profiter? Tout en lui disant que pour soi, c'était la première fois et qu'on savait pas du tout où on avait posé les pieds, les mains, et tout le reste... Il savait bien qu'elle aussi c'était sa première fois, mais là tout de suite, il occultait cette partie des choses, et se sentait vraiment tout nu, et ça l'embarrassait. Évidemment qu'elle avait tout vu de lui, et qu'il ne devrait plus se sentir gêné. Et pourtant il l'était. Terriblement. Au point de ne plus savoir où se mettre. Il n'avait même pas fait attention qu'il venait de poser exactement la même question qu'elle quelques instants plus tôt.
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Ξ Sujet: Re: Night With You [ FRIED ]   Night With You [ FRIED ] - Page 2 EmptyDim 24 Jan - 11:06

Rayon de soleil... Helena ne put empêcher un doux sourire d'apparaître sur ses lèvres, c'était un surnom tellement mignon, tellement doux ! Et prononcer par le garçon, rien que pour elle, ça le rendait encore plus mignon ! Se serrant contre lui, posant doucement ses lèvres sur les siennes, elle voulut lui communiquer tout l'amour qu'elle pouvait lui donner. Elle n'était pas doué pour lui trouver des surnoms et d'ailleurs, elle répétait toujours les mêmes, c'était nul hein ? En tout cas, elle allait se mettre elle aussi à lui chercher un beau surnom, à ce garçon qui lui avait volé son coeur et lui avait ensuite donné le sien. Il était le garçon de sa vie, celui qui serait auprès d'elle jusqu'à ce qu'elle soit vieille et toute ridée. Elle avait beau ne pas pouvoir lire l'avenir, elle n'avait pas besoin de talents en divination pour savoir qu'avec Friedrich, ça allait durer, encore et encore. Et il avait rêvé d'elle, comme elle avait rêvé de lui, même si son rêve à elle manqué d'imagination, il n'avait fait que lui remontrer cette magnifique soirée. « Ton rayon de soleil... Han mon ange c'est si beau ! Je t'aime tellement. Je veux être ton rayon de soleil pour toute la vie ! ».

Il lui proposa de lui apprendre quelques phrases, elle se trouva nulle de ne pas savoir grand chose de la langue maternelle de son chéri. Il y avait bien quelques mots, qu'elle avait appris, par ci, par là, mais malgré tout, ele était bien incapable de lui dire toute une phrase et tout ça quoi... Quoique... Il y avait bien ces trois petits mots qu'elle était capable de lui dire... Se serrant contre lui, elle lui fit, à son tour, un petit baiser esquimau et plantant son regard dans celui du garçon, elle lui souffla « Ich Liebe Dich ». Elle avait un accent pourri, bien sûr, elle le savait. Mais elle lui montrait qu'elle était capable non ? « Je veux bien que tu m'apprennes un peu de ta langue mon prince ». Après tout, ça serait tellement bien qu'elle puisse comprendre ce qu'il disait sans qu'il n'ait à le traduire par la suite quoi.

Lorsqu'elle lui dit qu'elle allait garder la chemise, il se mit à rire avec elle mais ne fit aucun commentaire. Souriant un peu plus, elle fit une petite grimace puis se mettant encore un peu à rire elle ajouta « Ah oui mais non ! Parce que toi, tu rentres pas dans mon haut ! Et y a que moi qui ait le droit de te voir torse nu ! Je ne tolère que les garçons dans ton dortoir et encore ! Je vais aller les interroger pour voir s'ils ne vont pas te voler à moi par pure jalousie ces gredins ! ». Elle racontait n'importe quoi oui oui, mais elle était comme ça, elle parlait souvent sans même avoir réfléchie vous voyez alors bah bien souvent, c'était des phrases sans queue ni tête qui finissaient par franchir ses lèvres ! « Donc je te la rendrais mais... Plus tard ! ». Oui voilà, plus tard, ce moment où elle ne voulait pas encore être, parce que ça serait le moment pour eux de se séparer ! « A moins, bien sûr, que tu ne veuilles que je l'enlèves pour admirer mon super corps de mannequin d'1m20 ! ». Se mettant à rire encore, elle se lova contre lui et se dit que le silence, c'était bien aussi, par moment, elle parlait vraiment trop cette petite !

Il votait aussi pour qu'ils restent ici, mais Helena ne put s'empêcher d'entendre une intonation anormale dans le son de sa voix. D'un seul coup, il était bizarre, il ne semblait plus si heureux que ça, comme s'il y avait un petit quelque chose qui le gênait sans qu'elle ne puisse comprendre de quoi il pouvait bien s'agir. Glissant sa main dans celle du garçon, elle plongea à nouveau son regard dans le sien « Quelque chose ne va pas Darling ? ». Après tout, si quelque chose n'allait pas, il fallait qu'il lui dise quoi ! Elle voulait savoir, parce que c'était une journée parfaite, une journée magique où ils n'étaient que tous les deux. Et si quelque chose venait à ne pas aller, elle voulait à tout prix tout faire pour que ça s'arrange. Elle voulait qu'il soit heureux, qu'il soit aussi heureux qu'elle en ce moment présent.

Et lorsqu'il lui dit qu'il voulait rester là toujours, elle comprit, elle se mit doucement à comprendre ce qui pouvait peut être causer du tort à son cher et tendre. Il était en sixième année, et elle en quatrième. C'était peut être ça qui faisait qu'il était d'un coup tout bizarre, il était en train de songer que pendant deux longues années, ils seraient séparés. Ca ne serait plus comme avant, quand ils pourraient se voir aussi souvent que maintenant, ça allait changer. Mais elle ne voulait pas qu'il ait peur, qu'il s'inquiète. Déposant un baiser sur le torse de Friedrich, elle dit « Tu sais, quand tu ne seras plus à Poudlard et que moi j'y serais coincée, on aura l'occasion de se voir quand j'aurais des sorties à Pré Au lard hein. Pis les vacances, je rentrerais pour te voir. Rien ni personne ne pourra jamais nous séparer Darling, parce que quoi qu'il puisse se passer, on sera toujours plus fort que le monde. Je t'aime et ça, rien ne pourra jamais le changer. On aura peut être plus de mal pour se voir, pendant deux années, mais on a toute la vie, toute la vie rien que pour nous ».

Ils se mirent ensuite à parler de ce qu'il s'était passé cette nuit, ils n'eurent pas l'air malin ! Rouge pivoine tous les deux, Helena regrettait vraiment d'avoir posé cette stupide question même si, malgré tout, Friedrich lui avait dit toutes les choses qu'elle avait voulu entendre. Il était si mignon, si tendre avec elle. Et lui dire qu'elle serait la seule, ça ne put que la rendre encore plus heureuse qu'elle ne l'était déjà ! Souriante, elle se mit encore plus à rougir lorsqu'il lui retourna la question ! Bah oui elle aurait dû se douter que puisqu'elle lui posait la question, il voudrait probablement savoir si lui aussi, il avait été à la hauteur ! « Non, tu n'as pas été à la hauteur de ce que j'attendais... Tu as été encore plus haut que ça Darling ! Tu as été super, doux et tendre, c'était... Magique mon ange, vraiment. Euh je... Et puis c'était... Hum... Notre première fois et je... On est ignorant sur ce sujet je.... Moi je dis que... La deuxième fois, euh.. Elle sera encore mieux... ». Bah quoi ? Ce n'était pas de sa faute hein ! Elle était franche ! Et puis elle disait qu'il avait été fantastique ! Et qu'elle voulait une deuxième fois ! Allez quoi, il ne faut pas en vouloir à cette petite blonde brune ! « Je t'aime tellement ».
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Ξ Sujet: Re: Night With You [ FRIED ]   Night With You [ FRIED ] - Page 2 EmptyDim 24 Jan - 23:14

Il n'avait pas imaginé que ce changement de surnom provoquerait des élans pareilles chez sa chérie. Etait-ce juste pour celui-ci, ou bien est-ce que ça serait pareil pour tous les autres ? « Tu es déjà mon rayon de soleil, Schatz. » lui murmura-t-il à l'oreille. Pas besoin qu'elle lui demande ou qu'elle le supplie pour le devenir, elle était déjà tout ce dont il rêvait, tout ce dont il avait besoin sur terre.

Lorsqu'elle lui sorti la fameuse formule consacrée dans sa langue maternelle à lui, il offrit un sourire très large et satisfait. Lui posant une bise juste au coin de la bouche, et caressant ses cheveux, il lui répondit « Ich liebe dich auch, Sonnenschein. Tu connais l'essentiel, Liebling. » la complimenta-t-il. « Après je peux t'apprendre ce que tu désires. Tous les surnoms que je peux te donner, Sonnenschein, et Schatz que tu connais. Schätzchen, c'est une variante. Ça veut dire 'petit trésor'. Il y a le basique 'Liebling', mon amour, et encore d'autres, comme Süße, ma douce, Engel, mon ange, voici ceux déjà que je peux t'apprendre. » Il ne prenait pas ce rôle de professeur très au sérieux, mais savoir qu'Helena voulait apprendre l'Allemand lui réchauffait le cœur. Pas qu'il ait vraiment besoin d'être réchauffé, mais c'était toujours réjouissant de voir que sa moitié avait la curiosité de s'intéresser à ce qui nous caractérise. Et même avec tous les efforts qu'il avait déployés depuis qu'il connaissait la Gryffondor, son accent germain transparaissait encore dans sa manière de parler. Et c'était encore pire lorsqu'il paniquait ou stressait.

Il ne relevait pas pour sa chemise, préférant rire à ses blagues, même lorsqu'elles n'étaient pas destinées à faire rire au départ. Il ne pensait pas à mal bien entendu, jamais il ne se moquerait d'elle, plutôt mourir ! Par contre, une lueur s'alluma dans ses yeux lorsqu'elle se montra jalouse. « Je te promet de boutonner mes chemises jusqu'au col maintenant. » Et il rit de plus belle lorsqu'elle menaça de venir inspecter son dortoir, pour être sûr que même les garçons ne loucheraient pas sur lui. Elle était tellement drôle! Chaque moment avec elle était un délice, et il ne pouvait s'imaginer vivre sans. La lueur dans son regard ne s'éteignit pas, au contraire, lorsqu'elle proposa d'ôter la chemise qu'elle avait empruntée. « Je confirme pour le corps de mannequin, et si tu veux mon avis, cette chemise était très bien par terre! » lui susurra-t-il au creux de l'oreille, avant d'embrasser son épaule qui dépassait de l'encolure. Il n'avait pas spécialement envie de remettre le couvert, comme on dit, mais juste pouvoir caresser sa peau douce et l'embrasser lui suffisait.

Mais lorsqu'il était triste, c'était juste son chagrin qui perçait dans ses paroles. Et il n'eut pas besoin d'expliquer à sa blonde brune ce qui le tracassait. Elle comprit toute seule ce qu'il avait à l'esprit. Il lui fit un maigre sourire « Tu n'as même plus besoin que je parle, pour savoir ce que j'ai à l'esprit, Schatz. » Et pour ça, il se serra contre elle. Son odeur le rassurait. Elle avait raison, ils trouveraient tous les moments possibles et imaginables pour se retrouver, et à chaque fois ce serait comme une petite fête. Mais entre deux, ce serait un enfer. Il finit par soupirer longuement, et en relevant la tête, il était un peu rasséréné. Il bisa rapidement la bouche de sa moitié, et lui dit « Tu as raison, on trouvera une solution. Lorsque le moment viendra. » Et il décida qu'il ne devait plus s'embrumer l'esprit avec ces soucis-là, pour le moment.

Puis leur maladresse respectives avaient fait tourner le sujet sur 'est-ce que j'ai été assez bon pour toi. Et chacun rassura l'autre à sa manière. Et chacun se rassura des paroles de l'autre. Et lorsqu'elle lui répéta combien elle l'aimait, il lui déposa une bise innocente et pure sur le front, puis colla leurs joues l'une à l'autre. Qu'il se sentait bien ainsi, à l'abri dans ce lit, sous ces draps, avec celle qu'il avait choisi pour partager le reste de ses jours. Pour partager ses peines et ses joies, ses chagrins et ses bonheurs. Dans un coin dans son esprit, il espéra que les positifs soient plus nombreux que les négatifs, mais pas moyen de faire le compte. Et il savait que d'un mot, elle faisait disparaître comme par magie tous ses soucis, toutes ses souffrances.

Oui, c'est ça, il avait trouvé celle avec qui il voulait se fiancer, puis se marier. Celle qui était faite pour lui, sa moitié, tout ce que vous voulez. Il s'imagina dans quatre ans, lorsqu'ils pourraient enfin être totalement ensemble. Les métiers qu'ils exerceraient, les aléas de la vie éventuels, et toutes les petits joies du quotidien. Puis lorsqu'ils seraient bien installés, ils auraient des enfants, et des petit-enfants, et s'ils avaient la chance de vivre très très vieux et ridés, ils pourraient voir leurs arrièrs-petits-enfants. Ils vieilliraient tous les deux, toujours enlacés, ou au minimum main dans la main, dans la même maison de retraite, et ils mourraient ensemble, et on les incinérerait, pour mélanger leurs cendres, qu'ils soient ensemble à jamais.
*bruit du disque rayé*
Attendez... Des enfants? Comment on fait les enfants? Comment on fait pour les éviter surtout? Il avait violemment sursauté en se rendant compte qu'ils avaient peut-être bien.... Un énorme problème. Tout pâle, l'air effrayé comme s'il venait de voir un esprit frappeur, il mit plusieurs minutes avant de réussir à demander à l'amour de sa vie « Helena... Sch-Schatz... Est-ce que... Est-ce que tu... Je veux dire... » Il s'écarta d'elle encore un peu, par peur du pire, et comme si s'éloigner d'elle pouvait aider à réparer leur bêtise. « Chérie... On n'a... On n'a pas pris de précautions... Schatz... On a peut-être fait une énorme bêtise... » A deux doigts de se liquéfier de honte, parce que c'est lui qui l'avait entrainée là, à faire tout ça, il ne savait pas s'il devait aller se jeter, même tout nu, sur Rusard pour qu'il le punisse, ou si juste s'arracher les cheveux aurait suffit à sauver leur cause. « Je suis tellement désolé, Sonnenschein, je te demande pardon, c'est de ma faute, et... et maintenant tu... » complètement paralysé, que ce soit les muscles ou le cerveau, il fut incapable d'en dire plus, et il laissa une larme de trop couler sur sa joue. Tout son bonheur venait de s'écrouler de la pire manière qui soit.
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Ξ Sujet: Re: Night With You [ FRIED ]   Night With You [ FRIED ] - Page 2 EmptyLun 25 Jan - 14:34

Son rayon de soleil... Ca voulait dire quoi ça en soit ? Qu'elle était celle qui la rendait heureuse ? Celle qui illuminait ses journées ? A chaque fois qu'elle cherchait une explication à ce qu'elle pouvait bien représenter pour lui, son sourire ne s'arrêtait pas de s'agrandir, de s'élargir de minutes en minutes, vraiment. « Han mon coeur, tu es aussi mon rayon de soleil tu sais ». Elle ne paraissait pas très... Imaginative et tout ça, mais tout ce qu'il ressentait pour elle, elle l'éprouvait aussi ! Donc oui, elle répétait un peu ses termes mais bon, elle ne pouvait pas non plus sortir un synonyme ! Ca serait encore plus stupide quoi ! Déposant de doux baiser dans le cou du garçon, elle ne cessa de lui répéter qu'elle l'aimait, entre chaque baiser.

Lui dire qu'elle l'aimait dans sa langue maternelle sembla le rendre vraiment heureux, vu le sourire qui s'afficha alors doucement sur ses lèvres. Souriante à son tour, elle ne put s'empêcher de l'embrasser, glissant ses bras autour du cou du garçon. Et puis elle était si bien là bordel ! Han ouais, elle aurait tout donné pour ne pas avoir à quitter les bras de son cher et tendre vraiment ! Et lorsqu'il lui dit qu'elle connaissait déjà l'essentiel, son sourire s'élargit encore « Oui, pouvoir te dire que je t'aime, c'est un bonheur, Engel ». Elle aimait beaucoup les mots qu'il lui avait proposé et se promit de les garder bien en mémoire dans un coin de sa tête. Parce que bon, après tout, lui il parlait sa langue non ? Alors elle pouvait bien faire un petit effort. Et puis elle adorait totalement l'accent allemand du garçon, c'était tellement mignon ! Bon, bien sûr que l'allemand, pour elle, c'était un peu comme une langue barbare, mais elle trouvait ça très joli, dans la bouche de celui qu'elle aimait. « Et bien je vais déjà retenir ça alors, j'aime quand tu me parles allemand ».

Elle se mit doucement à rire lorsqu'il lui dit qu'à partir de maintenant, il allait boutonner les boutons jusqu'en haut ! D'ailleurs, lui aussi il était en train de rire. « Ah oui oui oui hein ! Jusqu'en haut ! Y a que moi qui ait le droit de regarder ! ». Retirant un peu la couverture, elle se mit à regarder le torse du garçon « Oui oui ! C'est trop beau tout ça pour que y ait quelqu'un d'autre qui puisse en profiter aussi ! ». Dans un geste qui se voulu tendre, elle embrassa alors le nombril du garçon. Mais réalisant qu'elle était peut être un peu trop bas du fait de la nudité du garçon, elle ne put s'empêcher de rougir avant d'aller cueillir les douces lèvres du garçon.

Elle ? Un corps de mannequin ? Elle se sentit rougir encore plus. Elle ne trouvait pas particulièrement qu'elle avait un corps de mannequin, elle était bien trop petite pour ça surtout ! Mais bon, si elle lui plaisait à lui, c'était ça, le plus important. Et c'est pour cette raison qu'elle ne chercha pas à lui faire changer d'avis ! Et il voulait qu'elle retire à nouveau la chemise... Rougissant encore plus, lui tournant le dos, il avait beau déjà avoir tout vu, elle se sentait gênée d'un seul coup ! Elle retira doucement la chemise ( n'oublions pas qu'elle ne portait rien en dessous quoi ! ) et une fois qu'elle fut à nouveau nu elle se glissa dans les droit à côté de Friedrich « Vos désirs sont des ordres, très cher ».

Il était vrai qu'elle n'avait même pas eu besoin de l'entendre lui dire ce qu'il n'allait pas pour qu'elle devine quel était son problème, pour qu'elle devine... Ce qui n'allait pas. C'était comme ça entre eux, plus besoin de parole, un regard pouvait souvent suffire. Et c'était ça qui était bien d'ailleurs, c'était qu'ils étaient en parfaite symbiose. Deux âmes sœurs pour qui il n'était même plus nécessaire de parler ! « Oui, voilà, nous verrons en temps et en heure mon coeur, on n'en est pas encore là tu sais. On a encore toute cette année, plus l'année encore d'après. Et on se verra le plus possible malgré tout mon coeur, c'est juste obligé tu sais, parce que je ne pourrais jamais me passer de toi ! Je sais que ça sera dur, ça sera même encore plus dur qu'on ne pourrait l'imaginer mais on devra faire avec après tout, je ne peux pas vieillir plus vite que je ne vieillis déjà ». Oui enfin vieillir... Disons plutôt prendre des années, puisque même grandir, ça ne collait pas quoi. Bah oui, elle se demandait encore si elle était vraiment capable de grandir vu sa taille. [ Minimoys ]

Pris aucune précaution. Ces trois mots la hantaient presque, elle était incapable de dire ce qui était bon ou pas, elle était dans l'incapacité même de dire comment, après tout, on pouvait prendre ces précautions ! Bordel, quelle idiote ! Elle n'y avait même pas pensé un seul instant ! Qui pourrait bien l'aider... Billie ? Non, elle, ce n'était même pas la peine ! Elle allait probablement lui faire la morale et tout ça ! Ca craignait quoi ! Donc, elle rayait cette solution. Et quant à Axel et Seth, ils n'étaient pas passés à l'acte, elle le savait bien. Julien ! La solution la traversa d'un seul coup ! Dès qu'ils avaient un problème, ils savaient qu'ils pouvaient aller voir l'infirmier, parce qu'il était toujours le premier à leurs venir en aide. Il était toujours le premier à l'écoute des élèves ! Et puis dans un sens, elle ne le connaissait pas encore assez pour craindre d'être jugée par lui ! « Je sais quoi faire ». Souriant à Friedrich, elle lui embrassa la joue et se leva, d'un seul coup, sa pudeur ne la dérangeait plus du tout ! S'habillant à la hâte, une fois qu'elle fut prête, elle se tourna à nouveau vers Friedrich « Je reviens tout de suite, tu n'as absolument pas à t'en faire mon ange. Absolument pas. Et tu as interdiction de sortir d'ici hein ! Sinon, je te préviens, avant de partir, j'embarque tes habits ! Alors, fais gaffe! ». Souriante, elle l'embrassa tendrement, et amoureusement une dernière fois, avant de filer. Elle sortit de la salle sur demande et se dirigea à la hâte vers l'infirmerie.

Lorsqu'elle y pénétra, elle remercia le Seigneur presque, tellement elle était heureuse de voir que l'infirmier était tout seul ! « Tiens, Helena. Et sans Friedrich en plus ! ». Il lui lança un doux sourire, très accueillant. Et Helena se sentit aussitôt rougir. En même temps, voilà quoi, qui ne se mettrait pas à rougir dans une situation comme la sienne ? « Je peux faire quelque chose pour toi ? ». Elle ne trouvait pas les mots, elle ne savait même pas quoi lui dire d'ailleurs. Mais elle tenait vraiment à aller vite parce qu'elle voulait à tout prix retourner vers Friedrich. « Euh je... J'ai besoin d'un service euh... Vous... Tu... ? ». Elle l'avait déjà vouvoyé, et tutoyé, alors maintenant, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle devait dire. Elle était plutôt gênée là sur ce coup ! « Tutoies moi vas y, il n'y a aucun soucis ». Il s'avança vers elle, comme pour la rassurer mais ça ne marchait pas vraiment comme il le voulait en faite. Inspirant un grand, elle se dit que plus vite elle parlerait, plus vite les choses seraient réglés ! « J'ai besoin d'un sort parce qu'on n'a... On n'a pas... On s'est pas protégés. ». Rougissant, baissant le regard, elle ne savait franchement plus où se mettre ! Et à coup sûr, ses passages à l'infirmerie se ferait plus rares ! Mais elle leva les yeux, pour voir ce que reflétait son regard. Son expression passa de la totale surprise, à l'étonnement, puis finit par tomber sur une mine moqueuse et enjoué « Et bien, je ne sais pas ce que l'on doit dire dans ce genre de situation. Félicitation ? ». Il se tourna et alla chercher sa baguette. Et il utilisa le sort, après l'avoir donné à Helena. Bah oui, si jamais ça venait à se réitérer et bien... Il fallait bien qu'elle ait le sort ! D'ailleurs, il était carrément étonné de voir qu'ils étaient passés à l'acte ! Elle n'avait que quatorze ans après tout ! « Allez, filez jeunesse ! Et faites plus attention la prochaine fois ! Passé 48h, le sort ne fonctionne plus ». Elle lui sourit, de toutes ses dents même ! Puis elle le remercia, au moins vingt fois et elle finit par filer aussi vite qu'elle était venue !

Alors qu'elle s'apprêtait à entrer dans la salle sur demande. Elle croisa Vincent. Toute souriante, elle alla même jusqu'à le saluer ! Alors qu'ils ne parlaient jamais ensemble quoi ! « Euh bah salut ». Il paraissait surpris par tant de gaieté de la part de la jeune fille. Et elle finit par entrer dans la salle sur demande, juste devant lui. Ecarquillant les yeux, il eut une image plutôt nette de ce qu'il avait bien pu se passer là dedans ! Beurk, pas de détaiiiiil !

Helena retrouva alors Friedrich et l'embrassant, elle sourit « Voilà, problème réglé, je t'aime tu sais ! Tu m'as troooop manqué ! ». Se glissant dans ses bras, la journée était parfaite !
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