Tour de ronde > Fred <

En plus de tout ça, Vincent était le genre de garçon possessif, et jaloux, le genre de type qui empêche d'avoir une vraie vie quoi, et pour cette raison, Billie avait du mal à savoir si elle pouvait vraiment faire ce qu'elle voulait. Avec sa jalousie maladive, il devait quand même avoir un petit quelque chose de bloquant, il devait forcément y avoir tout un tas de chose qu'elle ne pouvait pas faire. C'était même une évidence. Il était possessif, jaloux, et instable, en plus de ça. Il avait réellement un comportement incompréhensible par moment, il en était même énervant et pour tout dire, la jeune Gryffondor ne savait vraiment pas comment son ami pouvait bien faire. C'était trop bizarre. Comment pouvait-elle supporter un garçon comme lui, violent en plus de ça. Elle, en tout cas, elle n'aurait jamais pu. Mais bon, peut être qu'elle n'aimait tout simplement pas assez, ce qui était tout aussi possible après tout, dans un sens. Enfin bon, ce n'était pas non plus à elle de juger si ce qu'elle faisait était bien ou mal. C'était évident. Enfin après, ce n'était que son avis à elle et peut être qu'il était tendre avec Fredericke, même si cela restait quand même assez difficile à croire, mais il ne fallait pas lui en vouloir, c'était juste que bah... Elle avait quand même un peu de mal quoi. Logique. Enfin bref, c'était les soucis de Fredericke et non pas les siens, c'était évident. Et pour ce qu'il en était de savoir s'il était plus gentil depuis qu'il sortait avec elle, très franchement, elle n'en avait pas la moindre idée, mais alors vraiment. Ce n'était pas non plus comme si c'était elle qui le fréquentait le plus. Il fallait peut être demandé à Seth pour ça.  « Alors là, je n'en ai pas la moindre idée, vraiment hein. Mais je suppose que ça ne devrait pas être trop compliqué de trouver quelqu'un qui pourrait nous le dire. En tout cas, je persiste à dire que sortir avec un garçon comme celui là, ça ne doit pas être facile tous les jours quoi »

Trouer le bon, bien sûr que si elle venait à trouver le bon, les choses seraient carrément plus simples, mais encore fallait-il que cela arrive bien sûr et là, c'était une toute autre paire de manche, en faite. Parce que c'était loin d'être le genre de chose vraiment facile. C'était même évident. Si ça se trouvait, ce garçon était tout simplement sur une autre planète, c'était possible, vraiment oui ! Mais bon, c'était une toute autre histoire, en faite, c'était différent, dans un sens, oui voilà. Mais uniquement dans un sens. Ce n'était jamais facile de se trouver un petit ami qui puisse réellement être valable, ou ce genre de truc, ça n'arrivait même jamais, pour tout dire. En tout cas, pour Billie, ce n'était pas pour demain la veille. Peut être qu'elle était trop exigeante, ou bien peut être qu'elle ne trouvait juste pas. Mais bon, dans tous les cas, elle s'en moquait plutôt pas mal, oui voilà.  « Je trouverais bien le bon un jour ouais... S'il ne vient pas d'une autre planète parce que bon, c'est possible quoi ». Après, Fredericke avait beau être une fille super sympa, mais elle était peut être un peu trop rose par moment. Il n'y avait sûrement pas assez de garçons pour les filles de la planète et donc, des filles se retrouvaient sans personne, c'était probable quoi.

Les muscles de Tobias avaient beau être en chamallow, justement, Vincent aurait dû le sentir dans les coups qu'il lui portait et de ce fait, il aurait sûrement dû apprendre à se calmer et à se ressaisir un peu. Parce que même si le garçon n'avait pas une trace de force, et bien oui, c'était le genre de chose qui était censé se voir. Et porutant, il n'avait absolument rien vu, c'était n'importe quoi. Force ou non, il avait bien failli le tuer. L'amour la rendait vraiment trop aveugle.  « Qu'il ait de la force ou non, Vincent a bien failli le tuer, c'est ça que tu ne sembles pas comprendre. Tu saisis pourquoi je te dis que l'amour est aveugle ? »

Pour la douche, par contre, il y avait quand même un autre point un peu trop bizarre, dans le sens où les filles avaient leurs douche, et les garçons avaient la leur. C'était du gros n'importe quoi, mais alors vraiment. Enfin bon, pour autant, ça restait quand même assez drôle, oui voilà.  « Explique moi ce que tu foutais chez les garçons ? »

« C’est vrai que ce n’est pas toujours facile mais quand c’est trop tranquille on s’ennuie tu ne penses pas ? » Et puis, même si elle ne le dit pas, on s’habitue à tout. En fait, la jeune fille avait eu du mal au début à supporter qu’il soit aussi possessif, puis, elle avait trouvé que ça faisait parti de lui. Elle était vraiment compréhensive sans même savoir pourquoi dès qu’il s’agissait de Vincent. Il faut dire qu’elle savait qu’elle n’aurait pas le dernier mot, la seule personne qui était capable de crier plus fort qu’elle c’était lui, et en plus il était hyper têtu, alors en général elle laissait couler. Elle savait bien le prendre, tout simplement. Mais elle comprenait aussi parfaitement que pour un regard extérieur ce ne soit pas forcément facile de capter tous ces détails… toutes ces choses qui faisaient qu’ils avaient été meilleurs amis et que maintenant ils sortaient ensemble. Surtout peut-être pour Billie qui avait – dans l’immédiat du moins – une vision assez négative des relations amoureuses… faut dire qu’elle n’avait pas été gâtée la pauvre. Que des imbéciles pas assez présents pour elle et qui n’étaient, visiblement, pas dignes de confiance. Toutefois, ça s’arrangerait sûrement. De ce que Fred’ en savait, c’était souvent comme ça que ça se passait dans les histoires d’amour normales. Tomber sur le bon numéro en une fois c’était hyper rare, même Vincent avait eu Marie d’ailleurs. Il n’y avait que Fredericke pour faire preuve d’une telle constance depuis ses treize ans… eh ! c’est que ça faisait trois ans en fait. Bouh, le temps passait quand même vachement vite ! Surtout quand on pensait qu’il y avait aussi l’année juste avant où ils étaient seulement amis.

« Mais non, mais non, faut juste être patiente tu verras. » Fred’ avait l’assurance des amoureux et elle concevait très bien que ce pouvait être trop utopiste voire un brin agaçant… ceci dit, qu’est-ce que vous vouliez qu’elle dise ? Elle n’allait quand même pas tenir le discours contraire du genre ‘mais non tu trouveras jamais l’amour’ c’était pas le genre de chose qu’on disait, même quand on était pas comme elle, on est bien d’accord ?

« Ce que tu ne dis pas c’est que c’est Tobias qui avait commencé. Faut être idiot pour provoquer Vincent, et ça, ce n’est pas être aveugle, c’est avoir l’instinct de survie. » Après, elle savait qu’il ne la frapperait pas elle par exemple donc elle pouvait se permettre certaines choses, mais même sans ça, elle savait s’arrêter car il pouvait très bien ne pas être gentil ! Et puis, même s’il est vrai que jusqu’ici il s’en était tenu à son idée de ne pas la frapper parce qu’elle était une fille (et parce qu’elle était elle, tout simplement), Fredericke avait tant de fois vu son père frapper sa mère qu’elle était persuadée que ça lui arriverait aussi. Encore une des choses à ajouter à sa liste de ses frayeurs perso. Et encore une chose dont elle ne savait pas si elle devait ou non les exprimer.

Quant à sa visite chez les garçons… « Oh heu… Bah… en fait, y’avait plus de place chez les filles… et heu… j’étais… comme qui dirait… pressé… pour rejoindre Vincent. » Elle avait fini tout bas, sentant que Billie allait sauter sur l’occasion pour enfoncer le clou sur son amour aveugle et fou pour Vince’. Bweh X_x’ C’était même pas vrai d’abord genre !

Il était clair que lorsque c'était trop tranquille, on se lassait mais pour autant, est-ce que se retrouver privé de ses libertés était une marque d'activité folle ? C'était une toute autre histoire quoi, c'était stupide, bizarre et même plus que ça, il y avait d'ailleurs, tellement d'autre possibilité dans tout ça. Pour tout dire, elle ne le trouvait vraiment pas. La seule chose qui lui venait à l'esprit, c'était qu'à force de manquer de liberté, justement, elle allait se lasser. Il n'était pas impossible de songer au contraire après tout. Comment est-ce que cela aurait-il bien pu se produire après tout ? Donc bon, ce n'était carrément pas facile tout ça, quoi que Fredericke puisse dire, l'amour n'avait jamais été fait pour elle, Billie ne le savait que trop bien et à force, avec le temps, elle avait tout simplement fini par comprendre ça et pour le moment, elle n'avait pas eu la moindre preuve du contraire, voilà tout.  « Attends, si tu trouves que manquer de liberté, ça rends les choses moins ennuyeuses, on n'a vraiment pas la même vision des choses hein. »

Mais bon, comme elle l'avait toujours dit, chaque individu était libre de voir les choses comme il le voulait, comme il les voyait. Et dans ce cas, l'amour était une chose infinie, que l'on pouvait voir, justement de multiples façons, et disons que la jeune Ziegler avait réellement une vision sombre et pessimiste de la chance, sur ce point, on ne pouvait pas douter un seul instant. Mais bon, il y avait beaucoup de personnes qui ne pensaient pas comme elle, bien sûr, et beaucoup qui trouvaient que c'était vraiment un très beau sentiment. On ne pouvait pas toujours avoir les mêmes visions des choses. Et bien souvent, Billie voyait les choses vraiment différemment, surtout très pessimistes, par exemple. Mais comme elle le disait si bien, on ne pouvait pas toujours voir les choses de la même façon, et elle broyait peut être un peu trop souvent du noir pour comprendre les choses comme les autres. Le monde ou du moins, le sien, était loin d'être tout rose.

D'ailleurs, si on voulait vraiment tout savoir, Billie avait de nombreuses phobies. Aussi drôle et bizarre que cela puisse paraître, elle était atteinte d'Algophobie, d'Asténophobie, d'Autophobie, de Thanatophobie. Et doucement, elle en était venue à être touchée par la Phasmophobie. Ce n'était pas de sa faute, comme tout le monde, elle avait certaine peur, peut être que les siennes étaient plus discrètes, mais elles n'en restaient pas moins présente. Elles étaient ancrées en elle. Voilà tout.

Et elle n'avait pas la moindre patience. Elle n'avait pas attendre bêtement de tomber sur le garçon de ses rêves, et elle ne comptait pas non plus le chercher à droite et à gauche. Elle poursuivrait sa route, tranquillement, elle ferait tout ce qui lui plairait, voilà tout. Et c'était peut être aussi la seule chose qu'elle pouvait faire. De toute façon, elle n'était pas du genre à attendre bêtement, loin de là. Alors voilà. Ca lui tomberait dessus ou bien elle ne tomberait jamais amoureuse.  « Je ne compte pas poireauter et attendre bêtement que cela finisse par me tomber dessus tu vois. »

Bon, si déjà, c'était Tobias qui avait commencé, il fallait être d'accord sur le fait qu'il était un peu stupide. Après tout, il y avait tout Poudlard, quand même, qui avait été capable d'affirmer qu'il ne fallait pas mais alors vraiment pas le chercher. C'était d'un ridicule, tellement. Mais bon, ce n'était qu'un léger détail pourtant, et ce n'était pas elle qui allait se prendre la tête avec tout ça. Certainement pas. Tout ça, donc pour dire qu'il n'était pas du tout dans ses intentions de le chercher et que c'était ce que la plupart des personnes pensaient quoi.  « Il est évident qu'il n'a pas été très malin, en effet. Tout le monde sait qu'il ne faut pas embêter le garçon de trop prêt quoi ! »

Tout ça pour son amoureux. Ca aurait pu être mignon, si bien sûr, la vie d'un jeune innocent n'était pas d'un seul coup en danger quoi !  « Fred ! Si Damon se fait tuer, ça sera ta faute ! Quand je disais qu'il te privait des libertés, tu as même peur d'être en retard ou ce genre ce chose ! C'est ridicule ! T'es tellement amoureuse, que tu ne prends même plus vraiment le temps de faire les choses tranquillement ! »

Mais puisqu’elle lui disait qu’elle ne manquait pas de libertéheu ! Non mais c’est vrai quoi ! En vrai, Fredericke pouvait faire presque tout ce qu’elle voulait du moment que ça n’incluait pas la présence d’Axel, Adrien ou Tobias, ça laissait quand même un paquet de possibilité non ? Bon, dans l’absolu, si ça pouvait ne concerner aucun garçon, c’était mieux, mais en général Vincent ne frappait vraiment que ceux qu’il considérait comme un danger potentiel (ou qui avait eu le malheur de le croiser de mauvais poil, mais sur ce coup elle déclinait toute responsabilité) donc au final ça ne faisait pas tant de garçons que ça de frappé à cause d’elle : Adrien, Tobias si on pousse le vice et Olwen mais il l’avait bien cherché et ce n’était pas Fred’ qui allait le plaindre ! Axel s’en était sorti sans aucune baffe (ce qui de l’avis de Fredericke était assez injuste pour les autres) et Fred’ lui parlait encore d’ailleurs, donc bon, elle avait beaucoup de liberté ! Preuve en était qu’elle avait même été à la beach party et Vincent avait fait la tronche mais pas grave.

« Tu es trop négative Billie chérie, moi je trouve ma vie bien assez mouvementée comme ça. » Et même si elle ne comptait pas le dire parce qu’elle était trop jeune fille de bonne famille pour ça, Vincent savait très bien l’occuper… elle ne s’ennuyait pas du tout dans son couple.

« Tu verras Billie, ça va te tomber dessus et je pourrais te dire que je te l’avais bien dis ! » Et ouai parce que Fred’ elle ne doutait de rien et encore moins que son amie allait vite fait, bien fait trouver l’amour. Elle savait que ce ne serait pas facile puisque Billie semblait croire que l’amour ce n’était que douleur et chagrin mais bon, Fredericke aimait trop elle-même pour réussir à imaginer que ses amies puissent être seules pour toujours… surtout que Billie avait du succès, donc dans ses prétendants, il y en aurait bien un qui lui ferait battre le cœur. Fred’ était bien décidé à tirer le tarot à ce sujet très prochainement !!! Dès qu’elle aurait le temps parce qu’en ce moment sa vie était tellement chargé qu’elle n’avait même pas le temps de penser à elle alors… ni même de se tirer le tarot pour elle, ce qu’elle faisait autrefois tous les matins. Heureusement, en cas de doute ou de problème, elle gardait son jeu bien à l’abris dans sa poche.

« Tobias est carrément stupide quand ça concerne Vincent… ou les filles, et les deux c’est pire. » Bonne conclusion sur le sujet lui semblait-il, quant à ce pauvre Damon (paix à son âme) « Mais non, mais non, t’en fais pas pour moi va. Après tout, je suis heureuse, c’est le principal non ? Même si je plains Damon mais bon… ce type n’a pas de bol que veux tu ! » Enfin, elles arrivèrent à leur point de départ, ce qui signifiait que maintenant elles allaient pouvoir aller rejoindre leur chambre et se coucher. « Pwah ! Enfin fini ! J’ai hâte de retrouver mon lit ! Tu viens ? On fait la course jusqu’à la chambre ? La dernière arrivée paye le goûter à tout le dortoir demain ! » Et hop, c’était parti ! Un peu d’adrénaline n’avait jamais empêché Fredericke de dormir, encore heureux !

Il n'y avait rien de nouveau dans le fait que Billie ait un petit côté qui soit un peu trop négative. C'était une chose dont elle avait parfaitement conscience depuis déjà une bonne éternité. Mais que pouvait-elle faire contre ce côté si pessimiste ? Après tout, c'était au fond d'elle, ça la prenait aux tripes et puis voilà. Même sur son visage, il n'y avait que très rarement des choses très joyeuses. Elle était comme ça. C'était elle. La fille au visage triste, au corps maigre et au caractère de feu, c'était elle. C'était qui d'autre n'est-ce pas ? La tristesse, la douleur et la perte se lisaient sur son visage comme si on pouvait tout lire en elle. Mais après tout, c'était bien mieux comme ça non ? Puisqu'elle n'aurait jamais été la première à dire qu'elle allait mal. Elle était comme ça la préfète. Elle souffrait, elle brûlait de l'intérieur de douleur mais elle ne disait rien. Elle figeait un sourire sur ses lèvres et le tour était joué. Dans sa tête, il n'y avait rien de plus compliqué et elle ne songeait que rarement au fait qu'elle pouvait être si peu douée dans le mensonge par moment. Oh, bien sûr, sur certains points elle excellait. Si on venait à lui demander comment est-ce qu'elle allait, elle était capable de parfaitement répondre qu'elle allait bien. Et même si ça se lisait sur son visage que ce n'était pas le cas, on pouvait se mettre à la croire parce que le son de sa voir laissait à penser que c'était le cas oui.  « Le plus important est que toi, tu sois bien dans cette situation. De toute façon, on ne peut pas vraiment dire que tu as choisi le garçon le plus simple qui soit tu sais ? »

Et bien soit, si ça devait lui tomber dessus, tant mieux, ce n'était pas elle qui allait cracher dessus. Mais qu'on soit bien d'accord, ça avait surtout intérêt à arriver plus vite que ça ! Non pas que la solitude soit énervante et qu'elle ne soit pas capable de s'amuser, on avait d'ailleurs bien vite fini par comprendre qu'elle n'avait pas besoin de petit ami pour ça. Mais tout le monde avait besoin d'un peu d'amour dans sa vie. Il n'était donc pas bien difficile de comprendre qu'elle pouvait facilement avoir envie d'un peu d'amour pour se réchauffer l'âme, pour se dire qu'elle pouvait facilement compter pour quelqu'un. Ce n'était jamais évident, vraiment jamais. Et quoi que l'on puisse dire ou faire, on ne pouvait réellement pas aller contre ça, voilà tout. On était, d'ailleurs, tous un peu comme ça non ? A vouloir un peu d'amour, à vouloir trouver sa place auprès de quelqu'un. C'était aussi simple que ça. Et pourtant, les choses pouvaient bien vite prendre une tournure plus compliquée que tout le reste.  « J'attendrais donc ce jour avec impatience et pourtant, sans réellement l'attendre. » Mais en tout cas, pour le moment, elle n'attendrait rien. Parce que c'était justement comme ça que l'on pouvait être le plus heureux. C'était justement quand on n'attendait rien de la vie que l'on se sentait le mieux... Mais bon, à force de ne rien attendre... En clair, rien n'était jamais facile. C'était comme ça que l'on était obligé de voir la vie, au fil du temps. Et il n'y avait pas d'autres moyen ni façon de voir tout ça.

Et puis pour ce qui était de Tobias et de Vincent. Aux yeux de Billie, il n'y en avait pas un qui soit mieux que l'autre. A choisir, peut être qu'elle prendrait le parti de Vincent parce que cela concernait Seth ? Ou le parti de Tobias pour Helena ? Aucune idée. Dans tous les cas, elle ne faisait vraiment pas confiance à ces garçons. Et ça n'arriverait probablement jamais. A quoi bon de toute façon. Ils n'étaient bon qu'à cogner.  « A se demander comment tu les choisis. Que se soit Tobias ou Vincent, je ne supporte aucun des deux. ». Et pour ce qu'il en était de la course, à peine Fredericke l'avait-elle proposé qu'elle était partie en courant et en riant ! C'était ça qui était bon, s'amuser de rien, vivre comme on pouvait bien le souhaiter, il n'y avait pas besoin de plus que ça ! C'était la chance d'être jeune, tout ça.