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| Quand les grands esprits se rencontrent enfin [PV Vincent] | |
| Auteur | Message |
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Invité
Ξ Sujet: Quand les grands esprits se rencontrent enfin [PV Vincent] Mar 10 Aoû - 0:48 | |
| “ Quand les grands esprits se rencontrent enfin „ J'ai souvent entendu parler de toi. Ce matin d'Octobre, à l’heure du courrier, Hainoa avait vu débouler vers elle le hibou grand-duc qu’elle avait envoyé à son meilleur ami moldu, Evan Call. Folle de joie, la blonde ne s’était même pas mise en colère lorsque le volatile avait atterrit dans son assiette d’œufs brouillés recouvert de bacon, aspergeant au passage toute personne assise dans un rayon de 2 mètres, dont Nick Quasi-sans-tête, qui, bien que totalement transparent, s’était offusqué et avait tourné les talons, profondément indigné. La demoiselle avait décroché le bout de feuille moldu attaché à la patte de l’oiseau, et l’avait laissé boire dans son verre de jus de citrouille avant de le laisser regagner la Volière, exténué après un si long voyage. Sans se soucier de ses camarades Gryffondor qui râlaient et tentaient vainement d’essuyer l’œuf et le gras collés sur leurs robes de sorciers, Hainie déroula le bout de papier, le lu rapidement, et afficha un grand sourire. Et pourtant, comme les autres Rouge & Or avaient pu le remarquer, la lettre était… totalement vide. Pas un mot, pas une tâche, ni une signature. Il semblait même qu’il s’agissait d’un canular. Et aucune enveloppe n’accompagnait la lettre. Cependant pour la jeune lionne, il y avait une signification à ce message, apparemment. C’était une réponse d’Evan, et elle seule pouvait en déchiffrer le contenu. Depuis plusieurs années déjà, les seuls courriers retours qu’elle obtenait du jeune Call, étaient des papiers vides. Mais tout ça avait du sens, pour elle. En tout cas, elle s’en persuadait… Sortant sa plus belle plume –celle de l’oiseau exotique inconnu- qu’elle avait achetée lors de son séjour en Égypte, la petite blonde la trempa dans son encre couleur arc-en-ciel, et écrivit une réponse. Elle passa d’abord par les banalités, s’inquiéta de sa santé, son humeur, demanda des nouvelles de sa famille, et attaque le vif du sujet. Elle lui parla des évènements qui s’étaient déroulés ces derniers temps à Poudlard –sans mentionner le côté « magie »-, de ses journées en cours, ou des moments passés avec ses amis, des professeurs qu’elle n’aimait pas, des nouvelles lectures, des nouvelles rencontres… De Fredericke qui avait le moral dans les tongs, de Nicolas qui était devenu froid et distant… Bref. Tout ce qu’elle avait sur le cœur, tous ses petits tracas, elle les partageait avec Evan. C’était son plus grand confident, et, même si elle ne recevait de lui que des lettres vides, ce papier blanc lui remontait toujours le moral. Elle adorait réellement le moldu. Une fois la lettre achevée, signée et datée, la fillette se leva, et se dirigea immédiatement vers la Volière. Ça tombait bien, elle n’avait pas cours de toute la matinée. Ce qui lui donnerait l’occasion de traînasser un peu avec les hiboux, et de vaquer à ses occupations. Déambulant donc dans les couloirs l’air absent, comme à chaque fois qu’elle recevait une lettre d’Evan, la gamine poussa enfin la porte de bois de la Volière, et fit un pas pour pénétrer dans la pièce de pierre. Comme d’ordinaire, des centaines de hiboux la regardèrent de leurs yeux couleur ambre lorsqu’elle amorça le premier pas. Certains dormaient encore, la tête sous l’aile, tandis que d’autres revenaient de leurs courses, épuisés. Des cadavres de rongeurs jonchaient le sol, et Hainoa sentit Gerbille trembloter dans sa poche, comme à chaque fois qu’il l’accompagnait dans la Volière. Voir ses cousins souris régurgités n’était pas forcément rassurant. Evitant soigneusement de poser ses pieds en plein dans des amas de fiente –tâche plutôt rude puisqu’il y en avait vraiment partout-, la Gryffondor s’approcha du perchoir le plus bas, sur lequel trois chouette de l’école se tenaient immobiles, attendant qu’un élève ingrat leur donne du travail. Choisissant le volatile qui allait faire la course pour elle –une magnifique chouette au plumage mordoré, et aux yeux rougeâtres- Hainoa se pencha pour lui demander poliment de tendre la patte, et y accrocha sa lettre, en la pliant grossièrement. Elle chuchota ensuite l’adresse à l’animal, lui donna un biscuit pour le remercier, puis le regarda prendre gracieusement son envol, et s’engouffrer à travers l’un des trous-fenêtre toujours ouvert de la pièce. Elle suivi la silhouette du volatile jusqu’à ce qu’il ne fut plus réduit qu’à un petit point dans l’horizon, et n’entendit même pas qu’un élève était entré à sa suite… [ 732 mots ] VAMPIRE |
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Ξ Sujet: Re: Quand les grands esprits se rencontrent enfin [PV Vincent] Jeu 19 Aoû - 18:31 | |
| Vincent avait une lettre à poster. Bien sûr que cela pouvait paraître bizarre. Il n'avait pas de famille, ou du moins, aucune qui puisse ne serait-ce qu'un peu s'intéresser à lui, et sinon, pour ce qu'il en était du reste bah... Voilà quoi, tous ses amis étaient à Poudlard, pourquoi est-ce qu'il prendrait la peine d'écrire ? Bon okay ! C'était une lettre pour Seth, une lettre ridicule, et pitoyable, avec genre dix petits mots sur le papier, mais c'était une lettre tout de même ! ( il y avait peut être plus d'écriture sur l'enveloppe qu'ailleurs, super hein ! ). Enfin bon, tout ça pour dire qu'il lui avait écrit un petit mot, dans le but d'avoir de ses nouvelles. Ce petit con avait changé depuis la rentrée, et c'était une chose dont il était tout bonnement parfaitement conscient vous voyez ? Enfin bref, tout ça pour dire que dans le changement, il avait comme un peu oublier son ami le gentil petit Serpentard qui était parfaitement capable de lui arracher la tête. Mais si, vous savez de qui il parle ! Comme si c'était si surprenant que ça, c'était impossible ! Loin de là même. Vraiment hein. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il avait pris la peine de faire une petite lettre pleine d'amour à l'attention du Serdaigle afin de lui faire comprendre que s'il voulait garder son meilleur ami, il avait intérêt à remuer ses fesses bordel !
Enfin bref, il aurait pu le lui dire en face, mais ça manquait un peu de chose commune, oui, voilà. Ca pouvait être bizarre, vraiment, parce que Vincent était loin d'être un garçon timide et tout ça, mais pour le reste, attention, ce n'était qu'un léger détail, tout petit et tout ça. Il avait beau ne pas être timide, il y avait des choses pour lesquelles il n'était pas fait. Genre pour les contacts humain et amicaux. Surtout que là, son ton de voix était bien sûr capable de monter, ne serait-ce qu'un peu. C'était évident, oui, voilà. Enfin bref, le mieux, donc, pour ne pas avoir la soudaine envie de cogner sur lui, c'était de ne pas lui parler en face, voilà tout.
Bon, il n'avait plus qu'à se rendre à la volière maintenant. Et sa chouette n'aurait alors plus qu'à faire le reste du boulot. Si bien sûr, il se décidait à en avoir envie. Ce qui, en soit, était une toute autre histoire, bien sûr. Il se leva donc de son lit, parce que c'était de là qu'il avait écrit sa petite lettre, et il se décida donc à se remuer les fesses, il fallait bien sinon, sa lettre n'allait pas s'envoyer toute seule bien sûr. Enfin bref, il se remua, donc, bien sûr, il n'avait pas vraiment le choix, et il se décida à se lever. Doucement, par contre, parce qu'il n'était pas pressé. Il descendit doucement dans la salle commune, regardant autour de lui, il n'y avait plus grand monde, normal, c'était l'heure de manger de toute manière. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que la première chose qu'il fit, ce fut de passer par les cuisines pour s'y faire un petit sandwich. Il n'avait pas vraiment envie d'aller dans la Grande Salle de toute manière, alors il n'allait pas y aller. Voilà tout. Mais pour ce qu'il en était du reste, ça risquait vraiment de lui prendre la tête quoi. Il croqua un bout de son sandwich, dans lequel il avait demandé à un elfe de maison de glisser du jambon et un peu de mayonnaise. Bah quoi ? Il avait la flemme de se faire un truc dans la Grande Salle mais pour autant, Il n'allait pas manger un petit truc ( notez donc que son truc, c'était la moitié d'une baguette ).
Une fois qu'il eut donc, sa bouffe entre les mains, il décida de bouger les fesses et de se rendre, donc, à la volière. Avec sa lettre bien coincée entre ses mains. Il fila direct, il avait déjà bien assez trainé jusque là, qu'on soit bien d'accord. Il finit, alors par arriver à destination, ce fut un peu long, mais pas tant que ça non plus. Au moins, il était sur les lieux. Oui, voilà. Mais il n'était pas le seul ! Une Gryffondor était là, et il avait déjà eu l'occasion de la voir avec Fredericke. Ce n'était pas l'autre préfète donc c'était... Euh... En faite, aucune idée. Et il s'en foutait. Seule chose importante, elle était devant la fenêtre. Bah quoi ? « Hum... Salut, tu bloques un peu la route là. Tu sais, la route des chouettes là pour envoyer des messages tu sais. »
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