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Invité
Ξ Sujet: Voyage en France ( pv ) Jeu 18 Nov - 15:07 | |
| Bon. Les choses promettaient de sérieusement devenir critique. Et ce n'était pas une vanne. Les choses devenaient vraiment difficiles. Compliqué. Énervantes mais aussi... Prise de tête. En clair, et en définitif, Vincent se trouvait dans une situation de danger potentiel ou tout le monde qui l'entourait aller à nouveau, prendre un sacré coup. Rien ne semblait être capable de devenir pire que ça, mais que pouvait-il faire contre tout ça hein ? Il n'avait pas le choix non, et il était vraiment pris au piège. Aujourd'hui, Vincent ne faisait vraiment plus le malin parce que oui, il était dans une grande situation de faiblesse.
A vrai dire, la situation aurait vraiment pu paraître moins difficile à gérer pour beaucoup de monde, mais non, les choses n'étaient pas aussi simples que ça, et ça ne pouvait, de toute manière, pas être plus simple que ça. Pas pour lui, pas pour ce grand Serpentard qui se retrouvait vraiment en danger là, en cet instant. Bien souvent, on lui avait dit que sa vie ne serait pas compliqué avant qu'il n'ait vingt ans. Il n'en avait que quinze pourtant, et les choses n'avaient jamais été plus difficile qu'en cet instant. Non, jamais. Il avait réussi à gérer sa vie, ou en tout cas, il avait toujours tout fait pour ça. Enfin bref, il ne s'agissait que de si peu de chose qu'il ne fallait absolument pas se concentrer la dessus, la situation était bien trop grave pour qu'il puisse le prendre à la légère de toute manière, et c'était bel et bien ça qui lui faisait si peur ! Enfin non, ce n'était pas seulement de la peur hein ! Ou en tout cas, il n'y avait pas que ça non, dans l'ensemble, la peur était la toute dernière chose, après tout ça. Là, il ressentait plutôt de l'exaspération, de l'ennui, de la prise de tête et il en passait encore. Il n'y pouvait rien, et il ne pouvait même pas s'en empêcher, c'était plus fort que lui. Et puis en plus, il avait réellement peur de ce que pourrait bien penser Fredericke en plus de ça. Elle allait le prendre pour un bouffon immature avec qui elle ne devait plus sortir ! Oui, voilà, si ça se trouvait elle était en train de penser ça ! Et lui, vu qu'il n'arrivait pas à déchiffrer le regard qu'elle était en train de poser sur lui, bah il ne pouvait pas s'en rendre compte mais c'était bien comme ça que les choses étaient oui ! Elle voulait l'étriper si ça se trouvait ! Ou pire, si ça se trouvait, elle n'était là que pour la faible envie de... Ouais, de se moquer de lui ! Parce qu'il n'était pas compliqué d'y songer !
Et puis, tiens, et si on essayait de lui expliquer pourquoi est-ce que lui même, il était là ? Parce que ça aussi, c'était quelque chose qui lui échappait. Et elle ne pouvait pas s'en empêcher, elle cherchait à comprendre, mais elle n'y arrivait pas. C'était vraiment compliqué tout ça. Il n'aurait jamais du accepté. En plus, elle savait ce qu'il pensait... Des pays étrangers... « Que l'on vienne en France passe encore mais que tu me forces à manger dans un restaurant français là, je peux rien faire ! Non mais sérieusement là, tu pourrais m'expliquer ? Parce que oui, les choses sont pas facile merde ! J'y comprends rien à cet foutu carte ! ». Ah parce que pendant un instant, vous avez sérieusement cru que le problème pourrait être vraiment très grave ? Nous parlons de Vincent, c'était les problèmes graves qu'il parvenait, en général à régler, et c'était les mineurs qui lui paraissaient durs à supporter. Bizarre comme garçon ? Il n'a pourtant jamais dit le contraire.
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Ξ Sujet: Re: Voyage en France ( pv ) Dim 28 Nov - 14:55 | |
| Fredericke regardait avec un regard indescriptible son petit ami qui semblait perdu devant la carte du restaurant, un fin sourire sur les lèvres… Pour sortir, elle s’était faites plutôt élégante. Elle portait une robe rose saumon, très décolleté sur le devant – mais sans excès – et évasé en bas, arrivant juste au dessus du genou. Elle avait aussi relevé ses cheveux en un chignon lâche et mis des boucles d’oreilles en argent… bref, elle était élégante, parfaitement dans son élément dans un restaurant chic de France. Il y avait même de jeunes hommes qui s’étaient retournés sur son passage, elle espérait juste pour eux que Vincent, lui, n’ait rien remarqué… mais vu comment le simple fait d’aller autre part que sur la plage le stressait, ils avaient peut-être leur chance. Tandis que Vincent râlait, elle croisa les jambes avec grâce, tout sourire et toute contenue aussi… pleine d’une malice contenue en fait.
« Mon chéri, regarde les petites lignes en dessous des noms français, c’est écrit en anglais… » Elle se moquait de lui, oui, on sait… mais après tout, c’était comme ça depuis le premier jour ! Il se moquait, elle se moquait, et ça continuerait sûrement encore toute leur vie ! Ils n’étaient pas vraiment le couple gnangnan et romantique par essence… ils pouvaient l’être bien sûr, mais ils n’allaient pas perdre tout leur temps avec ça non plus ! D’ailleurs, les garçons débordant de romantisme comme Tobias, Fred’ détestait !
« J’ai voulu qu’on descende au restaurant parce que ces derniers jours nous sommes restés dans la chambre et qu’il faut bien un peu de changement… » Elle savait qu’ils avaient du retard à rattraper vu qu’ils avaient peu eu l’occasion d’être tous les deux seuls dernièrement à Poudlard, elle était toujours très occupée avec ses diverses fonctions et c’était même devenu tellement insupportable que début mai elle avait tout cassé dans une crise de rage provoquée par sa maladie, mais aussi très clairement par la frustration et la fatigue.
« En plus, je ne pouvais pas me permettre de me laisser distraire, il faut que je te parle. » Sur ces mots, elle ferma sa carte, elle avait déjà choisi ce qu’elle allait commander de toute façon. Quand elle parlait de se laisser distraire, c’est quand ils restaient seuls tous les deux dans la chambre, ça finissait souvent en câlins et plus si affinité… et il fallait bien de temps en temps qu’ils évitent de déraper ! Et comme Fredericke était un modèle de sagesse et de retenu en publique, un restaurant c’était parfait.
« D’abord, tu as reçu une lettre tout à l’heure. » Elle sortit le pli de son sac à main et la glissa jusqu’à Vincent. Elle ne l’avait pas ouverte bien sûr, elle n’était pas comme ça, mais Vincent était sous la douche quand elle était arrivée et Fredericke n’avait pas voulu que cette lettre serve de prétexte à ce qu’il recule le dîner. Le destinataire était la demoiselle Fayr, celle qui la détestait ouvertement, et dont on disait que c’était la sœur de Vincent… de toute l’année, Fredericke n’avait pas posé une seule question à son petit ami sur le sujet, toujours discrète, comme à son habitude, elle attendait qu’il se décide à lui parler de lui-même.
« Ensuite, vu que je vais entrer en septième année à la rentrée, je dois décider ce que je ferais après Poudlard… Mais je ne veux pas que ça te déplaise, donc je préfère qu’on en parle ensemble. » Pour être honnête, elle pensait aussi profiter de leur année de séparation pour voyager, mais ça faisait parti des choses qu’elle allait essayer de discuter avec lui, sauf s’il avait de son côté des sujets à aborder avec elle aussi.
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Ξ Sujet: Re: Voyage en France ( pv ) Mar 30 Nov - 14:52 | |
| Attention bien sûr, Vincent n'avait pas la moindre raison de ne pas aimer ce pays. Et pour tout dire, il n'avait rien contre lui. Le soucis, ce n'était pas ça, le soucis était bien différent mais c'était ça que les gens ne semblaient pas réussir à comprendre. Aller dans un pays dont on ne connait pas la langue, c'était bien ça le principal problème, le jeune Serpentard qu'il était ne parlait pas un seul mot de français et il ne supportait pas non plus de ne pas pouvoir se débrouiller dans le milieu de l'eau. Un soupir s'échappa de ses lèvres et il passa une main sur son visage au moment où Fredericke lui dit qu'il y avait la traduction anglaise sur les menus, en dessous de chaque plat. Et bah voilà, il avait encore perdu une occasion de se taire, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait géré ! « Oui ben c'est pas drôle hein ! Te moque pas de moi, je plane complètement là ! »
Un peu de changement... C'était un peu le genre de chose qu'il ne supportait pas en faite. Il n'y pouvait rien, il n'y pouvait rien du tout non, absolument rien. Un soupir à nouveau. En même temps, normal qu'il ait aimé passer du temps dans la chambre avec Fredericke... Non pas qu'il veuille passer pour un gros pervers, mais il ne pouvait pas s'empêcher de penser comme ça, il n'y pouvait rien non, il n'avait pas non plus voulu dire ce genre de chose. Quoi de bien bizarre dans tout ça ? Il aimait sa petite amie, ce qui n'était pas étonnant pour un sou. Alors oui, il aimait passer du temps avec elle, surtout quand ils n'étaient que tous les deux, et il n'y avait rien de mal dans tout ça ! « Du changement bah pourquoi faire ? Moi je trouve qu'on était bien dans notre chambre ! ». Au moins, là bas, il n'y avait pas besoin de parler une autre langue et il n'avait, de toute manière, pas du tout besoin de quelqu'un d'autre. Il n'avait besoin que de la jeune fille oui, voilà. Alors pourquoi vouloir aller ailleurs ? C'était bien trop ridicule à ses yeux pour qu'il ne puisse comprendre. Il en était vraiment incapable, totalement. « Ne me dis pas que ma compagnie te gêne quand même... », un petit sourire en coin et d'un coup, il se mettait à lui faire les yeux doux. Bah oui quoi, autant faire ça et le chercher jusqu'à ce qu'elle comprenne que lui, il retournerait bien volontiers dans la chambre quoi !
Elle devait lui parler ? Est-ce que ce n'était pas le genre de phrase que les couples n'aimaient pas ? Enfin bon, après, il n'y connaissait rien bien sûr, mais c'était une chose qu'on lui avait toujours dit quoi. Il ne se prendrait pas la tête par rapport à tout ça, ce n'était pas son genre, c'était une évidence. Mais pour ce qu'il en était du reste bah... Voilà quoi ! Mais alors qu'elle poursuivait sa phrase ou en tout cas, alors qu'elle en faisait une autre. Je ne pus que soupirer, blasé. J'avais reçu une lettre et il n'y avait qu'une idiote qui m'en écrivait. Ma sœur. Enfin... La personne qui avait le même sang que moi. Je ne la supportais pas. Absolument pas. Mais elle tentait tout le temps de revenir vers moi, c'était vraiment le genre de truc insupportable ! Bordel mais qu'elle se casse ! Et surtout, qu'elle me fiche la paix. Le Serpentard ne l'ouvrit pas, se contentant de grogner « Cette idiote ne me lâchera donc jamais... ». Après vu qu'elle était sa sœur, il n'y avait rien de bien étonnant mais il aurait adoré pouvoir continuer à jouer les fils uniques ! En plus, maintenant, il était certain que la jeune fille devait se poser des question non ? Et il se devait de lui expliquer les choses, ou en tout cas, de faire du mieux qu'il pouvait. « Oui, je sais, c'est bizarre mais oui, j'ai une sœur. Mais oublie-la et continuons de faire comme si j'étais fils unique, ça sera mieux je te le jure ! ». Bah quoi ?
Parler ensemble du futur de Fredericke ? C'était stupide ! Elle avait le droit de faire tout ce qu'elle voulait après tout ! Mais bon, il y avait un certain nombre de métier qu'elle préférait ne pas la voir faire... Bah quoi ? « Tu peux faire tout ce que tu veux chérie... Sauf des boulots où tu dois te dénuder. D'accord ? »
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Ξ Sujet: Re: Voyage en France ( pv ) Jeu 9 Déc - 11:43 | |
| Fredericke prit son verre et avala une gorgée de son eau pétillante pour dissimuler un sourire. Enfin, en fait, c’était plus pour faire genre qu’elle le dissimulait que dans le but de vraiment se cacher. Elle adorait taquiner Vincent – qui ne marchait pas, qui courait ! – il était tellement mignon quand il était embarrassé ! Si, si, mignon ! Bon, peut-être que les autres n’imaginaient pas ce genre de qualificatif pour Vincent Fayr, mais elle était sa copine, alors elle pouvait le voir différemment, non ? Elle comptait bien le chercher encore un peu d’ailleurs, rien de méchant cela dit, rassurez-vous, juste : « Oh mais si tu es sage je te ferais planer bien plus mon amour. » Wah, le sous-entendu pas discret du tout ! Enfin, ils parlaient anglais dans un restaurant français et en plus de ça elle avait parlé tout bas, elle était persuadé que personne d’autre que Vincent n’avait entendu ce qu’elle lui disait. Puis si c’était le cas, ranafoutre mes bons amis ! C’était son homme, pas un parfait inconnu hein !
A ce sujet, elle savait bien qu’il aimait être dans leur chambre et pas que parce qu’ils avaient ainsi de l’intimité, non, elle savait que pour Vincent (comme pour elle dans une moindre mesure) elle suffisait, la présence d’autres personnes était totalement superflue, si ce n’est dérangeante. « Tu sais bien que ce n’est pas ça, et on y retournera forcément dans notre chambre, après dîner. » Elle lui décocha un grand sourire. Elle était loin d’être insensible au fait qu’il lui fasse les yeux doux, mais s’il pensait que ça suffirait à la faire changer d’avis, il se trompait. Fredericke pouvait être butée quand elle s’y mettait, et là en plus elle se pensait parfaitement dans son bon droit ! Après tout, c’était parce qu’ils devaient parler sérieusement qu’elle y était venu, sinon effectivement, ils seraient restés dans leur chambre d’hôtel…
Elle tendit donc la lettre à Vincent, ne posant pas de question bien entendu, mais sentant tout de suite que la vue de ce morceau de parchemin mettait son petit ami en colère. Elle prit sa main au travers de la table et la pressa en lui souriant avec douceur. Très franchement, elle se fichait complètement que Vincent ait une sœur, bon, ça l’embêtait que celle-ci ne l’aime pas, mais sans plus. Elle n’avait pas d’affection particulière pour le reste de la famille de Vincent non plus de son côté après tout !
« Je ne te demande rien mon cœur, tu le sais bien, non ? De même je me fiche pas mal de cette fille, elle m’avait déjà agressé un jour où je faisais l’étude des premières années et si je ne lui en veut pas spécialement, je n’y fais pas vraiment attention non plus. Tu sais bien ce que je te dis toujours, c’est moi ta famille… » Elle repoussa de sa main libre une mèche de son chignon qui commençait à lui tomber sur le front et poursuivit toujours d’une voix douce et apaisante « Et puis, moi aussi je me considère comme fille unique alors que j’ai un frère. Ce n’est pas grave. » Quand Vincent donnait l’impression de perdre pieds ou, même, simplement lorsque cela avait rapport avec sa famille, Fredericke changeait tout de suite d’attitude, car bien sûr la plupart du temps elle se plaisait à être insolente et provocante, mais dès qu’il avait besoin d’elle, elle devenait la plus douce et la plus tendre des petites amies, la plus compréhensive sûrement aussi. Il n’y a pas beaucoup de filles qui s’arrangent pour que leur meilleur ami (d’alors) dont elles sont amoureuses soit intégré dans sa propre famille.
En ce qui concernait son futur travail, maintenant qu’il lui avouait enfin qu’il avait une sœur, elle trouvait difficile de lui en parler. Mais bon, il le fallait. Entre deux, les plats arrivèrent (l’entrée du moins) et elle commanda un vin léger avec parce qu’elle sentait qu’elle allait en avoir besoin ! Comment ça, elle ne tient pas l’alcool ? Non mais c’est autre chose ça XD « Le problème c’est que je ne sais pas bien ce que je veux… Faire de la photo sûrement, mais j’ai du mal à me projeter dans un an. Je crois que ça m’angoisse trop. » Elle rougit un peu à l’idée qu’elle savait bien que si elle lui redisait qu’elle était angoissée parce qu’elle avait peur que tout seul à Poudlard, il la quitte/trompe avec une autre, il se mettrait très en colère. Normal, après tout, il était trop droit et entier pour être infidèle (et il aurait peut-être trop peur qu’elle lui rende la pareil ?) mais c’était complètement irraisonné comme pensée ! « Mon seul projet à peu près concret, c’est de faire le tour du monde avec Hainoa et Nicolas. En rentrant à pré-au-lard pour tes sorties bien entendu. » Qu’il ne pense même pas une seconde qu’elle ne profiterait pas de chaque minutes qu’elle pourrait passer avec lui ! Mais cette année serait horrible… Imaginez donc ! Ils n’avaient presque jamais vécu loin l’un de l’autre depuis qu’ils se connaissaient ! Mais c’est pas comme s’ils avaient le choix…
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Ξ Sujet: Re: Voyage en France ( pv ) Mar 14 Déc - 17:16 | |
| Vincent était en train de boire un coup alors que Fredericke lui disait qu'elle pouvait le faire plâner. Il se mit à s'étouffer, essayant de reprendre son souffle, toussotant, encore et encore. Se demandant si elle cherchait à le tuer parfois. Non mais c'était vraiment l'impression que l'on pouvait avoir parfois. Et c'était carrément trop drôle quoi ! Même si on ne pouvait pas vraiment dire qu'il comptait se marrer avec si peu de chose. Donc bah ouais, il était plutôt gêné et puis bon, se retrouver comme ça avec les gens autour de lui, c'était carrément méga gênant merde ! Parfois, il se demander si Fredericke ne cherchait pas à le pousser à bout ! « Tu vas finir par me tuer Fredericke. Tu sais que si la carte a une traduction anglaise, c'est parce que nous ne sommes pas les seuls anglais à venir ici ! ». Et puis ce qu'ils faisaient en privé avait parfaitement le droit de le rester non ? Donc à quoi bon vouloir à tout prix que cela se sache ? Bon, après, ça ne partait pas non plus d'une mauvaise intention et il doutait fortement qu'elle ait pu dire ça uniquement pour le gêner, elle n'avait pas parler très fort et il était probablement le seul à l'avoir entendu en plus. Mais tout de même !
Encore heureux tiens, que ce n'était pas ça et que sa présence ne la gênait pas ! Non mais oh ! Puisqu'il était son petit ami, il n'aurait manqué que ça ! Mais non, et fort heureusement d'ailleurs, on ne pouvait, déjà, pas vraiment dire que vu qu'ils sortaient ensemble, ils allaient pouvoir faire comme s'ils n'étaient pas bien ensemble hein ! Ils étaient obligatoirement bien ensemble et tout le reste ne comptait pas, oui, si on pouvait dire ça comme ça. Pour Vincent, ça avait toujours été Fredericke la seule qui comptait. « J'espère bien, après tout, nous n'avons besoin de personne, tu ne trouves pas ? »
Bien sûr que Fredericke ne demandait rien. Elle ne demandait jamais rien et en réalité, Vincent n'était même pas capable de comprendre pourquoi. Bien sûr que ça l'arrangeait, bien sûr qu'il n'allait pas s'en plaindre, mais tout de même. Parfois, il se demandait si c'était par manque d'intérêt ou si c'était autre chose. Non pas qu'il se sente vexé, loin de là, il n'avait jamais aimé parler de lui et il pensait que c'était un truc qu'elle avait tout simplement compris. Mais tout de même... Enfin bref. Il tilta au passage où elle lui disait que Caroline l'avait déjà agressé mais il préféra ne pas commenter. Elle lui ressemblait. Cette petite lui ressemblait et il le savait. Déjà, ils avaient les mêmes yeux, et c'était un truc flagrant. Mais pour le reste... Voilà quoi. Enfin bref, il n'avait pas envie de parler d'elle, tout comme il n'avait vraiment pas envie de penser à elle non plus. Il ne pouvait pas la voir alors pourquoi serait-il obligé de la supporter ? Et Fredericke aussi était un peu comme lui, même si lui, il avait renié Caroline dès le départ, au jour d'aujourd'hui, elle ne considérait plus Friedrich comme étant son frère. « Oui... Et puis tu as raison, tu es ma famille maintenant, le reste, ça ne compte pas. »
Faire de la photo... Si c'était Fredericke qui se trouvait derrière l'appareil photo, d'accord, il n'y aurait pas le moindre problème ! Après tout, Vincent était toujours aussi jaloux et c'était un truc que l'on ne pouvait pas oublier. Et don, le simple fait d'imaginer Fred en petite tenue devant l'objectif.. Oui, bon, il s'emballait mais il ne pouvait juste pas s'en empêcher quoi ! « Rassure moi, c'est toi qui va prendre des photos au moins ? Je veux dire, c'est pas toi le mannequin hein ? ». Ni vu ni connu, il fit doucement comme s'il n'avait rien dit, même si bien sûr, on ne pouvait pas y croire un seul instant ! Mais pour ce qu'il en était du voyage au tour du monde avec Hainoia et Nicolas euh... C'était une toute autre histoire ! « C'est qui Nicolas ? ». Bah quoi ?
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Ξ Sujet: Re: Voyage en France ( pv ) Dim 26 Déc - 15:18 | |
| Bien sûr que je le sais voyons. Si ce n'était pas le cas, j'aurais parlé plus fort. cela dit, pas de quoi en faire un plat, ce n'est jamais que la stricte vérité, non ? Elle lui adressa un sourire faussement angélique sans prendre la peine de lui signaler qu'elle n'était pas anglaise et qu'elle ne le serait pas avant longtemps, avant qu'il soit assez grand lui pour réaliser que Fredericke n'avait pas le droit de rester sur le territoire anglais indéfiniment d'une part mais surtout qu'elle ne serait anglaise que si elle épousait un anglais, bon, à priori lui nous sommes bien d'accord (mais sait-on jamais ? non ? bon d'accord XD *l'auteur fuit avant de se faire déchiqueter par les personnages* ), et qu'il fallait donc qu'il soit surtout assez grand pour envisager ce genre de chose. c'était pas demain la veille ! Fred' s'en fichait, si elle devait éjecter d'Angleterre quelques temps, ce ne serait pas si grave, des solutions il y en avait toujours et Vincent avait un droit de séjour permanent en Allemagne, en grande partie parce que le château Maiden vivait en autharcie, en dehors des lois moldus (dans une certaine mesure bien sûr).
Si, je pourrais rester en vacances pour toujours rien que pour être avec toi. Ce qui était vrai parce que la rentrée était toujours un déchirement pour elle et ce serait encore pire dans un an ! mais il fallait admettre aussi que ce n'était pas l'entière vérité en ce que Fred' finirait sûrement à la longue par se sentir triste de ne pas voir ses amis comme Ophélia, Marie et tous les autres. Cela dit, sauf lorsque ça la préoccupait - ce qui n'était plus vraiment le cas ces derniers temps -, elle n'évoquait jamais ses amis devant Vincent, respectant le fait que lui n'en apprécie presque aucun.
Exactement. Elle sirota à nouveau son verre et n'ajouta rien parce que le sujet de son frère était toujours douloureux. Comme il ne lui avait jamais parlé de sa soeur, elle ne savait pas trop ce qu'il ressentait vis à vis d'elle et pour tout dire, elle se disait que ça viendrait quand ça le prendrait, comme pour tout le reste, la patience était une vertue qu'elle avait apprise depuis qu'elle connaissait Vincent... et depuis qu'en essayant de le forcer àparler, elle avait fini par le perdre, ce jour là, quand elle était en deuxième année. Elle se demandait si ces instants la hanteraient toujours ou si, plus tard, l'accumulation des moments heureux effacerait tout ça.
je serais toujours là... Elle avait murmuré ces mots d'un air rêveur tandis que son esprit ressassait des mauvais souvenirs qui lui faisait sûrement plus de mal que ce que Vincent imaginait. il faut dire qu'elle ne le dérangeait jamais avec ce genre de chose, en fait à part quand elle finissait à l'infirmerie, elle ne lui parlait jamais de ses problèmes. Au final, ça le mettait en colère - comme quand il avait découvert que sa mère la frappait -, mais la preuve était avec celui-ci que des années pouvaient passer sans qu'il sorte suffisament pour qu'elle soit obligée de lui en parler.
La suite fût plus joyeuse et elle poussa un petit rire, elle n'avait pas pensé à ça ! Pour elle, c'était évident qu'elle serait derrière l'appareil... pas devant ! mais c'était sans compter sur la paranoia de son cher et tendre ! Je prendrais les photos, ne te fais pas de soucis ! Tu sais bien que j'adore jouer avec mon appareil ! Et puis ce sera des photos de paysages, c'est pour ça que j'aime voyager de temps en temps, pour capturer d'autres lumières. D'ailleurs, je n'aurais jamais pu devenir mannequin tu sais, je ne suis pas assez belle pour ça. Ce n'était pas de la fausse modestie mais ce qu'elle pensait sincèrement, pas qu'elle se trouve moche, mais elle n'était ni assez mince, ni assez grande, ni même assez belle de visage pour ça, c'est tout.
Un gars de ma classe, l'amoureux transi d'Hainoa. Mais s'il te gêne, je peux l'éjecter du programme, c'est seulement pour qu'il ne passe pas des semaines loin d'Hainie que je l'avais invité. Je ne redoute que trop ce que ça peut faire... Elle soupira, toujours dans son spleen pré septième année. Si seulement elle était née juste quelques mois plus tard... les règles de Poudlard lui auraient permise d'être dans la même année que Vincent...
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Voyage en France ( pv ) Dim 26 Déc - 15:48 | |
| Evident qu'elle le sache ? Non pas tant que ça mais en tout cas, on pouvait très sérieusement se mettre à se poser la question quoi. Tout ça pour finalement dire que oui, bon, okay, ce restaurant était là pour que les anglais ne soient pas totalement surpris par ce qu'ils pouvaient bien trouver dans leurs assiettes. Déjà que Vincent n'était pas toujours facile à nourrir, si en plus de ça, il s'était retrouvé obligé de prendre un plat dont le nom lui même ne lui disait rien et dont il ne comprenait même pas les ingrédients, il aurait été dans la merde. Ajoutez à ça un serveur français et il serait parti au quart de tour. Il y avait même fort à parier qu'il se serait battu avec le serveur tant la situation lui aurait déplu. Et oui, c'était comme ça qu'il fonctionnait le petit gars ! Et puis même si ça ne plaisait pas à beaucoup de monde bah c'était quand même comme ça. Enfin bref, tout ça pour dire qu'il ne voulait pas non plus poursuivre sur le sujet, que ça ne servait strictement à rien aussi. Tout ça pour se contenter d'avouer que ouais, okay ouais, elle n'avait pas parler fort. Mais pour autant, il y avait des sujets que l'on pouvait éviter lorsque l'on était à table, surtout dans un lieu public. Oui, parce que le côté être en train de manger ne le dérangeait pas, c'était le côté entouré par plein d'inconnus. « Je n'ai pas dit que c'était un mensonge, juste que c'était un sujet qui ne nous concernait que tous les deux. Je suppose que les gens autour de nous n'ont pas besoin de connaître notre intimité. Tu vois le genre ? ». Mais bon, ça ne le dérangeait pas non plus. Mais disons que s'il venait à se lancer dans ce petit jeu, ça allait vite dégénérer.
Rester en vacances pour toujours. L'idée n'était pas mauvaise, mais Vincent était persuadé qu'à la longue, l'idée se mettrait à le gêner. Non pas qu'il aime aller en cours bien sûr, parce que c'était loin d'être le cas, mais même si au jour d'aujourd'hui, il n'avait pas encore d'idée sur le travail qu'il ferait après Poudlard, il était persuadé qu'il ne pourrait pas supporter un seul instant de ne rien faire de toute sa vie. Ca finirait par le rendre désagréable et ils en pâtiraient tous les deux. Donc le truc là, c'était plutôt à éviter. « Je ne crois pas que je supporterais de toujours être en vacances. Je ne dis pas que ta présence m'importunes. Mais je ne compte pas dépendre de ta famille éternellement tu vois ? Je veux finir mes années à Poudlard et trouver un travail. Je ne m'en remettrais pas sinon. J'aime passer du temps avec toi, plus que tout même, mais il y a des limites je crois... Et passer notre vie à ne rien faire en est une. ». Oui Vincent, joue donc la voix de la raison oui, continue !
Toujours là hein... Comme s'il ne serait pas lui même toujours là. Du haut de ses seize années, il savait, même si c'était peut être trop tôt pour beaucoup de monde, que Fredericke serait la fille avec qui il allait finir ses jours. C'était une chose qu'il savait vraiment, qu'il savait de tout son corps, voilà tout. Alors non, il ne pourrait pas supporter de ne pas aller au bout du chemin avec elle. Elle était la raison pour laquelle il se levait le matin après tout. Il n'avait jamais eu la moindre affection et puis un jour, sa route avait croisé celle de cette magnifique fille qui lui avait prouvé que si, il pouvait être aimé. Alors ce n'était pas prêt de changer, voilà tout. « Et je serais toujours là, moi aussi. C'est parfait, tu ne trouves pas ? ». Un petit sourire en coin sur les lèvres, il but une gorgée de ce qui se trouvait dans son verre et reporta son attention sur la jeune fille.
Pas assez belle pour être mannequin ? N'importe quoi ! Oui, bon, okay, il n'était peut être pas la personne la plus objectif qui soit mais tout de même le garçon trouvait sa petite amie magnifique, allant même jusqu'à se dire chaque jour qu'il avait réellement de la chance de l'avoir. Y pouvait-il quelque chose ? Il en doutait sincèrement. Elle était tout simplement formidable, il n'aurait même jamais pu rêver mieux d'ailleurs. Et voilà qu'elle était à ses côtés. Donc voilà ! Pour lui en tout cas, elle aurait pu faire mannequin, elle aurait éclipser les autres même. Mais malgré tout, il la préférait derrière l'appareil. Ce n'était pas de sa faute hein, mais disons que la jalousie qui lui courrait les veines était bien trop forte pour qu'il puisse la laisser tomber entre les mains de dingues. Oui, parce que dans le monde de la photographie, il y en avait un paquet selon lui ! « Ne dis pas n'importe quoi ma chérie, tu es magnifique... Mais je te préfère derrière l'appareil que devant... Chacun son point de vue ». Mais c'était un point de vu qu'elle connaissait et avec le temps, elle avait fini par s'y faire non ? Donc voilà.
Donc ce Nicolas était le petit ami d'Hainoa, ouf, une menace de moins... Même s'il aurait aimé pouvoir les accompagner. Mais il ne pouvait pas ne pas aller dans sa dernière année. Un an loin de sa belle. Les choses promettaient d'être plutôt compliquées mais il était persuadé qu'ils allaient réussir à gérer oui, c'était évident. « Ah oui je vois... Tu sais à quel point j'aimerais pouvoir venir avec toi... Mais je n'ai pas été aussi loin dans mes études pour ne pas faire ma dernière année... Je n'ai pas les moyens de sauter une année.. Mais mon coeur sera avec toi »
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Voyage en France ( pv ) Lun 3 Jan - 15:57 | |
| « T’as raison, j’vais sous-entendre qu’on fait du tricot. Heureusement que c’est moi qui suis chrétienne tiens… Enfin bon, peu importe, s’il n’y a que ça pour te faire plaisir. » Elle ne le taquinait plus vraiment, elle sirotait son verre en regardant ailleurs, légèrement boudeuse, comme un enfant à qui on a enlevé son jouet… et c’était à peu près ce que venait de faire Vincent d’ailleurs. Fredericke détestait qu’on lui fasse la morale ou qu’on bride sa liberté d’expression, c’était toujours le problème entre son petit ami et elle puisqu’il avait tendance à empiéter (sans le vouloir ?) sur ce qu’elle considérait comme son dû. Toutefois, elle n’était pas non plus d’humeur à se disputer, raison pour laquelle elle ne s’était pas emportée… bien que ses colères soient légendaires et que ses disputes avec Vincent n’aient pas cessés d’exister sous prétexte qu’ils étaient amoureux. Ils avaient des caractères différents après tout, seulement elle avait l’habitude de céder et elle le faisait une fois de plus, mais de mauvaise grâce, parce qu’elle n’était plus une enfant. A ce propos. « Je crois que j’ai besoin de champagne. » Elle leva la main vers le serveur pour commander. Elle n’avait plus bu depuis deux ans en dehors des festivités allemandes auxquels Vincent n’assistait pas… En fait, elle n’avait plus fait de beuverie depuis qu’elle était en couple, parce que Vincent n’aimait pas ça. Mais bon, il était avec elle, y’avait peu de chance pour qu’elle se fasse avoir par un autre garçon en sa présence, donc il pouvait être rassuré. Sûre d’elle et de son bon droit, elle planta d’ailleurs son regard azur dans celui de son petit ami pour lui demander « Tu veux un verre ? »
A sa décharge la suite de la conversation ne la mit pas beaucoup plus à l’aise. Elle était prête à suivre Vincent jusqu’au bout du monde, c’était certain, mais elle ne le voyait pas subvenir à leur besoin. Pour elle, il restait un gamin qu’elle protégeait de lui-même et des autres à son insu depuis toujours… et sûrement qu’alors qu’elle se vexait parce qu’elle avait l’impression qu’il l’infantilisait, en réalité, c’était elle qui refusait de le voir prendre sa place d’homme adulte dans leur couple.
« Je ne songeais pas à t’empêcher de travailler tu sais, je sais bien qu’un fantasme doit en rester un. Mais est-ce que tu sais ce que tu veux faire après Poudlard ? Parce que moi, je ne pourrais pas rester en Angleterre. Ce n’est pas que je ne veux pas, mais on va me fiche dehors. » Elle fronça les sourcils et chassa cette idée désagréable de son esprit. Penser à son frère et à tout un tas d’autres choses désagréables commençait à lui faire monter les larmes aux yeux. Elle était devenue beaucoup trop sensible depuis sa grosse cirse qui l’avait conduite à l’infirmerie au mois de mai, elle sentit donc très vite une larme rouler sur sa joue mais elle l’essuya bravement et observa les alentours. « Bon… il arrive ce champagne… » Grommela-t-elle pour elle-même.
Elle détourna le regard quand il lui dit qu’il serait toujours là, elle ne savait pas bien pourquoi, mais elle avait l’impression que ce ne serait pas le cas. Et elle savait aussi que ça allait le mettre en pétard si elle osait mettre en doute son amour ou quelque chose comme ça. Décidément, sa belle humeur s’était vite envolée. Peut-être que Vincent avait raison finalement, ils auraient mieux fait de rester dans leur chambre.
Elle se contenta aussi d’un vague mouvement de tête affirmatif au sujet de sa prétendue beauté. Elle allait l’être nettement moins si elle se mettait à craquer en public parce qu’elle avait peur de rentrer en dernière année à Poudlard…
Chose qui arriva quand Vincent lui fit une promesse qui la fit se crisper. « Pardon. » Elle se leva un peu trop brusquement pour être honnête et se dirigea vers les toilettes où elle s’enferma. Elle regretta de ne rien avoir pour passer son stress, elle n’avait pas réussi à attendre le champagne et elle n’avait pas de cigarette non plus, et encore moins rien de plus fort. Elle pourrait utiliser accio avec sa baguette mais elle n’aurait sa majorité que dans une semaine donc ce serait une infraction au règlement de l’usage de la magie chez les sorciers de second cycle, surtout que le restaurant était moldu. Elle se laissa tomber contre le mur à côté des lavabos dans sa belle robe et entoura ses genoux de ses bras.
Lui pouvait très bien vivre sans elle, mais elle, elle n’y arriverait pas, jamais…
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Voyage en France ( pv ) Mar 11 Jan - 13:13 | |
| Vincent baissa doucement la tête et se mit à soupirer, ça, clairement moins doucement. Parfois, il ne parvenait pas à comprendre Fredericke. Il ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'elle le prenait comme ça alors qu'il se contentait de vouloir garder leur intimité pour eux. Oui, ça le mettait mal à l'aise d'en parler comme ça dans un restaurant, parce que ça ne regardait que eux ! Et voilà que maintenant, elle se mettait à bouder telle une enfant. Il passa une main dans ses cheveux fraichement rasé et essaya vainement une nouvelle fois de comprendre. Non, il n'y arrivait pas, il ne voyait pas ce qu'il avait bien pu dire de mal, tout comme il n'était pas en mesure de savoir si c'était si mal que ça. Enfin bref, il tournait autour du pot quoi alors qu'il cherchait à comprendre la situation, mais comme on l'aurait compris, il n'en avait pas la capacité. « Fredericke... Pourquoi tu le prends comme ça ? ». Lui demander le pourquoi n'était pas forcément la meilleure décision à prendre oui, certes, mais lorsque l'on ne sait pas quoi faire, il n'y pas d'autre solution que celle-ci. Alors oui, il allait attendre qu'elle lui réponde, quitte à ce qu'elle le prenne mal, mais il n'en avait rien à foutre ! ( comme d'hab quoi, vu que Vincent c'est trop un rebelle de la vie )
Besoin de champagne... Il la regarda un instant et finit par détourner les yeux. Il n'aimait pas l'alcool. Et de plus, il sentait que si un jour, il se retrouvait bourré, il aurait l'alcool mauvais. Il ne savait pas pourquoi, mais c'était en lui, il le sentait et pour cette raison, il préférait ne jamais tester. Alors il buvait une bière de temps en temps, mais ça s'arrêtait là, voilà tout. Alors en ce moment tous les deux, et bien non, il ne voyait pas pourquoi elle avait besoin d'alcool mais il laissa couler, qu'elle fasse ce qu'elle voulait tiens. « Non, je n'en veux pas. ». Son ton fut peut être plus froid qu'il ne l'aurait voulu mais d'une certaine manière, il s'en fichait, qu'elle le prenne comme elle voulait. L'alcool était un truc mauvais à ses yeux. Qu'importe la circonstance, on pouvait s'en passer. Alors bah ouais, là, il prenait plutôt mal le fait qu'elle puisse en vouloir...
Qu'elle puisse le vouloir ou non, de toute manière, Vincent ne comptait pas passer le reste de sa vie à ne rien faire. Oui, d'accord, l'argent qu'il ramènerait ne serait peut être pas d'un grand secours en soit, mais que pouvait-il y faire hein ? Enfin bon, après, bah ouais, il ferait tout ce qu'il était en mesure de faire, il essayerait, même s'il y avait de fortes chances pour que ce ne soit pas suffisant. Il s'en moquait bordel. Mais pour la partie qui disait qu'elle ne pourrait pas rester en Angleterre, par contre, il devait bien avouer qu'il ne saisissait pas. Encore une chose dont elle ne lui avait pas encore parler peut être ? En tout cas, oui, ça le perturbait pas mal quoi. Il était prêt à tout pour essayer de comprendre, à tout essayer aussi. Est-ce qu'il y parviendrait, il ne le savait même pas. Il ferait tout son possible en tout cas, et c'était bien la plus important quoi. « Je ne saisis pas. Pourquoi ne pourrais-tu pas rester en Angleterre ? Pourquoi va-t'on te mettre dehors ? ». Oui, sur ce point, il était vraiment dans le flou et il souhaitait être en mesure de comprendre, même s'il avait l'impression de ne pas en être vraiment capable. Les leçons de la vie, il les avait appris tout seul. Alors oui, il avait bon nombre de lacunes, ce n'était pas de sa faute hein, il rêvait de savoir plus de chose. Mais qui aurait bien pu prendre la peine de les savoir hein ? Et bien voilà... C'était là que se trouvait le problème... Et voilà qu'elle se mettait à pleurer alors qu'en soi, il n'avait rien fait encore hein... Il ne comprenait rien, et parfois, on ne lui laissait même pas la chance d'essayer de comprendre. En l'occurrence, là, tout de suite, on refusait de le laisser comprendre. « Explique moi. ».
Et d'un seul coup, elle se mit debout, elle se leva, sans qu'il ne soit en mesure de savoir pourquoi, puis elle se mit à s'excuser et elle finit alors par s'éloigner. C'était quoi ce délire hein ? Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire hein ? En un instant, il se retrouva tout seul à table, à subir les regards des gens autour d'eux. Ils se donnaient en spectacle et il trouvait la situation pathétique... Surtout qu'il n'était pas en mesure de comprendre où pouvait bien se trouver le problème quoi, et c'était bien ça le problème en faite. Ca, et rien d'autre. Il finit par se lever, à son tour et s'avançait vers les toilettes de dames. Oui, il avait les nerfs, oui, il était en train de se prendre la tête. Mais qu'est-ce qu'il y pouvait hein... ? La porte était fermée oui, mais de ça, il s'en était bien vite doué hein. « Putain Fredericke, explique moi. ».
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Voyage en France ( pv ) Ven 14 Jan - 10:42 | |
| « Je ne sais pas. Je suis un peu… perturbée… je crois. » Elle ne comptait pas lui dire qu’elle était seulement trop angoissée pour réussir à être logique, qu’elle en devait susceptible, qu’elle avait l’impression qu’elle allait sombrer, exploser, se faire mal peut-être… elle ne pouvait pas lui dire tout ça. Pourtant, ils se disaient tout d’habitude, mais depuis quelques temps, elle avait pris l‘habitude de lui cacher ce qu’elle ressentait. Elle préférait bouder quand ne pouvait tout simplement pas oublier ce qui se passait autour en riant.
« Comme tu veux, ça en fera plus pour moi. » Oui, oui, elle était au courant qu’elle ne tenait pas l’alcool, mais ce n’était pas bien grave puisque son objectif c’était justement de s’assommer. Que Vincent ne comprenne pas n’avait aucune importance pour l’instant. Après tout, il avait déjà fait bien pire que ça lui, elle pouvait bien s’octroyer son petit moment de folie. C’était toujours elle qui devait céder, se montrer raisonnable, le protéger, et bien sûr elle le faisait sans se poser de questions puisqu’elle l’aimait, mais elle sentait bien qu’elle perdait pieds depuis le printemps. Elle ne pourrait pas continuer comme ça, il fallait qu’elle lâche la bride, elle avait trop de choses dans la tête, trop pour elle en tout cas. Elle ne parvenait même plus à faire le tri…
« Laisse tomber, ok ? Tu es trop jeune pour comprendre. » Jamais avant ça Fredericke n’avait dit sérieusement à Vincent qu’il était trop jeune. Au contraire, même si elle était la plus responsable des deux, elle était aussi celle qu’on devait protéger parce qu’elle avait une espèce de don pour se mettre dans les ennuis. Elle avait donc toujours prétendu que ça équilibrait leur relation, ils se protégeaient mutuellement, et leur âge n’avait aucune importance. Mais le fait est qu’à part l’âge de Vincent, elle n’avait aucune autre raison de ne pas lui expliquer que tant qu’il ne l’épouserait pas, elle serait allemande et donc qu’elle ne pourrait pas vivre en Angleterre. D’ailleurs, il y avait sûrement des solutions plus simples que celle-ci, moins contraignante… Elle n’avait juste pas encore trouvé lesquels c’est tout.
Mais tout ça, ce n’était que de la mauvaise foi.
Fredericke avait peur du mariage, elle n’avait donc jamais envisagé d’épouser Vincent un jour. Une fois libérée de ses engagements envers Franz, elle avait inconsciemment décidée qu’elle ne se marierait jamais. Elle ne se l’était jamais clairement dit parce que ce n’était pas normal, c’était faire de Vincent – pourtant l’homme de sa vie, elle en était sûre – un homme comme son père, c’était projeter l’image de ses parents sur eux…
Sauf qu’elle ne connaissait aucune autre méthode facile pour avoir la double nationalité. Il est vrai que l’idée de travailler pour quelqu’un en Angleterre pour avoir un permis de séjour semblait saugrenue quand on gagnait sans rien faire des mille et des cent ! En plus de ça, elle n’était pas assez solide physiquement pour être salariée, avec sa maladie, elle pouvait faire faux bond à chaque instant. Mais cette solution elle n’y avait même pas songé, alors c’est dire à quel point elle restait bloquée !
Finalement, comme la conversation tournait court, elle se mit à pleurer et à atterrir là où l’on sait. Mais il ne fallut pas longtemps pour qu’elle entende Vincent arriver. Elle attendit quelques secondes avant de lui répondre, le temps de se relever. Si elle ne lui ouvrait pas, il allait finir par défoncer la porte… Elle alla donc déverrouiller la porte mais ne l’ouvrit pas. Elle resta à côté. Sans rien dire au début. Elle ne pourrait pas le lui dire si elle le regardait…
« Tout nous sépare Vincent… Je vais devoir retourner en Allemagne après mes études. Tu ne t’en rendras pas compte la première année parce que tu seras à Poudlard et que… il n’y aura que moi à souffrir. Mais après… après tu verras. Je suis allemande, en ce moment je peux aller et venir comme je veux parce que je suis étudiante… mais ensuite, on me dira de rentrer chez moi parce que je suis une étrangère. Roze… » Elle posa la main sur la porte, prise de nausée, la voix étranglée dans sa gorge.
« Roze a la double nationalité. Mais on ne peut pas faire comme elle. On est… différents. » Enfin, elle ouvrit la porte, et elle se mit à fondre en larme (décidément devenue bien fragile en seulement quelques mois) dans les bras de Vincent, s’accrochant au tissu de son vêtement pour ne pas tomber. « Je ne veux pas qu’on soit séparé… mais j’ai peur… »
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