La rentrée et ses nouveaux veaux [LIBRE]

Bien sûr que la Gryffondor devait se sentir légèrement mal à l'aise d'avoir involontairement empiré la situation. Mais après tout, ce n'était pas sa faute, Ann ne pouvait donc pas lui en vouloir.
"Ce n'est pas de faute, répondit la Serpentard, également à voix basse. Tu ne pouvais pas savoir à quel point elle me détestait. Tu vois, elle me déteste tellement qu'elle est même prête à te faire payer toi pour avoir tenté de me défendre... C'est débile, quand même ..."

Ce n'est que quelques secondes plus tard que la jeune femme remarqua le sourire de la Gryffondor. Mais à quoi pensait-elle ? Sans doute pas à quelque chose de très bienfaiteur pour Mme Pince ... Ce type de sourire, elle l'avait déjà vu étempé dans la figure d'Elena, sa cousine, lorsqu'elle s'apprêtait à reprendre sa vengeance contre quelqu'un. Elle lui demanda donc discrètement, en jetant un coup d'oeil en coin à la bibliothécaire pour s'assurer qu'elle ne les entendraient pas :
"À quoi penses-tu ?"

La Serpentard se retourna en entendant un bruit de pas provenant de l'autre direction. Une petite fille venait de faire une entrée, un peu trop joyeuse vu les circonstances, dans la bibliothèque. Ann espéra simplement que Mme Pince n'allait pas également défouler sa rage et sa soif de vengeance sur cette pauvre gamine innocente...

Si Mme Pince, bibliothécaire, n'avait pas répondu de suite à l'impudente, et surtout ne l'avait pas massacrée sur place, la laissant s'éloigner avec sa camarade pour aller rédiger sa lettre, c'est qu'elle était occupée à des exercices respiratoires, au bord de l'apoplexie comme elle l'était et comme savait seule la mettre cette Iverson de malheur qui lui ferait attraper quelque jour un arrêt du cœur. Cœur qui, comme on le sait, ne battait que pour un certain professeur . Bref. Par égard pour lui, et pour ne pas mettre en péril leurs amours par une vie par trop raccourcie, Irma faisait donc moults efforts en cette minute pour ne pas faire monter sa tension et penser à des champs de pâquerettes. *Il faut que je m'inscrive au yoga*.

Le plus gros de sa rage enfin évacué, et ayant fait un vague salut de la tête à une miniature d'élève qui sautillait bizarrement (*ça existe, Parkinson, à cet âge?*); Irma prit sa plus belle plume et rédigea pour Mr Argus Rusard, concierge et qui veillait, avec son fouet s'il le fallait, sur le respect des punitions infligées, une missive qui l'informait de ce que Melle Iverson avait obtenu... HUIT heures de colle. La première aurait lieu le lendemain ici même avec Irma et la... "la Iverson" aurait intérêt à être à l'heure si elle ne voulait pas aggraver son cas.

Un peu de temps ayant passé, et avant que d'annoncer cette bonne nouvelle à la... "la Iverson", Irma Pince appela les deux jeunes filles et leur demanda de lui lire le résultat de leurs efforts.

Estelle comprit l’étrange haine que Madame Pince portait pour la jeune Iverson. Ainsi donc, la chère bibliothécaire était prête à lui faire payé pour avoir voulu se mêlé de se qui la regarda pas. C’était de l’injustice à l’état pure. Et comme c’était selon elle injustifié, la lionne bouillonnait déjà.

- Ridicule un tel comportement! Marmonna la rouge et or

Son sourire malicieux avait engendré à curiosité de la Serpentard. C’était le but après tout. Pendant que Ann jetais un coup d’œil à la vieille chipie – pardon à la bibliothécaire. La lionne sortit son encre, une plume. Elle devait tout même l’aidé à écrire la lettre d’excuse. Elle allait réponde lorsqu’une fillette blonde entrant en sautillant. Estelle regarda attentivement la scène. En fait, elle était certaine que la petite Gabrielle-Ann allait passé un mauvais quart d’heure. Mais en réalité tout se passa autrement. Elle ne dit rien face au salut de l’enfant qui était de bonne humeur. Elle lança un regard étonné à Ann. Bref elle se pencha vers elle pour répondre à la question de la vert et argent. Elle parla tellement bas pour être certaine que madame Pince ne les entendre pas.

-Enfin, je pensais a de la poudre grattant et qui insulte. Sinon à quelque petit tour. J’en ai dans ma salle commune.

Elle jeta un coup d’œil à la dame qui semblait absorbé à écrire

- J’utiliserais la technique du cadeau d’un amoureux secret. Je vais transformer un bocal en jolie flacon avec une fausse note. Il ne faut pas qu’elle se doute de quelques choses. Par contre, il y a de bonne chance que sa retombe sur toi. Enfin, c’est se a quoi je pensais en fait. Dit-elle toujours dans un doux murmure. Commençons cette stupide lettre!

La Serpentard fronça les sourcils. Apparemment, elle n'était pas la seule à trouver le comportement de la bilbiothécaire exaspérant ...
"Ouais ..., fit-elle, en guise de réponse. Elle a toujours été comme ça ... Avec moi, en tout cas ... Et depuis le premier jour où elle m'a vue dans sa bibliothèque. Seulement parce qu'elle n'apprécie pas rencontrer des élèves qui osent s'opposer à elle et lui répondre pour de bon ..."

Ann sourit lorsque la Gryffondor lui proposa de faire un coup à Mme Pince. Ça, ça promettait !
"Saches que je suis toujours partante pour ce genre de coups, répondit-elle, avec un sourire malicieux. Et puis, de toute façon, c'est certain que ça retombera sur moi, comme tu dis ... Alors, qu'est-ce que j'ai à perdre ? Autant s'amuser un peu pendant mes heures de colles en me remémorant des beaux souvenirs de Mme Pince furieuse ..."
Au bout d'un moment, elle ajouta :
"Je suis partante ! Simplement, je ne peux pas t'accompagner pour aller chercher la poudre ... Je n'ai pas le droit d'entrer dans ta salle commune", fit-elle, avec un sourire moqueur.
Puis, en réponse à la dernière phrase de la Gryffondor, elle se contenta d'ajouter :
"Pour la lettre, oublies ça. Je vais lui en préparer une qu'elle va adorer. Je ne voudrais pas que ça te retombe dessus ..."

Estelle était dans une drôle de situation. Surtout pour la toute première journée de l’année scolaire dans l’école de sorcellerie. Jamais au grand jamais l’idée avoir un conflit avec la bibliothécaire et de se retrouvé côte à côte est une élève de Serpentard lui a traversé l’esprit depuis qu’elle est arrivée dans cette école. Bon, les conflits avec la bibliothécaire était déjà venu à son esprit fertile en imagination de la rouge et or. Mais de la a s’unir avec une vipère (vous imaginez ?) c’était jamais venu à son esprit. Estelle, malgré des nombreuses mésaventures avec cette maison, n’était pas du genre a leur parlé bêtement par prétexte. Elle était méfiante oui mais c’était normal après le coup de la langue et des coups bas de Miss Isadora Payne! Ann lui réveilla certaine chose en en confirma d’autre. À bon incité les jeunes à lire d’avantage pour mieux les grondez par la suite. Madame Pince avait toujours été pour elle une personne à prendre avec des gans très très très très blancs. Par contre, elle n’avait jamais eu de réelle ennuie avec même la fois ou le don de son meilleur ami, Logan Spencer s’était déclenché dans la bibliothèque. Heureusement que la que Madame pince était ailleurs au moment de l’accident. Et qui aurait crue la petite Estelle si calme si bonne élève, allait subitement changer de camps. Ann avec son sourire malicieux était en accord avec son plan. Estelle le rire pendant à ses lèvres après le commentaire de la verte et argent – dont elle ne pouvait pas la suivre jusqu’à sa salle commune. Tout à faire normal en fait.

- Pour la poudre, attendons une dizaine de jour. Il va me falloir un certain temps pour préparé le faut- cadeau. On se donnera rendez vous au moment de la mise en œuvre.

Estelle n’avait jamais eu peur de se promené dans les corridors la nuit à bien savoir pourquoi d’ailleurs. Elle était même allez à la cuisine pour y manger quelque chose – surtout à l’époque ou revenait souvent son fameux cauchemar. Bref dans la vie, il faut se méfié des personne calme XD. Puis la jeune fille regarda un moment l’heure sur l’horloge du coin. La rouge et or savait que dans une bonne vingtaine de minute, elle serait en retard pour son tout premier cours de soin aux créatures magiques – évidement Nina avait prise cette option. Pour la lettre, elle lui disait de l’oublier. Par contre, même si Ann désirait la faire tout seule pour x y z raison, la lionne ne pouvait quitter l’endroit sans l’avoir aidé.

- Je veux bien mais, je ne peux pas quitté donc autant me rendre utiles!

La Serpentard eut soudainement le goût de rire. Autant personne n'aurait pensé voir un jour une Gryffondor et une Serpentard alliées pour quoi que ce soit, autant Ann contredisait souvent la règle du Serpentard typique. Lors de ses premières années, elle avait finit par devenir amie avec Laura Thinkingen, chose, à vrai dire, à laquelle elle n'aurait sans doute jamais pensé au début, vu leurs nombreux conflits. Mais par la suite, ça s'était calmé et les deux jeunes filles avaient été capables de se parler calmement comme deux personnes civilisées. Et voilà que la scène des années passées se reproduisait, avec cependant une légère modification ; les deux jeunes filles avaient été du même camp dès le début de l'histoire. Au fond, c'était bien mieux comme ça. Ann avait toujours détesté la chicane après en avoir autant vécue chez elle quelques années plus tôt.

Malheureusement, lorsqu'Ann dit à son interlocutrice de laisser tomber pour la lettre, celle-ci lui fit remarquer qu'elle aussi était consignée à la bibliothèque jusqu'à ce que cette fameuse lettre soit enfin écrite. Pas faux. Très vrai, en fait. Mais elle demeurait tout de même partagée entre les deux options qui s'offraient à elle. Elle ne voulait pas, certes, mettre la Gryffondor dans le trouble, elle qui, après tout, avait voulu l'aider dès le début. D'un autre côté, elle ne pouvait se résigner à laisser la bibliothécaire brîmer sa dignité sans rien faire. Pourquoi s'excuserait-elle pour quelque chose qu'elle n'avait même pas fait ?

"En bien, honnêtement, je n'ai pas du tout envie de lui écrire une lettre d'excuse, à celle-là ... Je n'ai rien fait !" protesta-t-elle.

Spoiler:

Estelle qui le parchemin et sa plume était déjà prête, ne se surprit pas de la réaction de la jeune Serpentard. Elle n’avait pas tort, Malheureusement, Estelle voulait quitter la bibliothèque pour ne pas trop être en retard pour la tout première journée d’école. Normal en fait. Mais comme disait si bien se dicton, il y a un début à tout. Sous la pensée de se dicton, elle laissa échappé un soupire. Le dernier commentaire de la Serpentard, la fit sourire. Bon après tout c’était de sa faute pour la lettre d’excuse donc, elle se devait de l’écrire. Se serait au moins sa pour l’étrange vipère. Quelques minutes plus tard, on pouvait entendre la plume de hibou gratté le parchemin. C’était les seuls bruits dans la pièce à par le résonnement des pas de la jeune Poufsouffle. La lettre quoique simpliste, avança bien. Ce n’est qu’une dizaine de minute plus tard, elle leva la tête du parchemin pour regardé Ann. La jeune fille déposa la plume près du parchemin puis finalement prononça quelques mots dans un murmure parfait.

- Je sais que tu ne veux pas faire cette lettre, mais au moins sa me permettra de sortir de la pièce et a toi aussi d’ailleurs.

La lionne retourna dans sa composition. Bon, il était clair pour la jeune lionne qu’elle n’écrivait pas un roman. D’ailleurs qui gagnerait un concours de littérature en écrivant une lettre d’excuse. Enfin surement pas la rouge et or. La composition de lettre n’était pas son fort. Estelle performait dans la botanique, métamorphose et le dessin pas dans l’écriture de lettre.

- Prend-la et dit rien ok! C’est notre billet de sorti et c’est ma manière de m’excusé.

Estelle savait pertinemment que c’était lèche-botte mais bon. Elle voulait en finir et quitté l’endroit avait de tout manqué ses cours de la journée. Elle montra la lettre à Ann qui selon son regard n’était vraiment pas en accord avec les mots utiliser. Estelle soupira pour lui enleva la lettre dès mains.
Sans y laisser le temps de répondre, la jeune fille se leva et alla voir madame Pince. Estelle lui tendit la lettre et attendit d’avoir l’accord pour quitter la bibliothèque. Ann arriva près d’elle, quelques secondes plus tard.

Citation :

Chère madame Pince,

Nous vous proposons nos plus sincère excuse pour le dérangement de la tranquillité et le clame de l’endroit qui est nul autre que la bibliothèque. Moi, Ann Iverson. Je vais faire tout mon possible pour contrôlé ma légendaire maladresse. Dès lors, j’emporterais moins de chose pour évité à jamais de les échapper et par la même occasion de dérangé la tranquillité des lieux. D’ailleurs je ne me laisserais plus mon émotion négative prendre le dessus. En se qui concerne, la jeune DesRêves, désire vous demandez pardon pour ne pas avoir su gardé sa langue en vous proposant une l’autre solution. Il était d’office qu’elle n’est pas en mesure de décidé se quoi doit être bon ou non comme punition infligé à un élève.

Mes sincères pardons
Ann Iverson et Estelle DesRêves

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