Un début de vacances plein de surprises ! [PV]

Et voilà, c’était le début des vacances d’été mais si, mais si, vous ne voyez pas le grand soleil dehors ? et Fredericke n’avait jamais été aussi malade sur le trajet qui les conduisait en Allemagne que cette fois là. Elle avait carrément changé de couleur tellement elle se sentait mal. Lorsqu’elle sortit de la voiture, elle s’éventa avec son magazine et prit la main que le chauffeur lui tendait pour ne pas vaciller. « Bonjour mademoiselle la duchesse. » « Bonjour, vous pouvez monter nos valises s’il vous plaît ? » Elle reprit le contrôle de sa main et s’accrocha cette fois au bras de Vincent, ce qui était sûrement mieux pour ce pauvre chauffeur… Elle posa la tête sur l’épaule de son petit ami et elle se dit qu’il allait falloir qu’elle lui parle. Elle n’avait réussi à lui cacher la grande nouvelle que parce qu’ils vivaient séparément à Poudlard, mais là… Cette idée la fit soupirer tandis qu’elle se décider à prendre la direction de l’entrée. Elle posa sa veste et son sac dans l’entrée et monta directement vers les chambres. Ils ne s’attardaient jamais dans l’entrée, c’est qu’il n’y avait pas grand-chose à y faire.

Elle passa devant leurs chambres (même si la sienne ne servait plus à grand-chose depuis quelques temps) et elle se dirigea vers le petit salon. Elle s’assit dans un fauteuil et croisa les jambes, elle était épuisée. « Bien nous sommes rentrés… » Dit-elle plus pour elle-même que pour Vincent puisqu’à l’évidence, il avait remarqué qu’ils étaient rentrés.

Elle se releva et se mordit la lèvre inférieure, signe chez elle qu’elle était soucieuse mais aussi qu’elle voulait dire quelque chose mais qu’elle n’y arrivait pas. Elle observa Vincent et essaya d’imaginer sa réaction lorsqu’elle allait le lui dire… elle ne savait vraiment pas. Au début, elle s’était dite qu’il allait se fâcher, peut-être même qu’il allait encore prendre la fuite, c’était un grand spécialiste en la matière, mais en même temps, elle se disait que ce n’était pas son genre de se comporter comme un salaud. Il avait toujours beaucoup respecté les filles, la preuve c’est qu’il ne les tapait pas. Bref, elle n’en savait rien. Cela l’angoissait énormément mais il était concerné quand même, elle ne pouvait pas ne pas lui dire, bien que l’idée l’eût effleuré pendant quelques temps. Mais là c’est elle qui ferait une erreur et se comporterait mal vis-à-vis de lui.

« Vincent, j’ai à te parler. » Elle avait sa mine sérieuse des mauvais jours, en même temps, elle avait rarement eut quelque chose d’aussi important à lui dire. « S’il te plaît, il vaudrait mieux que tu t’asseyes… » Elle n’avait pas peur qu’il s’évanouisse, c’était pas vraiment son genre mais… en fait si, elle pensait que c’était le genre de nouvelle qui pouvait faire tomber à la renverse n’importe qui. « Je… On… On va avoir un bébé. » Ce qui pouvait être une bonne nouvelle comme une mauvaise, de fait, Fredericke n’avait pas encore vraiment décidé si c’était bien ou pas, elle savait juste que ça tombait mal parce que Vincent ne serait pas là l’année qui allait venir… elle n’avait pas peur, elle était préparée à cette éventualité depuis qu’elle était toute petite et à l’évidence Vincent c’était mieux que Franz… Elle pensait même pouvoir faire une bonne mère, du moins meilleure que la sienne (ce qui ne serait pas trop difficile au demeurant), elle se demandait juste si Vincent – qui n’avait pas reçu la même éducation qu’elle – saurait faire face, s’il l’aimait assez pour ça… La seule chose de sûre c’est qu’elle devait forcément lui en parler, elle avait attendu la fin des examens pour ne pas le perturber mais maintenant elle n’avait plus d’excuse, tout ce qu’il restait à faire c’était enfouir en elle son angoisse pour que Vincent ne la voit pas, elle ne voulait pas l’influencer.

Les vacances d'été. Enfin. Non pas, bien sûr, que son année avait été insupportable, quoique, si en faite. Mais bon, il y avait eu cet amnésie et tout et oui, il avait sincèrement voulu que cette année se termine au plus vite. Ca l'avait vraiment gonflé. Enfin bon, après, ce n'était qu'un malencontreux détail et elle refusait de se prendre la tête avec tout ça, il était tout bonnement hors de question qu'il y repense, il voulait sincèrement tirer un trait sur cette partie de sa vie, même s'il était parfaitement consciente que c'était tout bonnement impossible. Il voulait ne pas y penser, il voulait, d'une certaine manière en tout cas, oublier tout ça. Vincent n'était pas le genre de personne qui voulait se concentrer sur son passé ou sur le futur. Le présent était un moment tellement plus intéressant, même si parfois, il se retrouvait malgré tout obligé de voir le reste, il n'avait pas d'autre choix, parfois. Et maintenant, ils allaient rentrer, et c'était bel et bien ça le plus important, c'était bien ça qui comptait le plus, c'était bel et bien ça le plus important. Enfin bref. Voilà qu'ils étaient arrivés au château de Fredericke. Et s'il y avait bien une chose qu'il avait été en mesure de constater, c'était le fait qu'elle ne semblait pas être au mieux de sa forme. Après, il préférait qu'elle lui parle avant de poser la question. Et il espérait aussi qu'elle ne croyait pas que tout ça lui soit cacher quoi. C'était impossible, en tout cas, il était parfaitement conscient de tout ça.

Il la suivit doucement, de toute façon, ses affaires seraient emmenés à sa chambre. Tout simplement. Et lui, il n'avait rien à faire. Oui bon, au début, ça lui avait tapé sur les nerfs et une paire de fois, il s'était même battu pour qu'on le laisse apporter lui-même ses affaires à sa chambre. Mais bon, à force de se battre, il avait fini par abandonner, ça semblait tellement les prendre à coeur que bon ! Oui bon, c'était n'importe quoi de dire ça comme ça mais bon ! Il la regarda doucement s'installer sur le fauteuil et il attendit simplement qu'elle se mette à parler. Elle commença par dire qu'ils étaient rentrés. Bien vu mais ça, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il ne s'en était pas rendu compte hein ! Bien sûr qu'ils étaient rentrés, c'était même flagrant quoi ! Et de ce fait, il était stupide de le lui faire remarquer. Inutile même.  « Hum, oui, j'avais remarqué hein ». Allez, qu'elle enchaîne tiens, qu'elle dise donc qu'il était temps de se remuer et tout ça. Parce que bien qu'il préfère qu'elle lui parle seule des trucs qui lui posait problème, il ne comptait pas lâcher l'affaire et si elle pensait sérieusement qu'il ferait comme si de rien n'était et donc, comme si tout allait bien pour elle, il en était tout bonnement hors de question !

Elle lui demanda de s'asseoir mais il n'en fit rien, se contentant de hausser les épaules, ne voulant même pas se prendre la tête avec tout ça. Ca pouvait paraître bizarre pour tout un tas de chose et également pour tout un tas de personne mas pour autant, il ne s'agissait que d'un petit détail, il était hors de question pour lui de s'asseoir et il se contenta même de croiser les bras, il n'y avait rien de plus à en dire. Oui, voilà. Enfin bon, pour ce qu'il en était du reste, il n'avait plus qu'à attendre. Oui, voilà, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait une autre solution. Et la réponse tomba. Lourde, pleine de douleur. Enfin non, d'une certaine manière, elle ne faisait pas mal mais une chose était bien sûr, c'était le fait qu'elle donnait son lot de conséquence. Lui qui avait pour habitude de ne pas penser au futur, il allait y être contraint. Allait-il devoir quitter Poudlard ? Allait-il devoir tout abandonner ? Il savait qu'il était aussi responsable qu'elle et qu'ils devraient affronter ça ensemble mais... Il était bien trop jeune pour tout ça. Pour autant, il savait une chose, et de ce fait, il savait qu'il était loin d'être prêt.  « Tu... Tu en es sûre ? » Question stupide, bien sûr qu'elle l'était sinon, elle ne lui aurait pas dit, il la connaissait après tout et c'était loin d'être son genre.  « Je veux dire... Bien sûr que tu l'es euh... Je ne sais pas ce que je suis censée dire, ou bien faire... Je ne veux pas te blesser bien sûr. Je ne vais pas dire que ça me remplit le coeur de joie.. Je suis trop jeune et j'en ai conscience. Mais pour autant, je ne vais pas partir en courant en te laissant dans ta merde. Quoiqu'il se passe, je serais avec toi » Mais il était incapable de bouger et il tenait difficilement sur ses jambes. Il avait bien trop de mal à se gérer pour pouvoir gérer quelqu'un d'autre. Encore plus s'il s'agissait d'un enfant..

Vincent refusa de s’asseoir et Fredericke soupira, ça l’ennuyait parce qu’elle ne pensait pas que ce soit le genre de nouvelles qu’on puisse avoir debout. En même temps, elle se sentait nauséeuse et n’avait absolument aucune envie de batailler avec lui sur ce sujet. Qu’il reste donc debout, il allait bientôt le regretter ! Soupirant, elle passa la main dans ses ondulations blondes et elle lui annonça enfin clairement et sans ambiguïté la chose, même si on ne pouvait pas dire qu’elle le fit avec aisance. La clarté de propos et l’aisance étaient deux choses complètement différentes et Fred’ avait rarement était aussi gênée de sa vie. Ceci lui fit penser qu’elle ne s’était toujours pas confessée, mais chaque chose en son temps et ne mélangeons pas tout !

Lorsqu’il lui demanda si elle était sûre, elle ne répondit rien, le fixant simplement, sachant très bien qu’il en tirerait les conclusions qui s’imposaient. En effet, il en vint très vite à se reprendre, elle le sentait inquiet et elle croyait même percevoir quelques tremblements de ci, de là. Elle hésita et finit par dire ce qui était tout simplement la vérité. « Je n’ai pas sauté de joie non plus en l’apprenant. » Mais elle ne l’avait pas si mal pris que ça non plus, lorsqu’on est une riche héritière, on n’a pas à trop s’en faire pour les préoccupations matériels, du coup elle n’avait qu’à s’occuper de Vincent, ça permettait aussitôt de s’éviter bien des débats et des hésitations. Qui plus est, elle était chrétienne, pratiquante et croyante (les trois ne vont pas forcément ensemble), du coup elle ne pouvait que le garder. Oui, vraiment, Fred’ n’avait pas ressenti de bonheur en apprenant la nouvelle parce que ça allait embrouiller Vincent, mais elle ne s’était pas posé de questions non plus. Là encore, sérénité et bonheur ne riment pas forcément ensemble, même si elle pensait qu’au final, ça les mènerait peut-être vers quelque chose de bien, une fois que Vincent aurait fini Poudlard du moins.

Cette vérité énoncée, elle s’approcha de Vincent et le prit dans ses bras, rassurante et douce comme elle l’était toujours quand il lui faisait sa mine toute perdue. Elle l’aimait tellement… elle s’en voulait de lui infliger ça, mais il y a des choses qu’on ne peut pas choisir dans la vie après tout.

« Merci mon cœur… mais ne t’inquiète pas, tout ira bien. Tu n’auras pas à te sacrifier pour moi, tu retourneras à Poudlard en septembre, de toute façon Roze a déjà payé ton année, et… et bien… j’aurais juste de la compagnie pour t’attendre. » Elle desserra son étreinte et l’embrassa. « Il faut bien que ça ait des avantages d’être duchesse. C’est sûr que c’est un… changement… pour le moins important… mais même si on est jeune, on s’aime et d’expérience je sais que pour un enfant c’est le meilleur environnement possible. » Sans oublier qu’elle pourrait lui acheter tout ce dont il avait besoin plus pas mal de choses inutiles, donc ce ne serait sûrement pas un gosse malheureux. Bien éduqué c’était peut-être un autre problème, mais Fred’ n’avait pas encore réfléchi à cet aspect là, et ça pouvait bien attendre que Vincent ait fini ses études. Heureusement, il était majeur depuis le mois de mai, il pourrait reconnaître le bébé, Fred était trop traditionnelle pour que son bébé porte son nom, en plus sa famille portait la poisse. Vous me direz que celle de Vincent n’était pas mieux, mais ce n’était pas du même ordre, et puis enceinte ou non, Fred’ était toujours blonde hein ! XD

Etre papa rendait responsable, il n'y avait rien de plus difficile que de devoir se résoudre à s'occuper d'une toute petite vie, d'un bout de soi-même. Vincent n'avait jamais été doué pour faire ce qu'il était censé faire, il n'était jamais doué pour s'occuper de lui même alors il était incapable de dire si les choses allaient bien se passer. Okay oui, il n'était pas doué, il ne savait pas toujours comment est-ce qu'il était censé se comporter ou comment est-ce qu'il devait agir, c'était aussi simple que ça. Mais il n'avait tout simplement pas le droit de faire comme beaucoup de gars lorsqu'ils se trouvaient dans sa situation, c'était aussi simple que ça. Elle était persuadée que les choses ne seraient pas aussi simple qu'elle pourrait croire un seul instant. Et ça promettait vraiment de ne pas l'être. Mais lorsque l'on n'avait pas le choix, on ne pouvait pas faire autrement, c'était aussi simple que ça, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet, absolument pas le moindre doute. C'était aussi simple que ça. Un soupir s'échappa de ses lèvres. Il savait que c'était le genre de chose qui aurait fini par arriver. Il aurait juste vraiment préféré que cela n'arrive pas aussi vite. Il aurait aimé que cela soit beaucoup moins rapide et qu'il ne soit pas contraint d'être coincé avec tout ça... Mais c'était ainsi que les choses étaient, c'était comme ça que l'on devait être, ça que l'on devait faire aussi. Lorsque l'on avait pas le choix, rien ne pouvait changer.  « Je me doute que tu n'as pas sauté de joie ». Surtout qu'elle devait penser qu'il n'était qu'un gosse et qu'il ne pourrait jamais prendre ce genre de responsabilité. Mais pouvait-on vraiment lui en vouloir ? Il en doutait très sérieusement. Il n'avait que quinze années, bientôt seize mais cela ne changeait rien à la situation en faite...

Elle était croyante, il savait que la solution de l'avortement ne lui plairait pas et d'une certaine façon, cela ne lui aurait probablement pas plus non plus. Quoique l'on puisse penser à son sujet, Vincent avait un coeur et bien qu'il soit profondément caché, il savait où le trouver lorsque la situation le nécessitait. Il la regarda l'approcher, sans trop s'en rendre compte et l'attira doucement à elle, histoire de presser son corps un peu plus fort contre le sien. Elle était si belle et leur enfant serait probablement très beau. Il n'y avait pas le moindre doute à avoir. Mais pour autant, Vincent avait peur. La beauté n'était pas la toute première chose qu'il fallait entretenir chez un enfant. Il fallait le nourrir et tout ça, c'était ainsi que les choses devaient être.

Elle lui disait alors qu'elle n'aurait pas à se soucier de tout ça, elle lui dit doucement qu'il pourrait parfaitement continuer sa scolarité. Il en avait oublié son statut de duchesse et de ce fait, il fallait principalement qu'il se souvienne qu'elle n'avait pas besoin d'aide. En réalité, s'il y avait bien une chose sur laquelle il ne fallait pas se tromper, c'était bien le fait que... C'était le fait qu'il avait bien plus besoin d'elle qu'elle avait besoin.  « C'est quand même une charge que tu aurais sans aucun doute préféré partager avec quelqu'un non ? Ce n'est pas ton point de vu ? ». Il ne voulait pas retourner à Poudlard alors que peut être, ce qu'elle voulait était qu'il reste à ses côtés, c'était aussi simple que ça.

Fredericke se mordit une nouvelle fois la lèvre inférieure, un peu soucieuse encore. Elle n’aimait pas ce genre de conversation, pas parce qu’elles étaient problématiques en elle-même (ça aurait pu être pire) mais parce que sa raison et son cœur n’étaient pas en accord. Si elle devait être honnête avec elle-même, elle angoissait déjà beaucoup à l’idée d’être séparée de Vincent avant que cette nouvelle tombe et ça ne s’était pas arrangé depuis qu’elle le savait, mais en même temps c’était important que Vincent finisse sa scolarité. Elle avait fini la sienne après tout, elle ne pouvait pas priver Vincent de cette dernière année de tranquillité. Qui ne le serait peut-être pas autant que prévu, certes, mais qui pouvait l’être encore suffisamment. A part elle et ses amis proches (toujours juste les siens) personne n’était obligé d’être mis au courant de la situation, ils pouvaient tout à fait suivre le plan initial et qu’il la rejoigne pour les vacances seulement comme c’était prévu, et dans ces moments là, il pourrait voir son bébé, fille ou garçon tout en étant avec elle. Elle refusait qu’il sacrifie sa dernière année pour elle, tout comme en un sens il ne voulait pas la laisser seul sous ce seul prétexte. Bref, Fredericke ne se sentait pas très à l’aise et hésitait beaucoup sur le choix des mots à utiliser… beaucoup moins sur le contenu, puisque son désir de l’avoir avec elle était moindre que celui de le rendre heureux.

« C’est vrai qu’idéalement j’aurais aimé que tu sois avec moi… au moins quand il naîtra, mais ce n’est parce que tu retournes à Poudlard que tu ne pourras pas être là en fait, tu pourras toujours demander une autorisation de sortie. » Voilà une chose mais ce n’était pas tout. « Et ce n’est pas non plus comme si je devais être mère célibataire, tu reviendras. » Elle avait besoin de lui et elle aurait aimé qu’il soit toujours avec elle, mais bon, ils avaient un an de différence, elle ne pouvait rien changer à ça, pas plus qu’elle ne pouvait continuer à faire des caprices, elle allait être maman, ça demandait de se montrer raisonnable… encore qu’elle n’ait jamais eu l’impression d’avoir fait des caprices dans sa relation avec Vincent, elle se contentait très bien de ce qu’elle avait et ne demandait rien de plus.

« Bien sûr, c’est à toi qu’appartient la décision finale, mais si tu devais rester, il ne faudrait pas que ce soit pour moi parce que ça ne ferait que me culpabiliser. » Parce qu’après tout, il pouvait décider de rester si c’était ce qu’il voulait vraiment, si par exemple il préférait ne pas rater les premiers mois de sa fille ou de son fils plutôt que d’aller en internat, mais juste pour qu’elle ne se sente pas seule, ça elle ne le voulait pas. C’était trop important pour qu’il prenne cette décision en la prenant elle en compte, surtout qu’elle n’avait pas besoin d’argent, peut-être que s’ils avaient été des jeunes normaux son discours aurait été différent, mais là elle ne voyait aucune bonne raison de le faire rester avec elle sans se montrer purement et simplement égoïste. Hors Fred’ avait bien des défauts mais elle n’était pas égoïste, pas quand il s’agissait de Vincent en tout cas, il passait toujours en premier dans l’ordre de ses priorités.

« Viens, allons nous asseoir, on ne va pas rester debout toute la journée. » Prenant la main de son petit ami, elle lui désigna le canapé et elle s’y assit parce qu’elle se sentait très fatiguée et très lasse du voyage. Ses jambes ne la portaient plus suffisamment et ce n’était pas le moment de s’accrocher au cou de Vincent. Il fallait qu’elle soit forte pour qu’il ne la prenne pas en pitié. Heureusement, être forte, c’était le rayon de Fred’, elle l’avait bien assez prouvé, mais sait-on jamais qu’il le faille une fois de plus !

Bien sûr qu'elle voulait qu'il soit là, il n'y avait rien de vraiment étonnant dans tout ça. C'était une chose qu'ils avaient fait ensemble alors oui, il n'y avait absolument aucune raison à ce qu'ils ne soient pas ensemble pour affronter les choses. Mais malgré tout, ça lui faisait peur. A un point inimaginable et il ne savait pas du tout comment réagir. Bien sûr qu'il voulait être avec lui, mais pour ce qu'il en était du reste, le soucis était bien différent, c'était une autre histoire. Vincent voulait finir ses études. Il allait déjà craindre en père, il le savait pertinemment, mais s'il finissait ses études à Poudlard, ça serait mieux que s'il ne finissait rien. Dans une situation comme celle-ci, les choses seraient bien plus désagréables, et il n'y avait pas le moindre doute à avoir là dessus. Et puis comme elle le disait si bien, il pourrait toujours faire une demande de sortie, le directeur de Poudlard ne devrait pas s'offusquer pour ça. Il devrait être en mesure de comprendre non ? Enfin... D'une certaine manière, il ne pouvait pas savoir, et il verrait bien. Mais il voulait malgré tout finir son année scolaire pour pouvoir être en mesure de rendre fier ce petit bout un jour. S'il n'avait pas son diplôme, les choses seraient plus difficile, il n'y avait pas de doute à avoir. Et bien sûr qu'il reviendrait, il était absolument hors de question pour lui de la laisser tomber. Que l'on ne se leurre pas une seule seconde, il l'aimait, et on ne pouvait pas avoir le moindre doute à ce sujet. Ses sentiments seraient toujours là. C'était aussi simple que ça en tout cas.  « Bien sûr que je reviendrais, et il n'y a pas le moindre doute à avoir à ce sujet tu comprends ? Mais... Je crois que j'ai besoin de finir ma scolarité, d'accomplir au moins une chose dans ma vie, tu vois le délire ? Et quand cette année sera terminée, je serais toujours à tes côtés, c'est une chose que je ne veux pas que tu négliges tu es d'accord ? »

Et elle n'avait pas tort sur un autre point, il se serait probablement culpabiliser oui, il n'en doutait pas. C'était un fait. Vincent n'avait jamais de rancune, ou en tout cas, il n'en parlait pas, mais s'il y avait bien une chose sur laquelle il ne fallait pas se tromper, c'était bien sur le fait qu'il ne voulait qu'elle pense qu'il partait parce que tout ça lui faisait peur, c'était bien loin d'être le cas. Mais il voulait vraiment pouvoir faire ça, au moins. Il ne demandait pas la lune, il voulait juste faire les bases, voilà tout.  « Tu me connais vraiment bien. Parfois, j'ai l'impression que tu peux lire en moins comme dans un livre ouvert et ça pourrait presque me faire peur... ». Il lui sourit doucement, histoire de lui montrer qu'il était avec elle et que tout ça ne le blessait pas. C'était mieux qu'elle le sache. Enfin... Bien sûr que ça lui faisait peur, mais pour ce qu'il en était du reste, c'était une toute autre histoire !

Il la suivit, alors qu'elle disait qu'ils n'allaient pas rester debout comme ça, il était vrai que ça ne servait à rien et il n'était pas du tout nécessaire de se prendre la tête avec tout ça.  « Je te suis ! ». Les choses devenaient plus compliquées, d'une certaine manière, mais cela ne changeait rien. Tant qu'ils seraient ensemble, le reste ne comptait pas, et ils le savaient.

Fredericke avait confiance en Vincent et elle ne remettait pas sa parole en doute. De fait, Tobias vous dirait qu’elle était tellement confiante qu’elle frôlait la bêtise, et c’était vrai que la jeune fille ne se posait jamais de questions embarrassantes, à moins d’avoir des preuves pour fonder un doute quelconque, pourquoi hésiter sur ce que lui racontait les autres, surtout le garçon qu’elle aimait, c’était du temps perdu non ?

« Je n’ai aucun doute et je comprends que tu veuilles terminer ta scolarité, j’ai bien fini la mienne moi après tout. » Ce n’était que justice que Vincent puisse finir Poudlard puisqu’elle l’avait fait de son côté, même si la peur que provoquait sa grossesse avait pour effet qu’elle craignait encore plus qu’avant d’être seule, elle n’avait jamais songé à ce qu’il en soit autrement. Vincent n’avait pas besoin de changer ses plans à court terme pour elle, elle était une grande fille, elle pouvait parfaitement se débrouiller toute seule. Bien sûr, c’était ce qu’elle avait toujours pensé, et cette fois-ci comme celles d’avant, il y avait une forte probabilité pour qu’elle se trompe. Après tout, elle était d’une santé fragile, les médecins le lui avaient d’ailleurs fait remarquer. Les femmes de sa famille avaient du mal à avoir des enfants sans danger… mais Fred’ n’y pensait pas, elle avait toujours été courageuse, mais son courage s’assimilait aussi très souvent à un manque de réflexion.

« De toute manière, je pense que j’irais vivre à Pré-au-lard, donc on ne sera pas si loin que ça l’un de l’autre, tu pourras voir le bébé pendant tes sorties et les vacances, et je prendrais plein de photos pour que tu ne loupes rien ! » L’idée de prendre son bébé en photo, qui bien que non désiré à la base était tout de même celui de l’amour, enthousiasmait assez Fred’ qui avait entre autre passion celui de la photo. Et l’avantage des photos c’est qu’elle pouvait les envoyer par hibou à Vincent régulièrement. Elle tenta de s’imaginer l’année qui allait suivre, et maintenant qu’elle avait tout dit à Vincent, ça ne lui paraissait plus si terrible qu’il ne soit pas avec elle. Elle ne serait pas seule, elle aurait le bébé, ça l’occuperait sûrement assez pour qu’elle puisse attendre le retour définitif de son petit ami avec une patience qui n’était pourtant pas vraiment dans son caractère à l’origine.

« Mais je peux lire en toi Kaiser, tu es ma rencontre prédestinée tu te souviens ? On était fait l’un pour l’autre. » Elle déposa un baiser léger sur la joue de son amour de toujours et elle lui sourit. Elle savait que Vincent devait être partagé, pas pour ses décisions, ça c’était clair pour tous les deux sur ce qu’ils allaient faire par la suite, mais sur son sentiment. Vincent n’avait jamais eu de vrais parents, ni de vrai famille, Fred’ était ce qu’il avait de plus proche de ça, et elle avait toujours été plus sa compagne qu’autre chose. N’ayant pas eu un père à la hauteur, Vincent se demandait peut-être comment faire le moment venu pour l’être lui-même, mais Fred’ avait confiance encore une fois, et pas seulement en lui, mais en elle aussi. Ils feraient de leur mieux.

Ils s’assirent et Fred’ soupira, elle avait rarement été aussi fatiguée sans être malade. Posant la tête sur l’épaule de Vincent, elle sortit sa baguette. Elle était adulte maintenant, elle pouvait utiliser la magie comme elle le voulait.

« Est-ce que tu veux savoir si c’est une fille ou un garçon ? Les docteurs m’ont appris le sort pour le savoir mais je ne voulais pas le faire sans te demander. On peut garder la surprise aussi. Moi honnêtement je n’ai pas de préférence, dans les deux cas je suis sûr que ce sera un beau bébé. » Pas uniquement parce qu’elle se trouvait belle ou Vincent beau mais parce que cet enfant serait à moitié Maiden et que dans sa famille, il n’y avait pas de gens moches. Des gens bizarres, ça oui, il y en avait un paquet, mais des moches non ! Ceci dit, ils n’étaient pas non plus des canons absolus et aucun d’entre eux n’aurait pu être mannequin (à part peut-être Serena ?) parce que les filles étaient petites et à moins d’être malades, elles n’étaient pas maigres, quant aux garçons… et bien il n’y avait que Friedrich et il aurait pu être canon mais son manque d’assurance se lisait sur sa figure depuis sa naissance, qui plus est elle était sa sœur, elle n’arrivait pas à vraiment se faire une opinion. Bref, tout ça pour dire qu’elle se fichait que ce soit un garçon ou une fille, quant à le savoir, c’était une décision à prendre à deux. Comme tant d’autres sur ce sujet.

Elle avait raison, et c'était peut être pour cette raison que Vincent tenait le plus à finir sa scolarité, c'était parce qu'elle avait elle-même terminé sa scolarité. Oui, ça pouvait être stupide, oui, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet, absolument aucun doute. Un soupir s'échappa de ses lèvres, ça ne pouvait pas seulement être ça, en faite, enfin... En tout cas, il en doutait. Il n'avait juste jamais été grandement doué pour l'école alors s'il avait tenu à ne pas terminé son année, il aurait parfaitement pu ne pas le faire, c'était aussi simple que ça, oui voilà. Il n'y avait, d'ailleurs, absolument rien de plus à en dire, oui. C'était même certain. Mais il voulait finir, il voulait au moins faire ça. Il ne voulait pas entrer trop vite dans le monde adulte, alors que tout ça, lui faisait peu à ce point..  « C'est sûr... Et puis tu sais très bien que si tu as besoin, je serais là. Je serais toujours là de toute façon.. ». Et c'était un point qu'il fallait à tout prix qu'elle prenne sagement en considération. Il serait toujours là. Même si ce n'était pas toujours flagrant, même si ça ne paraissait peut être pas toujours aussi clairement, il était là, et c'était une chose qui ne changerait jamais.

Vivre à Pré Au Lard ? Il était clair que si elle vivait aussi près, les choses promettaient d'être bien plus simples que prévu, il n'y avait pas le moindre doute à avoir ! C'était aussi simple que ça ! Un soupir s'échappa de ses lèvres et Vincent espérait sincèrement que les choses ne seraient pas aussi compliquées d'une certaine manière en tout cas, mais ça promettait de ne pas être si facile que ça. Il ne voulait pas qu'elle se sente contrainte de quoi que se soit. Bien sûr que ça allait lui facilitait la tâche, si elle vivait aussi près, pour se voir et tout ça. Mais il ne voulait pas pour autant qu'elle se sente obligé de quoi que se soit.  « N'est-il pas préférable que dans une telle situation, tu restes au manoir ? Je veux dire... Au moins, en cas de crise tu serais entourée non... ? Enfin ce n'est qu'une simple idée bien sûr.. ». Il ne fallait pas croire pour autant que ça allait être aussi simple que ça, c'était même tout simplement impossible, si on y songeait un peu plus attentivement.  « Mais pour la photo, ça me fera vraiment plaisir ! ». Il n'y avait absolument pas le moindre doute à avoir à ce sujet, c'était aussi simple que ça oui.

Fait l'un pour l'autre oui, Vincent en avait longtemps douté, il avait réellement longtemps pensé qu'elle était trop bien pour lui et qu'il n'y avait pas une seule seconde où il la méritait. Mais avec le temps, il avait appris à se faire réellement confiance, à ne pas seulement laisser une simple apparence de confiance. Oui, il pensait vraiment qu'il était né pour être avec elle, qu'il n'avait jamais vécu pour une autre fille. Okay oui, ça pouvait réellement donner l'impression que ce qu'il était en train de dire était stupide, il n'y avait pas le moindre doute à ce sujet et il ne s'en faisait pas le moindre d'ailleurs.  « Je sais oui, que nous sommes faits l'un pour l'autre. Je ne crois pas au destin mais je sais que je suis né pour être à tes côtés Fredericke »

Maintenant, elle lui demandait s'il voulait savoir si c'était une fille, ou un garçon, elle voulait savoir s'il voulait garder le secret aussi. D'une certaine manière, qu'il s'agisse d'une fille ou d'un garçon, il savait qu'il l'aimerait de la même manière, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet, absolument pas le moindre doute oui, voilà, il n'y avait rien de plus à en dire, absolument rien de plus. Donc voilà..  « Bonne question ! Le fait d'avoir la surprise pourrait être sympa mais... Comment dire ça, Après, on aura carrément moins de temps pour lui trouver un prénom ! ». Et si c'était pour au final, choisir un prénom à chier, autant prendre sérieusement le temps d'y réfléchir !

« Oui, et puis je t’écrirais tout le temps. » Comme ça, si elle avait besoin de lui, au moins le saurait-il. Encore que, lui poserait-elle seulement la demande ? Ce n’était pas certain, Fred’ était de ces filles qui avaient beau avoir toujours besoin des autres parce qu’elle était de par son physique et sa maladie plutôt fragile, beaucoup trop têtue pour demander de l’aide. Son obstination méritait certes des applaudissements mais il lui posait aussi bien des problèmes. Ceci dit, il était connu que le courage peut parfois être aveugle et surtout causer plus de soucis qu’il n’en résout.

« Ne t’inquiète pas, je pense que la mère de Zane viendra vivre avec moi jusqu’à la naissance du bébé. Peut-être après aussi remarque, je ne sais pas trop comment on s’occupe d’un enfant. » Et ce n’était pas Roze, qui n’avait pas le droit de rester seule avec son garçon, qui saurait la conseiller sur ce sujet épineux. Du coup la mère de Zane semblait parfaitement appropriée pour rester avec elle tant que Vincent serait à l’école et que, de ce fait, elle devrait vivre seule, ou du moins sans lui. Bien entendu, Fred’ avait aussi des tas d’amis sur qui compter en Angleterre, mais Vincent en détestait malheureusement une grosse moitié, et elle ne pensait pas que les voir derrière son dos soit très bon. En fait, elle se demandait même carrément comment Vincent allait vivre sa jalousie loin d’elle, elle espérait simplement qu’il ne se ferait pas trop de films, surtout maintenant qu’il savait qu’elle était enceinte.

« Je suis sûre que ce sera un magnifique bébé ! » Dit-elle en souriant à propos des photos, l’idée d’utiliser son précieux appareil photo pour prendre son enfant, mais aussi – surtout – celui de Vincent sous toutes les coutures la mettait de bonne humeur, même si elle se sentait toujours aussi fatiguée par le voyage qu’elle venait de faire entre l’Angleterre et l’Allemagne.

Elle ne répondit pas au sujet de leur rencontre, Vincent croyait en elle, en leur lien, mais pas au destin, ni à Dieu semblait-il, et elle ne polémiquait pas dessus, se disant tout simplement qu’elle n’avait pas besoin d’être tout le temps d’accord avec son petit ami. L’amour ne signifie pas devoir avancer sur la même ligne mais être en parallèle.

« Allons-y pour un peu de magie alors ! » Elle posa le bout de sa baguette sur son ventre et prononça la formule, un léger sourire sur les lèvres, simplement heureuse que Vincent reste avec elle et qu’il ne le prenne pas trop mal. Il était un peu chamboulé, mais ça aurait pu être pire. Une petite lumière bleu s’illumina au-dessus de son ventre, et comme les sorciers n’étaient pas plus imaginatifs pour ce genre de choses que les moldus, elle prononça sans aucun doute la sentence « C’est un garçon ! » Un mini Vincent quoi ! Fred’ se demanda, un peu attendrie, s’il serait comme son papa, et au fond, peut-être qu’il ne valait mieux pas, même si elle aimait Vincent de tout son cœur, elle ne pensait pas qu’il fallut être comme lui, violent et amer. Mais bon, il aurait une meilleure éducation, foi de Maiden !

Ecrire. Bon, bien sûr, ce n'était pas du tout la première des activités préférés du jeune Serpentard, c'était une chose qu'il ne fallait absolument pas nier. Et c'était aussi une chose que Fredericke devait savoir. Bon, bien sûr, il saurait faire l'effort de lui écrire, parce qu'il y avait fort à parier qu'elle aurait mal pris le fait qu'il ne lui écrive pas alors qu'ils n'étaient pas ensemble. La séparation allait clairement être difficile et il avait parfaitement conscience qu'il devait faire les efforts nécessaires pour lui montrer qu'elle était là et qu'elle serait probablement toujours là, il ne fallait pas avoir le moindre doute à ce sujet, c'était aussi simple que ça.  « Je ferais tout mon possible alors. ». Enfin bon, il n'était pas vraiment nécessaire de se prendre la tête avec ça. Oui, voilà, il n'y avait absolument rien de plus à en dire. Enfin bon, il espérait surtout qu'elle lui donnerait de la matière sinon, il ne saurait vraiment pas quoi écrire lui-même. Et il trouvait réellement que raconter ses journées était pathétique. C'était aussi simple que ça.  « Mais je n'écrirais peut être pas autant par contre. Parce que bon, tu sais que ce n'est pas ma tasse de thé ».

La famille de Zane ? Oui, ils étaient de bons serviteurs, même si Vincent n'avait pas encore pris l'habitude de tout ça, il ne fallait pas lui en vouloir, il n'avait jamais été riche. Enfin bon, il n'avait pas de quoi s'inquiéter de savoir que Zane était là, sous le même toit, il n'y avait absolument pas le moindre soucis avec tout ça, c'était une parfaite évidence évidemment. Et oui, ils étaient tellement jeunes que s'occuper d'un bébé allait loin d'être une chose compliquée, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet. Un soupir s'échappant de ses lèvres, Vincent en vint à se dire que les choses allaient probablement paraître compliquées, il n'y avait pas le moindre doute à avoir à ce sujet, oui, c'était aussi simple que ça.  « Ca promet d'être difficile, parce que nous n'avons pas d'espérance mais nous ne sommes pas les premiers à être dans cette situation alors on ne doit pas s'en inquiéter ou en tout cas, pas trop quoi ! On verra bien ». Ils n'avaient pas d'autres choix, c'était aussi simple que ça. Oui, ça pouvait en surprendre plus d'un, ça pouvait déranger les gens et tout ça, ils étaient jeunes et il en avait parfaitement conscience.

Un magnifique bébé oui, il n'y avait absolument pas le moindre doute à avoir a ce sujet. Non mais c'était vrai quoi, que l'on soit parfaitement certain que ce bébé serait beau. C'était une évidence même. Que l'on soit bien d'accord, après tout, la mère était tout bonnement sublime, c'était un point sur lequel on se devait d'être d'accord, mais sinon, il ne se trouvait pas trop mal, lui non plus. Et c'était aussi un point sur lequel il fallait se mettre d'accord, c'était bien sûr, non négligeable. Enfin bon, il ne fallait pas non plus trop y penser, c'était évident oui.  « Avec nos physiques de rêve, c'est même évident tu ne crois pas ! Enfin bien sûr, surtout le mien... ». Un soupir s'échappa doucement de ses lèvres tandis qu'un sourire se dessinait sur ses lèvres et qu'il haussait les épaules. Surtout que bon, il était bien loin de penser de la sorte, c'était une évidence même ! On ne pouvait quand même pas lui en vouloir !

Pouvait-on savoir aussi vite ? C'était assez incroyable oui, mais après tout, ils étaient tous les deux des sorciers non ? Ils avaient ben plus de possibilités que les moldues et ça changeait considérablement la donne. D'ailleurs, alors qu'il était en train de penser à tout ça, elle avait déjà eu la réponse. Un petit garçon, un petit Vincent à qui elle allait apprendre à se battre !  « Je lui apprendrais à se faire respecter ! Han c'est trop … Trop... Euh... Mais non, je lui apprendrais pas à se battre ! ». Pas devant elle en tout cas !