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| Parlons du bon vieux temps (PV) | |
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Invité
Ξ Sujet: Parlons du bon vieux temps (PV) Sam 29 Oct - 1:03 | |
| L’un des avantages d’être directrice de Poudlard que Minerva avait finit par découvrir au fil des ans était qu’elle pouvait aller un peu partout dans le monde magique sans qu’on lui demande de compte. Evidemment, ces derniers temps, avec la disparition de la magie et donc l’impossibilité de transplaner y compris depuis Pré au Lard, puisque c’était de toute façon impossible à Poudlard, comme le disait le livre consacré à l’histoire du château et qu’Hermione Granger avait si souvent parcouru.
Granger…c’était d’ailleurs elle que Minerva allait voir ce jour là pour profiter de l’un de ses rares moments de tranquillité, parce qu’elle avait beau ne pas avoir trop de compte à rendre (le conseil de surveillance se tenait tranquille en cas de crise depuis ses errements commis lors de la direction de Dumbledore), elle avait quand même à cœur de faire son travail correctement. Après tout, ça n’était pas pour rien qu’elle exigeait la plus grande rigueur possible de ses élèves, mais bien parce qu’elle se l’imposait à elle-même. Sinon, elle ne se serait jamais crue autorisé à user d’une telle sévérité envers les jeunes gens qui venaient étudier à son école. Si les élèves réussissaient, c’était certes grâce à leur travail, mais aussi grâce à l’acharnement et à la rigueur des professeurs qui faisaient leur possible pour transmettre leurs connaissances aux élèves ; Merlin savait que ça n’était pas facile tous les jours.
Hermione Granger donc, sans doute l’une des meilleures élèves que Minerva ait jamais eu en classe, particulièrement pour Gryffondor qui n’était certes pas une maison d’imbéciles (même s’il y avait chez les disciples de Godric des imbéciles comme dans toute autre maison), mais qui était également plus connue pour ses têtes brûlées que pour ses têtes tout court. Bien entendu, Granger et ses amis (il n’était jamais très bon d’être de la bande à Potter) lui avaient causé nombre de soucis pendant les six ans qu’ils avaient passé à Poudlard, mais ils avaient également sauvé le monde et la vieille femme était fière de voir ce que l’ancienne Préfète de Gryffondor était devenue. Bref, ce serait donc un réel plaisir de la rencontrer aux Trois Balais, dans l’antre de Mrs Rosmerta en cette fin d’année scolaire – enfin, il restait bien deux mois de cours et des examens à passer, mais l’idée et là. La directrice de Poudlard n’avait pas eu l’occasion de rencontrer son ancienne élève depuis la disparition de la magie et voulait entendre son avis là-dessus.
Minerva entra donc dans les Trois Balais et repéra bien vite Hermione Granger à une table au milieu de la pièce principale. Elle s’approcha lentement – aussi vite, en fait, que le lui permettait son grand âge – et s’assit en face de son ancienne élève.
- Bonjour, Miss Granger, comment allez-vous ?
Bientôt, Mrs. Rosmerta accourut et demanda ce qu’elle buvait. Fidèle à son habitude, elle leva la tête vers la propriétaire du café et répondit :
- Un jus d’œillet pour moi, je vous prie.
Elle attendit ensuite que Granger prenne sa propre commande avant de continuer à commencer leur conversation.
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| | | | Hermione Weasley
Parchemins : 2494 Âge : 36 ans ;; 19.09.1979 Actuellement : Ministre de la Magie Points : 0
Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) Mar 8 Nov - 18:44 | |
| Comme tout le monde le savait plus ou moins, Hermione était une passionnée, une élève assidue et qui avait un grand sens du respect. Ce n’était d’ailleurs pas pour rien qu’elle luttait activement pour les droits des créatures magiques ! Car si la S.A.L.E perdait petit à petit de l’ampleur, ce n’était pas parce qu’Hermione la délaissait et qu’elle changeait d’avis sur les droits dont devaient jouir les elfes de maison, non, loin de là ! C’était uniquement parce qu’au fur et à mesure que les années passaient, Hermione réussissait à faire passer certaines lois, certaines règles qui rendait la vie de ces pauvres petites créatures bien plus agréables. Bien sûr, il y avait toujours des gens qui n’en faisaient qu’à leur tête et qui pensaient n’avoir d’ordres à recevoir de personne, et surtout pas d’une Sang-de-Bourbe comme Hermione. Car bien entendu, ce genre de personnes étaient des Sang-Pur de la vieille école, qui refusaient de voir le monde changer sous prétexte que de plus en plus de sorciers étaient de Sang-Mêlés et que les Sang-Pur étaient de moins en moins présents... Mais cela ne dérangeait pas Hermione. Elle se rendait souvent sur le terrain pour vérifier si les gens appliquaient les règles, et dans l’ensemble tout se passait bien. D’ailleurs, elle avait souvent des missives de son ancienne professeur de Métamorphose, Minerva McGonagall, en qui elle avait une confiance immense.
Cette femme était un modèle pour la jeune sorcière, qui l’avait toujours trouvée fabuleuse. En plus d’être une sorcière très forte, elle était également une sorcière avec de fortes convictions, qui ne se laissait pas faire par les autres. Elle n’avait jamais céder face à la Magie Noire, avait toujours combattu aux côtés du Bien, durant des années, sans jamais baisser les bras. Elle avait même aidé Harry, Ron et Hermione a mener à bien la quête de Dumbledore lors de l’affrontement final... C’est dire ! Elle avait toujours été de leur côté, quand bien même le trio lui en avait fait voir de toutes les couleurs a chacune de leurs années. Le troll, la chambre des secrets, l’excursion au ministère en cinquième année... Il n’avait jamais été très bon de faire partie des amis de Harry Potter, mais le trio avait braver avec courage et une arrogance certaine chacun des dangers qui se présentaient à eux. Quand Harry devait faire preuve de courage, Ron de loyauté et Hermione d’intelligence, les trois notions principales des Gryffondor étaient réunies. Et peut-être était-ce la raison pour laquelle McGonagall ne les avaient jamais reniés (sait-on jamais que l’idée lui soit un jour passée par la tête !). Hermione était venue par Cheminée, ayant garder un petit pot dans les cas d’extrême urgence, et donc elle était arrivée un peu à l’avance. Ce qui n’était pas du luxe ! Elle attendit peu de temps avant de voir son ancienne professeur arriver et prendre place à ses côtés.
«Bonjour, professeur McGonagall ! Je vais très bien, merci, et vous donc ? Les élèves ne sont pas trop difficiles à vivre sans la magie ?»
L’absence de la magie était un problème pour beaucoup de monde. Ronald le premier d’ailleurs, qui avait du porter grands nombres des cartons de déménagement de ses bras musclés... Bien évidemment, il avait pesté comme jamais, prétextant qu’il donnerait tout pour retrouver sa magie adorée et que les modlus étaient complètement fous de faire cela sans trop protester. Le laisser parler, lorsqu’il divaguait ainsi était la meilleure des choses à faire, et Hermione l’avait bien vite appris. Madame Rosmerta ne mit pas longtemps à rejoindre les deux sorcières pour prendre leur commande, et une fois que McGonagall eut annoncé son choix, Hermione le fit à son tour.
«Une bierraubeurre avec du gingembre, s’il vous plait.»
Banal, typique presque. Hermione aimait le petit goût que donnait le gingembre, relevant la bierraubeurre dans une certaine harmonie. Elle prenait cette boisson depuis qu’elle l’avait découverte, en troisième année, et ne pouvait s’en passer.
«Professeur, au Ministère, il se murmure que les Aurors seraient sur le point de découvrir ce qu’il se passe... Pensez-vous que nous pouvons nous fier à ces rumeurs ? J’avoue que cela me ferait grandement plaisir de retrouver mes habitudes magiques, mais... N’est-ce pas étrange d’en parler si ouvertement ?»
Hermione était suspicieuse de nature. Ronald lui avait raconté qu’ils avaient peut-être trouvé la raison de la disparition de la magie, et le bruit courrait dans tout le Ministère, bien entendu... Mais Hermione avait depuis longtemps appris à ne plus croire aux rumeurs...
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) Dim 13 Nov - 20:01 | |
| - Je vais bien, merci, autant que l’âge me le permet.
Minerva parlait rarement de son âge, ne serait-ce que parce qu’elle parlait rarement avec des gens plus jeunes à ce point qu’elle et qui, en plus, lui étaient proches. Ce bon vieux Filius Flitwick n’était qu’à peine plus jeune qu’elle, alors à quoi bon parler de leurs problèmes respectifs ? D’autant qu’ils avaient tout deux fort à faire par ailleurs avec la gestion de Poudlard et, pour le vice-directeur, de ses cours. Pour finir, Minerva n’avait jamais été du genre à beaucoup se plaindre mais elle devait bien avouer qu’une fois de temps en temps, ça faisait du bien. En outre, elle n’avait jamais été plus vieille que ce jour là, ce qui semblera à tout le monde d’une logique implacable mais à quoi personne n’aurait jamais pensé si je ne m’étais décidée à le souligner.
- Oh, je suppose que ça calme aussi la plupart. Les jumeaux Weasley auraient été bien moins terribles, sans magie. Evidemment, il y en a qui savent toujours se faire remarquer.
Minerva s’arrêta un instant. Parler des Weasley avait rappelé à sa mémoire Frédéric Weasley, l’un des jumeaux, décédé cinq ans auparavant durant la dernière bataille. Un héros mort au combat comme il y en avait eu beaucoup, Dumbledore le premier. Cinq ans déjà, le temps passait, les blessures se refermaient, un peu. Bien entendu, pour elle, ça devait être un peu plus facile : à son âge, elle en avait vues, des morts. Perdre un frère, un membre de sa famille quel qu’il soit n’était assurément pas chose facile. Tant de familles avaient été brisées par la folie de quelques sorciers. A croire que la magie n’étai pas faite pour être mise entre les mains des hommes. Les sorciers n’étaient pas plus intelligents que les moldus avec leur technologie.
Mrs. Rosmerta arriva pour leur servir leurs boissons, les deux femmes restèrent silencieuses. Leur discussion n’avait rien de très secret, mais il était toujours difficile, au moins pour Minerva, de parler ainsi devant des inconnus, quel que soit le sujet de la discussion. Certes, la tenancière des Trois Balais n’était pas tout à fait une inconnue, mais là n’est pas la question, et vous aurez compris l’idée, je pense.
Hermione embraya sur la disparition de la magie et les rumeurs qui courraient au ministère. Minerva soupira. Malheureusement, elle ne pouvait pas beaucoup aider la jeune femme.
- Vous êtes plus au courant que moi, Miss Granger. Les arcanes du ministère de la magie me sont inconnus. Vous êtes sans doute plus capables que moi de dire si l’on peut croire à ces rumeurs. Pour ce qui est des fuites, ce ne serait pas les premières que le ministère laisserait passer, consciemment ou non. D’ailleurs, je ne vois pas de raison de ne pas en parler. Avez-vous une raison de croire qu’il faudrait garder cela secret. Ne pas mettre la crédibilité du ministère en danger par de faux espoirs mis à part, bien entendu.
C’était ce que risquait plus le ministère pour Minerva avec de telles opérations. Si cela échouait et qu’aucune solution n’était trouvée, les sorciers finiraient par ne plus croire en leur ministre, et c’était un danger pour la stabilité du monde magique.
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| | | | Hermione Weasley
Parchemins : 2494 Âge : 36 ans ;; 19.09.1979 Actuellement : Ministre de la Magie Points : 0
Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) Lun 14 Nov - 12:26 | |
| L’absence de magie devait calmer les gens, mais en énerver plus d’un aussi. Si Hermione n’avait pas eut de problème à se faire à l’idée, puisqu’elle était tout de même une née-moldu, elle avait longtemps ris des frasques de son fiancé. Ronald était gauche au possible, et il faisait tout à l’envers. Harry lui, s’en sortait bien, et riait avec Hermione. Ginny avait du mal, surtout qu’elle ne pouvait plus faire de Quidditch. Et oui, l’interdiction de voler sur des balais touchait même le sport ! Comme quoi, on pouvait très bien annuler le Quidditch ! Pour le plus grand malheur des sportifs et des fans, mais bon. Hermione aurait nettement préféré qu’on suspende les échec version sorciers, mais personne ne semblait aussi sensible qu’elle à cette violence...
« Oui, probablement...»
Parler des jumeaux Weasley, ça pouvait être une source de joie pour certains. Ils avaient battit un empire de farces et attrapes, mais peu de ceux qui les connaissaient avaient vécu la mort de l’un d’eux comme Hermione l’avait vécu. Elle avait été là, lorsqu’il était mort suite à une explosion, alors qu’ils venaient de sauver Malefoy et son comparse des flammes de l’enfer que Crabbe avait libéré dans la salle sur demande. Hermione avait été là, quand tout s’était arrêté pour lui, dans un dernier rire. Et y repenser lui faisait mal. Car même si tout le monde avait avancé depuis, la douleur restait, intense et douloureuse. Elle préféra donc éviter d’y penser et continua sur sa lancée, la discussion sur le possible retour de la magie. C’était un bruit qui courait, mais elle ne savait pas quoi en penser. Et McGonagall non plus, visiblement.
« Je ne sais pas. J’aime à y croire... Bien entendu, si cela était révélé aux yeux de tous, peut-être qu’une seconde bataille comme il y a cinq ans se déclarerait... L’envie des sorciers de retrouver leur magie est très intense... Certains maltraitent encore plus les Elfes pour leur magie...»
Elle voulait y croire, car Ronald ne lui disait pas si cela était vrai ou non. Le jeune homme rentrait tard le soir, et Hermione préférait le chouchouter que de lui poser trois cent mille questions. Mais quand la brune voyait son amie rousse, qui sortait avec Harry Potter, lui aussi auror, elles se posaient des questions. Aucun de deux ne leur disait ce qu’il se passait, peut-être pour ne pas leur donner de faux espoirs. Les deux jeunes femmes étaient donc toutes aussi ignorantes que des personnes ne travaillant pas a Ministère. Les rumeurs couraient pourtant depuis quelques semaines, se faisaient même de plus en plus intenses, mais quelle importance pouvait-on donner à des rumeurs ? Il y en avait eut tellement lorsque la brune était à l’école qu’elle avait finit par ne plus leur donner d’importance... Comme lorsqu’ils avaient cru que Malefoy serait l’héritier de Serpentard, ou qu’ils étaient persuadé que Sirius était celui qui avait vendu les Potter à Voldemort... La remémoration de la bataille prit cependant Hermione aux tripes.
«Cinq ans, déjà... Je n’arrive pas y croire...»
Cinq ans qu’elle était avec Ron, cinq ans que de nombreuses personnes avaient trouvé la mort dans un combat acharné du bien contre le mal. Cinq ans qu’ils avaient, ensemble, terrassé Lord Voldemort, pour de bon. Il n’était plus de ce monde, n’en serait plus jamais. Tous les Horcruxes avaient été éliminés, un part un...
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) Mer 30 Nov - 0:00 | |
| Parler des jumeaux Weasley avait fait passer une ombre dans le regard d’Hermione Granger, et Minerva pouvait le comprendre. Elle-même n’avait pas vécu le décès de Frederic en face, mais elle avait vu beaucoup d’autres gens qu’elle appréciait mourir sous ses yeux, Remus Lupin et Nymphandora Tonks les premiers. Il ne fallait plus se lamenter, cependant : cinq ans avaient passé et s’il ne fallait pas oublier les morts aimés – ni les ennemis vaincus, il ne fallait pas non plus oublier d’aller vers l’avant, fut-ce en cherchant la source de la disparition de la magie. C’était une façon comme une autre de s’occuper l’esprit. La directrice de Poudlard, elle, n’avait pas vraiment le choix : vu la pile de papiers et de courriers dont elle avait à s’occuper chaque jour, ça ne lui laissait pas trop de temps pour penser aux temps anciens, à part pour ce qui traitait de l’organisation d’une future cérémonie. De plus, les inscriptions à Poudlard avaient commencé, et tout ça n’arrangeait rien. Bien entendu, Filius l’aidait un peu, mais le pauvre, ça n’était pas vraiment sa tasse de thé. Pas plus que celle de Minerva, d’ailleurs, mais elle était la directrice et devait donc s’atteler à sa tâche. Parfois, l’idée de la retraite lui venait, mais elle songeait que jamais elle ne pourrait quitte ce château où il y avait toute sa vie.
Les propos de la jeune femme, en revanche, étonnèrent Minerva. Une bataille ? Se pouvait-il que des sorciers soient là-dessous ? Sûrement pas des Mangemorts en tout cas, ils aimaient tellement la magie que ce serait stupide. Même s’il avait eu une soif de pouvoir incommensurable, Celui Dont On Ne Doit Pas Prononcer Le Nom ne serait sans doute pas allé jusqu’à faire disparaître la magie. D’ailleurs, y avait-il vraiment quelqu’un capable de faire cela à présent que Dumbledore et le Seigneur des Ténèbres étaient morts ? La vieille femme n’était même pas sûre que son ami eût été capable d’une telle chose. En tout cas, il fallait qu’elle en ait le cœur net, que Hermione l’éclaire sur ce qu’elle venait de dire.
- Une bataille ? Pourquoi donc ? Qu’avez-vous apprit, ma chère ? Si vous pouvez me le dire, ce n’est pas un interrogatoire.
Presque pas, en tout cas. Minerva oubliait parfois qu’elle n’était plus la professeure de ses anciens élèves, ce qui était assez perturbant quand elle les rencontrait après leur sortie de l’école, ce qui arrivait pour certains, comme Andrea Rowle, actuelle enseignante en Défense Contre les Forces du Mal. La directrice était toute jeune à l’époque, mais elle se souvenait un peu de la jeune Serpentard qu’avait été sa collègue. Pas nettement, cela commençait à dater, mais quelques souvenirs flous de ce qu’elle avait été. Il était difficile d’oublier ses premières classes.
- Oui, cinq ans, le temps passe, il faut s’y faire. Vous êtes encore jeune, n’attendez pas trop, il ne ralentit jamais.
Il était rare que Minerva donne ce genre de conseils, elle qui prônait plutôt la retenue, mais s’il y avait bien une personne capable de profiter de la vie tout en restant raisonnable, c’était bien Hermione Granger, la vieille sorcière lui faisait confiance pour ça.
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| | | | Hermione Weasley
Parchemins : 2494 Âge : 36 ans ;; 19.09.1979 Actuellement : Ministre de la Magie Points : 0
Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) Jeu 1 Déc - 1:01 | |
| Hermione avait peut-être trop parlé... Enfin, elle ne disait pas n’importe quoi non plus et ne le criait pas sur tous les toits. Elle restait discrète, mais savait qu’elle pouvait parler sans aucun soucis à son ancienne professeur. Elle était son modèle, elle n’avait donc pas à craindre d’être jugée à ne relater que des rumeurs. Et puis, ce n’était pas non plus que des rumeurs. Ron et Harry lui avait parlé de cela, un soir alors qu’ils mangeaient justement chez les futurs Potter. Enfin bref. Hermione but une gorgée de sa bierraubeurre au gingembre avant de reprendre la parole pour expliquer tout ce qu’elle savait sur cette disparition de la magie et du pourquoi elle pensait à une possible bataille.
«Eh bien, se sont Harry et Ron qui m’en ont parlé... Il parait qu’un artefact a été trouvé et qu’il pourrait nous permettre de retrouver la magie. Ce sont des rumeurs qui circulent au Ministère comme les messages volants... Cependant, un groupe de mages noirs serait à l’origine de cette disparition. Je doute que ça soit des Mangemorts rebelles, mais je ne sais rien sur eux... Et personne n’a l’air de savoir grand chose.»
Cela embêtait assez Hermione, elle qui avait tendance à ne prêcher que ce qu’elle savait parfaitement vrai et à défendre ce qu’elle savait vrai avec ardeur. Mais là, elle ne pouvait se baser que sur des rumeurs, quand bien même ces rumeurs lui avaient été contées par son petit ami et son meilleur ami. Mais Hermione ne pouvait pas garder cela pour elle, et elle savait que le professeur McGonagall pouvait lui donner un autre regard sur cette affaire étrange.
« Oui, vous avez raison... Mais je ne veux pas non plus brûler des étapes importantes... »
Hermione avait toujours eut la tête sur les épaules. De son éducation stricte, elle avait appris à respecter les règlements, à agir comme on le lui demandait, tout en restant maitresse d’elle-même. Aux côtés d’Harry et Ron, elle avait appris à être plus laxiste avec son amour des règlements. Cela s’était vu dès le premier Halloween passé à Poudlard où elle avait menti pour sauver ses meilleurs amis d’une retenue. Puis elle avait préparé dans la plus grande illégalité le Polynectar, dans les toilettes de Mimi Geignard, allant jusqu’à voler les ingrédients dont elle avait besoin dans l’armoire du professeur Rogue. Bien sûr, elle s’en était toujours voulu, mais pour la bonne cause, elle pouvait bien faire quelques entorses au règlement... Elle ne risquait pas grand chose au final, quoi que, à cette époque, ce n’était pas ce qu’elle avait pensé. Elle avait calculé les risques qu’elle encourait, mais sauver le château d’un monstre qui en avait après les enfants de moldus était bien plus important pour la brune que de respecter le règlement...
« Professeur... Accepteriez-vous de venir à mon mariage ? Ronald et moi n’avons pas encore fixé de date, nous n’en n’avons pas vraiment parlé encore mais... Accepteriez-vous ? Vous nous avez sauvé de nombreuses fois... »
Hermione esquissa un sourire et regarda la bague qu’elle portait à son doigt depuis presque un an déjà. Ronald et elle n’avaient pas fait de grandes listes pour l’instant, ils n’avaient pas vraiment reparlé du mariage. Mais Hermione avait toujours une longueur d’avance, comme toujours. Elle était le cerveau du trio, et même après tous ces combats, elle restait sérieuse dans ce qu’elle faisait. Alors en compagnie de Ginny, sa meilleure amie et ancienne colocataire, elle avait dressée une liste d’invités. Après leurs familles respectives, Hermione avait pensé à leurs plus proches amis, les membres de l’Ordre encore en vie, et surtout, son ancienne professeur, qui les avaient tant aidés et protégés lorsqu’ils étaient à Poudlard.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) Ven 2 Déc - 23:54 | |
| Avant de répondre, Minerva prit le temps d’encaisser les révélations faites par Hermione Granger et de réfléchir à ce que cela signifiait, notamment son manque de connaissances. Elle avait beau avoir presque soixante-dix-huit ans, la directrice de Poudlard se rendait compte qu’elle ne savait rien, vraiment rien. Un philosophe et sorcier grec avait dit un jour, bien longtemps auparavant, que le seul véritable savoir était de savoir que l’on ne sait rien. Socrate ou quelque chose comme cela, qu’il s’appelait. Plus que jamais, Minerva comprenait combien il avait raison. Dumbledore était-il au courant de l’existence d’un tel artefact ? Si oui, il ne lui en avait jamais parlé. Et le Seigneur des Ténèbres ? Bien que Minerva s’en tînt à sa première hypothèse selon laquelle il était peu probable que ce fussent des Mangemorts qui eussent causé la disparition de la magie, il serait étonnant que les deux plus grands sorciers du siècle n’en aient jamais entendu parler. Il était de toute façon trop tard pour le savoir, maintenant.
- Je ne sais pas si cela est une bonne nouvelle que nous ayons enfin une piste, ou une mauvaise à l’idée qu’un nouveau groupe se mette en tête de causer du tort au monde. Les sorciers ne vivront donc jamais en paix…
Minerva avait soixante-dix-sept ans, au risque de me répéter, et tant de ses années avaient été marquées par la guerre et par la peur ! Et encore, qu’était-ce pour ceux qui, comme Miss Granger, avaient eut une scolarité plutôt difficile à Poudlard, où ils avaient affronté un grand nombre d’épreuves sous le regard bienveillant de Dumbledore ou le sien, beaucoup plus inquiet ? Aucun n’avait eu la vie facile, et un certain nombre l’avaient payés, parfois avant même d’arriver à Poudlard, comme le jeune fils des Montgomery ou Ted Lupin, qui avait cinq ans maintenant et était déjà orphelin. Quelle tristesse, Minerva voulait à tout prix éviter que ça recommence, surtout si tôt !
Minerva reconnut très bien Hermione Granger quand celle-ci lui affirma ne pas vouloir brûler les étapes et elle ne put qu’approuver d’un signe de tête, même si elle ne retirait pas ce qu’elle avait dit. Au contraire, le risque de voir une nouvelle guerre se déclarer impliquait de savoir mieux profiter de la vie. Ce qui en soi n’était pas synonyme de faire n’importe quoi, et la directrice de Poudlard faisait confiance en son ancienne élève pour cela.
En revanche, ce que la vieille sorcière n’avait pas prévu, c’était une invitation comme celle que venait de lui présenter Hermione. Elle ne put retenir une expression de surprise, elle qui arrivait pourtant à se contrôler, en général, ce qui était indispensable pour faire bonne impression sur les élèves.
- Oh…je…Ce serait avec plaisir, mais pour une fois, vous avez faux, Miss Granger, c’est vous qui nous avez sauvé de nombreuses fois.
Finalement, Minerva avait réussi à se reprendre, et elle eut même un petit sourire à l’adresse de la belle jeune femme en face d’elle. Il lui fallut une gorgée de jus d’œillet pour faire passer la nouvelle : il était assez rare qu’elle soit invitée au mariage d’anciens élèves.
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| | | | Hermione Weasley
Parchemins : 2494 Âge : 36 ans ;; 19.09.1979 Actuellement : Ministre de la Magie Points : 0
Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) Lun 5 Déc - 14:26 | |
| Hermione avait pris la nouvelle d’une piste pour le retour de la magie comme une bonne chose. Il fallait avouer que Ronald et Harry avaient fait en sorte de montrer cela d’un bon oeil. Ils avaient expliqué à la jeune femme que cet artefact pouvait assurément leur rendre la magie, mais que le seul petit problème était de le trouver. Petit problème de taille tout de même ! Après tout, n’avaient-ils pas été confronté au même problème lorsqu’ils chassaient les Horcruxes ? Si bien sûr que si, et c’était d’ailleurs pour cette raison que Ron les avaient abandonné, Harry et elle. Parce qu’ils n’avaient aucune idée d’où ils pourraient trouver les Horcruxes restant et qu’en plus de cela, ils n’avaient absolument rien pour les détruire. Hermione, elle, était restée, le coeur brisé, avec une envie plus forte que jamais de trouver ces fichus objets ensorcelés. Elle s’était plongée dans un livre, autrefois ayant appartenu à Dumbledore, et finalement, ils avaient trouvé une piste. Alors peut-être que cela serait pareil pour cet artefact... Une chose était sûre, Hermione ne pouvait en rien aider, et cela l’ennuyait grandement. Elle n’était pas habituée à rester sur le bas côté à ne rien faire voyez-vous !
« Je ne saurais vous le dire professeur. J’espère voir cette piste comme une bonne nouvelle... J’espère simplement qu’aucun sorcier n’aura à mourir dans ce combat... Car je doute qu’ils se livrent sans se défendre... »
Qui ferait cela ?! Personne ! La preuve, Poudlard s’était défendu corps et âme, lors de la bataille affrontant Harry au Seigneur des Ténèbres. Et le château en avait grandement pâti. Mais avec la volonté des élèves et des professeurs, en plus de la joie de voir à jamais le Seigneur des Ténèbres disparut, tout avait été remis en ordre bien rapidement. Bien évidement, on avait pleuré des morts, fait une cérémonie pour toutes ces vies sacrifiées... Alors Hermione espérait sincèrement ne pas avoir à revivre cela. Quand elle annonça son mariage avec Ron et son envie de voir son ancien professeur de Métamorphose présente, Hermione capta la surprise de cette dernière. Hermione se souvenait de la remarque de Minerva McGonagall à Ron comme si s’était hier, et elle n’hésitait jamais à la rappeler au souvenir de son futur mari. Elle esquissa un sourire quand la directrice de Poudlard lui dit qu’elle se trompait.
«Sans Harry, nous n’aurions été capable de rien... Je n’aurais été capable de rien ! Jamais je n’aurais cru possible de pouvoir déroger au règlement pour le bien de tout le monde... Harry m’a appris cela... Certaines règles peuvent être transcender pour le bien de tous...»
Oui. Sans Harry et Ron, elle serait morte à l’heure qu’il était, tuée par un troll qui errait librement dans le château à cause du Professeur Quirrel. Sans Harry et Ron, elle n’aurait jamais trouvé cela excitant de déroger au règlement de si nombreuses fois pour mettre un terme aux menaces qui planaient sur la sécurité du monde magique et moldu, quand bien même ils s’étaient grandement mis en danger. Ils avaient mourir pratiquement chaque année lors de leur scolarité, sauf lors de la quatrième, pour ce qui était de Ron et Hermione... Mais cela ne changeait pas grand chose. Quand vous grandissez dans un tel climat de survie, vous finissez par vous y habituer. Le pire ayant été après la renaissance de Voldemort, bien sûr... Buvant une nouvelle gorgée de sa bieraubeurre, le regard de la Gryffondor s’égara, avant qu’elle ne recentre son attention.
«Pensez vous que nous finiront un jour par être en paix ? Nous avons réussit à vivre tranquillement durant quatre années... Mais pourrons-nous vivre ainsi plus longtemps ? Harry n’a plus mal, depuis cinq ans, sa cicatrice ne le tiraille plus... C’est... Apaisant en un sens, je me faisais tellement de soucis auparavant...»
Elle avait poussé un soupir las. Elle avait retrouvé ses parents, elle vivait heureuse, et voilà qu’on cherchait encore des noises au monde magique. Pourquoi était-il si difficile pour des sorciers de s’entendre ? Bien sûr, les moldus étaient les mêmes, il y avait aussi de nombreuses guerres... Mais c’était tellement plus violent dans le monde magique... Peut-être parce qu’elle connaissait plus de victimes sorcières que moldus... Enfin bref.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) Sam 10 Déc - 15:26 | |
| Un combat sans mort ? Minerva sourit tristement à Hermione : cela ne lui semblait pas possible. Quand la haine était en jeu, quand il y avait tant de risques et surtout tant de personnes impliquées, et surtout si les Aurors se trouvaient en position d’infériorité, comment ne pourrait-il pas y avoir de morts ? Comme le disait l’ancienne Gryffondor, s’il y avait vraiment quelqu’un derrière tout cela, ils ne se donneraient pas gentiment aux aurors sans rien faire, et que feraient les policiers du ministère sans possibilité d’utiliser la magie à laquelle ils avaient été formés ? Cynique, la vieille femme se disait parfois que quelques morts maintenant empêcheraient de nouvelles horreurs comme celles qu’avait connues le monde. Tuer le Seigneur des Ténèbres bien plus tôt, par exemple, eût permis d’éviter les dures années de combat qui avaient eu lieu par la suite, même si évidemment Minerva n’avait jamais été en faveur de cette mesure, qui n’avait d’ailleurs pas été évoquée puisque personne n’aurait pu deviner, à l’époque, ce qu’allait devenir le jeune Tom Jedusor.
Entendre Hermione parler des infractions aux règlements qu’elle avait faîtes pour Harry Potter était quelque part plus rassurant. Cela rappela à Minerva ses jeunes années, ses amis aussi, et ceux de James Potter, bien longtemps auparavant, quand elle était déjà professeure. Tous des gens morts ou qu’elle avait perdus de vue avec le temps, même Dumbledore était décédé, tué par lui-même aussi bien que par Severus Rogue. Minerva se rendit compte d’à qu’elle point elle vieillissait, à se demander si elle ne connaissait pas plus de morts que de vivants. Sans doute valait-il mieux ne pas regarder vers l’arrière si elle ne voulait pas se mettre à désespérer, ce qui était indigne de la directrice de Poudlard.
- Certes, mais ne niez pas que vous l’avez bien aidé, à chaque étape. Je crains que Monsieur Potter ne fût pas arrivé bien loin sans votre aide et celle de Monsieur Weasley. Mais vous avez raison, il faut savoir trouver le moment où les règles sont un obstacle au triomphe du bien.
Minerva se doutait bien qu’Hermione Granger n’était pas du genre à se mettre en avant et c’était son rôle à elle que de lui apporter un peu de satisfaction personnelle, au moins en tant qu’ancienne professeur.
Malheureusement, Minerva ne pensait pas que le monde vivrait un jour dans la paix éternelle, et elle ne cacha pas sa pensée à Hermione Granger qui saurait de toute façon facilement voir ce qu’elle pensait vraiment.
- Non, je ne crois pas. Oh, sans doute, je l’espère, je ne verrais plus d’autre guerre, peut-être vous non plus, mais vos enfants ou vos petits enfants…un jour, cette folie recommencera, contre les moldus ou contre quelqu’un d’autre. N’espérez pas trop des humains, ma chère, ils vous décevront toujours.
A son âge, Minerva avait eu le temps d’en être sûre. Son pessimisme n’allait pas en s’arrangeant, d’autant que tout ce qu’elle pouvait faire était instruire au mieux les jeunes sorciers pour qu’ils respectent les règles et ne tombent pas du mauvais côté, celui de la haine, quel qu’en soit l’objet.
Dernière édition par Minerva McGonagall le Mar 3 Jan - 18:15, édité 1 fois (Raison : S baladeur) |
| | | | Hermione Weasley
Parchemins : 2494 Âge : 36 ans ;; 19.09.1979 Actuellement : Ministre de la Magie Points : 0
Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) Lun 26 Déc - 18:57 | |
| Hermione Granger était une jeune femme très sûre d’elle, qui savait ce qu’elle faisait bien longtemps avant de le faire, et qui était extrêmement logique. Des qualités que Harry et Ron n’avaient pas, au début de leur amitié. Ils avaient fini par l’obtenir, au fur et à mesure, en apprenant de la jeune et brillante Gryffondor. Elle n’était pas la sorcière la plus brillante de son âge pour rien ! Elle n’était pas non plus du genre à le crier sur tous les toits, mais lorsqu’on lui reconnaissait les qualités qui étaient siennes, elle les admettait. Elle n’allait pas les nier non plus, cela serait stupide !
«Je dois bien avouer qu’il était parfois trop tête en l’air pour voir ce qui lui pendait au nez...»
La brune esquissa un léger sourire en buvant une gorgée de Bieraubeurre. Revoir ainsi son professeur lui faisait énormément plaisir, car elle l’avait toujours beaucoup admirée. Alors savoir que cela ne changeait pas au fil du temps rassurait Hermione. Elle espérait bien être comme son ancienne professeur plus tard, aussi sage et respectée que cette sorcière vénérable. Elle avait certe du problème à se faire acceptée en tant que née-moldue, surtout par rapport à ce rustre de Scrimgeour, mais elle tenait bon. Elle ne lâcherait pas ses convictions ni ses rêves. Ce qu’elle ne comprenait pas cela dit, c’était le goût avéré qu’avaient les humains pour se faire la guerre. Ils passaient leur vie à cela, que se soit entre moldu, entre sorciers, entre ces deux peuples réunis ou entre sorciers et créatures magiques. Vraiment, à quoi cela leur servait-il ? Hermione ne savait pas et ne comprenait pas... Mais aussi longtemps qu’il le faudrait, elle se battrait.
«Les moldus n’ont pourtant rien à faire des sorciers... Ils ne connaissent rien de ce monde ! Et je suis bien placée pour le savoir, tout comme Harry d’ailleurs ! »
Oui. Dans le monde moldu, personne, sauf les familles qui avaient des enfants sorciers connaissaient l’existence de ces derniers. Et on ne pouvait pas dire que les moldus ignorants cherchaient absolument à percer le mystère de la magie ! Non, ils n’en n’avaient que faire ! Mais certains sorciers de Sang-Purs ne pouvaient pas supporter les moldus et les sorciers Nés-Moldus, de ce fait, ils les combattaient, sans scrupule, comme l’avait fait Lord Voldemort. Et cela horripilait Hermione, surtout car elle avait été une victime de ces guerres stupides.
«La quête du pouvoir est vraiment mauvaise pour le monde... Je le vois dans le département des créatures magiques. Une fois qu’un être se montre un tant soit peu intelligent, on cherche à le réduire en esclavage...»
Oui, que se soit les Elfes de maisons ou les Centaures, chaque créature qui avait un soupçon d’intelligence était réduite soit en esclavage, soit on les enfermaient dans parcs, comme à Poudlard... Rien de bien légal soit dit en passant !
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Ξ Sujet: Re: Parlons du bon vieux temps (PV) | |
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