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 Envie de te revoir [PV]

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Ξ Sujet: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyLun 9 Jan - 0:30

Voilà déjà plusieurs jours que la rentrée à Poudlard s’était faite et Rhys avait repris ton train train quotidien au sein de la plus célèbre école de magie de tout l’univers magique. Même si ça l’éloignait de chez lui pour une année, Rhys l’aimait bien, il s’y sentait chez lui, notamment parce que ça le devenait effectivement mais parce que sa réputation était comme lui, à la fois triste et joyeuse. Bon, d’accord, les raisons ne sont pas les mêmes, un trouble bipolaire est bien plus important que des génocides, un seigneur des ténèbres et l’espoir qui vient d’un héro du peuple. Ceci dit, Rhys est fair-play, il n’ira pas se moquer de Harry, Hermione et Ronald, pas plus qu’il n’ira les dénoncer de s’approprier la gloire alors que tout le boulot revient à Neville.

Ayant déjà fait quelques crises de « mon dieu, je suis un sous-merde qui ne mérite pas d’être aimé et de réussir dans la vie, bouhouhouhouh », il avait le temps de penser à quelque chose d’autre qui lui tenait très à cœur, déroule un parchemin pour la liste la belle, la splendide, la célèbre, la ravissante, la magnifique, l’intelligente, la gracieuse, l’élégante…

Pour des raisons évidentes de palier l’ennuie que pourraient susciter cinq bonnes minutes à lister des adjectifs mélioratifs, nous allons vous faire l’historique de la louche à travers les âges. Tout débuta bien plus tôt qu’on ne le pense généralement, la première louche fit son apparition lors de la préhistoire. En effet, les rites funéraires s’installant tranquillement, nos chers ancêtres voulaient récupérer les morceaux de leurs congénères. Quel rapport avec la louche, allez vous me dire. Il est simple ce rapport, les T-Rex souffraient également des maladies saisonnières telles que la grippe ou la gastroentérite et la digestion d’hommes des cavernes ne se faisait pas forcément correctement. Un homo Sapiens Neanderthalensis a beau avoir le courage pour affronter et tuer ces gros mastodontes, lorsqu’il fallait s’approcher des trous creusés à l’écart des camps des bestioles et pêcher les restes de leurs amis dans cette marre nauséabonde, ils durent inventer un récipient avec une longue allonge pour faire le travail. Certains affirment que ça ne se déroulaient pas comme ça, que les maladies n’existaient pas encore et que les hommes n’ont jamais cohabité avec les dinosaures mais ce ne sont que des fables pour masquer cette dérangeante vérité.

… Majestueuse et irrésistible Romilly Bradley. Peut-être que l’éloignement avait fait réfléchir le garçon, peut-être qu’il avait gagné en maturité ou qu’il avait fait quelques tests médicaux et psychologiques mais le fait est que Rhys savait que la jeune Serpentard ne le laissait pas du tout indifférente. Le fait de vouloir passer beaucoup de temps avec elle avait réussi à franchir la frontière entre le subconscient et la conscience et ce n’est pas une mince affaire Il y a même des Nord Coréens qui lui ont demandé sa technique, c’est pour dire. Tout ceci pour dire que l’une des choses qu’il avait ardemment attendues pendant les vacances, c’est de retourner à l’école pour retrouver la danseuse. Leur relation n’avait aucune raison de changé dans les prochaines décennies mais ça lui ferait plaisir de faire croire qu’ils se croisaient par hasard dans les couloirs alors que ça faisait deux heures qu’il planquait dans les environs de l’entrée des Serpentards, tout ça pour lui adresser un signe de la tête avant de partir presque en courant, heureux.

Il avait tout de même décidé de faire des efforts pour cette deuxième année, il avait pour objectif de réussir à lui placer un « ca va? » voire même un « quoi de neuf? » s’il était particulièrement courageux lorsqu’il la croiserait. Un fou ce jeune homme, il n’y a pas de doute sur ce point, dommage que ce soit quand même plus sur un plan psychiatrique.

Son plan machiavélique de rapprochement avec la miss venait de recevoir un coup de main qu’il n’avait pas pris en compte, Sterne. Les inscriptions s’étaient ouvertes et il avait sauté sur l’occasion pour s’enrôler dans cette aventure. Il n’était pas en danseur extraordinaire, même médiocre à vrai dire mais pour lui, les pas de danse correspondait à une suite mathématique, il suffisait de les enchainer correctement. Pas qu’il considérait la danse comme une chose d’une difficulté triviale la faire passer d’art à science lui rendait les choses plus pratiques et praticables. Grâce à Sterne, il pourrait voir sa belle plusieurs fois par semaine, un début de bonheur. En plus, si elle voulait faire des représentations correctes, elle devrait passer un certain temps avec lui pour le faire travailler, ou le renvoyer, ce qui serait moins drôle.

Quoi qu’il en soit, en ce jour ensoleillé, son objectif était de la voir et de lui dire correctement bonjour. Il avait fantasmé la scène à de très nombreuses reprises mais ça logique lui rappelait bien brutalement qu’elle n’allait pas finir par lui sauter dans les bras et l’aduler comme ça se déroulait dans sa tête. Subissant un stress auquel celui des exams n’arrivait pas à la cheville, il avait attendu la fin de cours pour qu’elle ne puisse pas lui placer un « Suis désolé, j’ai cours de l’autre côté de l’école dans deux minutes, je ne peux pas rester ». L’attente était une torture mais il avait tenu le coup fièrement. Lorsqu’il la vit plus ou moins disponible, il s’élança, à petites foulées, pour arriver à sa hauteur.


- Hey, Romilly?


Il la rattrapa, pas un poil essoufflé, on voit que le sport de l’été lui avait été profitable, un an auparavant, ça aurait pu le tuer ce genre de chose. Confiant grâce à cette brillante démonstration de sportivité, il enchaina.


- Comment tu vas? Je n’ai pas eut l’occasion de te dire bonjour depuis que nous sommes revenus à l’école.


Bon bah là, il faut espérer qu’elle enchaine parce que entrainement à la discussion n’était pas le plus réussi. Le cœur du garçon se mettait rapidement à battre beaucoup plus vite que lorsqu’il s’était mis à trottiner. Il devrait faire ses séances de sport devant elle, il brulerait beaucoup plus de calories.

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Ξ Sujet: Re: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyLun 9 Jan - 6:25

    Au fur et à mesure qu'elle grandissait, Romilly prenait conscience que devenir la reine du monde entier risquait d'être un peu compliqué. Plus qu'elle l'imaginait lorsqu'elle avait dix ans en tout cas. Aussi, même si elle continuait à fantasmer sur le fait de faire ployer tous les sorciers du monde sous son joug, elle avait décrété que ce ne serait possible qu'en visant tout d'abord plus petit. Dès son entrée à Poudlard, elle avait décidé d'y devenir une figure incontournable, mais avec tous les autres élèves, ce n'était pas facile. Sa seule victoire, en demi-teinte, était qu'elle s'occupait de Sterne, et était donc ainsi connue à ce titre. Cela contrariait la brunette, mais elle ne se laissait pas désappointer par cet échec, elle entrait en troisième année, elle avait encore le temps de conquérir tous les cœurs.

    Plus elle y réfléchissait, plus le réel problème n'était pas (loin s'en faut) elle, mais les autres personnes populaires qu'il pouvait y avoir dans la place. Ainsi, elle ne voyait pas comment rivaliser avec Nicolas, prince par la naissance, alors qu'elle était roturière. Cela allait lui demander de redoubler d'effort pour dépasser le fait que certains étaient importants juste parce qu'ils étaient bien nés. Ainsi donc, les illusions s'étaient partiellement envolées, mais pas la résolution. Romilly voulait briller, elle ferait n'importe quoi pour ça. Tout l'été, elle avait cherché comment dépasser son handicap social. Se disputer avec ceux qui étaient plus aidés qu'elle n'avait aucun intérêt, surtout que Nicolas, Caro', Ena et Emeric étaient ses amis. Elle les trouvait glauque à sortir les uns avec les autres comme ça, mais bon, Romilly n'avait jamais été amoureuse (elle s'aimait elle-même déjà beaucoup il faut dire) donc elle ne leur jetterait pas la pierre. Puisque le coup d'éclat contre les autres vipères populaires était hors de question, elle devait trouver autre chose, et elle avait fini par en déduire que comparé à bien d'autres Serpentard, elle avait un avantage de taille : son accès aux autres maisons.

    N'entendez pas par là qu'elle pouvait entrer dans les autres salles communes, ce n'était pas le cas. Mais son frère jumeau et sa cousine, tous deux du côté de Romilly depuis la naissance, étant dans d'autres maisons, elle pouvait chercher à se faire connaître et aimer ailleurs qu'à Serpentard. Si elle ne remettait pas en cause la sociabilité d'Ena ou Caroline, elle savait combien Nicolas – tout prince qu'il était – pouvait se montrer méprisant. Elle comptait, en conséquence, jouer sur la mauvaise réputation des autres Serpentard pour se poser en exception à la règle, surtout qu'elle connaissait pas mal de monde à Poufsouffle (surtout grâce à Sterne et son frère), et tout le monde sait que les Poufsouffle ont une bonne réputation, non en terme de popularité, mais en terme de caractère. Ses défauts de vipères (qui dans son cas était surtout l'ambition, elle n'était pas spécialement méprisante), seraient gommés par un entourage jaune, bleu et rouge. Un plan parfait élaboré par une fille parfaite qui fit que Romilly s'était remise de sa déception estivale pour revenir à Poudlard aussi fraîche et sûr d'elle que d'ordinaire.

    Ce jour là, précisément, elle revenait de Sterne avec le paquet des inscriptions. Soignée jusqu'au bout des ongles (elle se levait tôt pour dégager cette aura de perfection), elle avançait dans le couloir, son petit paquet de feuille à la main, sautillant légèrement par bonne humeur. Elle souriait à la vie, contente qu'il y ait déjà du monde d'inscrit alors qu'elle n'avait déposé le papier qu'il y a peu. Comme toujours, son uniforme était impeccablement porté, dans la conformité de la règle du collège, à ceci près qu'elle portait des petits souliers vernis à modeste talons carrés parce qu'elle trouvait les chaussures vendues avec les vêtements très laides. Mais il n'y avait pas de vrai règle pour les chaussures, donc ce n'était pas grave. Sa jupe lui tombait aux genoux et elle portait dessous un collant chair. La chemise et la veste étaient cintrées sur sa taille et la cravate correctement glissée entre les deux. Elle avait vernis ses ongles en un rose pâle discret, avait mis un gloss transparent pour faire briller ses lèvres et, de temps en temps, ses pas faisaient bouger les fines mèches brunes de ses cheveux pour dévoiler des boucles d'oreilles argenté en forme de papillon.

    Pour avoir l'air toujours parfaite, elle se levait une heure plus tôt que la moyenne et elle allait régulièrement faire une retouche dans les toilettes. Elle enviait les filles qui étaient belles naturellement dès le réveil, mais considérait (avec le peu de modestie qui la caractérise) que ce sont les filles qui font des efforts qui sont les plus aimés. Si preuve il en fallait, il suffisait de voir combien de personnes venaient lui parler lorsqu'elle marchait ! Bon, certes, la plupart du temps, c'était son frère qui venait, mais pas toujours. Ce jour là, justement, ce n'était pas Roy qui avançait vers elle, mais un autre Poufsouffle, un an plus jeune que notre demoiselle, Rhys. Le jeune garçon avait été le cavalier (un peu forcé) de Romilly au dernier bal. La demoiselle l'aimait bien (en fait, elle l'aimait encore mieux maintenant qu'il s'inscrivait au club, l'affection de Romilly étant toujours, de base, assez intéressée), aussi se retourna-t-elle sur lui avec un grand sourire quand il l'aborda.

    « Bonjour Rhys ! » Puisqu'elle avait fait volte-face, ses cheveux étaient revenus encadré son visage. D'un geste longtemps travaillé devant la glace, elle les repoussa derrière son épaule. Complètement aveugle aux sentiments que Rhys éprouvait pour elle, elle rayonnait d'innocent intérêt, car vous savez, on peut être très ambitieux, calculateur, et en même temps d'une naïveté confondante. C'était le cas de Romilly qui ne saurait pas reconnaître un garçon intéressé même si on le pointait du doigt. Si on lui disait que Rhys la trouvait charmante et tous les autres adjectifs mélioratifs, elle trouverait que c'était normal et n'y verrait pas autre chose qu'une saine admiration. A certains égards, on peut donc dire qu'elle était obtus... et que Rhys n'avait pas fini de ramer ! Heureusement, il n'espérait pas d'elle autre chose qu'une conversation, et pour parler, elle n'avait pas besoin de comprendre les intentions sous-jacentes du jeune homme. Nous ajouterons même que Romilly est extrêmement bavarde ! « Je vais bien, merci. Et toi, alors ? Tu as passé de bonnes vacances ? Moi, je suis restée chez moi, avec Roy. Nous nous sommes bien amusés. J'ai vu que tu t'étais inscrit à Sterne ! C'est génial, tu verras, on y progresse très vite. » Parce que, s'il venait au club de danse, c'était pour apprendre à danser, hein ?

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Ξ Sujet: Re: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyLun 9 Jan - 18:08

[justify]Lorsqu’elle se retourna dans un balancement de cheveux presque hollywoodien, le cœur du garçon s’animait encore plus. Durant l’espace d’un moment, le Poufsouffle ne sentit plus de mouvement dans sa poitrine. Maitrisant à la perfection l’expression de panique qui aurait pu envahir son visage, il porta sa main sur son autre poignet pour vérifier que tout tournait comme il fallait ou, à défaut, se préparer à demander une de l’aide en urgence. Ceci dit, comment pourrait-il mourir alors qu’il était au paradis rien qu’en voyant la petite verte.

Elle lui répondait, c’était cool. Enfin, rien de bien particulier, elle n’avait rien du tout d’une demoiselle impolie mais ça faisait plaisir. Sa voix était comme le premier rayon de soleil de printemps qui venait rappeler aux fleurs encore endormies qu’il était temps de se mettre au travail pour rendre les jardins splendides.


- Je vais très bien. Plus en forme que jamais.


Il réussissait un formidable effort de contrôle, il ne bavait pas, il ne bégayait pas, il ne rougissait pas, enfin pas trop, et arrivait à ne pas la fixer trop longtemps. Mais même s’il ne présentait pas trop de signe physique de son état psychologique, il n’en restait pas moindre qu’il ressentait une certaine chaleur, celle que l’on ressent quand le plaisir est intense, très proche du désir charnel trop longtemps repoussé. Il appréciait cette sensation. Il n’arrivait pas vraiment à donner la raison pour laquelle il aimait ça mais ça lui plaisait. Peut-être parce que ça voulait dire qu’il y avait un lien entre lui et une autre personne, même si, en l’occurrence, Romilly n’était pas au courant de ce lien, ou peut-être parce que ça le changeait des seules autres sentiments qu’il avait qui rimaient plus souvent avec la solitude et la tristesse.

- Bah écoute, les vacances étaient bien. J’ai passé quasiment tout mon temps à apprendre mon sport. Suis fatigué mais ça fait plaisir. Ceci dit, sur les dernières semaines j’avais hâte de revenir et de retrouver les gens d’ici, toi notamment.


Ca, ce n’était pas prévu au programme de lui dire qu’il avait particulièrement envie de la revoir, quitte à sacrifier les vacances. Ce coup-ci, pas moyen d’y couper, il se mit très sérieusement à rougir. Il mit du temps à reprendre le dessus sur ses émotions.

Voilà venu le moment où Sterne était mis sur le tapis. Après le lapsus qu’il venait de faire, il hésitait à être franc sur les raisons de son inscription au club de Sterne, c’est à dire Romilly. En jeune homme courageux, il préféra s’écraser sur le sujet et donner l’autre raison.


- J’ai beaucoup aimé dansé avec toi l’année dernière… Tu sais? Pendant le bal…


Il venait de se faire attaquer par une très véhémente crise de manque de confiance en soi. Pris par surprise, pas de port d’armure, une dextérité fleurant le malus pas de bonus particulier face à une attaque par derrière, coup critique sur une attaque sournoise, couplée à un don d’ennemi juré. Rien à dire, le résultat ne pouvait être autrement, Rhys doutait du fait que sa camarade puisse se rappeler leur danse puisqu’il était un petit être insignifiant. Seulement… l’était-il toujours autant lors de leur discussion? Il n’avait pas spécialement la réponse et se serait trouvé trop imbus de sa personne s’il s’était avisé de considérer qu’il pouvait avoir un jugement de qualité sur lui-même.


- Enfin bref, j’ai trouvé ça sympa et que tu es un bon prof alors je me suis dit « pourquoi pas? ». Je sais bien que je ne suis pas un danseur exceptionnel, ni même très bon, en fait, je crois que bon serait exagérer. Médiocre à la rigueur, mais ça resterait flatteur. Enfin, si je ne suis pas assez bon, je comprendrais si tu me renvoyais.


A ce moment là, une petite créature blanche, possédant deux ailes et ressemblant vaguement un ange se lamenta sur son épaule. Triste vie que cette d’une bonne conscience chez une personne trop peu confiante en elle. Au bord du désespoir, elle s’en alla chez son congénère de l’épaule gauche et, aux prix de dures négociations, lui acheta une masse de plusieurs tonnes, façon Nicky Larson, afin de frapper le plus fort possible sur la caboche du jaune et noir. Il était impératif d’agir avant qu’il aille de lui-même se passer une corde au cou et plonger dans la mer avec une ancre à l’autre bout alors que la demoiselle n’avait rien dit de particulier.


- Bon, ça sert à rien de penser à ça. Il faut profiter des bonnes choses. La vie est belle, la météo est belle, tu es belle. Euh, non, ce n’était pas ce que je voulais dire, enfin oui mais non…


Pour ceux qui ont des yeux suffisamment perçant pour avoir vu le premier coup de masse, ils peuvent dorénavant admirer un petit démon très stéréotypé en train de mourir à force de rire. Les tortures de l’enfer n’étaient rien fasse à la douleur que lui faisaient ressentir ses côtes qu’il serrait avec force. Entre deux grimaces, il parvenait à laisser échapper quelques qualificatifs comme « pitoyable » ou « ridicule » à l’intention de son maitre qui l’entendait parfaitement bien.

En plus de se rendre compte que ça tournait mal, Rhys désespérait un peu de se voir si gauche avec Romilly. Pour d’autres personnes, ça lui aurait été totalement égal mais il tenait quand même à faire bonne impression pour la demoiselle.


- Je passe pour un blaireau là, non? Ca doit être le côté Poufsouffle qui ressort un peu trop.


Il pouvait toujours essayer de s’en sortir par l’humour. Après tout, même un handicapé de l’humour comme un terroriste enroulé par cent kilos de C4 au beau milieu d’un centre commercial le premier jour des soldes avait ses chances de paraitre drôle après cette conversation.


- Bref… J’avais l’air moins bête quand je le répétais dans ma tête mais je voulais te dire que j’étais content de te voir.


Autant finir par une touche de franche sincérité, au moins, il n’y avait pas de risque de se planter. En fait, ce qui pêchait le plus, c’est qu’il essayait plus ou moins de réciter quelque chose de trop souvent répété mais dont les mots ne s’alignaient pas correctement à cause du stress.


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Ξ Sujet: Re: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyJeu 12 Jan - 15:29

    Romilly était plutôt contente de voir Rhys. Même si tout le monde était au courant qu'elle s'aimait avant tout elle-même, cela ne l'empêchait pas d'avoir des amis qu'elle appréciait, et comme il avait accepté d'aller au bal avec elle (lui permettant de se la jouer dans sa superbe robe), elle considérait le jeune Poufsouffle comme tel. « Cool ! C'est vrai que tu as l'air en forme ! » Romilly pétait le feu elle aussi, mais cela se traduisait autrement, enfin, chez elle, tout était un peu faux, lorsqu'on passe autant de temps à minauder devant la glace, les autres ne peuvent pas trop voir la différence entre les moments où elle est fatiguée et les autres moments.

    « Oh oui ! Moi aussi j'avais envie de revoir tout le monde ! C'est tellement plus agréable d'être tous ensemble ! » Elle avait bien entendu le « toi » mais elle était directement passée au « notamment » et donc, pris dans ce sens, elle aussi elle était ravie d'être revenue à l'école et de voir ses amis, dont Rhys. Enfin, en ce qui la concernait, elle avait quand même quelques difficultés avec les histoires de maison qui la séparaient de son frère et de sa cousine. Roy était à Poufsouffle (ce qui allait très bien avec son caractère, cela étant), et Rosalie était à Serdaigle (ça, par contre, c'était plus mystérieux). Elle se retrouvait sans les deux personnes les plus chères à son cœur... ou du moins était-elle sans eux la nuit, c'était déjà beaucoup. Jusqu'à ce qu'ils entrent en internat, il n'était pas rare que les jumeaux dorment ensemble. Pensant de manière fugace à son frère, elle toucha le médaillon autour de son cou. Il ne la quittait presque jamais, le presque représentant les entraînements de danse. Au Quidditch, elle pouvait le glisser sous son col roulé, encore en dessous de sa cape de sport, mais en danse, avec les vêtements qu'elle portait, elle n'avait rien pour le maintenir, elle pourrait faire mal à quelqu'un (la chaîne est longue) ou pire encore, le casser !

    Mais revenons à l'inscription de notre jeune jaune à Sterne. « Bien sûr que je me souviens, c'était un super bal ! » Elle avait reçu plein de compliments au sujet de sa robe, cela avait été exactement ce qu'elle espérait. « Rassure-toi, on ne renvoie personne, on a tous été débutant un jour. Et avec l'aide du groupe, tu progresseras vite. » Elle doutait que tout le groupe l'aide, en effet, elle savait bien que Nicolas de Serpentard (il y avait à Sterne un autre Nicolas, mais de Serdaigle celui-là) n'aiderait pas Rhys, mais bon, les autres étaient sympas, donc cela ne poserait pas de problèmes... du moment que Rhys n'essayait pas de parler au groupe des verts. Bon, pas grave, Romy gérerait ! Elle avait pleine confiance en ses capacités à faire régner l'ordre dans le club, après tout, l'an dernier, tout s'était bien passé.

    « Tu me trouves belle ? Oh merciiiiii ! C'est adorable ! Entre nous, tu sais,ce n'est pas facile d'avoir toujours l'air impeccable ! Je crois que tu es le seul à remarquer mes efforts, ça me fait chaud au cœur ! » Yeux qui brillent, sourire étincelant, Romilly était superbe de naïveté et d'ego comblé. Elle aimait tant qu'on lui fasse des compliments ! Du coup, elle trouva très étrange qu'il se dévalorise. Elle haussa un sourcil perplexe, comprenant les mots que Rhys prononçaient mais pas du tout leur sens mis tous ensemble.

    « Pourquoi passerais-tu pour un blaireau ? Moi aussi je suis contente de te voir, et puis tu n'as pas à te gêner avec moi, nous sommes amis pas vrai ? » Du moins en avait-elle pris la décision de manière unilatérale depuis le jour où elle l'avait invité au bal.

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Ξ Sujet: Re: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyVen 13 Jan - 0:56

Ainsi donc Romilly trouvait qu’il avait l’air en forme, cela voulait dire qu’elle l’avait observé, à moins que ça ne soit qu’une forme de politesse lancée à la va-vite. Il préférait de loin la première option et nourrissait donc une certaine fierté que ses modifications de physiques étaient remarquées. Quand on a la morphologie de Rhys et qu’on fréquente une personne comme Romilly dont le travaille de perfectionnement est remarquable, on ne fait pas le poids alors un compliment, ça fait toujours du bien. En plus, il ne faut pas forcément être diplômé en psychologie pour savoir et affirmé que les gens préfèrent qu’on leur face un petit commentaire sympathique quand ils font des efforts.

- Je ne sais pas pour toi mais quand je suis ici, j’ai l’impression d’être en famille et j’aime beaucoup être en famille.


Bon, c’était une très petite famille en ce qui concernait le garçon mais comme on se tue à le répéter, ce n’est pas la taille qui compte mais la manière de l’utiliser. L’école était surchargé de petits frères plus qu’ennuyants et de grandes sœurs superficielles mais c’est comme ça une famille, on ne la choisit pas. Ceci dit, il espérait bien qu’un jour, il pourrait jouer au papa et la maman avec la demoiselle qui se trouvait devant lui. Enfin, pas dans le sens de se rouler tous les deux sous la couette, transpirant le bonheur et le plaisir mais plutôt dans l’idée d’être tous les deux, un avenir commun, même si ce concept lui reste très abstrait. Ceci dit, il s’agissait peut-être d’un début d’arriver d’hormone mais l’idée de passer du temps avec la miss lui était plus qu’agréable. Sterne était quand même une circonstance idéale pour se fréquenter plus sans pour autant se fréquenter. Sur ce second point, il faudrait surement beaucoup de temps au garçon pour prendre les devants, quels qu’ils soient.


- Oui, un super bal. Absolument super.


Quoi qu’on dise, ce couple non officiel, pas plus qu’officieux mais bon, un couple, c’est juste deux personnes, s’était bien trouvé. Elle avait passé une bonne soirée pour Noël parce que les gens avaient les yeux rivés sur lui et, quant à lui, c’est aussi parce qu’il la fixait qu’il avait passé une bonne soirée. Il avait mal danser, avec pas mal de témoin mais ça lui était égal, mais franchement. L’idée d’aller courir tout nu dans la neige, devant tout le monde, était parfaitement envisageable pour repasser ce genre de moment.


- J’espère progresser vite, je ne voudrais pas faire tâche parmi tous les autres danseurs. D’habitude, j’apprends vite mais c’est parce que je fais bouger mon cerveau et pas mes bras.


En fait, ce qui lui faisait le plus bizarre n’était pas l’idée de progresser dans un art quelconque mais l’idée qu’on allait l’aider, lui. Lui, le mec qui a passé l’année précédente à se faire des amitiés temporaires dès lors qu’il y avait un travail scolaire et que ses camarades de classes venaient lui demander de l’aide. Il est même arrivé une fois qu’une personne vienne lui demander un coup de main pour un cours auquel il n’avait même pas participer puisque les maisons étaient séparés pour cette matière. Et maintenant, d’autres personnes qu’ils ne connaissaient pas, qui ne lui devaient rien, allaient l’aider de bonne grâce. Ca lui faisait bizarre à entendre. On lui aurait dit « Hey, Rhys, hier, j’ai vu une licorne rouler une galoche à un phoenix », ça aurait fait à peu près le même effet.

La conversation se recentrait de nouveau sur la Serpentard, quoi de plus normal? Elle demandait s’il la trouvait belle. C’est quoi cette question? Franchement, est-ce que ça se fait de jouer à ce point la naïveté?


- Belle? Non.


C’est généralement à ce moment que les demoiselles s’en vont, vexés, sans écouter la suite.


- Tu es bien plus que ça. Et je ne suis pas le seul à le voir. Tous les garçons de l’école te regardent.


Les garçons oui, les hommes moins, il faut dire qu’elle reste encore jeune. Par contre, Rhys, lui, regardait beaucoup ceux qui la regardait. Il prenait mentalement des notes sur chaque personne qu’il captait. Nom, prénom, âge, maison et technique la plus facile pour les assassiner. Il ne lui fallait plus que quelques menus détails pour procéder aux génocides. Détail comme l’autorisation par le bushido de céder à la jalousie, un article dans le règlement intérieur de Poudlard, le matériel, la force et le courage. Des détails donc…

En tout cas, ce qu’il venait de dire était passé comme une lettre à la poste, d’un coup, sans hésitation. Il s’impressionnait, ça aurait pu lui demander une bonne quinzaine de minutes d’effort, quinze milles syllabes en plus pour le bégaiement et une dizaine de litres de sang dans les jours. En progrès, en progrès. Ce qui ne changeait pas, par contre, c’est sa capacité à fondre totalement sous le charme du sourire de sa belle. A ses yeux, il n’y avait rien de plus merveilleux qu’une jeune femme souriante, heureux. Il ne put s’empêcher de sourire aussi, ce qui n’est pas spécialement son fort.

Il se ressaisit quand elle parla d’amitié. Heureusement pour lui qu’il n’avait pas conscience du fait qu’il venait d’entendre l’élément le plus castrateur qu’on puisse dire à un homme. Quand on lui parle d’amitié, il entend « Tu sais, tu pourras toujours compter sur moi, qu’importe le jour, l’heure et la raison » alors qu’en fait, il devrait comprendre « Tu sais bonhomme, j’espère que t’as le poignet solide parce que sinon tu vas finir avec de l’arthrose avant qu’il se passe quoi que ce soit entre nous ».


- Je suis nul, quand je veux te dire quelque chose, je m’embrouille. Je connais les mots mais ils ne veulent pas sortir correctement ou ça ne donne pas vraiment ce que je pense.


Dit-il sans aucune problème d’expression. Ca lui arrivait surtout lorsqu’il disait quelque chose de personnel qui, d’une manière ou du autre, l’engageait personnellement. Il était venu lui dire qu’il était super content de la retrouver, et inconsciemment faire des lapsus sur ses sentiments, mais ça n’était pas sortie correctement. Le côté « c’est uniquement toi que je voulais voir » c’est fait noyer par toutes les autres personnes qu’il appréciait de revoir.

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Ξ Sujet: Re: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyLun 6 Fév - 17:43

« Moi aussiiii ! La famille c'est trop génial ! » Dixit la fille qui portait les membres de sa famille les plus proches en photo à l'intérieur de son médaillon. Cela étant, elle ne se sentait pas vraiment en famille à Serpentard, plutôt à Poudlard en règle général, ou à Sterne pour le particulier. A Serpentard, il y avait vraiment des gens qui l'insupportait, même si elle essayait de s'en rien montrer pour ne pas se mettre des grands à dos. Son objectif principal dans la vie étant d'être la plus populaire possible, elle gardait en général sentiment de jalousie et revanche dans un coin de son cœur, et se gardait bien de le montrer aux autres. Elle était de ceux qui attendent leur heure en ne ménageant pas ses efforts pour se faire bien voir. Quelque part, son insigne ne l'aidait pas trop, il y avait tellement d'imbéciles à Serpentard, et surtout il y en avait tellement eu dans le passé, qu'elle se disait souvent qu'il aurait été beaucoup plus simple pour elle d'être à Poufsouffle. Mais il fallait croire que sa mentalité un peu bizarre et parfois franchement tordue n'était pas trop dans les principes de la maison de son frère jumeau. Tant pis ! Elle aurait vraiment aimé être dans la même maison que Samy, Rhys et Roy !

« C'est déjà très bien d'avoir un bon cerveau. Moi j'oublie tout, alors tu vois, je ne suis pas aidée non plus ! Tu n'auras qu'à apprendre par cœur au début, et puis à force, tu t'amélioreras sûrement ! Je ne crois pas qu'il y ait vraiment des gens bons en tout depuis la naissance, on devient ce qu'on veut être, pas vrai ? Donc si tu veux faire de la danse, tu y parviendras sûrement. Et puis, je suis là pour t'aider ! » Et comme elle ne doutait pas d'elle la petiote, elle pensait aussi être très pédagogue ! Après tout, elle avait réussi à le faire danser au bal, non ? Elle y arriverait bien à Sterne ! Pas d'inquiétude, elle restait positive !

Lorsqu'il ajouta qu'elle n'était pas seulement belle, elle écouta la suite et elle rit, du petit rire flatté qu'ont les demoiselles lorsqu'elles apprécient le compliment mais qu'elles n'y croient pas un seul instant. Elle voulait bien que Rhys la trouve belle, voire même tout un tas d'autres garçons de l'école, mais elle savait que pour les plus vieux, elle n'était encore qu'une gamine ! Prenons par exemple Alek, il était génial, elle l'adorait, mais il ne la voyait pas comme une fille, elle le savait, quand bien même ils s'entendaient bien. Si preuve il y avait besoin, il suffisait de constater que le susnommé draguait tout ce qui bougeait sauf elle (et les autres petites, aussi, c'était logique, elle ne le prenait pas pour elle).

« Je ne pense pas que tous les garçons me regardent. Mais sûrement que ça arrivera plus tard. » Elle lui fit un clin d'oeil. Elle était sûre que quand elle serait en cinquième année, elle aurait déjà plus de succès d'une manière générale. Là, elle était trop jeune, et puis, elle n'était pas non plus dans la bonne période de l'adolescence. Si elle mettait tant de temps à se préparer chaque jour, c'était aussi pour ça. Elle devait guetter la moindre apparition du moindre petit bouton !!! Et pour ce qui était de la différence homme/garçon, ce n'était pas très clair pour elle, mais même en se limitant à ceux de son âge, elle savait que beaucoup fantasmaient sur les grandes... ou sur les pimbêches ce qui fait qu'elle a encore ses chances comme on sait.

« Je crois que je ne comprends pas... » Et pour une futur reine du monde, c'était un peu gênant. Elle observa son ami et lui prit le bras, se pressant contre, la tête sur son épaule (même s'il n'était pas encore assez grand pour que cela donne un effet terrible, elle n'était pas dans cet esprit là de toute façon). « Je ne sais pas ce que tu voulais dire, mais moi je sais que je suis bien contente de te voir, alors ne t'inquiète pas si tu t'embrouilles, ce n'est pas grave. » Au fond ce qui comptait c'est qu'il continue à la complimenter et à l'écouter parler hein la femme est si cruelle parfois.

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Ξ Sujet: Re: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyMar 7 Fév - 0:56

- Est-ce que tu as une grande famille? Je veux dire, en dehors de Roy, de Rosalie et des personnes de l’école.

Rhys avait beau n’avoir d’yeux que pour la Serpentard, il n’en est pas moins vrai qu’il ne la connaissait que très peu voire même pas du tout. Que pouvait-il dire à son sujet? Qu’elle aimait la danse? Qu’elle aimait les compliments? Qu’elle avait un frère jumeau et une cousine? C’est quand même léger comme information quand son cœur prétend vouloir faire sa vie en battant à l’unisson avec celui de l’autre. Non seulement c’est peu mais carrément pas suffisant.


- Je suis d’accord, un bon cerveau, c’est bien mais il faut savoir le mettre en pause de temps en temps. Je sais bien que je ne suis pas quelqu’un de populaire parce que je passe trop de temps à travailler. Enfin, ce n’était pas le sujet mais oui, je ferai de mon mieux pour apprendre la danse quitte à m’entrainer tout seul chez les Serdaigles.


Trop de chose lui passait par la tête et il avait du mal à mettre tout dans l’ordre pour ne pas se mélanger. Un classique dès qu’il stressait un petit peu. Il n’y a peut-être que devant sa copie qu’il arrivait parfaitement à maitriser ses émotions pour donner le meilleur de lui même.


- En tout cas, si tu veux un coup de main pour bosser, je suis là. Attention, je ne veux pas du tout dire que tu es bête, hein. Je ne le pense pas du tout, au contraire. C’est juste que tu viens de dire que tu avais du mal à mémoriser. C’est toi qui vois même si je doute que ça te soit très utile.


Grossière erreur de débutant, mon bonhomme. Il ne faut jamais utiliser des adjectifs comme « bête » devant une femme, même s’il est précédé par une négation. C’est un coup à la froisser ça. En tout cas, même si la conscience de Rhys prenait sa proposition comme un pur geste d’amitié, bien plus sincère que lorsqu’il l’avait fait pour Tarek par exemple, son subconscient avait tout un autre discours. S’il l’aidait à travailler et avoir de meilleure note, non seulement ils passeraient des moments privilégiés en tête à tête mais il se placerait dans la position du sauveur ce qui entrainement une forme de reconnaissance de la jeune demoiselle. N’oublions pas que c’est sous les traits des personnes les plus douces et les plus naïves que se cachent les personnalités les plus manipulatrices, même si la personne ne le sait pas. Romilly ne pourra contredire ce point, elle qui nourrit de folles ambitions derrière son minois d’ange.

Lorsque la demoiselle se mit à rire à son compliment, il se focalisa sur son sourire. Rien ne changeait sur ce point, le Poufsouffle était de trouver belle une personne très laide du moment qu’elle souriait. Bon, il ne faut peut-être pas aller très très loin dans la laideur non plus mais il y a toujours du charme dans un sourire sincère. Par contre, il ne compris absolument pas la nuance du rire et ce, pour trois bonne raison. Premièrement, il ne cherchait pas à comprendre, ce qui n’aide absolument pas, on en conviendra. Deuxièmement, on parle tout de même d’un handicapé des relations sociales, dès qu’il y a trop de subtilité, il est totalement largué. Troisièmement, et surement la pire, c’est un homme. Enfin, un modèle miniature mais un homme quand même. Mesdemoiselles, arrêtez avec vos signaux cryptés, on ne les comprend jamais. En plus, ça varie d’une femme à l’autre. Une fois, un gloussement de dinde, ça signifie que vous êtes aussi conne qu’un balai, la fois suivante, ça veut dire « Oh oui, j’aime, continue ». L’homme est un être simple, primitif, il utilise les mots pour ce qu’ils sont, n’est-ce pas plus pratique?


- Bon, peut-être pas tous les garçons mais moi, je compte bien pour une dizaine.
Ouh le raté qui pique. C’était une tentative de gentillesse mais il venait quand même de trahir sans équivoque possible l’intérêt qu’il lui portait parce que oui, c’est vrai qu’il passe plus de temps que dix autres personnes réunis à observer la miss Bradley.


Le deuxième raté est pour son cœur. Soudainement, en écoutant sa partenaire, les mots n’avaient plus le même sens ni le même impact. Quand lui dit que tous les garçons la regarde, il n’y fait pas plus attention que ça, il considère que c’est normal parce que le centre de toutes les attentions mérite ces regards. Par contre, quand c’est elle qui dit que ce n’est qu’une question de temps avant d’être vraiment observée de tous, le centre de son cerveau qui gère la jalousie s’active avec intensité. Qu’est-ce que ça veut dire? Qu’il n’est pas son seul prétendant? Que quelqu’un va oser essayer de la lui voler? Ouh, ça, il n’aime pas du tout mais n’en fait rien paraître. Du moins, il l’espérait.

Le cœur du Poufsouffle failli s’arrêter pour de bon lorsque Romy lui attrapa le bras et se serra contre lui. Il se sentait tout chose, une bouffé de chaleur l’envahit. Il se demanda un instant ce que ça pouvait bien signifier puis finit par conclure qu’il en avait rien à cirer parce qu’il n’était pas équiper pour contre ce genre de chose et que sa masse neuronale venait de fondre comme un esquimau dans un volcan. L’homme hein, pas la glace. . Il ne savait plus quoi faire, quoi dire. Il était à moitié tétanisé et tremblait. Le seul geste qui lui vint spontanément à l’esprit était de lui passer la main dans la chevelure, une espèce de mini massage du cuir chevelu. La difficulté était de ne pas lui faire mal en tirant les cheveux. Pour le coup, il ne réfléchissait pas sur le fait de savoir si ce geste était déplacé ou non.

Ce à quoi il ne réfléchissait pas, c’est ce qu’elle venait de lui dire. Elle n’avait pas compris ce qu’il avait voulu dire et son cerveau à lui était trop occupé pour interpréter la moindre parole, un charmant couple, à n’en pas douter. Tout ce qu’il put émettre comme son était un bafouillage inintelligible et pour cause, il n’y avait pas de mot derrière ces bruits, juste une initiative des lèvres sans concertation avec le reste du système nerveux.

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Ξ Sujet: Re: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyMar 7 Fév - 17:42

    On ne pouvait pas vraiment dire que Romy ait une grande famille. Une famille importante à ses yeux, oui, mais grande, ce n'était pas le mot. « Je vis avec mes parents, mon frère, et mon oncle et ma tante, les parents de Rosalie, vivent juste à côté. J'ai mes grands parents aussi mais ils ne vivent pas très près de chez nous alors je ne les vois pas souvent. Ce n'est pas le nombre qui fait la qualité de toute façon, non ? » Et comme d'habitude, elle souriait avec bonne humeur. Penser à son frère la mettait dans un état d'euphorie immense, il était la personne qu'elle aimait le plus au monde et pour l'instant personne n'avait encore réussi à le dépasser dans son cœur. Il faut dire qu'elle ne cherchait pas non plus à aimer quiconque en dehors de sa famille. Elle aimait beaucoup Rhys, ou encore les gens de Sterne, ou Alek, mais c'était amicale. Il n'y avait aucune passion dans ces sentiments là, et peut-être que c'était pour ça qu'elle n'était pas du tout en phase avec Rhys.

    « Parce que tu voudrais être populaire ? Si tu veux je peux t'aider ! Je suis très forte pour ça ! » Même si elle n'était pas la plus populaire, elle avait quand même sa petite place bien au chaud à Poudlard. Cela demandait seulement un minimum de travail sur soi pour devenir quelqu'un d'important dans l'école. Une personne qu'on ne pouvait ignorer. Après aimer ou ne pas aimer, c'était quand même autre chose, et Romilly se fichait qu'on l'aime. Enfin, ce n'est pas exact, elle aime qu'on l'apprécie, qu'on l'admire, mais si on ne l'aime pas, tant pis pour eux, après tout, ils y perdaient, pas elle. Des gens qui ne la reconnaissaient pas pour ce qu'elle était ne méritait pas qu'elle s'y attarde, point.

    Elle fronça les sourcils au mot bête, mais glissa dessus comme tout ce qui pouvait la déranger. La vie selon Romilly était vraiment simple, il suffisait d'ignorer complètement tout ce qui pouvait lui poser la moindre contrariété. Et elle était devenue vraiment très douée dans cet exercice, surtout depuis qu'elle était à Poudlard. Avant ça, personne n'osait la contrarier, elle était reine en son domaine, la petite princesse de l'école... parfois, elle se prenait vraiment à regretter cette époque.

    « Oui, tu n'auras qu'à me faire réciter mes leçons. Mais je doute que tu puisses beaucoup m'aider à les comprendre, je suis une année au-dessus de toi après tout. » Même si elle ne remettait pas du tout en doute l'intelligence de Rhys, elle ne pensait pas qu'il puisse expliquer des cours qu'il n'avait pas suivi. Un peu simpliste, peut-être, mais elle s'en contentait. C'était elle, la grande, non ?

    « C'est déjà pas mal qu'un garçon me trouve belle, ça me fait déjà bien plaisir. Alors oui, tu comptes pour une dizaine ! » Précisons que Romilly disait ça en toute innocence. Qui plus est, elle ne faisait pas de rapprochement entre la beauté et les sentiments. Il y avait plein de gens qu'elle trouvait très beaux, cela ne voulait pas dire pour autant qu'elle les aimait, hein ! La corrélation entre les deux n'était vraiment pas clair.

    Elle le laissa passer la main dans ses cheveux, de toute façon, elle perdait tellement de temps le matin à les lisser qu'il n'y avait aucun nœud (vive les démêlants). « T'as vu, ils sont tout doux ! Je me suis acheté un nouveau shampoing trop génial ! En plus il sent bon la figue. »

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Ξ Sujet: Re: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyMer 8 Fév - 21:49

Sur le sujet de la famille, comment Rhys aurait-il pu contredire la Serpentard. Le nombre de membre dans sa famille était pour le moins dérisoire. Si on continuait à réduire les effectifs, il commencerait à devenir orphelin alors fatalement, il mettait un point d’honneur sur la qualité et non la quantité.

- Je suis parfaitement d’accord avec toi sur ce point, il n’y a pas besoin d’avoir beaucoup de personne dans sa famille pour qu’elle soit géniale. Même si je ne sais pas ce que c’est d’avoir une famille nombreuse, je pense que je n’aimerais pas ça.


Par contre, Rhys s’était vraiment créée une seconde famille depuis son arrivé dans l’école, c’était ce dont il avait besoin pour son équilibre. Ses fréquentations avaient tous leur propre statut et tous les autres élèves étaient considérés comme des cousins éloignés un peu casse-roupettes.


- J’espère qu’on sera de bons parents quand on aura notre propre famille.


Bien sûr, quand les mots étaient sortis, il avait pensé à leur propre famille de façon séparée et non une famille fondée ensemble. Ceci dit, il ne chercha pas à clarifier la situation pour autant. Pour une fois que son esprit gardait de sa vivacité en présence de Romilly, il avait parfaitement saisi le possible quiproquo induit par ses propos et se dit que, à défaut de pouvoir parler directement de ses sentiments, il pouvait lâcher des phrases comme ça afin d’aiguillonner son ainée. C’est une méthode quand une autre lorsque le courage nous fait défaut.

Par contre, là où il voulait ne pas laisser trop de place au manque de clarté, c’est quand la miss se mit à lui proposer de devenir plus populaire. Même si ça aussi, c’était du temps passer avec Romy, Rhys ne supporterait pas très longtemps qu’on s’intéresse à son cas, c’est un garçon d’arrière plan, il est celui qui crée pas celui qui expose et ça lui allait parfaitement. Cependant, il ne savait pas trop comment refuser la proposition de peur de vexer la demoiselle.


- Tu sais, euh… je ne suis pas quelqu’un de très… comment dire… enfin, j’aime bien passer un peu inaperçu quoi… C’est bien d’être populaire mais euh… vu que je ne le suis pas, je ne parle qu’aux personnes que je trouve sympa quoi. Toi, tu dois avoir beaucoup de personnes qui doivent venir te parler alors que tu ne les connais pas du tout.


Bon, la vie de Rhys était tout de même un sacré mauvais exemple car toutes les personnes qu’il appréciait étaient venues vers lui et non l’inverse. Il ne les aurait même probablement jamais connues si elles n’avaient pas fait le premier pas, Romilly la première. Y avait-il eut quelqu’un d’autre qu’Hayley à qui il était allé parler spontanément?

Qu’il était stupide aussi d’avoir totalement oublié que sa belle était son ainée. Il avait tellement l’habitude de fréquenter des personnes plus vieilles que lui qu’il ne faisait plus du tout attention à ce genre de détail. Il n’était pas du tout le genre de type à se dire que seules les personnes de son âge avait vraiment de la valeur, il admettait sans difficulté que ses ainés avaient beaucoup à lui apprendre sur la vie et que même ceux qui étaient plus jeunes que lui, ce qui ne représentait toujours pas grand monde à l’école d’ailleurs, étaient en mesure de lui enseigner des choses. Finalement, la vie est un long parcours qui dispense ses leçons sans se préoccuper des notions d’âge, de sexe, de nationalité ou même de sorcier. Il existe des personnes qui meurent à quatre vingt ans sans avoir jamais vécu et des enfants de dix ans qui ont déjà subit bien plus que leur part. Rhys ne faisait partie d’aucun de ces deux exemples alors il écoutait et enseignait quand il le pouvait.

Tout ça pour dire qu’il n’avait pas réalisé sur le coup qu’il n’avait pas suivi les mêmes cours que son interlocutrices qui lui fit vite remarqué. Durant l’espace d’un instant, il tenta de se calculer un emploi du temps qui comprendrait également les cours de troisième année. C’était peut-être un peu prétentieux de sa part de se prétendre capable d’apprendre les cours de deux promotions en même temps mais le fait est qu’il hésita un instant. Il avait certes beaucoup de travail et un certain nombre d’activité à côté mais il pourrait s’organiser autrement. Ses propres cours n’avaient pas forcément besoin de viser la perfection à chaque fois, il pouvait se contenter de bonnes notes. En plus, si on considérait que l’année précédente, il avait un pris un petit peu d’avance sur la deuxième année, il pouvait profiter du gain de temps et ainsi continuer sur celle suivante. C’était une question à méditer avec un peu plus d’application qu’il ne pouvait le faire quand ses yeux se plaisaient à admirer la verte et noire.

En tout cas, s’il méditait sur cette possibilité, ce n’était vraiment pas pour impressionner la demoiselle mais uniquement dans l’optique purement amicale de pouvoir l’aider dans son travail. Ceci dit, s’il devait rester dans le rôle du répétiteur, ça lui allait parfaitement. Se rendre utile, c’est sa grande passion dans la vie. On peut offrir tout ce qu’on veut aux gens, de l’argent, de la nourriture, une voiture mais au final, ce qui est le plus important, c’est peut-être offrir de son temps aux autres. Plus personnes ne pense aux bienfaits d’être juste là.


- C’est parti pour te faire réviser, c’est quand tu veux. Au pire, je peux toujours regarder si je comprends quelque chose, ça ne coute rien d’essayer


Le cours de ses pensées s’est vite interrompu quand elle a dit qu’il comptait pour une dizaine. Un nombre important de question se bousculèrent dans sa tête et elles avaient toutes pour thème « Est-ce qu’elle entend ça de la même manière que moi?». Ceci dit, la majorité de la timidité, c’est qu’on peut recevoir des perches plus longues que la liste des mensonges d’un politicien de 90 piges, pourtant, on n’osera pas faire la moindre demande directe. Il préféra donc, en toute logique, en envoyer une autre, des fois que ça partenaire soit plus précise.


- Si ça te fait plaisir, je m’arrangerai pour que tu remarques du coin de l’œil quand je t’admire dans les couloirs.


Il lui fit son sourire le plus charmeur possible, ce qui, en toute honnêteté, ne devait pas être d’une terrible efficacité. Le charme et Rhys n’étaient pas les meilleurs amis du monde.

Niveau connaissance capillaire, Rhys était à la masse. Pour lui, un shampoing, ça sert surtout à laver. Certes, il avait remarqué qu’il avait les cheveux plus doux en sortant de la douche qu’en y entrant mais la notion d’efficacité d’un cosmétique lui était étrangère.


- J’aime bien tes cheveux. Tu passes beaucoup de temps à les coiffer?


Il ne savait pas vraiment quoi dire alors il continuait le mouvement de sa main en faisant quand même attention à ne pas lui faire de nœud ou la décoiffer. Etre au contact avec la demoiselle le laissait tout chose.

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Ξ Sujet: Re: Envie de te revoir [PV]   Envie de te revoir [PV] EmptyJeu 23 Fév - 9:56


    « Je ne suis pas certaine que ce soit le nombre qui importe. La famille peut être nombreuse si tout le monde vit en harmonie, c'est si les caractères s'affrontent que cela doit devenir gênant d'être trop, tu ne penses pas ? » Romilly en était toute à ses réflexions sur le nombre, la famille, la qualité des personnes de la dites famille, quand elle fut interrompue dans le cours de sa pensée par la réflexion de Rhys. Sa propre famille, dans le sens où elle se marierait peut-être un jour et voudrait des enfants, elle n'y avait jamais pensé. Elle fantasmait bien plus sur le fait de dominer le monde. La petite maison blanche avec jardin assorti, c'était le rêve du commun, Romilly n'en voulait pas. Cela dit, même la futur maîtresse de l'univers aurait sûrement un jour un amoureux et des enfants, cela ne l'avait juste jamais réellement effleuré, et elle s'était encore moins posé la question de savoir si elle serait une bonne mère ! Elle jouait rarement à la poupée quand elle était petite, ou alors c'était à la barbie, parce que elle son truc, c'était plutôt de s'amuser à se déguiser en héroïne.

    « Oh, je ne sais pas. Tu arrives à t'imaginer plus tard avec une famille à toi ? Moi pas du tout. Mais c'est peut-être à cause de ma relation fusionnelle avec Roy. » Il fallait qu'elle se détache de son frère avant de pouvoir envisager ce genre de choses, et puis, elle avait des projets plus importants aussi ! Quant au nous, elle ne l'avait pas interpréter comme Rhys et elle parce qu'il lui semblait très improbable qu'elle ait un jour des enfants avec lui. Non pas qu'elle le trouve désagréable, elle l'aimait bien même, mais comme déjà elle ne s'imaginait pas avoir une famille tout court... contrairement aux apparences, le vrai rival de Rhys, ce n'était pas vraiment les autres garçons (bien qu'elle soit proches de certains, Alek par exemple, ou Nicolas, elle n'en aimait aucun plus que Rhys), mais bien le jumeau de Romilly. A l'heure actuelle, le seul homme de sa vie, c'était Roy. Aucun garçon ne pouvait lui arriver à la cheville, elle en était persuadée.

    Quant à la popularité... « Pas vraiment. Je connais tout le monde à Serpentard et dans les autres maisons, à moins d'être à Sterne, je passe pour la petite vipère qu'il ne faut pas approcher. Les gens se trompent encore beaucoup à mon sujet, mais ils verront qu'ils ont tord, avec le temps. Mais je ne comprends pas qu'on veuille rester en retrait. Ce n'est pas une critique mais... moi j'aime qu'on me regarde, quand ce n'est pas le cas, j'ai l'impression d'être... invisible. C'est désagréable non ? » Là encore, elle haussa les épaules, mais cette fois pour montrer une totale et très nette incompréhension. Elle en avait discuté des dizaines de fois avec Roy pour essayer de comprendre (car il pensait plus comme Rhys que comme sa sœur!), et vraiment, cela dépassait son entendement. Elle savait qu'elle serait malheureuse si elle devait devenir juste une inconnue dans la foule de l'école. C'était pour que cela n'arrive pas qu'elle faisait des efforts chaque jour pour être la meilleure en tout... quitte parfois à s'épuiser. Mais c'est une autre histoire.

    « D'accord, je te tiendrais au courant, il faut que je regarde mon agenda et je ne l'ai pas sur moi. » L'emploi du temps de Romilly était fixé comme des notes sur du papier à musique. Tout devait être clair, parfaitement organisé. Au final, vous remarquerez qu'elle avait un côté assez maniaque !

    « Oh merci ! C'est gentil ! Et n'hésite pas à me dire si un jour tu remarques qu'un truc ne va pas, genre j'ai un nœud dans les cheveux de derrière, ou j'ai un plis à ma chemise. Je ne le prendrais pas mal, il faut avoir un minimum de tolérance à la critique pour devenir parfaite. » Ajoutons à ceci que chez elle tout dépendait surtout de la personne qui se montrait critique. Si c'était Rhys, c'était sûr que ça passerait, Romilly le pensait trop gentil pour lui dire quelque chose de méchant, donc elle le croirait s'il lui faisait une remarque. Idem si c'était Roy ou Rosalie, et dans une certaine mesure, elle écoutait aussi Ena et Caroline, mais pour ces deux dernières, toute remarque serait rendue un jour ou l'autre. Les filles sont vaches entre elles !

    Et bien sûr, elle répondait au sourire de Rhys sans le trouver charmeur plus que ça. Elle n'était vraiment pas sur la même longueur d'onde que son ami, cependant, qu'il se rassure, à bien des niveaux, se brancher sur la même fréquence que la demoiselle était impossible à toute personne n'étant pas Roy ! Elle était trop fausse, trop superficielle, pour pouvoir comprendre et être comprise. Qui savait, à part Roy, que quand elle perdait le contrôle, Romilly faisait une crise d'angoisse ? Personne. Parce qu'elle ne se montrerait pas faible en publique. Qui savait qu'elle s'entraînait trois à quatre heures de plus que tout le monde dans ses clubs pour s'améliorer ? Pas grand monde. Deux exemples probants, mais il y en avait énormément d'autres pour expliquer le manque complet d'empathie de Romy qui, au demeurant, ne voulait que du bien à Rhys !

    Mais voilà qu'il la lançait sur le sujet de ses cheveux, et ça c'était un sujet que Romilly adorait !!!! « Oui ! Beaucoup de temps ! Je me lève très tôt tous les matins pour obtenir ce résultat. Mais ne le dis pas aux filles hein, je veux qu'elles croient que je suis née comme ça. » Toutes les filles étaient des rivales potentielles, même ses amies. C'était peut-être pour ça qu'elle était plus chaleureuse avec des garçons comme Rhys et Alek, les deux jeunes hommes étant en tête de son classement amical personnel.
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