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 Y'a comme un hic !

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Joy Vodianovskaia
Joy Vodianovskaia
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Ξ Sujet: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptyMer 25 Jan - 23:10

Y'a comme un hic !  5908101

Joy avait envie de voir sa louve aujourd’hui. Oui, mais voilà, Alek ne pouvait pas venir avec elle cette fois-ci, puisqu’il avait un cours d’elle ne savait quoi. Autant dire que la demoiselle était plutôt vexée. Mais bon, elle aimait tellement son cousin qu’elle oublia rapidement qu’il ne pouvait pas venir. En même temps, il n’avait pas vraiment le choix, n’est-ce pas ? Elle ne pouvait pas lui demander de sécher un cours, alors qu’elle ne le faisait pas elle-même ! Enfin bref. Il lui fallait donc trouver une solution alternative ! Bon, Roy devait probablement être avec sa soeur jumelle ou avec d’autres Poufsouffle, et même s’il aimait bien accompagner sa meilleure amie voir sa louve, elle n’allait pas lui demander de laisser tomber ses amis juste pour cela... Décidément, la vie de la petite brune n’était vraiment pas facile ! Mais bon, elle allait bien trouver quelqu’un pour l’aider non ?

Puis finalement, l’idée vint à elle toute seule. Kolia ! Mais oui, bien sûr, pourquoi n’y avait-elle pas pensé plus tôt ?! Qu’elle pouvait être idiote tout de même, quand elle s’y mettait ! Sauf que voilà, Joy ne savait pas du tout où pouvait bien se trouver le Bulgare. Elle se mit donc en tête de chercher dans tout le château, en demandant à d’éventuels élèves qu’elle connaissait et que Nikolai connaissait aussi -oui, c’était plus pratique, il parait-. Cependant, ses recherches ne furent pas du tout fructueuses. Joy avait cherché presque partout, ou du moins, dans les endroits où Kolia avait l’habitude d’aller... Elle opta pour sa dernière option, la salle commune des Rouge et Or. Comme il n’était visiblement pas en bas, Joy grimpa les escaliers menant aux dortoirs des garçons pour aller dans celui de Kolia.


«Kolia !!! Kolia c’est moi !!! C’est Joy ! Tu veux venir voir Ingaaaaa ???!!!»

Joy passa de lit en lit et écarta les rideaux de velours pour voir si son ami d’enfance n’était pas en train de ronfler comme un paresseux alors qu’elle venait de courir partout dans le château, dehors et dedans, pour le trouver. Cependant, personne allongé dans les lits. Hélas ! Alors que Joy s’était assise sur l’un deux -celui qu’elle pensait être celui de Kolia, en tout cas, comme elle s’en rappelait quand elle était venue le voir ici la dernière fois- elle regarda un peu autour d’elle. Elle ne voyait vraiment pas où son ami d’enfance pouvait bien se trouver. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne le trouvait pas, alors qu’elle avait vraiment cherché partout ! C’était insensé, n’est-ce pas ?! Puis la silhouette qui vint à elle -alors qu’elle était persuadée que le dortoir était vide- n’était pas du tout celle de Kolia, non, loin de là !

«Tarek ? Tu fais quoi dans le dortoir de Kolia ? Tu l’as pas vu ? Je le cherche partout depuis trente minutes !»

Bah oui, loin de l’esprit de la jeune fille l’idée de s’être plantée de dortoirs ! Bah non, ça n’était juste pas possible ! Elle savait très bien que la porte du dortoir de Kolia était le troisième quand on montait les escaliers ! Sauf que voilà, elle avait oublié de compter en montant, et comme elle était plus préoccupée quant au fait de trouver son ami d’enfance que de compter les portes des dortoirs ! Alors non, elle n’avait pas remarqué qu’elle s’était complètement plantée de dortoir ! Ce qui l’ennuyait, c’était de ne pas trouver Nikolaï ! Où pouvait-il bien s’être caché encore ?! C’était dingue cette faculté qu’il avait à se planquer partout !

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Ξ Sujet: Re: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptyVen 27 Jan - 22:18

Tarek travaillait. Ne me regardez pas comme ça avec vos yeux ronds (oui, je sais, on peut se demander comment regarder une narratrice, par essence invisible, mais ce n’est pas le problème), ça n’était pas si exceptionnel que ça ! En effet, le jeune homme était plutôt travailleur, malgré ce que ses résultats scolaires pouvaient laisser penser. Certes, ces notes tout juste passables étaient aussi dues à un manque de concentration en classe, mais cela n’empêchait pas que les devoirs du jeune homme fussent toujours rendus à temps et faits avec soin, du moins avec tout le soin qu’il était capable d’y apporter.

Tarek travaillait donc, mais pas à la bibliothèque : il ne supportait pas l’ambiance qu’on y trouvait, certes idéales pour la plupart des étudiants, mais pas pour lui. Cela lui rappelait vraiment trop les salles de classe. Tarek était donc couché sur son lit et lisait consciencieusement son cours d’histoire de la magie. Ca n’était clairement pas sa matière préférée – il l’exécrait, même, c’était beaucoup trop théorique (et inutile) à son goût. Elle était cependant au programme et, comme les autres, il fallait qu’il ait de bons résultats. Sa mère ne lui pardonnerait jamais s’il commençait à faire des choix, du moins pas avant les BUSEs. Tu choisiras quand tu auras un diplôme, lui dirait-elle sûrement s’il osait évoquer cela devant elle. De toute façon, l’histoire de la magie comptait autant que les autres matières dans la moyenne et donc il ne s’agissait pas de prendre une tôle qui l’aurait complètement handicapé.

L’avantage de travailler dans son dortoir était qu’il n’était pas dérangé, du moins la plupart du temps. Personne, en général, ne venait ici entre les cours et le dortoir était surtout occupé après les repas par ceux qui ne voulaient pas traîner dans la salle commune, avec les autres. En général, mais pas aujourd’hui, puisque des cris vinrent bientôt le sortir de sa torpeur studieuse. Il reconnut une voix de fille et l’accent particulier de Joy, une autre étrangère présente à Poudlard, et même à Gryffondor. Il ferma son livre et sortit pour tomber nez-à-nez avec la petite Bulgare pourtant plus vieille que lui. Il n’avait pas compris ce qu’elle avait dit avant, mais en tout cas la demoiselle semblait plutôt étonnée de le voir ici, comme le confirmèrent ses paroles.

- Ko…quoi ? demanda-t-il avant de se douter qu’elle devait parler de Nikolaï – ou quelque chose comme ça. Pas quelqu’un de son année en tout cas. Euh c’est mon dortoir à moi, Joy…

Joy avait l’air un peu perturbée, mais elle n’en était que plus jolie. Oui, avec toutes les filles qu’il y avait à Gryffondor, Tarek n’en avait pas fini de penser ça, mais il fallait rendre justice à la Bulgare. Elle était d’un style tout à fait différent de la majorité des filles de Poudlard, plus anglaises, et cela plaisait quelque peu au Soudanais qui, lui non plus, n’était pas tout à fait britannique. En tout cas, il était prêt de partir avec Joy à la recherche de Kolia si elle voulait bien de son aide. Ca n’était pas très sérieux, mais il en avait assez de travailler.
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Joy Vodianovskaia
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Ξ Sujet: Re: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptyLun 30 Jan - 21:28


Joy avait été un poil bruyante. Un poil seulement... Bon, d’accord, elle avait crié dans le dortoir, comme si elle était toute seule, mais pour elle, c’était un peu le cas jusqu’à ce que le Soudanais ne fasse irruption. Elle ne savait pas où il s’était caché, ni même ce qu’il faisait là, mais curieuse comme elle l’était, elle n’allait sûrement pas mettre bien longtemps à le savoir ! A croire que Roy déteignait définitivement trop sur elle... Mais bon, c’était mieux de la voir joyeuse et ouverte aux autres plutôt que renfermée dans son coin, toujours toute seule, n’est-ce pas ?! Son père était très content qu’elle se fasse des amis ! Même s’il voyait déjà de potentiels gendre en chacun des garçons...

«Kolia ! Tu sais Nikolaï ! Il est arrivé l’année dernière comme toi, il a un Chinchilla, Godric !»

Allez savoir pourquoi la demoiselle donnait autant de détails sur son ami d’enfance à Tarek, mais elle sentait qu’elle devait le faire. Pourquoi, elle n’en savait rien, mais trop tard, elle l’avait fait. Oh, Tarek devait sans aucun doute voir qui était Nikolaï, quand on connaissait Joy, on connaissait l’autre Bulgare de troisième année, mais bon... Joy était tellement perturbée par la non présence du jeune bulgare dans son dortoir, qu’elle avait besoin d’être très claire. Elle cherchait Kolia, et pas quelqu’un d’autre. Oui, côté Bulgare, il y avait aussi Evan chez les Gryffondor, mais là, Joy ne voulait pas Evan, elle voulait Kolia ! Enfin bref. Elle examina la fin de la phrase du jeune Soudanais. «C’est mon dortoir à moi»... Ce n’était pas gentil de se moquer d’elle juste parce qu’elle ne trouvait pas Kolia ! Elle était sûre et certaine d’être dans le bon dortoir, alors si Tarek voulait jouer, ce n’était pas drôle !

«Mais non, c’est celui de Kolia, le troisième en partant du bas ! J’ai compté les portes !»

Joy en était persuadée, ouais, elle était sûre et certaine de ce qu’elle avançait. Car elle était sûre d’avoir bien compté les portes, chose qui n’était en faire pas vraie. Mais dans le feu de l’action, Joy était sûre d’elle. Bon, elle n’avait pas vraiment fait attention au dortoir, sinon, elle aurait bien remarqué que ce n’était pas le bon, qu’elle s’était effectivement trompée, mais pressée et excitée comme elle l’était, elle ne pouvait pas restée concentrée très longtemps. Cela était un problème majeur chez la demoiselle, puisqu’une fois trop excitée, impossible pour elle de se concentrer. Et comme, de par son jeune âge, tout l’excitait à différents niveaux... Joy n’était jamais très concentrée. C’est pourquoi, dès qu’elle l’était, elle se focalisait sur ses devoirs. Généralement, elle travaillait avec Emmet, qui était très sérieux comme élève, et se détendait avec Roy, Kolia et tous les autres. Emmet l’aidait beaucoup d’ailleurs, à faire la part des choses, pour qu’elle puisse s’améliorer au mieux.

«Tu fais quoi ici ? Tu viens souvent dans les autres dortoirs ?»

Quoi ? Les paroles de Tarek tombaient dans l’oreille d’une sourde ? Oui, un peu, mais bon, quand elle était sûre de ce qu’elle avançait, c’était comme parler à un mur... Mais bon, peut-être qu’en insistant elle se rendrait à l’évidence ?

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Ξ Sujet: Re: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptyMar 31 Jan - 23:16

Oui, effectivement, quand Joy précisait Nikolaï, Tarek comprenait mieux. Qu’il était arrivé l’année précédente, le Soudanais ne pouvait pas le savoir puisque lui aussi était arrivé à Poudlard un an auparavant. Il avait parlé plusieurs fois à Joy pendant sa première année, il était loin de connaître ses amis. Après tout, s’il aimait bien son aînée, le jeune homme n’était pas non plus l’un de ses intimes, ne serait-ce que, justement, parce qu’elle était plus vieille que lui. Logiquement, Tarek n’avait donc que rarement cours avec elle. Il savait néanmoins qui était Nikolaï, ne serait-ce que parce qu’ils avaient passé un an dans la même maison et que, forcément, ils s’étaient croisés un peu. Or, à ce rythme, on finissait forcément par connaître les noms, surtout que le Soudanais avait une bonne mémoire à ce sujet – obligé avec une famille aussi étendue que la sienne, imaginez la honte s’il ne savait dire comment s’appelait la grand-tante qui venait manger une fois par mois !

- Oui oui, je vois qui c'est.

Tarek n’avait en revanche aucune idée de ce que pouvait bien être un chinchilla, mais il ne le fit pas remarquer par crainte de paraître encore plus inculte qu’il ne l’était déjà. Ce n’était pas de sa faute, après tout, s’il ne connaissait pas toutes les bestioles qui vivaient en Angleterre. Après tout, on n’avait pas de ça, au Soudan, et même si ça commençait à faire un certain temps que les Sene étaient arrivés à Londres, le jeune homme n’avait pas encore eu l’occasion d’appréhender toute la culture locale. Une chose était sûre, malgré tout le respect qui lui devait, ça n’allait certainement pas être Joy qui allait l’aider en cela.

S’il n’était pas au fait de tous les tenants aboutissants de son pays d’accueil, Tarek était cependant sûr d’une chose : il était bel et bien dans son propre dortoir. Que Joy ne se moque pas de lui, il était tout de même capable de reconnaître son lit et les photos de sa famille qu’il avait accrochées sur le mur afin de pouvoir les regarder lui sourire et agiter la main. Parfois ses deux plus grands frères se rejoignaient sur leurs photos pour se battre sous les yeux agacés de Tarek. Il n’avait pas l’impression qu’ils changent vraiment avec le temps et parfois venait à s’inquiéter pour eux, même si au final il les trouvait vraiment cools. Normal, c’étaient ses frères.

- T’as dû mal compter alors, parce que je suis sûr que c’est le mien.

A ce rythme, ils n’en auraient pas fini. Bien entendu, il eût été plus judicieux que Tarek montre tout simplement ses affaires à Joy pour lui prouver définitivement que non, il n’était pas indument dans le dortoir des troisièmes années, mais le jeune homme ne réfléchissait pas autant ; ou du moins cette idée ne lui vint pas sur le moment. Il faut dire que son sursaut d’orgueil le poussait plus à argumenter qu’à réfléchir, peut-on vraiment lui en vouloir ? Joy, en tout cas, n’en démordait pas, certaine qu’elle était que ce dortoir était celui de son ami.

- Je te dis encore que ce n’est pas le dortoir de Nikolaï, mais le mien…

Il y avait presque une pointe d’énervement dans la voix de Tarek qui, s’il acceptait assez facilement de reconnaître ses torts quand ils étaient prouvés, n’aimait pas que le conteste quand il était sûr et certain d’avoir raison. A ce propos, une question lui vint à l’esprit.

- D’ailleurs, toi, tu fais quoi dans le dortoir des garçons ?

Là, par contre, le ton n’était pas méchant ni agacé, seulement interrogatif. Il savait que les filles avaient le droit de venir, mais tout de même, ça n’était pas une raison pour en profiter. Après tout, il aurait pu être en train de se changer.
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Ξ Sujet: Re: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptyLun 6 Fév - 0:41


Joy n’était pas du genre «miss je sais tout» qui lève la main à tout bout de champs et qui sait pertinemment que tout ce qui sort de sa petite bouche est vrai. Non, loin de là. Elle n’était pas spécialement bonne élève, mais elle se débrouillait. Mais là, elle était vraiment persuadée que ce qu’elle avançait était juste, du coup, elle refusait de se faire entendre dire «non». Ce qui était visiblement le cas pour Tarek également. Et à continuer comme ça, leur discussion pourrait sans aucun doute tourner en dispute. Gentille dispute, bien sûr, mais dispute quand même. Aussi, Joy trouva une idée géniale ! Montrer à Tarek la preuve que c’était bel et bien le dortoir de Kolia.

«Mais non !! Je te dis que c’est celui de Kolia ! Regarde, il y a une photo de nous à côté de son lit ! Rega... Bah...»

Joy tourna la tête, la mine déconfite et planta ses yeux verts mordorés dans ceux du jeune Soudanais, presque prête à pleurer. Elle avait tellement l’habitude de regarde cette photo, qu’elle avait aussi à côté de son lit, que de ne pas la voir sur la table de nuit de Kolia, alors qu’elle avait trôné là pendant des semaines, cela lui faisait quelque chose. Cela lui faisait mal, et Joy fut prise de nausées. Elle s’assit rapidement sur le lit supposé de Nikolaï et reprit son souffle, tentant de se calmer du mieux qu’elle le pouvait. D’habitude, ses crises n’étaient dues qu’à cause du vertige ou quand elle voyait un animal qui ne lui inspirait pas confiance. Là, elle paniquait. Mais en ce moment même, elle paniquait à cause d’une simple photo. Une photo d’elle et de son ami d’enfance qu’elle adorait tant. Quand elle eut repris pleinement ses moyens, elle se releva et fixa de nouveau Tarek.

«Y’a plus la photo... Pourquoi il n’y a plus la photo ?!»

Joy était presque sur le point de pleurer, mais doucement, les paroles de Tarek lui revenait en tête. S’ils étaient vraiment dans son dortoir à lui, il était normal que la photo de Kolia et elle ne pouvait pas être présente ! Ou alors un deuxième année serait sacrément étrange et Joy l’éviterait de suite ! Sait-on jamais ! Cependant, elle n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’elle ait si mal compté. Elle avait pourtant l’habitude de venir, dès qu’elle ne trouvait pas Kolia dans la salle commune. Et comme les jeunes sorcières avaient le droit de se rendre dans les dortoirs des garçons -alors que l’inverse était interdit et de toute façon impossible- Joy ne se gênait pas. Bon bien sûr, il était possible qu’un jour, il y ait un petit problème, comme le fait que Kolia soit à la douche ou qu’il se change, et vu que Joy débarquait dans la pièce tel un cognard... Enfin, de toute manière, cela n’était encore jamais arrivé !

«Hein ? Oh, euh... Je voulais savoir s’il voulait aller se promener avec moi...»

Joy esquissa un petit sourire timide. Elle avait crié le nom d’Inga à son arrivée, elle s’en rappelait parfaitement... Sauf que Tarek ne savait pas qui était Inga et ne devait pas le savoir. Car Joy faisait toujours très attention à ne pas se faire repérée avec sa louve, car elle savait que si on voyait l’animal, on l’éloignerait de Joy... Et c’était bien la dernière chose que voulait la petite Bulgare !

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Ξ Sujet: Re: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptyLun 6 Fév - 9:40

Joy semblait vouloir mettre fin au débat en montrant à Tarek une preuve irréfutable qu’il s’agissait bien du dortoir de Nikolaï, autrement dit de celui des troisièmes années, et non, comme le jeune homme le soutenait, de celui des deuxièmes années. Au fond, l’erreur n’était pas grande, il n’y avait en tout et pour tout qu’un petit étage de différence et se tromper était vite arrivée mais, malheureusement pour la petite lionne, le Soudanais était sûr de son coup. N’était-il pas dans son lit juste avant que la Bulgare n’entre dans le dortoir ? Tarek pouvait oublier beaucoup de choses, des prénoms de camarades à peine rencontrés à la formule de tel obscur sortilège, mais il savait tout de même ce qu’il faisait à tel moment. Joy allait donc être déçue.

L’enthousiasme de la jeune lionne fut en effet rapidement brisé et, à peine avait-elle fait quelques pas en direction du lit le plus proche qu’elle se retourna vers Tarek avec l’air tout déconfit, sinon tristounet. En fait, ça devait être pire que ça encore puisque la demoiselle dût s’asseoir sur le lit de…à qui appartenait-il déjà ? Bref, ça n’était pas très important. Le jeune homme trouvait plutôt étrange qu’elle se sente si abattue pour une si petite erreur mais il s’assit tout de même à ses côtés, prêt à la soutenir s’il le fallait. S’il n’était pas très à l’aise avec tout ça, Tarek avait une certaine expérience pour avoir quatre sœurs plus jeunes. Le problème était de savoir s’il pouvait agir avec Joy de la même façon qu’il le faisait avec Hadjera. La Bulgare finit cependant par se relever alors que Tarek restait assit sur le lit. Il comprit alors que Joy n’avait pas compris : elle croyait toujours qu’elle était dans le bon dortoir mais que Nikolaï avait enlevé une photo – il ne savait pas de quelle photo elle parlait, mais c’est ce qu’il entendait aux dires de sa camarade.

- Parce que t’es pas dans le bon dortoir ! Viens on va voir en haut, je suis sûr qu’elle y est !

Tarek commençait à avoir un peu peur, tout de même : il ne fallait pas que Joy se mette à croire que Nikolaï ne l’aimait plus ou quelque chose dans le genre, ça serait quand même embêtant dans la mesure où le Soudanais doutait que complètement que cela ne fût vrai. Il ne connaissait pas vraiment l’ami de Joy, mais qu’est-ce que cela changeait ? Si la Bulgare n’avait aucune raison d’y croire, lui non plus.. Après tout, personne ne mettait ainsi fin à une amitié, sans rien dire et pour rien.

Tarek était quand même parvenu à arracher une explication sur la présence de Joy dans le dortoir des garçons, ce qui n’était pas rien. Maintenant, il pouvait un peu mieux l’aider, à condition qu’elle comprenne bien que non, elle n’était pas dans le bon dortoir.

- Tu risques pas de le trouver ici mais je peux monter avec toi si tu veux, et s’il est pas là-haut, on ira le chercher dans l’château, ça te dit ? Il est peut-être à la bibliothèque…

Et là, le tirer de l’antre de Mrs. Pince ne serait pas de tout repos. On n’entre pas simplement dans la bibliothèque pour venir parler à quelqu’un.
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Ξ Sujet: Re: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptyLun 6 Fév - 12:46


Joy ne comprenait pas. Elle comptait très bien, elle était très douée en mathématiques, mais là... Elle s’était visiblement plantée en beauté. Ce n’était pas tant le fait de se tromper qui la mettait dans cet état là, mais le temps qu’elle réagisse que, peut-être, Tarek avait raison et qu’elle n’était pas dans le bon dortoir, elle avait eut le temps de s’imaginer des milliards de choses. Qu’il l’abandonne, par exemple, comme elle avait pu l’abandonner trois ans auparavant, parce qu’elle devait revenir vivre en Angleterre pour ses études de Magie. Qu’il ne l’aime plus, pour elle ne savait quelle raison. Joy avait toujours adoré Nikolaï, c’était son ami d’enfance, et en quelque sorte, il était aussi un peu comme son frère, comme une partie d’elle. Il l’avait aidé à ne pas se sentir trop seule quand elle était en Bulgarie, et pour cela, elle lui serait redevable à jamais. Cependant, comme Joy n’était toujours pas complètement sûre que Tarek lui disait bien la vérité -non, elle ne remettait pas ses paroles en doute, elle voulait juste être complètement sûre de s’être trompée- elle posa une question presque stupide, mais dont elle avait besoin.

« C’est le tien alors ? C’est ton dortoir à toi ? T’es sûr ?»

Oui, cela était une question des plus stupides. Tarek lui affirmait depuis plusieurs minutes qu’elle n’était pas dans le dortoir des troisième années mais bien dans celui des deuxièmes années, et Joy elle, n’en faisait qu’à sa tête. Alors pour le coup, elle avait juste besoin qu’il lui affirme la chose une bonne fois pour toute. Tarek lui proposa donc d’aller voir dans le dortoir des troisième année, et de l’accompagner. Cela était vraiment très gentil de sa part, mais Joy savait parfaitement que Tarek était un garçon super sympa ! C’était pour cela qu’il était son ami de toute façon ! Lorsqu’il parla de chercher dans le château ou à la bibliothèque, Joy fit non de la tête. Elle avait déjà fait tout cela... C’était pour ça qu’elle était arrivée en mode furie dans le dortoir et qu’elle s’était trompée d’ailleurs !

«Non, je suis déjà allée voir, j’ai fait tout le château... Mrs Pince m’a disputée parce que je suis venue juste pour voir s’il était là... Je préfère son assistante, elle est plus gentille...»

Elle frissonna en repensant à l’accueil que lui avait fait la bibliothécaire. Elle l’avait regardée entré, sans rien dire, et l’avait suivie du regard. Le passage de Joy n’avait pas été bien long, puisqu’elle n’avait pas trouvé son ami d’enfance, et en repartant, Mrs Pince l’avait interpellée et grondée. Joy avait balbutié une excuse et était partie en courant, s’arrêtant seulement quatre couloirs plus loin. Cette femme, en plus d’être méchante, était vraiment effrayante, parole de Joy ! Quand Joy fut donc sûre qu’elle s’était bel et bien planté de dortoir, elle demanda :

«On va voir ?»

Elle ne voulait pas y aller toute seule, parce que si elle se trompait une nouvelle fois, et que la photo n’était toujours pas là, Joy allait vraiment être déprimée de chez déprimée. Aussi, elle avait donc accepté l’offre de Tarek. Le pauvre n’avait pas de chance ! Joy n’était pas de tout repos quand elle était excitée comme une puce ! Mais elle restait mignonne et à croquer, n’est-ce pas ?!

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Ξ Sujet: Re: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptyLun 6 Fév - 15:47

Même si Joy commençait un peu à se faire à l’idée que ce dortoir était bel et bien celui de Tarek, il lui fallait encore une preuve, apparemment. Cette fois-ci, Tarek n’y tint plus et, imitant son amie, se dirigea vers son propre lit dont il tira un cliché. Il s’agissait d’une photo de famille dans le pur style, celles que tout le monde, en France comme en Angleterre, a pris un jour. On y voyait les deux parents Sene et leurs sept enfants, du plus vieux au plus jeune, chacun plus ou moins sage, plus ou moins contents d’être là. Les deux plus vieux tentaient de sortir du cadran, retenus par le père de famille, tandis que la plus petite, dans les bras de sa mère, chignait. Tarek et Hadjera, au milieu, souriaient calmement au photographe et à quiconque regardait la photo, Tarek et Joy, en l’occurrence.

- Tu vois, c’est mon dortoir, il y a mes affaires là.

Maintenant, Joy ne pourrait plus qu’être sûre et tomber d’accord avec lui. Ca arrivait de se tromper, ça n’était pas bien grave, elle avait l’air tellement pressée quand elle était entrée dans le dortoir qu’elle avait dû ne pas faire attention et compter un peu trop vite. Pour le jeune homme, c’est l’habitude qui fonctionnait, qui le faisait généralement choisir la bonne porte, mais au début, en septembre, quelques jours après la rentrée, il lui était arrivé de se retrouver dans le dortoir des premières années, mû par cette même habitude. C’était un peu bizarre de se dire, finalement, qu’il avait grandis et devait réfléchir avant d’entrer. Un peu comme au changement d’année civile, lorsqu’il faut penser à écrire la bonne date quand, depuis un an, on en écrit une autre.

Finalement, Joy semblait s’être rangée à son avis – et heureusement ! Tarek ne savait plus quoi faire et si le coup de sa propre photo ne marchait pas, il n’avait plus de flèche à son arc ni de coup dans sa botte, à part traîner la Bulgare par le bras pour l’obliger à monter dans le dortoir du troisième et lui montrer que la photo qu’elle cherchait apparemment était bel et bien là. D’ailleurs, la jeune fille fut aussi d’accord avec lui quand il lui proposa effectivement de monter pour voir si Nikolaï ne s’y trouvait pas. Non qu’il craignît qu’elle ne se trompe de nouveau, il faisait confiance à son amie pour être bien consciencieuse, cette fois-ci, mais à deux c’était toujours mieux et, à vrai dire, le Soudanais n’était pas franchement pressé de se remettre au travail. En revanche, si le garçon ne s’y trouvait pas, Tarek n’avait encore une fois pas d’autre solution à proposer à Joy sinon chercher quelqu’un d’autre pour les renseigner. Il ne pouvait en tout cas qu’approuver les propos de la Bulgare sur Mrs. Pince.

- Elle sert à rien en plus ! Elle veut pas qu’on touche aux livres et m’aide jamais quand je demande quelque chose.

Du coup, ça n’arrivait pas vraiment souvent. Après un premier, puis un second remballage, Tarek avait abandonné : il s’adressait soit à Mrs. Peterson, soit aux autres élèves de Gryffondor ou de Serdaigle déjà en train de travailler pour voir s’ils voulaient bien l’aider. Heureusement qu’ils étaient là, d’ailleurs, sinon le Soudanais aurait bien été embêté pour certains devoirs.

- C’est parti, dit-il à Joy en lui souriant et en sautant sur ses pieds. Qu’elle ne s’inquiète pas, elle restait évidemment à croquer et, de toute façon, Tarek était prêt à l’aider dans de nouvelles aventures !


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Ξ Sujet: Re: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptyMer 8 Fév - 13:33


Joy ne mettait plus la parole de Tarek en doute, loin de là, mais sa question était sortie toute seule... Du coup, oui, elle pouvait passer pour une petite gamine super ch*ante, mais ce n’était absolument pas voulu ! Et puis au moins, comme ça, elle voyait une photo de la famille de Tarek ! Ouais, non, en fait, elle l’avait fait exprès, si si ! -paff-

«Oooooh c’est ta famille ?! C’est trop cool ! Moi aussi j’ai une photo comme ça, mais j’ai trois ou quatre ans dessus !»

Oui, bon, Joy n’avait de toute façon pas le choix, puisque sa mère était décédée quand elle avait cinq ans... Mais cette photo, avec sa mère et son père, c’était la seule qu’elle avait. O, bien sûr, elle avait beaucoup de photos en compagnie de sa mère, quand elle était aussi minuscule qu’une crevette, et d’autres avec son père, petit et plus grande, mais ce n’était pas pareil. Elle avait quelques photos avec ses grands-parents, pleins avec Alek -les grands-parents en profitant lorsque les deux cousins étaient réunis- mais elle ne pouvait pas dire qu’elle avait une photo récente de sa famille... Parce que cela reviendrait à avoir Corann sur la photo -pas le choix- et Joy refusait d’avoir une photo en compagnie de la blonde ! C’était juste impensable, parole de Vodianovskaia !

« Bon, cette fois... Je compte bien !»
Joy se tourna donc vers le bas de l’escalier et compta les portes. «Une... Deux... Et... Trois ! C’est celle-ci ! Enfin, j’espère...»

Joy monta plusieurs marches et s’arrêta devant la porte. Elle ne savait pas. Enfin, si, là elle avait bien compté, et même que Tarek avait assuré qu’elle ne s’était pas trompée -une nouvelle fois- mais elle ne savait pas trop pourquoi, elle flippait grave, oui oui ! Bon, elle savait qu’elle n’allait pas trouver de méchant garçon, elle connaissait les troisièmes années, mais bon... Si Nikolaï n’était pas là, elle ne voyait vraiment pas où il pouvait être ! Soit il errait d’ores et déjà dans le parc, soi il s’était fait collé et était coincé quelque part -genre dans la salle des trophées- avec ce vieux grincheux de Rusard... Et là, il était clair que Joy ne pourrait pas récupérer son ami d’enfance qu’après de nombreuses heures... Joy n’avait jamais été en retenue, bien trop sage pour cela, mais de ce que Roy lu avait raconté -spécialiste des retenues ce petit là !- que ce n’était généralement pas une partie de plaisir, surtout avec Rusard ! Encore, les professeurs pouvaient demander de faire une dissertation sur le sujet du cours, mais pas Rusard...

«Tu crois que je dois toquer avant ?»

Pas que Joy en ai vraiment quelque chose à faire, de toquer ou pas, mais bon... Comme elle avait déjà débarqué dans un -mauvais- dortoir comme une furie et qu’elle avait surpris le pauvre Tarek, elle préférait voir si elle devait éviter... Sait-on jamais que Kolia soit à l’intérieur et qu’il ne fasse une crise cardiaque à l’entrée de Joy dans son dortoir... Cela serait vraiment dommage, après tout le mal qu’elle s’était donné pour le retrouver ! Car elle avait tout de même retourner le château, juste pour lui ! Donc la moindre des chose aurait été de ne pas faire d’attaque, pour qu’ils puissent aller voir sa petite Inga !

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Ξ Sujet: Re: Y'a comme un hic !    Y'a comme un hic !  EmptySam 11 Fév - 18:57

Tarek sourit de toutes ses dents au doux son de la voix de Joy qui s’exclamait sur sa famille. Certes, j’enrobe un peu, mais l’idée est là. Le Soudanais était toujours content de voir les gens s’intéresser ne serait-ce qu’un peu aux autres et à ce qu’ils avaient pu vivre avant Poudlard. Bon, dit comme ça, on pourrait avoir l’impression que le jeune homme montait rapidement de grandes histoires à coup de réflexions toutes philosophiques mais en fait, il n’en était rien : il faut tout simplement se dire que Tarek adorait profondément sa famille et qu’être continuellement loin de ses frères et sœurs lui pesait.

- J’avais dix ans, c’est quand mon frère est venu ici. Je pourrais voir la tienne ?

Tarek ne connaissait pas précisément l’histoire de la pauvre Joy mais si elle voulait lui parler d’une chose ou d’une autre, il l’écouterait volontiers. Bien entendu, il n’était pas près de le lui dire ainsi, sans compter qu’elle avait de meilleurs amis pour ça, mais si jamais elle se tournait vers lui le jeune homme savait qu’il serait une oreille attentive.

En tout cas, ils pouvaient maintenant repartir à la recherche de Nikolaï. Tarek alla en vitesse remettre la photo de sa famille à sa place puis rejoignit Joy dans le couloir. Penchée au-dessus de l’escalier, la Bulgare comptait les portes. Ils étaient présentement au deuxième étage, il fallait donc monter d’un, ce qu’ils firent rapidement. Normalement, cette fois-ci, c’était le bon, le troisième, celui où devait se trouver l’ami de Joy. Celle-ci, qui avait peut-être pris un sérieux coup de froid lorsqu’elle s’était trompée de dortoir – ou lorsqu’elle avait trouvé Tarek dans celui où elle pensait voir Nikolaï – se faisait plus prudente et n’avait pas ouvert la porte comme une furie. Elle lui demandait même, pour tout dire, si elle devait frapper avant d’entrer.

- Tant qu’à faire, c’est pas plus mal…surtout si c’est pas Nikolaï qui est dedans.

Tarek ne connaissait pas les autres troisièmes années, mais il savait qu’il n’aurait pas aimé se trouver nez à nez avec Joy alors qu’il était à moitié à poil. Normalement, il ne se promenait qu’habillé mais parfois il se trouvait tout de même dans des situations inconfortables ; alors il pouvait supposer que c’était aussi le cas de ses aînés. De toute façon, pour lui, la politesse imposait de frapper et c’était aussi pour cela qu’il avait conseillé à Joy de procéder ainsi.

Les mains dans les poches de sa robe de sorcier, Tarek attendait donc que Joy se décide sur la marche à suivre et, une fois celle-ci fixée, entre dans le dortoir des garçons de troisième année de Gryffondor afin que leur soit révélée la vérité : Nikolaï au nom impossible à retenir pour qui ne le connait pas (et donc premièrement pour Tarek et pour la narratrice) s’y trouvait-il ? La quête de Joy allait-elle enfin s’achever par le sauvetage de son Prince et meilleur ami ? Oui, l’imagination du Soudanais s’envolait quelque peu, mais ça ne faisait de mal à personne, n’est-ce pas ?

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