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Auteur | Message |
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Charisma Kostovak
Parchemins : 737 Âge : 30 ans {27.05.1986} Actuellement : Auror Points : 0
Ξ Sujet: Re: Satané Saint Valentin ! Mar 15 Mai - 11:04 | |
| Finalement, parler à Tosca avait servi à quelque chose, elle avait réglé le problème de la Saint Valentin, de même, elle voyait la décision de rompre avec Enry se préciser. Pourtant, son cœur lui faisait un peu mal, comme un pincement, elle avait l'impression que c'était comme tourner une page de sa vie et qu'elle allait, quelque part, le regretter. Pas dans le sens où elle aimait encore Enry, ce n'était plus comme avant, elle le savait bien... Elle était monogame par éducation, elle n'aurait jamais été attirée par un autre homme si elle avait encore aimé Enry. C'était juste qu'elle abandonnait ses rêves et ses espoirs au passage, elle acceptait aussi qu'on l'ait trahi... tout ça, ça lui faisait vraiment mal rien que d'y penser.
« Je sais bien que vous avez raison... j'ai seulement du mal à faire ce pas en avant, parce qu'il ne me ressemble pas et parce qu'il sera irrémédiable. » La lâcheté d'une rupture par lettre, ce n'était pas elle, mais comme disait Tosca, Enry ne lui laissait plus vraiment le choix. A un moment donné, il fallait que le sens des priorités reprenne le dessus, et elle ne pouvait pas continuer à déprimer à cause de lui. Elle avait déjà un lourd passé, elle n'avait pas besoin en plus d'un copain sur lequel elle ne pouvait pas compter.
« Ou peut-être qu'il veut simplement me posséder et qu'Enry est un obstacle ? Axel est un homme préhistorique vous savez, il obéit à des instincts très primaires. En plus de ça, je suis certaine qu'il ne s'intéresse qu'à mon physique. » Elle soupira et laissa transparaître un court instant sa tristesse et son désarroi. Les Voix avaient raison, elle n'aurait jamais dû se mêler d'amour, c'était bien trop compliqué pour quelqu'un d'aussi sensible qu'elle. « Enfin... mieux vaut ne pas trop s'étendre là-dessus, je crois qu'Axel me déprime encore plus qu'Enry. » C'était différent cela dit, car elle ne se sentait pas trahi par Axel. Elle était même certaine qu'il ne ferait jamais ce genre de choses, certes, il n'éprouvait pas la même chose qu'elle (mais qu'éprouvait-elle hein ? Car elle n'osait se l'avouer!), mais il ne jouait pas avec elle non plus. En matière de relation, elle n'en demandait pas plus, car du moment qu'elle savait à quoi s'attendre, elle pouvait tout encaisser.
« A nous compliquer l'existence, voilà à quoi ça sert. » Carry, amère, ne s'était jamais cachée de son peu de foi en l'humanité... mais il était rare qu'elle l'exprime aussi clairement. En cet instant, elle en eut subitement marre, de Enry, mais aussi d'elle-même, et d'Axel, et de son tuteur, de son père, de sa vie en général. Pendant ce laps de seconde, une sourde colère qu'elle gardait en elle depuis la mort de sa mère faillit sortir de sa cachette... mais elle savait se contrôler. Elle était toujours en train de se surveiller depuis des années, alors elle pouvait reprendre la main. Elle étouffa dans l'oeuf sa colère. Elle n'avait jamais eu de destinataires précis, alors pas la peine de la réveiller. Ce n'était la faute de personne si elle n'avait pas de famille et, bientôt, plus de petit ami. Au moins avait-elle des amis, ce n'était pas si mal, elle avait déjà eu moins que ça !
« Si cela peut vous rassurer, je n'intéresse pas vraiment les garçons non plus, Enry était une exception. » Et comme dit plus haut, elle ne croyait pas qu'Axel s'intéresse vraiment à elle, donc il ne comptait pas. « Quant au reste... vous n'avez pas à avoir peur. Je ne suis pas un bon exemple pour l'instant mais... tant que vous aimez, c'est le plus important. Cela veut dire que votre cœur fonctionne, et ça c'est très bien. » Elle prit la main de son amie et la pressa avec chaleur. « Je vais vous confier un secret... Si j'ai aussi peur de quitter Enry, c'est parce que je crois qu'Axel ne m'aime pas... Notez, je ne suis pas sûre de l'aimer moi-même, car ce que je ressens est différent de ce que j'éprouvais avant, pour Enry... mais c'est une des raisons qui me font douter. Lorsqu'on met son cœur dans la balance, on a forcément peur... Mais je crois que c'est bien... parce que ce qui serait encore pire, c'est d'être seul, même à l'intérieur. » C'était un peu trop philosophique pour être clair, mais ce qu'elle voulait dire à sa meilleure amie, c'est qu'avoir peur de l'amour était normal. Et c'était un discours qu'elle avait aussi tenu à Eva-Rose. Elle était peut-être froide de l'extérieur, mais Carry croyait à l'amour comme en quelque chose contre lequel on ne peut pas forcément lutter. Elle ne l'idéalisait pas non plus, mais en tout cas, il ne fallait pas y renoncer juste parce que c'était effrayant. Ce qui devait alors la faire admettre qu'il ne lui restait plus qu'une seule possibilité : elle allait devoir rompre avec Enry au plus tôt. Mais là encore, elle avait peur, elle souffrirait, mais sûrement qu'au final, après, elle irait mieux. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Satané Saint Valentin ! Ven 18 Mai - 10:26 | |
| Il n'était jamais facile de rompre. Ou en tout cas, c'était l'illusion que la jeune Tosca Levine avait toujours eu. Elle n'avait jamais eu de petit ami avant ça, bien sûr, mais elle avait fini par regarder autour d'elle et par réaliser que les larmes qui étaient versées ne venaient pas seulement de la personne qui avait été larguée, parfois, ça venait aussi de l'autre. Elle supposait qu'il n'était jamais facile de tourner le dos à un amour que l'on avait bien pu ressentir avant et que l'on ne ressentait plus. Peut être que l'on voyait ça comme une traîtrise de son cœur, comme un abandon. Enfin bon, les hypothèses pouvaient aller bon train, elle n'en savait rien au final, et il était toujours difficile de savoir. Mais bon, il fallait apprendre à faire avec tout ça, que cela nous plaise ou que ça ne nous plaise pas, d'ailleurs, il fallait juste faire avec et il n'y avait rien que l'on ne puisse faire pour que ça ne soit pas ainsi. Il fallait apprendre à faire avec, voilà tout. Et ce, même si par moment, c'était surtout une lourde prise de tête. « Je ne sais pas comment c'est, et ça, tu le sais très bien. Je n'ai jamais été dans cette situation. Mais il faut que tu sois forte Charisma, parce que sinon, ça ne sera jamais simple pour toi. Tu ne peux pas continuer comme ça, tu vas finir par exploser ». Ou en tout cas, c'était ce que Tosca aurait fini par faire. Donc bon, autant ne pas y songer et autant se concentrer sur autre chose, ça n'en serait que plus simple, elle en était convaincue.
Un sourire se dessina sur les traits de la jeune préfète lorsque son amie se mit à lui dire que Axel était un homme préhistorique. Oh elle ne savait rien de lui, elle ne pouvait donc pas savoir si elle disait la vérité ou non ( dans le sens où il devait être un goujat ou un truc comme ça, et non vraiment un homme préhistorique, bien entendu. ). Elle ne l'avait pas vu assez souvent pour pouvoir le juger. « Ce n'est quand même pas de sa faute si tu es canon ! C'est comme ça que ça a commencé entre vous. C'est sur le physique.. Il faut juste lui laisser un peu de temps pour découvrir qui tu es.. ». Après, sur le fait qu'il la déprimait encore plus que ne le faisait Enry en n'étant pas là, ça avait le don d'inquiéter Tossca. Si vraiment, elle ne se sentait pas d'aller vers Axel, rien ne l'empêchait de ne pas aller vers lui hein ! Elle pouvait très bien les laisser tomber tous les deux. Rien ni personne ne la forçait à en choisir un. « Si vraiment tu sens que ça ne va pas avec lui, tu n'es pas obligée d'aller vers lui hein ! Charisma, tu es libre de faire ce que tu veux, et si tu ne te sens pas bien avec Axel, alors tu n'as pas besoin d'être avec lui ». Ce que les histoires de cœur pouvaient être compliquées par instant, c'était insupportable.
Mais en tout cas, elle avait raison, les sentiments n'étaient faits que pour être compliquées et pour nous rendre impossible certains choix de vie. C'était horrible de se dire que malgré tout, on avait beau faire tout ce que l'on voulait, on n'en restait pas moins incapable d'aller contre ça, on finissait toujours par tomber dans le panneau de l'amour et ce, quoique l'on fasse. A tous croisement, à tout virage de nos vies, on pouvait rencontrer quelqu'un et sombrer sous son charme, c'était juste du délire. Mais c'était ainsi, et on aurait beau dire ce que l'on voulait, il y avait fort à parier pour que cela ne change absolument rien à la situation. Donc bon.. « Et le pire, c'est qu'on est incapable de s'en passer.. L'être humain est pathétique ». Mais bon, on aurait beau dire ce que l'on voulait, à côté de ça, on avait besoin de l'amour. Et c'était ça le pire. Une vie entière passée sans être aimée une seule fois, c'était la dépression assurée ! Tosca en était uniquement à son premier petit ami ! Et jusqu'à présent, elle en avait vraiment souffert.. « On aura beau dire ce qu'on veut, on a besoin d'amour ». Oui voilà, c'était la triste vérité, au milieu de tout ça.
Et elles étaient d'accord sur ce point. C'était la solitude qui était bien plus effrayante que les peines de cœur, même si ça faisait mal et que l'on pouvait avoir l'illusion de ne jamais pouvoir s'en remettre. Au final, c'était la solitude qui paniquait la plupart des gens, cette illusion de se retrouver seule pour le restant de sa vie. La pire chose qui puisse arriver à quelqu'un, de son avis à elle. « Nous verrons bien. Seul l'avenir pourra nous dire ce qu'il va se passer. ». Et avec un sourire, elle serra son amie dans ses bras. Et elles continuèrent à marcher ensemble, tout en changeant de sujet et en partant sur des futilités pour que ça aille un peu mieux...
Terminé pour Tosca.
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