[THEME] Sait-on quoi faire ?

PV Aiden

« Aiden ! Tu as entendu la nouvelle ?! »

« J'espère que ça va vite se tasser, sinon je ne recevrais pas mon médicament. »

« Je pense que maman va paniquer. »

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Aiden était du genre tout le temps à l’ouest. Vraiment. Les potins, les ragots ça lui passait toujours (mais alors vraiment toujours) à côté. Il ne faisait guère d’effort pour suivre toutes ces histoires non plus, certes, il voulait bien l’admettre. Mais dans le genre je ne suis au courant de rien, il valait des millions. Il n’était pas attardé, non, il n’était juste… pas très adapté socialement parlant. Trop timide, trop peu entreprenant, trop hors sujet (il n’est pas toujours très drôle, et ne le comprend généralement que trop tard). Bref il était très ‘trop’ sans être assez (oui dit comme ça c’est très bizarre, mais il faut comprendre, par là qu’il n’était pas assez ‘in’, pas assez au courant, au jus, bref, il était largué. Le social et lui ça faisait… beaucoup. Et ça cohabitait plutôt mal.) Aussi lorsque sa sœur courut vers lui, se jetant à son cou, il n’était pas plus surpris que ça (il est assez impassible en fait, quand il est en terrain ‘connu’ si jade avait fait ça, il aurait perdu tous ses moyens, mais là on parlait de celle qui avait partageait l’utérus maternel avec lui neuf mois durant, plus rien ne pouvait le choquer de la part de sa sœur (quasi).

« Eu… Non… Quelle nouvelle ? »

Aiden en pleine descente de la planète looser, à votre écoute. Même sa sœur, pourtant pas plus adaptée socialement que lui était visiblement plus au courant des choses que le blondinet… Halala, mais où diable filait ce monde si étrange ??? Evidemment, il ne s’inquiétait pas trop, de toute évidence, les humains n’étaient pas tous morts, il avait encore croisé quelque personne dans le château (à moins que tout le monde soit devenu fantôme sans s’en rendre compte ??? Ou qu’ils soient tous dans une dimension parallèle *musique d’ambiance façon x files*). Et comme le sorcier ne comprenait pas grand-chose dans les propos de sa sœur (on est à l’ouest ou on ne l’est aps, en soit, et lui, ben il est vraiment trèèèèèès à l’ouest), il s’enquit :

« Je ne comprends rien du tout, Wood… Tu peux m’expliquer ? »

N’ayant pas essayé d’envoyé de lettre, il n’avait rien remarqué (et comme il n’était pas non plus du genre à écouter les conversations des autres, il n’avait pas fait attention aux plaintes ou chagrins de tout un chacun (bonjour je vies dans mon monde). Néanmoins, aux dires de sa sœur, il avait une très vague idée de ce qu’il pouvait se produire, en revanche, il n’arrivait pas à le formuler à haute voix, tant cela lui semblait être incongru. Comme si on pouvait ne plus recevoir (ou envoyer) de nouvelles en provenance (ou en direction) de l’extérieur. Non, impossible, tout cela était trop… trop, quoi (cf le premier chapitre, mais c’est un autre ‘trop’ que nous abordons ici).

Aiden passa tendrement un doigt dans les cheveux roux de sa sœur, tout en plongeant son regard dans le sien. Ils n’avaient pas toujours besoin de mots pour se comprendre tous les deux… Leur lien était… spécial. Très spécial.

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Linwood réalisa rapidement que son jumeau planait encore à cent mille. Si elle était la plus étrange des deux, elle n'en était pas moins la plus consciente de ce qui se passait autour d'elle (et dans la mesure où elle avait peur des microbes – invisibles – on pouvait même se dire qu'elle l'était peut-être un peu trop). Il ne lui était même pas passé par l'esprit avant ça que Aiden puisse ne pas savoir de quoi elle parlait. Après tout, elle, elle le savait, et elle avait moins d'amis que son frère. Elle, sortit de son jumeau justement, de Ryan (qu'elle voyait de moins en moins), de Jade (qui lui parlait parce qu'elle aimait bien Aiden) et de Dan, il n'y avait plus grand monde. Elle soupira, toujours collée à son jumeau. Ce n'était pas qu'elle était possessive ou quelque chose de ce genre, c'était plutôt qu'elle ne touchait personne d'autre que Aiden alors qu'elle aussi, comme tout le monde, avait parfois besoin d'un peu de contact physique avec une tierce personne. Chez elle, il y avait aussi ses parents, mais ici à Poudlard, elle n'avait qu'Aiden en qui elle ait parfaitement confiance. Lorsqu'elle croisait des couples en train de s'embrasser, elle se demandait comment ça allait se passer la puberté pour elle, parce que la simple idée de faire un bisou à un inconnu ~~elle a pas encore bien compris qu'un copain n'était pas un inconnu~~ la dégoûtait.

« Tu es complètement à côté de la plaque... » Finit-elle par remarquer en souriant avec indulgence à son jumeau. « Figure-toi que Poudlard est isolé du reste du monde. Et ce n'est pas volontaire parce que les professeurs ne savent pas d'où cela vient. Personne ne peut sortir, personne ne peut entrer, les messages par cheminée ou par hibou sont aussi impossibles. » Elle hocha la tête d'un air pensif, se demandant quand même ce qui pouvait provoquer tout ça. Étant en seconde année et ne parlant pas à grand monde, elle n'avait pas assez de repère pour se situer vraiment là-dedans. Puis, elle était une gamine, on ne lui racontait pas tout non plus, même si les trucs énormes venaient à elle plus vite qu'à Aiden à priori.

« Ce qui me fait revenir à ma conclusion première : papa et maman vont devenir dingues. » Wood le vivait bien même si elle était sensée pouvoir recevoir son traitement, en revanche, elle imaginait très bien leurs parents en pleine crise d'angoisse. Il faut dire qu'ils venaient d'un foyer modeste et parfaitement normale où le seul événement notable de leur existence avait été l'accident de leur fille, Wood ici présente, et que ça avait un peu traumatisé tout le monde. Linwood en premier lieu, certes, mais aussi un peu leurs parents parce qu'ils ne savaient pas quoi faire pour elle, et parce qu'ils avaient peur que quelqu'un d'autre décide de s'en prendre à elle (avouons que ce serait quand même pas de chance que ce genre de chose lui arrive deux fois quand certaines personnes n'ont jamais d'accident graves de toute leur vie, mais un parent ne raisonne pas qu'avec sa tête). L'absence de communication risquait de leur faire imaginer le pire, mais de son côté, Wood se disait que ça finirait bien par se résoudre. Du moment qu'elle avait à manger, à boire, un lit pour dormir, et son frère avec elle pour ne pas être seule, tout allait bien !

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La remarque que sa sœur formula sans aucune autre forme de délicatesse ne blessa pas du tout son jumeau, qui, de toute façon, avait besoin d’explicite pour suivre le fil de la conversation. Aiden était, certes, très intelligent, mais ce n’était pas nécessaire une très bonne chose, car dans la vie de tous les jours, cela frisait d’avantage avec la tare qu’avec la qualité. Il raisonnait trop et se formalisait de très peu de choses : par exemple une phrase mal formulée le perturbait bien plus qu’une insulte. Ou le sarcasme… Méthode d’expression avec laquelle il n’était pas du tout à l’aise. Certes, il savait ce qu’était un sarcasme mais de là à le reconnaître lorsqu’il s’insinuait dans une conversation, il y avait, hélas pour lui, tout un monde. Il avait presque besoin qu’on lui sous-titre les conversations afin d’être à même de les suivre. Aussi était-il d’avantage reconnaissant qu’agacé à l’égard de sa sœur pour sa remarque concernant sa façon (ou plutôt son incapacité) à comprendre ce qui l’entourait.

« Oui, sans doute… »

Rien de trop étonnant ou d’inhabituel, donc. Etre à l’ouest c’était sa spécialité tout de même, ne l’oublions pas. Heureusement que sa sœur était là pour remettre les pendules à l’heure (et merlin sait qu’il y avait un sacré décalage horaire à remettre à l’ordre du jour là !!!). c’est donc avec une surprise plus que certaine que le blondinet écouta sa jumelle lui exposer de façon aussi simple, que concise ~~et sans la moindre faute grammaticale~~ la situation. Etrangement, alors qu’il aurait dû paniquer complet, Aidne demeura plutôt calme une tare familiale sans doute, les jumeaux ne sont pas finis *sort*. IL dévisagea d’abord sa sœur, sachant très bien que ce n’était pas une blague (de toute façon, il n’était pas du genre à penser aux blagues, y compris si on lui annonce que la langue officielle de l’Angleterre devient le Grec Ancien, il y croira, jusqu’à ce qu’on lui affirme que c’était une plaisanterie…)

« Ha bon ? Tu es sûre ? »

Ben oui, peut-être qu’on avait fait une blague à sa sœur (ouai bon sans doute pas). Aussi commença-t-il à réfléchir (ce qu’il faisait de mieux). Certes, c’était quelque peu embêtant. Il savait que Wood se fichait de son traitement, mais au moins le prenait-elle et il pensait que ce n’était pas plus mal qu’elle l’ait (sinon à quoi bon l’avoir n’est-ce pas ?) Du coup ça l’ennuyait que sa sœur ne soit plus ~~droguée~~approvisionnée.

« Il te reste encore combien de temps de traitements ? »

Monsieur terre à terre est là, faîtes place. Il comptait dans sa tête, formulant plans, projets et toute autre possibilités à envisager. Pour leurs parents, il partageait l’avis de sa sœur… Ils allaient très certainement être extrêmement inquiets :

« Oui, je le crains… »

Aiden, lui s’inquiétait bien moins, parce qu’il était avec sa sœur, et qu’en l’occurance, il ne voyait pas en quoi la vie au château allait bien pouvoir changé à cause d’un petit souci de communication. Les profs étaient forts, ils trouveraient bien comment nourrir tout ce petit monde ~~du moins fallait-il l’espérer, car si on devait se rabattre sur les plus faibles pour les manger, Aiden ne donnait pas bien cher de sa peau !~~

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Il eût été étonnant que Aiden se blesse de ce que Wood disait. Il la connaissait trop bien pour ça. Elle n'était pas du genre à blesser autrui (enfin, pas si autrui était son frère en tout cas) donc elle ne faisait, à ses yeux, qu'énoncer une vérité toute simple. Aiden le comprit bien, et ils ne s'étendirent ni l'un, ni l'autre, sur le fait que le garçon Saroyan était parfois un peu à côté de la plaque. C'était peut-être lui qui avait raison au demeurant, car qui savait exactement ce que ça valait d'écouter les autres ? Mais Wood n'ayant pas l'intelligence précise et réfléchie de son jumeau, elle aimait à écouter ce qui se passait autour d'elle, à observer aussi. Son propre univers ne suffisait pas. Il n'était, quelque part, pas assez riche pour se suffire à lui-même.

« Oui, certaine. Je tiens ces informations de sources particulièrement fiables. » Elle hocha la tête comme pour confirmer ses propos. Elle avait pas mal guetté autour d'elle pour voir si c'était vrai, si elle n'avait pas été sûre, elle aurait peut-être même essayé d'envoyer elle-même un hibou plusieurs fois juste pour vérifier. Mais cela n'avait pas été nécessaire. Vu la panique générale (quand, elle, elle se contentait d'avoir envie de partager ces informations avec son frère), il ne faisait aucun doute que c'était vrai.

« Mon traitement ? Je ne sais pas, jusqu'au prochain bilan cet été je crois. » Elle ne considérait pas avoir vraiment besoin de ces médicaments donc ça ne la paniquait pas outre mesure Elle pouvait survivre sans, mais après sa famille n'était pas toujours de cet avis. Il est vrai que tout paraît moins grave (tant que cela n'était pas vital) lorsqu'on vit la maladie que vu de l'extérieur. Wood avait ses petites habitudes, elle s'adaptait... Mais pour ceux qui évoluaient autour d'elle, qui l'avaient vu au plus fort des crises, c'était... autre chose. Elle ne savait pas quoi, ne le vivant pas, mais autre chose, c'est tout.

« Je ne vois pas ce que nous pourrions faire vu que nous sommes coincés, mais j'ose espérer que dehors le ministère va un peu les rassurer. Sinon, maman viendra faire le pied de grue à Pré-au-lard jusqu'à ce qu'elle puisse entrer dans l'école, une fois le sort levé. » Pour ce qui était de leur père, elle était moins sûre. Il essaierait peut-être de garder une certaine contenance. Des enfants comme Wood et Aiden ne pouvaient pas avoir des parents vraiment hystériques, leur père était un peu plus posé et calme, un peu plus comme eux, mais leur mère laisserait ses inquiétudes dominer sa raison. Cette attention maternelle provoquait en Wood des sentiments partagés. Quelque part, elle était heureuse que sa mère prenne autant soin d'elle (même si, honnêtement, elle n'aimait pas les vêtements qu'elle essayait sans cesse de lui faire porter – avait-elle une tronche à porter des robes chasubles ? De couleur en plus ? -), mais parfois, comme elle se fatiguait vite des relations sociales, elle aurait aimé être moins couvée. Elle n'était pas en sucre, elle n'allait pas fondre à la première averse ! (Même si elle détestait la pluie)

Elle prit la main d'Aiden et réalisa qu'elle ne lui avait pas demandé où il allait à l'origine. « Au fait, où te rendais-tu ? » On remarquera au passage que le parlé de Wood n'était pas bizarre qu'à la voix ~~rapport à la syntaxe parfaite~~, mais c'était un genre qu'elle se donnait depuis son accident.

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Qu’importaient les sources de sa sœur, si elle était sûre de ce qu’elle disait, il la croyait volontiers. N’étant pas vraiment (pour ne pas dire : pas du tout) adepte de tout ce qui touchaient aux ‘on dit’ potins, ragots, formulez comme vous l’entendez, le fait est là, il n’était pas non plus du genre à douter des potins que sa sœur jumelle lui rapportaient. Il savait qu’elle n’était pas stupide, et qu’elle ne croyait pas tout ce qu’on lui racontait (contrairement à d’autres qui pourraient gober absolument n’importe quoi), aussi Aiden hocha-t-il doucement la tête et sourit-il à la rouquine qui lui tenait lieu de double (enfin façon de parler parce qu’en soit ils n’avaient pas tant en commun)

« D’accord. »

Nul besoin de tergiverser d’avantage ! Ils continuèrent à converser, sur le traitement de la jeune fille Jaune et Noire à présent. Après tout, cela représentait peut-être la plus grande cause d’inquiétude de leurs parents : que Linwood n’ait pas de médicaments, mais si ça tenait jusqu’à l’été prochain… pas de soucis à avoir de ce côté-ci, c’était (après tout) toujours ça de pris !

« Oh ben dans ce cas ça fera une source d’inquiétude de moins pour papa et maman. »

Et bien oui, quoi ? Il fallait toujours essayer de trouver un peu de positif (ce qu’Aiden parvenait plutôt bien à faire dès lors qu’il n’était pas franchement impliqué, sinon il avait tendance à voir tout noir. Heureusement que sa sœur était là pour le bouger de temps à autre !). L’Aigle acquiesça doucement aux propos de sa sœur, toujours de l’avis de cette dernière :

« Oui, mais à mon avis, nos parents ne seront pas les seuls à se faire du soucis, du coup, ils devraient agir assez rapidement, là-bas je pense… »

Surtout que certains sorciers étaient fils ou fille de ministres (ou d’employés autres) ou encore de personnages plutôt hauts placés, et qu’on prenait rarement ses gens là à la rigolade (pas qu’Aiden diminue l’impact que pourrait avoir l’inquiétude de leurs parents sur le ministère, mais du moins reste-t-il logique…) Et alors que sa sœur l’interrogeait sur sa destination première (qui n’était pas vraiment d’aller à la rencontre de Linwood, à la base, bien que le croisement ne l’ait pas du tout dérangé, bien au contraire, il aimait toujours voir sa sœur), le sorcier répondit :

« J’allais à la bibliothèque, en fait. »

Etonnant, n’est-ce pas ? Comme pour appuyer ses dires, il montra son sac qu’il portait dans le dos :

« J’ai quelques ouvrages à rendre, deux à emprunter, et puis voilà… Et toi ? Tu me cherchais ou notre rencontre est-elle due au hasard ? »

Ce qui était bien possible après tout (mais étant donné sa façon de courir vers lui et se jeter sur lui, il avait l’impression qu’elle cherchait surtout à le voir, lui…). Il attendait patiemment la réponse de sa sœur, il n’était pas particulièrement pressé, en soit, la bibliothèque n’allait pas fermer ses portes dans les cinq prochaines minutes, et il n’avait pas un emploi du temps particulièrement chargé aujourd’hui (certes il allait travailler, mais bon…)

-525-

Tous comptés
PRISON

« Ils sont capables de s'en inventer. » Remarqua calmement Wood au sujet de ses parents. Même s'il n'y avait pas lieu de s'inquiéter, ils pouvaient très bien se faire du soucis en s'imaginant des problèmes imaginaires. Ils pouvaient d'ailleurs se dire que Aiden aussi risquait quelque chose, c'était bien leur genre. Enfin, en tout cas, tout n'était pas qu'histoire de traitement, leurs parents étaient des angoissés chroniques parce que leur fils avait peu d'amis et que leur fille finissait régulièrement à l'hôpital. En ce qui concernait Aiden, c'était vraiment dans leurs têtes car Wood n'avait jamais eu l'impression que Aiden souffre de solitude, au contraire, elle avait la sensation qu'il aimait mieux qu'on le laisse tranquille lorsqu'il avait le choix. Et comme il n'était pas comme elle, il ne se faisait pas spécialement molesté, donc leurs parents n'avaient pas trop de soucis à se faire, mais selon elle, ils n'avaient pas à s'en faire beaucoup pour elle non plus. Elle faisait très attention à ne rien toucher pour ne pas avoir de crise. Elle ne comprenait pas que c'était le nerf du problème, même si elle trouvait normal qu'on ne la trouve, elle, pas normal (et oui), elle ne pensait pas que la l'anormalité soit une tare suffisante pour s'inquiéter. En fait, toute maladie mise à part, elle faisait presque exprès d'être originale.

« Hum... Oui, tu as sûrement raison. Tous les parents vont paniquer de ne pas avoir de nouvelles, ils vont se demander ce qui se passe à l'intérieur, donc il va forcément y avoir des mesures de prises. » Non que ça l'intéresse, c'était juste un fait.

« Ah oui ? Je vais te laisser y aller alors. » Parce qu'elle avait dit ce qu'elle devait, donc elle pouvait retourner vaquer à ses propres occupations (qui se résumaient à se rendre dans sa salle commune dans un premier temps). « Je ne te cherchais pas particulièrement, mais quand je t'ai vu, j'ai couru pour te parler de la dernière nouvelle. » S'il y avait bien une personne avec qui Wood voulait partager les derniers événements importants de l'école, c'était bien son jumeau. Non pas qu'elle soit possessive ou qu'elle ait un besoin vital de le voir, mais il était à la fois son frère et son meilleur ami (sans mal, certes, puisqu'elle avait très peu d'amis), en le voyant, elle avait simplement éprouvé le besoin de lui parler. Elle était contente de l'avoir fait d'ailleurs puisqu'il ne savait rien avant.

« Je t'abandonne donc à tes livres maintenant que c'est fait. Moi je me rendais à la salle commune. J'espère pouvoir utiliser la salle de bain. » pour se laver puisque chez Wood la propreté était une obsession, à commencer par la sienne. « On se voit plus tard ! » Elle déposa un baiser sur la joue de son frère adoré et le lâcha pour tourner les talons d'un pas vif. Elle était contente d'avoir vu son frère, dans le petit monde de Wood, il en faut très peu, vraiment très peu, pour être heureux.

{Terminé pour Wood}

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