Avec Isaac [PV]

Myrielle avait presque courru mais finalement elle s'arrêta dans l'obscurité des cachots.

- Ici nous serons bien mon ténébreux seigneurs.

Elle prit son visage et l'embrassa fougueusement.

- C'est un bel endroit pour fêter Halloween tu ne trouves pas ? Sombre... sinistre... mais tellement envoutant.

Les cachots était le lieu de prédilection des serpentards, c'était par eux qu'on atteignait leur salle commune et c'était aussi ici que se situait la salle des potions où enseignait leur directeur et professeur favori.

- Comment trouves tu mon choix ? J'ai hésité avec la forêt interdite mais je craignais de faire perdre des points à notre maison.

L'entraînant dans un pas hâtif, ils se retrouvèrent dans les sous-sols de Poudlard. Aucun n'endroit ne pouvait être aussi froid, sombre, délabré, humide dans l'enceinte de cet immense château.

Non loin d'un cachot, Myrielle arrêta sa course, envoûtée par les lieux sinistres, quoi de mieux pour finir la soirée d'Halloween.

"Cet endroit te ressemble ma bien-aimée sans l'odeur bien sûr !" dit-il avec un léger sourire à peine visible. Il s'approcha d'elle pour humer à nouveau le parfum exquis qu'elle dégageait, frôlant sa peau nue avant de l'embrasser. "Je ne peux faise sans que ton parfum s'accroche à mon odorat... pour le traîner avec moi des heures durants."

Quel met délicat ! Si vampire il était, de son sang délicatement il la viderait, mais la belle était si pâle qu'on ne pouvait la déférencier d'une de ses divines créatures de la nuit. Quittant les lèvres de sa douce, il lui prit la main pour se lancer une nouvelle fois à la découverte des cachots, formants un petit labyrinthe dont Isaac connaissait l'issue.

"Comment veux tu faire perdre des points alors que ton petit ami est le meilleur préfet de cet école ?" demanda-t-il en la regardant du coin de l'oeil. "Tu as très bien choisi, Myrielle, j'aime beaucoup cet endroit."

Sa main gantée est plongée dans celle de la belle Symphonie, carressant de son pouce le dos de sa main.

"Les fêtes semblent de plus en plus minables ici... heureusement que tu étais là. Quoique Draco a su me distraire pendant que j'attendais..." expliqua-t-il avec un regard et un sourire sadique "... il a à nouveau humilié Stones qui a elle-même humilié son ami jaunâtre." Un rire très bref mais exprimant bien le plaisir qu'il eut durant cette scène. "Il n'a d'yeux que pour Draco... pauvre garçon !"

Se tournant sur son amie pour la regarder, il se dit combien il était heureux d'être à Serpentard, fier d'être un Irving, et surtout amoureux de Myrielle Symphonie. "Nous arrivons bientôt à la période de Noël" dit-il en changeant de conversation... qu'avait décidé le frère de Myrielle pour cette année ? Peut-être viendrait-elle au Manoir Irving ?

Elle mit quelques secondes avant de répondre.

- Oui... Noel...

Dit elle avec une pointe d'amertume dans la voix, elle n'aimait pas les périodes de noel car son frère ne gagnait pas encore assez pour que la féte ressemble chez eux à quelque chose... et puis noel sans avoir de parents...

- Je n'aime pas trop cette période de l'année... mais je ne sais pas encore ce que je vais faire, sans doute rester ici puisqu'il y aura de grande festivités cette année.

Elle se blottie contre lui et lui souffla de sa voix legerement rauque :

- Et toi mon beau chevalier, vas tu rester ici cette année ou rejoindre ton père ?

Elle tenait délicatement la main ganté de son petit ami, elle savait que celle ci le faisait encore souffrir parfois, c'était une meurtrissure à la fois physique et moral... un suvenir cuisant... Mais elle était là pour le soutenir et il le savait, du moins le suposait elle.

Les allées des cachots étaient interminables. Isaac connaissait un coin où personne n’allait et tourna à un carrefour pour s’y rendre en compagnie de sa belle amie. L’odeur était moins nauséabonde, et l’endroit moins humide, Isaac à l’aide de la magie avait sur faire en sorte que la pièce soit chauffée et rendue plus belle.

« Père est fort pris, surtout pendant cette période. » répondit-il en prenant le chemin de droite de l’allée qui se divisait en deux. Quelques chauves-souris étaient suspendues au plafond, et plus ils s’éloignaient plus l’endroit s’assombrissait. Au mur, une torche éteinte attendait un visiteur bien trop avide d’assouvir sa curiosité. Le jeune garçon la prit et l’alluma de sa baguette « INCENDIO ».

Maintenant éclairés, ils continuèrent tous les deux leur chemin vers la salle mystérieuse du préfet. « J’aurais tant aimé t’emmener avec moi au Manoir » dit-il en s’arrêtant pour lui donner un baiser sur ses lèvres, « … mais je vais rester avec toi à Poudlard, le soir de Noël, vêtue d’une de tes plus belles robes nous irons au bal faire une aperçue, et puis je t’emmènerai passer la nuit de Noël en tête-à-tête, loin de cette hypocrisie. » murmura-t-il en lui caressant le cou, descendant sur ses épaules nues, jouant avec l’une ou l’autre mèche de cheveux qui garnissait son buste.

L’endroit était proche, ils tournèrent deux fois à droite et enfin, après avoir dit le mot de passe de cette pièce secrète, la porte s’ouvrit pour laisse place à une pièce aux murs de pierre, une cheminée où un petit feu brillait surmontée d’un tableau de Salazar Serpentard en très mauvais état. Un divan de velours noir, bordé de satin vert émeraude se trouvait près du feu. L’endroit semblait avoir vécu de nombreuses scènes de crime alors qu’elle avait simplement été laissée à l’abandon durant de longues années.

Il laissa la torche à l’entrée de la pièce, et l’éteint. Seules les flammes de la cheminée qui venaient d’être réanimées par la baguette du garçon éclairaient la pièce. Se positionnant derrière Myrielle, l’enlaçant à la taille, retirant les cheveux qui ornaient son épaule, il déposa quelques doux baisers et demanda : « Tu aimes ? »

Myrielle leva les yeux sur lui et lui fit son plus chaleureux sourire, à elle seule elle semblait illuminé la pièce avec ses cheveux rougeatre sur lesquelles se refletait la lueur des torches.

- C'est magnifique mon cher comte ! Que vous me gâtez !

Elle exagérait un peu le ton, jouant à la grande dame comme une enfant espiègle. Elle reprit pourtant rapidement son sérieux car quelque chose la tracassait.

- Tu n'aimes pas les fêtes mon coeur ?

Elle ne s'était jamais posée la question, elle même avait été élevé dans l'idée qu'elle devait être à la fois une arme et un pot de fleur et le côté "pot de fleur" lui semblait des plus plaisant puisqu'il s'agissait d'être la plus belle de toute (ce qu'elle souhaitait être perpetuellement).

Elle posa la main sur la poitrine de son compagnon aprés s'être retourné vers lui, cette question lui torturait bizarrement l'esprit... Elle était un papillon de nuit, elle aimait virvolté dans les soirées avec sa plus jolie robe et boire des coktails doux-amer dont elle gardait ensuite le goût très longtemps aprés la fête comme un trésor.

Autrefois, elle le savait maintenant, Alexander et elle avait gagné un concours de danse de salon pour enfant, elle avait toujours adoré dansé et aurait pu passer la nuit à ça.... mais si Isaac n'aimait pas les fêtes...

Isaac avait encore une fois vu juste dans son choix des lieux, sa petite amie était subjuguée par l’atmosphère de la pièce à moitié en ruine. La lueur du feu qui illuminait l’endroit reflétait dans la chevelure rouge feu de sa belle lui donnant l’air d’une divine créature de la nuit. Elle semblait tracassée par le fait que son compagnon ne voulait pas être présent au bal de fin d’année. La regardant la tête légèrement penchée, sérieux mais intrigué par la question, il lui répondit sur un ton sérieux : « Je n’ai que faire de ce genre de fête » faisant allusion à celles de Poudlard bien entendu.

Le jeune préfet avait été habitué à se mêler au fête mondaine, regroupant des sorciers riches et surtout de sangs purs. Toujours vêtu de son plus belle tenue surmontée d’une redingote très simple, très différente de celle qu’il portait en ce moment, le tout entièrement noir. Il appréciait côtoyer des gens importants qui avaient une très bonne place au sein du ministère, il était fasciné par la politique même si c’est idée qui était d’être contre la présence de moldu doté de la magie dans notre monde. Il lui arrivait parfois de danser avec la fille d’un des collègues de son père afin de lui changer les esprits car beaucoup de sorciers étaient présents. Il se souvint qu’elle était d’une bêtise pas possible, il n’avait jamais vu ça auparavant… souriant très discrètement comme à son habitude, il embrassa sa belle, combien ravi de l’avoir rencontrée.

« Les fêtes mondaines sont plus de mon genre, là au moins les gens tiennent des discours décents pas comme ceux qui résonnent en ce château. » ajouta-t-il pour dire qu’il n’était pas du contre le fait de prendre par à un gala. Il s’imagina lors du prochain donner par ses grands parents, accompagné de sa douce Symphonie, qu’est ce qu’il aimerait la présenter à son entourage.

D’un pas lent, il l’emmena vers le divan qui se trouvait près du feu qui dansait dans la cheminée. S’asseyant à ses côtés, il savoura chaque parcelle de son corps de ses yeux bleu acier. Soudain une question lui parcourut l’esprit, selon lui elle n’allait pas beaucoup lui plaire mais il la posa tout de même : « Est-ce que le rouge représente les Symphonie ou c’est une couleur qui te tient à cœur ? ». En fait, ca le travaillait depuis un petit moment étant donné que le rouge dominé chez les Gryffondor, maison ennemie de la leur. Son bras derrière elle, posé sur le dossier, il passait sa main avec lenteur dans sa parure rouge flamboyante.

*Myrielle, j’aimerais tant savoir ce que tu retiens tout au fond de toi, ce que tu ne veux pas me dire* pensa-t-il l’air égaré, fixant son épaule nue aussi pâle et douce que de la soie. Doucement, il l’amena de manière à ce qu’elle se pose contre son torse, fixant à présent un point imaginaire appuyant sa tête dans sa main… Il devait absolument s’entretenir avec le Poufsouffle qui savait en savoir énormément sur la famille de sa petite amie, leur façon d’agir, d’évoluer…

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Elle fut rassuré de l’entendre dire que ce n’était pas les fêtes en général mais uniquement celles de Poudlard en particulier qu’il n’aimait pas, ainsi elle pourrait tout de même danser jusqu’à la fin de la nuit lors de sa futur vie mondaine. Peut être même danserait elle avec Drago, pourquoi pas après tout ? Cependant la question qui suivit fut un peu plus déconcertante, voilà bien la première fois qu’il lui demandait pourquoi elle portait du rouge, en fait la réponse lui semblait à elle évidente !

- Non, ce n’est pas la couleur du blason des symphonies, il est noir et argent, mais j’ai toujours porté du rouge depuis ma plus tendre enfance alors j’en ai l’habitude et puis je sais que ma mère s’habillait dans cette couleur aussi et tu sais l’un de mes objectifs c’est d’être digne d’elle… en plus je dois avouer que sur moi je n’aime pas le vert de Serpentard, avec ma peau pâle ça me donne l’air malade, le rouge me va bien mieux.

Elle se fit câline et caressante, ronronnante. Parmi tout les animaux du bestiaire elle était sans doute plus proche des félins, rentrant les griffes avec de rares personnes dont Isaac. Pourtant elle n’était pas un simple chat, la panthère lui ressemblerait plus, imprévisible et dangereuse.

- Tu ne trouves pas mon bel amour que parmi toutes les femmes de la fête j’étais la plus élégante ? Le bon goût se perd par chez nous mais moi je serait une grande dame, je brillerais plus que toute les autres.

Son ton s’était fait presque cassant mais elle s’était vite reprise.

- Pansy est d’un rang plus élevé que le mien, égale au tien et à celui de Malefoy, et pourtant ne trouves tu pas qu’elle manque furieusement de classe ? Je l’ai regardé à la fête, elle sait à peine marché avec des talons et sa traîne lui donnait l’air d’un dindon. Dommage qu’on ne soit pas resté pour la voir tomber par terre, ça m’aurait fait rire un moment.

Elle se coucha moitié sur le canapé, moitié sur Isaac et passa machinalement la main dans son corsage où se trouvait son poignard. Elle faisait souvent ce geste, craignant qu’il ne se relève et soit visible ou bien se baisse et la blesse.

- Heureusement que nous avons nos lieux bien à nous, sinon je me demande quand nous nous verrions !

Elle lui sourit ne le quittant pas des yeux.

Sa jeune amie sembla rassurée à ses paroles concernant les fêtes prestigieuses qu’il aimait fréquenter, mais sa question concernant le fait de porter majoritairement du rouge avait l’air de l’avoir un peu troublée bien qu’elle y répondît avec naturel. Isaac avait connaissance des couleurs qui ornaient le blason des Symphonie, représentant une rose noire enlaçant la lame d’un poignard. Elle expliqua que sa gracieuse mère portait également cette couleur, elle-même portait du rouge depuis son enfance voulant être digne de sa génitrice.

Un coin de ses lèvres se releva à peine, oui il souriait à sa belle approuvant que le vert ne lui seyait pas tant que ça. Doucement, ses doigts continuaient de se tortiller dans la chevelure de Myrielle. Il la sentit se blottir contre lui de manière féline, rentrant ses griffes en la présence de son petit ami qui aurait aimé être plus vieux de quelques années afin de sentir ces griffes sur sa peau.

Ramenant la conversation au banquet de ce soir, elle lui demanda, si parmi toutes les autres filles présentent, elle était la plus élégante, constatant aussi que le bon goût du prêt-à-porter se perdait dans le monde sorcier. « Etant mon centre d’attention Myrielle, je me moque bien de ce que portait les autres, mais tu as raison, le bon goût se perd. » affirma-t-il en écoutant la suite de ce qu’elle dit. S’approchant du visage de sa douce amie, il murmura « Tu brilles déjà plus que les autres mon amour. » capturant ses lèvres d’une teinte rose pâle.

Elle enchaîna sur l’accoutrement de Mademoiselle Parkinson. Isaac l’avait à peine aperçue lors de la festivité mais c’est qu’elle était assez godiche dans sa tenue, oscillant sur place n’étant pas habituée à la hauteur des chaussures à talons. « Pansy est un rang en dessous de Malfoy et moi » dit-il en regardant le feu danser dans l’entre de la cheminée, d’un air neutre. Moqueuse, la jeune fille aurait aimé la voir se vautrer à terre, prenant ses pieds dans sa traîne suite à un manque d’équilibre causé par sa paire d’escarpins. « Elle aurait été la honte de notre maison si cela était venu d’arriver… Je me demande comment Malfoy a fait pour la fréquenter… » dit-il dans le même état qu’il y a quelques secondes.

Son fixement fut perturbé par son amie qui changea de place, préférant s’allonger sur le canapé, poser sa tête sur les genoux de son prince, il observa son geste qui était de vérifier la position de son corsage mais en observant bien, le jeune garçon aperçut le manche d’un poignard ce qui ne l’enchanta pas beaucoup.

Myrielle lui souriait, contente d’être en sa présence mais elle eut droit un regard froid et contrarié en retour. Le jeune garçon quitta les yeux de bleu glacier de sa belle, fixant la naissance de sa poitrine où se cachait l’arme qu’il vint, avec prudence, retirer. Une fois fait, il observa le poignard, mécontent de cette découverte. « Est-ce qu’il y en a d’autres ? » demanda-t-il en la tenant aux poignets de l’autre main pour ne pas qu’elle s’enfuie.

Les sourcils froncés, le regard en colère, il n’était pas d’humeur à plaisanter. Il n’attendit pas sa réponse pour tâter son corps par-dessus sa tenue afin de vérifier la présence d’autres poignards. Le bas de sa robe était tellement épais à cause des couches de jupons et autres dentelles qu’il releva le tout jusqu’à sa cuisse, découvrant de la sorte les jambes de mademoiselle Symphonie.

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[Hj < ne crois pas que tu m'auras si facilement lol]

Myrielle roula sur le côté rapidement, il ne fallait pas croire, elle n'était pas deuxième dan de karaté pour rien ! Elle retomba sur ses talons haut et baissa ses jupes sur les hautes cuissardes qu'elle portait.

- Mais qu'est ce qui te prend !? J'ai toujours porté des poignards sur moi ! Depuis que j'ai 7 ans !!!!! C'est même le symbole de ma famille !

Elle sortit le second poignard coincé au niveau de son tibia par les lacets de sa cuissarde droite.

*Heureusement que je suis prudente*

- Là l'autre est caché là et je n'en ai que deux, prend les si ça t'amuse mais je ne vois pas à quoi ça te sert de me les confisquer comme à une enfant pas sage. Si je ne m'entraîne pas je vais perdre la main mais ça ne t'apportera rien à toi et je me ferais frapper !

Elle frémit rien qu'à cette idée et se frotta les bras pour cacher sa chair de poule.

- Mon amour...

Lui dit elle en s'agenouillant devant lui plus douce et calme... son acte l'avait tant surprise, elle n'aurait jamais cru qu'il ferait ça !

- ... Tu sais bien ce que je risque si je ne suis pas les traditions... comprend moi...

Elle posa la tête sur ses genoux.

- Pourquoi réagis tu ainsi mon coeur... je n'ai pourtant rien fait de mal...

Et elle leva ses grands yeux bleus pâles sur lui, un peu triste que même lui soit capable d'être violent avec elle.

Isaac ne fut pas surpris de la voir esquiver afin de ne pas dévoiler ses jambes couvertes de longues cuissardes. La colère suivit l’étonnement causé par le geste de son petit ami, il pouvait la comprendre mais… il prit le second poignard qu’elle venait d’ôter et le posa à côté du premier sur la table. Les mots qu’elle utilisa étaient assez contrariants pour le jeune préfet.

« Je ne suis pas si ignorant que ça Myrielle… » répondit-il en la fixant d’un regard glacé.

Ce qu’elle dit par la suite le fit légèrement céder, et adopta un comportement plus agréable et surtout doux et aimant envers sa petite amie. Agenouillée à ses pieds, elle était plus calme. Passant sa main dans ses cheveux comme pour apaiser le tourment qu’il avait causé, il la laissa parler jusqu’à ce qu’elle ait finit. « Myrielle… » dit-il avec encore une petite pointe amer dans sa voix « … as-tu vu cet endroit ? As-tu vu comme tu es belle ? Sais-tu combien je t’aime ? » Il disait ça pour qu’elle prenne conscience qu’ils vivaient un moment très complice voir même intime, et de ce fait le fait qu’elle portait toujours ses poignards dans une telle situation l’avait mis hors de lui. « Tu n’as pas besoin de ça ici… » ajouta-t-il en lui caressant le visage, remettant une mèche rougeâtre derrière son oreille.

Lui prenant les mains, il la tira vers lui pour la prendre sur ses genoux, la tenant à la taille ensuite. « Les traditions de ta famille restent encore un grand mystère pour moi… » Il passa sa main sur son bras nu pour faire passer sa chair de poule, certainement causée par l’idée de se faire frapper.

« Myrielle… je te présente mes excuses. » sa voix était faible « Je ne voulais pas te faire de mal » il caressait de son pouce le poignet de la jeune demoiselle qu’il avait serré auparavant.