¤ Bal de Noël 2008 ¤

Daryl & Opaline

Ce soir, bal de Noël. Bim bam boum, Daryl était on ne peut plus motivé, et avait tout mis en oeuvre pour passer, une nouvelle fois, une soirée parfaite. Plusieurs étapes composaient cette manoeuvre. Premièrement, la préparation physique : cet été, il avait fait l'acquisition d'une eau de toilette moldue et pour la première fois, il s'en était aspergé dans la nuque. Au début, ça avait un petit peu piqué, mais il se dit qu'il fallait souffrir pour être beau. Ben oui, ce n'était pas comme si il se rendait au bal accompagné de la plus moche des jeunes sorcières. Sa cavalière n'était autre que sa meilleure amie, Opaline Montgomery. Seulement, qui dit adolescence dit puberté, et qui dit puberté dit découverte de nouvelles sensations. Daryl ne savait pas vraiment décrire ce que c'était mais, à chaque fois qu'il était en compagnie de la lionne, il se sentait bien. Mais lui, il se disait que c'était simplement parce qu'ils étaient meilleurs amis, n'est-ce pas ?! En tant que parfait serdaigle, il se disait que chaque situation avait son explication.

Pour en revenir à ses préparatifs pour la soirée, il avait ensuite décidé de se mettre sur son trente-et-un, à peu près comme tous les élèves, en même temps. Il n'en était pas encore au point de porter un costard, mais il avait quand même sorti une tenue chic. Commençons par le bas. Il était chaussé de chaussures noires à lacets, assez classes. Ensuite, il avait enfilé un jeans noir à la texture un peu rigide, mais encore une fois, il se dit qu'il fallait bien faire des sacrifices pour paraître élégant ce soir. Pour finir, il était vêtu d'un t-shirt bleu ligné -toujours fidèle à sa maison- et d'une petite veste noire sans manches. Il parfit le tout en se mettant du gel dans les cheveux, histoire d'être beau gosse jusqu'au bout. Bon, c'était pas encore gagné, mais après tout, Opaline était une gentille fille, et elle n'allait pas commencer à le juger si il avait une mèche rebelle quoi que.

La troisième et dernière étape consistait à lui offrir le cadeau parfait. En effet, la fois passée, la jeune gryffondor avait laissé l'aiglon sans voix en lui offrant un balai volant tout neuf. Sur le coup, elle avait mis la barre très haute, mais Daryl n'allait pas baisser les bras si facilement ! Mais dévoiler quel était son cadeau maintenant ne serait pas marrant, laissons durer un peu le suspens...

Il finit par quitter sa salle commune pour arriver dans le hall d'entrée, où il attendrait sa charmante cavalière. Plusieurs étudiants étaient déjà présents, et le troisième année plissa les yeux pour essayer de retrouver Opaline. Après quelques minutes, il l'aperçut au loin. Magnifique, c'était l'une des manières avec laquelle il aurait pu la décrire, même si beaucoup d'autres adjectifs du dictionnaire pouvaient lui être attribuées. Secouant un peu la tête pour reprendre ses esprits, il lui sourit lorsqu'elle s'approcha de lui et la complimenta, avec toute l'honnêteté dont il pouvait faire preuve.

« Tu es magnifique Opaline ! Je vais en mettre plein la vue aux autres élèves ce soir en t'ayant comme cavalière ! »

En effet, il pensait chaque mot qu'il disait. Oui, même le mot "vue", c'est un mot très philosophique n'est ce pas... Sans plus attendre, il sortit de sa poche une enveloppe beige. L'année dernière, la jeune fille lui avait offert son cadeau de la même manière, alors Daryl s'était dit que c'était une bonne idée de faire pareil. Il lui sourit d'un air malicieux et déclara, l'air bien sûr de lui :

« Je t'avais dit que je ferais mieux cette année que l'année dernière ! Prépare-toi à être époufsoufflée époustouflée ! »

Sur ce, il lui tendit l'enveloppe qui contenait en fait deux tickets pour aller au parc d'attractions Disneyland à Paris. Son père avait réussi à s'en dégoter à prix réduit via son travail. Bien que personne dans la famille ne parlait français, c'était l'endroit idéal pour les enfants, et il n'y avait aucun doute sur le fait qu'Opaline et Daryl s'y amuseraient comme des petits fous. Il attendit patiemment la réaction de son interlocutrice. Ce bal promettait d'être plein de surprises !

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Tenue de Daryl

CONNOR & LINWOOD;

Take me for what i am Who i was meant to be And if you give a damn Take me baby Or leave me No way, can i be what i'm not But hey, don't you want your guy hot?

Connor était un homme, un vrai. Enfin, presque. Il n’était pas le genre de garçon à courir après les filles, c’était clair et net et pour lui, rien que l’idée de sortir avec une fille l’horripilait. Pourtant, il y en avait certaines qui lui courrait après. Comme June par exemple, cette pipelette de premier ordre, encore plus chiante que Jade, qui ne le lâchait presque pas d’une semelle. Certains jours, c’était le parcours du combattant pour Connor pour avoir un peu de temps sans avoir la brune sur le dos. Il était ravi qu’elle ne joue pas au Quidditch d’ailleurs, même si, malheureusement pour lui, elle venait à chaque fois assister aux entrainements et l’encourager à plein poumons, ce qui la faisait passer pour une groupie et ce qui fichait clairement la honte à Connor. C’est pourquoi Connor n’avait pas hésité un seul instant quand les invitations pour le bal avaient été « officiellement » ouvertes. Bien évidement, tout le monde pouvait demander à n’importe qui à n’importe quel moment de l’année, mais au début du mois de Novembre, c’était là que tout commençait à bouger à propos du bal. Les filles commençaient déjà à chercher des robes et des chaussures -et Jade lui tapait sur le système déjà, alors imaginez à deux jours du bal comment elle serait- et les premières demandes se faisaient. Et Connor n’avait pas attendu plus longtemps pour aller demander à Linwood d’être sa cavalière. Jade l’ayant prévenu que June prévoyait de venir lui demander d’être son cavalier, Connor avait préféré prendre l’avertissement de sa meilleure amie en compte, pour une fois, et s’était bougé plus rapidement. L’an passé, il avait voulu demandé à Linwood si elle voulait être sa cavalière, mais la rousse l’avait pris de court. Cette année, il serait le premier, parole de Spencer.

Connor avait donc retrouvé la préfète des Jaune et Noir un soir, après le repas, alors qu’elle devait aller faire une ronde en compagnie de Jade. Jade avait trainé à table exprès, ce qui laissait à Connor le champ libre. Alors qu’ils « attendaient » donc Jade, Connor avec fait sa demande. Genre, comme s’il lui parlait de la pluie, du Quidditch ou de Jade lui tapant sur les nerfs. Entre deux sujets de discussion, il avait balancé son invitation, et avait espéré que la rousse dise oui. Heureusement pour lui, ça avait été le cas. N’allez pas croire qu’il se servait de Linwood pour se débarrasser de June, mais s’il pouvait choisir avec qui il voulait aller au bal, Linwood était en tête de liste, June… Pas mal loin derrière !

Enfin bref. Comme chaque année, il avait demandé conseil à Jade pour le cadeau de Linwood. Bien sûr, il commençait à connaître les goûts de la jeune fille, mais Jade était bien mieux renseignée que lui. Du coup, grâce à Aiden, qui avait envoyé une lettre à ses parents, Jade avait décidé qu’il offrirait des mangas à la jeune fille. Parce qu’elle adorait ça et que tant qu’à faire, autant lui faire plaisir. Et comme Linwood n’en commandait -normalement- que quand elle était chez ses parents, il ne risquait pas de se tromper. Jade s’était occupé de tout, et Connor avait donc eut quatre tomes d’une série dont il ne connaissait rien -mais qui, apparemment, plaisait à Wood- et les avaient emballés avec précaution. Il lui donnerait à la fin du bal, quand il la raccompagnerait, ce qui serait plus simple. Jade pourrait toujours les mettre dans son sac à main magique en attendant et Connor irait les récupérer juste avant de partir -ils partaient toujours avant Jade et Aiden de toute façon !- Niveau vêtements, Connor avait fait simple. Il avait un pantalon noir, avec de fines rayures blanches, les mêmes chaussures que l’an dernier -qui par miracle, lui allait encore-, un tee-shirt blanc et une veste noire. Basique, mais il n’était pas du genre pingouin, ou du moins, il réservait ce style pour quand il serait Ministre de la Magie -et puis il n’avait pas assez d’argent pour un tout nouveau costume complet chaque année, hein !- Quand il fut prêt, il remonta les cachots et attendit la préfète dans le Grand Hall. Les élèves arrivaient au compte goûte, mais plus l’heure approcherait, plus ils seraient nombreux, Connor le savait. Maintenant, il n’avait plus qu’à attendre Linwood !

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PS : Pour le manga, choisi la série que tu veux ^^

LOUIS & PAYTON;

So raise your glass if you are wrong In all the right ways All my underdogs, we will never be, never be Anything but loud and nitty gritty, dirty little freaks... Why so serious?

Louis Hazzard n’avait pas spécialement eut envie d’aller au bal de Noël de Poudlard. En fait, il avait même espéré que sa mère lui dise qu’il se devait de rentrer pour assister à l’illumination du château -en ruines- mais c’était une toute autre réponse qu’il avait reçu dans la lettre de sa chère mère début novembre. Cette dernière lui avait formellement interdit de manquer le bal, affirmant que cela était une occasion parfaite pour un garçon de son rang que de se faire d’avantage d’amis et de montrer toute l’étendue de sa « parfaite » éducation. Louis n’avait pas manqué de ronchonner, et avait du coup chercher une cavalière. Il avait pensé à Klara, à Ringo aussi, mais il avait tellement la flemme d’aller demander aux filles que le mois de décembre était arrivé et qu’il n’avait toujours pas de cavalière. Sa mère, elle, avait d’ores et déjà fait ses achats pour son fils et Louis avait reçu un costume complet, ou presque, qui comprenait une veste et un pantalon noirs, une chemise blanche et un noeud papillon noir. Louis avait également reçu une paire de chaussures presque semblables à celles de son uniforme, mais que sa mère avait sûrement payé bien plus cher et qui, de toute façon, ne lui iraient plus l’an prochain. Il n’avait cependant rien dit et avait envoyé un mot de remerciement à sa mère en lui mentant légèrement en lui disant que oui, il avait une cavalière. Dans un coin de sa tête, il nota qu’il devrait vraiment finir par y penser un jour, avant de se retrouver tout seul au bal.

Heureusement, si lui ne pensait jamais au bal, les filles le faisait. Et c’était un peu par hasard qu’il s’était retrouvé à y aller, au final, avec Payton Harris, Poufsouffle de son état et pile électrique. Louis aimait bien Payton, ils avaient même papoter du Tournoi des Trois Sorciers qui allait peut-être prendre place l’an prochain quelques temps avant, mais il n’avait jamais passé beaucoup de temps avec elle, puisqu’elle était toujours soit avec Klara soit avec un Serpentard qu’il ne connaissait que de nom. Mais bon, du coup, il avait pu dire à sa mère qui était sa cavalière, et cette dernière avait été ravie de voir que son fils ne lui avait pas fait faux bond. La pauvre, si elle savait ! Enfin bref. La mère de Louis lui avait envoyé quelques jours après un petit paquet très bien emballé en précisant qu’il s’agissait là du cadeau pour Payton. Dans sa lettre, elle expliquait à Louis qu’il n’avait pas intérêt à l’ouvrir pour voir de quoi il s’agissait, en lui précisant que le paquet renfermait un collier en argent tout simple avec un pendentif en forme de flocon, avec des petits strass. Très girly donc, elle était sûre et certaine que la demoiselle aimerait. Mais sa mère ne connaissant pas Payton -et Louis ne connaissant pas vraiment les goûts de la Poufsouffle- rien ne pouvait être moins sûr que cela. Enfin, au moins, il avait un cadeau, et le paquet était assez petit pour rentrer dans la poche de sa veste sans problème. Le soir du bal, il se dépêcha de se préparer, descendit puis remonta les escaliers de son dortoir pour ne pas oublier le cadeau pour Payton et la retrouva dans le Grand Hall. Une fois de plus, il failli se retrouver par terre, mais l’escalade le sauva une fois encore.

« Salut ! Oui, je vois ça ! T’es super jolie ! »

Louis n’étant pas avare en compliment, on ne pouvait pas lui reprocher d’être méchant ou mal intentionné. Il pensait réellement qu’elle était « super jolie » et savait qu’une fille détestait qu’on lui dise qu’elle était « mignonne » -allez savoir pourquoi, c’était trop bizarre une fille !- alors autant éviter de se prendre une baffe tout de suite et aller dans le bon sens ! Lui était habillé en pingouin, mais il en avait tellement l’habitude que ça ne le gênait même pas. Entre les uniformes pour les écoles et les nombreux costumes que sa mère lui faisait porter pour toutes les soirées auxquelles il devait assister… Un costume pour le bal ce n’était pas la mort non plus !

« Tu crois qu’il y aura de la vraie neige ? J’ai entendu dire qu’il en tomberait du plafond, mais c’est bizarre, non, s’il neige à l’intérieur ?! »

Louis trouvait cela un peu bizarre en fait, qu’il puisse neiger à l’intérieur. Bien sûr, il savait qu’avec la magie on pouvait faire plein de choses, mais quand même…

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Jules Ҩ Arlan

« Boy, you know I care so if you ever seem to lose your way, don't have no fear, hold my hand. I'll be there boy, you know I care boy. »  

Cette année, Jules était triste pour plusieurs raisons. D'une part, son petit frère de cœur qui répondait au nom de Dwayne Austin Stocker n'était plus là dans le collège Poudlard et la jolie brune n'avait même pas eu le temps de lui dire au revoir correctement. De lui dire que revoir tout court en fait. Mais le fait était que sans le croiser dans les couloirs régulièrement comme c'était le cas avant, elle était un peu perdue. Il était son petit énergumène à elle alors ne plus pouvoir faire les quatre cents coups avec lui et en faire voir de toutes les couleurs à Rusard et sa maudite chatte faisait un sacré vide pour elle. D'accord, depuis deux ans maintenant, elle s'était un petit peu assagie la mexicaine, mais même sans cela, Dwayne venait toujours la voir pour quelques conseils et elle était toujours ravie de lui délivrer ses meilleurs coups. Elle ne pouvait plus lui parler que par correspondance mai ce n'était pas pareil du tout. D'autre part, son frère Moïshe, qu'elle aimait plus que tout ne lui envoyait plus de nouvelles depuis déjà deux bons mois, si ce n'était plus, la grande brune était lasse de compter désormais. Il avait merdé en quittant Maïlie c'était certain et était parti s'exiler en Espagne mais ce n'était décidément pas une raison convenable pour oublier sa petite sœur chérie, si? Et bien non, pas pour Jules. Il la décevait simplement, mais elle en était triste, parce qu'elle adorait son frère.

Fort heureusement, il n'y avait pas que des ombres sur le tableau puisqu'elle allait certainement revoir le petit blond pendant les vacances de Noël puisqu'il venait en angleterre avec sa sœur! Egalement, le meilleur ami de la mexicaine l'avait invité au bal de Noël, et cette dernière ne pouvait en être que plus ravie. En effet, elle n'y était pas allé l'année dernière parce qu'elle avait été déçue, à trop forte dose, certes, du comportement d'Arlan. Celui ci avait invité une préfète de deux ans plus jeune que lui sans en informer la brune, ce qui était pour elle indéniablement inadmissible. Ho bien sur, elle avait été de mauvaise foi, lui faisant la tête pendant les deux, voire trois, mois qui s'en suivirent mais désormais cela allait mieux. De toute manière, il était son meilleur ami à elle, c'était tout, et il fallait bien que tout le monde le sache, point final. Alors voilà, en cette fin d'année quelques évènements avaient tout de même réussi réconforter la grande sixième année.

Cette année ci, contrairement au bal de deux ans avant, Jules avait décidé de mettre robe. Ce n'était pas une première, mais tout de même! En fait, elle pensait ne pas aller au bal de l'année qui venait parce qu'elle savait qu'Arlan n'y serait pas et elle ne savait pas du tout avec qui elle pourrait, par Merlin, y aller. Elle ne demanda bien évidemment pas à sa mère de la choisir sinon il y aurait eu des tonnes et des tonnes de froufrous partout et elle se serait transformée en meringue géante, donc, non merci madame Cameron! Elle choisit une robe moulante, rose avec des bande noires sur le côté qu'elle mis bien sur juste avant de descendre. Bhein oui, c'était Jules il ne fallait pas l'oublier, hors de question de passer quinze ans devant un miroir! Quant à sa coupe elle y avait plus de temps pour être sincère.. En fait, elle s'était tiré les cheveux en arrière ais avait du user d'au moins cinq kilos de gèle pour les faire tenir sans pinces ou barrettes, parce que oui, pour elle, hors de question d'utiliser la magie! Un maquillage léger et efficace et elle descendit les marches de son dortoir pour attendre Arlan dans leur salle commune. Et pour une fois, il n'était pas encore là!