Ξ Sujet: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Lun 22 Jan - 20:28
Candys & Derek.
You're so gorgeous, I can't say anything to your face 'cause look at your face. And I'm so furious at you for making me feel this way. But what can I say? You're gorgeous.
1er Septembre 2013
Candys avait été préfète pendant deux ans. Déjà deux ans ! Elle avait un peu de mal à y croire. Ca lui été un peu tombé dessus par hasard mais elle avait appris à aimer son job. Ils étaient peu en plus, à croire que McGonagall ne faisait pas confiance à grand monde. L’an passé, quand Bartley l’avait rejoint, elle avait vu un nouveau côté de sa fonction. La formation d’un préfet était longue. Heureusement, Bartley avait toujours été patient et volontaire, ce qui avait grandement aidé. Et l’alchimie entre les deux jeunes sorciers avait également fait énormément. Tant bien qu’ils avaient fini par faire pratiquement toutes leurs rondes ensemble, accompagnés ou non de Cole. Si Candys connaissait les deux Serdaigle d’avant, elle s’était vraiment rapproché d’eux durant sa quatrième année. Ce qui n’était pas spécialement une bonne chose non plus, car la pauvre petite vipère avait le coeur qui faisait des bonds dans sa poitrine à chaque fois qu’elle était seule avec l’un ou l’autre. Si elle s’était confiée sur ses sentiments, qu’elle avait du mal à définir, l’an passé à Tempérance, elle avait vu Erin cet été et avait remis le sujet sur le tapis. Car non contente de ne pas savoir ce qu’elle ressentait pour les deux Serdiagles, s’ajoutait à l’équation et bien contre son gré un Serpentard avec qui tout avait pourtant très mal commencé. Mais depuis le bal de Noël, Derek semblait un peu moins sur la défensive avec elle, et Candys, le coeur débordant d’amour, ne savait plus sur quel pied danser. Sa camarade de dortoir et amie lui avait exposé les choses assez facilement, elles avaient fait des listes, pesant les pour et les contre de chaque garçon. Quitte à se lancer, autant éviter de se taper un mur, avait-elle affirmer. Candys l’avait regardé faire, répondant aux questions qu’elle lui posait. Sans surprise, Derek arrivait bon dernier, en grande partie à cause de son comportement global et au très mauvais commencement de leur relation. Cole et Bartley par contre, étaient plus ou moins ex-aequo… Ce qui voulait dire que Candys devrait voir lequel des deux pourrait sembler intéresser… Et c’était bien là le souci, puisque, d’après ce qu’elle avait pu voir et percevoir, aucun des deux -et même des trois- ne semblait intéressé par la préfète. Elle avait décidé d’oublier tout cela jusqu’à la rentrée, où elle verrait alors les trois garçons.
Durant l’été, sa lettre de Poudlard arriva en même temps que celle de son frère. Plus lourde, Candys avait haussé un sourcil perplexe avant de l’ouvrir. Une lettre de la part de la directrice de l’école accompagnait un badge. Sur le moment, Candys cru à une erreur, jusqu’à ce qu’elle voit « Préfète-en-chef » sur ledit badge. Avec se trouvait une liste complète des préfets et des capitaines de la nouvelle année. Elle avait été promue, en compagnie de Bartley. Si elle avait fêté la chose avec ses parents, son jumeau et leur petite soeur, elle avait néanmoins redouté encore plus la rentrée. Préfète-en-chef avec Bartley, cela voudrait dire qu’ils passeraient encore plus de temps ensemble. En parcourant les listes reçues, elle s’aperçue également que Derek, lui, avait été nommé Capitaine… Pas de quoi la ravir, puisqu’elle risquait donc, en plus de tomber sur Bartley, de tomber sur Derek en allant ou en sortant de la Salle de Bains des Préfets…
Le jour de la rentrée, Candys avait du se séparer bien trop tôt de son frère jumeau. Elle avait retrouvé Bartley en cabine de tête, où se retrouvaient les préfets. Elle le félicita pour son nouveau poste, même si elle avait déjà envoyé une lettre le félicitant après avoir reçue la sienne. Sans réfléchir, elle l’avait pris dans ses bras et l’avait embrassé sur la joue. Il n’avait rien dit, mais n’avait pas non plus montré plus d’intérêt que cela. Lucas fut rapidement présent et d’autres nouvelles firent leurs apparitions. Un gryffondor manquait encore à l’appel, et Candys décida d’aller voir si elle pouvait le trouver. « Bon, Lucas a été formé l’an passé, suite à l’accident de Payton, donc il pourra répondre à vos questions le temps que nous trouvions Graham… Mettez-vous à l’aise ! » Bartley, déjà devant la porte du wagon, l’attendait. Elle passa devant lui, sentant la main du Serdaigle dans son dos. Elle se raidit légèrement avant de se racler la gorge et d’essayer de se détendre. Pas évident.
Les deux préfets-en-chef, toujours en habits « normaux » passaient donc de wagon en wagon, à la recherche de Graham, qui avait visiblement oublié son statut de préfet. Bartley ouvrait les cabines de droite et Candys celles de gauche. Finalement, la demoiselle entendit son camarade s’arrêter plus longtemps que d’habitude. « Ah salut Julian. Ca va ? » Elle n’entendit pas la réponse du Serdaigle, et décida de passer la tête par la porte, posant un peu maladroitement une main sur les hanches de Bartley, pour se faire une petite place. « Salut Ju…Lian. » Candys s’était arrêtée en voyant Derek et repensa à la liste qu’elle avait eu cet été. « Bonjour Derek. Félicitations pour le poste de Capitaine… » Candys sentit la main de Bartley se poser sur son épaule, et rougit un peu de cette proximité soudaine. « On cherche un préfet, vous n'auriez pas vu Graham Bishop ? » Bartley enchainait comme si tout semblait tout à fait normal, alors que la vipère, elle, sentait son coeur bondir dans sa poitrine. Ah les garçons, franchement !
acidbrain
Dernière édition par Candys Montgomery le Mer 24 Jan - 8:39, édité 1 fois
Ξ Sujet: Re: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Mar 23 Jan - 22:49
Candys & Derek
L'adolescence. Ce moment où on se découvre et où on commence à découvrir des sensations bizarres. À tout juste seize ans, Derek Bradford, Américain scolarisé depuis un an à Poudlard se trouvait en plein dans cette phase synonyme de puberté et de changements. Seize ans et pas un jour de plus, en effet, Svetlana Bradford avait eu la bonne idée de faire naitre son fils le jour quasi universel de la rentrée scolaire. Ainsi, s'il n'avait pas vécu cette date de cette manière là l'année précédente, cette fois-ci il devrait se contenter de fêter son anniversaire dans le Poudlard Express. Heureusement, il passerait le voyage en compagnie de ses amis, et plus précisément Julian. En effet, même si les deux anciens élèves d'Ilvermorny et meilleurs amis jusqu'au bout des ongles avaient passé plusieurs jours ensemble durant les vacances d'été, il n'empêche que Derek avait beaucoup de choses à faire part à Julian et il ne lui laisserait pas d'autre choix que de s'installer dans le même wagon que lui. Tempérance attendrait bien le buffet de rentrée ! D'ailleurs, le serpentard avait hâte d'y être pour pouvoir prolonger ce jour festif en dévorant les délicieux mets du château.
Derek avait eu du mal à se faire à la culture anglaise et même si, maintenant, il n'était toujours pas totalement convaincu, il y avait certains côtés qui ne lui déplaisaient pas. Au départ, il avait fait le difficile en refusant de gouter les plats qui lui semblaient indigestes. Mais grâce à ses amis convaincants, il avait pu découvrir des nouvelles saveurs et même si c'est un détail, cela lui avait permis de s'ouvrir un peu plus. Si bien que, par la suite, il avait réussi à se lier d'amitié avec d'autres élèves que Julian ! La bouffe, ça rapproche toujours.Oui mon texte n'a pas beaucoup de sens mais il faut m'excuser, ça fait longtemps que j'ai pas rp.
Si certaines relations paraissaient claires comme de l'eau de roche, d'autres, en revanche, semblaient vouloir mener la vie dure au jeune homme. Ainsi, il n'est plus nécessaire d'étaler une fois de plus la première rencontre entre Derek et sa préfète, pour le moins inhabituelle. Inutile aussi de dire que ni l'un ni l'autre ne savaient ce qu'ils étaient l'un envers l'autre : amis ? camarades ? Après tout, à quoi bon vouloir mettre une étiquette sur tout ?
En parlant d'étiquette, quelle ne fut pas la surprise de l'ex-Thunderbird lorsque, pendant les vacances, une splendide chouette lapone vint gentiment lui délivrer à son domicile un courrier de bon augure. Ainsi, en plus de la liste du matériel nécessaire pour la sixième année, Derek avait découvert dans l'enveloppe un objet ; il était petit, certes, mais signifiait un pouvoir non négligeable. C'était l'insigne de capitaine ! En voyant ça, le garçon avait exécuté une superbe danse de la joie et s'était empressé de prévenir ses amis les plus proches. Comme quoi, en un an, le vert et argent, fort de son passé dans l'équipe d'Ilvermorny, avait réussi à faire ses preuves et à taper dans l'oeil de la direction (de manière positive pas comme Joaquín qui multipliait les bêtises, ben bravo la famille Kostas !). De ce qu'il avait cru comprendre, diriger une équipe de quidditch attribuaient de nombreux avantages, comme l'accès à la salle de bain des préfets, par exemple. Tiens, lui qui voulait éviter le plus possible de croiser Candys à tout va dans le château magique, ça semblait désormais compromis.
Mais ce badge avait eu le don de faire réfléchir le jeune sorcier. Si on avait décidé de l'élire capitaine, c'était qu'il devait être apprécié de certains de ses camarades, notamment au sein de sa maison. Ainsi, il se mit en tête de tenter d'adopter une attitude plus aimable vis-à-vis des autres élèves au cours de cette année. Une poignée d'élèves, évidemment, Derek restait quand même Derek à noter dans le Grand Cahier de citations et proverbes, merci.
C'est donc tout sourire que la vipère avait traversé le mur qui menait à la voie neuf trois-quart. La sensation étrange qui traversait le corps -ou alors était-ce le corps qui traversait une zone étrange ?- ne le gêna qu'un moment, et il se mit directement en quête d'un wagon, accompagné de son meilleur ami. Ne se gênant pas pour bousculer plusieurs élèves plus jeunes sur son passage afin de se frayer un chemin dans le train bondé, il parvint à trouver un wagon qui, par miracle, était encore vide. Il s'y faufila et referma fermement appelez-moi le maître des allitérations la porte derrière lui. Il s'affala ensuite dans le siège le plus proche de la vitre et ne se gêna pas pour poser ses pieds sur la tablette, tandis que Julian s'installait, lui aussi.
« Cette année, il faut qu'on profite à fond, maintenant que tu n'as plus ce foutu collier ! » déclara-t-il à son ami. C'était une délivrance pour chacun des protagonistes. Ils n'étaient pas meilleurs amis pour rien, après tout. « Et ne t'avise pas de remettre en place une de tes idées loufoques de fugue ou je-ne-sais-quoi d'autre ! » ajouta-t-il, en soutenant son regard. Magicis Sacra avait causé sacrément de dégâts au bleu et bronze ces dernières années.
Mais alors qu'il pensait passer un voyage tranquille, madame la préfète-en-chef avait décidé de venir perturber ses plans. Oui, c'est vrai qu'elle n'avait rien fait de mal, mais sa simple présence suffisait à mettre Derek mal à l'aise. Celui-ci n'avait pas cherché à trouver quelle était la cause de cette sensation. Il n'avait pas que ça à faire, après tout. Mais c'était inévitable, Candys ne le laissait pas indiffèrent, et vu que leur relation avait toujours été très bizarre, il n'avait pas cherché plus loin. Le serpentard salua Bartley d'un signe de tête puis redirigea son attention sur la brunette. Si Derek était mal à l'aise, au moins Candys avait l'air de l'être aussi ! C'est donc tout naturellement que l'Américain répondit : « Salut Candydys. Merci, et toi félicitations pour... » Intervention de l'auteur : Mais pourquoi n'avait-il pas choisi de se taire ?! Ca aurait pu éviter le gros malaise qui suit ! « ta... coiffure ? » Enfer et damnation. Il fallait absolument qu'il se cache et dans l'idéal, de manière immédiate. Comme il était occupé à grignoter des chocogrenouilles, il s'empressa d'en enfoncer dans sa bouche et de ramener son regard sur la vitre de la cabine « Oh j'avais jamais remarqué la texture, magnifique, quel travail soigné. ». C'était certain, il aurait dorénavant encore moins de raisons de chercher à croiser le regard de la jeune fille.
Mais il ne put ignorer le scénario encore plus bizarre qui se déroulait sous ses yeux et il dut bien reporter son attention sur le merveilleux couple de préfets. Les deux étudiants semblaient bien proches l'un de l'autre et Bartley ne se gênait pas pour laisser trainer ses mains baladeuses sur la demoiselle. Derek haussa un sourcil en assistant à cette scène. Il était tellement interloqué qu'il entendit à peine ce que le serdaigle demandait. Graham Bishop ? Alors ainsi, lui aussi avait pu accéder aux nouveaux privilèges de début d'année. Le sixième année était content pour lui ; même s'ils n'étaient pas les pires potes, ils en étaient venu à partager les mêmes tourments lors de la parution du Hibou Bavard l'année dernière. Sans réussir à quitter son air sceptique, le jeune Bradford répondit : « Non, on ne l'a pas vu, déso. » Il lança un regard qui signifiait "aide-moi !" à son meilleur ami, mais celui-ci ne semblait pas le comprendre.« Sinon, les vacances, ça a été ? » demanda-t-il à tout hasard, tant à Candys qu'à Bartley, tout en tournant la tête vers eux. Il espérait que ce dernier n'avait rien capté de la gêne qui s'était installée entre les deux vipères.
Candys Montgomery
Parchemins : 2047Âge : 19 ans [22.05.1998] Actuellement : Assistante de Romilly Bradley Points : 0
Ξ Sujet: Re: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Mer 24 Jan - 21:44
Candys ne savait pas pourquoi elle n’avait pas pensé que Derek serait avec Julian. Les deux américains étaient meilleurs amis et il lui avait fait la tête comme un ballon la première fois qu’ils s’étaient rencontrés avec ça. Il l’avait plantée au bal pour le retrouver. Alors oui, elle aurait du y réfléchir à deux fois et dire à Bartley que Graham n’était pas là plutôt que de passer la tête par la porte. A moins qu’elle ne l’ai fait inconsciemment ? Dans tous les cas, elle n’était pas à l’aise. Ne manquait plus que Cole débarque dans le compartiment que Candys ferait sans aucun doute un arrêt cardiaque. Elle avait malgré tout tenté d’être la plus professionnelle et la plus neutre possible. Si le malaise pouvait se lire sur son visage, ses mots restaient donc tout ce qu’il y avait de plus courtois. Dire bonjour, c’était fait. Le féliciter pour son poste de capitaine, c’était fait. La liste étant complète, ils pouvaient partir maintenant ? Alors qu’elle aspirait à faire demi-tour, Derek la remercia et la félicita également… Sur sa coupe de cheveux ?! De manière automatique, Candys porta une main à ses cheveux. Elle n’avait rien fait de spécial, elle était à moitié brune et à moitié blonde depuis plus de six mois, mais ses cheveux étaient lâchés, comme souvent. « Euh…Merci… Je crois ? » De toute manière, Derek semblait d’un coup particulièrement inspiré par la vitre du wagon et mâchait son chocogrenouille avec vigueur, comme si les préfets-en-chef ne l’intéressait plus le moins du monde, donc elle n’aurait sûrement pas de réponse. En même temps, en voulait-elle une ? Elle ne savait pas s’il était sérieux ou s’il se fichait d’elle et à vrai dire, quelque soit la réponse, elle ne savait pas vraiment comment elle le prendrait.
Cependant, Bartley semblait gérer la situation bien mieux que les deux Serpentards. Heureusement qu’il y en avait au moins un sur quatre ! (voire même deux sur quatre, Julian ne semblait pas spécialement mal à l’aise lui !) Malheureusement, Derek et Julian ne semblaient pas avoir vu Graham, ce qui n’arrangeait pas les affaires de Candys. Enfin, si, en soit, ils pouvaient partir du coup, non ? Ah… Non, visiblement, Derek semblait avoir soudainement perdu son intérêt dans la vitrine et leur demanda comment s’étaient passées leurs vacances. Argh, pourquoi ?! Cela dit, elle se reprit et esquissa un sourire. « Plutôt bonnes ! Bartley et moi avons été nommés Préfets-en-chefs ! » elle se tourna vers son camarade et lui fit un clin d’oeil « Tu m’auras encore plus sur le dos ! » Bartley lui, esquissa un sourire et haussa les épaules « Si c’est le prix à payer… Et vous ? Vous êtes repartis aux Etats-Unis ? Julian, ça t’embête si je te parle d’un truc pour les cours à venir cette année ? On peut voir si un compartiment est vide pour une dizaine de minutes ? Candys, ça ne te dérange pas ? Je te retrouve ici dès qu'on a fini. » Candys haussa un sourcil perplexe et acquieça d'un signe de tête, sans vraiment avoir le choix. Bartley esquissa un sourire et lui fit un clin do'eil. La Serpentard regarda ensuite Julian suivre Bartley sans broncher « A tout de suite ! » leur lança-t-elle, restant désespérément seule avec Derek… Pas vraiment de quoi la ravir.
« Bartley est sympa, il est juste un peu strict des fois. Il faut grater un peu sous la surface des fois… » Pourquoi avait-elle parlé de Bartley à Derek ?! C’était presque aussi stupide que de… Que d’aller au bal avec lui et de rougir tout ce qu’elle pouvait parce qu’elle l’avait embrassé sur la joue ! Complètement stupide et tellement inapproprié ! En plus, elle ne savait pas vraiment si Bartley et Derek s’entendaient bien… Ils étaient, certes, de la même année, mais pour le reste, elle n’en savait rien… « Mes cheveux te dérangent ? » Elle avait sorti ça de but en blanc, encore incapable de savoir s’il était sérieux ou pas quant à sa coiffure. Ce n’est pas qu’elle voulait absolument un compliment, même si cela lui ferait sans aucun doute plaisir, non, ce qu’elle voulait, c’était le comprendre… Et disons qu’il ne lui facilitait pas vraiment la tâche, Derek étant… Et bien étant tout simplement lui quoi…
Ξ Sujet: Re: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Jeu 25 Jan - 20:09
Derek n'avait, en général, aucun problème au niveau de sa répartie. Mais là, il avait dû improviser une réponse et celle-ci n'avait pas été fameuse. Le voilà qu'il se prenait à complimenter la coupe de cheveux de son interlocutrice. Il faut croire qu'elle l'empêchait d'être lui-même sur ce coup-là ! Si le doute pouvait planer sur la possible gêne qui s'était installée depuis l'arrivée des préfets-en-chef dans la cabine du train, avec cette réplique, le serpentard faisait disparaitre toute incertitude. Difficile d'être à nouveau pris au sérieux après cette perte de contrôle totale. Même si Candys semblait relancer une question - plutôt rhétorique -, le sixième année se contenta de combler tout l'espace vide das sa bouche par des chocogrenouilles, ce qui lui donnait à son tour, l'air d'un batracien. Aussi, n'importe quel point dans le paysage semblait plus passionnant que de refaire face au regard de sa préfète chérie.
L'Américain aurait bien voulu retourner dans le temps, au bal de Noël de l'année dernière, rare moment pendant lequel les deux étudiants avaient réussi à passer un moment agréable. Mais que voulez-vous, personne n'échappe aux effets secondaires de l'adolescence. Les hormones qui travaillent, tout ça tout ça. Ainsi, si Derek avait flatté la coiffure de la demoiselle de manière assez maladroite, il n'en pensait pas moins. Ce mélange de couleurs je suis mééétis était plutôt réussi Ernie Macmillan, vous acceptez les stagiaires ?.
Au final, la meilleure stratégie était de faire comme si de rien n'était ! C'est pourquoi Derek crut judicieux d'en savoir plus sur les vacances des deux étudiants, qui étaient toujours débout. « Les banquettes sont pas si inconfortables, vous savez. » Alors que Candys annonçait aux deux Américains sa promotion ainsi que celle de Bartleigh au poste de préfets-en-chef, elle ne manqua pas d'étaler à qui le voulait la complicité présente entre eux. Imaginez la tête d'Hermione en voyant Ron et Lavande roucouler, vous aurez une idée de l'expression du visage que Derek arborait en cet instant encore plus gênant que celui arrivé quelques minutes plus tôt. Au final, en étant témoin de cette scène, il n'avait pas à se préoccuper de sa récente boulette. La bouche -maintenant vide de chocolats- trop occupée à montrer une expression de dégoût, le jeune sorcier ne songea pas à ajouter un commentaire face à cette démonstration. Il dut cependant répondre à Bartleigh par rapport à ses interrogations : « Oui, on est retourné aux États-Unis et on s'est vu pendant les vacances ! » Au final, l'atmosphère semblait devenir plus conviviale, si ce n'est que, de but en blanc, le préfet-en-chef voulut toucher un mot à son camarade de maison. *Et me laissez tout seul avec Candys ? Et bien merci !* Le Serdaigle était très furtif, et en un rien de temps, les deux vipères se retrouvèrent en tête-à-tête dans la cabine du Poudlard Express.
Histoire de remettre sur le tapis une ambiance bien embarrassante, la cinquième année ne trouva pas d'autre sujet de conversation que Bartley, le grand et majestueux Bartley Dubtaigh. Les yeux de Derek ne purent s'empêcher de s'écarquiller. À la base, il n'avait rien contre le garçon, mais allez savoir pourquoi, le voir en compagnie de Candys et aussi proche d'elle le mettait mal à l'aise. Le jeune Bradford ne trouva rien d'autre à répondre que « Ah ! » à la manière de Denis Brogniart, vous voyez ?. Puis, comme si la préfète n'avait pas encore assez enfoncé le clou, elle ramena le sujet de conversation de ses cheveux. Prenant une grande inspiration, Derek se repositionna confortablement dans son siège et entreprit de reprendre ses esprits. « Non, pas du tout, ça te va très bien. » répondit-il sincèrement. Évidemment que la jeune fille n'allait pas le croire, mais ce n'était pas faute d'avoir essayé ! Après tout, si elle connaissait vraiment le vert et argent, elle savait qu'il faisait attention à son style. Étant donné qu'il était persuadé qu'elle n'allait pas avaler ce qu'il lui avait dit, il entreprit un changement de sujet. « Alors, préfète-en-chef comme ça ? Ca va te bouffer tout ton temps libre avec le quidditch, non ? Faudrait pas que tu perdes ton poste de titulaire, n'est-ce pas ? » Notez bien sûr, la magnifique métaphore relative à la nourriture. Le temps libre c'est de l'eau comme on dit.
Candys Montgomery
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Ξ Sujet: Re: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Ven 26 Jan - 10:31
Candys ne savait pas trop comment définir sa relation avec Derek. Il y en avait une, ça on ne pouvait pas le nier, mais elle ne savait pas s’il était un simple camarade, un ami ou une nuisance… Ou quelque chose d’autre, à laquelle elle ne préférait pas penser. Pas maintenant. Cependant, elle était plus ou moins sûre que si la chose était floue pour elle, elle l’était également pour Derek. Après tout, vu sa vitesse à enfourner trois tonnes de chocogrenouilles, soit il était en manque de sucre, soit il cherchait un moyen de ne pas parler. Si la demoiselle ne savait pas trop comment le prendre, Bartley, lui, semblait n’avoir rien remarqué. Ou alors il cachait très bien son jeu. Lorsqu’il disparut du compartiment en compagnie de Julian, Candys resta debout près de la porte désormais close, incertaine de ce qui allait se passer par la suite.
La suite fut catastrophique… Pourquoi avait-elle parlé de Bartley ? C’était complètement stupide… Elle était complètement stupide ! Et puis en plus, ce n’était pas comme si elle sortait avec le Serdaigle… Et elle ne sortirait même sûrement jamais avec… La vipère ne comprenait absolument pas comment les autres pouvaient être tout à fait à l’aise avec les histoires de sentiments, quand elle ne savait pas quoi penser de trois garçons et qu’elle agissait comme idiote devant eux… Heureusement qu’elle ne lui avait pas dit quelque chose du genre « Non mais on n’est pas ensemble hein » ! Cependant, Derek ne réagissant pas plus –peut-être qu’il ne le côtoyait pas, allez savoir- Candys passa à autre chose. Et ses cheveux furent de retour sur le tapis. Le ton de son camarade l’apaisa quelque peu. Il ne semblait pas moqueur, mais plutôt sincère. Un peu comme lors du bal, où il lui avait proposé de passer une soirée sans tension. « Merci. » Elle esquissa un sourire en passant une main dans ses cheveux et décida qu’il était temps pour elle de s’asseoir. Elle prit place sur la banquette à côté de Derek – pour éviter d’avoir à le regarder droit dans les yeux-, les mains presque crispées sur la bordure du siège. Ce n’était pas qu’elle n’était pas à l’aise mais… Un peu quand même. Elle ne s’était pas attendue à être seule avec Derek dès les premières heures de voyage… Il lança d’ailleurs un sujet de conversation que Candys avait réfléchi tout l’été depuis l’obtention de sa lettre. Elle avait même commencé à écrire une lettre à l’intéressé avant de se raviser et de tout mettre à la poubelle. « Ah, oui… Je voulais t’en parler, du coup, comme tu es capitaine, mais… J’ai trouvé qu’une lettre faisait trop… » Trop quoi ? Trop personnel ? Trop impliquée ? Ce n’était tout simplement pas une bonne idée, voilà tout. Alors elle s’était que cela serait peut-être plus simple de lui, dire un jour, peut-être à table ou en le voyant trois secondes dans la salle commune… Ou en faisant parvenir le message par Jensen peut-être ? Elle porta une main à son cou, où un collier d’argent subissait les coups de stress de la jeune fille. Etrangement, ce collier était celui que Derek lui avait offert au Bal de Noël. Candys l’avait mis dès qu’elle l’avait reçu et, par un concours de circonstances, ne l’avait pas enlevé depuis. Ou du moins, quand elle l’enlevait, elle le remettait rapidement, habituée à l’avoir autour du cou. « Enfin, ça va me prendre beaucoup de temps, à former tout le monde, à faire les rondes et je vais avoir beaucoup de travail avec les BUSEs cette année alors je pense que… Je pense que ça serai plus simple si je ne fais plus partie de l’équipe. Du moins, plus officiellement... Je pourrais peut-être aider si jamais quelqu'un est malade... » Mais cela serait surtout plus simple pour elle, pour lui, pour eux et comme ça, peut-être que son fichu petit cœur arrêterait de bondir dans tous les sens en voyant le Serpentard !
« Tu habites où aux Etats-Unis ? Je ne crois pas te l’avoir déjà demandé ? Je ne connais pas trop, je n’y ai jamais mis les pieds. Mais j'ai un oncle qui habite à New York, enfin, entre autre... » Elle haussa les épaules, lâchant son collier et s’installant un peu plus confortablement sur la banquette, ce qui n’était pas évident, quand on était en jupe. « Tu as mangé des… Attends, c’était quoi déjà ? Des Shmoves ? Morses? » Parler de tout et de rien, mais surtout pas de Bartley, d’elle ou de ses possibles sentiments était une idée qu’elle trouvait merveilleuse. Elle espérait que Derek n’aurait pas une subite envie de Chocogrenouille, pour éviter de lui répondre, mais en tout cas, l’effort que faisait la vipère était à souligner, non ?!
Ξ Sujet: Re: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Dim 28 Jan - 0:46
Les deux serdaigle ayant déserté la cabine en moins de temps qu'il n'en fallait pour dire "quidditch", les deux vipères ne pouvaient plus échapper au cruel sort qui leur était réservé. Derek se serait volontiers passé de cette rencontre impromptue, mais il ne voyait pas ce qu'il pouvait faire pour se sortir de là et il n'était pas encore au bout de ses peines. Fort heureusement pour elle, Candys jugea préférable de ne pas s'étendre sur le sujet "Bartley". Pour dire vrai, le sixième année ne savait pas ce qu'il aurait pu en dire. Les deux garçons n'étaient ni ami, ni ennemis, mais être obligé de parler du préfet-en-chef n'éveillait aucun enthousiasme particulier chez l'Américain.
Après avoir remercié son interlocuteur pour son compliment « Cool, tu as compris le message Candydy ! », la jeune fille décida de s'asseoir. Même s'il savait qu'elle n'était pas friande de son humour, Derek ne pouvait s'empêcher de livrer une de ses fameuses blagues dont lui seul avait le secret : « Tu sais que t'as l'air moins bête maintenant que t'es assise ? » tenta-t-il, tout en émettant un rire bref. Après tout, autant détendre l'atmosphère tant qu'ils ne devaient pas se faire la guerre. Puis, sur un ton moins joyeux, la brunette aborda le sujet de son emploi du temps en confessant qu'elle avait hésité à lui envoyer une lettre par rapport au quidditch. Une lettre ? Était-ce donc si important que ça pour que la demoiselle veuille carrément envoyer un courrier à son nouveau capitaine ?! Et effectivement, Derek écouta avec effarement les paroles qui suivirent. S'il avait encore été en train de manger des chocogrenouilles, il se serait probablement étouffé. « Eh dis, je rigolais quand je disais que t'aurais plus le temps ! » Malgré cette annonce inattendue, le jeune sorcier avait remarqué que Candys portait toujours le collier qu'il lui avait offert l'année dernière au bal de Noël. De son côté, Derek arborait le bracelet en cuir noir, cadeau de sa cavalière, même s'il n'y faisait plus trop attention tant il était habitué à l'avoir sur lui. Cependant, avant de parler bijou, il y avait matière plus urgente. « Mais… Tu peux pas abandonner le quidditch ! Je perdrais une très bonne joueuse et je ne veux pas dire bye bye à la coupe de sitôt ! » Comment ça, c'était presque mignon jusqu'à ce qu'il redevienne Derek ? Et puis, même si la gêne était constamment présente entre les deux joueurs, sur le terrain, le temps d'un match ou d'un entraînement, la plupart des tensions s'envolaient comme les balais et c'était alors agréable de collaborer entre coéquipiers. Surtout que c'était Candys qui avait poussé l'ex-Thunderbird à tenter sa chance dans l'équipe de Serpentard.
Comme ils n'avaient pas vraiment d'autres choix que d'alimenter la conversation, la cinquième année décida de se renseigner sur les origines de son interlocuteur. Le vert et argent se repositionna plus confortablement sur son fauteuil, ravi de pouvoir parler de sa terre natale. « J'habite dans l'État du Massachusetts, dans une ville pas très loin de Boston ! » Puis, il réfléchit en tapotant avec ses doigts sur la tablette devant lui. « Non, je ne pense pas que tu me l'aies déjà demandé. New York est pas trop loin de là où j'habite, j'y suis déjà allé et c'est super beau là-bas ! » Ensuite, même s'il préférait sa culture à celle des Anglais, il fallait bien qu'il retourne la question à son interlocutrice. « Et toi alors, tu habites où en Angleterre ? » Et puis, comme Derek avait pu écorché les noms de certains plats typiques de l'Angleterre, Candys eut à son tour des difficultés à retrouver le nom des sucreries favorites de l'Américain. Il ne put ainsi s'empêcher de rire. « Des S'mores ! T'es mignonne quand t'essayes de t'intéresser à ma culture ! » ajouta-t-il, entre deux éclats de rire.
Une fois remis de ses émotions, Derek décida de soulever un détail qu'il avait remarqué auparavant. « Je vois que tu portes toujours mon collier, c'est cool. » Bravo Derek, t'iras prendre des cours chez Riley, parce que là niveau drague, c'est pas top top En soi, cela faisait plaisir au garçon, car ça signifiait qu'elle ne le détestait peut-être pas autant que ce qu'on(/il) pouvait penser.
Candys Montgomery
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Ξ Sujet: Re: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Dim 28 Jan - 22:21
Candys était nerveuse. Elle n’avait pas pensé trouver Derek pendant sa chasse au Graham sauvage. Allez savoir pourquoi, elle n’y avait pas pensé une seule seconde. Alors forcément, quand elle était tombé sur lui, elle avait surtout pensé qu’ils passeraient leur chemin très rapidement. Mais non, Bartley avait voulu parler avec Julian -de quoi, allez savoir, Bartley n’avait pas mentionné Julian une seule fois, ni l’envie particulière de lui parler !- A la « blague » de Derek, la cinquième année tourna la tête vers lui, roulant des yeux « Eh, n’oublie pas que tu parles à ta préfète-en-chef ! » L’humour de Derek ne la faisait pas rire. Cela dit, elle avait déjà été confronté à ce dernier et savait donc presque à quoi s’attendre. Ne pas le prendre mal était une autre paire de manches, mais elle n’avait pas vraiment envie de s’énerver là, maintenant, tout de suite, juste pendant un voyage qui serait long et une soirée à superviser les premières années. Elle esquissa cependant un demi-sourire, pour lui montrer que non, elle ne lui ferait pas la tête comme lors de sa première journée à l’école -où elle aurait volontiers arrêté de lui parler jusqu’à ce qu’elle en soit à nouveau obligé si elle n’était pas préfète.
Au fur et à mesure qu’elle annonçait à Derek qu’il était sûrement préférable qu’elle arrête effectivement le Quidditch, elle le vit passer d’un léger sourire à une mine horrifiée. Elle n’était pas sûre de savoir ce qui l’horrifiait le plus, qu’elle aille en effet dans son sens ou qu’elle lui dise qu’elle arrêtait le Quidditch. Comment ça, c’était la même chose ? Pas du tout ! Tripotant son collier, elle posa un regard tout aussi nerveux sur le Serpentard. Pourquoi la mettait-il dans cet état là ? Elle n’était normalement pas aussi nerveuse, pas aussi hésitante. Que Derek lui dise qu’elle ne pouvait pas quitter l’équipe la touchait énormément. Elle s’en serait presque excusée et aurait retiré tout ce qu’elle venait de dire s’il n’avait précisé l’importante de la Coupe de Quidditch pour lui. Il avait presque réussi à lui faire tourner la tête, jusqu’à ce moment là. « Je suis désolée, mais je ne peux pas laisser Bartley tout seul sur ce coup là… Ce n’est pas que je ne veux plus jouer mais… Je ne pourrais plus… Je n’aurais jamais le temps de m’entraîner, même si mon oncle est le professeur de vol… » Elle ne savait pas vraiment si elle l’avait déjà précisé ou si Derek l’avait su par quelqu’un d’autre, mais Haven Clarks -qui était en réalité son petit-cousin et non pas son oncle-, ne pouvait pas lui faire de fleur. Elle suivait son cours depuis la première année, mais pensait arrêter cette option également, sachant pertinemment qu’elle serait bien trop prise par le temps.
Elle était sincèrement désolée d’abandonner l’équipe comme ça, par manque de temps. Mais elle n’avait pas d’autre choix. Tentant de remonter un minimum l’ambiance -qui était passée de froide à tragique en moins de temps qu’il n’en fallait pour dire « Souaffle »- elle s’était dit que parler des Etats-Unis ferait forcément plaisir à Derek trop prévisible le mec. Elle ne savait absolument pas de quelle région il lui parlait exactement -et ne pourrait clairement pas mettre Boston sur une carte mais acquiesça d’un signe de tête. « Peut-être que je devrais demander à mon oncle de m’y emmener… Je suis sûre que ma mère accepterait… Mon père, c’est une autre histoire… » Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle était plus ou moins sûre que son cher papa qu’elle aimait d’amour trouverait quelque chose à redire. « J’habites dans la banlieue de Londres, dans la maison mère des Montgomery. C’est un grand manoir, il y a de la place pour toute la famille, vu le nombre d’oncles et de tantes que j’ai, ce n’est pas plus mal ! » En fait, elle même se perdait dans l’arbre généalogique surtout quand on finissait par mêler toutes les autres branches, plus ou moins proches de la sienne, sans parler des membres qu’elle ne connaissait pour de sombres raisons qu’elle ignorait Anabelle ? C'est qui celle là ?. Pour la suite, ce n’était pas qu’elle n’avait pas écouté Derek lors du bal de Noël mais en fait si, elle avait semblant de l’écouter, mais au bout de huit mois, elle ne se souvenait plus exactement de ce qu’il lui avait parler. Elle aurait presque laissé un éclat de rire s’échapper d’entre ses lèvres -et il s’en était fallu de peu- si Derek ne lui avait pas dit qu’elle était « mignonne ». Le mot la glaça sur place. Ce n’était pas spécialement le mot en lui-même, non. Le problème était que c’était Derek qui l’avait prononcé, sans visiblement y penser plus que ça. Elle posa ses prunelles émeraude sur le Serpentard, décontenancée. Elle se détourna rapidement cela dit, pour éviter toute question étrange de la part du capitaine. « Ah oui, voilà, j’y étais presque. » laissa-t-elle échapper, toujours assez gênée.
Alors que ses mains avaient retrouvé le collier, elle le lâcha lorsque Derek en fit mention. Elle baissa les yeux sur le bijou puis sur Derek. « Euh, oui… Je l’aime bien, il est vraiment joli. » Gênée, elle esquissa un léger sourire, passant une main nerveuse dans ses cheveux. Etait-ce stupide ? Peut-être que Derek lui ne portait pas le bracelet qu’elle lui avait offert… C’était tout à fait possible, il avait peut-être accepté le cadeau mais ne l’avait pas aimé… « Oh, j’allais oublier ! » Candys se rapprocha de l’américain et déposa un baiser sur sa joue, ses propres joues en feu. « Joyeux anniversaire ! » Comment le savait-elle ? Très simple, elle était agent du FBI préfète-en-chef, elle savait absolument tout ! Pitié, faites qu'il ne tourne pas la tête au même moment !
Ξ Sujet: Re: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Mer 31 Jan - 13:31
Sans surprise, Candys ne s'esclaffa pas à la suite de la blague de Derek. Mais celui-ci ne pouvait pas s'en empêcher, cela faisait partie de lui, et Julian - qui l'avait lâchement abandonné dans un compartiment du Poudlard Express en compagnie de la nouvelle préfète-en-chef du château - pouvait facilement le confirmer. Derrière son côté hautain, le sixième année appréciait particulièrement les moments exquis à se payer une bonne tranche de rire en compagnie de ses amis proches. C'est pourquoi, il décida de lever les yeux au ciel en soupirant d'une manière fort bruyante, histoire de bien faire comprendre à son interlocutrice que c'était une rabat-joie mais jtm quand même hein. « Pfff, ça y est, tu vas être super chiante maintenant que t'es à ce poste ! » Il aurait pû lui dire aussi « Tu vas être encore plus chiante qu'avant. » mais il tenait quand même à arriver en un morceau à Poudlard. Surtout que c'était son anniversaire, du coup, il pouvait tout se permettre, non ? Et puis, si elle voulait lui flanquer une retenue, grand bien lui fasse ! L'Américain était un habitué des heures de colle.
Derek n'était pas - du moins pas encore - un maître dans l'art de parler aux filles. Ainsi, il ne prêta pas une grande attention à la formulation de ses propos. Après tout, les deux étudiants n'avaient jamais vraiment été amis-amis, mais une chose était certaine, Candys était une bonne joueuse de quidditch. Et en général, sur le terrain, il fallait fonctionner en équipe et faire fi des tensions qui pouvaient régner à l'intérieur du château. C'était effectivement plus facile à dire qu'à faire, surtout quand on voyait que Derek et Jensen n'arrivaient jamais à se mettre d'accord sur les tactiques de jeu, mais en ce qui concernait l'ex-Thunderbird et la préfète-en-chef, cela n'avait jamais vraiment posé problème. En tout cas, sur le coup, la demoiselle ne marquait pas forcément des points auprès de son interlocuteur. Si elle comptait éviter de le croiser de cette manière, c'était raté, étant donné que le jeune homme était maintenant capitaine de son équipe et qu'il disposait dès lors de certains privilèges similaires aux préfets surtout qu'ils allaient se croiser à moitié à poil devant la salle de bain des préfets mais bon ça, c'est une autre histoire. Il écouta quand même ce qu'elle avait à dire pour sa défense, non sans tirer une tête d'enterrement, et fit un effort surhumain pour faire preuve d'empathie. « Ok. Je comprends. » annonça-t-il, en esquivant le regard de la jeune fille.
L'Amérique était forcément un sujet qui parlait à Derek, aussi se faisait-il un plaisir de dévoiler un peu plus d'informations à son sujet à sa préfète préférée. Quand celle-ci exprima la possibilité pour elle de s'y rendre, le capitaine des vipères haussa un sourcil. Voulait-elle dire par là qu'elle voulait lui rendre visite dans son pays natal ? En y réfléchissant à deux fois, cette idée paraissait complètement loufoque, quand on pensait à la relation que les deux élèves avaient entretenu jusqu'à présent. Même s'ils se toléraient maintenant plus qu'il y a de ça un an, ils n'étaient pas encore prêts à gambader main dans la main dans les champs pour cueillir des marguerites dédicace à la petite maison dans la prairie. Ainsi, il se dit qu'elle voulait juste dire par là qu'elle souhaitait visiter les États-Unis, en général. « Oui, c'est super cool comme pays forcément c'est le mien ! Ton père est strict ? » demanda-t-il ensuite. Finalement, il ne connaissait pas grand chose des relations qu'entretenait la brunette avec sa famille. Le fait que Candys vive dans un manoir suscitait l'intérêt du sixième année. En effet, Derek était friand des grandes cérémonies, du luxe et de tout ce qui pouvait sortir de l'ordinaire, globalement. « Un manoir, ça doit être stylé ! Tu as combien d'oncles et de tantes ? » interrogea-t-il, histoire de continuer la conversation. Même s'il avait remarqué que plusieurs membres de la famille de la fillette fréquentait l'école de sorcellerie d'Écosse, il ne savait pas combien l'arbre généalogique des Montgomery pouvait être étendu.
Ensuite, trop occupé à rire de la mauvaise prononciation de Candys promis jtm bien en vrai, le garçon ne fit pas attention à sa réaction à elle, qui ne semblait pas forcément apprécier la manière qu'il avait employé pour s'adresser à elle, autrement dit, quand il l'avait qualifiée de "mignonne". Pour lui, cet adjectif ne voulait rien dire, et il l'utilisait comme n'importe quel autre mot. Quand il reposa son regard sur celle de sa camarade, celle-ci avait détourné le sien et il décida de ne pas chercher plus que ça à comprendre ce qui se passait dans la tête de la cinquième année. Ce qui est sûr, c'est qu'elle ne semblait pas extasiée devant Derek, qui lui, avait ri à pleins poumons. Il reprit ses esprits quand il se rendit compte qu'il était tout seul dans son délire, et essuya une larme qui avait perlé au coin de son oeil non, je n'exagère rien.
Si le jeune homme pouvait être une grosse brute qui ne tournait pas sept fois la langue dans sa bouche avant de parler, il n'en restait pas moins attentif à certains détails qui le touchaient, comme le fait que son ancienne cavalière de bal portait toujours à son cou le cadeau qu'il lui avait offert l'année dernière. L'ambiance paraissait déjà moins tendue, et Derek sourit à son tour à la demoiselle. « Cool, ça fait plaisir ! » Après cela, perdu dans ses pensées, l'Américain tripotait un fil de son bracelet, le regard perdu dans le paysage qui défilait derrière la vitre de la cabine du train. Il ne savait plus trop quoi dire sur le coup et pensait que le retour de Julian serait le bienvenu. Il ne fit donc pas attention à ce que la vert et argent lui proposait comme cadeau, et il tourna la tête apparemment au mauvais moment. S'il était content qu'elle se souvienne de sa date d'anniversaire, son coeur manqua un battement quand, lorsqu'il se retourna vers elle, le visage de celle-ci s'était dangereusement rapproché du sien dans le but de lui faire un bisou sur la joue. Sauf que du coup, l'endroit où se trouvait la joue du jeune homme il y a à peine une seconde était maintenant remplacé par ses propres lèvres, et l'inévitable se produisit. Leurs lèvres se touchèrent brièvement, juste le temps qu'il fallait pour paralyser le Serpentard de la tête aux pieds. Enfer et damnation. La gêne qui était déjà présente au début du voyage s'était maintenant transformée en un embarras incomparable. Comment allaient-ils oser se croiser du regard après ce qui venait de se passer ?! Derek aurait voulu dire quelque chose du genre « Pourquoi tu me fais un bisou si tu rigoles pas à mes blagues ? », mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Désormais rouge comme une pivoine, il détourna le regard et le reposa sur les arbres qui disparaissaient sur le chemin du Poudlard Express. Sur le coup, il regrettait que les deux Serdaigle ne les ai pas rejoints plus tôt.
Candys Montgomery
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Ξ Sujet: Re: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Lun 5 Fév - 8:44
La préfète-en-chef leva les yeux à la remarque de Derek. N’importe quoi. Elle était la dernière à se vanter de sa position. « Tu ne seras pas mieux maintenant que tu es capitaine… » Et toc, dans ses dents. Parce que Candys était sûre et certaine que l’américain allait désormais rouler des mécaniques dans le château parce qu’il était le nouveau capitaine de l’équipe de Serpentard. Il était vraiment trop prévisible quand il s’y mettait. Elle ne savait pas pourquoi il avait cette propension à être aussi insupportable et à se mettre tout le monde à dos en une seule phrase. Elle avait voulu être sympa, et lui, tout ce qu’il trouvait à faire, c’était de lui lancer une pique. Certes, qui aime bien châtie bien, mais là, Candys avait énormément de mal à comprendre si Derek l’appréciait ou la détestait. La limite devait être particulièrement fine, donc elle préférait éviter d’y penser si elle n’en n’avait pas spécialement la nécessité.
Abandonner le Quidditch était une chose plutôt compliquée pour Candys. Elle n’avait pas eu le temps de faire ses preuves, elle n’avait fait que quelques matchs. Elle aurait adoré être reconnue comme étant une grande joueuse durant sa scolarité, mais c’était sans compter sur son statut de préfète-en-chef et ses BUSEs à passer à la fin de l’année. Elle aurait aimé pouvoir se dire qu’elle était capable de tout faire, qu’elle n’avait pas besoin de faire des choix et qu’elle pouvait endosser tous les rôles qu’elle voulait. Mais ce n’était juste pas possible. La mine dépitée de son interlocuteur l’adoucir cependant. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle arrêtait le Qudiditch parce qu’il en devenait capitaine. Ce n’était absolument pas une des raisons qui la poussait à faire ce choix -quoi que- et elle espérait qu’il finirait par le comprendre.
Les Etats-Unis étaient un endroit qu’elle ne connaissait pas, mais elle ne doutait pas que son oncle Lexy l’y emmène une fois. Avec un peu de chance, elle pourrait convaincre ses parents pour un voyage. Après tout, son oncle connaissait la ville comme sa poche et il était donc le meilleur guide qu’on l’on puisse espérer avoir. « Hum, pas spécialement. Je dirais plutôt qu’il s’inquiète beaucoup. Il était à l’école pendant la période de Lors Voldemort, donc je suppose qu’il a peur que je sois blessée… » Et elle pouvait le comprendre, bien évidement, mais elle ne voyait pas trop ce qu’elle risquait à aller quelques jours en vacances à l’autre bout de la Terre ! Surtout que le MACUSA gardait un oeil vif sur tous les sorciers qui entraient le territoire américain ! « Mon père a six frères et soeurs et ma mère a trois frères. Je te laisse imaginer ce que ça donne quand on ajoute les cousins de toutes les branches… Parfois, le manoir fait même petit… » Enfin… Vu qu’il était rare que tous les Montgomery et les branches secondaires se retrouvent en même temps, pas vraiment, mais bon, Derek ne savait pas que tout le monde ne s’entendait pas à merveille ! Alors autant garder l’impression du « Wouah elle vit dans un Manoir, trop la classe ! » le plus longtemps possible !
Heureusement, les deux y mirent du leur pour essayer d’alléger l’atmosphère. Cela marcha un temps, jusqu’à ce que leurs lèvres se scellèrent l’espace de quelques secondes. Le tout avait été beaucoup trop vite pour que Candys puisse se reculer et éviter le baiser. Le résultat était atroce. Elle était en train d’embrasser Derek Bradford. Oh par Salazar. Elle sentit son sang se glacer dans ses veines et se recula le plus rapidement possible, se levant par la même occasion. Presque à l’autre bout de la cabine, Candys n’osait même pas regarder Derek. Par Merlin, pourquoi ?! N’aurait-il pas pu attendre cinq secondes, puis tourner la tête ?! Elle était cependant soulagée que Bartley ne soit pas présent et n’ait pas assisté à la scène. D’ailleurs, la poignée de la porte s’abaissa presque aussi, laissant Julian et Bartley entrer dans la cabine. « On a fini. On y retourne ? Candys ? » La brunette secoua la tête, pour se sortir de ses pensées, et acquiesça d’un mouvement de tête, précédant Bartley vers la sortie, laissant un « au revoir » presque inaudible pour Julian et Derek.
Ξ Sujet: Re: PV • I'm so furious at you for making me feel this way. Lun 5 Fév - 21:33
Derek n'avait pas de filtre. Si ses remarques pouvaient parfois heurter les personnes à qui il s'adressait, il s'en fichait comme de l'an quarante. Candys pouvait facilement en témoigner. Mais bon il y pouvait rien si elle avait pas d'humour <3. Cependant, l'Américain ne changerait sa façon d'être pour personne, donc la préfète-en-chef allait devoir le supporter tel qu'il était, avec ses blagues pourries à répétition. Celle-ci semblait ne pas manquer de répartie et il faut dire qu'avec sa remarque, elle marquait un point. Le jeune homme sourit à cette réflexion et lança un regard satisfait à son interlocutrice. « Dis, pourquoi tu souris jamais ? C'est ton rôle de préfète qui te l'oblige ? Voyons… je ne vois pas de quoi tu parles ! » dit-il, en bombant le torse. Il était évident qu'il ne manquerait pas une occasion de montrer son nouveau badge flambant neuf à tout Poudlard. Selon lui, il avait de quoi se vanter. Se voir confier ce poste après seulement un an dans l'école de sorcellerie écossaisse, ça avait de la gueule ! À croire que, si la moitié du château ne supportait pas son caractère, ses prouesses sportives, elles, ne passaient pas inaperçues.
Une fois le sujet "quidditch" dégagé, la jeune fille avait tâché de remettre du baume au coeur à son Américain préféré en évoquant son pays d'origine. Comme quoi, il y avait, de temps en temps, des (rares) moments pendant lesquels les deux étudiants pouvaient se parler sans se prendre la tête, être affreusement gênés ou se trouver dans tout autre état d'esprit plutôt désagréable. Certes, c'était facile quand on touchait à un sujet qui tenait tant à coeur à l'ancien élève d'Ilvermorny. La conversation bifurqua sur la famille de la brunette, et plus particulièrement sur son père, en premier lieu. Ainsi, son père avait fréquenté Poudlard jadis, lorsque Voldemort était encore au pouvoir. Même s'il vivait sur un autre continent, Derek avait appris, par sa mère, toute cette histoire saugrenue, et il fut soulagé d'être né aux États-Unis. Il n'aurait pas supporter que sa mère se retrouve dans des batailles explosives entre les gentils et les méchants, comme on dit non, personne dit ça. « Je peux comprendre la réaction de ton père. Mais, t'as qu'à lui dire que c'est un lieu sûr ! » Il aurait pu ajouter l'argument selon lequel Voldemort n'avait certainement jamais mis les pieds en Amérique, mais de un, il n'en savait rien, et de deux, cela ne risquait pas forcément d'enchanter Candys, qui avait forcément été plus concernée que lui par la montée au pouvoir de Lord Voldemort. « Oula oui, ça fait une grande famille ça... » remarqua-t-il, en imaginant un Manoir rempli de sorciers Montgomery. Le concernant, il ne se sentait pas spécialement prêt à livrer ses problèmes familiaux à la cinquième année. Après tout, ils n'étaient pas spécialement "amis". Julian endossait très bien le rôle de confident et il faut dire qu'il avait eu ses propres tourments, lui aussi.
L'atmosphère ne tarda pas à redevenir extrêmement embarrassante, à la suite du baiser involontaire de la part des deux vipères. C'était comme si la cabine avait été remplie d'un froid polaire, un peu comme lorsque des détraqueurs se baladent tranquillement dans les couloirs. La préfète-en-chef semblait tout aussi honteuse que son homologue. Elle avait même bondi à l'autre bout du compartiment et évitait naturellement le regard de son agresseur Derek. Comme si Julian avait entendu son appel à l'aide, il réapparut à la porte de la cabine presque instantanément, en compagnie de Bartley. Le vert et argent avait l'impression que sa respiration était coupée, et il attendit que les deux préfets-en-chef soient partis, pour expirer bruyamment et se décrisper un tantinet. Il se tourna vers son meilleur ami qui avait repris place sur son siège, et lui annonça, l'air inquiet : « Eh ben mon vieux, cette année risque bien d'être mouvementée... »
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TERMINÉ
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