L'épisode 'Allistair' de la veille oublié, Jo' s'était activement attelée à la rédaction de sa lettre de rentrée, destinée à ses parents. En effet, la jeune fille avait pour rituel depuis sa 1ère année à Beauxbâtons d'écrire un petit courrier à ses supérieurs géniteurs dès la rentrée scolaire réussie commencée. Il n'y avait trop rien à dire à part que le trajet en train était toujours aussi interminablement long, que la bouffe étrangère était plutôt sympa, que l'ambiance était au rendez-vous dans la salle commune coucou Alan ! et que tous ses nombreux amis (deux au total) étaient toujours fidèles au poste. Ses parents trouvaient toujours un certains réconfort à savoir que leur aînée ne s'était pas pendue perdue en route et qu'elle n'avait pas fait perdre de points à sa maison dès les premiers jours de cours commencés. Ils aimaient surtout – et là était tout le problème – prendre des nouvelles de leur fille un peu trop souvent, en fait. Si Jo' était à l'école, ce n'était pas pour perdre du temps à écrire une lettre de 4 pages à ses parents tous les deux jours, elle avait du travail. Alors une lettre tous les deux mois, pour elle, c'était amplement suffisant pas pour maman, vous noterez. A ce moment là d'ailleurs, elle en profitait aussi pour écrire à sa meilleure amie Héloïse et faisait ainsi un seul et unique trajet à la volière de Poudlard (que les fondateurs de l'école avait jugé bon de placer à 4 kilomètres du château, logique Godric !).
- Quand tu es dans le grand hall – tu vois le grand hall, devant la grande salle ? - tu prends les escaliers qui bougent. Là tu montes 4 étages et c'est tout au bout du couloir. Un petit conseil, soyez discrètes, Mme Pince n'aime pas trop le bruit. Ni qu'on abîme ses livres, aussi. Elle n'aime pas grand chose, en fait, et elle est rarement de bonne humeur. J'espère que vous ai donné envie !
Deux premières années pas plus hautes que trois pommes remercièrent Joséphine pour leur avoir indiqué le chemin de la bibliothèque et filèrent à l'opposé de la 5ème année. Fière d'avoir aidé son prochain et satisfaite d'avoir donné le sourire à deux petites sorcières, Jo' n'aurait pas cru qu'un jour, elle serait capable d'indiquer le chemin à quelqu'un, ici, au château.
- A moins que ce ne soit au 5ème étage ! Euh... Je ne sais plus. Bon bref.
Jo' leva sa main droite en signe de nonchance : les deux premières années étaient trop loin pour l'entendre et puis si elles ne trouvaient pas la bibliothèque, elles feraient comme tout le monde : elles chercheraient.
La 5ème année fila vers la volière, son courrier à la main. Joséphine n'était pas à Poudlard depuis très longtemps, mais elle avait acquis une petite notoriété ici. Ceux qui la connaissaient se divisaient en trois catégories : les élèves des petites années savaient qu'ils pouvaient trouver en elle une oreille attentive, une aide charitable quand la situation le nécessitait. On voyait bien que Jo' adorait les enfants et à ses yeux, les premières années étaient assez petits pour ressembler à des enfants. Il y avait ensuite les élèves de Poufsouffle, alias les 'blaireaux' (Merci Helga pour ton animal totem, on repassera pour le prestige), qui savaient que 'la nouvelle de Beauxbâtons' avait son petit caractère mais qu'elle était fort sympathique si on ne l'embêtait pas. Jo', elle, savait que les Poufsouffle (à quelques exceptions près) étaient de gentils sorciers et qu'elle pouvait avoir confiance en eux. Enfin, il y'avait le reste de Poudlard : ceux-là ne figuraient pas en haut de sa liste. Depuis plusieurs mauvaises expériences à Beauxbâtons, la Française avait fini par se méfier de tout le monde. Tout le monde, à Poudlard, ça voulait dire ces têtes brûlés arrogantes de Gryffondor (à part Sebastian, bien entendu), ces prétentieux érudits de Serdaigle, et ses roublards de Serpentard. Se méfier, ça ne voulait pas dire qu'elle les détestait tous par principe : ça voulait dire qu'avant de connaître, elle émetait des réserves. Elle restait sur ses gardes, elle jugeait, elle se confiait peu, elle s'ouvrait rarement. En gros : elle était prudente. Le prochain qui la ferait souffrir elle ou un de ses amis n'était pas encore né, elle y veillait toujours très activement.
Arrivée à la volière (qu'elle avait découverte la première fois avec Tempérance, l'an passé), la jeune fille chercha son oiseau : Stelmaria, sa chouette Hulotte, le premier et le seul animal de compagnie qu'elle ait toujours eu. Reconnaissant sa maîtresse, l'animal vint se poser naturellement sur son bras gauche. Jo' adorait sa chouette : elle était petite et incroyablement mignonne mais surtout, malgré son petit poids elle pouvait parcourir de longues distances pour une simple lettre sans même se fatiguer. On ne comptait plus les trajets Royaume-Uni – France que le pauvre animal avait fait. De surcroit, elle retrouvait toujours sa propriétaire, partout où elle soit.
- Comment tu vas ma belle ? La route n'a pas été trop mauvaise hier ?
En effet Joséphine et tout le reste de Poudlard n'étaient arrivés au château que hier soir, en fin d'après-midi. Son animal aimant très peu être enfermée en cage, l'étudiante l'avait laissée partir de France seule pour arriver par ses propres moyens train, Magicobus, avion, elle aime bien varier à l'école. Manifestement, tout s'était passé sans aucun problème puisqu'elle était là et que toutes ses plumes répondaient à l'appel.
La volière avait ceci d'embêtant qu'un seul escalier y menait, un escalier en colimaçon qui faisait le tour de la tour mouarf jeu de mot et qui empêchait par nature de voir si – et qui – quelqu'un arrivait. En d'autres termes, tout le monde pouvait vous surprendre en train de pouponner votre chouette et de la cajoler comme le ferait une petite fille de 4 ans avec sa poupée Barbie : bonjour la honte. Plus clairvoyante qu'elle ne le pensait, un garçon entra dans la volière à l'instant précis où Jo' embrassait sa chouette sur l’œil : Nicolas Flamel soit loué, Jo' se trouvait dos à la porte.
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Dernière édition par Joséphine De Guise le Dim 18 Fév - 23:47, édité 1 fois
Qu’y avait-il de pire que d’avoir une tante et un cousin comme prof à Poudlard ? Avoir la sœur jumelle du cousin qui débarquait et la dites tante qui devenait votre directrice de maison ! Si Lucas n’avait jamais trop eu à faire avec Haven (parce qu’il avait arrêté vol sur balai dès que ça n’avait plus été obligatoire), il allait avoir Heaven, celle qui participait aux créations que sa mère portait en concert, comme professeur de potions ! Et sa tante Susan devenait officiellement professeur de sortilège, elle, contrairement aux cousins par alliance (fallait quand même bien fouiller l’arbre généalogique pour trouver), il la connaissait depuis sa naissance… Edward, le père de Lucas, étant le frère triplé de Quentin, lui-même mari de Susan. C’est bon ? On a perdu personne ? Bien. Parce que dès qu’il y a un ou plusieurs Montgomery dans l’affaire, ça demande quelques compétences en généalogie !
Dans tous les cas, si Lucas n’avait jamais mal vécu de croiser sa tante régulièrement dans l’école, il avait du mal à s’imaginer en train d’avoir des genres de compte rendu avec elle (car il était préfet, et avec Prudence comme collègue, autant dire qu’il allait avoir du boulot…) et à la regarder lui apprendre des sortilèges. C’est que… c’était Tante Susan quoi. Pas le professeur de sortilège Montgomery-Bones…
Le plus drôle dans tout ça (ou pas), c’est qu’il avait échappé de peu au fait d’avoir aussi le frère de Megan Jones – autre bonne amie de ses parents en particulier, de sa famille en général – comme prof’. Heureusement qu’il avait pris Arithmancie et pas Runes l’an passé !
Ayant terminé une de ses premières rondes de l’année (il y en aurait beaucoup plus que les années précédentes), il se dirigea vers la volière pour donner à un hibou de l’école une partition musicale pour sa mère. Roze n’étant pas très portée par la communication verbale qu’elle soit orale ou écrite, il arrivait – quand il n’avait pas grand-chose à dire – que Lucas et elle communiquent grâce à la musique. Quelques notes qui voulaient dire : « Je vais bien, tout va bien ».
On aurait pu imaginer Roze très stressée après la bataille du Chemin de Traverse (Lucas avait tout vu depuis une fenêtre d’une boutique dans laquelle il était enfermé – quoique, pas tout, mais assez pour comprendre disons ! -), c’était mal connaître la chanteuse qui ne connaissait pas le stress. En revanche, elle avait bien dit à ses enfants de ne pas trop se la jouer perso’ cette année car quand on était encore petit, l’union faisait la force. Lucas avait trouvé ça drôle : voilà un certain temps qu’il était plus grand que sa mère, Roze dépassant difficilement le mètre quarante-cinq sans ses talons. Il s’était bien gardé de le lui faire remarquer, non pas parce qu’elle était complexée, mais parce qu’il savait que sa mère n’était pas individualiste par choix, mais seulement parce qu’elle avait vu trop d’horreurs dans sa vie.
Comme beaucoup de parents d’élèves, elle avait vécu la guerre avec Voldemort. Elle avait perdu des connaissances, quelques amis, elle avait vu les blessés… Elle-même était restée en retrait, car elle n’aimait pas « se battre pour des causes ». Son père lui avait dit une fois que Roze avait sûrement regretté d’avoir refusé de prendre parti. Mais sur le moment, ça lui avait paru le plus logique. Et ce n’était pas ce qui faisait que Roze était bizarre, étrange, lunaire… non. La mère de Lucas était atteinte de schizophrénie, une maladie mentale qui n’avait rien à voir avec l’image que beaucoup de gens en avaient. C’était une vraie souffrance pour elle, elle ne pouvait communiquer normalement sans ses médicaments. D’où les partitions de musique… Toutefois, vu ce qu’il s’était passé au Chemin de Traverse, Lucas avait l’impression que même si sa mère était zen, elle n’en resterait pas là. Peut-être parce que l’attaque contre son oncle Quentin l’avait mise en colère. Lucas souhaitait bon courage aux membres de MS : se mettre les Montgomery et tous leurs affiliés à dos, c’était risqué.
Non qu’il ait envie de plaindre ceux qui avaient blessé son oncle en voulant faire du mal à une autre de ses tantes, s’en était aussi pris à sa mère, et avait effacé la mémoire de la pauvre Payton. Car Payton, Lucas y pensait. Il était devenu préfet parce qu’il fallait quelqu’un pour prendre le relais quand elle n’avait plus été capable. Son sérieux en avait fait un bon candidat, même s’il était assez jeune. Mais ils manquaient sûrement d’élèves au dossier scolaire correct vu toutes les recrues parce que Prudence quoi!.
Dans la composition qu’il envoyait à sa mère, Lucas, qui se la jouait dans sa tête, se demandait si elle reconnaîtrait les accents de premiers émois amoureux. Car, à sa propre surprise, Lucas avait un léger faible pour une fille d’un an plus jeune qui, comme par hasard, était aussi nouvellement préfète. Sa mère était peut-être étrange mais elle avait un don pour deviner ce genre de trucs gênants. A cette idée, Lucas rougit un peu. Cette année allait vraiment être gênante à bien des points de vues… Passons. Il se considérait au-dessus de ces trivialités (qu’il croit!).
Une fois à destination, il vit qu’il n’était pas seul. Joséphine était là. Il ne lui parlait pas beaucoup, pas parce qu’il avait quelque chose contre elle, il se moquait des réputations : Lucas parlait peu, point. « Salut. » Lança-t-il en remarquant qu’elle ne l’avait pas vu et que c’était pour elle que ça allait finir par devenir gênant. Il se dirigea vers un des élégants hiboux de l’école, en choisi un petit, plus mignon que beau, c’étaient les préférés de sa mère. « Allez, viens-là toi, j’ai du courrier pour toi. » Il fallait toujours parler aux hiboux, allez savoir pourquoi ! Lucas vérifia une dernière fois les petites tâches noires qui devaient, au final, faire une sorte de douce sérénade. Il ne s’occupait pas particulièrement de Jo’, même si il savait d’expérience que tous les Poufsouffle étaient plus bavards que lui le challenge est pas dur hein. Il essayait donc de rester attentif à la présence de sa camarade, s’attendant à ce qu’elle lui parler à un moment ou un autre. Disons que c’était un peu dans le job de préfet aussi… même si, clairement, cette partie là n’était pas faite pour lui !
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Ξ Sujet: Re: [THEME - TERMINÉ] Chouette alors ! Mar 6 Fév - 8:15
Jo' se tourna discrètement et quand un sorcier – de Poufsouffle, ouf – la salua, les joues rosies par la surprise, elle ne se sentit pas de ne pas faire pareil. Elle était polie après tout, et bien qu'il lui ai fait peur, il ne l'avait pas surprise en train de dépecer un cadavre Joséphine de Guise et le sens de la mesure, ou bien de maltraiter une chouette un peu trop téméraire. Elle n'avait pas de honte à avoir, surtout que le gars en question ne semblait pas vraiment s'intéresser à elle. Si ça se trouve, il avait lancé son bonjour au premier clampin venu sans même le regarder.
- On se connait ? Salut.
Lança t-elle, d'un ton nonchalant. Déjà ils n'avaient pas gardé les cochons ensemble, de deux elle n'avait pas vraiment vu de qui il s'agissait. Il pouvait très bien s'agir de quelqu'un qu'elle n'appréciait pas auquel cas : bouh, elle lui avait adressé la parole ! mais Jo en doutait, à Poufsouffle, personne ne l'avait jamais vraiment embêtée. Sa maison était – il fallait le reconnaître – plutôt sympa, globalement à part cette gourdasse de rouquine à qui elle avait piqué la place hier soir. Genre le fauteuil est à toi, je rêve.
Jetant un nouveau coup d'oeil discret au sorcier pour voir de qui il s'agissait, celui-ci était encore de dos, il venait de choisir une chouette pour – certainement - envoyer son courrier. Visiblement, lui aussi avait des comptes à rendre à ses paternels, très certainement. Jo revint à sa chouette et lui attacha rapidement la lettre à sa patte droite. Elle l'a caressa doucement, puis, jugeant qu'il était temps qu'elle découvre l’identité de son voisin, sans cesser de caresser Stelmaria, se tourna franchement face à lui.
Toujours afféré à l'envoi de son courrier, le jaune et noir venait de se tourner légérement sur la gauche et Jo put enfin apercevoir une partie de son visage. Si elle ne se trompait pas, il s'agissait de... Lucas. Lucas... Montgomery, peut être ? Elle n'en était pas sûre, mais quand elle voyait sa tête elle se remémorait un nom long. Peut être même avait-il un lien avec la prof de sortilèges actuel, le professeur Montgomery-Bones ? Oui, peut être bien que c'était ça, ils avaient le même nom, à quelques détails près. Montgomery ça sonnait bien avec Lucas, et ça revenait bien en tête de la rouquine. C'était certainement ça.
- Lucas, c'est ça ?
Jo n'était pas fille à engager la discussion généralement, mais allez-savoir pourquoi, elle sentait que ce jeune garçon (4ème année ? Pas moins...) n'était pas un gros bavard, elle pourrait donc couper court quand elle voudrait. Oui, Jo aimait rarement faire le premier pas parce qu'elle avait toujours peur qu'on se méprenne sur ses intentions. Avec lui, elle sentait qu'il n'y aurait pas de malaise. C'était ça l'avantage des gens blasés de tout, ils accordent rarement de l'importance aux détails. Et puis vexer quelqu'un, était dans la vie de Joséphine de Guise, loin d'être un problème qui l'empêchait de dormir.
Puis, comme un éclair de génie, un souvenir lui revint en tête. Hier au soir, quand elle cherchait désespérement Allistair dans toute l'école toute la salle commune, la préfète de 3ème année – Prudence (ce nom la faisait rire parce qu'à part elle, personne ne méritait plus d'aller à Gryffondor que Prudence : on sentait qu'elle n'avait peur de rien) – lui avait donné le nom de son co-camarade préfet. Et c'était bien Lucas. Lucas Montgomery, même. Non, elle n'était pas folle et oui son excellente mémoire eidétique avait encore frappé.
- Toi aussi tu as des parents inquiets ?
Alors là, celle-là, on ne l'avait pas vu venir. Jo de Guise qui s'ouvrait carrément au premier venu, on n'avait pas vu ça depuis des années. En posant cette question (à laquelle le sorcier pouvait très bien répondre pour la négative, d'ailleurs), la jeune fille avouait clairement que ses propres parents s’inquiétaient pour elle. Bon, ce n'était pas le scoop de l'année, mais pour Jo qui détestait s'ouvrir et se confier aux gens – surtout à des garçons – c'était beaucoup. Après, la jeune fille ne prenait pas de risques : à moins qu'il n'envoit un papier urgent de la direction à ses parents, un second jour de rentrée, il écrivait forcément à sa famille pour lui donner des nouvelles. Bien sûr elle pouvait se tromper, mais dans le contexte actuel, même Poudlard n'était plus un endroit sûr, les parents étaient donc toujours inquiets. Ceci dit, à part Lucas et elle, il n'y avait pas la queue à la volière, preuve qu'ils n'étaient pas cinquante à avoir des parents relous inquiets.
La jeune française continua de caresser l'animal et quand elle sentit sa chouette parfaitement détendue, s'approcha de la fenêtre pour la laisser partir. Stelmaria et elle avaient leur petit rituel : elle lui attachait le courrier, elle la caressait pendant plusieurs minutes et quand c'était fait, la petite chouette était parfaitement encline à accomplir sa tâche. Après tout, envoyer du courrier par hibou était la chose la plus normale pour un sorcier, mais est-ce que les gens prennent vraiment le temps de prendre soin de leur animal ? Non. La plupart du temps, on recevait tranquillement son journal, on se mettait à lire les gros titres ("Oh purée, regarde ça, Ollivanders a été détruit ! Tu parles d'une nouvelle ! Ça doit faire 3 semaines que l'info est passée mais moi rien que de la relire, ça me fait comme si c'était hier !") et on s'étonnait que cette saleté de Grand Duc vous pince le doigt. Mais quel malpoli ce Grand Duc ! Non Ginette, si ton hibou te pince c'est juste que ce n'est pas un distributeur ambulant de courriers magique et qu'il a faim, c'est tout. Et oui, c'est comme un animal, le hibou ça se nourrit. Ouuui ! Le hibou est un animal, sans rire ! Au même titre que le chat, le dragon, le lapin ou l'écureuil ! Et je te promet qu'il ne pince pas pour le plaisir ! C'est comme toi, tu ne grognes pas quand tu n'as pas faim, c'est pareil. Merci Ginette.
Ξ Sujet: Re: [THEME - TERMINÉ] Chouette alors ! Mer 7 Fév - 12:49
Chouette alors !Thème septembre 2013
Lucas sortit de sa conversation unilatérale avec le hibou quand il entendit Joséphine de Guise lui demander confirmation pour son prénom. C’était pas un peu la honte de ne pas connaître le nom des préfets ? Surtout ceux de sa propre maison… Mais il avait assez de savoir vivre pour ne pas le lui faire remarquer, aussi il se tourna vers elle et hocha la tête dans un signe affirmatif. « C’est ça, Lucas. On est dans la même maison. » Juste au cas où elle ne le situerait vraiment pas du tout. Il était pourtant déjà préfet quand elle était arrivée à Poudlard, même si à ce moment là, c’était à titre de remplacement car Payton avait perdu la mémoire… Tempérance s’était chargé de faire la présentation de leur maison à Joséphine parce qu’il était trop occupé. Poufsouffle n’avait pas vraiment eu de veine l’an passé, s’occuper de Payton avait été un boulot à temps plein pour tout le monde, toutes années confondues, car il avait fallu lui faire rattraper son retard avant les BUSES. Lucas n’était alors qu’en troisième année, donc il n’avait aidé que pour les bases, mais il se chargeait aussi d’escorter la jeune fille à ses cours particuliers… cette tâche ne pouvant pas être faite par les élèves n’ayant pas l’autorisation de traîner dans les couloirs…
Mais bon, Jo’ n’avait pas connu l’ancienne Payton, ça devait la laisser froide que l’amie de tous ait perdue la mémoire. Vous sentez l’agacement grimpant de l’associable dérangé dans ses occupations ? Elle lui demanda si ses parents étaient inquiets. En toute franchise, Lucas ne savait pas trop quoi répondre à cette question, aussi, il déplia légèrement le parchemin pour que Joséphine voit qu’il s’agissait d’une partition.
« Probablement, mais là j’envoie à ma mère une partition que j’ai composée hier. » Il laissa Joséphine envoyer son courrier avant de poursuivre d’un ton neutre. « Tes parents s’inquiètent à propos de ce qui se passe depuis deux ans ? » Si c’était le cas, elle était plus au courant qu’il ne se l’était imaginé au premier abord. Encore que le fait qu’elle ait eu un doute sur son identité continuait à faire dire au jeune homme qu’en plus d’avoir une collègue compliquée à gérer, il allait peut-être avoir aussi un cas en la personne de Joséphine. Après tout, elle s’était fait virer de son ancienne école. Bien que, Lucas le sache comme tout bon préfet qui se respecte, cette expulsion n’était pas justifiée vu qu’elle avait eu des ennuis à cause de la Menace. Un tiers des élèves de Poudlard serait déjà sans baguette si on punissait ceux qui avaient des ennuis à cause de MS, ne serait-ce qu’à cause de l’existence de la brigade Anti-Menace. Cette dernière étant une exception notable dans les habitudes du Poufsouffle qui respectait scrupuleusement les règles.
« Ma mère s’est battu contre La Menace sur le Chemin de Traverse cet été. Plusieurs autres membres de ma famille aussi... » sa voix resta en suspens, comme bloqué dans sa gorge. Parfois, il ressentait l’envie de courir dans le bureau de sa tante Susan pour qu’elle le laisse rentrer, juste quelques minutes, vérifier que sa mère, ses oncles et tantes, que tous étaient en sécurité… sauf que ce n’était pas rationnel, et il n’aurait pas le droit à un traitement de faveur parce qu’il était le neveu de la directrice de sa maison.
Mais il avait été là, le jour de la bataille, il avait tout vu par la fenêtre. Il avait vu son oncle tomber. C’était assez traumatisant comme image… heureusement, Lucas était mature pour son âge et il savait prendre du recul. Avec une mère atteinte d’une pathologie mentale incurable, il avait bien fallu qu’il grandisse vite… Il se souvenait avoir caché les yeux de Psychée quand ça avait commencé à faire du grabuge, lui avoir dit de se baisser et de ne pas regarder. C’était un soulagement que sa sœur l’ait écouté car, elle, elle était à Gryffondor. Mais les répartitions ne voulaient pas toujours dire grand-chose. Lui qui avait un petit côté Serdaigle très prononcé savait de quoi il parlait.
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Ξ Sujet: Re: [THEME - TERMINÉ] Chouette alors ! Jeu 8 Fév - 0:15
Si Lucas, le gentil préfet de Poufsouffle en personne, se foutait de la tronche de Joséphine de Guise, c'était que le monde avait pris un sacré coup dans les engrenages. Qu'on ne sache pas qui était un directeur de maison était clairement de la stupidité, certes, (quoique ça bougeait pas mal aussi de ce côté là) mais les préfets, les préfets! qui changeaient au gré et aux humeurs du corps enseignant, tantôt 7ème année, tantôt première, et qui n'avaient au final pas tant d'impact sur la vie des élèves que ça, c'était loin d'être une preuve de stupidité. Jo était-elle stupide ? Non, elle se fichait justement royalement des détails et à ce titre, savoir qui étaient SON et SA préfète était le cadet de ses soucis. Elle n'était à Poudlard au total que depuis quelques mois et ce n'était clairement pas elle qui irait cafter ses mésaventures à ces braves petits élèves épinglés d'un badge multicolore surtout que si elle avait des mésaventures, elle était prête à parier 100 Gallions qu'un des deux préfets l'accompagnerait dans le coup. De plus, Lucas était partiellement de dos avant qu'elle ne voit qui était entré dans la volière, et sans le vexer, il n'avait pas un corps d'Apollon ni une tête mémorable : plus lambda, tu meurs.
Ainsi le préfet, l'air de rien, la prenait pour la dernière des crétines. Qu'elle ne sache pas un prénom à la seconde où elle croisait quelqu'un, à la limite (à Beauxbâtons elle avait découvert le prénom d'une bonne partie de ses camarades de classe après la 3ème année) - quoiqu'elle s'en était rappelé avec brio, de son prénom, au passage – mais qu'elle ignore dans quelle maison – la cravate jaune et noir autour du cou – il était, c'était la prendre un peu pour une bouse d'hippogriffe fraîche. Alors oui elle est nouvelle, mais nouvelle ne veut pas dire 'finie au pastis'. Joséphine sait reconnaître les couleurs, merci pour elle.
- Oui merci, je vois ta cravate.
Elle faillit rajouter qu'elle le connaissait aussi de vue vu que monsieur n'a jamais pris la peine de lui parler mais ça aurait pu lui faire croire des choses et Jo détestait tenter le diable avec les garçons qu'elle ne connaissait pas, alors elle se contenta de lui adresser un sourire. Sourire qu'elle n'était pas sûre qu'il ait vu, mais tant pis le plus important c'est le geste disait maman. Elle le dit toujours d'ailleurs.
Quand le sorcier lui répondit qu'il envoyait une partition à sa mère, Jo hocha la tête en signe de compréhension. Enfin, elle n'avait pas vraiment compris pourquoi il envoyait une partition, mais elle avait bien saisi son message, dans tous les cas. Et puis ça ne la regardait pas vraiment.
- A Poudlard ? Oui entre autre. Mais ils s'inquiètent plus pour moi, je pense. Ils savent que je suis imprévisible et que je peux tuer des gens que je suis parti de Beauxbâtons en partie à cause de Magicis Sacra et qu'elle a pas mal frappé ici aussi.
Bien évidemment, Jo avait entendu parler des incidents de Poudlard, notamment le plus frais : l'amnésie de Payton Harris. Il n'y avait rien d'extraordinaire à cela, Tempérance était une amie de Payton et celle-ci l'aidait régulièrement à faire ses devoirs. Il était même arrivé à Jo, quelques fois, d'aider l'ex-préfète dans le maintien de sa baguette en sort ou en méta'.
Comme un appel du pied, un aveu qui fit remuer quelque chose dans le ventre de la française, Lucas lui avoua que sa mère s'était battue contre la Menace à Traverse, cet été. La jaune et noir perdit instantanément son sourire, se figea et son visage blêmit légèrement. L'attaque de Magicis Sacra sur le Chemin de Traverse, depuis cet été Joséphine essayait de l'oublier. Elle se revoyait très nettement dans la boutique de fournitures scolaire avec Nathan, son petit frère. Ses parents l'y avaient laissé le temps de faire un tour plus loin sur le Chemin de Traverse. Elle – comme la moitié de la boutique – s'était collé à la vitre pour voir ce qui se passait à l'extérieur et il fallait être aveugle pour rater la moitié de ce qui s'était passé. La boutique d'Ollivanders qui avait explosé en un millions de morceaux (Jo était à côté, elle avait tout vu), le petit groupe de gentils sorciers menacés par une abominable jeune femme – manifestement intouchable vu le sentiment de puissance qu'elle dégageait – la pluie de sorts qui avait suivi et ce corps, ce corps sanguinolent à terre qui hantait certaines de ces nuits. Jo avait eu le réflexe humain et prudent de cacher les yeux de Nathan dès que la bataille avait commencée : si injuste, 4 fois plus nombreux qu'eux, armés jusqu'aux dents, postés en hauteur : les autres n'avaient aucune chance de victoire. La Poufsouffle aurait pu assister impuissante à un véritable génocide si les projets de MS avaient été différents et qu'ils avaient voulu tuer tout le monde. Tout le monde n'était pas mort, - personne en fait - fort heureusement, mais elle voyait encore et toujours ce sorcier courageux qui avait riposté contre les sbires de la Menace et qui avait contré le sort destinée à une autre. Pour ça, il s'était écroulé par terre, une partie du corps rongée par un sort jusqu'à l'os. La stupéfaction et l'horreur de cette vision avait provoqué un vomissement chez la demoiselle tellement la vision l'avait troublée. Ses parents – une fois qu'ils avaient retrouvés leurs enfants – lui avait assuré que tout le monde était vivant et que les blessés avaient été transportés à Ste Mangouste, l’hôpital de Londres.
Hésitant un peu, puis prenant son courage à deux mains, Jo décida d'interroger Lucas. Elle avait trop de questions qui étaient restées sans réponse et la mère de Lucas devait certainement en avoir beaucoup plus qu'elle, il pourrait peut être lui répondre.
- C'est vrai ? Qui... ? Enfin je veux dire, qui... ils vont bien ? Personne n'a été blessé ? Parce qu...
Jo s'arrêta de parler, Lucas venait de commencer sa réponse et elle ne voulait pas le couper. Elle ne voulait pas lui dire ce qu'elle avait vu avant qu'il lui ai donné plus d'informations. De mémoire, elle n'avait pas vu de femme blessée, mais dans la confusion atroce qui régnait à ce moment là, c'était bien possible qu'elle l'ait ratée. Elle n'avait cependant pas raté le sorcier en sang qui était parti à Ste Mangouste, et elle espérait juste qu'il ne faisait pas partie de la famille de Lucas.
Ξ Sujet: Re: [THEME - TERMINÉ] Chouette alors ! Sam 10 Fév - 22:23
Chouette alors !Thème septembre 2013
« Sait-on jamais » répondit Lucas à la remarque de la jeune fille d’un ton totalement neutre. Il était vrai qu’il portait son uniforme, on pouvait même voir briller son badge de préfet sur sa poitrine. C’était le même que l’an dernier, ce qui veut dire que c’était au sens strict plutôt celui de Payton… Lucas ne se ferait jamais à l’idée qu’il avait pris la place de sa camarade amnésique, ni qu’elle avait perdu la mémoire d’ailleurs. Car physiquement, c’était la même. Moins souriante peut-être… Toutefois, il n’était pas dans l’intention de Lucas d’être sarcastique, ce n’était pas dans son caractère. Ce qui l’était en revanche était d’être d’un abord assez froid, peu facile d’accès. Il fallait apprendre à le connaître pour dépasser cette première impression.
« C’est compréhensible. Malheureusement, il n’y a pas d’école dans le monde sorcier qui n’ait pas été attaqué de nos jours. Ils sont partout. » Au moins, Magicis Sacra était un sujet de conversation à la fois vraiment complet (il y avait à dire!), et Lucas se sentait personnellement concerné donc il ne restait pas évasif comme sur d’autres questions. On l’interrogeait pas mal sur ses impressions sur les nouveaux professeurs dernièrement parce que c’est le thème mais ça ne le passionnait guère, surtout que même s’il connaissait Heaven depuis sa plus tendre enfance, il n’avait aucun mal à la caser dans les « profs à écouter ». Cela était tout aussi valable pour tous les autres, les enseignants étaient juste des sources de savoir, Lucas se moquait de qui ils étaient tant qu’ils faisaient le job.
Finalement, il aborda le sujet délicat du Chemin de Traverse, dans la mesure où sa mère y était. Joséphine lui demanda alors des nouvelles. Il fit cesser son embarras en lui répondant sans attendre : « Mon oncle... » Ou du moins il avait eu l’intention de lui répondre vite, toutefois, ce n’était pas facile de revoir la scène qu’il avait aperçu à travers la vitre du magasin fermé. « Mon oncle a été blessé, assez gravement, mais il va très bien maintenant. » Se reprit-il, tâchant de garder son flegme. « Magicis Sacra avait ordre de ne blesser personne mais l’un d’eux a désobéi et a voulu lancer un sort mortel à une de mes tantes, mon oncle s’est interposé, c’est comme ça qu’il a été blessé. Ma mère se battait plus loin, elle s’est bien défendu, elle n’a eu que quelques ecchymoses. » Il éprouvait une certaine fierté en parlant de sa famille qui s’était battue contre les mages noirs du mieux qu’ils avaient pu. Mais son côté pudique reprit le dessus et il se sentit un peu gêné d’avoir fait le récit de ce qui s’était passé de cette façon, auprès d’une fille qui savait à peine qui il était en plus de ça.
Il se racla la gorge, pour se donner une contenance. « Mon oncle est le mari du professeur Montgomery-Bones. » Ce qui faisait d’elle sa tante, évidemment, mais ce n’était pas un secret et cela permettait de ramener, éventuellement, le sujet sur Poudlard. Non pas qu’il aime beaucoup plus en discuter dans la mesure où il n’aimait pas parler tout court, mais maintenant qu’ils avaient commencé, il pouvait bien continuer les concessions… cela faisait aussi parti de son rôle de préfet.
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Ξ Sujet: Re: [THEME - TERMINÉ] Chouette alors ! Dim 11 Fév - 0:14
Toutes les écoles magiques étant touchées par le fléau 'Menace' et il était vrai que les dires de Joséphine n'avaient eu que peu d'impact sur le préfet. Tout le monde savait que toutes les école avaient été touchées : Poudlard, Beauxbâtons, Ilvermorny et Durmstrang étaient des cibles de choix, plein d'enfant, plein de sang pur, plein de nés-moldus aussi, bref, un peu tout ce qui attirait Magicis Sacra plus généralement. Lucas semblait déjà savoir pourquoi Jo avait été transférée à Poudlard (du moins il ne devait pas savoir toute la vérité, mais une partie) et ne semblait pas très surpris que ce soit à cause de Magicis Sacra. Avec eux hélas, plus rien n'était surprenant Une femme habillée en violet sur 3 dragons qui sont en train de brûler Gringotts ? Encore un coup de Freja, ça , la coquine !
- Oui je sais bien, ce n'est pas rassurant d'ailleurs. J'espère qu'à Poudlard au moins, c'est fini.
Joséphine avait eu connaissance de ce qui était arrivé à Payton et sentait donc que ce qui avait été découvert par la jeune fille était clairement lié à la Menace. Peut être qu'en oubliettant la pauvre sorcière ils avaient mis fin à leur présence accrue dans Poudlard, effaçant diaboliquement la dernière preuve de leur culpabilité. Pourquoi s'en seraient-ils pris à elle, autrement ? Le fait que le Serdaigle de Tempérance perde aussi sa chaîne en argent avant la rentrée scolaire était de bonne augure, Jo en était certaine. Il fallait se réjouir ! Enfin pas pour Payton, hein.
- Je ne sais pas si tu sais mais Julian Farrow a perdu l'objet qui le maintenait à la merci de Magicis Sacra. C'est plutôt une bonne nouvelle...
Lucas ne devait pas être courant parce que même Tempérance ne l'avait appris qu'hier dans le Poudlard Express. Et ça avait finalement peu fait le tour de Poudlard, Tempérance préférant parler peu de Julian quand Payton était dans les parages. Le sujet de l'ex-préfète amnésique semblait être encore au cœur de beaucoup de tourmentes.
Quand Lucas répondit à Jo en expliquant ce qui c'était vraiment passé à Traverse, le coeur de la Française se serra. Elle n'eut pas de mal à voir le trouble du préfet : elle ressentait exactement le même. Ce que racontait Lucas coïncidait parfaitement avec ce qu'elle avait vu : l'oncle de Lucas était son 'sorcier en sang'. Il s'était bien jeté sur une fille pour la protéger d'un sort lancé par en haut et toujours selon Lucas, il s'agissait de sa sœur. Joséphine écarquilla des yeux ronds quand le jaune et noir énonça un sortilège mortel et ses larmes montèrent vite à ses yeux. Elle se tourna rapidement pour les chasser d'un revers de doigt. Jo ne savait pas si ce qui l'émouvait était le souvenir de l'attaque à laquelle elle avait assisté, qui remontait, ou bien d'imaginer l'homme sauvant et mourant pour sa sœur sous l'effet du sort mortel, ou bien de voir Lucas – toujours si stoïque et flegmatique – si touché et ému à la fois devant ses yeux. Fort heureusement le sorcier blessé n'avait rien eu, mais ça n'empêchait pas Jo de voir que Lucas était marqué par les événements. Marqué comme quelqu'un qui avait personnellement vécu la chose, en fait.
- Tu étais là, c'est ça ?
C'était tellement évident que la question paraissait presque bête. La jaune et noir se demandait d'ailleurs pourquoi elle n'avait pas croisé le préfet dès qu'ils avaient été libérés des nombreux commerces bloqués. Sûrement à cause de la cohue qui avait suivi, très certainement. Tellement pressée de retrouver ses parents sur les débris encore fumant de la boutique d'Ollivanders, tout le reste paraissait invisible. La jeune fille hésita avant de confesser à Lucas qu'elle était présente sur les lieux et qu'elle avait elle aussi tout vu. La 5ème préféra se taire : elle n'avait pas à se plaindre, Lucas avait vu toute sa famille se battre sous ses yeux, prendre des risques et être blessés sans qu'il puisse les atteindre, alors que pour Jo, ses courageux combattants n'étaient que des étrangers. Elle n'allait quand même pas se plaindre de cauchemarder encore d'un corps en sang quand celui-ci était de la famille de son camarade.
De la famille du professeur Montgomery-Bones, donc, d'ailleurs. Son mari, visiblement. Jo ignorait que l'assistante de sortilèges était passée professeur cette année puisqu'elle n'avait pas encore eu cours d'enchantements depuis le début de l'année (la veille, donc). Ce qui voulait dire que la nouvelle directrice de Poufsouffle était de la famille de Lucas : le nom 'Montgomery' était si répandu que Jo n'avait pas pensé une seconde que son actuel préfet soit parent avec l'ancienne assistante du professeur Flitwick. En même temps, elle ne s'amusait pas à dresser l'arbre généalogique des gens avec qui elle ne parlait pas.
- D'accord... Je ne savais pas qu'elle était passée professeur. Tu es proche d'elle ?
Malgré elle, Jo voulait aussi parler de l'oncle de Lucas. C'était plus fort qu'elle, bien que le préfet lui ait dit qu'il allait bien, Jo s'était tellement souvent imaginé que ce pauvre sorcier était mort ou dans un coma profond qu'elle avait presque besoin de preuves pour le croire. Joséphine n'avait que 15 ans et ce corps en sang était le premier de sa vie qu'elle voyait. Et ça l'avait beaucoup marquée. Elle adorait les duels depuis toujours et pensait bien faire une carrière dans ce milieu quand elle serait adulte, mais jamais elle n'avait vraiment vu les effets d'un sort aussi cruel sur quelqu'un. C'était à vous retourner l'estomac, surtout quand on le voyait d'aussi près. Encore une fois, heureusement qu'elle avait caché les yeux de Nathan pour que son petit frère n'assiste pas à ce traumatisant spectacle.
- Et avec ton oncle, vous vous entendez bien ? Comment va son épaule au fait, un sort aussi puissant ça a du nécessiter quelques temps à Ste Mangouste...
Malgré elle et parce que ça lui semblait tellement logique de parler de 'l'épaule du sorcier en sang' dont elle voyait encore presque l'os dans ses cauchemars, Jo ne réalisa pas qu'à un seul instant, Lucas lui avait parlé de l'épaule de son oncle. Il n'allait certainement pas s'en rendre compte, il faut dire que Lucas avait certainement plus d'empathie pour sa mère décorée d'ecchymoses que pour un de ses oncles.[/color]
Ξ Sujet: Re: [THEME - TERMINÉ] Chouette alors ! Dim 11 Fév - 9:38
Chouette alors !Thème septembre 2013
Il espérait que Joséphine avait raison, que Poudlard avait eu sa part et que plus personne n’aurait à souffrir entre ces murs. Pourtant, quelque chose lui disait que le rapport entre Magicis Sacra et leur fascination pour Serpentard entraînerait fatalement de nouveaux problèmes ici. Pas la peine cependant d’inquiéter la jeune fille, après tout, ce n’était pas comme s’ils y pouvaient quelque chose.
Pour ce qui était de l’objet, la nouvelle n’avait pas été répandue, mais les préfets avaient été mis au courant lors de la réunion dans le Poudlard Express. C’était surtout une bonne nouvelle pour le principal concerné car il n’aurait plus à craindre d’agir sous contrôle. Toutefois, Lucas doutait que le collier lui ait été enlevé à des fins charitables, il était plus probable que Magicis Sacra en ait besoin pour contrôler quelqu’un d’autres. Des objets ensorcelés comme celui-ci, cela ne devait pas courir les rues… ce collier avait résisté à tous les spécialistes. « Les préfets ont été mis au courant de la situation, ainsi nous n’avons plus besoin de le surveiller plus que les autres élèves. C’est bien pour lui. » Ce qui l’était moins pour tout le monde, c’est que ce n’était pas synonyme de paix. La preuve avec son oncle Quentin, blessé dans la bataille du Chemin de Traverse, ainsi que la boutique dans laquelle travaillait tante Anabelle, détruit en un clin d’œil, soufflé par un sortilège d’explosion. Cette perte matériel avait bien entendu été spectaculaire, toutefois, elle n’avait pas trop perturbé Lucas comparé à ce qui avait suivi. Certains ingrédients pour faire des baguettes étaient rares, mais ce n’était quand même que du matériel, alors qu’après… Cette Freja contre qui sa famille s’était battue, elle n’avait pas totalement contrôlé son opération, car elle avait dit qu’elle voulait que personne ne devait être gravement blessé, et ça avait quand même dérapé. Cela mettait tellement en colère Lucas ! Bien que cela ne se voit pas beaucoup, ses traits étant seulement un peu plus tirés que d’habitude.
« Oui, j’y étais… j’étais dans une boutique à côté avec ma sœur pendant que ma mère allait faire vérifier sa baguette… du moins était-ce le plan. » Car rien ne s’était passé comme prévu. Il avait été enfermé et avait communiqué avec sa mère par téléphone, au début ça allait, il était resté calme, ce n’était que quand le groupe d’adultes composé pour un tiers de sa famille qu’il avait commencé à se sentir mal. Parce qu’il avait vu son oncle tomber en protégeant sa tante, parce qu’il avait vu sa mère se battre pour la première fois, elle qui était si douce et pacifiste. Elle était plus loin de lui, mais il avait vu ses traits se durcirent, il avait vu qu’elle était différente de la mère qu’il voyait tous les jours. La noirceur sous la surface. Un peu comme la colère de tante Anabelle lorsqu’elle avait vu la boutique exploser.
En parlant de ses tantes (assez nombreuses), il avait amené le sujet vers tante Susan, espérant en revenir à Poudlard plutôt qu’aux événements du passé. « Je suis assez proche de mon oncle, c’est le frère triplet de mon père, mais je ne voyais pas à chaque fois tante Susan quand j’étais petit, car elle travaillait à Poudlard. Elle était assistante au départ, depuis aussi longtemps que je puisse m’en souvenir. » Mais Joséphine semblait vraiment vouloir parler de ce qui s’était passé sur le Chemin de Traverse. « Oui, Oncle Quentin a été pris en charge immédiatement, il va bien maintenant. Et je m’entends bien avec lui, comme avec tous les membres de ma famille, même s’il y en a dont je suis plus proche que d’autres. Rien qu’en ligne directe, j’ai dix oncles et tantes tu comprends… »
Il réfléchit et ajouta : « Mais j’avais aussi de la famille plus éloignée sur le champ de bataille. Cousine Myrielle s’est battu avec la chef de Magicis Sacra au corps à corps. Ça n’a pas donné grand-chose malheureusement. » Au moins Myrielle n’avait pas été blessée, plus résistante et plus habituée que Roze, elle s’en était sortie avec presque rien si ce n’est une frustration dont Lucas avait entendu parler pendant une séance de debriefing entre sa mère et sa grande cousine. Myrielle était en colère… et sûrement qu’avec Alexandre qui était entré à Poudlard, ça n’allait pas s’arranger.
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Ξ Sujet: Re: [THEME - TERMINÉ] Chouette alors ! Dim 11 Fév - 11:23
- Ah cool.
Conclu t-elle quand Lucas lui apprit que les préfets étaient au courant de la bonne nouvelle pour Julian. Peut être que l'ami de Tempérance, et elle avec, seraient plus sereins cette année. Ça avait de quoi vous pourrir la vie un truc pareil, sans parler de celle des proches. Jo n'imaginait même pas pouvoir être contrôlée à distance sans en garder le moindre souvenir une fois manipulée, elle qui détestait ne pas avoir le contrôle. Elle serait devenue complètement folle et aurait tout fait pour ne pas retourner en cours, pour ne pas blesser ses amis.
- Comment a-t-elle choisi de devenir professeur de sortilèges?
Le dossier 'Susan Montgomery-Bones' fascinait Joséphine. Déjà elle avait trouvé l'assistante de Flitwick l'an passé, très patiente et très gentille. Susan lui avait appris à se perfectionner sur un sort qu'elle pensait – pourtant – maîtriser très bien. Comme quoi, elle était loin d'être excellente dans sa matière préférée. Mais de savoir que la directrice de Poufsouffle avait enfin pris la place du vieux directeur de Serdaigle était une bonne nouvelle.
Jo voulu dire à Lucas qu'elle savait précisément ce qu'il avait ressenti, mais le fait est que non : elle, elle avait assisté à un combat inéquitable entre un groupe de sorciers armés jusqu'au dent et un groupe de dizaine de personnes. Lui, il avait vu plusieurs membres de sa famille se battre pour rester en vie et tenter de ne pas être blessé. Si Jo avait été à sa place, elle serait devenue folle. Déjà que Lucy faisait partie des combattants et que Jo l'avait très mal vécu, ne pas avoir pu agir avait été le plus insupportable pour elle. Elle n'imaginait même pas si Bash – de qui elle était très proche – s'était trouvé à la place de sa grande sœur. Avec juste Lucy dans les sorciers pris au piège Jo était devenue cinglée, alors elle n'imaginait même pas si une demi-douzaine de membres de sa famille avait été là. Elle savait en tout cas qu'avec une baguette magique – même malgré ses 15 ans – elle aurait su quoi faire. Peut être qu'un de ses Protego aurait empêché à quelqu'un d'être blessé, qui sait ?
- Tu as plein de cousins à Poudlard, j'imagine ? Ceux de Serpentard peut être ?
Jo n'était plus à un Montgomery près. La famille paraissait si grande que la jeune fille soupçonnait même d'avoir un de ses membres dans la sienne. On ne sait jamais, c'était possible ! Mais ce qui était sûr c'était qu'entre la prof de sorts et les jumeaux de Serpentard, elle n'avait surement pas fait le tour de la question si tu savais. Il existe même des Montgomery qui ne s'appelle PAS Montgomery!. La rouquine ne connaissait pour ainsi dire personne à Serdaigle et Gryffondor, d'autres Montgomery avaient peut être poussé par là-bas.
- Contre la femme en violette, oui, je l'ai vue ! Elle avait les cheveux rouges ? Elle a été incroyable !
Résignée à parler de sa présence là-bas, Jo ne pouvait pas cacher son admiration pour celle qui avait attaqué la patronne des Magicis Sacra herself. Des cheveux rouges de feu et un courage démesurée. Jo avait aperçu la sorcière attaquer sa rivale puis avait vite reporté son regard sur le reste du groupe qui soignait le sorcier blessé. Et tous ceux là étaient de la famille à Lucas...
Ξ Sujet: Re: [THEME - TERMINÉ] Chouette alors ! Dim 11 Fév - 17:53
Chouette alors !Thème septembre 2013
Lucas du fouiller dans sa mémoire pour se souvenir comment sa tante était devenue assistante en sortilège. Il faut dire qu’il n’était pas né quand c’était arrivé, alors que, pourtant, il était arrivé peu de temps après la sortie de la génération Potter de Poudlard. « Elle faisait partie de l’Armée de Dumbledore, la résistance de l’époque. Un peu comme notre Brigade Anti-Menace, sauf que les adultes étaient tous contre eux. Elle s’est battue pendant la grande bataille qui a eu lieu ici, il y a seize ans, et en dehors de ses bonnes aptitudes en duel de sorciers, je crois que ça l’intéressait, mais de manière académique. Je ne pense pas qu’elle ait jamais voulu mettre en pratique tout ce savoir, cela dit, ça lui a bien servi et j’ai bien peur que cela ne nous serve aussi. » Sauf qu’ils n’avaient pas de Harry Potter pour les entraîner, ils avaient juste deux élèves de troisième année, efficaces et organisées, mais pas vraiment apte à leur apprendre des sorts défensifs ou offensifs.
« Tout ça a du l’amener à choisir les sortilèges, et quelque part, elle n’a jamais pu quitter Poudlard. » Même si elle s’était marié et avait eu des enfants, elle était tout de suite devenue assistante, donc elle était passée du statut d’élève à celui d’employé directement. Il ne pouvait guère en dire plus vu que ces événements dataient d’avant sa naissance et que c’était même un peu tabou dans sa famille. Quant à ses cousins… « Oui, c’est ça, Candys et Noé sont mes cousins germains, et j’ai ma sœur Psychée qui est à Gryffondor. Et je suis lié par alliance à d’autres familles, mais je les ai variablement fréquenté, alors que j’ai toujours eu des contacts avec mes cousins en ligne directe. Nous sommes dans les plus vieux avec les jumeaux mais nous avons pas mal de cousins, dont les enfants de tante Susan, qui sont un peu plus jeunes et qui arriveront plus tard à Poudlard. En Angleterre nous sommes la plus grande famille, mais ma grand-mère a eu sept enfants, alors forcément... »Donc il a onze tantes et oncles en ligne directe, j’avais oublié Opaline au tour d’avant. Il y avait (presque) toujours eu des Montgomery à Poudlard depuis que sa tante Victoria y avait fait son entrée. C’était en quelque sorte une des curiosités de l’école avec laquelle on finissait par se familiariser. Et encore, c’était sûrement plus compliqué l’année d’avant quand sa tante Opaline était élève, car elle était à peine plus vieille que lui, et c’était sa tante, pas sa cousine.
Ils en revinrent à parler du combat sur le Chemin de Traverse et Lucas comprit que, comme lui, Jo’ avait tout vu. Preuve en était qu’elle avait repéré le combat entre Freja et Myrielle. « C’est ça, elle s’appelle Myrielle Symphonie. En général les élèves la connaissent parce qu’elle tient une boutique de mode à Pré-au-lard mais sa famille maîtrise un art du combat assez rare. Son fils Alexandre vient d’entrer à Gryffondor et Viska Spingate, la fille qui co-dirige la Brigade Anti-Menace avec Prudence, est sa nièce. Je n’ai pas encore eu l’occasion de leur parler pour savoir comment allait Cousine Myrielle, moi, la dernière fois que je l’ai vue, elle était furieuse de n’avoir pas réussi à battre la chef de Magicis Sacra. » Et une Myrielle furieuse, pour reprendre les mots de sa sœur, ça faisait peur. « Tu sais que le professeur Gibson était là-bas aussi ? Avec sa fille, Gabrielle. » Puisque Joséphine était présente, elle l’avait peut-être aperçue, même si c’était difficile de se souvenir de tout le monde avec la panique générale. Lucas ne savait par exemple pas que Lucy était présente, alors qu’il connaissait assez bien Sébastian (aussi bien qu’un septième année pouvait connaître un quatrième année en tout cas). Il l’avait pourtant croisé parfois quand il était en première année, mais il ne l’avait pas reconnue sur le Chemin de Traverse. Ce n’était pas faute d’avoir tout regardé et d’en avoir fait des cauchemars dans lesquels sa mère ou son oncle Quentin tenaient les premiers rôles… Lucas ne le disait à personne mais il dormait mal depuis tout ça. Ce qui n’était pas bien grave, ça lui laissait plus de temps pour travailler dormir c’est surfait.