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 [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]

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Alan Carmichael
Alan Carmichael
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Ξ Sujet: [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]   [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ] EmptyLun 4 Mar - 20:01

Sous ses airs bonhommes Alan Carmichael – heureux vacancier estival de Galway le teint hâlé et les marques de bronzage autour des yeux – avait plutôt mal vécu ses quelques mois passés loin de son foyer. L'occupation par Magicis Sacra des élèves de Poudlard, leur incapacité à sortir de l'école et de recueillir la moindre nouvelle extérieure, avait joué sur l'humeur du jovial petit Poufsouffle. Bien évidement, en tant qu'enfant unique, la présence de ses parents dans sa vie était quelque chose d'essentiel pour lui : à Poudlard, bien que séparée pendant de longs mois, la famille Carmichael s'échangeait régulièrement de nombreuses missives, à raison d'une par semaine en moyenne. Ainsi la présence de 'la Menace' au château écossais, avait mis tout le monde en émoi : privés de leur enfant, Isleen et Eddie avaient cru devenir fous, privé de nouvelles de ses parents, Alan avait immédiatement imaginé le pire ce qui le reste du temps, n'est pas du tout dans sa nature !.

Ainsi, les retrouvailles entre eux auraient pu être une libération, un exutoire à toute cette kyrielle d'angoisses, un feu d'artifice d'amour et de bonheur. Sauf que... non. Bien que ravi de retrouver ses parents sains et saufs, entiers - et eux heureux de retrouver leur fils unique - l'adolescent avait vite déchanté. Visiblement, la joie de retrouver leur enfant vivant et en bonne santé n'avait d'égal pour eux que la hantise de le revoir partir à Poudlard de nouveau : en gros, Isleen et Eddie étaient bien décidés à ne jamais laisser Alan repartir en Ecosse.

- Mais c'est dégueulasse ! Putain, j'y crois pas !
- Pardon ?
- Purée, j'y crois pas. Franchement c'est pas juste, je suis sûr que tout le monde va y retourner. Ils sont déjà venus, c'est bon, ils vont pas revenir. Ils ont pas que ça à faire non plus...

Avant d'aller pleurer dans sa chambre, voyant que ses parents seraient aussi durs à convaincre que bêtes bornés. Celle-là, il ne l'avait pas vu venir ! Du haut de ses 14 ans, le jaune et noir s'était imaginé des retrouvailles larmoyantes (elles l'avaient été, du coup), de franches embrassades avec ses parents et un été passé à pouvoir demander tout ce qu'il voulait « Isleen Maman, tu me fais des cookies, s'il te plait ? Et on pourra aller au restaurant, ce soir ? J'ai bien envie d'une petite pièce de viande. Du  bœuf de Kobe ? Si vous insistez. ». Sauf que non ses parents étaient des monstres sans empathie, le capitaine des Poufsouffle avait oublié quelque chose de primordial : passée l'enfance, les parents n'avaient dans la vie pour seul but que celui de gâcher celle de leur enfant.

Les jours avaient passé et Merlin avait finalement entendu ses prières. Pour la première fois de sa vie – et Alan en fut le premier surpris – l'apparition divine du sorcier se présenta sous la forme d'une créature mauve, séduisante, au sourire de psychopathe Barbapapa ?. Ou plutôt sous la forme d'un courrier, écrit par une psychopathe vêtue de mauve du moins on l'imagine, personne n'est allé vérifier comment elle était habillée quand elle a écrit : Freja Blomberg alias l'allumée de Magicis Sacra et pourtant c'est pas une lumière. Le respect est mort.. La chef de 'la Menace' ordonnait aux élèves de Poudlard de revenir étudier au château à la rentrée, sous peine de les envoyer directos à Ilvermorny, l'école des bouffeurs de hot-dogs, passer un an à regarder du Superbowl.

Voyant que la lettre ouvrait un débat intéressant entre ses parents « Ouuuuuiiiii, je vais retourner à Poudlard !! Niaaaaaaaaaah ! » et qu'Alan fut prié de rejoindre sa chambre pour laisser discuter ses parents : le sorcier de 14 ans se sentit pousser des ailes « Je t'aime Freja ! T'es une teigne, on finira par t'avoir. Mais je t'aime ! »

- Je peux faire un pique-nique avec Prue à Silverstrand, ce soir ? Au moins vous aurez toute la soirée pour discuter.

Accompagné de son sourire le plus charmant façon McMillan, ultra-bright, tenue 72h. Les parents – plongés dans un débat tendu bonne ambiance à la casa – acquiescèrent sans faire d'histoire, puisqu'Alan sortait régulièrement avec Prudence - sa meilleure amie a t-on encore besoin de la présenter ? - même la nuit tombée.

Comme à son habitude, Alan envoya un hibou à sa meilleure amie dont la maison jouxtait la sienne parce que se déplacer c'est so années 2000, et s'activa à la préparation du pique-nique, comme il adorait le faire. Secondé par son farfadet 'Klaus', ami de longue date, le sorcier prépara une salade composée – dont le quart finissait généralement dans l'estomac de Klaus, friand de verdure – et deux sandwichs. Naturellement, la fournée de cookies de maman y passa et l'Irlandais n'hésita pas non plus une seconde à prendre tout ce qui ressemblait plus ou moins à du chocolat. Il savait ce que Prue aimait, mais il savait surtout qu'il ne pourrait jamais terminer un repas sans une dose de chocolat administré chaque 2h par intraveineuse. Il ajouta dans son sac à dos une serviette de plage (l'après-midi touchait à sa fin, mais ils avaient encore de longues minutes de soleil pour se baigner) et un bocal de cornichon en verre.

Baluchon sur le dos, il partit vers la plage de Silverstrand - la plage que Prue et lui se partageaient depuis leur naissance – rarement trouvée par les moldus (puisque protégée par le sort qui isolait les maisons des Carmichael et des Faraday du reste du monde), ne voulant pas assister à la discussion entre son père et sa mère. Alan avait hâte de savoir ce que les parents de Prue avaient décidé quant à son sort à Poudlard l'année prochaine. Le père de Prudence, Aloysius, était particulièrement fermé au monde magique et la lettre aurait sans doute sur lui l'effet inverse que celui voulu par Freja. A voir si Elanor saurait le convaincre de faire revenir Prue à Poudlard.
Dans un sens, la peur des parents des jeunes sorciers pouvaient juste faire céder aux exigences de Magicis Sacra, d'un autre, la peur tout court pouvait donner de drôles de réaction. Sans parler de la fierté des adultes « Ils ne me font pas peur, on ne cédera pas ! » qui pouvait aussi occasionner des dégâts colossaux. C'était tout ces éléments là qui donnait des débats plus que houleux entre les parents des étudiants de Poudlard : l'affaire était loin d'être simple. Par des temps si durs, toutes les décisions étaient importantes.

Quand ça allait mal, Alan aimait s'isoler. La plage était un endroit où il venait très régulièrement durant les vacances d'été : c'était le lieu parfait. La mer, associée au vent vivifiant était tout ce dont il avait besoin pour s'évader ça et un petit pétard, l'extase. Ajouté à la présence solaire de sa meilleure amie et de quelques créatures aquatiques magiques qui passaient leur rendre visite de temps en temps, le tout était idéal. Le sorcier enleva son tee-shirt et se retrouva en short de bain : il mit quelques secondes à peine à entrer dans l'eau gelée, vive l'Irlande fraîche, à laquelle il était habitué.
Cette plage était particulière pour de nombreuses raison : déjà elle était totalement déserte toute l'année puisqu'un sort repousse-moldu protégeait un large périmètre autour de leurs maisons. Ensuite, il y venait depuis aussi longtemps qu'il s'en souvenait, toujours ou presque avec Prudence. Enfin, et ce depuis quelques années, Alan avait eut la chance – à force de patience – d'apercevoir un Kelpy approcher du bord. Bien évidement, le sorcier gardait ses distances, les Kelpys ayant pour caractéristique d'aimer accueillir sur leur dos de gentils sorciers... pour mieux les dévorer au fond de l'eau. Seul un lapin de 6 semaines pouvait ignorer ça : il était impossible en tant que sorcier – du moins du point de vue d'Alan, pour qui l'étude des créatures magiques était la base de toute éducation magique – d'ignorer cette particularité sur ces fantastiques créatures magiques qu'étaient les Kelpys. Perché sur un rocher au milieu de la mer, à une distance raisonnable du bord il ne s'agirait pas de se faire emporter par une vague un peu grosse, quand même Alan attendait l'apparition de la créature dans l'eau, et de Prudence sur terre.

(1357)


Dernière édition par Alan Carmichael le Dim 17 Mar - 11:16, édité 1 fois
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Prudence Faraday
Prudence Faraday
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]   [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ] EmptyMar 5 Mar - 0:19

Prudence et sa mère étaient au bord du divorce. Du moins, elles l’auraient été, si Prudence avait pu divorcer de sa mère. Au lieu de cela, elle se contentait de claquer les portes chaque fois qu’elle quittait une pièce, affichait une moue dédaigneuse du matin au soir, poussait des soupirs exaspérés à tout va, levait les yeux au ciel à la moindre occasion, et ne répondait plus que par des borborygmes qui avaient depuis longtemps franchi les limites du désagréable, pour se vautrer avec bonheur dans la fange de l’insolence ( « Pffff, sérieux, vas-y, balek rien à carrer, j’suis trop blasée… »). Un autre parent aurait peut-être mis l’attitude de la jeune fille sur le compte des événements des derniers mois (après tout, Prudence avait bel et bien été prise en otage par Magicis Sacra, sans être pour autant dispensée d’examens de fin d’année : un vrai scandale !), mais Elanor connaissait suffisamment sa fille pour deviner qu’elle souffrait de quelque chose de bien plus grave, et qui n’avait aucun rapport avec sa récente séquestration : à ses yeux, Prudence était atteinte d’une forme sévère de l’adolescence. * Merlin nous protège… *, se surprenait-elle à penser, quand elle observait son « Bébéééééé », muette et maussade, avachie sur la table, un air ennuyé savamment étudié, plaqué sur son visage d’ordinaire si rieur. Dans des moments comme celui-ci, Elanor devait faire appel à toute sa patience pour ne pas coller une paire de claques à Prue en la traitant de « parfaite petite conne ».

Le plus vexant était que Prudence, qui venait tout juste de rentrer de deux semaines passées en compagnie de son père, s’était montrée, selon les dires de ce dernier, « Tout-à-fait mature et extrêmement sensible aux beautés de l’art médiéval ». Elanor soupçonnait sa fille se s’être particulièrement bien comportée, au cours de son séjour en Angleterre, uniquement pour la faire enrager (car on ne lui ferait pas croire que sa Prudence, jusqu’alors allergique aux interminables visites au musée que son ex-mari affectionnait, avait changé au moins de se transformer en Miss-Histoire-de-l’Art en personne). Elle n’avait pas tort : Prue jouait à fond la carte de la division parentale pour obtenir ce qu’elle voulait. Parfois, elle se disait que diriger pour mieux régner était une stratégie un peu trop Serpentard pour qu’elle n'en conçût pas une certaine honte, puis, elle songeait qu’elle était amie avec Viska, et elle décidait de passer outre.

D’ailleurs, c’était sa mère qui avait lancé les hostilités : elle lui avait carrément présenté son nouveau petit-ami – un gars insipide avec un prénom débile du type Douglas Ian ou Casper, que Prue s’était fait un point d’honneur à ne pas retenir – deux heures à peine après son retour au bercail. Quand elle se rejouait la scène, Prue en tremblait encore d’indignation. Franchement, c’était quoi le plan ? « Oh, ma chérie, je suis si heureuse de te revoir, j’étais tellement inquiète pour toi, et tout, et tout, mais viens plutôt dire bonjour à ton nouveau papa… Débilosman et sa canne-à-pêche… » (car Ian-Casper-Débilosman, non content de « se taper l’incruste tous les soirs, sérieux, m’man c’est quoi le concept, tu vas l’inviter à rester à vie ? », se payait en plus le luxe d’avoir des hobbies « grave chiants, comme lui »). Quel genre de mère faisait ça ? C’était carrément indécent, bon Dieu ! En plus, le gars bossait pour le Ministère. Le Ministère : cette institution vérolée qui avait été incapable de chasser la Menace de Poudlard, à la fin du printemps. De l’avis de Prudence, c’était presque une trahison que de sortir avec un type qui n’avait même pas levé le petit doigt pour venir la libérer. Le pire restait que, malgré l’hostilité affichée de la jeune fille, Débilosman s’efforçait d’être sympa avec elle. La veille, il avait même proposé à Prudence de lui apprendre à pêcher, si elle le souhaitait. La Poufsouffle avait failli rétorquer quelque chose comme : « Oh, tu te calmes tout-de-suite, Emile Louis, j’irai nulle part avec toi, et d’abord, je suis contre la cruauté excercée sur les animaux », mais devant l’air menaçant de sa mère, elle s’était – pour une fois – maîtrisée, et avait adressé un horrible sourire forcé à Ian-Casper-en-vrai-je-m’en-tape-de-ton-prénom. Conclusion : elle irait pêcher dès potron-minet le samedi suivant. Su-per.

Heureusement pour Prudence, la vie, qui n’était qu’un long calvaire ( « Mais punaise, t’as pas racheté de pâte à tartiner ? Et tu veux que je mette quoi, moi, sur mes tartines ? De la confiture, peut-être ? Ouais ? Ben elle est dégueu, ta confiotte, je te ferais dire ! Et me r’mercie pas, tout le monde le pense depuis des lustres… Vas-y, pourquoi tu t’énerves ? »), n’était pas non plus dépourvue de tout réconfort. D’abord - petit miracle - elle avait eu la certitude de retourner à Poudlard dès le début des vacances : maintenant que sa mère fréquentait un employé du Ministère, elle n’osait pas retirer sa fille de l’école (Prudence avait hésité à en faire toute une histoire, juste pour la forme : « Quoi ? Tu privilégies ta relation tordue avec ce sinistre individu à la sécurité de ta fille unique ? Waouh, laisse-moi te décerner le titre de mère de l’année, sérieux… », mais cette situation arrangeait trop ses affaires pour qu’elle prenne le risque de voir sa mère revenir sur sa décision). Ensuite, maintenant qu’elle était de retour en Irlande, elle pouvait vagabonder comme bon lui semblait en compagnie d’Alan, sans avoir à se soucier de devoirs de métamorphose à rendre ou de leçons de potions à réviser.

Or, vagabonder comme bon lui semblait était précisément l’activité à laquelle elle espérait se livrer en ce début de soirée.
- Wesh, Mother, j’peux aller manger avec Alan sur la plage, ce soir, s’te plaît ? était-elle allée demander à Elanor, d’un ton presque aimable, pour une fois, dès qu’elle avait reçu la lettre de son ami.
Elle savait qu’il y avait peu de chance pour que sa mère refuse (dans son esprit, Alan était un garçon bien élevé auquel on pouvait faire confiance pour se montrer raisonnable en toute circonstance et « Tu devrais le prendre un peu plus souvent comme modèle, mon poussin… »), mais elle préférait néanmoins obtenir une autorisation officielle, ne serait-ce que pour s’épargner un long sermon sur fond de jérémiades ( « C’est pas un hôtel ici… C’est encore moi qui commande dans cette maison, que je sache… Tant que tu es mineure, tu es sous ma responsabilité… ») quand elle rentrerait.
Pour une fois, pourtant, Elanor avait paru hésiter : sans doute la charmante missive envoyée par Freja, plus tôt dans la journée, avait-elle ébranlé ses certitudes quant aux dangers encourus par sa fille, à Poudlard ou en-dehors, et son réflexe premier avait-il été de garder Prue à la maison, mais elle avait fini par acquiescer, probablement séduite par la perspective d’un dîner en tête-à-tête avec Machin. La jeune fille supposait qu’elle en profiterait pour lui parler des exigences de Freja.

Ainsi, quelques minutes après ( « Oh, ça va, tu crois que je vis l’œil sur ma montre ou quoi ? ») l’heure de rendez-vous fixée par Alan, Prudence dévala le chemin qui conduisait à la plage, un sac rempli de victuailles volées lui battant la hanche à chacun de ses pas. Une fois sur place, elle déposa le tout à côté des affaires d’Alan ( « Oh mon Dieu, c’est effroyable ! Alan a été dévoré, il ne reste que son tee-shirt ! »), ôta ses tennis d’un coup de talon sec et précis, et se dirigea vers la mer, dans laquelle elle voyait son ami patauger comme un bienheureux. Elle s’avança précautionneusement, jusqu’à avoir de l’eau à hauteur des genoux, et interpella le jeune garçon :
- Oh, Alan ! T’as pas peur de geler ?
Car contrairement à lui, Prue n’était pas une forcenée de la baignade : d’abord l’eau était toujours trop froide à son goût ( « J’ai les orteils tout bleus ! Et puis des engelures aux doigts… Non ! J’en fais pas des caisses ! »), ensuite on ne savait jamais trop sur quoi on posait le pied ( « Hiiii ! Y’a un truc gluant qui… Ah non, ça va, c’est juste une algue… »), enfin, lorsqu’on sortait, on se retrouvait immanquablement couvert de sable humide, sensation que Prudence détestait ( « Mais ça coooolle ! »). De toute façon, depuis le début de l’été, une grave question taraudait la jeune fille : avait-elle, oui ou non, de grosses cuisses ? Tant qu’elle n’obtiendrait pas une réponse honnête, elle refuserait de se mettre en maillot-de-bain. Elle avait failli écrire à Joséphine, qu’elle savait assez franche pour lui répondre sans détour, mais faute de trouver une façon subtile d’amener le sujet ( « Hé, salut Jojo, c’est Prue-Prue, j’espère que tu passes de bonnes vacances, et, by the way, qu’est-ce que tu penses de mes cuisses ? Bisou, bisou… »), elle avait préféré s’abstenir.

- Alors, tes parents flippent complètement à propos de la lettre de Freja, j’parie ? Continua-t-elle, en sautillant à intervalles réguliers, pour éviter que les vagues ne viennent mouiller le bas de son short. Ma mère fait genre « je suis détendue », mais j’te jure que si elle pouvait trouver un moyen de m’enfermer à double-tour, elle le ferait… Une chance qu’elle soit tombée sur Débilosman, finalement…
Car en bon meilleur ami officiel l’officieux, c’était Quino, Alan avait été le premier que Prudence avait mis au courant de l’existence du copain de sa mère (le tout avec la pondération et la mesure qu’on lui connaissait… évidemment).
- Zéro nouvelle de mon père par contre... Si ça se trouve, Freja l'a zappé... J'veux dire, c'est un moldu, après tout...


[1614 mots]
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Alan Carmichael
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]   [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ] EmptyMar 5 Mar - 22:54

Alan manqua de glisser de son rocher quand Prudence arriva avec calme et discrétion, comme toujours 'Wesh Alan ! Ça farte ou bien ?' et le héla pour lui demander s'il n'avait pas froid. Quittant des yeux le fond des eaux oui parce qu'en Irlande l'eau est parfaitement transparente, messieurs dames, le sorcier rabattit son regard sur la sorcière blonde qui venait d'arriver. Pour sûr, il s'agissait bien de Viska Prudence.

- Franchement elle est bonne ! Tu ne viens pas te baigner ?

Voyant que sa meilleure amie avait gardé son short pour trempouiller seulement les pieds petite joueuse, Alan se rapprocha d'elle en plongeant carrément du rocher, dans l'océan c'est à ce moment là que le Kelpy apparut, emmêla Alan dans ses longues lianes, l'attira au fond de l'eau et le dévora en une seule fois. The End.. Depuis tout petit, il adorait l'eau. A Poudlard si le lac noir n'était pas interdit de baignade, Alan aurait essayé de trouver le Calmar Géant plus d'une fois.Tout ce qui se trouvait dans l'eau l'attirait énormément, en particulier les créatures magiques.

- Bingo. Je suis parti quand j'ai vu que leur discussion allait durer une plombe et demi.

Alan faisait le malin, mais son avenir était encore très flou. Il y avait quelques heures encore – Prue le savait bien – sa présence à Poudlard l'an prochain était compromise. Il y avait certes maintenant plus de chances qu'il puisse y revenir 'grâce' à la lettre de Freja, mais il ne pouvait hélas pas prévoir les réactions apeurés de ses parents ces deux grosses flippettes : la lettre pouvait tout aussi bien les conforter dans le fait de laisser Alan en Irlande. En gros, Alan saurait demain au petit matin ce que ses parents avaient décidé. D'ici là, une nuit avec Prue serait le seul remède à l'insomnie ça et 2/3 litres de Bierraubeure

- Je ne sais pas encore si la lettre va les faire changer d'avis ou non. Ils seraient bien capables de me séquestrer à la maison, tiens. Familis Sacra, je vais les appeler.

A double-tour, avec 46 sortilèges de protection pour empêcher le kidnapping de leur fils : Eddie et Isleen en étaient capables. Quelle horreur : rien que d'y penser, Alan en avait la boule au ventre. Enfermé dans la maison était une chose, mais l'être quand tous ses camarades étaient à Poudlard, en train d'étudier dans le château, en était une autre. Pourquoi le ciel lui avait donné des parents si collants ?!

- Ta mère n'a pas prévenu ton père ? Bon au fond, c'est pas plus mal, je suppose. Il aurait tout fait pour t'empêcher d'aller à Poudlard, j'imagine ?

Alan connaissait le père de Prue, mais il le connaissait plus encore par Prue : un homme pas très fun (entendons-nous bien : la seule définition pour un adolescent d'un homme fun est le chanteur des Bizzars Sister. C'est TOUT.), qui pensait à la sécurité de sa fille avant tout. L'enfant unique des Carmichael n'aurait pas été surpris d'entendre dire qu'Aloysius s'était encore disputé avec son ex-femme pour un sujet qui concernait Prudence : elle aussi était enfant unique, elle aussi comptait plus que tout pour ses deux parents et Débilosman.

(520)
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Prudence Faraday
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]   [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ] EmptyMer 6 Mar - 21:05

- Ouais, non, ça va aller, merci.
Prue recula même de quelques pas, quand Alan plongea pour barboter jusqu’à elle dans une imitation louable de la fameuse nage du petit chien. Ce n’est pas qu’elle se méfiait de son ami, mais, enfin, il fréquentait Quino depuis bien trop longtemps pour ne pas avoir été contaminé par son esprit potache, et elle savait pertinemment que, si leur camarade avait été présent, il n’aurait pas hésité un seul instant à lui attraper la jambe pour la faire tomber à l’eau, aussi s’efforçait-elle de rester à une distance raisonnable (la fameuse « distance de sécurité ») d’Alan, des fois que Quino viendrait subitement prendre possession de son corps.
- Elle est glaciale, et j’suis sûre qu’il y a tout un tas de trucs pas nets sous les algues, ajouta-t-elle, en guise de justification. Elle passa toutefois sous silence le point « grosses cuisses » : Alan n’avait pas besoin de tout savoir non plus. D’ailleurs, l’allusion aux « trucs » dissimulés au fond de l’eau était une explication suffisante en soi : frôler une matière non-identifiée du bout des orteils, tandis qu’elle se noyait nageait, provoquait la même réaction, chez Prudence, que de jeter des foies de crapauds dans son chaudron, en cours de potions : c’était « carrément eurk », et il valait mieux laisser quelqu’un d’autre (au hasard, Alan), s’en charger. Ce n’est qu’après avoir estimé qu’Alan ne représentait pas un danger pour elle ( « Non, mais moi, entre la baignade et un tête-à-tête creepy avec Freja, je choisis Freja. Easy. »), qu’elle se recentra sur LE sujet important du moment : le nouveau coup d’éclat de la Menace.


- ça craint, sérieux…, commenta-t-elle, en enfonçant ses mains dans ses poches, avant de secouer la tête d’un air désabusé. Elle avait deviné juste : les parents d’Alan, à l’instar d’Elanor, voyaient d’un mauvais œil la lettre de Freja (ce qu’elle comprenait en partie – « Tiens, ma chérie, ta liste de fournitures et… Oh ! Une promesse de Kidnapping… Fabuleux ! » - , même si le virus adolescence refusait de l’admettre, et continuait à traiter les adultes de « gros cons »), mais elle n’aurait jamais imaginé qu’ils pussent envisager de lui désobéir. Jusqu’à présent, toutes les menaces proférées par Magicis Sacra avaient été scrupuleusement mises à exécution, lorsque la communauté sorcière rechignait à se plier à sa volonté… Les Carmichael croyaient-ils sincèrement que le chantage auquel se livrait Freja n’était qu’une bravade ? Qu’elle n’avait pas le pouvoir de venir enlever les élèves de Poudlard jusque dans le confort de leurs foyers ? Etaient-ils naïfs à ce point ? Pour une fois, même sa propre mère se montrait plus lucide qu’eux. Mais bon, rajouta-t-elle, dans un élan d’optimisme que rien, pourtant, ne venait justifier, ils vont certainement te laisser retourner à l’école, tu ne crois pas ? J’veux dire, ils lisent les journaux, ils savent ce dont la Menace est capable, et ils préfèreront sûrement te savoir à Poudlard, en terrain connu, plutôt qu’à des milliers de kilomètres, non ?

La Poufsouffle se tut un instant, et releva la tête pour se perdre dans la contemplation de l’horizon : elle avait raison, n’est-ce pas ? Elle avait forcément raison. D’abord parce que c’était logique, ensuite parce qu’elle se refusait à envisager de retourner à Poudlard sans Alan même si, à bien y réfléchir, sa vie y aurait été plus fun et moins portée sur les devoirs. Une boule se forma dans son estomac, à la perspective de regagner l’Ecosse seule. Elle entortilla énergiquement une mèche de cheveux autour de son index, comme pour mieux conjurer cette éventualité :
- Non mais vas-y, en vrai, on s’en fout, s’ils veulent te garder à la maison, on fugue ! S’enflamma-t-elle soudain, les joues roses d’indignation, On s’est déjà promené dans la forêt interdite hein que tu en gardes un bon souvenir !, on devrait bien réussir à échapper à tes parents !

Son coup d’éclat retomba toutefois quand Alan ramena Aloysius sur le tapis. Elle haussa les épaules, pour signifier que l’avis de son père n’avait aucune espèce d’importance :
- J’crois pas non… Ils n’étaient déjà pas des pros de la communication, mais j’ai l’impression que c’est encore pire depuis que Débilosman est dans le tableau… Genre, M’man fait comme s’il n’existait pas, ou j’sais pas quoi, et P’pa fait style qu’il s’en fout, de ne pas avoir de nouvelles. Sympa. Ajouta-t-elle, un peu amère. D’t’façon, j’pense que Maman préfère ne rien lui dire de la situation actuelle, parce que, s’il était au courant de tout, il m’enverrait manu militari dans un établissement moldu… Un uniquement pour filles, de préférence. Elle esquissa un sourire en coin avant d’expliquer, d’un ton mi-perplexe, mi-railleur, Le pauvre homme croit encore que suivre un cursus magique est une option. J'veux pas m'avancer mais, à mon avis, il voit la magie comme un don pour le golf, t’vois : c’est pas parce que tu as un swing naturel que tu es obligé d'entrer dans une école spécialisée…
Car Aloysius Faraday avait beau être un Serdaigle crack en Histoire, il se révélait étonnamment obtus dès qu’il était question du monde sorcier.


[862 mots]


Dernière édition par Prudence Faraday le Jeu 7 Mar - 23:41, édité 2 fois
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Alan Carmichael
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]   [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ] EmptyJeu 7 Mar - 8:38

Pas vraiment choqué par le refus de Prudence de ne pas venir se baigner (depuis le début de l'été elle semblait tracassée par quelque chose), Alan haussa les épaules, nonchalant. Pour sûr, il n'allait pas la forcer à entrer dans l'eau si elle n'en avait pas envie : côtoyer Quino au quotidien lui aurait au moins appris une chose, c'était que froisser une fille en la forçant à supporter une bonne « blague », made in casa, n'était jamais une bonne idée surtout si la blague venait de Quino. En particulier si la fille en question était Prudence Faraday. « Mais pourquoi tu t'énerves ? Qu'est-ce que tu cherches dans ton sac ? Tu sais qu'utiliser sa baguette en dehors de Poudlard est interdit, rassure moi ? C'est quel sort Avada K... ».

En revanche, on ne pouvait pas s'empêcher de lancer de bonnes blagues auditives, les vieilles, les classiques, celles qui ne font de mal à personne sauf au cerveau. Celles en tout cas qu'on a du mal à retenir si on ne tourne pas sa langue 7 fois dans sa bouche avant.

- A part toi, je t'assure que tout est net ici !

De quel droit elle insultait la mer, l'autre ? Ce n'était pas parce qu'elle avait le courage d'un oursin écrasé qu'il fallait laisser entendre que l'océan était dangereux, voir pire, dégoûtant ! C'est à cet instant que le Kelpy décida d'enrouler son pelage en forme d'algues tout autour d'Alan pour l'étouffer avec. L'océan était frais, certes, mais les deux sorciers s'étaient déjà baignés de nombreuses fois et jamais encore Prue n'avait fait la fine bouche comme ça « Non, j'irai me baigner quand l'océan aura pris encore une paire de degrés... ».

- Je pense pas que ce soit si simple de toute façon la vie n'est PAS simple. Alors suicidons-nous tous. Allez viens, je vois une grosse algue là-bas, on pourra s'étouffer avec. Toi tu vois le problème comme Freja le pose, mais on sait bien qu'elle ne nous expose pas tout son plan.

Alan se rapprocha de Prue, toujours allongé dans l'eau et se tourna sur le dos, les coudes enfoncés dans le sable.

- Mes parents se disent, d'un, que Magicis Sacra compte sur le fait que les gens maximisent l'étendue de leur pouvoir et les croient invincibles. Qui nous dit qu'ils ont vraiment le pouvoir d'ôter tous les élèves, de chez eux ? Juste la démonstration de ce qu'ils ont déjà accomplis, en fait. Mais dans les faits, rien ne prouve qu'ils en sont capables.

Avoir un père cérébral à la maison donnait parfois l'impression que la vie n'était jamais simple. A cause de son père, Alan passait toujours pour un garçon tracassé et anxieux, mais c'était normal, à tout vouloir toujours tout intellectualiser, on devient carrément pinpin et plus du tout spontané. Mais les faits étaient là : les sortilèges de protection et de dissimulation étaient là bien avant Magicis Sacra et faisaient leur preuve depuis des millénaires. Comment quelqu'un pouvait-il prétendre les chasser d'un revers de main comme une vulgaire mouche ?

- De deux, et c'est là leur plus grande hantise : ils ont peur que la phrase 'venez à Poudlard, tout sera calme et paisible' soit une grosse arnaque. Déjà, l'air de rien, MS demande à ses otages de revenir tranquillement sur le lieu de la séquestration et tout le monde obéit sans poser de question. Ben oui. Qui dit qu'ils nous laisseront partir, cette fois ? Et va savoir ce qu'ils pourraient faire d'autres ! Je suis assez d'accord avec mes parents en fait, je pense que se poser des questions et anticiper les coups d'avance de Magicis Sacra est encore notre seul moyen de ne pas s'avouer définitivement vaincu.

La phrase était belle, mais vide de sens : MS était plus fort et plus intelligent que tout le monde, ils avaient toujours plusieurs coups d'avance sur tous les Ministères de la magie du monde ! Alors effectivement, continuer à intellectualiser tout ça était mieux que de se laisser placidement manipuler, mais dans les faits, personne ne pouvait savoir ce qui allait vraiment se passer même Freja au fond ne le sais pas, elle aussi est victime des dés. Cette situation était angoissante au possible.

- Purée, j'en veux tellement au Ministère de la Magie de donner si peu d'espoir aux gens. On se sent carrément laissés pour compte. En gros on a juste à obéir et prier pour que les détracteurs méchants nous laissent tranquilles, c'est ça ? Être inefficace est une chose, mais montrer au gens qu'on a perdu la face en est une autre.

Ou alors, le Ministère allait sortir sa botte secrète à tout moment et sauver tout ce joli monde ? Très franchement, peu de personnes devaient encore penser ça. Pour que la mère de Prue l'envoie à Poudlard sans poser de questions démontrait bien l'étendu du problème : même les parents les plus protecteurs étaient résignés à obéir à Magicis Sacra. Si ça ce n'était pas une preuve de défaite.

- Mes parents ont plus de tentacules qu'un Snargalouf, je suis sûr qu'ils nous auront rattrapés avant qu'on quitte Galway. A moins qu'on fasse péter la maison. Là oui...

Au grand maux les grands remèdes. Mais ce qu'Alan ne disait pas, c'était que si ses parents l'interdisaient d'aller à Poudlard, malgré lui, il respecterait leur choix. Ses parents avaient toujours agit dans son intérêt et il savait qu'ils prendraient forcément la 'bonne' décision. Alan faisait une confiance aveugle en ses parents, même si des fois leurs décisions ne le satisfaisaient pas. Mais pas du tout. Même s'il aurait pleuré toutes les larmes de son corps de ne pas retourner à Poudlard avec Prudence, il saurait qu'au fond ses géniteurs auraient pris une bonne décision et paf à Ilvermorny!.

- Ta mère a du courage de t'élever seule quand même, ça ne doit pas être facile pour elle surtout que Débislosman n'a pas l'air très élevé intellectuellement, me trompe-je?, sans ton père.

Déjà, un divorce ne devait pas être facile, mais se coltiner le père de Prue pour la garde partagée devait être bonbon. Qu'elle idée aussi de faire un enfant avec un moldu ! Freja a so raison, en fait!. Alan avait du mal à s'imaginer grandir avec Prue et un beau jour, POUFSOUFFLE, la voilà partie pour une école de filles moldues. L'enfer sur terre quoi...

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Prudence Faraday
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]   [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ] EmptyJeu 7 Mar - 20:23

Prudence ignora avec superbe la mauvaise plaisanterie d’Alan. Il aurait été facile d’y répondre, pourtant : ce n’était pas les répliques qui manquaient ( « Tout sauf ton acné », essayait ainsi de forcer le passage pour atteindre ses cordes vocales), et, quand bien même son sens de la répartie lui aurait fait défaut, elle aurait toujours pu lui appuyer sur la tête pour le noyer ( « M’sieur Carmichael, M’dame Carmichael, arrêtez de vous torturer, je viens de régler le problème Alan. Me r’merciez pas, ça m’a fait plaisir… »), mais la situation était trop grave pour perdre du temps à badiner. La jeune fille se contenta de lancer à son ami ce qu’Elanor appelait son regard « ascendant, descendant, condescendant », accessoire indispensable de la panoplie de la parfaite adolescente.

Pour dire la vérité, l’attitude de raisonneur raisonnable d’Alan lui tapait un peu sur le système ( « Ouais, non, oublie ce que j’ai dit, finalement, c’est mieux si tu ne retournes pas à Poudlard. »), d’abord parce qu’en enfonçant des portes ouvertes, il lui donnait l’impression de la prendre pour une idiote – chose que son orgueil avait du mal à supporter -, ensuite parce qu’elle ne voyait pas bien l’intérêt de discuter de la lettre de Freja, si ce n’était pas pour mettre au point un plan machiavélique destiné à contrer une mauvaise décision parentale. Evidemment, il restait le petit jeu du « Devine ce que Freja a encore bien imaginé pour nous pourrir ?, mais à part se lancer dans des hypothèses qui ne se rapprocheraient, de toute façon, jamais de ce que l’esprit retors de Freja avait prévu, il n’avait aucun intérêt.

Elle poussa un long soupir de frustration, et agita une main pas la sienne, une qu’elle vient de trouver dans l’eau devant son visage, comme si elle cherchait à se débarrasser d’une nuée de moucherons.
- Ouais, ouais, lâcha-t-elle, d’un ton qui dissimulait mal son agacement, on pourrait spéculer pendant des lustres sur ce que Freja et ses petits copains peuvent ou ne peuvent pas faire, mais en attendant, ils ont toujours tenu parole, je ne vois pas pourquoi ils prendraient le risque de bluffer cette fois. Parce que ça m’étonnerait que tous les parents de l’école acceptent de se plier à leurs exigences, et s’il n’arrive pas exactement ce que la lettre prévoit aux enfants des récalcitrants, c’est toute la crédibilité de Magicis Sacra qui s’effondre. Agir exactement comme ils promettent de le faire, c’est un peu leur marque de fabrique, depuis qu’ils ont commencé à nous enquiquiner, ils ont l’air d’y tenir…

La Poufsouffle inspira profondément. Ses joues avaient rosi au fur et à mesure qu’elle s’exprimait, signe indubitable qu’une idée désagréable la titillait. Elle laissa échapper un ricanement désabusé :
- C’est ça. Genre on va réussir à comprendre ce que Freja a derrière la tête. Z’étaient mignons, les Carmichael, quand même. Elle fronça les sourcils. Non, décidément, l’idée refusait de s’en aller. Alors elle l’exprima à voix haute :
- Hé mais t’as peur, en fait !
Déstabilisée par sa propre déclaration, elle fixait Alan d’un œil stupéfait. Que son ami pût craindre un retour à Poudlard lui semblait inconcevable. Elle avait imaginé que, comme elle, il serait excité de rentrer en Ecosse, où ils se passaient des choses mystérieuses et importantes, et impatient de reprendre l’enquête, en compagnie de la brigade anti-Menace. Certes, ils n’avaient pas l’assurance que l’organisation criminelle se montrerait aussi clémente avec eux qu’au printemps dernier, si elle remettait les pieds à Poudlard, mais c’était précisément ce qui venait pimenter l’affaire.
- Sérieux, Alan, entre tes notes parfaites, ta politesse maladive et le fait que tes parents sont sorciers, j’suis sûre que Freja rêve de t’adopter, t’as pas tellement de bile à te faire, je crois, ajouta-t-elle finalement, dans une tentative louable, mais un peu vexante, de rassurer le jeune garçon.

Elle était sincèrement convaincue que si Freja devait commencer à torturer des élèves pour faire avancer sa cause, Alan ne figurerait même pas sur la liste des heureux élus, alors qu’elle… Elle ferait certainement partie de la première fournée envoyée aux cachots. Après tout, elle n’était qu’à moitié sorcière.
- Boarf, reprit-elle en haussant les épaules avec désinvolture, elle n’est pas vraiment seule. Mes grands-parents ont beaucoup aidé, quand j’étais petite marrant, ça, ils ont l’air de moins y tenir maintenant, j’comprends pas, et puis, ce n’est pas parce que mon père est en Angleterre qu’il ne m’élève pas, j’te signale ! J’y vais quand même vachement souvent. Depuis qu’on est à Poudlard, je le vois presque autant que ma mère, en fait. C’était vrai. L’internat avait remis sur un pied de quasi égalité le temps que Prudence passait avait chacun de ses parents. Et puis en plus, j’suis quand même super facile à vivre, je trouve, elle a de la chance. Conclut-elle, contre toute évidence.


[812 mots]
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]   [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ] EmptySam 9 Mar - 1:07

Les coudes toujours solidement enlisés dans le sable de Galway, Alan plissa les yeux pour regarder sa meilleure amie : ses idées étaient encore une fois si lumineuses qu'elle irradiait littéralement le soleil se dissimulait mal derrière la chevelure blonde de la sorcière et l'aveuglait presque « Met un bob Prudence, vraiment, tu vas chopper une insolation, tu dis n'importe quoi. ». Quand elle eut terminé sa longue tirade, l'Irlandais ne put s'empêcher de se redresser un peu pour mieux la scruter : il la connaissait assez pour avoir remarqué que sa voix avait changé. Il connaissait ce ton, oui... Attendez, elle était énervée encore? là ? Mais pourquoi, cette fois-ci ? Ils n'étaient pas en train de discuter calmement « Se pourrait-il que ce soit ma faute ? Noooon ! », trente secondes auparavant ?

- Tu n'as qu'à aller leur dire ça, ils vont être contents.

Parce que oui, le cœur du débat, il était entre ses parents à lui et son amie : Alan ne partageait pas toutes les craintes de ses géniteurs il y'en avait tellement, et il n'était pas non plus d'accord avec toutes leurs idées. Mais voyant que le débat entre eux avait pris une direction qui lui convenait assez (comprendre : aller à Poudlard), Alan avait jugé malin de ne pas mettre son grain de sel dans la discussion : « Maman a raison ! » « Je change d'avis, tu restes ici. » et de quitter la maison. Pour une raison qu'il ignorait, ça semblait beaucoup agacer Prudence.

Piqué au vif quand la sorcière l'accusa d'avoir peur, Alan maudit intérieurement sa meilleure amie pour  les fois où elle avait tenté de l'humilier (Alan supposait que la tentative d'humiliation était voulue) en lui balançant ça à la figure. Il détestait cordialement quand elle se moquait de lui, parce qu'il était plus que clair à présent que Prue, elle avait le sang froid d'un Gryffondor attardé n'avait peur de rien. Depuis toujours, Alan détestait qu'on le compare à elle, 'Prudence est plus...', 'Prudence elle, n'hésiterait pas...', parce que le plus souvent, ce genre de comparaison voulait clairement dire que Prue, elle, était plus masculine que lui. C'était exagéré, certes, mais on avait toujours trouvé des airs de garçon manqué à Prue alors qu'Alan lui, était presque plus efféminée que la jeune hommasse fille. Autant dire que les brimades sur le courage, il s'en serait passé. D'autant plus que Prudence, elle, portait vraiment mal son nom :  ce n'était donc pas une affaire de courage, mais d'insouciance.

- Peur de quoi ? C'est toi qui a peur ! Phrase de gamin de 4 ans J'ai peur des imbéciles qui se laissent abattre, oui. J'ai peur des gens qui foncent tête baissée sans réfléchir, aussi ça c'est pour toi.

Alan sentait la colère monter en lui : trois ans qu'il se donnait des ulcères à éviter d'être renvoyé / tué / massacré rayez les mentions inutiles ou classez les par ordre de priorité par les stupidités de Joaquin et de Prudence, et maintenant on lui reprochait d'avoir peur.
Oui, alors oui, madame. On peut avoir peur quand sa meilleure amie était assez inconsciente pour avoir régulièrement envie de cracher au pied de la plus grande puissance magique du siècle. On peut effectivement avoir peur quand ses proches ont plus de fierté que de bon-sens et veulent gambader la nuit dans la forêt interdite, bras dessus bras dessous avec des loup-garous et des acromentules. Globalement on peut avoir peur de perdre ses proches quand ils se plaisent à agir inconsidérément, juste pour avoir 'le frisson du danger'. Avec Quino et Prue, Alan avait effectivement souvent eu peur.

L'Irlandais traduisit la réflexion de Prue sur ses notes 'parfaites' et sa politesse maladive par « Tout ce que tu es m'agace. Alan Carmichael, intégralement je te vomis. ». Il prit, de surcroît, le ton 'amical' de Prudence pour de la pure condescendance : déjà, l'air de rien, elle se moquait de lui, mais en plus elle le prenait pour un lapin de six semaines en espérant qu'il prenne sa verve pour une sorte de compliment «  Oh merci Prudence, tu es si adorable de dire que j'ai des notes parfaites ! Tu sais, je fais ce que je peux. Quant à ma politesse, en fait, je n'ai pas beaucoup de mérite : mes parents m'ont tout appris. Viens, je vais te faire un câlin ! Et je vais tout faire pour que Freja t'adopte toi aussi, tu verras ! »

- C'est sûr que toi, de la bile, tu peux t'en faire. Avec ton instinct de survie proche du Bubobulb séché, moi à ta place, je n'aurai pas hâte de revenir à Poudlard.

Ça y'est, elle l'avait énervé. Les joues rosies de colère, Alan regarda la mer, au loin. Il détestait se mettre dans des états pareils, il exécrait s'énerver et dire des choses qu'il regrettait par la suite. Et il détestait encore plus sa meilleure amie pour avoir la capacité de le pousser littéralement à bout, tout en lui faisant un grand sourire. Il détestait cette Prue là comprendre la Prudence adolescente : celle pour qui la vengeance était tout à fait légitime et normale, celle qui pouvait blesser sans s'en rendre compte.

Alan voulut cependant la corriger parce que c'est bon, faire la tête c'est so Français quand elle lui souligna que son père l'avait quand même souvent gardée. Le sorcier s'était effectivement mal exprimé puisqu'en parlant d'élevage d'éducation faite 'seule', l'Irlandais parlait surtout du foyer : Ici la maman de Prue élevait sa fille seule à Galway, loin de tout renfort physique, puisque son père vivait beaucoup plus loin. En ça, elle avait été très courageuse parce que la Prue c'est pas du gâteau.  Le sorcier finit quand même par lâcher, entre ses dents, histoire de montrer que lui aussi pouvait avoir l'air détaché alors que pas du tout :

- Je voulais dire qu'à l'inverse de mes parents, ta mère a toujours été seule avec toi. Enfin, avant l'arrivée de l'autre.

Alan détestait détester quelqu'un juste par principe, il n'aimait pas trop suivre aveuglement ses amis dans leurs affinités ou inimitiés : il appréciait toujours de se faire son propre avis, par lui-même.
Mais comme toute règle a son exception, c'était ici Prudence - et dans ce cas là, la famille de Prudence – qui faisait office d'exception. Il ne pouvait décemment pas dire du bien du nouveau 'chéri' d'Elanor, d'un parce que Prudence l'aurait descendu en flèche déjà que sans rien dire tu t'en prend plein la tronche et ensuite parce que par respect pour elle, il se devait au moins de l'appeler 'l'autre', par correction. Si un jour Prue se décidait à se rappeler de son prénom, alors Alan, là oui, se déciderait à en faire quelque chose d'autre qu'un étranger qui vivait chez sa voisine.

(1106)
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]   [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ] EmptySam 16 Mar - 10:44

- Ouais, c'est ça, ça va vachement arranger tes affaires..., commenta laconiquement Prudence, dans un élan de lucidité rare. Elle imaginait sans peine la réaction des parents d'Alan, si elle venait frapper à leur porte pour leur demander s'ils connaissaient Jésus-Christ notre Sauveur de laisser Alan retourner à Poudlard avec elle, parce que "c'est hyper safe, c'est sûr, r'gardez, ils nous ont rendus entiers, la dernière fois !". Elle serait certainement chassée de la maison à grands coups d'eau bénite, et déclarée persona non grata jusqu'à la fin des temps. En vérité, le simple fait qu'elle aille plaider la cause d'Alan auprès de ses parents suffirait à renforcer leur conviction qu'il ne fallait surtout pas laisser le cher petit retourner à Poudlard. Dépitée, la Poufsouffle plia machinalement une jambe, dont elle entoura la cheville de sa main, comme si la position du flamant rose pouvait l'aider à résoudre l'épineuse question Carmichael. Elle se serait probablement beaucoup moins cassé la tête, si elle avait su tout ce qu'Alan, ce gros réac' en herbe, pensait de la témérité bravoure chez les filles, et aurait opté pour la solution - radicale, mais efficace - de la noyade (celle d'Alan, bien entendu, pas la sienne : elle tenait à la vie, merci beaucoup), mais fort heureusement pour le garçon, elle était aussi douée pour la legilimancie que le professeur Clarks pour donner des points à Poufsouffle l'empathie.

Elle connaissait toutefois assez bien son ami (même s'il virait carrément bizarre, ces derniers temps), pour s'apercevoir que sa remarque l'avait piqué au vif ("Ouais, euh, n'importe quoi, d'abord, j'ai même pas peur, et... Oh ! Tu l'as vu, le crocodile volant, là-bas ?"). Elle coula un oeil prudent dans sa direction, s'efforçant de mesurer jusqu'à quel point son orgueil était atteint. La véhémence inhabituelle avec laquelle Alan s'efforça de se défendre surprit Prudence, et l'amena à conclure qu'il se traînait, comme qui dirait, un bon vieux complexe d'inférioté ou * j'sais pas quoi, là, mais en tout cas, il en tient une couche sévère, le pauvre vieux... * Pourtant, bien qu'elle se sentît un peu coupable d'avoir vexé son camarade, Prue refusa de se laisser émouvoir.
- Oh ça va, répliqua-t-elle, en roulant les yeux d'un air ennuyé, fais pas ta vierge effarouchée mijorée, c'est pas grave d'avoir peur, hein tout le monde ne peut pas être comme moi : c'qui compte, c'est ce que tu fais malgré la peur. J'veux dire, si tu décides de te planquer au fond d'un placard et de ne plus en sortir jusqu'à la défaite finale de Magicis Sacra, là, ok, tu pourras avoir honte, mais on n'en est pas encore là, j'crois.
Elle laissa retomber sa jambe, croisa les bras sur la poitrine, et ajouta :
- Et c'est pas la peine de balancer ton malaise sur les autres, j'te f'rai dire. J't'ai pas insulté, moi.
En réalité, elle ne savait pas ce qui était le plus offensant, entre le fait d'être associée à un bubobulb trop de b dans ce mot séché, ou celui qu'Alan semblât incapable de trouver une injure plus évoluée. Son "bubobulb séché" donnait l'impression qu'il redoutait d'être pris en flagrant délit de grossiéreté et, accessoirement, de diffamation par le professeur McGonagall. Prudence se promit de consacrer son année à décoincer le Poufsouffle, si, du moins, leur amitié survivait à cette dispute il revenait à Poudlard.

Prudence avait encore suffisamment de bon sens, cependant, pour comprendre que la situation risquait de lui échapper, si elle ne levait pas le pied. Faire sortir sa mère de ses gonds était toujours très drôle, se brouiller avec Alan nettement moins (et elle parlait d'expérience). Aussi s'efforça-t-elle de temporiser avant que la conversation ne s'envenime pour de bon :
- Non mais sérieusement, Alan, reprit-elle avec plus de douceur, toi, tu veux faire quoi ? Tu veux retourner à Poudlard ou pas du tout ?
La Poufsouffle fit alors quelque chose d'à la fois extrêmement bienveillant et incroyablement stupide : elle s'assit. L'eau salée imbiba instantanément le coton de son short, et elle dut faire appel à toute sa volonté pour ne pas grimacer d'horreur. Elle était persuadée qu'elle aurait du sable collé partout quand elle se redresserait. Mais, à présent, elle était à la hauteur d'Alan ce qui, d'une certaine manière, les mettait tous deux sur un pied d'égalité.
- J'comprends que ça te mette la rate au court-bouillon, Poursuivit-elle, tandis qu'elle étendait ses jambes devant elle d'un air parfaitement détaché, Parce que même si tu reviens, c'est pas cool pour toi de savoir que tes parents se rongent les sangs et moi, faut vraiment que j'arrête avec les expressions de mamie, non ?. Et puis d't'façon, tout le monde est stressé, et moi, en plus, j'ai les fesses trempées...
Elle plissa le nez, se releva dans un bruit d'eau particulièrement désagréable, et tendit la main à son ami :
- On mange ?
Car rien ne valait le partage du cookie de la paix, pour sceller le renouvellement d'une alliance.

[Terminé pour Prudence]
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Ξ Sujet: Re: [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ]   [THEME] Sunset, seaside & salad [TERMINÉ] EmptyDim 17 Mar - 11:15

Boudeur j'ai 14 ans, pas 18, j'ai encore le droit de faire ma raclette immature, Alan regardait toujours fixement le Titanic couler, au loin l'horizon. Prue l'avait peut être énervé, mais il fallait reconnaître que cette brouille n'avait pas de raison d'être un peu comme toutes les attaques de Prudence, en fait : Alan avait envie de revenir à Poudlard et il estimait – du haut de sa position de meilleur ami de Prudence Faraday et Joaquin Kostas – qu'il savait quand il le fallait, faire preuve de courage.
N'avait-il pas, l'an passé, intégré la Brigade Anti-Menace – qu'il avait au passage presque créé avec Viska et Prue ? - quittant son dortoir après le couvre-feu à la barbe de Merlin McGonagall la barbe de McGonagall, image très perturbante et des autres enseignants ? N'avait-il pas mis des bâtons dans les roues de Magicis Sacra, il y'avait plusieurs mois de ça, en trouvant le vase des sang purs ? N'était-il pas un membre actif du club de duels que Joséphine avait repris, sans l'aide du professeur Montgomery-Bones pendant l'occupation de la Menace à Poudlard, l'année dernière ?
A croire que pendant toutes ces années, Prudence avait fini par déteindre sur lui, en fait. Plutôt mourir que de la remercier pour ça « Avant j'étais coincé, pétochard et timide, mais depuis qu'on se côtoie plus encore à Poudlard, je ne suis que coincé, maintenant ! »

Devant la tirade de Prue sur le 'fais pas ton canard susceptible : effectivement t'es un poltron, mais tant que tu ne fonds pas en larmes devant nos camarades de classe en te roulant par terre, ça passe', Alan – qui aurait dû être encore plus vexé – y vit là une tentative sympathique de Prudence pour le réconforter. Alors oui, ça restait Prudence : c'était pas de la poésie à l'eau de rose, c'était presque même limite ce qu'on pourrait appeler une 'seconde couche', mais Alan connaissait assez sa meilleure amie pour savoir que ça, c'était un GROS pas en avant de sa part. Alors le mieux qu'il pouvait faire, c'était de ne pas l'ignorer.
Il haussa alors les épaules, geste le plus empathique qu'il pouvait lui adresser pour lui montrer qu'il était finalement assez d'accord avec elle.

Il ne put toutefois pas s'empêcher de lui lancer un regard mi-contrit, mi-sceptique quand elle lui asséna que elle, elle ne l'avait pas insulté. Oui monsieur. Le toupet. Alan manqua de s'étouffer avec sa salive, cracha poumons et intestins et mourut là, sur l'eau, les yeux embués de larmes de rire la fixa et constata avec stupéfaction que la jeune fille s'asseyait sur l'eau « Mais tu es complètement fêlée ma fille ! C'est de l'eau ! Salée ! Elle va cuire le coton, ta robe va être FICHUE. Je m'en vais de ce pas prévenir ta supérieure mère, tout-de-suite. ». Elle lui demanda très sérieusement, et très calmement, s'il comptait revenir à Poudlard. Alan du mettre toute sa force pour ne pas hurler sur Prudence : bien sûr qu'il comptait y revenir et il trouvait terriblement insultant qu'elle lui pose la question. Mais le jeune sorcier se dit que si la question était posée, c'était qu'elle devait naturellement l'être et que la situation n'était pas si claire que ça pour Prue.

- Bien sûr que je veux y retourner. Mais on va devoir faire gaffe, très gaffe. Et s'entraîner aussi. La prochaine fois qu'ils refoutent les pieds à Poudlard, c'est nous qui allons les chasser, foi de Carmichael.

Prue souligna que ses parents à lui allaient se ronger les sangs, mais l'Irlandais était persuadé que les Carmichael ne seraient pas les seuls dans ce cas là.

- Je suppose qu'ils ne seront pas les seuls.

La mère de Prue en revanche, elle, devrait se sentir seule : Alan était persuadé que peu de parents allaient être partisans du 'oui, oui, nous vous inquiétez pas, tout va bien se passer l'an prochain pour vos enfants '. Il était choqué de voir qu'Elanor suivait aveuglement son conjoint.

Le sorcier ne put s'empêcher d'adresser un sourire à sa meilleure ami quand elle lui rétorqua qu'elle avait les fesses trempées et finit par se lever d'un bond quand elle lui proposa de manger. Bien évidemment, on ne refusait pas une proposition pareille ! Alan mit de côté la semi-dispute qui venait de se passer et remercia intérieurement Prudence pour être une meilleure amie qu'il ne l'était lui.
Lui, lui reprochait de le mettre dans l'ombre de par son caractère, alors qu'elle arrivait à mettre de côté ses instincts belliqueux pour apaiser des conflits avec lui : en bref, elle méritait plus que de bien la pléiade de nourriture qu'il avait apporté.
Devant la nuit qui tombait, le sorcier sortit son bocal de flammes bleues qu'il avait eu l'idée de créer à Poudlard parce que la magie est interdite pour les mineurs en dehors de l'école, niah, niah, niah ainsi que toutes les victuailles que composait le pique-nique. Alan n'avait qu'une hâte, personnellement, c'était rentrer à la maison pour savoir ce que ses parent avaient décidé sur son avenir à Poudlard.

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