Ξ Sujet: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Lun 30 Nov - 0:07
La fièvre de la Saint ValentinLa Saint-Valentin était arrivée vite et Viska était partagée entre l’excitation inhérente à une sortie avec Jensen et la peur, désormais habituelle, de sortir de Poudlard ou de commettre un impair. Les deux se valaient selon elle tant elle tendait à aspirer à la stabilité depuis que Nathan était (ré)apparu dans sa vie. Elle n’arrivait pas à se défaire totalement de l’impression d’être une funambule avançant sur un fil de plus en plus fin. Le fait que la sensation d’être surveillée par son père biologique ne cesse pas malgré les semaines qui défilaient participait à cette sensation d’urgence. Cela dit, s’il y avait bien une chose qui lui faisait momentanément oublier la menace qui pesait sur ses épaules, c’était d’être avec Jensen en tête à tête et de préférence sans vêtement.
Pour inciter son petit ami à, justement, lui enlever ses fringues, elle choisit de s’habiller d’une manière assez provocante. Obéissant à la règle disant qu’il ne fallait dévoiler que le haut ou le bas, elle portait une mini-jupe en tulle très courte et qui donnait l’impression de l’être encore plus parce que le bas était un peu transparent. Le haut laissait légèrement voir son ventre mais couvrait son décolleté et ses épaules avec des manches longues. Le tout était noir, y compris ses escarpins et le manteau mi-long qu’elle mit par-dessus, pour cacher un peu sa tenue (surtout aux professeurs). Elle laissa ses cheveux détachés et avait opté pour un maquillage assez naturel. « Je suis canon, non ? » Demanda-t-elle à Peony avant de descendre rejoindre Jensen, se tournant pour la centième fois au moins devant le miroir de leur dortoir. Toutes ces histoires de Saint Valentin la rendait beaucoup trop nerveuse : pourquoi est-ce qu’ils avaient décidé de le faire déjà ? Elle n’arrivait même plus à se souvenir exactement… sûrement parce qu’ils cherchaient une bonne excuse pour s’isoler dans l’appartement du professeur Gibson et que la fête des amoureux leur offrait une excuse parfaite. Non mais la fête des amoureux, franchement… avec un mec qui faisait la gueule quand on lui parlait de ce qu’il avait pu ressentir physiquement avant le 30 décembre dernier … !!! Elle ne tendait pas vers un très grand romantisme de base mais elle se demandait si ce n’était pas un peu ridicule de fêter un massacre et des martyrs l’amour avec quelqu’un qui ne montrait pas vraiment de signe qu’il l’aimait. Elle n’avait aucun doute sur le fait qu’il la désirait, qu’ils étaient bien ensemble, mais il n’était jamais question de sentiment entre eux.
Elle sentit une angoisse familière l’étreindre et elle porta la main à sa poitrine, se sentent étouffée. Sa paume rencontrant la pointe de son médaillon, elle le serra dans son poing et compta jusqu’à dix à rebours. Peony s’approcha pour voir ce qu’elle avait subitement, l’air inquiet. Viska sentit sa main sur son épaule et elle rouvrit les yeux qu’elle avait fermés pour sourire à son amie. « C’est rien, tout va bien. » Viska n’était pas certaine que cette affirmation soit exacte mais Jensen l’attendait, ce n’était pas le moment de laisser l’angoisse gagner, et ce n’était pas non plus le moment de réfléchir à ce qu’elle ressentait pour Jensen. De nouveau maîtresse d’elle-même, elle avait remisé tout ce qui la perturbait dans une boîte imaginaire et avait mis plusieurs cadenas dessus. Esquivant les questions de Peony, elle prit la fuite en prétextant qu’elle allait finir par être en retard, et descendit dans la salle commune à toute vitesse.
« Et me voilà ! » Dit-elle à son petit ami en vérifiant une dernière fois qu’elle avait tout : normalement, c’était bon, elle avait même pris un poignard en plus de sa baguette dans son sac à main argenté, et elle avait aussi le cadeau de Jensen. « On peut y aller. » confirma-t-elle.
Le trajet ne dura pas bien longtemps même s’ils le firent à pieds, après voir montré leurs autorisations à un Rusard revêche. Une fois à l’appartement du professeur Gibson, Viska enleva son manteau et se tourna une fois de plus mais cette fois pour que Jensen puisse l’admirer : « Tadam ! Alors, tu aimes ? » Demanda-t-elle avec un petit sourire taquin alors qu’elle s’approchait pour l’embrasser. Ensuite, elle ouvrit son sac et en sortit son cadeau qu’elle tendit à son petit ami avec un enthousiasme non feint : certes, elle avait des doutes sur la légitimité de cette fête ou sa capacité à être aimée, mais elle avait choisi avec soin le présent qu’elle faisait à Jensen et elle adorait faire des cadeaux !
Pour Noël, elle n’avait pas fait trop d’effort, après tout, il était assez rare qu’ils se voient tous les deux au bal, alors elle lui avait simplement offert un livre sur le Quidditch tout juste édité. Cette fois-ci, puisque maintenant ils étaient en couple, elle avait mis le paquet : son argent de poche des trois prochains mois y était passé ! Même si vu la suite des événements, elle aurait sûrement le droit à une allonge! Dans la petite boîte emballée dans du papier argenté se trouvait une gourmette en argent véritable, de bonne facture, et gravé du prénom du jeune homme. Même si Victoire avait émis des doutes quant à ce cadeau, Viska était convaincue d’avoir fait le bon choix : c’était un cadeau personnel, adapté à la Saint Valentin, et en même temps qui n’engendrait aucun questionnement sentimental puisque n’y était gravé que le prénom du capitaine de Serpentard ! En plus, elle avait pris de la qualité, pour que son cadeau ne jure pas avec les autres bijoux de Jensen – ils n’avaient pas exactement les mêmes moyens !-. Et puis, elle, elle portait tous les jours le collier qu’il lui avait offert, alors elle ne trouvait pas dingue de lui offrir aussi un bijou qu’il pourrait garder sur lui pendant la semaine d’horreur à venir.
« J’espère que ça va te plaire, je peux l’échanger sinon. » Car les gravures n’avaient rien de définitif avec la magie, cela avait évité de prendre des risques au cas où il aurait préféré autre chose. Si elle n’avait pas eu peur de passer pour une idiote, elle aurait croisé les doigts derrière son dos pour se porter chance. À la place, ce sont ses mains qu’elle croisa devant elle, attendant que Jensen ait fini d’ouvrir son paquet.
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Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Lun 30 Nov - 9:25
Jensen & Viska.
I'vе got a fever, so can you check? Hand on my forehead, kiss my neck. And when you touch me, baby, I turn red. I've got a fever, so can you check? Car dans mes yeux, ça se voit, la fièvre dans mes yeux, oui, ça se voit. Mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix. Le plus souvent, c'est quand je pense à toi.
Pourquoi Jensen s’était-il mis en couple avec Viska ? Lui même n’en n’avait aucune idée, mais il devait bien avouer qu’il n’aurait jamais été capable de continuer leur petite aventure s’ils n’avaient pas été un tant soit peu sérieux. Il était comme ça, vieux jeu, avec une éducation qui y était pour beaucoup. Mais il avait pris sur lui et avait tenté de voir si la blonde était d’accord pour qu’ils forment un couple officiel. Chose qu’elle avait fait, et pour le moment, tout allait bien. Ou en tout cas, tout semblait aller bien. Les moments qu’ils passaient rien que tous les deux étaient plus torrides les uns que les autres, et à part ces moments là, il devait avouer que les moments qu’ils passaient dans la salle commune -où, la plupart du temps, Viska lui dormait dessus- n’étaient pas du tout désagréable. Disons qu’il se prenait au jeu sans trop broncher, et qu’il réclamait même parfois, depuis quelques jours seulement, que la blonde vienne tout contre lui pour s’assoupir lui aussi. Les entrainements de Quidditch étaient d’autant plus importants et nombreux depuis qu’ils avaient gagné contre Gryffondor. S’ils gagnaient leur dernier match contre Serdaigle, la coupe leur reviendrait sans aucun doute. Et Jensen était bien trop prêt du but pour laisser la coupe lui échapper. Il savait également que ses camarades n’étaient pas contre une grande victoire. Après tout, trois des membres de l’équipe allaient quitter l’école à la fin de l’année, et finir sur une victoire tonitruante n’était forcément pas du luxe.
Cela étant, un évènement relativement important pointait le bout de son nez, et Jensen en perdait son calme olympien. La Saint Valentin, fête des amoureux, plus commerciale que n’importe quelle autre fête selon le jeune homme, était arrivée bien trop tôt, bien trop vite. Et Jensen avait paniqué. Est-ce qu’ils devaient faire quelque chose ? Avaient-ils une quelconque légitimité à faire quelque chose ? Après tout, ils n’avaient jamais parlé de leurs sentiments respectifs et Jensen mettait toujours un point d’honneur à ne pas y penser et à ne pas réfléchir à tout cela, malgré le fait que Peony était tout le temps -ou presque- sur son dos à lui répéter qu’il ne pouvait tout simplement pas laisser passer cette occasion, qu’il se devait de montrer à Viska qu’il tenait à elle et que, s’il n’y mettait pas un peu du sien, elle finirait par lui lancer un sortilège en pleine figure pendant le prochain match de Quidditch, auquel elle assisterait exceptionnellement. Sous la menace du Quidditch, Jensen avait ronchonné et s’était un peu creusé la tête pour tenter de trouver quelque chose qu’ils pourraient faire pour ce jour là. C’était assez compliqué à gérer pour lui, parce qu’il n’avait jamais eu de petite amie et qu’en plus de cela, n’étant pas très expansif, il ne savait pas trop ce qui se faisait, ou non. Mais pour tout cela, il avait pu compter sur Peony, qui avait mis un point d’honneur à le cacher. Visiblement, la rouquine était déterminé à ce que son meilleur ami ne fasse pas un vrai carnage ce jour là. Pour ce qui était du lieu, ils s’étaient mis d’accord avec Viska, sa soeur lui laissant son appartement pour ce jour particulier. La Saint Valentin étant le jour anniversaire des jumeaux Clarks, Heaven devait de toute façon retourner à Londres, retrouver ses enfants et son mari. Comme elle était enceinte, personne ne lui disait rien, ce qui était un luxe non négligeable. Et surtout, cela permettait au couple de cinquième années de profiter de l’appartement sans aucun souci. Jensen y avait sa chambre attitrée, et si Viska n’avait pas eu le temps de la voir la dernière fois, il comptait bien en profiter cette fois-ci. Ni l’un ni l’autre ne se leurrait sur l’activité principale qu’aurait cette sortie.
Mais il avait ensuite fallu se charger du cadeau, ainsi que de sa tenue. Pour la seconde, Jensen ayant un dressing relativement fourni, il savait qu’il n’avait qu’à choisir un haut et un pantalon qui iraient bien ensemble et qui serait un minimum classe. Car si la blonde faisait toujours un effort pour être de plus en plus séduisante, Jensen lui, s’assurait de ne pas avoir l’air d’être le dernier des paysans. Bien entendu, cela aurait été bien compliqué, il était trop tiré à quatre épingles pour être habillé à l’as de pique. Il avait donc opté pour un polo noir, un pantalon noir à rayures et avait mis un trench beige avec une écharpe. Une fois prêt à sortir, il retrouva Viska dans la salle commune, un sourire aux lèvres. Peony n’était pas sur le quai, aussi, Jensen se dit qu’il valait mieux partir rapidement avant qu’elle ne vienne vérifier une dernière fois que rien ne dépassait et que tout allait se passer comme elle l’avait décidé. Le brun déposa un baiser sur les lèvres de sa petite amie et les deux adolescents quittèrent la salle commune, remontant jusqu’au hall d’entrée pour prendre le chemin du village sorcier. Rusard, qui surveillait les autorisations de sortie données exceptionnellement aux couples qui en avaient fait la demande cette fois-ci, semblait encore plus blasé que d’habitude. Il vérifia leurs parchemins avec attention, leur lançant un regard plus que suspicieux, avant de finalement accepter de les laisser passer.
Ils arrivèrent rapidement chez sa soeur, et Jensen retira son manteau et son écharpe, qu’il posa sur le fauteuil tout proche. Lorsqu’il se retourna à l’injonction de sa petite amie, un fin sourire étira ses lèvres, ses yeux pétillants instantanément et son corps se réchauffant à la vue de la demoiselle. « Tu es superbe. » Il répondit à son baiser, une main dans le creux de ses reins l’approchant une eu plus de lui. Elle avait ce don, insupportable, de lui faire tourner la tête en moins d’une demi-seconde. Et quand elle y mettait encore plus du sien, c’était encore pire. Alors que la blonde le lâchait pour aller farfouiller dans son sac à main, Jensen lui, ouvrit sa besace pour récupérer les deux cadeaux qu’il avait pris pour Viska. Il avait pensé à énormément de choses, avant de s’arrêter sur quelque chose qui la ferait sûrement rire, tout en restant pour le moins anodin. Il n’y avait rien de romantique là-dedans et normalement, Viska ne risquait pas de paniquer -et lui non plus. Alors qu’elle lui tendait déjà ce qu’elle lui avait pris, Jensen récupéra le paquet, tout en lui tendant ce qui lui avait acheté. « Joyeuse Saint Valentin, Viska. » souffla-t-il dans un sourire. Il avait opté pour une nuisette en soie vert foncé, ornée de dentelle noire, rappelant la fameuse nuisette qu’elle avait porté lors de leur première nuit. Puis, pour un peu plus de sérieux, il avait mandaté sa mère pour une peluche de taille moyenne d’un chien issu des films de Disney. La peluche de cavalier King Charles à l’image de « Lady » de « La Belle et le Clochard » était donc emballée dans une boite bleue, surmontée d’un ruban rose.
Jensen lui, déballa le paquet de sa petite amie, relativement intrigué. Il ne savait pas trop à quoi s’attendre, même s’il avait bien tenté de faire cracher le morceau à sa meilleure amie. La rousse était restée muette comme une carpe, et c’est donc avec une surprise totale qu’il déballa la gourmette gravée à son nom. « Merci ‘Ska, elle est parfaite. Tu veux bien me la mettre ? » Tendant la boite à la blonde, il en profita pour déposer un nouveau baiser sur les lèvres de cette dernière. « J’espère que mes cadeaux te feront autant plaisir. Je me suis vraiment creuser la tête pour trouver quelque chose qui en vaille la peine. » Esquissant un sourire taquin, ses yeux bleus-gris ne quittaient pas la blonde, guettant sa réaction.
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Viska Spingate
Parchemins : 1377Âge : 18 ans (05/10/1999) Actuellement : Stagiaire à la police magique Points : 15
Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Lun 30 Nov - 10:35
La fièvre de la Saint ValentinCertaines filles coucou Tina rêvaient probablement d’une Saint Valentin romantique pleine de cœurs et de fleurs, Viska, pour sa part, savait qu’elle sortait avec Jensen ce jour-là principalement pour coucher et ça ne la dérangeait pas. Elle n’avait rien contre le romantisme, loin de là ! Elle s’abreuvait d’ailleurs de comédies romantiques et de Disney depuis sa tendre enfance, mais son couple n’avait rien à voir avec ceux de ses fictions préférées. Jensen était en couple avec elle parce qu’il avait besoin de cette caution morale pour le sexe : il lui était inconcevable vu son éducation de vivre une relation libre. Cela ne changeait rien à ce qui avait motivé sa demande au départ : elle n’y mettait aucune critique, à peine une pointe de déception, car dans le fond, peu importait le pourquoi du moment qu’il était avec elle, non ? Viska ne savait pas quand elle avait basculé dans cette espèce de dépendance à Jensen, mais pour ne pas le perdre, elle essayait d’être une petite amie parfaite. Peony et Victoire appelaient ça de l’amour, Viska préférait appeler ça de l’affection : elle était bien trop fière pour tomber amoureuse d’un mec qui ne l’aimait pas en retour. Et, surtout, elle avait bien trop à penser par ailleurs pour s’appesantir sur la question de son couple. Entre la malédiction, Nathan, les insomnies et les problèmes annexes comme ceux d’Evan et sa bande – qu’elle n’avait pas totalement renoncé à frapper pour se passer les nerfs -, elle n’avait pas la disponibilité mentale pour réfléchir réellement à ce qu’elle ressentait. Elle l’avait expliqué une centaine de fois à ses amies durant le mois écoulé – Prudence en devenait une fréquentation reposante, elle se moquait comme d’une guigne des histoires de couple de la vipère ! -, mais bizarrement ni la vipère ni la lionne n’avaient l’air de vouloir la laisser tranquille avec ça !
Viska considérant que l’objectif principal de cette sortie était de visiter la chambre de Jensen dans l’appartement du Professeur Gibson, elle avait particulièrement soigné sa tenue, se rendant la plus affriolante possible. Elle dut cependant admettre que Jensen n’avait rien à lui envier, dans un style beaucoup plus sage – mais il fut un temps où elle aurait juré qu’il était effectivement plus sage qu’elle -. Lorsqu’ils furent seuls, dans l’appartement, elle laissa son petit ami admirer le fruit de ses efforts et ils semblèrent lui plaire. « Merci. » Elle se colla un peu plus contre et l’embrassa à son tour. « Toi aussi tu es très beau. » Et comme elle n’était pas faussement modeste, elle se disait que de toute façon, ils avaient peut-être des caractères difficiles mais ils étaient super canons tous les deux.
Ne se laissant cependant pas distraire par le physique de son petit ami pas pour le moment en tout cas, elle chercha son cadeau dans son sac et le lui tendit pour qu’il l’ouvre, super impatiente qu’il le fasse. Rassurée de voir que la gourmette plaisait à Jensen, c’est avec un plaisir non dissimulé qu’elle s’approcha pour la lui attacher : « Et voilà ! » Elle passa les doigts sur la gravure en souriant : « J’ai eu du mal à me décider mais je suis contente, elle te va bien. »
Quant à ses cadeaux à elle, elle les prit et décida d’ouvrir d’abord le paquet qui paraissait le plus rebondi. Elle y découvrit la peluche : « Ooooh, c’est Lady ! J’adore ce dessin animé, et j’adore cette race ! Quand j’étais petite, je voulais absolument avoir une Lady moi aussi, mais c’était trop cher, alors mes parents m’ont offert Oscar. » Ce qui n’était pas bien grave, elle vouait un amour infini à son chien même si elle n’avait pas l’occasion de beaucoup le voir depuis qu’elle était à Poudlard – les chiens n’étant pas autorisés au château -. « Tu m’as offert une peluche pour me tenir compagnie quand tu n’es pas avec moi ? » demanda-t-elle en approchant la tête de la peluche de la sienne, le regard pétillant joyeusement. Elle se souvenait très bien lui avoir dit que c’était lui sa peluche, même s’il lui avait prêté la sienne. La plaisanterie prenait désormais un tout autre sens puisqu’elle ne dormait quasiment plus, ayant sans arrêt l’impression que Nathan l’épiait dans Poudlard. Qui sait, une peluche l’aiderait peut-être à retrouver le sommeil ? Viska était une fille optimiste par nature, et même si ça ne fonctionnait pas, elle aimait les peluches, et elle aimait les chiens, donc ça restait un très bon cadeau.
Elle ouvrit ensuite le second et rit en découvrant la nuisette : il y en avait une similaire, dans une autre couleur, dans sa malle. Le professeur Gibson lui avait dit de la garder, ce qui prouvait que personne n’avait jamais été dupe de leurs petites affaires puisqu’elle la portait la première nuit – ensuite elle avait eu ses bagages avec ses pyjamas classiques -. Tout en la tenant d’une main, elle s’approcha de Jensen et l’embrassa tendrement : « Merci, j’adore tes cadeaux. Tu voudras que je mette la nuisette tout à l’heure ? Même si ce serait pour mieux l’enlever. » Le record d’une tenue de nuit et Jensen dans la même pièce était détenu par la nuisette empruntée, mais c’était uniquement parce qu’il leur avait fallu un peu de temps avant que Viska ne l’embrasse et que les choses s’enchaînent. Ensuite, elle avait passé bien plus de temps sans vêtements, la chaleur de Jensen compensant largement l’absence de tissu puisqu’elle dormait toujours collée à lui. Viska savait qu’elle pouvait être plutôt très collante, mais quand ils étaient seuls, elle n’avait pas l’impression que ça dérange son petit ami. Selon elle, c’était la preuve que ce n’était pas tant les contacts physiques le problème de Jensen mais le regard des autres – un truc dont elle, elle n’avait rien à faire, de même que les convenances, même si elle faisait de gros efforts pour lui -.
« Et si tu me montrais la chambre ? Avant qu’on oublie encore une fois de nous y rendre ! » La dernière fois, comme ils avaient un peu flirté avant d’arriver dans l’appartement, ils avaient fini dans le canapé qu’ils avaient ensuite eu bien du mal à quitter. Cette fois-ci, ils s’étaient dit qu’ils essaieraient d’y aller, même si les canapés ne dérangeaient pas Viska contrairement aux tables, on aura compris. Elle sauta dans les bras de Jensen, ses jambes noués autour de sa taille : elle savait qu’il était parfaitement capable de la porter, il le lui avait prouvé plus d’une fois ! La nuisette toujours dans la main, elle avait les bras noués autour de son cou et elle l’embrassa, cette fois-ci avec passion. C’était sa manière à elle de fêter la Saint Valentin et elle était sûre que Jensen n’y trouverait rien à redire !
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Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Lun 30 Nov - 10:55
Bien entendu, Jensen esquissa un sourire lorsque Viska lui dit qu’il était très beau. Il savait qu’il était pas mal, mais il savait également que son caractère était une ombre au tableau. Heureusement pour lui, Viska semblait se ficher complètement de son caractère du moment qu’il la dévorait des yeux et qu’il n’avait envie que d’elle. Il s’était peu attardé sur la signification première de la Saint Valentin, à savoir célébrer l’amour entre deux personnes. Le souvenir de son travail avec Fiona et l’Amortentia toujours dans un coin de sa tête, le laissait bien perplexe, et il préférait largement s’abandonner au plaisir d’être avec Viska nu, que de se demander ce que son coeur et sa tête tentaient de lui faire comprendre. Néanmoins, il avait quelques petites surprises de prévues, essentiellement pour pimenter leur journée, plus que pour démontrer ce qu’il pouvait bien ressentir -qu’il refusait de toute manière de traiter et d’assimiler.
Jensen ne connaissait pas vraiment l’univers des dessins animés que sa petite amie aimait tant. Il faisait des efforts, mais savait qu’il avait encore un sacré chemin à faire. C’est pourquoi, quand il avait cherché un cadeau pour Viska et que la peluche s’était imposée à lui, il avait dû voir avec Peony pour trouver LA peluche parfaite. Il savait que la blonde aimait les chiens -ils étaient amis depuis leur première année, par Salazar- mais ne connaissait rien aux Disney. La rousse lui avait proposé plusieurs options et il avait finit par choisir celle qu’il trouvait la plus jolie. Ravi de voir que son choix faisait visiblement plaisir à la demoiselle, il esquissa un sourire, ses yeux bleu-gris posés sur elle, tentant de ne pas s’égarer sur son corps si dénudé déjà. Le vert et argent haussa les épaules l’air de rien, quand Viska lui demanda si la peluche était là pour le remplacer. Un peu, à dire vrai, parce qu’il sentait bien qu’elle était au bord du gouffre. Elle faisait comme si de rien n’était, trainait des valises sous ses yeux bleus et Jensen, lui, était incapable de l’aider plus que cela. Il la laissait dormir, lovée contre lui dans la salle commune, tentait de la préserver un maximum, mais on parlait de Viska. « Elle à mon parfum, c’est mieux que rien. » Merci à sa sœur pour cela, d’ailleurs, puisqu’il ne savait pas du tout que l’on pouvait lier un parfum à une peluche par un sort. Les notes d’absolu de fleur d'oranger, de cèdre de l'Atlas, de résines de styrax, de tonka et musc, propres au parfum du jeune homme, parfumaient délicatement la peluche, et il espérait qu’à défaut de l’assommer et de trouver le sommeil, cela l’aiderait au moins à se calmer la nuit, lorsqu’il n’était pas à ses côtés.
Sans surprise, Viska éclata de rire en découvrant la nuisette. Il n’avait pas voulu lui prendre encore un bijou, alors qu’elle en avait déjà reçu un pour Noël. Un peu de diversité ne faisait pas de mal. Un sourire presque carnassier étira ses lèvres à la question de Viska sur la nuisette. « Tu crois que tu auras le temps de remettre quelque chose sur le dos ? Je te rappelle qu’on a un record à battre... » Et s’ils en avaient été incapables après la victoire de Serpentard contre Gryffondor et lors de leur sortie à Pré-Au-Lard de fin janvier, aujourd’hui, ils étaient, normalement, tous les deux assez en forme. Certes, leur journée n’avait sans doute rien d’une Saint Valentin traditionnelle, mais en même temps, est-ce qu’ils l’étaient ? Certes, ils étaient un couple, mais la mièvrerie ambiante, les angelots dodus qui hurlaient des poèmes à tout va et les effusions de sentiments, ce n’était pas vraiment leur truc. Ils ne se faisaient aucune illusion sur le déroulement de la journée, c’était clair comme de l’eau de roche.
Les cadeaux échangés, Viska proposa de passer aux choses sérieuses. Jensen accueillit la proposition de la blonde avec plaisir, un sourire aux lèvres, les yeux brillants. Il déshabillait déjà la jeune femme des yeux, donc forcément, il n’allait pas dire non pour la déshabiller davantage. « Je sais, je sais, un lit et moi, ton grand fantasme... » blagua-t-il, cherchant un peu Viska, c’était vrai. Alors qu’elle lui sautait dans les bras, Jensen enserra sa taille pour la maintenir contre lui. « Miss Spingate, vous me semblez plutôt pressée... » Il l’embrassa, laissant ses lèvres s’égarer dans son cou, avant de se diriger vers sa chambre. L’appartement, un duplex, permettait une certaine intimité pour toutes les personnes y vivant. Jensen avait d’ailleurs récupéré l’ancienne chambre d’Emily, au fond du couloir, sur le même niveau que l’entrée. Heaven et les enfants avaient, eux, leurs chambres et salle de bain à l’étage.
La jupe, particulièrement courte de sa petite amie, était déjà remontée sur ses cuisses, ainsi calée sur les hanches du jeune homme. Un bras soutenant toujours la blonde, il laissa une main s’égarer sur sa cuisse, le temps d’arriver jusqu’à la porte de sa chambre, qu’il ouvrit pour ensuite refermer d’un coup de pieds. Il n’y avait qu’eux ici, mais il préférait l’intimité d’une porte fermée plutôt que la laisser ouverte. Sa chambre était relativement semblable à celle qu’il avait à Lairg, dans des tons blancs, chocolat et beige. S’appuyant d’un genou sur le lit, il embrassa passionnément la Viska, laissant une main se perdre dans ses cheveux, l’autre caressant son corps, brûlant déjà de désir pour la vipère. Comment pouvait-elle réussir à lui faire ainsi tourner la tête en si peu de temps ? « Tu sais que c’est vraiment très court, tout ça ? » Il n’était pas dupe, bien entendu, et savait parfaitement qu’elle l’avait fait exprès. Si elle avait eu l’habitude de se trimballer à moitié nue sans complexe par le passé, elle avait changé sa façon de faire depuis le retour à Poudlard. Non pas que Jensen l’y obligeait, loin de là -il ne la considérait pas comme sa poupée, lui- mais il préférait que les yeux d’Alfie et de Leopold restent loin de sa copine.
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acidbrain
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Viska Spingate
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Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Lun 30 Nov - 13:30
La fièvre de la Saint ValentinComme Jensen lui disait que la peluche avait son parfum, elle l’approcha de son nez avec enthousiasme : « Oh c’est vrai ! C’est l’odeur de ton parfum ! ». Viska ne pensait rien de spécial du choix de ce parfum, c’était celui de Jensen, un peu comme elle, elle sentait la généralement la vanille. Elle ne mettait jamais de parfum mais utilisait une gamme de soins pour le corps et le cheveux qui sentaient très bon – sauf peut-être pour les gens qui n’aiment pas du tout la vanille, ça devait objectivement exister moi ce sont les poires, donc pas de jugement -, elle évitait d’en rajouter par dessus pour ne pas faire de mélange malheureux à diversifier les odeurs. « Peut-être qu’en fermant les yeux, j’aurais l’impression que tu es à côté de moi. » Elle en doutait vu que, quand ils dormaient ensemble, Viska usait et abusait de sa légère tendance koala. Autrement dit, elle dormait dans les bras de Jensen, voire enroulée à lui… Si elle devait trouver une raison objective au fait de réussir à dormir (sans limite de temps) uniquement dans ces conditions, ce serait parce qu’elle avait beaucoup moins peur d’une attaque surprise de Nathan alors qu’elle sentait les bras de son petit ami autour d’elle. Mais Viska était une indécrottable optimiste, elle avait envie de croire que son cadeau de Saint Valentin l’aiderait à dormir.
« J’espère que tu as pris tout ce qu’il fallait alors, sinon on risquera le chômage technique avant de l’avoir battu. » Elle sourit en sortant de son sac sa propre réserve qui n’était que de trois préservatifs. On pouvait leur reprocher d’avoir une activité sexuelle un peu débridée, mais certainement pas de ne pas prendre leurs précautions : elle était même certaine que Jensen en avait pris aussi – sa famille était même capable d’en avoir laissé une boîte dans la chambre, ce ne serait pas la première fois -. Si ce n’était leur première fois, trop spontanée pour qu’ils aient eu tout ce qu’il fallait, ils se protégeaient toujours au maximum. Viska n’avait que seize ans et Jensen quinze, les accidents n’étaient pas une option pour deux avisés Serpentard comme eux.
« Et oui, ça n’a pas changé, j’aime les plaisirs simples de la vie moi mon cher ! » Rétorqua-t-elle dans un grand éclat de rire alors qu’elle lui sautait dans les bras avec une aisance qui dénotait l’habitude d’un tel geste en l’absence de lit, en même temps.... Entre deux baisers, elle lui souffla en réponse à sa remarque sur son empressement : « J’ai envie de toi… maintenant... tout le temps. » Elle reprenait ici les paroles qu’ils s’étaient échangés après que Jensen lui ai fait une petite crise d’états d’âme (que, quinze jours plus tard, elle ne comprenait toujours pas). Leur conclusion à l’un et l’autre avait été que le seul point sur lequel ils étaient d’accord, c’est qu’ils avaient envie l’un de l’autre maintenant, c’est à dire depuis qu’ils étaient ensemble (vu que Jensen, avant, il ne savait pas ou ne voulait pas le dire… Viska avait une opinion plus tranchée sur la question mais vu qu’il ne fallait, justement, pas en poser…), et qu’ils en avaient aussi envie tout le temps. Preuve en était que malgré la fatigue, ils avaient plutôt une activité dans ce domaine régulière et aussi intense que possible. Et puisque le désir sexuel était le seul élément admis de leur relation, autant y passer directement, surtout qu’ils avaient l’appartement pour eux seuls, toute la journée.
Jensen la porta jusqu’à sa chambre puis jusqu’au lit alors qu’ils continuaient à s’embrasser comme s’il n’existait plus rien d’autre, effectivement, que cet instant, maintenant, tous les deux. À la mention de la longueur de sa jupe, elle rit de nouveau, mais cette fois de façon étouffé car entrecoupé de baisers : « Je me suis dit que tu aimerais me regarder avant de me déshabiller... surtout qu’il n’y a personne d’autre que toi pour profiter de la vue aujourd’hui. » Viska n’était pas pudique et était capable de se balader en petite tenue dans la salle commune si nécessaire. Elle le faisait d’ailleurs jusqu’à très récemment et si elle avait arrêté, ce n’était pas parce qu’elle était subitement prise de pudeur : partant du principe qu’elle s’était engagée dans une relation monogame, elle pensait inadéquat de se montrer à des personnes qui ne pourraient rien attendre d’elle. Alors qu’avant, s’il y en avait que ça tentait… elle disait quand même assez rarement non. Marquer une distinction claire entre la Viska disponible et celle qui ne l’était plus, ça avait été l’une de ses décisions à la rentrée quand elle dut se mettre au clair à ce niveau avec ses anciens flirts. Soit que le message soit bien passé, soit que personne ne veuille essayer de rivaliser avec Jensen, ça avait l’air de fonctionner : il n’y avait bien que Flynn et Vanellope pour chercher encore des noises. Mais Viska pensait que ça avait moins à voir avec elle qu’avec leur sale caractère !
Laissant de côté ces considérations, elle s’occupa de nouveau de l’embrasser et de passer les mains sous le haut de Jensen pour l’en débarrasser par question d’équité.
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Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Lun 30 Nov - 18:23
Jensen ne savait pas vraiment si son parfum suffirait à faire s’endormir Viska. Il n’était pas assez vantard oui vous avez bien lu pour penser qu’il avait un quelconque effet sur la jeune femme. Il savait qu’elle dormait dans ses bras sans trop de difficulté, bien entendu, mais était loin de penser qu’elle y trouvait une certaine sécurité. Le déni, fléau des cinquièmes années. Il esquissa cependant un sourire satisfait, plutôt content de voir que son cadeau lui faisait plaisir. Ce n’était rien de grandiose, mais il y avait eu une bonne dose de recherche, et surtout, les deux avaient une certaine signification, ça devait forcément compter, non?
« Pour qui me prends-tu? Un amateur ? et tu as tout à fait raison on s’arrête là, aller rhabille toi, on retourne à l’école ! » Jensen esquissa un sourire presque carnassier. Il avait bien trop envie de la blonde pour risquer de se voir privé de son corps pour une stupide histoire de protection. Il avait presque seize ans et était un vrai petit con, certes, mais il n’était pas suicidaire pour autant. Il était bien trop jeune pour que Viska ne tombe enceinte juste pour un oubli, et qu’ils se retrouvent parents bien malgré eux. Mais depuis la première fois, ce genre de situation ne s’était pas reproduite. Il y avait eu quelques cafouillages sur le début, parce que tout cela était tout nouveau -surtout pour Jensen; mais ça n’allait qu’en s’améliorant.
Soutenant la blonde, il esquissa un sourire quant aux plaisirs simples qu’elle mentionnait. Il devait avouer, lui aussi, qu’il préférait largement les moments où ils avaient un peu plus de confort. Mais en même temps, habitué à être tiré à quatre épingles et impeccablement coiffé, leurs petites parties de plaisir aux quatre coins du château, dans des salles vides, dérogeaient beaucoup à son apparence parfaite. Il s’y accommodait, bien sûr, ayant plus envie de Viska que de lisser le pli qui était apparu sur son pantalon, mais tout de même, il ne pouvait pas nier qu’un lit -ou à défaut, un canapé- était bien plus intéressant et confortable. Et surtout, il pouvait ainsi profité de la vue, plutôt que d’avoir la blonde à moitié nue dans ses bras, la jupe relevée et la chemise entrouverte. Ce qu’elle lui souffla a l’oreille l’électrisa encore un peu plus, le poussant à prendre ses lèvres avec plus de passion. Il lui avait dit cela quinze jours plus tôt, après avoir complètement perdu les pédales, l’esprit embrumé par des questions qu’il n’avait pas envie de se poser. Deux semaines plus tard, il en était relativement au même point, refusant tout simplement de penser à tout ce qu’il pouvait ressentir. Il avait été bien assez déstabilisé par le philtre d’amour, merci pour lui.
Viska dans ses bras, Jensen trouvait, d’un coup, qu’il y avait bien trop de tissu entre eux. Et pourtant, on ne pouvait pas dire que Viska était particulièrement habillée pour la saison, loin de là même. « Encore heureux... » répondît-il a sa remarque. Il tentait de ne pas montrer sa jalousie latente, essayant en même temps de se persuader qu’elle n’existait pas. Il ne savait pas vraiment si Viska réussissait à lire en lui comme dans un livre ouvert, mais comme elle ne le charriait pas là-dessus, il estimait être plutôt bon de ce côté là. Peony, elle, pensait totalement le contraire, mais la rousse se mêlait bien trop de ce qui ne la regardait pas, si vous vouliez son avis. Mais il devait bien avouer que Reynolds lui tapait sur le système, à bien trop chercher l’attention de sa copine. Il se fichait pas mal qu’elle ait envie d’elle -il aurait été mal placé pou râler, il la voulait tout autant- mais Viska l’avait choisi lui, la Gryffondor allait bien finir par se faire à l’idée, non? Sinon... Il serait probablement contraint de lui envoyer un maléfice en pleine face discrètement...
-18:
Ce premier plaisir intense terminé, Jensen garda Viska dans ses bras le plus longtemps possible, reprenant sa respiration, sentant son coeur reprendre un rythme plus normal, moins fougueux. Et pourtant, il brûlait toujours de désir pour la jeune femme. Elle lui tournait la tête en un quart de seconde, alors même qu’il ne savait pas d’où cela pouvait bien venir. Mais pour une fois, il avait envie de tout oublier, de profiter seulement de l’instant sans se triturer l’esprit. Leurs petits moments à deux étaient généralement propices à ce genre de choses, mais Viska avait la langue bien acérée, Jensen ne pouvait jamais être sûr qu’elle ne lâcherait pas une bombe au détour d’une conversation. Allongé à ses côtés, il laissait ses doigts jouer sur le corps laiteux de sa petite amie. « C’est quand même mieux qu’un gnome qui récite un poème... » souffla-t-il, un sourire narquois aux lèvres. Ils en avaient eu le déplaisir le matin au petit-déjeuner, un gnome dodu en couche culotte, se déplaçant difficilement avec deux ailes de pigeon, chantant la sérénade l’un de leur camarade. Si Jensen avait ri de bon coeur, il devait l’avouer, il était ravi que ce genre d’idées ne germent pas dans l’esprit de la demoiselle à ses côtés.
acidbrain
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Viska Spingate
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Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Mar 1 Déc - 8:33
La fièvre de la Saint ValentinMême si Viska n’en avait pas l’air au premier abord, elle était une fille très responsable. Tomber enceinte par accident n’était pas une option envisageable alors qu’elle avait seulement seize ans. C’était arrivé à sa mère (pas à seize ans cela dit, heureusement !), et Viska ne comptait pas vivre la même expérience. Cela dit, deux précautions valant mieux qu’une, elle prenait aussi la pilule et il n’y avait aucune raison pour qu’elle se mette à ne plus fonctionner du jour au lendemain, sans compter les préservatifs puis elle a assez d’ennuis comme ça cette petite. Viska n’était une fille légère et inconséquente qu’en apparence, en réalité elle avait un sens pesant des responsabilités. Celui-ci lui avait intimé de prendre sur elle la malédiction familiale et une part d’elle savait qu’en cas de problème de contraception, elle serait totalement incapable de renoncer à ses responsabilités, ce qui la mettrait dans une panade sans nom puisqu’elle n’avait même pas encore de diplôme ! Les filles étaient toujours plus embêtées que les garçons à ce niveau alors Viska était très prudente. L’avantage c’est que Jensen l’était aussi et que quand tout le monde était d’accord dans un couple, c’était de bonne augure pour éviter les accidents ! Et heureusement car Viska était sûre que même s’ils avaient la tête sur les épaules pour leur âge, ils feraient des parents déplorables – rappelons qu’ils avaient passé les quatre premières années de leur relation à se crier dessus -. La Serpentard comptait bien profiter à fond de sa jeunesse sans se mettre plus de poids sur les épaules : ses insomnies étaient la preuve qu’il y en avait déjà plus qu’elle n’était capable d’en gérer. Toutefois, les activités à deux nécessitaient peut-être des précautions, mais elles avaient aussi le don certain de la détendre. À moins que ce ne soit Jensen ? Quelque part, les deux étaient inextricablement liés.
Jensen confirmant qu’il avait pris lui aussi ce qu’il fallait, Viska passa aux choses sérieuses au pire, elle en avait déjà trois hein, c’était pas si mal pour commencer. Il fallait lui admettre un certain talent pour échauffer les sens de son petit ami, ceci étant la seule chose qui la préoccupât. Si elle avait bel et bien réfléchi à ce qu’elle ressentait les premières semaines de leur couple, depuis leur dernière visite dans l’appartement, elle ne le faisait plus du tout. Jensen lui avait dit au départ qu’ils allaient y réfléchir, se laisser du temps en étant ensemble, mais de toute évidence elle avait été la seule à se donner cette peine ce qui tendait à prouver que leur couple était surtout basé sur le sexe. Il y avait déjà bien assez de rebondissements dans sa vie sans qu’elle s’en ajouter artificiellement : Jensen ne voulait aucune question, Viska était bien décidée à ne plus jamais lui en poser. Peony avait eu beau lui dire qu’il ne fallait pas faire attention, que Jensen avait juste une fâcheuse tendance à se refermer comme une huître, la blonde craignait trop d’être blessée pour aller sur ce terrain là. Le sexe c’était facile. Elle pouvait gérer cet aspect là de leur relation, pour le reste en revanche… elle s’était prise la tête bien inutilement le premier mois à se demander ce qu’elle ressentait pour lui résultat, elle écoute plus les copines, bravo Jensen!
À ce titre, elle était aussi très loin de percevoir de quelconques signes de jalousie chez son petit ami – pourquoi le serait-il puisqu’ils n’étaient ensemble que pour sa bonne conscience ? -. Il ne s’était jamais très bien entendu avec le tout venant de Poudlard, et encore moins avec des personnalités comme V. Viska voyait bien qu’il existait des frictions, mais elle ne les mettait pas du tout à son compte (même si V lui faisait des avances ouvertes qu’elle trouvait assez déplacées, c’est pas parce que son couple reposait sur pas grand-chose qu’elle ne s’était pas engagée à être monogame!). Dans le même esprit, lorsqu’elle voulait s’habiller d’une façon aguicheuse dans Poudlard, elle le faisait, du moment que Jensen était là pour en profiter. Elle n’avait pas besoin de se faire draguer : aussi déprimée puisse-t-elle être à cause du manque de sommeil et du reste, Jensen lui suffisait. Elle-même trouvait que c’était bizarre mais là encore : pas de question, les faits, rien que les faits. « Ils savent tous qu’à part toi, ils peuvent regarder, mais pas toucher... » Répondit-elle d’ailleurs, amusée puisque très loin de penser que Jensen puisse réellement préférer garder la vision de ses jambes pour lui V dirait que tu n’es pas très partageur Jensou.
Même si l’humeur et la santé mentale de la jeune fille pouvaient passer pour inquiétante par moment, extérieurement elle n’en montrait rien, et elle était d’ailleurs bien trop occupée par ce qu’ils étaient en train de faire pour réellement penser à tout ça. Elle se gardait toutes ces préoccupations pour ses longues heures sans sommeil, elle y avait largement le temps pour cogiter, alors que pour le moment elle avait l’occasion de passer des instants seule avec son petit ami.
Spoiler:
Le merveilleux pouvoir de l’endorphine ayant fait son œuvre, Viska se sentait bien plus détendue après l’amour. Blottie dans les bras de son petit ami, elle sentait ses doigts la parcourir dans ce geste machinal qu’il avait toujours après et qui était si souvent cause qu’elle ait très vite de nouveau envie de lui. Mais pour le moment, elle reprenait son souffle, plus ou moins immobile dans la chaleur des bras de Jensen. « C’est sûr… j’ai jamais compris que certains utilisent encore ces trucs. » Déjà les gnomes étaient moches, et puis les poèmes souvent éculés… elle voulait bien ne pas avoir une très grande fibre romantique, mais elle était presque sûre que même si l’envie lui en avait pris, elle n’aurait pas choisi un truc pareil. « Et il n’y a rien de mieux que le sexe. Enfin, en tout cas, moi je ne connais rien de mieux. » Elle remonta légèrement sa cuisse sur lui et approcha son visage du sien pour l’embrasser avec délectation. « En plus, c’est un domaine où il semble que je sois plutôt douée. » Sourit-elle, amusée. Personne ne s’était jamais plaint en tout cas, ni Mylène, ni Jensen, ni dans une moindre mesure ses anciens flirts.
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Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Mar 1 Déc - 12:53
Ce n’était pas vraiment que Jensen ne voulait pas réfléchir à son couple qui a toussé?! mais il avait peur de ce qu’il pourrait découvrir s’il laissait son esprit dériver sur ce sujet là. Non pas qu’être amoureux de Viska aurait été la pire idée du siècle, loin de là. Après tout, il devait bien ressentir quelque chose pour elle de plus fort qu’une simple amitié pour s’embraser aussi vite à son contact, il n’était pas si naïf et aveugle non plus qu'il croit. Cela dit, il redoutait de mettre des mots précis sur ce qu’il ressentait. Parce qu’il n’avait pas l’habitude de tout cela, contrairement à Peony, qui respirait le romantisme et les grandes histoires d’amour, même si elle n’avait pas vraiment eu de chance de ce côté là, s’amourachant de son frère aîné, plutôt que de quelqu’un qui serait éventuellement capable de lui rendre son amour. Bref, tout cas, donc, que Jensen avait plus peur de ce qu’il pourrait découvrir sur lui même qu’autre chose. Il n’avait pas spécialement l’impression de se ficher de Viska, mais il savait, dans le fond très très fond quoi qu’il n’était pas forcément le bon petit copain sous tous les angles dont il se donnait les airs. Viska ne semblait pas malheureuse à ses côtés, mais au final était-elle réellement heureuse et contente de la situation? Il n’en savait rien. Et à dire vrai, il n’avait pas vraiment envie de se poser la question. Ou tout du moins, pas tout de suite... Après tout, ils étaient là, l’un avec l’autre, l’un pour l’autre. C’était bien assez non? Pourquoi devrait-il s’embarrasser maintenant avec des idées négatives, alors que Viska était là, resplendissante et gourmande, face à lui ? Il aurait fallu qu’il soit un abruti finit pour rester sur de sordides idées plutôt que de se laisser prendre au jeu de la séduction. Et il fallait bien l’avouer, niveau séduction, Viska était plutôt douée.
Le brun connaissait, à quelques détails près, le passé sulfureux de sa petite amie. Il la voyait également se trimballer à moitié nue dans leur salle commune ou à Sterne depuis leur première année. Et depuis qu’ils étaient ensemble, il avait un peu plus de mal à accepter la chose. Mais il n’avait rien dit à Viska de ce côté là, elle avait choisi elle même d’être un peu moins fiévreuse aux yeux de tous. Si, pour les Serpentard, leur couple ne faisait aucun doute et que personne n’oserait s’aventurer sur les plates-bandes de leur capitaine de Quidditch, certains élèves d’autres maisons, notamment les Gryffondor, se butaient et se bornaient à déshabiller la vipère du regard. De quoi déplaire fortement à Jensen, même s’il savait parfaitement que Viska n’allait pas voir ailleurs. « Y’a intérêt. Même si c’est déjà trop... Reynolds en à clairement rien a faire. » Ça avait été plus fort que lui, il n’avait pas vraiment pu retenir la fin de sa phrase. En même temps, Viska le savait, elle avait bien vu la façon dont Vanellope Reynolds s’était comportée lorsqu’ils l’avaient croisés alors qu’ils rentraient au château lors de la dernière sortie à Pré-au-Lard. Et dans l’absolu, même au moment là, Jensen avait répondu à la rouge et or. Mais ce n’était pas vraiment le moment de se soucier de Reynolds. Après tout, Viska était dans ses bras, chaude comme la braise, n’attendant et ne désirant que lui. Ou du moins, égoïstement, il l’espérait. Parce que la blonde lui faisait trop d’effet pour qu’il veuille la partager avec qui que ce soit. Et son éducation d’enfant unique pourra gâté n’aidait clairement pas. Habitué à avoir tout ce qu’il voulait, quand il le voulait, il avait beaucoup de mal quand on lui refusait quelque chose. Avec Viska, c’était pareil. Sauf qu’il mettait un point d’honneur à s’assurer qu’elle avait envie de lui. Il lui demandait toujours avant de faire quoi que ce soit de plus poussé qu’un baiser, par principe. Lorsqu’il avait eu cette discussion étrange sur les relations physiques avec son père, pendant les vacances d’hiver, ce dernier en avait également parlé. Mais Jensen ne se voyait pas forcer Viska a faire quelque chose dont elle n’avait pas envie, c’était tout simplement impensable.
Les deux jeunes sorciers s’abandonnèrent rapidement l’un à l’autre, et c’est à bout de souffle qu’ils se séparèrent finalement. Jensen, gardant toujours Viska près de lui, lança la discussion sur les horribles gnomes ailés qui peuplaient le château aujourd’hui, ravi de ne pas en être la cible. Il avait eu de la chance jusqu’à maintenant, et n’en n’avait jamais été la cible. Il touchait du bois pour que cela n’arrive jamais. Par contre, il s’était bien foutu de Brett qui s’était décomposé en voyant la bestiole voleter jusqu’à lui, puis hurler sa chanson d’une voix nasillarde, presque trop rauque pour un si petit être et clairement cassée. « Franchement, rien que pour la tête de Brett, ça vaut le coup. » Même s’il doutait sincèrement sur le fait que la jeune fille qui lui ai envoyé le poème scandé par un gnome n’ait une quelconque chance, mais après, rien n’était impossible. Preuve en était, il sortait avec Viska alors qu’ils se hurlaient dessus de manière constante et régulière depuis leur première année. A la remarque de Viska, Jensen ne pu qu’approuver. Il aimait le sexe. Mais le sexe avec Viska. En même temps, il n’avait pas vraiment de quoi comparé, contrairement à la jeune femme. « Ça va les chevilles ? » laissa-t-il entendre, avant de serrer la blonde un peu plus contre lui. S’approchant de son oreille, qu’il embrassa doucement, il lui murmura « Je ne suis pas très sûr, tu sais... Je crois que je n’ai pas assez profité de tes talents pour juger. » Sa voix s’était faite plus sensuelle, plus taquine, plus demandeuse. Il blaguait, bien entendu, il ne comptait plus les fois où ils s’étaient abandonnés l’un à l’autre, mais comme il n’en n’avait jamais assez d’elle, il n’allait pas s’arrêter à un seul moment à deux. Surtout quand ils avaient une journée entière et un duplex vide rien que pour eux. Sa main se posa sur la cuisse de Viska, qu’il presse un peu plus contre lui, caressant sa peau délicate du bout des doigts.
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Viska Spingate
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Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Mar 1 Déc - 21:01
La fièvre de la Saint ValentinViska reconnaissait que son amie Vanellope en faisait un peu trop. Quelque part, elle était même pire que Flynn parce qu’elle n’avait l’air de n’avoir jamais l’intention de s’arrêter. La Serpentard craignait fréquemment que ça ne tourne au pugilat entre la préfète et le capitaine… Mais V, elle, n’avait pas l’air de s’en inquiéter plus que ça. Pourtant, même si le niveau de dangerosité de Jensen était moindre que le sien à elle, il n’était pas totalement inoffensif non plus… Et V dépassait à peine le mètre cinquante alors quand Viska la voyait toiser le Serpentard, elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer que Jensen risquait d’écraser son amie – ce mec était ridiculement grand en plus -. Heureusement que V était une fille, Viska était presque sûre que c’était ce qui avait évité un drame jusqu’ici… Si ça avait été un garçon qui se comportait de façon aussi provocante, Jensen l’aurait déjà étalé, la blonde en était persuadée. Pas par jalousie mais simplement par fierté, ce n’était pas agréable de voir quelqu’un tourner autour de sa copine… Viska étant extrêmement possessive (plus encore que ce que Jensen pouvait imaginer), elle comprenait que le comportement de V soit déplacé. Et en même temps, Viska était amie avec la préfète des lions, et elle s’était déjà éloignée d’Alan cette année, elle ne se voyait pas perdre quelqu’un d’autre, ça commencerait à faire beaucoup.
« V n’est pas ta plus grande fan, il faut le reconnaître. Mais ça lui passera… il faudrait juste qu’elle se trouve quelqu’un d’autre. » Songea-t-elle à voix haute. Après tout, si V avait un nouveau crush, elle arrêterait sûrement de perdre son temps au petit jeu énervons McGowan, non ? Le truc c’est que Viska n’avait aucune idée de qui pourrait plaire à Vanellope faut dire que c’est dur d’atteindre sa perfection. Contrairement à elle, qui avait flirté avec plus d’une dizaine de personnes dans le château, V était hyper sélective. Les mecs comme Alfie ou Léopold, par exemple, bien que très accessibles, n’étaient pas le genre de la préfète. Il y aurait bien eu Flynn mais ils étaient trop potes pour qu’il se passe un truc d’après ce qu’en constatait Viska.
Mais comme parler de V aurait pu faire retomber l’ambiance, Viska s’occupa de la réchauffer. Rapidement, ils ne pensèrent plus du tout au monde extérieur pour ne se préoccuper que d’eux. Même si Viska avait l’impression que leur histoire ne les menait nul part, certaines choses fonctionnaient entre Jensen et elle : le sexe évidemment, mais pas seulement, la Serpentard avait aussi totalement confiance en son petit ami. Il respectait ses envies, ses besoins, il faisait des efforts pour qu’elle soit à l’aise – en acceptant un minimum de contact physique en public par exemple -, il comprenait les aspects compliqués de sa vie… Elle s’abandonnait dans ses bras sans trace d’appréhension – alors que l’angoisse devenait une seconde nature chez elle par ailleurs depuis le retour de Nathan -.
Après leurs premiers ébats de la journée – ne nous leurrons pas, ils avaient un record à exploser, donc ils ne tarderaient pas à remettre le couvert -, Viska pensa aux gnomes et songeait que c’était le summum du ridicule. Comme tout le monde si, si, même Dahlia, elle pouvait avoir des passades de midinettes (en même temps, elle regardait beaucoup de trop de films de princesse), mais étaler ses sentiments comme ça en public lui paraissait du plus mauvais goût. Jamais, au grand jamais, elle ne ferait un truc pareil : de toute façon, elle n’avait pas d’appétence pour les grandes déclarations. C’était toujours beau dans les films, mais dans la vraie vie rien n’était aussi joli. Sorti des films ou des romans, c’était juste casse gueule de tenter un truc pareil. Et en plus, les gnomes sont moches, point qui avait quand même son importance d’après Viska. « Moi j’ai eu de la peine pour la personne qui le lui a envoyé. Elle s’imaginait sûrement autre chose que cette parodie de déclamation. Et je suis pas sûre que Brett y réponde très favorablement du coup... »
Aguicheuse, comme souvent, elle laissa de côté le sujet des gnomes de Saint Valentin pour en revenir à l’objet de leur présence dans l’appartement du professeur Gibson. Elle rit quand il lui demanda pour ses chevilles : « Elles se portent aussi bien que les tiennes » car en terme d’ego, il n’avait rien à lui envier. Il était même sûrement pire qu’elle ! Elle sentait son souffle dans son cou alors qu’il la provoquait. Il voulait jouer visiblement, mais était-il vraiment prêt pour ça ? Cela ne faisait pas encore si longtemps que ça qu’ils avaient repris leur souffle…
-18:
Quand cette deuxième fois se termina, Viska se laissa tombée essoufflée dans les bras de Jensen. « Alors ? Je suis assez douée à ton goût ? » Lança-t-elle dans un rire amusée avant de déposer un baiser, bien plus sage cette fois, sur la joue de son petit ami. Elle roula sur le côté et sortit du lit pour aller se servir un verre d’eau dans la cuisine, nue. Cependant, quand elle revint avec son verre, elle attrapa la nuisette que Jensen lui avait offerte et elle la passa rapidement avant de retourner sur le lit tout en sirotant son verre tranquillement : il fallait bien se réhydrater après tous ces efforts !
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Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV] Mer 2 Déc - 16:40
N’étant, lui-même, pas le plus grand fan de Vanellope Reynolds -même si, d’après Fiona, la Gryffondor était visiblement plus convaincue que la Serdaigle qu’il faisait des efforts pour changer, comme quoi, elle était Team Jensen en vrai !- Jensen préférait largement éviter de la mêler à leur petite sauterie. Déjà, il se satisfaisait pleinement de Viska, et surtout, il n’avait pas spécialement envie que l’ambiance ne retombe comme un soufflé. Il avait déjà fait une boulette quinze jours plus tôt, pas question de remettre le couvert aujourd’hui.
Connaissant Brett depuis qu’il était arrivé à Poudlard, Jensen était sûr que son camarade de dortoir allait envoyer paître la pauvre personne au poème. A moins qu’il ne soit encore plus vicelard et qu’il y prenne un certain plaisir, mais là, Jensen ne répondait plus de rien. Brett Langdon était parfois plus imprévisible que Viska. « J’espère qu’il s’agissait d’une première année, parce que tu ne peux pas penser une telle chose après les avoir vu faire une fois. Il y en a tous les ans... » Et franchement, il ne comprenait pas pourquoi, passé la première année et un béguin inavouable pour un élève plus âgé, quelqu’un -une fille ou un garçon, c’était du pareil au même- ne décide d’utiliser cette méthode. Mais en même temps, Maureen Gabble avait bien tenté d’avoir Alfie avec un philtre d’amour le jour de Noël, donc certains élèves manquaient clairement de jugeote, même les années passant ! Heureusement pour lui, Viska n’était pas du tout dans cette optique là. Il ne savait pas non plus vraiment ce qu’elle attendait d’eux deux, à dire vrai. Il était vrai qu’il lui avait dit, durant les vacances d’hiver, qu’il ne savait pas ce qui allait advenir, mais qu’ils avaient, justement, le temps de voir venir. Pour finalement prendre la mouche comme un puceau qui ment quand elle lui avait posé une question somme toute banale. Mais il n’en n’avait pas encore eu le temps, ou l’envie, ou un mélange des deux. Peut-être fallait-il qu’il se penche un peu plus sérieusement sur la question. Mais pas maintenant, ils avaient bien plus interessant à faire que de se triturer l’esprit.
L’envie de taquiner sa petite amie étant bien plus forte que lui, il lui lança une petite pique tout à fait innocente, à laquelle Viska répondît sans surprise. Un sourire narquois étira les lèvres de l’écossais. Elle marquait un point, il fallait avouer qu’il n’était pas en reste, surtout depuis qu’ils enchaînaient les victoires au Quidditch -dans ta tronche Derek- et qu’ils avaient encore une fois écrasé Gryffondor. Mais en même temps, Jensen avait toujours été un petit con prétentieux, il aurait bien dommage qu’il change une fois en couple, pas vrai? « C’est petit venant de toi, même si ce n’est pas spécialement faux. » Heureusement qu’il n’était pas de mauvaise humeur. A la place, il embrassa Viska, bouillonnant, encore et toujours, d’envie pour elle.
-18:
De nouveau allongé et calé dans les nombreux coussins, Jensen reprenait son souffle, alors que Viska lui demandait s’il avait eu ce qu’il voulait. « Je ne remettrais plus ta parole en doute, c’est promis. » souffla-t-il, le souffle encore court. Alors qu’elle quittait le lit, Jensen attrapa son boxer, non loin, qu’il repassa. Cette fille allait le tuer s’il la cherchait trop... Et en même temps, il n’arrivait jamais à en avoir assez. Réinstallé dans les coussins, il rapprocha Viska de lui quand elle réapparut, nuisette passée. Il l’avait, bien évidemment, reluquée sans se cacher quand elle était revenue et qu’elle avait passé son cadeau. « Elle te va à merveille. » Même si, il en convenait, c’était bien mieux sans. Son souffle récupère, le brun se leva tôt son tour, esquissant un sourire. « J’ai autre chose, pour toi. Et un peu pour moi aussi. » Il s’éclipsa, le temps d’aller chercher les chocolats qu’il avait commandé à Emily. Un panier plein, rempli de fraises enrobée de chocolat, de bouchées pralinées et autres douceurs, qu’il posa sur le lit. « Toi t’as peut-être soif, mais moi j’ai faim. » Il en avait profité pour ramener un verre pour lui et la bouteille d’eau qui sortait du frigo. Il avait bien vu la bouteille de champagne -courtoisie de sa sœur, sans doute, mais s’ils souhaitaient battre leur record, mieux valait éviter l’alcool. Même si Jensen en consommait sans souci, il préférait assurer au lit plutôt que d’être médiocre, surtout que de telles occasions se présentaient rarement et t’as encore rien vu mon chaton. Attrapant une fraise, il la tendit à Viska, pour qu’elle morde dedans, une main sur le corps de la jeune fille. Ne pouvaient-ils pas rester là pour toujours? surtout vu ce qui arrive? Non? Vraiment pas?
acidbrain
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Ξ Sujet: Re: #1 La fièvre de la Saint Valentin [PV]