Ξ Sujet: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Mar 24 Aoû - 1:05
Libre J'avais couru, sans réfléchir, sans savoir où aller. Mes yeux, non ces yeux, se troublaient doucement. Le monde dansait étrangement. La voix de ce Jensen résonnait encore dans mes oreilles avec ce sifflement désagréable. Un vide profond se creusait en moi, je la cherchais, sans la trouver. Le silence qui s'installait dans le château, le froid qui parcourait mon corps. Mes pieds me faisaient mal, mon coeur aussi. Impossible de taire la panique, la peur croissante qui à chaque inspiration me laissait ce goût amère. Ivalyana où es-tu partie? Il m'était impossible de comprendre comment elle avait fait pour, d'un claquement de doigt, me pousser au premier plan, me donner la lumière, et se retirer dans l'ombre, y disparaitre, non s'y cacher. Elle se cachait de moi, de la réalité, du monde qui l'entourait.
L'obscurité s'était levée avec un voile léger et doux. Le silence dans le couloir, où je me figeais enfin, avait cet même écho que je ressentais. Je ne pouvais l'admettre, je ne pouvais l'accepter. Plus que tous les ôtes qui avaient subit ma présence. Plus que ces cages faites de chairs et de sangs, j'avais trouvé dans cet enfant un sens nouveau. Sa ténacité à vouloir trouver une réponse, à refuser de baisser les bras, même face à ce qu'elle avait traversé. Je le sentais encore en moi, sa rage en se souvenant de ce que ces villageois infâmes lui avaient fait. La sensation de leurs mains avides sur sa peau si fragile que je ne pouvais changer en écailles. Cette impuissance alors qu'ils... faisaient l'intolérables. J'avais été persuadé qu'elle ne le supporterait pas. Que ce qui arrivait à Viska en ce moment, serait le même sort qu'à cet enfant. Hors, j'avais sous-estimé Ivalyana. Mon point de vue avait été trompé par ses années à l'observer en m'éveillant lentement. Ce corps si faible possédait une force que je ne pouvais pas imaginer. Après tout, aucune de mes prisons n'avaient été d'origine aussi impure qu'un né-moldu. Il y avait bien eu ce bâtard, ce sang-mêlé, mais il n'avait pas tenu plus de dix-sept ans. Sa conscience, son identité, son âme, tout ce qui habitait son corps avait été dévoré avant même que je ne m'en rends compte. Ce fut le premier à qui je regrettais le sort. Il était doux, gentil, innocent et chaleureux, malgré son sort.
Le sol sous mes pieds étaient humides. Je sentais cette douleur, sans comprendre qu'elle provenait de ce corps. Mes yeux se posèrent sur ces mains qui étaient miennes. Fins doigts qui bougeaient sous mes ordres. Je les glissais, les touchais, et redécouvrais ce que c'était que d'être maître d'un corps. Mes paupières se fermèrent tandis que je sentais cette peau, ces bras, ces épaules, ces cheveux. Longs, doux, détachés par la fuite dont le sens même s'effaçait de mon esprit. Libre. Ce mot me percuta avec force, car il n'était que mensonge. Je ne pouvais me libérer en noyant l'identité de ce corps. Ce n'était pas la solution. Hors, le plaisir que j'éprouvais à simplement passer un doigt sur ses lèvres chaudes, me donnait envie de ne pas chercher à la faire revenir. N'était-elle pas partie en connaissance de cause?
La douleur, d'abord dérangeante, devenait pénible. Je levais un pied, pour regarder cette paume nue et à vif. Du sang? Déchaussée, j'avais couru dans les couloirs, pendant combien de temps? Les odeurs, trop fortes, m'avaient empêché de trouver Vanellope ou Viska. Sans parler que le temps, une notion si fragile, venait de brusquement s'avancer. Il faisait nuit noire et j'ignorais totalement où je me trouvais. Ce n'était pas moi qui parcourait ces couloirs chaque jour pour aller d'une classe à l'autre. Les cours aussi m'échappaient totalement, tout comme ces trop nombreux livres qu'elle avait mémorisée.
"Il y a quelqu'un?" Hasardais-je d'une petite voix. Le son qui faisait vibrer ma gorge et mon torse me surpris. Ma main se posa sur la base de mon cou. Je fermais les yeux, pour mieux sentir, l'inspiration lente qui précédait une note lente qui trainait avant de sortir.
L'écho de ma voix dans le couloir, la vibration du chant dans mes poumons, je voulais entendre. Non, je voulais qu'elle m'entende, qu'elle me trouve et revienne vers moi. Chaque paroles, chaque syllables lui étaient destinées. "Reviens moi Iva. J'ai besoin de toi..." Telle était la vérité que je ne pouvais avouer. Si Cily était ma soeur, alors enfin j'avais trouvé l'Amour.
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Dim 12 Sep - 20:39
Peony & Ivalyana & ?
Dans la nuit froide, je pleure des larmes de glace et pas une lueur d'espoir là où je passe. Les âmes du soir qu'on croise sur les trottoirs sont souvent perdues et portent en elles, désirs tordus et idées noires. Comme tous les chats qui traînent sur les boulevards. Je suis seul ce soir, encore déchiré dans cette noyade et la nuit est froide à еn crever. Pendant la nuit, les paradigmes s'effacent, les masques tombent pour célébrer le néant et la folie. Dans cette énigme qu'on appelle la vie j'ai envie de courir et de pleurer. Pendant la nuit, je ressens la menace, parmi les ombres, je vois les monstres et les rapaces. J'ai dans le ventre une boule qui me stresse, qui me possède et qui m'empêche de voir clair dans ce monde où tout m'oppresse. Je me consume, j'allume ma propre mèche. Oh la vie est si courte, il faut que je me dépêche et si je sors c'est pour tout effacer de ma mémoire. J'aurais voulu le calme et éviter les histoires et éviter les drames mais il est déjà trop tard. La vie me crame mais dans la nuit je trouve mon heure de gloire.
Depuis qu’elle était préfète, Peony avait passé de nombreuses soirées dans les couloirs de l’école, à faire des rondes avec les autres préfets, à discuter avec sa soeur, son frère depuis l’année dernière, à esquiver Lucas aussi, parce qu’elle ne savait pas vraiment comment lui parler sans lui briser le coeur à chaque mot qu’elle disait. L’année dernière avait aussi donné une nouvelle dimension à ses rondes lorsqu’elle avait commencé à les partager avec Alfie, pour qui elle avait un gros coup de coeur depuis des lustres. Ils en avaient tiré profit, en se dragouillant gentiment jusqu’en janvier où Peony en avait eu marre de jouer aux gentilles jeunes filles qui ne dérogeaient jamais de leurs trajectoires, et qu’elle avait finit par l’embrasser. Leur relation s’était embrasée après cela, et les couloirs du château avaient pris une toute autre dimension. Elle en avait découvert de nouveaux, où elle n’avait jamais vraiment été, des coins sombres et déserts qui laissaient aux couples ou à ceux qui en avaient besoin un peu d’intimité ou de solitude.
Ce soir là, Peony venait justement de finir une ronde, non plus avec Alfie, puisqu’il avait quitté l’école en juillet dernier en même temps que Leopold, mais en compagnie de Dahlia, à qui elle avait rabattu les oreilles, parlant encore et toujours de cette fichue prédiction qu’elle avait reçue l’an dernier durant la journée de folie du professeur Trelawney, qui avait décidé d’envoyer une prédiction à tous les élèves de l’école. Si sa soeur jumelle avait lu la sienne, l’avait froissée et balancée dans un coin, sans y prêter davantage, Peony elle, pour une raison qui dépassait l’entendement, restait solidement accrochée à ce fichu bout de papier. Elle passait et repassait dans sa tête les mots couchés sur le papier, cherchant une solution, cherchant le garçon dont la prédiction parlait. Des tas de noms avaient été inscrits puis rayés de sa liste, et ces derniers temps, elle devait l’avouer, son obsession était portée sur un septième année dont elle aurait préféré rester bien loin. Dans un sens, elle était presque ravie que Viska doive se le coltiner en potions, car elle n’était pas vraiment sûre de sa façon d’agir si elle avait été obligée de rester pendant un cours complet à côté d’Erwin Foster, alors qu’il ne voulait rien faire de l’heure si ce n’est une sieste.
A la place, elle avait hérité de la présence d’Ivalyana Van Cress, serdaigle de son année qui était arrivée il y avait trois années de cela, la même où Peony avait été nommée préfète. De par son statut, la jeune femme avait été mise au courant de la condition de la bleue et bronze, et avait, comme la plupart des autres préfets, plutôt surprise. Cependant, elle n’avait jamais vraiment parlé avec la serdaigle, quand bien même celle-ci semblait particulièrement proche de Dahlia. D’ailleurs, Lila lui avait raconté qu’elle l’avait vue se transformer. Elle en avait discuté avec Jensen aussi une fois, parce que le capitaine des verts et argents avait appris que les préfets étaient au courant, et qu’il l’avait retrouvée dans le Lac Noir, ce qui l’avait particulièrement perturbé. Elle attendait de voir comment le cours se passerait, mais Ivalyana ne semblait pas vraiment méchante. En plus, elle était amie avec Quino et Viska, deux personnes dont Peony était aussi très proche, donc elle ne pouvait pas être horrible, pas vrai ?
Alors qu’elle retournait vers la salle commune de Serpentard, une voix faible attira son attention dans un couloir qu’elle ne devait normalement pas emprunter. Pourtant, à cette heure-là, personne ne devait se trouver dans les couloirs à part les préfets. Elle fronça les sourcils avant de bifurquer de son chemin pour aller vers l’endroit d’où elle avait cru entendre la voix. « Qui est là ? Le couvre-feu est passé, aucun élève ne devrait être en dehors de sa salle commune. » Elle leva sa baguette, inondant le couloir de lumière grâce à un sortilège, avant de tomber sur la silhouette d’une jeune fille brune, qu’elle ne connaissait que trop bien, mais de loin. « Ivalyana, c’est toi ? Qu’est-ce que tu fais en dehors de la salle commune de Serdaigle à cette heure-ci ? » Un regard rapide la détaillant de la tête aux pieds apprit à Peony qu’elle n’avait plus de chaussures et que ses mains semblaient en piteux états. « Par Salazar, qu’est-ce qu’il t’es arrivée ? Où sont tes chaussures ? Et pourquoi tes mains sont dans cet état ? » Elle s’approcha, sortant un mouchoir en tissu blanc de la poche de sa cape, avec lequel elle comptait bien bander un minimum les mains de sa camarade. Elle tendit la main vers la brune, pour qu’elle lui donne les siennes de son plein gré, peu encline à la traumatiser. Après tout, elles ne s’étaient jamais réellement parlé, elles n’étaient pas proches…
acidbrain
• 803 mots •
HS : Je me suis permise, j'espère que ça ne te dérange pas
Invité
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Ven 24 Sep - 23:33
Dans les couloirs de la nuit Alors que la journée touchait à sa fin.
Alors que Ciara marchait dans le couloir avec ses camarades pour rejoindre la salle commune des bleus et bronzes.
Alors que le doux rire de la vie continuait.
Elle vit une ombre passer rapidement, maladroitement, bousculant, s'excusant, fuyant. La préfète reconnu du coin de l'oeil que c'était Van Cress. Aussitôt, la jeune adulte grinça des dents avant de se faire dépasser à toute allure. Surprise, par l'étrange expression de panique qu'elle venait de voir, Cia mit un instant avant de réaliser qu'elle devait la rattraper et savoir ce qu'il lui arrivait. C'était son rôle, son devoir de préfète, même si elle n'avait aucune envie de s'approcher de cette chose dangereuse qui courait librement dans les couloirs. Hors, qu'elle le veille ou non, elle devait au moins faire honneur à ce titre qui lui avait été confié. Pire encore, elle se voyait mal se justifier près de Dahlia pour ne pas avoir été retrouver la maudite.
Si son cerveau paru compter le temps en longues minutes, ce ne fut que quelques secondes qui s'écoulèrent à peine. Ciara confia son sac de cours à la personne de sa maison avec qui elle discutait, avant de courir. Etonnement, Van Cress était rapide, malgré le nombre d'étudiant qu'elle esquivait pour s'échapper. De qui? De quoi? Les questions affluaient à chaque pas, mais son souffle saccadé par le rythme de cette poursuite irrégulière ne tarda pas à trouver le bon tempo. Cia, fière de se tenir en forme pour sa ligne et pour suivre le cours d'arts-martiaux magiques, parvient à ne pas laisser la distance trop se creuser. Jusqu'à ce que quelqu'un l'appel pour savoir ce qu'il se passait. Déconcentrée, pendant le temps d'un regard, la Rivera perdu de vue sa cible. Il n'y avait pas beaucoup de possibilité quand à l'itinéraire, vu que le couloir était toujours droit sur une trop grande distance, sauf un couloir partant vers la gauche. Réflexion plus rapide, la préfète accéléra son rythme et tourna sur le chemin. Son pied glissa sur quelque chose qui lui valu une chute rapide, féroce, et des avants bras écorcher pour sauver son visage. Sa pauvre veste et sa cape de sorcière y avaient aussi eu droit, néanmoins, la préfète s'étonnait plutôt d'être tombé. Son regard trouva une chaussure. Le soulier fut attrapé, l'étudiante relevée, blessures examinées, rien que du superficielle qui ne laisserait même pas de marque. La course reprit donc.
Sauf que le couloir formait à nouveau un T et que la fuyarde avait eu le temps de filer. Ciara pesta avant de jeter l'objet ayant provoquer sa chute au sol. Ce ne fut qu'ainsi qu'elle remarqua la petite tâche rouge sur le sol. Un coup d'oeil rapide sur ses bras l'informa que ce n'était pas son sang, mais plus probablement celui de Van Cress. "Mais qu'est-ce qu'il s'est passé?" L'inquiétude dans sa voix l'étonna. Ciara ne pensait pas une seconde qu'elle pouvait se préoccuper du sort de cette chose qui ne devait pas être à Poudlard. Hors, malgré elle, un pincement lui serrait le cœur alors qu'elle reprenait la chaussure pour reprendre la course. Pas le temps de compter fleurette!
A mesure que les minutes passaient, le trace laissée par le passage d'une blessure à la main, puisqu'il y avait des emprunte par endroit sur les murs, furent nettoyés par la préfète d'un petit Recurvite, en plus de lui offrir une piste. La pas de course ralentit, malgré elle, Ciara devait avouer que faire un sprinte pour suivre une gazelle n'était pas son fort. Elle aurait même préféré ne pas commencer cette chasse qui n'en finissait pas. Et bien que la Rivera s'attendait à finir par tomber sur la jeune femme, celle-ci restait devant avec une distance énervante. Sans parler de la direction totalement aléatoire du chemin parcouru, c'était plutôt, comme si Ivalyana s'était perdue et qu'elle cherchait, partout, après quelqu'un ou quelqu'un chose. Aucun sens, vraiment aucun, enfin presque. La septième année pesta en réfléchissant à toute cette histoire qui ne faisait que d'être plus agaçante à mesure qu'elle en apprenait. C'était un peu comme cette seconde chaussure que Ciara trouva. Perdue dans le couloir, abandonné à première vue pour rien, hors, un des lacets avait cassé. Il y avait donc une raison, mais laquelle, la brune l'ignorait.
Ce ne fut qu'après avoir encore ralentit le pas, essoufflée, énervée d'avoir été ainsi conduite dans les quatre coins du château, qu'une voix lui parvient depuis un couloir. Un dernier Recurvite et Ciara vit enfin de la lumière, mieux encore, il y avait Peony qui bloquait la route à la coureuse. "Une heure! Ca fait une foutue heure que je te cours après!" Furieuse, agacée, épuisée, la préfète approcha du dos de sa camarade de maison qui avait l'air vraiment plus étrange qu'à son habitude. Outre ses pieds nus, ses mains en sang et son expression de désespoir, la cape manquait à la tenue. Habit trouvé par la préfète une bonne dizaine de minutes plutôt. La septième abandonna les chaussures pour couvrir les épaules de la coureuse avant de regarder la Serpentard. "Tu sais quelque chose?" Demanda la bleue avec un intérêt vif et une certaine note d'inquiétude que la Rivera se maudit d'avoir. Tout comme le fait qu'elle gardait un bras autour des épaules de Van Cress, non pas seulement pour l'empêcher d'encore courir partout, mais parce que Cia avait le sentiment qu'elle semblait être sur le point de s'effondrer.
Alors que son regard était posé sur Peony, une idée glissa insidieusement dans l'esprit de la préfète. Elle se refusa d'abord d'y penser plus avant de regarder les paumes blessées. Comme elle le craignait, les petits croissants confirmaient que c'était en serrant les poings qu'elle s'était blessée. "Il faut aller voir Madame Pomfresh pour la soigner."
Au contraire, ça tombe bien. Je répondrais avec Iva dans le courant de la semaine prochaine. A voir si quelqu'un d'autre désire se joindre à nous. Je n'ai pas de difficulté à rp avec deux comptes, c'est même quelque chose que je trouve d'assez amusant. Schizophrène, non?
Ivalyana Van Cress
Parchemins : 398Âge : 18 ans ◄ 30 Avril 2000 ► Actuellement : Hospitalisée à Cygnet Hospital Sheffield Points : 11
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Ven 1 Oct - 1:58
Dans les couloirs de la nuit. Libre Le souffle court, je sentais l'air entrer dans ma bouche, mais le noeud dans ma gorge ralentissait son passage. A chaque inspiration, je m'harmonisais avec ce corps et mes sens. La douleur dans mes jambes d'avoir courue devenait plus vibrante. Une brulure acide qui tiraillait mes muscles tendit que c'était les battements rapide de mon corps qui pulsait dans mes paumes comme mes plantes de pieds. Hors, le froid me dérangeait plus que tout, il caressait ma peau avec la promesse mordante de m'étreindre dès que je fermerais les yeux. Une sensation qui me faisait trop peur pour être agréable. La peur, je réalisais l'étendue de sa présence dans cette obscurité. La lourdeur du silence qui fut brisé par le murmure de ma voix avant d'être entendu.
La question m'étonna d'abord, je m'attendais à voir son visage, à tendre les mains vers l'illusion de sa présence qui ne pouvait qu'être un jeu de mon esprit. La lumière fit la clarté sur l'origine de la voix. Non, ce n'était pas elle, ce n'était pas Ivalyana. Elle n'allait pas se dresser devant moi telle un songe pour répondre à mon appel. Au fond, elle n'avait pas besoin de moi, c'était moi qui avait toujours eu besoin de sa présence. Par habitude d'être un parasite enchaîné, j'avais oublié à quel point l'absence de l'autre pouvait être déstabilisant. Alors entendre son nom, même par la bouche d'une autre personne, me fit l'effet d'un coup de poing dans le ventre. Le souffle coupé, je fus incapable d'articuler le moindre son. Ses questions, elles ne m'étaient pas adressées et celle qui devait y répondre ne pouvait le, alors que devais-je faire?
Mon regard passa du visage de la rousse à mes mains, de petits croisant de lune laissé par mes ongles et même quelque écorchures qui se prolongeaient vers mes poignets. J'étais tombée, quand? Je me souvenais à peine avoir trébuché, me retenir à quelque chose de froid. Le fils de remémoration sur mon parcourt fut coupé court. Dans mon dos, quelqu'un arrivait. Je levais lentement le visage pour regarder une seconde la préfète de bleue, juste un rien de temps avant d'à nouveau me perdre sur ces blessures qui lentement irradiaient dans ma chair cette douleur si vive et si détaillée. La fascination aurait pu me prendre, hors, ce n'était pas ce qui comptait. "Elle est partie." Articulais-je lourdement. Je déglutis péniblement, ce poids qui m'étouffait fit couler des larmes. Je ne parvenais pas à le croire, je ne la sentais pas, je ne la trouvais. "Ivalyana est partie!" Criais-je alors, aux flammes les mensonges, qu'un dragon brule cette mascarade. Mes jambes me lâchèrent, malgré la main qui m'empêchait de reculer, je tombais au sol, assise entre mes talons. Ces mains qui étaient miennes pour le moment, cachèrent ce visage qui était aussi sous mon emprise. Les sanglots douloureux qui me parcouraient ne pouvaient m'aider, mais je ne parvenais à les retenir.
Hors, dans ce tourbillon de chagrin et de peur, une idée jaillis dans mon esprit. Si j'avais d'abord pensé à chercher Vanellope, voir même Cily... Viska, je voulais avant tout trouver mon hôtesse. "Aidez moi... utilisez cette magie pour entre dans sa... dans ma tête. Pitié." Mon regard revenu vers ces deux femmes, je les suppliais. Si je ne parvenais pas à creuser assez loin pour la trouver, pour réussir à faire revenir Iva à la surface, alors quelqu'un d'autre pouvait m'aider à la tirer hors de l'ombre. Au moins assez pour que je lui parle, que je le face revenir. C'était peut-être mon seul espoir, ma seule chance de l'empêcher de ne pouvoir jamais faire marcher arrière.
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Lun 4 Oct - 20:04
On ne pouvait pas dire qu’Ivalyana était particulièrement pleine de vie ce soir là. Peony la connaissait peu, juste de loin, mais elle lui semblait plus réactive en temps normal. L’apparition de Ciara la fit sursauter, mais elle apprécia sa venue malgré tout. « Ciara ! Par Merlin merci. » Elle releva à peine le fait que sa collègue préfète était après leur camarade depuis une heure, tellement l’état de la jeune sorcière l’inquiétait. Elle semblait être ailleurs et Peony ne savait pas trop ce qu’il se passait. Heureusement, Ivalyana ne s’était pas transformée malgré son état, ce qui rassurait la Serpentard. Car même si elle était très fière de faire partie de la maison au serpent, elle ne savait pas vraiment comme t elle réagirait si elle se retrouvait face à un basilic qui faisait au moins deux mètres de long et capable de ne faire qu’une bouchée d’elle. « Non, je viens seulement de la trouver. » Baissant la voix, la jeune femme continua : « Elle a vraiment l’air mal en point… Au moins elle ne s’est pas transformée. » Peony devait bien l’admettre, elle était quelque peu rassurée d’être tombée sur sa camarade préfète. Si Ciara était arrivée dans l’équipe préfectorale seulement cette année, suite à la nomination de Dahlia en tant que préfète-en-cheffe, Peony était contente de ne pas être tombée sur un élève lambda. Au moins la serdaigle a ses côtés était-elle au courant de la situation d’Ivalyana et elle ne risquait pas de faire une boulette. Alors qu’elle parlait de l’infirmerie, la rouquine hocha la tête de chair en bas en signe d’approbation. « Oui tu as raison. » Se reportant sur sa camarade de classe, elle reprit : « Ivalyana, tu peux marcher ? On va aller voir Mme Pomfresh pour tes blessures, d’accord ? On n’est pas très loin. » Enfin… Tout était relatif. Si la jeune femme n’arrivait pas à tenir sur ses jambes, elles ne risquaient pas d’y arriver de sitôt, à l’infirmerie.
N’ayant pas remarqué qu’Ivalyana n’était plus maîtresse de son corps et qu’elle avait laissé au basilic le soin de s’en charger, Peony essayait de voir si l’aiglonne avait mal quelque part, si elle avait peur, ou autre. Aussi, elle fronça les sourcils en n’obtenant aucune réponse, alors que ses yeux s’arrondit et quand ça enfin, une voix perça le silence ce. « Elle est… Quoi ?! » La rousse avait, instinctivement, porté son regard sur sa camarade d’un an son aîné. Si Ivalyana n’était en effet plus là… Peony tenait donc les mains du basilic ? Pourtant, elle avait toujours l’apparence de la serdaigle, pas du tout d’un serpent. Avait-elle loupé un épisode ? Elle savait que Jensen et Viska étaient au courant de la condition de la brune, mais elle n’en parlait jamais avec eux. Cela étant, elle n’en parlait jamais avec sa jumelle non plus, alors qu’elle était aux premières loges, en tant que préfète et camarade de dortoir d’Ivalyana. Son mouchoir bandant désormais les paumes ensanglantées de la jeune femme slash reptile, Peony ne savait plus trop quoi faire. Elle n’aurait jamais pensé se retrouver face à une telle situation. Des élèves batifolant ? Très bien. Quino en train de mettre un piège à l’attention de Rusard ? Pas de problème ! Mais là ? Elle ne savait absolument pas quoi faire.
« Entrer dans sa tête ? Mais, ce n’est pas possible, il faudrait être legilimens pour cela… » Elle échangea un regard avec la préfète des bleus et bronzes, ne sachant pas réellement quoi faire. Elle ne connaissait personne capable d’une telle prouesse. Une petite moue pensive passa sur son visage, alors qu’elle cherchait qui pourrait les aider. Par réflexe, elle se serait tournée vers leurs professeurs, mais elle n’était pas sûre qu’ils puissent l’aider. Même si Jones n’était pas si mal comme professeur et directeur de maison, d’après les dires de Dahlia, elle ne voyait pas vraiment comment il pourrait les aider. « On pourrait peut-être aller chercher Jensen ? » hasarda-t-elle, plus pour Ciara que pour Ivalyana, ou du moins le reptile qui sommeillait habituellement en elle. Elle ne savait absolument pas comment réagir, mais pour le moment, le serpent avait toujours l’apparence de sa camarade de classe, ce n’était pas si horrible. Se tournant vers sa camarade préfète, elle détailla le fond de sa pensée. « Il est au courant pour… Tu sais. Et c’est un animagus, peut-être que son côté animal pourrait faire quelque chose ? » Ou à défaut, peut-être qu’il pourrait se transformer pour contraindre le serpent à laisser Ivalyana revenir ? Et ce n’était pas comme si elle balançait un secret, Jensen s’était déclaré au Ministère de la magie, donc il ne risquait rien à se transformer devant d’autres élèves.
acidbrain
• 772 mots •
Invité
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Lun 4 Oct - 21:57
Dans les couloirs de la nuit Le soulagement premier de voir enfin celle après qui la préfète des bleus et bronzes courait, ne vient pas. Elle avait suivit du sang, et trouvé des chaussures. Le visage blanc de la préfète des verts n'augurait rien de bon avant même que Ciara puisse voir les dégâts. Pourtant, sa colère s'estompait à mesure qu'elle approchait. Le dos droit de la jeune fille, ses cheveux en basar, quelque chose n'allait pas. La question eu une réponse à laquelle Cia s'attendait, tout en espérant plus. Peony venait de la trouver, donc soit la fugueuse avait cessé de courir de son propre chef, ce qui semblait être le cas, soit la rousse l'avait stoppée. La Rivera votait définitivement pour la seconde option sans savoir si elle devait se réjouir de ce fait. Le petit commentaire fit frissonner la septième. Elle avait poursuivit un BASILIC! Ce fait la glaçait, c'était arrivé sans qu'elle prenne en compte la mesure des choses. Bien que l'envie de s'éloigner du danger mortel, comme elle l'entendait depuis que le secret lui avait été révélé, Ciara ne parvenait pourtant pas à faire un pas de recule. "M'en parle pas..." Glissa-t-elle tout aussi bas en tremblant pratiquement. Le courage dont elle avait fait preuve lui faisait plutôt penser à de l'inconscience totale!
A défaut de sang-froid et de calme, la bleue pensa néanmoins que les compétences de quelqu'un de compté -sans trop grand effort là- était vraiment nécessaire. L'infirmerie devait être la meilleur des options à envisager. Etonnement, Cia parvenait à peine à croire que Peony n'y ait pas pensé, avec tout ce sang! Elle en fait des caisses, il n'y en a pas tant que ça! Le soucis n'étant pas tout à fait la course poursuite, mais les blessures, la verte demanda si la brune était en état de marcher. Un petit oiseau siffla dans le coin de l'esprit de la Rivera, qu'après avoir couru à un tel rythme autant de temps sans faire de pause, cela serait un miracle. Au moins, Cia avait toujours sa baguette en main et elle se souvenait assez bien du premier sortilège enseigné, celui de lévitation. Bien qu'il n'était pas des plus pratiques, il allait peut-être aider non? Le cerveau si ingénieux de la Serdaigle, tournait à vide! Ce n'était pas le moment de chercher des solutions avant même d'avoir une réponse. Pourtant, celle-ci ne vient pas. La septième année se pencha un peu pour observer le visage de l'étudiante qui annonça avec irréelle quelque chose que Ciara ne comprit pas. La réaction tout aussi fulgurante de la rousse, poussa la préfète des bleus à la regarder, mais son esprit refusait de comprendre la situation. "Quoi?" Articula difficilement la Rivera qui entendit avec des mots bien précis ce qui la fit retenir son souffle. La réaction de la préfète des verts prenait tout son sens et Ciara en perdait presque le jour. Hors, il n'était pas question de tomber dans les pommes. Le mouvement de chute fit revenir le regard de Cia sur la source de cette situation de plus en plus folle. On est a Poudlard ou on ne l'est pas!
Alors que la Rivera ne parvenait pas à réfléchir, elle se contenta de poser un genou au sol pour soutenir la personne, la chose, la créature qui demandait l'impossible. Si l'impossible était sous ses yeux, alors il devait y avoir une explication plus logique, plus terre à terre, quelque chose que les sorciers n'avaient pas l'habitude. Son cerveau de lectrice alla chercher après ces informations trouvée dans un livre prit au hasard dans la chambre de sa mère, alors qu'elle partait pour Rome durant les vacances. Si madame Rivera avait eu beaucoup de mal avec l'attitude de ses parents, elle avait aussi chercher des réponses moins magique quand à leur comportement. La psychologie moldu avait conduit à ses cas à peine explicables qui donnaient plein de livre. Dont celui que Ciara avait prit en se disant s'occuper durant le vol. Puis, elle continua de le parcourir pendant qu'Isaac était à son stage et non entrain de s'occuper d'elle. Soit, la préfète arque un sourcil en entendant la suggestion de Peony. "Laisse le où il est." Pesta un peu trop ouvertement la septième. Elle avait vu Ivalyana faire demi-tour plus d'une fois rien qu'en apercevant le garçon dans le couloir, si Cia ne savait pas pourquoi, en entendant la suite, elle en leva les yeux aux ciels. "Quoi?" S'étonna-t-elle en entendant que le capitaine des verts était un animagus. Elle n'était pas hyper au courant de la tendance de chacun, mais elle n'en avait pas entendu parlé jusqu'alors. D'ailleurs, au fond, plus rien ne devait vraiment la choquer, vu qu'elle retrouvait doucement son calme. Son regard resta posé sur la brune qui devait avoir une case en moins. "Je crois qu'elle est schizophrène." Ciara s'efforça de ne pas le dire trop fort, comme si se lever et se pencher un peu vers Peony était suffisant pour être discrète. "C'est une maladie moldu, quand l'esprit supporte pas certain truc grave, une autre personnalité peu venir et gérer la chose." De toute évidence, la chose n'était en rien gérer et Ciara n'avait aucune idée de comment calmer la panique évidente de... la jeune fille.
Ciara resta un instant perdu dans ses pensées avant de se tourner vers la cadette de sa maison. Elle se demandait bien ce qui avait pu arriver à une fille aussi calme pour avoir besoin de quelqu'un d'autre dans sa tête pour survivre. Etait-ce pour cela que sa semaine de renvois était devenu un mois? Elle allait peut-être un peu trop loin et préféra plutôt se dire que c'était juste une conséquence. Une chose à la fois, Ciara se focalisa plutôt sur le fait d'aller à l'infirmerie au lieu d'exposer ses questions. "Portons là à deux pour aller à l'infirmerie. Rester dans le couloir ne sert à rien et avec Madame Pomfresh on pourra aller trouver un professeur." Etonnée, à nouveau, par son résonnement des plus sensés, Ciara revient vers Ivalyana en priant pour ne pas voir un basilic apparaitre.
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Mar 5 Oct - 3:10
Dans les couloirs de la nuit. Libre Les voix, elles étaient lointaines, diffuses alors que le sang dans ces paumes devenait plus coloré, plus vif et vivant sous la lumière de la baguette. Ce rouge semblable à un rubis n'aurait pas du me paraître si réel, si tangible. Je le sentais, là, entre mes doigts, il avait coagulé, formé une fine couche sèche même. Bouger doucement mes articulations faisaient vibrer la douleur et revenir ce liquide plus vif, plus frais. A quel point avais-je serré les mains pour blesser de la sorte cette peau si robuste? Tout était relatif, fictif même. Ivalyana avait tenu bon de toutes ses forces. Elle avait gardé le sourire et m'avait rassuré sans en avoir conscience, mais au fond, je le savais. Bien qu'en lui cachant la vue je pensais l'aveugler face à la réalité qui l'agressait, elle pouvait encore l'entendre, le sentir, même a travers moi, car ce corps, c'était le sien... jusqu'à cet instant.
Un poids douloureux et insupportable me fit tomber à genou. La vérité, je l'énonçais avec la fatalité que je ne voulais pas accepter. Elle était partie, loin, hors de ma porté. L'aigu de la voix de la jeune rousse me fit mal aux oreilles, mais ce n'était rien à côté du vide dans lequel je me sentais tomber. Le vertige ne m'infligeait pas, mais l'obscurité du couloir m'avalait entièrement avec cette peur glacée. Déglutir était impossible, je parvenais à peine à respire et encore moins à réfléchir. Seul le rythme féroce de ce cœur pulsant dans mes oreilles et mes mains me gardaient accroché à la réalité. Je ne pouvais pas plonger vers l'inconscience pour la chercher, pas sans abandonner son corps à un couloir, sans parvenir à rien. Je le savais, je n'avais pas cette force.
Alors l'angoisse me fit parler. Il fallait que quelqu'un d'autre aille l'attraper, la sorte de cet enfer. Seul, j'étais trop faible. Supplier ne changeait pas le fait que les deux femmes n'avaient pas ce don que je réclamais. Bien que je le savais, cela ne m'empêchait en rien d'y accrocher mes espoirs. Parce que je refusais d'accepter ma faiblesse et encore moins à quel point elle était grande. Les âges s'étaient écoulés, prisonnier d'un corps à l'autre, ma nature s'était effilée. Ma magie s'essoufflait, peut-être était-ce pour cela qu'Ivalyana ressentait tant ce qu'éprouvait Viska? Peut-être était-ce autre chose que je ne pouvais voir, ou comprendre?
La mention du prénom de ce type me fit frissonner. J'avais peur de voir quelqu'un, moi? Si le choc ne parvenait à sa juste valeur dans mon esprit, ce fut pourtant la préfète de Serdaigle qui montra la froideur dont je n'avais pas la force d'exprimer. Bien sûr, je me souviens de son regard, de l'incompréhension qu'elle affichait en croisant Iva qui faisait demi-tour rapidement. De cette même incertitude quand un jour, pas plus tard que la semaine passé, mon hôte avait refusé de discuter avec Ciara concernant ces fuites répétées. La jeune femme avait affiché cette même expression du curiosité et d'incompréhension, sans insister. Là, c'était différent et je pouvais le voir à son visage, elle avait compris ce que d'autre ne parvenait pas à interpréter. Je protégeais Ivalyana de Jensen!
La remarqua concernant la santé mental du propriétaire du corps me fit l'effet d'une douche froide. Non, cette femme ne m'avait en rien compris. J'étais déjà trop hagard pour réagir et protester, mais pas assez pour ne pas lui lancer un regard assez sévère et blessé. Dire que je n'étais qu'une personnalité secondaire, c'était insultant et vexant. "Pas du tout... Je suis... " Mes yeux glissèrent sur l'autre femme, son prénom m'échappait, pouvais-je le nommer Dahlia deux?, expliqué une situation si complexe était trop long et fatiguant. Au fond, je ne pensais même pas avoir la force d'en dire plus et soupirant seulement en frottant du dos de mes mains mes yeux. Peine perdue, pire encore, le sang à peine humide se retrouvait tartiné sur le si beau visage de mon hôte, malgré les pansements de fortunes, de quoi faire un maquillage d'horreur. Sans parler de cette fatigue si lourde qui ne cessait de s'ajouter à moi. "C'est à cause de lui... de ce Jensen qu'Iva est partie..." Le dire me mettait en colère. Je voulais le frapper, j'aurai du le frapper, n bon coup de poids sur le coin de la mâchoire encore moins, sur le nez! Au moins, les mains ne seraient pas abîmées pour rien. Même si elle ne me l'aurait jamais pardonné. "Pourquoi lui... Vanellope. Vanellope y arrivera!" Marmonnais-je avec l'espoir insensé que je parviendrais à me lever pour aller la trouver. Petit un, je ne tenais pas debout et quand Ciara essaya de m'aider à me dressé, ce fut pour me retenir et m'empêcher de tomber. Elle avait pas dit qu'elle m'avait suivit pendant une heure? Petit deux, la lionne n'était pas legilimen pour un soucis, mais je voulais croire qu'être l'ancrage suffirait.
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Mar 5 Oct - 22:42
Peony ne savait pas vraiment quoi penser ni quoi faire. Elle avait envie d’envoyer un patronus en urgence à sa sœur, mais ne savait pas vraiment si Dahlia serait capable de faire quelque chose pour elles. Si Ivalyana était coincée dans son esprit et que le serpent avait pris le dessus, la rouquine se sentait un peu désemparée. Était-ce seulement possible que le serpent en elle prenne le dessus sans qu’elle ne se transforme ? « Tu crois que c’est vrai… ou elle a pris quelque chose de louche ? » Peony connaissait assez les trublions du château pour savoir qu’il était parfaitement possible que quelqu’un ai fourni la brune en alcool ou, comme une certaine rouge et or s’amusait à le faire à une de leur amie commune en détresse, des joints.
Alors que la septième année se penchait vers elle pour lui dire quelque chose, Peony fronça les sourcils et lui jeta un regard noir. Bon sang, elle était préfète ou pas ?! « Ciara, tu sais très bien qu’elle est maudite. » Peony n’avait pas eu envie d’en parler, mais elle ne comprenait pas pourquoi la préfète des aigles réagissait ainsi. Était-ce parce qu’elle avait trop peur de ce qu’il pouvait leur arriver si la brune se transformait ? Elle pouvait le comprendre, mais minimiser la chose, ou invalider complètement sa malédiction n’était sans doute pas la chose à faire. Surtout si c’était en effet le serpent qui était de sorti. Si elle le mettait de mauvaise humeur, la rousse ne donnait pas cher de leurs peaux à toutes les deux.
Alors qu’elle proposait d’aller chercher son meilleur ami, Ivalyana -ou le serpent, elle ne savait plus quoi en penser- se badigeonna le visage de sang. « Attention enfin, tu t’en mets partout ! » Elle fit claquer sa langue contre son palais, alors qu’elle tentait d’essuyer le sang tout en gardant les mains ensanglantées loin du visage de sa camarade. « Tu n’as pas un mouchoir ? Le mien est plein de sang. » demanda-t-elle à sa camarade préfète, en fronçant les sourcils, ne comprenant pas ce qu’elle pouvait avoir contre le capitaine de Serpe tard. Aux dernières nouvelles, à part en cours, Ciara et Jensen ne se côtoyaient pas. Et même en cours, ce n’était pas spécialement ça, si ? Mais lorsque sa camarade de classe confirma les dires de Ciara, Peony haussa un sourcil, perplexe. « Jensen ? Mais… Comment ? Pourquoi ? » La rousse hésitait à sortir sa tablette et a envoyer à la fois un message à sa sœur pour lui demander son aide et un a Jensen pour lui demander ce qu’il avait fichu. Décidément, il n’était vraiment pas doué avec les filles celui-là ! « Non, Vanellope rien du tout, elle n’aide personne avec ses conneries. » gronda-t-elle, alors que ma colère qu’elle ressentait envers la rouge et or ressortait. Elle lui en voulait toujours pour Viska et ne comptait pas lui demander son aide pour quoi que ce soit.
Ciara proposant de porter leur camarade jusqu’à l’infirmerie, Peony acquiesça d’un hochement de tête et se positionna d’un côté de la serdaigle de sixième année alors que sa camarade préfète se mettait de l’autre côté. « A trois. Un, deux… Trois. » Peony étant particulièrement grande, elle fit en sorte de ne pas trop faire pencher Ivalyana d’un côté. « Bon aller, on y va. » Dit-elle, mettant un pied devant l’autre avec précaution, faisant bien attention à ne pas blesser sa camarade et en même temps à ne pas aller plus vite que la musique. Alors qu’elles avançaient doucement, Peony risqua un regard vers Ivalyana et hasarda : « Ivalyana ? C’est Peony, la sœur de Dahlia… » Est-ce qu’elle espérait que cela fasse revenir la brune ? Peut-être. Est-ce qu’elle pensait réellement que cela fonctionnerait ? Pas tout à fait. Mais au moins avait-elle le mérite d’essayer !
acidbrain
• 629 mots •
Invité
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Jeu 21 Oct - 21:15
Dans les couloirs de la nuit Courser un Basilic sous forme humaine, non franchement seul Poudlard offrait ce genre d'expérience! Ciara n'en avait pas demandé tant en venant faire ces études dans cette prestigieuse école, tout ce qu'elle désirait, c'était apprendre, avoir son diplôme et avoir un boulot à son gout. La réalité n'était pas aussi simple, elle avait craqué sur un garçon, homosexuelle -pas de chance-, puis elle faisait plus que réviser avec un camarade de classe et pour couronner le tout, elle était préfète. Ciara Rivera, parfaite petite sorcière du dimanche, totalement prête à gérer tout! Sauf la situation devant laquelle elle était, peut-être même qu'elle aurait du simplement approuver l'idée de Peony sur le cas Van Cress du sombre couloir. Hors, un doute subsistait, parce que la brave Serdaigle refusait de croire que les élèves prenaient n'importe quelle potion sortie d'une poche sombre. Avec une petite moue et une grimace incertaine, elle chassa le doute qui venait troubler son cerveau paniqué. "Naaaaannnn. Tu crois?" Très convaincante! Son hypothèse lui semblait plus logique, même si elle offusqua le verte et argent et obtient un vague argument de la concernée. "Qui dit que la malédiction fait pas perdre pied à l'esprit? C'est pas un truc simple et facile à gérer de se changer en serpent. Il serait plus logique de se dire qu'on discute avec une autre version d'Ivalyana qu'avec..." Au chaudron la discrétion, Cia était plutôt réconfortée dans son idée que c'était le mental de la jeune bleue qui ne parvenait pas à gérer les choses. Ce qui en disait long sur la gestion émotionnelles de l'affaire pour la septième année, elle aurait pété les plombs depuis longtemps en ayant à vivre à la place de la maudite.
En s'efforçant de segmenter les choses, Ciara parvient à ne pas se choquer de voir la jeune femme se frotter le visage et de se salir plus qu'autre chose. Loin d'elle ce dégout pour le sang, mais l'aînée ne brillait pas pour son sang froid. Ces nerfs à vifs lui disaient de partir, de courir même, comme si Van Cress allait soudainement lui sauter au cou. Un frisson la parcouru même alors quand le regard de Peony se posa sur elle. Sans avoir traité la demande, la brune tira d'une de ses poches de quoi aider les soins. Heureusement que la mention de Jensen fit tiquer la préfète. Elle pesta, avant d'en entendre un peu plus venant de celle qui ne disait pas être Ivalyana. "Attends, mais tu l'évitais, je savais pas que c'était si grave." Ne pu s'empêcher de préciser la préfète en s'imaginant déjà le cas où le vert aurait été un peu trop collant, voir limite forceur Que va donc s'imaginer Ciara!, tout en oubliant que le jeune homme savait pour la malédiction et que c'était plus logiquement la raison d'une possible dispute. "On va pas faire la liste des gens contre qui on a un truc? On verra pour Jensen et Vanellope plus tard." Affirma avec un poil d'autorité, parce que la colère revient un peu sur le bon sens, de la part de Ciara. Si Peony avait quelque chose à reprocher à la lionne, c'était une chose, mais si la pas-tout-à-fait-Van Cress la demandait, c'était peut-être pour une bonne raison ou pas?! Ciara n'avait pas envie d'en savoir plus, elle voulait surtout fuir le couloir effrayant avec cette maudite.
Sur le départ, du moins essayé, la préfète des bleus fut rassurée de voir qu'il était possible de déplacer la jeune coureuse sans devoir trop se débattre avec elle. Même si l'idée que la personne qu'elle soutenait pouvait à tout instant se transformer et lui coller à jamais une phobie ne cessait de lui tourner en rond. La voix de Peony fit malgré tout sursauter Cia qui arqua un sourcil quand à ces propos. Bien qu'elle ne comprenait pas pourquoi elle précisait ainsi son identité, la Rivera y trouva un logique évidente, vu que la jeune femme affirmait ne pas être Ivalyana. "Moi c'est Ciara, la nouvelle préfète, vu que Dahlia est la préfète en cheffe." Articula doucement, avec le plus de calme possible, la sorcière. "Préfète en cheffe, c'est trop cool quand même, je m'attendais pas à ce que se soit Dahlia." Avoua Cia dans le but de discuter d'autre chose pour s'occuper l'esprit, le temps d'arriver à faire les quelques mètres restant vers l'infirmerie.
Ξ Sujet: Re: [Libre] Dans les couloirs de la nuit Dim 24 Oct - 1:59
Dans les couloirs de la nuit. Libre Doute et incertitude étaient mère des questions. Je ne pouvais pas en vouloir à la rouquine de penser que quelqu'un avait fait prendre quelque chose de farfelu à Ivalyana. Il était à peine conservable que je sois une créature aussi ancienne et enchaînée dans un corps, pour le courant des sorciers. Heureusement d'ailleurs, si c'était une pratique connue, il serait plutôt catastrophique ce monde. A croire qu'à défaut de parvenir à expliquer la Situation, je ne pouvais que penser à mon hôte horriblement absente. Où était-elle partie? Le pourquoi était encore acceptable, la crise de Jensen quand au fait que JE, moi, Basilic nommé Cily, voudrait tuer ma douce et précieuse petite mortelle. Ce ridicule garnement allait m'entendre, même si je n'avais aucune envie de voir son faciès dans le coin! L'envie de le mordre aurait pu se montrer, mais elle ne vient pas, mon inquiétude était trop forte. Si bien, que même l'hypothèse, qui aurait du sens d'un point de vue plus conventionnel, me fit à peine protester.
La tentative de nettoyage de la frimousse, fut aussi efficace que celle d'un chien dans la boue. Certes j'avais mal, mais je voulais surtout effacer ces larmes grotesques -retour de la fierté- sur ce si tendre visage non Cily n'est absolument pas gaga d'Iva.... Il fallait avouer que la mention de cet garçon déplaisant m'avait quelque peu réveiller. Pas assez pour expliquer plus clairement le problème mec, même si la brune de Serdaigle résuma vaguement la situation. "Pas grave... il est jussste insssupportable à vouloir juger ssssans avoir la moindre exxxxplicassssion." Grondais-je en sifflant de frustration. La colère commençait à monter à mesure que je parvenais à temporiser mon angoisse. J'avais besoin d'aide, mais les deux préfètes n'étaient pas légimentiennes. Hors, même si cela avait été le cas, je me rendais compte qu'entrer dans mon esprit ne serait pas sans avalanche de souvenirs pêlemêles de trop nombreuses années de vies que pourrait gérer un être ayant si peu de vécu. Non, il me fallait la personne que je jugeais être l'ancrage le plus logique et naturel pour Ivalyana: Vanellope. Sauf que la rousse avait une dent contre elle, ce qui, n'allait pas m'aider pour un sous. Bien qu'une infime part de curiosité voulait savoir ce qu'avait pu faire cette joyeuse demoiselle pour mettre une autre de mauvaise humeur à l'énonciation de son prénom, je ne m'y risquais même pas à y penser plus.
En tentant seul de me lever, je fus face au fait que mes jambes ne tenaient plus la route. La brune avait dit quelque chose sur ma course, mais je ne parvenais pas à me souvenir. Soit, je ne rechignais pas à me faire aider et me retrouvais ainsi, coincée entre deux femmes avec une tête de plus que moi. "Je me sssens ridicule..." Soupirais-je en approuvant à la demande d'avancer. Heureusement, tout compte fait, qu'Ivalyana n'assista point à un tel spectacle, moi qui jouais les paons.
Mon regard trainant quelque peu sur la chevelure de feu, fit parler la jeune femme. J'arquais un sourcil en l'entendant appeler mon hôte. L'absence de réaction à l'intérieur me déchirait et l'envie de pleurer à nouveau me vient. "CCCily... Ivalyana est... tapie je ne sssais où." Articulais-je douloureusement en espérant sincèrement qu'elle reviendrait par elle-même. Hors je savais qu'il était facile de se perdre dans un rêve si plaisant que le monde extérieur n'avait plus la moindre saveur.
Quand Ciara parla, peut-être persuadée qu'elle devait le faire pour que je sache son nom où quelle autre idée farfelue, je ne pu m'empêcher de sourire avec une pointe d'amusement. L'année précédente, avec toute la malice du monde, je m'étais amusé à prendre le contrôle du corps d'Ivalyana. SI on pouvait me targuer que cela n'était pas une bonne chose, je pouvais alors répondre qu'étant aussi dans ce corps, il m'était autorisé à quelques minutes de marches pendant le sommeil de mon hôte. Bien que je savais que ce n'était pas une bonne chose, j'avais malgré tout prit un peu trop goût à prendre son rôle en la guidant vers de doux songes. On ne pouvait m'en vouloir d'avoir été à la lumière si peu de temps, même si cela déstabilisait Iva. Qu'ai-je fait?! La réalité de mes actions et leurs conséquences, me portèrent un coup si féroce que mes jambes me lâchèrent un instant. Heureusement que les préfètes étaient présentes pour me retenir et me guider, mais cela n'enleva pas mon problème.
"Ccc'est de ma faute..." Divaguais-je en fixant le sol avec la certitude que je n'aurais jamais du baisser le mur entre sa conscience et la mienne pour la protéger. En ayant forcé la transformation lors de sa chute vers les eaux glacés du Lac Noir, j'avais franchis une limite qui n'avait fait qu'être effacée à chaque échange avec elle. "Ccc'est de ma faute sssi elle a pu sss'enfuir de la réalité." L'entendre de sa voix me fit mal. Je m'en voulais tellement que les mots me manquaient. "Peony, Ciara, je vous en pris, n'en parlé à persssonne." Le monde s'arrêterait si une fois de plus Ivalyana revenait à la surface en étant à nouveau dans cette chambre d'asile. "Quand elle reviendra... il ne faut pas qu'elle sssoit ailleurs qu'iccci." Précisais-je en les regardant à tout de rôle alors que nous arrivions déjà à l'infirmerie. Déjà?! Je m'étonnais de ne pas avoir vu le temps s'écouler si vite, encore une fois. Sauf qu'il n'était pas le temps d'être choqué, mais d'arracher la promesse qu'elles n'en parleraient pas!