Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] Dim 31 Juil - 11:39
Now we need some space, 'cause I feel for you « Certaines personnes veulent changer leur partenaire et elles ne voient jamais en quoi c’est mal » dit V aussitôt, quelques exemples lui venant à l’esprit, à commencer par sa propre mère. Ce n’est qu’après coup qu’elle réalisa qu’il venait de dire qu’il l’aimait. Son regard se figea quelques secondes, lui faisant l’effet d’être un ordinateur en plein bug. La préfète était loin d’être stupide. De l’avis général, l’intelligence était sa qualité principale, puisqu’elle n’avait jamais brillé par sa gentillesse ou sa beauté – traîner avec deux Miss Poudlard toutes ces années l’avait rendue modeste sur son physique, même si elle ne se trouvait pas moche non plus -. Tout ça pour dire qu’elle savait déjà que Thomé l’aimait : on ne pouvait pas dire qu’il s’en soit caché durant ces dix derniers mois… devant l’évidence de son incapacité à parler d’amour, elle avait espéré qu’il ne le dise pas, c’est tout.
Et c’est peut-être parce qu’elle n’était pas capable d’utiliser ce langage qu’elle en choisit un autre, plus déshabillé, plus provoquant, plus facile. Pourtant, elle n’échappa pas à l’aspect émotionnel de la conversation, et c’est de manière détournée qu’elle admit éprouver quelque chose pour Thomé. Un refus viscéral qu’il pense lui être indifférent l’avait prise, laissant sortir les mots et les gestes, mais elle ne parvenait pas à sombrer dans un discours romantique pour autant… Entre Viska et Thomé, il semblait qu’elle ait un faible pour les Serpentard fleur bleue… et V ignorait ce que cela disait d’elle. « Je te veux aussi » murmura-t-elle à son oreille, le verbe vouloir lui venant bien plus facilement aux lèvres que le verbe aimer. Elle trouvait ça amusant, parce qu’elle avait cette qualité intrinsèque de toujours trouver le ludique en tout, de songer comme les choses avaient changé en seulement quelques mois. Il n’était pas trop fort de dire qu’au départ, quand Thomé l’avait abordée la première fois, il lui était totalement indifférent. Il était juste un garçon qui venait lui parler et l’inviter à sortir, son refus d’alors avait été très simple. C’était avant qu’il soit partout : course de balai pour s’amuser, entraînements deux fois par semaine à Sterne, valses au bal… sa présence avait fini par être naturelle, évidente… essentielle.
« Je suis déjà heureuse et comblée, tu ne le vois pas ? » dit-elle ensuite avec un sourire, sa main glissant sur le bras de Thomé dans un geste caressant. Sur ce point, elle n’était pas certaine de le suivre : V avait toujours considéré qu’il n’était pas nécessaire d’être en couple pour être bien. Et elle n’était toujours pas à 100 % convaincue que c’était la voie de la simplicité. La préfète des lions en était arrivé là avec Thomé parce qu’elle refusait de vivre avec des barrières, même celles qu’elle s’était imposé toute seule depuis l’enfance, et parce qu’elle avait confiance en lui… elle n’avait cependant pas changé d’avis sur les histoires d’amour en général, et elle ne doutait pas que celle qui était en train de s’écrire aurait son lot de complication aussi. Déjà parce qu’elle était compliquée à sa façon : elle pouvait se couper du reste du monde pendant des semaines ou des mois, prise dans un projet, une idée, et plein de gens l’en trouvaient bizarre ou asociale. Sans parler de sa réputation de fille facile qui ne s’éteindrait pas simplement parce qu’elle se consacrait à Thomé : une fois qu’on était fiché dans cette catégorie, on le restait pour toujours, et V imaginait que cela pouvait être désagréable pour son petit amielle essaie vraiment de s’habituer.
« Je resterai et j’attendrai que tu me rejoignes, c’est promis » Et elle tenait toujours ses promesses, cette qualité allant de paire avec la loyauté indéfectible dont elle faisait preuve envers ses proches. Parce qu’elle était prête à tout pour eux, elle évitait d’en avoir un trop grand nombre. Son regard pétilla en rencontrant de nouveau celui de Thomé, une lueur amusée brillant au fond de ses yeux, parce que V savait très bien qu’elle n’était pas « parfaite ». Elle voyait dans cette manière de lui parler une licence poétique, raison pour laquelle elle ne le contredit pas ouvertement, non sans penser avec beaucoup de sincérité qu’elle était tout sauf parfaite. Elle ne l’aurait pas évité pendant près de trois mois si elle l’avait été pour commencer !
« Ce n’est pas par peur de blesser les autres » nuança-t-elle ensuite alors qu’ils se fixaient quelques principes pour que leur relation fonctionne dans le respect l’un de l’autre – et surtout dans celui du besoin viscéral d’indépendance de la brunette, certes. Elle n’était pas assez altruiste pour penser aux autres quand elle taisait ce qu’elle ressentait… « Le plus souvent, je pars du principe que c’est juste plus simple de garder mon sang froid si je fais semblant de ne rien ressentir du tout » Méthode qui avait ses limites, comme l’avait prouvé les événements de l’année écoulée, durant laquelle elle avait ponctuellement perdu ce fameux sang froid, sa carapace s’écaillant dangereusement au rythme des catastrophes. « C’est mignon, les gaffes » sourit-elle avec attendrissement en songeant à l’histoire de la rose dont on lui avait tant rebattu les oreilles. Même si elle ne trouvait pas que c’était une fleur qui lui correspondait, ça avait été mignon dans l’intention, et c’était bien le principal !
Dans un baiser, V laissa la partie conversation, et aurait pu ne pas y revenir, mais Thomé se montrait un peu moins à l’aise qu’elle dans ce domaine, aussi cette agréable activité cessa-t-elle, au moins temporairement. Encore l’histoire des gaffes : cette mention fit rire V d’un son clair. Mais ce n’était pas très gentil, parce qu’après tout, c’était normal de douter au début, alors V se reprit et déposa un baiser léger sur la joue de Thomé pour le rassurer : « Ne t’inquiète pas, c’est bien d’être tout feu, tout flamme ». Elle n’ajouta pas qu’elle ne voyait pas quel genre de gaffe il pourrait faire, ce n’était pas si important vu que ça ne l’inquiétait réellement pas et qu’ensuite il se remit à l’embrasser sans lui laisser le temps de répondre. Pourtant, elle profita d’un moment où ils reprenaient leur souffle pour poser un doigt sur ses lèvres et lui dire : « Tu as le droit, de parler, de vouloir que ce soit parfait. C’est le genre de chose où il faut être deux à être prêt, tu ne crois pas ? » Malgré une sexualité précoce, V avait toujours cru aux bienfaits d’un consentement ouvertement exprimé, et il n’était pas dans ses intentions de sauter sur Thomé : dans le genre début de relation ratée, ce serait quand même un très mauvais scénario ! « Mais tu sais qu’on peut aussi juste se peloter sans aller plus loin ? Et se garder le moment parfait pour plus tard, avec un lit, beaucoup de temps, et peut-être une meilleure lingerie » Sa brassière de sport n’était pas moche, mais elle était sûre d’avoir beaucoup mieux quelque part dans sa malle ! « Je ne voudrais pas qu’on aille plus loin et qu’après tu te dises que tu aurais préféré que ce soit différent » Elle noua ses mains sur sa nuque et lui sourit, attendant d’être sûre de ce que Thomé voulait. Elle, elle avait surtout envie qu’ils s’embrassent, pour le reste, elle le pensait quand elle le disait, ça pouvait attendre de meilleures conditions : le principe d’être en couple, c’était justement de se dire qu’il y aurait des prochaines fois, non ? (c) 2981 12289 0
Dernière édition par Vanellope Reynolds le Sam 3 Sep - 10:47, édité 1 fois
Invité
Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] Jeu 18 Aoû - 1:00
Now, we need some space, but what I feel for you is strong La confession qui fit rougir Thomé n'avait rien de mal. Loin de là! Il était même adorable de constater que le jeune homme osait dire ce qu'il ressentait et cela sans le moindre doute, bien qu'avec une certaine gêne. Après tout, il savait que ces mots posaient un certain problème à la jeune femme et qu'il faudrait des années avant qu'elle n'ose les dire. Toutefois, ce n'était qu'une question de temps aux yeux du russe bien déterminé à la conquérir et à briser ce mur qu'elle avait en elle. Enfin, le briser était exagéré. Les remparts construits avec le temps et l'énergie avaient un but. Peut-être devrait-il plutôt penser à les garnir de plantes grimpantes? Une idée bien plus raisonnable, mais aussi très romantique. Thomé le s'en rendait progressivement compte, il était beaucoup plus fleur bleu avec ses papillons dans le ventre, qu'il n'aurait jamais pu l'imaginer. Sa grand-mère adoptive lui aurait sans doute sortir des répliques d'un auteur féministe pour lui rappeler que personne n'est fin connaisseur sur soi-même et que tout reste à découvrir. Une grande philosophe cette vampire ! Et même, une fan incontestée de George Sand.
L'épreuve fut passée, avec étonnement, plus de calme et de tendresse que ne l'aurait suggérer cette chemise abandonnée. Les belles paroles évoquées résonnaient doucement, telle des ailes, dans le cœur du sorcier qui ne cessait de se surprendre. Pourtant, ce qui l'étonnait davantage, c'était Vanellope. Elle ne le fuyait pas, mais répondait au mieux, lui offrant alors ce qu'il espérait ardemment. La joie bourgeonnait dans son être, tout comme les papillons dansaient dans son ventre. Il ne manquait rien, si ce n'était l'aveux complet qu'il laissa échapper. Son désire pour elle, aussi émotionnel que physique, reçu la réponse la plus favorable qu'il pouvait entendre. Ces quatre petits mots firent éclore la fleur de son âme. Le souffle sur sa peau était telle une brise d'été. Le soulagement ne faisait que gonfler son cœur de joie. Il comprit alors le sens même de ce que sa mère adoptive citait de George Sand : "Les papillons ne sont que des fleurs envolées un jour de fête où la nature était en veine d'invention et de fécondité. " quand il lui demandait comment était sa mère biologique. Il n'y avait pas assez et, en même temps, trop de mots pour décrire la beauté de l'amour et du désir qui pouvait tout construire, comme tout détruire. Et le papillon de sa fleur se trouvait là, sous ses yeux. Il n'avait pas eu besoin de l'imaginer, ni de l'inventer ou même de vouloir le créer : son papillon née d'une fleur était tout simplement la fête de sa vie.
Quand il lui dit alors qu'il souhaitait son bonheur, il ne s'attendait pas à une semblable réponse. Son sourire sincère le toucha profondément, si bien qu'il ne pouvait qui répondre avec toute la tendresse du monde. " Il me faut alors, m'assurer de ne pas changer cela. " La délicatesse du touché le fit frémir délicieusement. Son souffle se retient un instant. Son coeur pouvait s'arrêter là, le temps se figer à cet instant. Si proche de lui, elle affirmait y connaître le bonheur, tout en étant si souvent lointaine et inaccessible. Ce paradoxe aurait dû le torturer, mais Thomé y voyait une beauté capricieuse et féroce. Il se languissait de ne pouvoir l'approcher, de ne pouvoir la voir, et se réjouissait tant de chaque instant près d'elle. Il comprenait. Il comprenait? Il comprenait ! Ce besoin de liberté et de distance était indissociable et indispensable pour que leur couple puisse marcher. Nul besoin de se retrouver chaque jour, de se coller comme des tourtereaux, il suffisait d'un regard échanger à distance pour le combler. Il suffisait simple qu'elle ne le fuit pas et c'était là sa demande. Le russe comprenait que toutes les situations ne s'y prêtent pas, qu'ils se croiseraient souvent sans avoir le temps d'échanger plus qu'un simple touché du bout des doigts, mais n'était-ce pas plus que suffisant ? La croiser sans devoir la retenir. La voir et pouvoir s'approcher sans qu'elle s'éloigne. Elle le lui promit et un sourire emplis de joie étira les lèvres du garçon. La victoire avait ce gout doux et sucré, d'autant plus quand elle plongeait ses yeux malicieux dans les siens. Qui voudrait avoir plus qu'une expression si divine?
Une autre demande fut formulée. Il était hors de questions que les non-dits empoisonnes leur relation. Thomé y tenait particulièrement. Depuis qu'il la fréquentait, il avait compris que la préfète pouvait tout supporter sans jamais montrer son agacement, sa colère ou sa frustration. Toutefois, ce n'était pas parce que V était une psychopathe jouant l'empathique quand sa l'arrangeait. Pourtant, il ne comprenait pas pourquoi elle tolérait tant de chose sans jamais oser montrer son avis. Il se méprenait même sur la raison et entendre le point de vue de la Lionne l'amusa beaucoup. " Je vois, je cois... tu n'aurais pas dû venir Serpentard plutôt? " Ce qui était loin d'être une insulte. Il s'étonnait, spontanément, de la découvrir si "rusée" pour avoir la "paix". Lui-même ne manquait pas de rappeler qu'il était d'une maladresse spectaculaire. La preuve étant la première fois où il avait été parler à cette beauté logée dans ses bras. Dire que Viska s'était évertuée à lui donner de très bons conseilles ! " Je... oui, mais ça ne le sera pas si je te blesse par accident..." Ronchonna-t-il comme un enfant désemparé par le fait que sa remarque le faisait rougir. Il ne s'était pas attendu à un mignon comme description de ces "gaffes" qui pouvaient être un gros problèmes. Si Vanellope l'avait, par exemple, aperçu avec Karen dans les toilettes des filles, cela aurai été un énorme mal entendu. Après tout, sa camarade de cours évoquait en lui sa défunte sœur cadette. Il songea même un bref instant qu'il faudrait un jour qu'il explique pourquoi il ennuyait autant Karen. Même s'il doutait que V le prenne bien.
La conversation se fit avec moins de mots et plus de contact. Cet échange, pleins de papillons dans le ventre, lui faisait perdre pieds. La salle de danse tanguait sous la salsa du baiser ardent qu'il s'empressa maladroitement de rompre. Sa nervosité transpirait telle la rosé du matin, alors que Thomé s'efforçait d'être plus honnête qu'il ne l'était d'habitude avec la Lionne. Cette dernière ne semblait pas du tout voir à quel point, pour lui, cet instant comptait et revêtait d'une importance si capitale, qu'il craignait de faire une gaffe. " Bien. " Ce mot si expressif qu'il reflétait soudainement son cerveau exsangue. A défaut de retrouver ses mots, il retrouva le baiser. Jusqu'à ce qu'elle lui redonne une réponse qui le fit sourire. " Je suis parfaitement d'accord. Je ne veux juste pas te décevoir. " Ce qui était un soucis qui n'entrait peut-être pas dans la ligne de compte de la préfète. Il devait bien l'avouer, toutes les rumeurs qu'il avait entendu sur la sexualité libertine de sa petite-amie, lui donnait l'impression de n'être qu'un idiot coincé qui ne savait rien et n'avait aucune expérience. Ce qui était totalement vrai. Aussi fut-il terriblement soulager de l'entendre dire qu'ils pouvaient se bécoter sans passer à l'acte. " C'est vrai que mon boxer avec des cloches de Pâques n'est pas hyper sexy. " Son ton très sérieux ne dura pas longtemps. Il eut un sourire très amusé qui étira ses lèvres alors que ses yeux pétillaient de malice. " Je veux surtout avoir le temps. Parce que si un prof entre maintenant, je vais devenir plus rouge qu'une tomate. " Il ne plaisantait pas cette fois si. Comment allait-il expliquer, lui tout habillée, qu'il se confessait complétement à V à moitié torse-nue ? Alors s'ils allaient plus loin... Thomé se jura d'apprendre un sort pour verrouiller radicalement n'importe quelle porte ! Et avec cette idée folle de s'imaginer pouvant empêcher qui conque de les déranger, qu'il embrassa tendrement son papillon né d'un fleure.
Ξ Sujet: Re: Now we need some space, 'cause I feel for you [PV] Sam 3 Sep - 11:20
Now we need some space, 'cause I feel for you V fut tentée de jouer la carte de la sincérité et de dire à Thomé qu’il n’y avait aucun risque qu’il puisse changer son bonheur… non pas parce qu’elle avait une totale confiance en lui – elle avait plein d’exemples de couples pour lesquels la confiance n’avait pas suffi – mais simplement parce que, malgré sa dévotion envers ses proches, V avait un petit côté égoïste. Comme elle prenait de la distance avec les réalités qui la blessaient, elle le faisait avec les gens. Être heureux était bon pour la santé, aussi la lionne s’appliquait-elle à le rester autant que possible. Si elle garda cette pensée pour elle, ce fut pour ne pas « briser la magie » : ils étaient en train de passer un moment presque romantique (en tout cas, elle donnait son max à ce niveau!), ce serait dommage de le gâcher avec son prosaïsme ! En plus, Thomé faisait plus d’efforts que quiconque pour essayer de la comprendre, alors il finirait bien par se rendre compte tout seul qu’elle était loin d’être tout à fait telle qu’il l’imaginait.
« Non ! Je suis un peu trop directe pour être une bonne Serpentard » Et elle n’était pas réellement ambitieuse non plus. Elle se donnait les moyens de faire ce qu’elle aimait, mais ce n’était ni pour la gloire, ni pour la réussite. Au contraire, elle aspirait à être seule avec ses projets, son casque sur les oreilles, et qu’on lui fiche la paix. À ce titre, elle avait hâte de rendre son tablier comme consultante pour la boîte qui avait acheté le brevet de la tablette magique car elle détestait qu’on lui donne des ordres ou des objectifs qu’elle ne pouvait pas choisir elle-même !
Comme Thomé ronchonnait, elle posa la tête sur son épaule et le regarda par en dessous, une lueur dans le regard qui laissait dire qu’elle s’amusait de sa réaction. « Je t’assure que si tu me blesses, tu l’sauras : je peux être très expressive quand j’veux ! » Elle était devenue flegmatique en réaction à la vie qu’elle menait mais le feu couvait sous la glace, elle pouvait donc être aussi très sanguine quand elle s’y mettait, de même qu’elle n’aimait qu’un nombre restreint de personnes tout en étant passionnée dans son affection pour chacun d’eux.
« Tu ne me décevras pas » affirma-t-elle ensuite quand ils en vinrent à parler de relations intimes qui, vu l’expérience de V et le fait qu’elle soit plus à l’aise dans ce domaine que dans celui du romantisme, arriverait forcément. La lionne ne craignait pas d’être déçue, simplement parce qu’elle savait qu’une première fois était rarement à l’image de la suite, et aussi parce que leurs bonnes résolutions en matière de communication s’étendraient à leur sexualité : à partir du moment où ils se parlaient, il n’y avait pas de raison que ça se passe mal ! « Des cloches de Pâques ? Voilà qui titille ma curiosité ! » s’amusa-t-elle, sa main glissant vers la ceinture du pantalon du brun sans pour autant aller au bout. C’était là pure provocation de sa part, elle ne comptait pas faire de geste qui pourrait le mettre mal à l’aise. Y aller étape par étape, lui pour le sexe, elle pour l’expression des sentiments, paraissait la voie la plus sage et la plus adaptée.
« J’ai verrouillé la porte pour éviter ça, mais c’est vrai qu’un prof aurait aucun mal à annuler mon sortilège » Même si elle ne voyait pas bien ce qu’ils viendraient faire dans la salle de Sterne… V admit pour elle-même que de toute façon ce n’était pas le bon lieu. Elle ne le dirait évidemment pas à Thomé, mais elle avait un peu trop utilisé l’endroit avec ses amant-e-s pour que ce soit le bon pour leur première fois. Et les romantiques aimaient les lits si la brune en croyait Viska.
Elle répondit avec tendresse à son baiser et ils passèrent encore quelques temps à s’embrasser… plus ou moins jusqu’à ce que V voit l’heure. « Mince… j’ai une ronde. Il va falloir que je rentre. Tu m’accompagnes à ma salle commune ? » proposa-t-elle avant de se rhabiller correctement, de passer la main dans ses cheveux et de tendre la main à Thomé. Ce moment était passé, mais ils en auraient d’autres : c’était une promesse.