Ξ Sujet: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Dim 19 Juin - 14:38
Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ?Eurydice voyait arriver les vacances estivales avec une habituelle sensation de demi-teinte. Une partie d’elle était contente de pouvoir se reposer, faisant un sort à sa pile à lire qui s’était dangereusement agrandie à cause des examens de fin d’année, et d’avoir la perspective de passer du temps avec son amie Stef à un moment que je lui laisse le soin de définir dans sa famille. Une autre partie était plus nuancée car l’arrivée des vacances signifiait le départ définitif d’Erwin de Poudlard, ce qui mettrait nécessairement un frein à leur rapprochement de ces dernières années, et même si elle avait bravement fait la sourde oreille ces dernières semaines, elle était loin d’être certaine de réussir à échapper à Niels. Il avait ouvertement fait part de son intention de la côtoyer aussi pendant les vacances, il ne restait plus à la Serdaigle qu’à espérer qu’il avait oublié l’espoir fait vivre, parait-il. Ce n’était sûrement pas elle qui allait le lui rappeler en tout cas !
Ainsi, Eurydice grimpa dans le Poudlard Express pour retrouver le chemin de la demeure maternelle avec l’impression de ne pas savoir ce qu’elle devait ressentir. Dernièrement, cette sensation lui était devenue un peu trop familière. Son sacro-saint équilibre avait été perturbé durant l’année scolaire et elle ne savait pas toujours sur quel pied danser avec ses fréquentations.
Elle chercha un compartiment vide ou, encore mieux, rempli par des visages amis, et finit par rejoindre celui de Stef. Son amie d’enfance était aussi son amie la plus proche, malgré ça, les secrets qui jalonnaient sa vie créaient quelques soucis de communication entre elles. Eurydice ne pouvait pas dire à Stef pourquoi sa relation avec Niels était difficile, le souci étant que la lionne en avait conçu une méfiance qui compliquait leurs affaires. Même si la benjamine des Foster ne souhaitait pas s’impliquer dans l’organisation de son père, elle ne pouvait pas non plus prendre le risque que la couverture du Serpentard tombe. Les questions à son sujet restaient, par conséquent, embarrassantes. Au demeurant, la plupart du temps, elle se contentait de chercher le juste équilibre entre ne pas éviter de parler de Niels (ça aurait été encore plus suspect) et ne pas donner plus que nécessaire à Stef l’occasion de l’interroger.
« Salut » signa-t-elle en faisant entrer comme elle le pouvait ses malles et la boîte de transport de Flocon. Ce dernier prononça un miaou sonore de protestation : il détestait être dans sa boîte, surtout quand celle-ci était balancée au grès des mouvements maladroits d’Eurydice, trop fluette pour la masse de ses bagages. « Alex n’est pas arrivé ? » s’étonna-t-elle via son écritoire. Et en même temps, est-ce que ce n’était pas idiot de faire le trajet avec eux, alors qu’il vivait à Pré-au-lard ?! Le brun prétendait que c’était plus sympa de faire comme ça, que c’était aussi l’occasion de faire un tour à Londres avec ses parents, voir la famille. En profitait-il pour voir son père biologique ? Il faudrait qu’elle lui pose la question un de ces quatre, par pure curiosité : la situation du Gryffondor était, par bien des aspects, sujet à interrogation. « Il est peut-être encore avec les garçons » ajouta-t-elle, faisant les réponses et les questions, ce qui était d’ordinaire l’apanage de Stef. Sûrement était-elle un peu nerveuse, ou excitée.
Car il n’y avait pas que du négatif dans ses vacances, elle essayait d’ailleurs de l’évacuer avec du positif : elle avait quand même obtenu la permission d’enfin voir Stef pendant les congés ! Alors que leurs mères étaient amies, c’était la première fois qu’elles réussissaient cet exploit ! C’était bien la preuve qu’elle avait grandi et que, maintenant qu’elle avait quinze ans, sa mère avait renoncé à l’enfermer. Pas à la surprotéger, mais au moins elle n’allait pas l’enfermer dans sa chambre pendant deux mois entier comme d’autres années. L’été précédent où elle avait préféré aller chez son père, laissant Eulalie un peu seule, Eury’ devait l’admettre, avait peut-être eu son effet aussi ? Ça avait été la preuve qu’en tant qu’enfant de parents séparés, Eulalie n’était qu’une de ses options. Peu importait les raisons, d’ailleurs, car tout ce qui comptait vraiment c’était le résultat et qu’elle ait le droit de voir Stef pendant les vacances ! Parviendrait-elle à voir d’autres de ses amis ? Comme elle ne tarda pas à l’évoquer, elle en doutait.
En effet, après être enfin parvenue à rentrer tous ses bagages dans le compartiment, elle se laissa tomber sur la banquette face à son amie et dit « J’espère que ça ira avec ma mère cet été. Si Erwin déménage aussi rapidement qu’Esther, elle risque d’être un peu collante ». Après réflexion, ça pourrait toujours lui servir d’excuse pour éviter Niels… quoique, Eulalie était capable d’adorer le danois, tant qu’elle ignorait qui était sa mère du moins – la mésentente de Freja et Eulalie était connue, Eurydice s’était toujours demandé si c’était parce qu’Eulalie craignait que Freja ne séduise Eustache comme elle l’avait fait avec Mat’ ! -, car Niels était un parfait petit gentlemen.
Cette pensée la fit soupirer alors qu’elle remontait machinalement sa manche pour faire tourner le bracelet que le serpentard lui avait offert à Noël. Elle le mettait souvent, pour convaincre tout le monde que maintenant elle était amie avec le jeune homme, qu’il n’y avait donc rien à craindre la concernant, qu’elle avait eu peur pour rien… cette blague. Il se servait de sa gentillesse contre elle, parce qu’elle était bien trop polie pour être désagréable… quelle galère ! C’était pour ça qu’elle n’avait pas demandé une nouvelle fois à Eustache de passer l’été chez lui. Elle en voulait à son père. C’était à cause de lui, tout bien pesé, qu’elle se retrouvait dans ce genre de situation, parce qu’elle devait garder son secret, et par extension ceux de MS. Si son père avait été un père normal, et pas un mage noir avec des plans dans les plans, elle n’aurait pas à mentir à ses amis… ni à se demander si elle devait apprendre le danois pour le cas où elle devrait vraiment aller à Copenhague quelqu’un lui dit ce qui ne va pas dans cette phrase ou j’le fais? ! Oui, voilà, tout était la faute d'Eustache, c'était dit !
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 11 FACECLAIM: Rachel Zegler / Ana de Armas
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Sam 23 Juil - 18:00
♛ Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d'un été ?
There was a time I used to pray. I have always kept my faith in love. It's the greatest thing from the man above. The game I used to play. I've always put my cards upon the table. Never be said that I'd be unstable.
▼▲▼
Stef avait été occupée à parler à son frère. Ils étaient sur le point de rentrer chez eux, et il était donc plus facile que jamais de se projeter sur leurs vacances : Grèce, Argentine, la recette garantie du succès. D'autant plus que cette année, Eurydice viendrait enfin la voir en Grèce, ce qui la réjouissait d'avance. Si elle adorait les vacances passées avec sa famille, l'éloignement avec ses amis et son petit-ami ne la réjouissait guère. Pouvoir les amener avec elle constituait donc un idéal pour elle. Pas loin de la perfection, même. Elle n'exposa cependant pas ces considérations auprès de Quino : son frère avait une capacité de concentration limitée et elle ne voulait pas qu'il décroche avant qu'elle ait fini de lui partager ses plans d'activités pour les vacances. Des olympiades ! N'était-ce pas une idée brillante ? Seulement, il fallait pouvoir les organiser, et elle ne pouvait pas le faire complètement seule. Elle n'arriva pas à son objectif : le carrosse arrêté, Quino était immédiatement alpagué par Prudence et Alan, au grand mécontentement de la brune, qui se retrouva - pour couronner le tout - cruellement seule. Elle chercha autour d'elle pour repérer une connaissance, mais faute de réussite et détestant l'immobilisme, elle se mit en chemin seule vers le Poudlard Express.
Elle se trouvait assise dans son wagon, surveillant l'extérieur avec un œil acéré lorsque la porte s'ouvrit enfin pour révéler sa meilleure amie, Eurydice. « Salut ! » répondit-elle tout en signant et en aidant tant bien que mal son amie à caser toutes ses possessions à l'intérieur du compartiment. « Je commençais à me sentir seule. » ronchonna-t-elle sans véhémence, avant de désigner la cage de Flocon du pouce. « Je le libère ? » L'animal semblait en effet à peu près aussi renfrogné qu'elle - voire plus ! - et elle connaissait la solution pour le contenter. En plus, elle n'aurait pas été contre le prendre dans ses bras non elle ne fait jamais rien sans arrière-pensée.
Se rasseyant, elle observa les mots s'afficher sur l'écritoire d'Eurydice, puis secoua la tête en signe de dénégation. « Non, je ne sais pas ce qu'il trafique. » Et dans le fond, elle passait quand même beaucoup de temps avec Alexandre : être séparée de lui pour quelques minutes n'était pas si dramatique ça, même s'ils allaient bientôt être confrontés à l'éloignement de l'été. Elle ne doutait pas qu'il la retrouverait vite, elle avait foi en lui ! « Tu veux dire Ash ou genre Nathaniel ? Je ne les ai pas vus passer non plus. » Elle ne savait pas trop à qui d'autre Eurydice pouvait faire référence en parlant de "garçons". Ceux de sa famille, peut-être, comme Lucas ou Jensen ? Ce n'était pas forcément moins probable que le fait qu'il se trouve avec Nathaniel, au vu de l'historique récent et je ne sais plus très bien où en est cette histoire.
« Tout va bien Eury' ? » Son amie lui paraissait un peu bizarre, mais sa remarque suivante concernant sa mère mit Stef sur une piste assez probante. « Il t'en a parlé ? Tu crois qu'il va partir vite ? » interrogea-t-elle, soucieuse, puis : « Au moins tu vas venir en Grèce, et ça ça va être trop cool tu vas voir, elle ne pourra pas te coller chez nous ! » promit-elle avec enthousiasme, un grand sourire aux lèvres. Elle avait hâte de se balader dans Athènes avec son amie, elles avaient tant de choses à faire et à voir ! D'autant plus qu'elle devrait avoir assez de liberté lorsqu'elle serait là-bas : elle aurait bientôt seize ans après tout ! Et dans le pire des cas, Quino pouvait toujours lui servir de chaperon ou d'excuse-de-chaperon, elle n'était pas inquiète.
Elle observa le geste machinal d'Eurydice avec son bracelet, pinçant les lèvres pour se retenir de commenter. Et puis, l'inévitable se produisit qui ne l'a pas vu venir ? : « Tu sais si Koning sera encore là l'année prochaine ? » Elle se garda d'apporter une opinion sur l'accessoire lui-même, quand bien même le garçon avait eu l'idée incongrue de lui offrir quelque chose comportant un serpent. Admettons : ça datait de décembre désormais, elle en avait fait son deuil. Eurydice appréciait l'objet, elle n'y pouvait pas grand-chose. Ou bien elle était trop polie pour faire autrement, mais même elle ne pourrait pas pousser la politesse jusque là. On avait le droit de changer de bracelet quand on le souhaitait, ils n'avaient rien de permanent, mais elle le portait pourtant : c'était donc un choix.
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Jeu 28 Juil - 16:32
Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ?« On aurait dû s’attendre dans le hall avant de partir » remarqua Eurydice, entre deux bagages durement posés, via son écritoire alors que Stef ronchonnait un peu. La Serdaigle ne savait pas pourquoi elles ne l’avaient pas fait : c’était le signe d’une impréparation indigne de l’aiglonne qu’elle était ! Elle avait peut-être été trop préoccupée/excitée pour être aussi organisée qu’elle l’aurait dû ? « Si tu veux, mais surveille le bien » indiqua-t-elle quant à Flocon. Eurydice ne craignait pas vraiment que le gros matou blanc s’enfuit – il était d’un tempérament patachon – mais avec tous les autres animaux domestiques des élèves présents dans le train, on n’était jamais trop prudent !
« Ash et Nate, oui, tu pensais à quelqu’un d’autre ? » Si les relations avec le deuxième préfet avait ses hauts et ses bas, Alex’ ne croulait pas vraiment sous les amis masculins, alors s’il n’était pas avec elles, il était hautement probable qu’il soit avec eux. « Ou avec Viska peut-être » ajouta ensuite Eurydice qui n’avait pas pensé à cette possibilité pourtant crédible. « Quoi qu’il en soit, il va bien finir par arriver ! » Alors que deux mois d’été et donc de semaines entières de séparation avec Stef ne se profilent, il était peu probable qu’il ne vienne pas avec elles. Eury savait que ses deux amis étaient capables de passer du temps l’un sans l’autre mais aurait trouvé ça suspect en la circonstance. « Vous avez réussi à caler quelques dates pour vous voir entre tes voyages ? » questionna ensuite la brune, soulagée d’avoir réussi à caler toutes ses valises et malles dans le compartiment dans un équilibre qu’elle jugeait satisfaisant. Tant que le mètre quatre-vingt d’Alex n’aurait pas fait son apparition pour les aider, il faudrait s’en contenter.
« Oui, oui, ça va » signa-t-elle rapidement quand sa meilleure amie lui demanda si elle allait bien. Eurydice se considérait assez douée dans la dissimulation – pas avec Niels, certes, mais c’est parce qu’il connaissait la plupart de ses secrets, c’était presque de la triche ! -, seulement Stef était son amie la plus proche et la plus ancienne, elle était donc toujours la plus dure à berner. Avec Ash, plus ou moins pour les mêmes raisons. Heureusement, en un sens, elle croulait sous les objets de nervosité et en présenta rapidement un à Stef qui était, en plus, une préoccupation relativement immédiate. Dès qu’elle serait sortie du Poudlard Express, Eulalie retrouverait sa prise sur elle dans la minute ! « Non, on n’en a pas parlé récemment, mais ce serait assez logique qu’il parte rejoindre Esther » son frère et sa sœur avaient formé depuis l’enfance un binôme soudé qui l’excluait de la fratrie Foster, au moins vu de l’extérieur. Aussi, Eurydice anticipait que ce serait encore le cas tout en ayant du mal à en vouloir à Erwin : elle aussi ne comptait pas traîner dans la demeure familiale quand elle aurait fini ses études ! Elle avait déjà du mal à supporter la pression d’Eulalie alors qu’elle était mineure, alors elle n’imaginait pas dans quelques années… le hic étant qu’elle ne savait pas du tout dans quoi se lancer après Poudlard mais c’était un tout autre sujet !
Quand Stef évoqua la Grèce, un grand sourire naquit sur les lèvres de la brunette et ses yeux pétillèrent, plein de joie : « Oui ! Ça va être trop chouette ! Mon premier voyage ! ». Eulalie avait accepté surtout par égard pour son amitié avec la mère de Stef mais il n’y avait pas de petite victoire après tout ! Et, surtout, Eury était certaine de s’amuser en compagnie des Kostas. Il y avait toujours de l’animation parmi eux !
Alors qu’elle s’installait sur la banquette, ses pensées allèrent machinalement vers Niels, raison pour laquelle elle se mit à jouer avec le bracelet à son poignet. Stef le remarqua et amena le sujet sans que cela surprit outre mesure Eurydice, elle était plus perplexe de la nature de la question. Pourquoi Niels partirait-il ? Elle ne l’avait même pas envisagé, preuve que, malgré tout, elle considérait désormais que l’ancien élève de Durmstrang faisait parti du décor ! « Il sera là je pense, il me l’aurait dit s’il partait » Non pas qu’elle considère ce genre d’information comme un dû, mais ça lui semblait logique d’être tenue informée s’il devait partir vu qu’on avait absolument tenu à lui apprendre son arrivée ! Le souvenir flou du thé qu’ils avaient pris l’année précédente lui revint : est-ce qu’elle aurait eu moins peur de lui si elle l’avait mieux écouté ce jour-là ? Peu probable. Comme elle avait essayé de lui expliquer environ un millier de fois un millier d’échecs donc, on ne la félicite pas, ce n’était pas réellement lui qui lui faisait peur, mais sa mère, Freja. Et il ne pouvait pas vraiment changer de parents sinon, elle aurait demandé un échange elle aussi ! « Vu qu’il a appris la langue des signes, est-ce que tu crois que je devrais apprendre le danois ? » ou au moins la langue des signes propre au Danemark ? Quoique, si un jour elle devait vraiment se rendre à Copenhague, mieux vaudrait qu’elle sache écrire pour communiquer sur son écritoire, ce serait plus utile. Elle ne voyait pas dans quel monde ça pourrait arriver mais comme elle n’avait pas non plus prévu de lui apprendre la langue des signes ou d’aller au bal avec lui, elle ne jurait plus de rien ces derniers mois ! 2981 12289 0
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 11 FACECLAIM: Rachel Zegler / Ana de Armas
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Sam 30 Juil - 18:45
♛ Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d'un été ?
There was a time I used to pray. I have always kept my faith in love. It's the greatest thing from the man above. The game I used to play. I've always put my cards upon the table. Never be said that I'd be unstable.
▼▲▼
« En effet. » confirma Stef, toujours dépitée d'avoir été abandonnée par son frère et donc de s'être retrouvée désœuvrée. Elle n'aimait pas l'idée d'être toute seule à s'ennuyer alors que ses amis et son petit-ami étaient potentiellement tous ensemble ! Heureusement, Eurydice était apparue pour effacer ces perspectives de son esprit. « Chouette, et oui t'inquiètes, je l'ai à l’œil ! » promit-elle en retrouvant aisément sa bonne humeur. Elle s'accroupit pour libérer Flocon de sa cage, puis l'attrapa dans ses bras - sans trop lui laisser le choix - avant de retourner s'asseoir sur sa banquette.
Elle caressa la tête de l'animal tout en répondant au sujet d'Alexandre : « J'sais pas, comme ils ne trainent plus autant qu'avant tous les trois la formulation m'a perturbée mais sinon... oui à des gens de sa famille peut-être. » Après tout, les Montgomery étaient extrêmement nombreux à Poudlard, qu'ils soient affiliés directement à Alexandre ou pas. Eurydice alla par ailleurs dans son sens en mentionnant Viska. « Aussi. Mais je ne l'ai pas vue non plus. » dit-elle au sujet de la blonde, hochant ensuite la tête sans inquiétude sur la venue prochaine d'Alexandre. Elle savait que son petit-ami saurait la trouver, et surtout, voudrait la trouver et heureusement pour lui, la séparation de l'été n'avait jamais été aussi imminente ! « J'ai quelques jours avant qu'on parte en Grèce, et après on repasse par Londres avant de partir en Argentine du coup on pourra se voir. J'aurais voulu qu'il puisse venir à Bahía Bianca mais je ne sais pas si ça sera possible... » Il y avait des questions de logistique, et puis rien n'était vraiment organisé, même si elle ne perdait pas totalement espoir. Elle avait très envie qu'Alexandre puisse voir le reste de sa famille d'Argentine, lui qui connaissait déjà Lu' depuis bien longtemps !
Elle grimaça en voyant Eurydice galérer avec ses affaires, vérifiant que la porte était fermée avant de poser Flocon pour essayer de l'aider. « On ne fera pas mieux. » jugea-t-elle d'un air critique, puis, trouvant que son amie se comportait de manière étrange sans trop pouvoir mettre le doigt dessus, elle l'interrogea sur le sujet de manière frontale et obtînt une réponse positive presque immédiate. « Mouais, t'es sûre ? » insista-t-elle en se rasseyant, un air suspicieux sur le visage. Son année avait été peuplée de comportements chez ses proches ayant été source d'alertes chez elle : Kate, Alexandre, Eurydice, et elle n'avait pas fini de s'inquiéter pour cette dernière. « Il ne va peut-être pas partir tout de suite. Il s'entend mieux qu'Esther avec ta mère, non ? Et puis, il va faire quoi maintenant ? Tu sais s'il va faire des études, ou bosser ? » demanda-t-elle concernant Erwin. Elle espérait que le frère aîné d'Eurydice n'avait pas prévu de décamper aussi rapidement qu'Esther, car tant qu'il était là, ils semblaient garder un semblant d'équilibre niveau autoritarisme de leur mère - et encore, Eurydice était quand même très contrainte !
« Il y a des trucs particuliers que tu voudras faire ? On sera surtout à Athènes, il y a plein de trucs à voir, le Parthénon et l'Acropole, l'Agora, les musées, le jardin, le stade Olympique... Mais je pense qu'on pourra aussi faire une journée sur une île, peut-être Hydra ? » Elle scruta le visage d'Eurydice pour évaluer ce qui, dans ses suggestions, pourrait lui plaire le plus. Ce qui était sûr, c'est qu'elles n'allaient pas s'ennuyer, car Stef avait plein d'idées !
Malheureusement (ou heureusement pour Eurydice ?), elle ne put pas monologuer davantage au sujet de la Grèce, car son regard fut attiré par le geste de la brune vers le bracelet offert par Niels. La réponse de son amie ne la satisfit pas, aussi haussa-t-elle les épaules avec circonspection. « On ne sait jamais. Lu' et Thiago étaient censés repartir à la base, et je ne sais pas ce que vont faire les deux Français qui sont à Serpentard aussi. » Puisqu'il s'agissait d'un échange, on pouvait s'attendre à ce que certains élèves repartent (mais pas Lu' et Thiago, à son grand bonheur !) - d'ailleurs, Moussa l'avait bien fait, lui. Stef, pour sa part, avait abandonné ses grands projets de transfert à Castelobruxo. Le fait que sa cousine se trouve à Poudlard y retirait une part d'intérêt, et accessoirement, elle ne comptait pas planter Alexandre là - ni ses amis.
Son regard se fit scandalisé. « Quoi ? Mais non, pourquoi ? C'est un truc que tu ferais si t'étais amoureuse de lui ça. Même Alexandre n'a pas appris l'espagnol pour moi. » Pas qu'elle le lui reproche, mais elle trouvait l'exemple probant. « De sa part à lui c'était clairement un stratagème pour pouvoir te coller et faire plaisir à ses parents. Il n'est pas bête, je dois le lui reconnaître et il serait bien content de l'apprendre. » renifla-t-elle, toujours irritée quand il était question de Koning. Elle aurait voulu qu'Eurydice la laisse intervenir pour dire au Serpentard de prendre ses distances - mais elle lui avait fait comprendre très ouvertement qu'elle ne voulait pas de son ingérence.
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Lun 1 Aoû - 23:23
Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ?Eurydice laissa Stef s’occuper de Flocon pendant qu’elle rangeait ses malles. Son chat avait toujours autant la cote, pas étonnant : avec son pelage blanc et ses grands yeux, il avait tout de la peluche vivante. Et c’est parce qu’elle était très occupée par la question de ses bagages qu’elle avait répondu un peu distraitement au sujet du petit ami de Stef, et c’est plus ou moins avec le même air qu’elle reposa son écritoire sur son front pour dire : « Tu trouves ? Nate fait des efforts en ce moment, et puis quand Ash est présent, les situations tournent rarement au vinaigre ». Elles pouvaient tomber à la renverse en revanche, le préfet de Poufsouffle ayant en maladresse tout ce qu’il avait aussi en tempérance. Ses chutes auraient pu paraître effroyable à Eurydice, toujours si bien ancrée dans le sol et dont chaque geste respirait la grâce, mais elle avait connu Amy Flint toute sa vie, aussi Ash n’avait-il pas tant détoné que ça lors de leur première rencontre. Chacun ses qualités et ses défauts : elle, elle était trop naïve à ce qu’on lui disait. Depuis septembre, elle ne savait pas combien de fois elle avait entendu ça… et elle devait se rendre à l’évidence, c’était probablement vrai. La faute à son éducation : ses parents l’avaient trop couvée, elle n’était clairement pas prête pour le vrai monde, et encore moins pour la partie dans laquelle s’exerçait les collègues d’Eustache !
N’ayant rien de plus à ajouter sur la localisation du lion, Eurydice s’enquit des projets de vacances du couple : « Il doit pouvoir voyager, ses parents sont assez cool pour ça » comprenez ici : pas comme Eulalie. Alex avait beaucoup voyagé enfant pour des compétitions de danse, ça devait aider. « Il va reprendre la danse de salon aussi si j’ai bien compris ? » tenta l’aiglonne prudemment. Alex lui avait certifié qu’il en avait parlé à Stef, mais ça étonnait un peu Eurydice – et toute personne ayant entendu parler d’Ethel la danseuse ces douze derniers mois.
« Oui » signa-t-elle avec autant d’assurance que possible face à la suspicion de Stef. Pourquoi est-ce que personne ne la croyait ? Heureusement, pour ce qui était de justifier sa nervosité, elle ne manquait pas d’objet. La relation qu’elle entretenait avec sa fratrie avait toujours été une source d’angoisse, autant parce qu’elle s’inquiétait pour Erwin et Esther que parce qu’elle avait parfois l’impression que jamais leur relation ne se réparerait complètement. Elle essayait, et eux aussi lui semblait-il, mais les années de distance jouaient contre eux à chaque fois. « Il va travailler avec papa je crois, c’était le plan en tout cas » Quant à partir… « Esther m’avait proposé d’aller vivre avec elle si j’en avais marre d’Eulalie, elle a sûrement fait le même genre de proposition à Erwin. À moins qu’il n’aille vivre avec Jay ? » Beaucoup de jeunes adultes se mettaient en colocation, ça n’avait rien de choquant, et Erwin avait l’habitude de Jay. Eurydice ne s’entendait pas mal avec le meilleur ami de son frère, il la traitait encore souvent comme un bébé par contre, alors que bon, elle avait quinze ans maintenant ! Bientôt, elle serait même majeure !
« J’ai très envie de voir les ruines célèbres » admit-elle en se doutant que Stef l’y accompagnerait mais que 1) elle les avait déjà probablement vu plusieurs fois, 2) c’était moins sa tasse de thé qu’elle. « Mais j’aime bien la plage aussi, il y en a une pas loin ? » à dire vrai, elle n’avait été qu’une fois à la plage, l’été précédent, mais elle s’y était vraiment bien amusée !
« C’est un peu différent pour Niels, ce sont ses parents qui voulaient qu’il vienne à Poudlard, parce qu’on y apprend les nouvelles magies alors que ça n’a pas encore cours à Durmstrang » c’était l’excuse officielle, celle qu’on lui avait expliqué un an plus tôt. Puisqu’elle avait vendu la mèche sur les projets de mariage, sa présence dans l’école anglaise était aussi un prétexte possible, mais mieux valait ne pas l’évoquer devant Stef ! À chaque fois qu’Eurydice évoquait les mariages arrangées, son amie d’enfance lui donnait l’impression qu’on allait l’emmener de force vers l’autel dans la minute. Alors que, bon, c’était pas du tout le plan. Personne ne l’obligerait à se marier à priori, ni à Niels, ni à personne. Ce qui tombait plutôt bien parce que c’était très loin de ses objectifs d’avenir, ceux-ci se résumant en un seul mot : liberté.
Et, visiblement, le fil de ses pensées scandalisait Stef. Pourtant, ce n’était pas si idiot : si elle devait un jour aller dans le pays de Niels, pour ne pas dépendre entièrement de lui, il vaudrait mieux qu’elle sache communiquer par elle-même ! La question étant : qu’est-ce que tu veux aller faire au Danemark? « Je ne comprends pas pourquoi tout le monde parle sans cesse d’amour quand il est question de Niels : même si nos parents discutent de nous marier, ce serait un arrangement, pas une romance ! » s’agaça-t-elle avant de se souvenir qu’elle avait elle-même brouillé les cartes au bal. « Il a appris sérieusement, tu sais. Ce n’est pas si simple d’apprendre à parler couramment la langue des signes » ajouta-t-elle d’un air pincé, se demandant comment il était possible qu’elle en vienne à défendre Niels. Il y avait un truc qui ne tournait pas rond chez elle, les mensonges et les manigances l’infectaient, elle ne voyait que ça. « C’est juste qu’en imaginant que j’aille un jour au Danemark, ce serait mieux que je connaisse la langue, non ? » si elle avait toute confiance en Stef pour la guider en Grèce, un voyage avec Niels serait moins détendu. Mais elle ne voyait pas non plus ses parents accepter qu’elle aille au Danemark, alors ça rendait sûrement sa réflexion caduc… si ce n’est qu’un et si lui trottait en tête. Comme le soulignait Stef, Niels était malin. Un peu trop si vous vouliez l’avis d’Eurydice. Mais elle garda cette dernière pensée pour elle. 2981 12289 0
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 11 FACECLAIM: Rachel Zegler / Ana de Armas
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Ven 5 Aoû - 19:26
♛ Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d'un été ?
There was a time I used to pray. I have always kept my faith in love. It's the greatest thing from the man above. The game I used to play. I've always put my cards upon the table. Never be said that I'd be unstable.
▼▲▼
Flocon dans les bras, Stef se pencha sur la question de l'entourage masculin d'Alexandre. « Oui oui c'est sûr, c'est juste que ça n'est pas totalement revenu à la normale en soi. » nuança-t-elle en haussant les épaules. Il faut aussi dire qu'Alexandre avait été vraiment blessé par les mots qu'avait pu avoir Nathaniel par le passé et le fait qu'il se refusait à le comprendre, aussi Stef faisait-elle preuve d'instinct de protection à l'égard de son petit-ami. Elle savait que Nathaniel était quelqu'un de bien - elle avait, après tout, cherché à le caser avec Eurydice par le passé, elle n'aurait pas fait ça si elle pensait qu'il avait un caractère discutable ! - mais elle demeurait prudente.
Stef fomentait de grands espoirs concernant les vacances. Si autrefois, elles avaient été source d'échappatoire vis-à-vis de ses déboires à Poudlard, elle tenait désormais à pouvoir y associer ses amis, et son petit-ami. Elle aimait sa famille, l'Argentine et la Grèce, mais elle aimait encore plus le fait de pouvoir partager ses pays d'origine avec ses proches. « Peut-être qu'on peut commencer par Athènes, je vais voir avec lui. » acquiesça-t-elle, pensive. Elle ne fut pas aveugle au comportement précautionneux adopté par Eurydice pour évoquer ensuite la danse de salon. Elle hocha la tête avec une assurance peut-être un brin forcée. « Oui c'est moi qui lui ai dit qu'il devrait essayer de reprendre sérieusement, si c'est vraiment ce qui lui plaît. Ce ne sera pas avec Ethel, elle a déjà un cavalier pour les compétitions. En même temps il parlait de devenir policier comme Viska sinon, tu imagines ? » C'est-à-dire que même s'il était baraqué - un atout non négligeable ! -, Alexandre n'était pas vraiment un combattant. Il en avait les épaules et l'expertise, mais depuis qu'elle le connaissait, il avait toujours paru plus épanoui quand il lui parlait de danse que d'arts martiaux. Quant à Ethel, son prénom avait été prononcé avec l'accent tout particulier que Stef lui accordait systématiquement : elle avait beau essayer de taire sa jalousie, elle ne pouvait pas prétendre apprécier l'ancienne partenaire d'Alexandre.
Inquiète concernant l'état d'esprit d'Eurydice, la greco-argentine n'insista cependant pas à nouveau quand la Serdaigle lui assura que ça allait. Elle ne voulait pas être lourde non plus un vœux pieux. Elle attribuait au moins une partie de son agitation - relative pour Eurydice ! - aux questions de famille qu'elle savait complexes chez les Foster. « A la maison d'édition ? D'ailleurs, Alexandre pensait que tu allais peut-être vouloir travailler là-dedans toi aussi... » sonda-t-elle, l'air de ne pas trop y toucher mais histoire de savoir s'il était en effet trop tard pour raccrocher son wagon à celui d'Eurydice. « Tu ne veux pas juste lui demander ? On peut aller le chercher. Au moins tu seras fixée ! » proposa-t-elle, prête à se lever au moindre signe d’acquiescement d'Eurydice. Elle n'avait jamais aimé vivre dans l'incertitude, surtout quand il suffisait de se renseigner !
Stef avait cité des activités multiples pour essayer de déterminer ce qui intéresserait le plus Eurydice lors de leur voyage. Elle souhaitait absolument que ça se passe bien, surtout que s'il n'y avait aucune anicroche - et elle comptait faire en sorte qu'il n'y en ait pas une seule ! -, elle serait sûrement à même de réitérer l'exploit l'année suivante. Il y aurait jurisprudence ! « Lesquelles ? Celles du Parthénon ? Il y en a vraiment beaucoup dans le coin. » admit-elle, vaguement alarmée à l'idée de partir répertorier toutes les ruines antiques autour d'Athènes. Son visage s'éclaira à la mention des plages. « Oui il y en a ! Je vais regarder si on y va en transport ou en voiture, il y aura moins de monde si on s'éloigne du centre. » Un programme combinant visites et plages lui convenait très bien : trop de l'un ou de l'autre finissait par l'ennuyer. Accessoirement, il allait faire franchement chaud en journée donc il allait falloir se montrer stratégique pour ne pas brûler !
La Gryffondor trouvait idéale sa suggestion que Niels retourne bien gentiment à Durmstrang. Malheureusement, d'après Eurydice, cette option n'était pas au goût du jour. La brune ne chercha pas particulièrement à cacher sa déception. « Ah, donc ça veut dire qu'il va forcément rester ? » Et dire qu'à chaque semestre, il fallait qu'elle se demande si Lu' ou Thiago allaient la quitter pour Castelobruxo, mais qu'il n'y avait au-cun doute sur la présence de Niels Koning - mais alors vraiment aucune ! La vie était parfois sacrément injuste. Pire, Eurydice mentionna à cet instant qu'elle envisageait d'apprendre le danois pour Niels, ce qui alarma immédiatement Stef. Elle tombait des nues, car ce niveau d'investissement dans cette relation semblait bien trop excessif alors qu'on la forçait à supporter la présence de Niels pour un prétendu futur mariage arrangé que Stef ne laisserait jamais se produire de son vivant Freja sait ce qu'il lui reste à faire.« Quand tu dis des trucs comme ça j'ai l'impression que tu te résignes déjà à te marier avec lui. Ça va pas se produire, Eury' ! » contesta-t-elle aussitôt avec emphase. « Je sais que ça n'est pas si simple. » répondit-elle ensuite, quelque peu froissée car elle-même n'avait toujours pas atteint ce niveau alors qu'elle fréquentait Eurydice depuis bien plus longtemps. Niels était en passe de devenir une source d'agacement encore plus importante que EthelEthelEthel à ce stade. « Tu ne vas pas apprendre la langue de tous les pays où tu te rends Eury', c'est beaucoup trop. En plus ils parlent anglais au Danemark. Accessoirement, je suis sûre qu'il y a des sorts ou des potions pour se faire comprendre. Et surtout : pourquoi tu irais au Danemark ?! » Que Niels veuille qu'elle s'y rende ne signifiait pas qu'elle devait s'y rendre ! Elle était encore libre de ses choix, aux dernières nouvelles. Niels Koning n'était pas habilité à prendre des décisions de vie pour Eurydice ! Non c'est seulement Stef ça déso.
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Dim 7 Aoû - 18:01
Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ?Dans un haussement d’épaules, Eurydice approcha l’écritoire de son front : « Ils ne se sont pas parlés pendant des mois, ça ne peut pas redevenir comme avant en un claquement de doigts, mais c’est en bonne voie ». Comme souvent, la Serdaigle faisait preuve d’une foi indéfectible dans ses proches, ici Nathaniel et Alexandre. Ils étaient intelligents et capables de régler leurs problèmes… cela dit, si Alex était vraiment avec Nate et Ash, il serait de bon ton qu’il les abandonne pour venir l’aider à mettre ses bagages en pile !
« Bonne idée, en plus c’est moins loin que l’Argentine, et je serai là ! » Non pas qu’elle tienne absolument à tenir la chandelle, c’était plutôt que Stef et Alex étaient tous les deux ses amis d’enfance, alors elle ne trouvait rien de choquant à ce qu’ils passent du temps tous les trois… surtout que, s’ils voulaient s’isoler, elle trouverait bien un peu de lecture pour s’occuper. Restait qu’en dehors de ces perspectives réjouissantes, Eurydice savait qu’Alex avait ses propres projets, et elle ignorait ce qu’en pensait Stef. Le faux scandale entourant Ethel – personne, pas même Stef, n’avait jamais cru qu’il y ait eu quoi que ce soit entre Alex et sa cavalière – restait frais dans les esprits, difficile de croire dans ces conditions que la lionne ait réellement encouragé son petit ami à reprendre la danse de salon… et pourtant ! « Tu n’as jamais rencontré Ethel, elle n’est peut-être pas si horrible » Si on oubliait qu’en photo, elle avait tout de la blonde parfaite... mais puisque Alex était amoureux de Stef, rien ne pouvait les laisser penser que c’était son genre de fille. « Alex a toujours dit qu’il n’y avait rien entre eux, en revanche il faudra surveiller sa prochaine cavalière, elle pourrait succomber à son charme » Eurydice ou comment mettre les pieds dans le plat Comme elle connaissait bien son amie, elle ajouta aussitôt : « Mais même si elle est intéressée, tu n’auras pas de raison de t’en faire, Alex ne voit que toi » Et si l’alternative, c’était qu’il entre dans la police, alors qu’il détestait la violence, le risque de la cavalière amoureuse était à prendre : Eurydice ne doutait pas du tout que Stef saurait marquer son territoire face à la nouvelle venue.
« Oui, à la maison d’édition » La question de Stef lui paraissait bizarre : officiellement, son père n’avait pas d’autres métiers. Où voulait-elle qu’Erwin aille travailler avec Eustache ? « Je ne sais pas encore si je les rejoindrai après Poudlard, j'hésite un peu sur mon orientation » Quant à en savoir plus sur les projets de son frère, elle hocha la tête par la négative à la proposition de son amie. « Non, ça ira, c’est son dernier trajet dans le Poudlard Express, mieux vaut ne pas le déranger. Et puis, je serai vite fixée » Dès qu’ils seraient chez eux, l’avenir d’Erwin serait un des sujets principaux. Eurydice n’aurait alors plus qu’à intégrer les informations et faire avec.
Passant au sujet plus léger des vacances, elle approuva vigoureusement la première proposition de Stef : « Oui, le parthénon, mais aussi tout le reste de l’acropole ! » Tant qu’à y aller, autant tout voir ! « J’aimerais bien voir le théâtre aussi » Elle en ferait une photo, pour la montrer ensuite à Dominique ! « Je te laisse organiser, je te fais confiance, mais je crois que j’aime bien la plage. L’an dernier, ça avait été très amusant ! » Bien entendu, elle aurait trouvé ça moins drôle si elle avait su que son père l’avait laissé faire cette sortie parce qu’il lui avait posé une sorte de traceur… mais elle l’ignorait, et elle avait passé une excellente journée, alors elle ne gardait de ce moment que de très bons souvenirs. À ajouter à sa liste mentale pour ses bagages : racheter un maillot de bain. Celui de l’été précédent était sûrement trop petit, elle avait pris plus d’un bonnet en un an ! Et dire qu’il y en avait encore dans sa famille pour la prendre pour un bébé… Elle n’aurait pas autant besoin de changer sa garde de robe si c’était vraiment le cas ! Et ça devenait difficile de trouver des cols claudine sur ses vêtements taille adulte...
« Probablement » répondit plus tard, prudemment, Eurydice au sujet de Niels. Elle ne voyait pas du tout Freja se passer d’un de ses espions à Poudlard – même si lui jurait qu’il n’espionnait rien du tout, Eurydice n’y croyait pas vraiment vu qu’on lui avait offert le poste à une époque -, encore moins l’année à venir, alors que MS mettait en place son « grand projet ». Et lorsqu’elle parla de son projet d’apprendre le danois, elle ne pensait pas que cela provoquerait une telle réaction chez Stef. Après tout, ce n’était qu’un apprentissage, c’était innocent et sans conséquence. Se pouvait-il que sa meilleure amie soit jalouse parce qu’elle n’avait jamais appris le grec et l’espagnol ? S’il n’y avait que ça, Eurydice pouvait s’y mettre aussi : elle n’avait probablement pas le don des langues, mais elle était certaine d’être assez intelligente pour tout faire. Captant le regard de Stef, elle signa « Regarde-moi » puis, lentement, découpant chaque mot pour que son amie novice puisse lire : « Je ne vais pas me marier, tu comprends ? » puis, reprenant son écritoire : « Et encore une fois, Niels ne veut pas de ces fiançailles, donc c’est une relation amicale absolument sans danger » Ce serait indubitablement plus compliqué pour elle si Niels adhérait aux lubies de sa déjantée de mère, mais ce n’était pas le cas. Ses talents, durement acquis au fil des ans, elle n’en ferait pas profiter MS. Elle n’entrerait jamais dans l’organisation, si pour son père, ni pour Niels : elle voulait bien être naïve, mais pas à ce point !
À la question de pourquoi elle irait au Danemark, elle croisa les bras et prit le temps de la réflexion. C’est vrai, ça, pourquoi avait-elle l’impression qu’elle finirait par y aller, qu’elle le veuille ou non ? Elle fronça les sourcils et se redressa, prenant son écritoire de nouveau : « Niels a évoqué le fait que je vienne à Copenhague ». Elle n’avait pas donné suite mais elle commençait à connaître assez le Serpentard pour savoir qu’il ne renoncerait pas uniquement parce qu’elle lui dirait que ce n’était pas possible. Ni très raisonnable. Voir l’un des points précédents : elle était la petite dernière de la famille Foster, aucun adulte saint d’esprit (ce qui excluait son oncle Mat’) ne la laisserait partir à l’étranger avec un garçon. Si ce dernier point restait le plus souvent abstrait pour elle, définitivement peu intéressée par les histoires avec la gente masculine, dans leur milieu ça comptait ! Et pourtant, malgré tout, elle devait admettre qu’elle était un peu curieuse de voir comment Niels allait réussir à trouver un plan l’extirpant de toutes ces contraintes… parce qu’elle admirait l’intelligence, même chez la descendance de l’affreuse Blomberg. Et c’était aussi un peu pour ne pas être en reste dans ce domaine que l’idée d’apprendre le danois lui trottait en tête : elle ne pouvait définitivement pas laisser Niels prendre le dessus. La connaissance, c’était son truc à elle, elle aussi devait pouvoir apprendre des langues ! « Mais c’est surtout pour lui prouver que j’en suis capable » admit-elle après un moment à sa meilleure amie. « J’apprécie ses capacités, et ses bonnes manières, seulement, parfois, j’ai bien l’impression qu’il se croit très supérieur à moi. Or, je suis une Foster, et je vaux bien tous les Koning du monde » Dans un geste crâne très rare chez elle, elle repoussa ses longs cheveux bruns en arrière. Depuis l’enfance, elle devait apprendre tout plus vite que tout le monde : lire, écrire, les sortilèges informulés… qu’elle y soit toujours parvenue, qu’elle réussisse aussi en classe, c’était bien le signe qu’elle était brillante, non ? Mais voilà, elle était douce, et gentille, alors on ne la prenait pas vraiment au sérieux… alors elle allait redoubler d’effort. Apprendre le danois n’était qu’une idée parmi d’autres… mais Stef comprendrait-elle ? Après tout, ce n’était pas souvent qu’Eurydice cherchait à s’affirmer ! 2981 12289 0
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 11 FACECLAIM: Rachel Zegler / Ana de Armas
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Dim 21 Aoû - 18:30
♛ Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d'un été ?
There was a time I used to pray. I have always kept my faith in love. It's the greatest thing from the man above. The game I used to play. I've always put my cards upon the table. Never be said that I'd be unstable.
▼▲▼
« Oui c'est sûr. » répondit Stef au sujet de Nate, et ne voyant pas de raison de contredire Eurydice. Elle tenait elle-même beaucoup à ses amitiés et à son groupe d'amis, et elle savait aussi à quel point Alexandre avait été peiné par la situation avec le Serdaigle - même si une part de la déchirure avait sans doute été occultée par les événements entourant l'enlèvement de Viska. Il n'empêche qu'un ami, c'était précieux, et que Nathaniel n'avait tué personne - si les deux garçons trouvaient le moyen de se rabibocher, ça leur serait profitable à tous les deux. Et Stef pourrait faire davantage d'efforts pour mieux connaître le préfet de Serdaigle qui était, en plus de tout cela, un ami proche d'Eurydice.
Stef commençait à être entièrement convaincue du bienfondé de faire venir Alexandre en Grèce avec elle. Le fait qu'Eurydice approuve était donc le tampon de validation finale. Elle n'avait pas voulu trop s'avancer en proposant immédiatement de faire coïncider les deux venues, mais comme son amie le suggéra d'elle-même, elle hocha la tête. « Je vais voir avec lui et je te dirai, d'accord ? » Elle espérait aussi pouvoir passer du temps seul à seul avec son petit-ami mais il lui suffirait sans doute de jouer un peu sur les dates - elle ne voulait pas abandonner Eurydice alors qu'elle avait fait des pieds et des mains pour que la Serdaigle puisse l'accompagner en Grèce. Au moins était-elle contente d'une chose, c'était qu'Eurydice et Alexandre s'entendent bien : elle aurait détesté devoir compartimenter son temps entre ses amis et son petit-ami.
Évidemment, la mention d'Ethel fit alors déchanter la gréco-argentine, qui adressa un regard incrédule à sa meilleure amie. « Tu as vu comment elle était collée à lui sur la photo. Et oui je sais qu'ils sont obligés quand ils dansent mais elle n'a pas besoin d'avoir l'air aussi satisfaite. » répondit-elle d'une voix rapide, tombant aisément dans ses récriminations habituelles. Elle était à deux doigts de sortir sa tablette pour remettre la photo sous le nez d'Eurydice, mais craignait quelque peu qu'Alexandre ne débarque sur ces entrefaites qu'elle ne saurait pas assumer. « Et je sais qu'elle n'est pas horrible. C'est un peu tout le problème. Je t'ai dit que j'avais demandé à Ash de se créer un faux compte insta et de l'ajouter dans ses amis pour qu'elle lui donne son numéro de sécu, son RIB et une photo de ses empreintes de pouces et qu'elle n'a même pas accepté ? Est-ce que c'est pas la preuve qu'elle est hyper louche cette fille ? Elle est jolie, et brillante, et géniale. Au moins son prénom est moche. » conclut-elle avec une satisfaction féroce. Elle savait qu'elle en faisait un peu trop, mais elle aimait bien casser du sucre sur le dos de cette pauvre Ethel - c'était une bonne manière de se défouler, même si la blonde ne lui avait - a priori - jamais rien fait, et que si elle la rencontrait réellement, elle se montrerait courtoise et surtout - la trouverait probablement charmante.
Comme Eurydice l'avait pressenti, ses remarques suivantes eurent le don d'alarmer Stef, qui se redressa, l'air alerte c'est elle qui va rejoindre la police magique en fait.« Ça ne veut pas dire pour autant qu'il faut que des filles sorties de nulle part se permettent de se jeter sur lui entre deux danses ! Quelle horreur. » Elle secoua la tête, se pinçant l'arête du nez en évitant de penser à Lu' et Thiago et tous les rapprochements créés par une passion commune.
Se concentrant sur Eurydice plutôt que de laisser son imagination débordante s'emballer, elle interrogea son amie sur son orientation future, dans l'espoir, peut-être de pouvoir la suivre. « Tu hésites entre quoi et quoi ? » insista-t-elle donc avec curiosité, saisie d'un espoir ténu. Comprenant en revanche qu'Eurydice préfère laisser son frère tranquille - un choix rare chez les Kostas, mais soit -, elle opina du chef, se rasseyant plus confortablement.
Se satisfaisant des réactions de la Serdaigle à ses propositions pour leur séjour en Grèce - et rassurée de ne pas avoir à répertorier l'intégralité des ruines antiques, elle adressa un sourire joyeux à son amie. « OK ça marche, je m'occupe de tout ça, j'ai hâte ! » ajouta-t-elle en tapant des mains, laissant l'euphorie des vacances la gagner. Elle jeta un œil par la fenêtre, notant avec une certaine excitation que leur destination approchait.
Les émotions restaient fortes alors qu'elles en vinrent à parler de Niels Koning, mais de manière bien moins positive pour Stef, qui aurait vu le Serpentard quitter l'école avec joie. Elle ne le connaissait pas bien, mais il ne lui inspirait pas confiance. Le comportement d'Eurydice en début d'année et à son contact n'était pas oublié. Stef partageait avec Alexandre la caractéristique de se montrer protectrice envers ses proches. Et qu'Eurydice lui annonce soudain qu'elle voulait apprendre le danois pour Niels n'était ni pour lui plaire, ni pour la rassurer. Elle fit pourtant preuve de bonne volonté pour se concentrer sur les mots que la Serdaigle lui communiqua par la langue des signes. Soupirant, elle capitula, répondant à son tour par le geste : « D'accord. » Eurydice avait beau être conciliante, Stef la savait aussi têtue, et si elle le lui assurait avec autant de fermeté, ça signifiait qu'elle en était convaincue.
« Les gens changent d'avis. » marmonna-t-elle tout de même en croisant les bras, et par principe. Elle n'allait pas épiloguer sur le sujet pendant des heures, mais au moins Eurydice savait-elle ce qu'elle en pensait. Elle voulait tout de même que son amie se sente à l'aise pour lui parler de Koning, aussi n'en rajouta-t-elle pas une couche et surtout, tâcha de ne pas réagir au quart de tour quand il fut annoncé que Koning voulait qu'Eurydice lui rende visite à Copenhague. « Mais c'est nul Copenhague dis lui que tu préfères l'Argentine Ah... et toi, tu en penses quoi ? » choisit-elle de demander avec plus de diplomatie, sa voix teintée d'une neutralité louable. « Il a l'air de se croire supérieur à tout le monde ce mec. Mais il ne t'est clairement pas supérieur à toi. » répondit-elle ensuite avec assurance et un dévouement indéfectible envers la brune. « Je comprends mieux, je crois. » La compétition, voilà qui était palpable pour Stef. Le fait de vouloir concurrencer autrui, même si c'était un trait nettement moins marqué chez Eurydice que chez la Gryffondor habituellement.
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Lun 29 Aoû - 10:07
Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ?Eurydice montra son approbation par un signe de tête affirmatif. Elle serait très contente que ses deux amis puissent passer du temps ensemble pendant l’été, elle les avait toujours trouvé très mignons – sans pour autant les envier : les histoires de cœur c’était mieux dans les fictions ou chez les autres – et la Serdaigle n’avait jamais vu d’un mauvais œil de devoir partager Stef. À son arrivée à Poudlard, c’était un peu différent, mais maintenant, elle avait plusieurs amis dans l’école, quand l’un d’eux était occupé, elle allait en voir un autre, tout simplement ! En plus, ils n’étaient pas tous en couple, Nate semblait bien plus comme elle que le reste de leur groupe.
Les deux filles restèrent cependant plus longtemps sur la question d’Alex. Parce qu’elles l’attendaient peut-être ? Eurydice jeta un petit coup d’oeil sur ses malles mal rangées à cette pensée et revint au sujet qui les intéressait, à savoir, plus précisément, Ethel Castelfitz. Une moldu qui occupait, bien plus que ne le méritait une fille qu’elles n’avaient jamais vu, pas mal de leurs conversations depuis l’été dernier. Tout ça à cause d’un cliché posté sur Magic Insta par Alex – qui, connaissant sa petite amie, aurait pu s’abstenir ! « J’ai toujours l’air satisfaite quand je danse lors des bals ou soirées, et pourtant il n’y a jamais eu une once de romantisme entre mes cavaliers et moi » rétorqua-t-elle tout en sachant qu’aucun argument et aucun exemple n’aurait raison de la possessivité de Stef. « Et savoir sourire en dansant, ça doit être un truc qu’elle a appris dans ses écoles spécialisées » ajouta quand même la brune, juste histoire de rappeler toutes les bonnes raisons que son amie avaient de ne pas être jalouse.
On notera qu’elle aurait pu ajouter qu’elle-même avait souvent dansé avec Alex (puisqu’il était souvent le seul volontaire parmi les sang pur pour passer du temps avec la petite muette) mais défendre Ethel ne valait pas ce risque. Le gros avantage que celle-ci soit la cible privilégiée de son amie d’enfance étant principalement qu’elle n’était pas là pour voir à quel point elle agaçait Stef, donc ça ne pouvait pas vraiment lui faire de mal ! « J’suis pas sûre qu’Ethel soit pire qu’autre chose ma période Amandine Malabule en fait mais elle n’est peut-être pas si brillante que ça. Doit sûrement y avoir plein de trucs qu’elle fait moins bien que danser. Les gens vraiment parfaits, ça n’existe pas » Stef était sociable et douée au Quidditch mais très jalouse. Elle-même était intelligente et mesurée mais facilement manipulable ce qui compte c’est d’en avoir conscience et très têtue. La Ethel qui existait dans la tête de Stef était forcément différente de la vraie, en mieux comme en pire !
« On veillera au grain, t’inquiète pas. Et Alex te demandera sûrement ton avis avant de se décider pour quelqu’un, il ne passerait pas du temps avec quelqu’un que tu ne sentirais pas pour de bonnes raisons » Toute la nuance étant dans le côté « bonne raison ». Quoi qu’il en soit, ce n’était pas comme si trouver une cavalière (sorcière de préférence) était si simple ! Plusieurs mois passeraient avant de voir la jalousie de Stef crever les plafonds. Voire années si Alex devait se résoudre à attendre d’être adulte.
Glissant sur le sujet orientation de la Serdaigle, celle-ci réfléchit et soupira : « J’aime bien l’idée de l’édition mais bosser en famille, je trouve ça un peu oppressant, tu vois ce que je veux dire ? Alors je me disais que je pourrais peut-être essayer d’écrire un livre au lieu de publier ceux des autres ? ». Ce n’était pas à proprement parler un choix d’orientation car ça demanderait qu’elle parvienne à écrire tout un livre pour commencer… L’attirance de cette idée demeurait pourtant dans un recoin de son esprit. En plus, quelque soit ses rapports avec son père, il pourrait l’aider dans cette voie : il connaissait forcément des éditeurs dans tous les domaines de la littérature sorcière même si son métier était surtout une couverture. Ou alors il pourrait la publier lui-même ? Le tout étant, encore une fois, qu’elle écrive son fameux livre.
Les deux filles se mirent ensuite d’accord sur un programme grosso modo pour le séjour d’Eurydice en Grèce. Arriva ensuite Niels dans la conversation, du fait de la Serdaigle, elle pouvait difficilement s’en prendre à qui que ce soit pour ça ! Elle n’aurait pas dû demander à Stef pour le danois… et, en même temps, ce n’était pas le genre d’Eurydice de cacher ses pensées à sa meilleure amie. Les seuls secrets qu’elle ne partageait pas avec elle étaient ceux qui n’étaient pas vraiment les siens mais ceux d’Eustache ou de Niels. Après avoir mis les points sur les i au sujet du mariage arrangé, Eurydice se détendit tout de même un peu. Elle perçut le marmonnement de son amie et haussa un sourcil avant de poser son écritoire sur son front pour faire apparaître avec une expression sarcastique sur le visage : « Si nous devions changer d’avis, je te promets que tu seras la première à l’apprendre ». Depuis le temps qu’elles se connaissaient, rien de plus logique, pas vrai ?
« J’aime l’idée de voyager mais 1) Eulalie ne se laissera pas facilement convaincre alors qu’elle me laisse déjà aller en Grèce, 2) je ne connais Niels que depuis un an, c’est peut-être un peu tôt pour me rendre chez lui » Elle savait qu’elle n’y croiserait pas Blomberg, les parents de Niels étant séparés. Seulement, les contours de son amitié avec le danois étaient flous en raison des craintes qu’elle éprouvait vis à vis de son appartenance probable (mais non certifié) à MS. Trop pour qu’elle s’imagine aisément à Copenhague. Ces raisons, elle ne pouvait pas les verbaliser, heureusement elles n’étaient pas les seules, loin de là, à contrarier les projets du Serpentard. Sa mère constituait à elle seule un sacré défi qu’Eurydice admettait être curieuse de voir Niels affronter. Sur ce coup, s’il voulait vraiment qu’elle vienne à Copenhague, il aurait besoin de toute sa ruse de Serpentard pour parvenir à ses fins ! Étrangement, pourtant, elle l’imaginait assez bien y arriver, car elle avait plus d’une fois pu constater qu’il avait de la ressource.
Elle sourit aux paroles suivantes de Stef. « Tu sais, à sa décharge, la prétention est un trait plutôt favorisé dans notre milieu. Il ne le fait probablement pas exprès. Mais c’est vrai que je ne serai pas contre lui prouver que moi aussi je peux apprendre sa langue, histoire de ne pas être en reste » Au moins n’aurait-elle pas à se soucier de la prononciation du danois « Je n’en ai pas l’air, mais j’aime la saine compétition autant que n’importe qui » Elle adressa un clin d’oeil à Stef, sachant bien pouvoir l’inclure dans le n’importe qui.
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: 11 FACECLAIM: Rachel Zegler / Ana de Armas
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV] Mar 27 Sep - 21:26
♛ Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d'un été ?
There was a time I used to pray. I have always kept my faith in love. It's the greatest thing from the man above. The game I used to play. I've always put my cards upon the table. Never be said that I'd be unstable.
▼▲▼
Bien sûr, c'était Stef qui avait initialement prononcé le prénom honni. Mais, c'était Eurydice qui avait eu la hardiesse de déclarer - sans avertissement aucun - qu'Ethel n'était peut-être "pas si horrible". Dans quel camp se trouvait sa meilleure amie ? Et surtout, ne la connaissait-elle pas depuis suffisamment longtemps pour redouter le déluge de paroles que pareille audace allait provoquer ? Il était évident que si - Eurydice était perceptive et loin d'être bête. Elle tenait donc à la dissuader concernant Ethel ? C'était bien parce qu'il s'agissait d'Eurydice que Stef fit des efforts pour se montrer diplomate, et écouter ses arguments insensés avec ouverture d'esprit qui a toussé. Elle lui devait bien ça. « Mais tu ne mets pas de photos avec eux sur MI, et inversement. » persista-t-elle finalement, intransigeante, bien que calme. Et elle savait bien que c'était en l'occurrence Alexandre qui était à l'origine de la photo de la discorde, mais elle ne pouvait pas exactement blâmer son petit-ami, après tout ce temps, et alors qu'elle le savait innocent en tout point. C'était juste Ethel qui allait se faire de fausses idées avec ce genre de déballage public. « Elle n'est pas obligée de faire tout ce qu'on lui dit. »marmonna-t-elle ensuite en pure mauvaise foi, les bras croisés sur sa poitrine.
Qu'Eurydice en vienne (enfin) à nuancer le portrait si parfait d'Ethel eut de quoi réjouir la brune, qui commençait à se demander si ça n'était pas Eurydice qu'Ethel cherchait à lui piquer par des techniques de hameçonnage élaborées, plutôt qu'Alexandre. « J'sais pas j'ai pas d'infos là-dessus. » Brièvement, l'idée lui traversa l'esprit de demander à Eurydice de se renseigner en usant tous les moyens à la disposition de Scotland Yard, mais elle l'écarta. Il fallait savoir garder ses petites jalousies sous contrôle, et lancer une enquête judiciaire sur le cas d'Ethel paraissait dépasser les limites du normal. Elle se contenterait de demander à Lu' si elle la trouvait bien vive - et si elle avait été soumise à beaucoup de chocs sur le crâne en sa présence "c'est pour une étude que je fais sur mon temps libre sur les traumatismes crâniens chez les danseurs de haut niveau tu vois".
La mention de la prochaine cavalière ne fit rien pour l'aider à se détendre, mais comme cette personne-là était encore hypothétique et sans nom ou identité, elle était davantage capable de relativiser. « Tu penses ? Qu'est-ce qu'il considérerait comme une bonne raison à ton avis ? Parce que ça restera quand même très subjectif. » observa-t-elle en haussant les épaules. Par exemple, elle doutait que le fait que la fille en question ait les "yeux fous" suffise à raisonner Alexandre.
Des amours de Stef (ou plus exactement : des jalousies de Stef), elles passèrent aux orientations professionnelles d'Eurydice, et la Gryffondor acquiesça vivement à la question de son amie. « Oui, j'adore ma famille mais je ne pourrais jamais bosser avec l'un d'entre eux. » A la limite, Valentina ? Mais sa sœur était plus jeune qu'elle, et n'avait pas tout à fait les mêmes centres d'intérêt - qui incidemment, rejoignaient peut-être davantage ceux d'Eurydice. « Tu aimerais écrire un livre sur quoi, tu sais ? Si c'est sur moi bien sûr je te donne mon autorisation et avec grand plaisir, par contre il faudra que j'aie un droit de véto sur ma description physique je suis sûre que tu comprends. » demanda-t-elle avec curiosité, et visualisant tout à fait sa meilleure amie se lancer dans l'écriture.
Et alors que tout allait bien, il fut question de Niels Koning, et forcément, Stef déchanta très vite. « Merci. » répondit-elle d'un air pincé à la promesse de la Serdaigle, jugeant que c'était à la fois un minimum, et très peu réconfortant. Elle fut cependant rassurée en entendant Eurydice indiquer qu'il était trop tôt pour se rendre chez Koning. Enfin ! « On se connaît depuis une éternité et c'est la première fois que tu viens chez moi. Enfin, l'un des chez-moi. » répondit-elle avec sagesse, pour une rare fois reconnaissante de l'excès de protection dont faisait preuve Eulalie Foster. Il n'y avait pas besoin de préserver Eurydice des Kostasdes gens pourraient dire le contraire, par contre de Koning...
Entendre Eurydice défendre quasi systématiquement Koning devenait quelque peu désespérant, et Stef avait hâte de voir Alexandre lui donner raison. Mais en attendant, elle énonça tout de même une vérité universelle : Eurydice était brillante et n'avait d'intelligence à envier à personne (et certainement pas à Koning !) « J'ai bien noté le saine. » indiqua-t-elle à sa meilleure amie, souriant pourtant.
CODAGE PAR AMATIS
Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV]
Du bleu, du rouge, du vert : les demi-teintes d’un été ? [PV]