Parchemins : 70Âge : 15 ans (21 décembre 2002) Actuellement : 5ème année Points : 0
Informations supplémentaires SIGNE PARTICULIER: RELATIONS: SORTS & ARCANES: GALLIONS EVENT: Aucun FACECLAIM: Neve Caffrey et Taylor Momsen
Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Lun 24 Oct - 12:35
Cours commun 1ère à 5ème année mardi 5 septembre 2017
L’hybride tourna la tête vers son voisin lorsque celui-ci s’assit à côté d’elle, visiblement à contre-coeur. Elle baissa ses lunettes anti-UV légèrement sur son nez pour le fixer de ses yeux bleus fardés d’un noir qui faisait qu’on ne voyait quasiment rien d’autre sur le visage de la jeune fille, excessivement pâle pour la saison. Outre le fait qu’elle n’aille jamais au soleil en raison de son allergie, le trop plein de lumière l’anémiait, accentuant un teint aux tendances déjà crayeuses. Plus l’hiver s’installerait plus, contrairement à la norme, elle prendrait des couleurs. « Salut. Sithmaith Mahony » se présenta-t-elle brièvement, peu désireuse d’être à côté de quelqu’un qu’elle ne connaissait pas du tout. Elle ne précisa pas sa classe et sa maison : s’il avait un minimum le sens de l’observation, il pouvait le déduire lui-même, au moins pour Serpentard vu la couleur de ses collants et le blason accroché à son sweat noir.
Sentant ses yeux lui brûler, et craignant que ses pupilles ne virent par réaction à un rouge sang plus vampirique que sorcier bien qu’elle n’éprouve aucun sentiment négatif à cette heure, elle remonta ses lunettes du bout de l’index. Le cours débuta avec son habituel jeu introductif de questions-réponses personne ne fait l’appel à Poudlard, honte à eux, et par un bizarre concours de circonstances, il dévia sur la question des dons. De bonnes grâces, le professeur Jones répondit à la question que posait le Gryffondor devant son voisin et elle. Au geste que le Serdaigle avait eu en début de cours, elle supposa qu’il connaissait le lion. À bien y regarder, il y avait même un air de famille.
Comme l’aiglon s’adressait dans un murmure à elle, elle lui répondit, elle aussi à mi-voix : « Ptet. Mais est-ce que t’en aurais voulu un ? » Elle ne développa pas mais songea pour elle-même que la différence n’était pas toujours une bonne chose. Elle penserait sûrement autrement si elle n’avait pas hérité que des ennuis de son père, malgré tout, elle croyait avec sincérité que se fondre dans le moule était une voie plus sûre vers la tranquillité. Raison pour laquelle elle avait opté assez jeune pour un look décalé, détournant l’attention des traits atypiques de son apparence d’hybride.
Suite à la question du lion, le professeur appela à une démonstration de la part de deux élèves. Elle ne suscita l’intérêt de la Serpentard que parce qu’elle concernait Themba : pour l’instant, elle trouvait ce cours relativement ennuyeux si tu participais, tu t’ennuierais moins. Ceci terminé, elle sourit à Themba quand son amie rejoignit sa place, puis le professeur Jones annonça un travail par deux – sa passion, elle l’avait déjà compris l’an dernier. Peu sociable, elle détestait ça. Et elle sentit encore plus son anxiété des travaux de groupe augmenter quand Themba se mit avec sa voisine, la préfète blonde qui avait interpelé son voisin, Mason, un peu plus tôt pour manque de politesse.
Elle jeta un regard derrière elle : Tina allait-elle se mettre avec Thalia ou la Serdaigle se mettrait-elle avec son copain ? « Je déteste les travaux de groupe » marmonna-t-elle pour elle-même autant que pour son voisin. Au pire, elle pourrait toujours se rabattre sur le garçon sans nom du premier rang, laissé lui aussi à l’abandon pour le moment.
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Erik Kostovak-Griffins
Parchemins : 33Âge : 13 ans {17 février 2005} Actuellement : 3ème année Points : 0
Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Lun 31 Oct - 14:18
Cours commun 1ère à 5ème année mardi 5 septembre 2017
Tout à l’excitation d’être appelé devant la classe, Erik ne prit pas le temps de répondre à la question concernant l’école africaine, dont il connaissait pourtant la réponse. Il y avait eu des cours spéciaux issus de cette institution dans Poudlard l’année précédente. Bien qu’il conservasse une maîtrise de façade, que certains interprétaient comme de la froideur, le deuxième année éprouvait une intense satisfaction. Les professeurs limitaient l’utilisation de son don car, s’il le maîtrisait, ils ne pouvaient pas exclure la possibilité d’une perte de contrôle. Un incendie, même dans une école de magie, n’était jamais souhaitable. Erik n’était pas aussi obéissant sur ce sujet qu’il l’était sur tous les autres points du règlement car utiliser son talent spécial avait toujours été son jeu préféré – surtout en l’absence d’autres jeux sur consoles -, mais comparativement à lorsqu’il était chez lui, il y faisait moins appel. Les occasions manquaient, aussi, produire du feu n’ayant pas tellement d’intérêt, sauf pour allumer celui sous son chaudron, et encore, tous les autres élèves faisaient très bien sans.
Erik adressa un petit signe de tête à l’autre élève désignée pour faire une démonstration. Comme il avait trouvé la confusion entre la magie des éléments et les dons héréditaires agaçante zéro en tolérance Monsieur Kostovak-Griffins, il était bien content de montrer que c’était différent. « En effet » Que dire d’autre à la Poufsouffle ? Une idée lui vint qui lui fit ajouter : « Lorsque vous utiliserez l’élément feu, nous pourrons tester si vous êtes en mesure de manipuler mes flammes, puisqu’elles ne viennent pas de la nature mais sont créées par magie ». Erik était toujours d’en savoir plus, sur son don, sur celui de sa mère, et un peu sur tous les sujets. Il n’était pas à Serdaigle pour rien !
Nicolas, leur professeur, apporta un verre d’eau à Themba. Il attendit qu’elle ait terminé sa démonstration puis ce fut son tour. Il tendit une main, paume vers le plafond, fit apparaître des flammes, puis fit pareil de l’autre côté. Il fit grandir les flammes puis regarda le meilleur ami de sa mère pour savoir s’il devait poursuivre. Nicolas répondit à cette interrogation muette en créant de sa baguette une sorte de cible aqueuse devant le tableau sur lequel il faisait apparaître les notions de cours. Erik se tourna vers cette cible précautionneusement, hors de question de louper sa démonstration, question de fierté, puis il changea la position de ses paumes en direction de son objectif et lança les flammes dans la cible. Exercice facile qu’il pratiquait aussi sur des objets mouvants, si ce n’était qu’avoir un public rendait la pression ressentie très différente. Il le sentait à l’emballement de son cœur qui battait jusque dans ses oreilles dans un rythme effréné.
Tâchant de garder une froideur apparente, il sentit qu’il y échouait un peu, sentant ses joues un peu chaudes. Il retourna à sa place avec vivacité, prit sa plume, et recommença à écrire le cours. L’annonce d’un travail de groupe le perturba dans cette concentration retrouvée. Outre qu’il n’avait pas repéré son demi-frère ou son amie Louisette dans la salle, il savait être bien moins bon en coopération que tout seul. Sa tendance à vouloir tout régenter dans le travail n’était jamais bien vu. Aylaen le lui reprochait assez, rien que lors de parties de jeu vidéo ou de société.
Il se serait bien tourné vers son voisin, mais outre la probabilité qu’il ne fasse équipe avec Mademoiselle Granger-Weasley, s’il était bien celui qu’il pensait, il pourrait aussi très bien se mettre avec Aylaen. Parfois, avoir un cercle social étendu avait des avantages insoupçonnés. Peu désireux de se lancer dans une recherche intensive, Erik resta à sa place, attendant de voir qui se retrouverait seul pour faire équipe avec ou, avec un peu de chance, l’apparition de Liam ou Louisette.
Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Jeu 3 Nov - 10:32
Cours commun 1ère à 5ème année mardi 5 septembre 2017
Tout en continuant de se masser l’estomac du pouce, Chiara se chercha un partenaire pour l’exercice. Sa voisine se proposa et se présenta. Si c’était une attitude polie – et, l’air de rien, la jeune préfète appréciait la politesse croyait-elle du moins -, cette prévenance était peu utile : dans la mesure où Themba avait fait une démonstration de magie élémentaire, Chiara avait déjà retenu son prénom. Au moins pour la demi heure à venir en tout cas. En effet, même si elle s’était bien promis de s’améliorer sur ce point, la Serdaigle continuait à prêter si peu d’attention aux autres qu’elle ne retenait pas très bien les noms. À quoi bon puisqu’elle préférait être seule ? Et, pourtant, elle tenait à son insigne nouvellement acquis, et comptait à ce titre paraître être la préfète idéale aux yeux des professeurs. Ce qui était assez compromis si elle continuait de snober tout le monde. En ceci, elle pouvait toujours se caler sur Dahlia, l’aînée des préfets qui lui ressemblait le plus, mais même cette dernière avait un nombre d’amis autrement plus conséquent que le sien, lui fournissant ainsi bon nombre de souffleurs pour les prénoms de ses camarades. Non pas que Chiara compte agrandir son cercle de connaissance, elle allait juste apprendre par cœur le trombinoscope de l’école, ça suffirait pour faire le job ! Et si elle n’avait pas eu ces maudits maux d’estomac par intermittence depuis la rentrée, elle s’y serait déjà mise !
« Chiara Montgomery » L’année précédente, auprès d’une Poufsouffle, elle aurait ajouté qu’elle était la cousine de Lucas qui en était alors le préfet en chef, mais le dit cousin étant désormais adulte, elle se passa de cette précision. Ses autres cousins n’étaient pas si brillants, avec le départ de Candys et Lucas, il ne restait plus qu’elle pour défendre l’honneur de leur famille elle se fout une pression cette gosse!.
Themba annonça ensuite qu’elle prendrait l’école sud américaine. Chiara réfléchit quelques instants et choisit : « Beauxbâtons. Je crois que je m’y serais plu. Les écossais ont perdu leur bonne manière quelque part au milieu d’une de leur révolution ». Pas tous, évidemment. Jensen était toujours bien éduqué. Leith en revanche était un bon exemple d’écossais mal dégrossi. Chiara devait toutefois s’admettre par honnêteté intellectuelle que tous les français n’étaient pas aussi raffinés que le prétendait l’école de sorcellerie qui y logeait. Il fallait croire qu’elle avait juste envie d’envoyer une pique à Leith, même s’il n’était pas assez près pour pouvoir l’entendre. Ce n’était pas son genre pourtant, de parler de son ennemi auto-proclamé en dehors de sa présence. Enfin… comme Themba ne les connaissait ni l’un, ni l’autre, c’était sans importance.
« Puisque tu dois te mettre dans la peau d’un ancien élève de cette école, première question : que préférais-tu étudier à Castelobruxo ? » Au cas où Themba lui retournerait la question, elle réfléchit à ce qu’elle aurait préféré à Beauxbâtons et s’en tint à sa première idée : les cours d’étiquette sorcière. Un peu désuet, certes, mais elle aimait tout ce qui était un peu suranné là encore, des tas d’objections me viennent à l’esprit. « Et, deuxième question, que pensais-tu de l’endroit où a été construit cette école ? » Voilà, déjà, avec deux questions, elles avaient de quoi faire, l’objectif étant, comme toujours, d’avoir une note excellente.
Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Jeu 3 Nov - 14:57
Le contraste entre Themba et son jeune voisin lors de leur démonstration respective était flagrant. Là où elle était très visiblement détendue, souple, autant dans sa posture que dans sa manière de parler, lui était un modèle de droiture. La manière dont il s'adressa à elle, avec un ton presque aussi formel que s'il s'était adressé à une adulte de l'établissement (je peux pas vraiment mentionner le vouvoiement si je veux rester rp puisque, en anglais, ça n'existe pas, et que nos personnages sont censés parler anglais, et cette parenthèse n'a pas grand intérêt et je ne vais évidemment pas la compter dans mon nombre de mots final... ah, et tiens, cet enchaînement de "et" est très anglais, lui aussi, si c'est pas beau ça) lui valu quelques secondes d'arrêt avant de répondre joyeusement "Ouais, ça pourrait être sympa à tester, je suis partante!" Une fois sa propre démonstration terminée, elle observa avec intérêt celle du deuxième année, visiblement plus doué en concentration qu'elle. "Bravo!" Le félicita-t-elle, tout sourire, avant de regagner sa place pour la suite du cours.
Le goût des rencontre de Themba était autant un atout qu'un handicap. En effet, si d'un côté, sa tendance à choisir des élèves inconnus pour les travaux de groupes (et cette modalité n'était pas rare à Poudlard) lui permettait d'élargir son cercle de connaissances au sein de l'école, d'un autre côté il lui valait de n'être que rarement avec ses amis en classe, ce qui retardait sans doute la progression de ses liens amicaux (entre ceux qui pouvaient s'en vexer, et le simple fait de ne pas bénéficier de ces temps pour discuter). Elle en tirait son parti, bien sûr, sinon elle aurait changé son fonctionnement bien longtemps auparavant. Après avoir retourné leur sourire à Roxana et à Sithmaith, elle se mit donc avec sa voisine à cravate bleue pour l'exercice du jour. Celle-ci se présenta comme Chiara Montgomery; le nom de famille sonnait familièrement aux oreilles de la quatrième année, elle l'avait sans doute déjà entendu quelque part, mais sa tendance à ne retenir que les prénoms l'empêchait de retrouver où. Themba choisit naturellement l'école sud-américaine, et si cette elle avait été dans la salle, la jeune Poufsouffle se serait tournée pour faire un signe à Lucrecia, qui la lui avait fait découvrir. Chiara, elle choisit l'école française, glissant au passage une pique à l'Ecosse et ses habitants. La remarque fit rire la née-moldue. "Ha ha, tu trouves? Une chance pour nous que je sois pas écossaise alors!" Malgré sa proposition de poser les questions la première, ce fut sa partenaire qui commença. Themba prit une nouvelle feuille de parchemin, nota la date, son nom et celui de sa partenaire, et la première question qu'elle lui posait. La réponse ne lui demanda aucune réflexion, puisque c'était pour cette raison qu'elle avait choisi cette école pour l'exercice. "Je crois que j'ai toujours préféré l'herbologie, peut-être à égalité avec le soin aux créatures magiques. D'ailleurs, ce sont les deux spécialités de notre école." Elle inscrivit mot pour mot sa réponse sous la question, puis repris le même manège pour la seconde. "Eh bien, les jardins immenses sont parfaits pour étudier toutes sortes de plantes et de créatures. Sans compter les serres, riches en spécimens exotiques et rares. Et la forêt qui entoure notre école est un bon moyen de rester à l'abri des regards. L'école en elle-même étant un ancien temple Maya, elle regorge de couloirs étroits, parfois cachés, et de gravures dans les murs. C'est très beau à voir!" A son tour, elle retourna les deux questions à sa partenaire, mais en ajouta une de son invention. "Si vous deviez juger le fonctionnement de votre ancienne école, que garderiez-vous, et que proposeriez-vous comme amélioration?" Elle avait elle-même une réponse pour son école du moment; elle garderait l'absence de compétition entre les élèves, et ajouterait des cours de langues, pour favoriser les futurs voyages des élèves.
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Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Sam 5 Nov - 23:34
♛ Cours d'Histoire de la Magie :: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères.
Mama said fulfill the prophecy. Be something greater. Go make a legacy. Manifest destiny. Back in the days. We wanted everything, wanted everything. Mama said burn your biographies. Rewrite your history. Light up your wildest dreams. Museum victories, everyday. We wanted everything, wanted everything.
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Mason avait été pris de court en apprenant que Chiara était devenue préfète. Pas qu'il ait visé le poste lui-même - comme il l'avait indiqué à Valentina l'année précédente, il ne se projetait pas vraiment là-dedans -, mais ils n'étaient qu'en troisième année, et il n'avait pas besoin que sa rivale bénéficie d'un avantage supplémentaire, ou d'une nouvelle raison pour crâner. Et pour preuve, le fait qu'il lui adresse un hochement de tête pour la saluer ne sembla pas suffire à la nouvelle préfète, qui insista lourdement sur son prénom en l'interpellant, badge en évidence sur son uniforme, retrouvant des airs familiers qu'elle avait brièvement perdus lors de son altercation avec Leith (autre camarade de Serdaigle, autre problème). « Bonjour Chiara. » répondit-il sur le même ton, bien décidé à ne pas lui laisser le dernier mot, et surtout, à ne pas passer pour un rustre maintenant qu'elle l'avait affiché publiquement.
Sa voisine de classe se présenta ensuite - Sithmaith -, et Mason en voulut quelque peu à Amy de ne pas être arrivée plus tôt. Il n'était pas sûr d'être totalement à l'aise à côté d'une Serpentard plus âgée qu'il ne connaissait pas, qui portait des lunettes de soleil en classe et affichait un look décidément gothique. D'ailleurs, était-ce le bon terme ? Il n'en était pas sûr, et ne voyait pas à qui il aurait pu demander confirmation, si ce n'est à Sithmaith, et il lui semblait que ça n'aurait peut-être pas été très poli ou du moins fluide, comme sujet de conversation : "excuse-moi, ce que tu portes tu dirais que c'est gothique ou romane ? Et ça te plaît ça, comme situation, "gothique" ?"
Les explications concernant Taliesin et la démonstration de dons permirent à Mason de se concentrer sur le cours, plutôt que de se perdre dans des considérations de style qui le dépassaient largement. La réponse de sa voisine à son envie de don le perturba néanmoins : « Ben... ça dépend du don. Si c'était un truc utile, oui. Mais on ne peut pas trop choisir, j'suppose. » Et si c'était pour se taper un don qui aurait mis en danger ses proches, ou qui aurait été complètement nul : non merci !
Il leva la main alors que le professeur Jones leur demandait le nom de la dernière école manquante : « C'est Uagadou, M'sieur. Leurs élèves n'utilisent pas du tout de baguette magique, ils sont capables d'utiliser la magie uniquement avec leurs doigts. Et ils sont très bons en métamorphose, beaucoup d'entre eux deviennent des Animagi. » indiqua-t-il après qu'on lui ait donné la parole. Il n'y avait pas de raison pour que seuls les première année se la ramènent. Il y avait une question de devoir envers Serdaigle, tout de même.
Puis on leur demanda de se mettre en binôme - enfer -, et Mason ne se voyait pas tout à fait se mettre avec son frère : ils étaient à Poudlard, pas à la maison. Même s'il n'était pas encore totalement à l'aise avec sa voisine, il lui semblait impoli de viser plus loin, et puis, jusqu'à maintenant, elle n'avait pas donné de signe indiquant qu'elle était un cancre. Elle était en fait plutôt discrète, ce que Mason jugeait être une qualité - Leith occupait déjà tout le volume sonore à lui tout seul. « Moi aussi, mais on se met ensemble si tu veux ? Je peux prendre Ilvermorny. Plus vite on fait l'interview, plus vite on est débarrassé. » raisonna-t-il avec ce qu'il trouvait être pas mal de sagesse. La maturité venant avec l'âge, sans doute.
Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Jeu 10 Nov - 10:29
Cours commun 1ère à 5ème année mardi 5 septembre 2017
« Tu vois quand tu veux » répliqua Chiara à Mason, un large sourire – narquois, certes, mais un sourire néanmoins – sur le visage. Le menton levé vers lui encore quelques secondes, elle le fixa de ses prunelles à la couleur à la fois belle et glaciale comme devait être les émeraudes auxquelles la préfète elle-même la comparait. Cette mini-joute verbale avec son camarade de classe l’avait distraite de son mal d’estomac pendant quelques secondes, bien que celui-ci revint dès que les voix de Leith et de Thalia se mirent à résonner une fois le cours commencé. Bien entendu, elle n’y vit aucun lien de cause à effet, prouvant encore que l’intelligence de l’esprit n’allait pas nécessairement de paire avec l’intelligence du cœur.
« En effet » commença-t-elle ensuite à répondre à Themba, qui se trouvait être sa camarade pour l’exercice de groupe « Même si tous les écossais ne sont pas des rustres, heureusement » Elle se devait de l’admettre pour rendre justice à son cousin Jensen et à tous les écossais qui devaient bien mieux valoir que cet imbécile de Leith.
Elle nota ensuite la réponse de la Poufsouffle et répondit à son tour : « Moi j’apprécie particulièrement les cours d’étiquette. J’aime le respect des codes sociaux, ils sont les garants d’une société saine ». Du moins le pensait-elle du haut de ses treize ans, en grandissant elle pourra constater que c’était rarement aussi simple. Le fait étant que Chiara venait d’un milieu aisé et que, si elle avait tendance à se mettre en marge des manifestations sociales, elle avait toujours goûté à la distance que la politesse pouvait créer avec autrui. Cette technique ne s’appliquait cependant que lorsque tout le monde acceptait de jouer selon les mêmes règles, or à Poudlard, elle avait compris dès le début de sa première année que ce n’était pas le cas. Elle se disait qu’à Beauxbâtons, c’était peut-être plus le cas ? Encore que des ados attardés restaient des ados attardés, quelque soit le pays, alors ils devaient avoir leur lot d’Amy, de James et de Leith dans leurs rangs.
« Ce doit être joli » fut sa première réaction au récit de Themba sur l’école sud américaine. Chiara n’avait jamais trop réfléchi à l’aspect des autres écoles, mais un temple Maya devait avoir un certain charme. « Pour ma part j’apprécie le climat de mon école et sa position géographique : nous pouvons aussi bien nous rendre à la mer qu’à la montagne lorsque nous en sortons. Les paysages sont sublimes aussi, tout est très propre et bien rangé avec énormément d’œuvres d’art magiques puisqu’il s’agit de l’une de nos matières spécifiques » Pour la dernière question, elle prit le temps de la réflexion, et reprit : « Je pense que j’enlèverai le sceau du secret sur notre emplacement exact. De nos jours c’est un peu ridicule de se cacher des autres sorciers, surtout que la mode est aux échanges scolaires. En revanche, je garderais la culture artistique en essayant de la faire découvrir un peu partout dans le monde ». Chiara avait plutôt l’âme d’une scientifique, mais son père était écrivain, son oncle Edward et sa tante Roze des musiciens, son oncle Adrien un danseur, alors elle reconnaissait l’importance de l’art. Poudlard avait longtemps été à la traîne dans ce domaine, même si grâce aux clubs l’école s’y ouvrait peu à peu, et ça restait le point fort de Beauxbâtons si elle en croyait les professeurs de cette école qu’ils avaient rencontré l’année précédente. « Et toi alors ? Pour ton école ? » Chiara trouvait que leur binôme se débrouillait bien, cela commença à lui faire oublier ses autres tracasseries et elle cessa de se tenir le ventre pour poser ses deux mains sur son pupitre.
Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Ven 11 Nov - 14:04
Cours commun 1ère à 5ème année mardi 5 septembre 2017
Aylaen regrettait de s’être mise à côté de Blake, pas assez causant à son goût. Aussi, lorsque son oncle préféré cette position variant en fonction de ses intérêts car des oncles elle en a plusieurs annonça des travaux de groupe, la petite lionne aux yeux vairons quitta sa place dans le fond de la salle pour rejoindre le premier rang où se trouvait Scorpius, Rose et Erik. Entre son ami d’enfance, sa camarade de dortoir et son idiot de pseudo-cousin sans lien de sang, elle espérait bien qu’il y en aurait un pour se mettre avec elle. Surtout que Liam devait déjà être pris, sinon il les aurait déjà rejoint Erik ou elle. Ou elle en tout cas, parce qu’il lui semblait évident que son VRAI cousin la préférait au fils de Charisma, une pièce rapportée !
« Bon. Il me faut un ou une partenaire pour l’exercice. Qui s’dévoue ? » Elle croisa les bras sur sa poitrine, l’air revêche. Autant dire qu’à défaut d’être timide, Aylaen détestait être demandeuse et avait un côté farouchement indépendant. C’était en partie à cause de ce trait de caractère que, lorsqu’il avait fallu faire le tri dans ses multiples activités extra-scolaire, ses parents lui avaient laissé le baseball : cette petite avait besoin d’un sport d’équipe dans sa vie pour lui apprendre à partager et à travailler avec d’autres. Elle rassemblait tous les clichés de la fille unique et de la fille de parents séparés, les clichés péjoratifs évidemment. Aylaen avait l’habitude qu’on lui passe tout – sa mère la punissait quand elle faisait les quatre cent coups mais la colère de Megan ne durait jamais bien longtemps – et d’avoir toute l’attention. Elle était l’aînée des petits enfants Jones, peu nombreux, et la seule fille du côté Miller : une vraie petite princesse ! Ce qui tempérait cet aspect de sa personnalité, c’est qu’elle avait grandi avec les enfants Symphonie – qui vivaient aussi à Pré-au-lard et dont la mère était la patronne de Megan – et particulièrement avec Leta, qui n’était pas du genre à laisser la petite blonde faire à sa fantaisie.
« Tu pourrais le demander poliment » objecta Erik, toujours prompte à la ramener – du moins du point de vue d’Aylaen -. « Eh ! J’suis polie ! » protesta-t-elle, un peu trop fort, ce qui la fit se retourner vers son oncle, de crainte de prendre encore une remontrance… qui, en plus, remonterait forcément à Megan. C’est qu’avec tous ces pourparlers, ils prenaient du retard sur le début du travail !
Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Sam 12 Nov - 11:00
Themba se contenta de sourire à la nuance apportée par sa binôme du jour. Elle n'avait pas vraiment pris au sérieux sa remarque anti-Ecossais, n'ayant elle-même que peu de préjugés sur les autres, et pas l'habitude de les ranger par catégories. Le fait de préciser que tous les Ecossais n'étaient pas concernés par la première remarque, revenait à ses yeux à dire que l'eau mouillait et que le feu brûlait; une évidence. Et s'il n'est pas néfaste d'énoncer une évidence, pour la jaune et noir ça restait de l'ordre des phrases qu'on écoute sans y accorder de réel intérêt. Une autre aurait sans doute réfléchi, déduis de ce bref échange que la Serdaigle devait avoir des conflits avec des personnes d'origine écossaise, et qu'elle exprimait ainsi plus son ressentiment envers ces personnes précises qu'envers l'ensemble de la population écossaise. Peut-être même cette autre aurait-elle creusé pour en apprendre plus sur les raisons (privées, voire intimes) qui valaient à Chiara un tel jugement négatif. Mais Themba étant Themba, la discussion n'alla pas plus loin sur ce sujet, et les deux filles passèrent rapidement au travail qui les avait rassemblées.
Comme elle l'avait fait avec ses propres réponses, Themba prit note de sa première question et de la réponse de sa camarade, sans pouvoir s'empêcher d'y apporter une réflexion personnelle cependant. "Hm... Je vois ce que tu veux dire, mais je sais pas si je suis vraiment d'accord. Après tout, les codes sociaux doivent évoluer. Les rapports entre les gens changent, idéalement pour gommer les inégalités de traitement. Je veux dire, c'est important d'avoir du respect, d'être poli, et tout, mais tu penses pas que les codes sociaux, si on les enseigne comme une matière fixe, risquent pas de freiner les changements sociaux?" Loin d'être une experte en sciences sociales (et en même temps, à son âge, rien d'étonnant), Themba avait tout de même une sensibilité pour les problématiques humaines, et particulièrement celles touchant aux inégalités. Elle avait été élevée dans l'esprit que tout le monde devait avoir le droit au même respect, peu importe ses moyens, son apparence ou ses croyances. Certes, elle ne s'adressait pas de la même manière à un professeur et à un camarade, preuve qu'elle avait acquis une partie des codes sociaux en vigueur, mais elle ne pouvait pas prétendre avoir plus de respect envers l'un qu'envers l'autre, et les efforts qu'elle serait prête à faire pour aider le premier, elle les ferait tout aussi volontiers pour le second. Elle était aussi consciente qu'il n'était pas attendu qu'une personne agisse exactement pareil avec un homme ou avec une femme (entre la galanterie qui lui échappait totalement, et les vestiges d'un modèle familial qui ne s'appliquaient pas chez elle), mais n'avait aucune intention de suivre ces codes-ci; elle se comportait de la même manière avec tous ses camarades, qu'ils soient des garçons ou des filles, sans se poser même la question de leur sexe ou de leur genre d'ailleurs. Aussi, sa question n'appelait pas tant un débat fondamental, qu'une réflexion partagée, et elles se recentrèrent sur le travail en cours.
La deuxième question, portant sur le cadre de l'école, apporta une réponse beaucoup moins sujette à débats. Themba se contenta de noter en hochant la tête, et de répondre un simple "Ça doit être sympa à voir ça aussi." avant de passer à la suite. Lorsque Chiara commença à répondre à la dernière question de Themba, cette dernière prit un air étonné (positivement) avant de se rendre compte de son erreur. La préfète avait répondu qu'elle enlèverait le sceau du secret de son école, et la quatrième année n'avait pas immédiatement compris qu'elle ne parlait pas du secret magique, visant à cacher au monde entier l'existence de la magie, mais uniquement du sortilège rendant l'école de magie française introuvable par les autres sorciers. "Bien sûr, c'était pas le secret magique. J'aurais du m'en douter, j'ai rencontré combien de personnes d'accord avec moi sur ce point en trois ans? He, je me suis emballée pour rien." Elle n'émit pas cette réflexion à voix haute bien sûr, et se contenta de noter la réponse de sa cadette. Comme elle s'en était doutée, Chiara lui retourna la question. Elle lui répondit donc comme elle l'avait anticipé. "Dans mon école, je garderai à tout prix l'absence de compétition entre les élèves, c'est mieux pour l'ambiance et le bienêtre de chacun. Et j'aimerais bien que des cours de langues soient proposés aux élèves. Ce n'est pas une matière magique, bien sûr, mais ça faciliterait les voyages et les relations avec des sorciers à l'étranger."
Une fois la rédaction terminée, elle se relut, et dit: "Bon, bah je pense qu'avec ça, on n'est pas mal. Si c'est bon pour toi, je vais déposer nos parchemins sur le bureau du professeur." Themba ne pensait pas qu'il soit nécessaire que chacune dépose sa propre feuille, et comme plusieurs autres élèves se levaient déjà, il lui semblait plus raisonnable d'y aller à 1 plutôt qu'à 2 pour éviter de trop encombrer l'estrade.
Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Dim 13 Nov - 18:36
Cours commun 1ère à 5ème année mardi 5 septembre 2017
Travail de groupe. Travail de groupe. Holala… Amy ne se considérait pas comme quelqu’un d’associable. Elle avait des amis ! Mais le boulot à plusieurs était l’une de ses hantises. Parce qu’elle était nulle, scolairement parlant, pour commencer. Et il n’y avait guère que Leith qui ne s’en préoccupasse pas vraiment. Mason avait frôlé l’apoplexie bien qu’Amy ne connaisse pas ce mot tout en ayant bien le concept à l’esprit lorsqu’il avait été contraint à s’occuper d’elle en potions l’an passé – mais elle lui en était éternellement reconnaissante puisqu’elle avait eu la moyenne, chose rare dans cette matière. Anxieuse, elle se tourna vers le rang derrière elle rassemblant Leith, Thalia et Tina. L’un d’eux pourraient peut-être se mettre avec elle, non ? Si Leith se mettait avec Thalia, Tina aurait bien besoin d’un binôme, non ? Et si les deux filles choisissaient de se mettre ensemble, alors son meilleur ami serait disponible !!! Il était clair que ce serait la solution idéale pour elle. Elle aimait bien Tina, qui était une aînée très gentille de sa maison, mais elle avait un profil de bonne élève. Un peu comme Mason quelque part. Et ce n’était pas l’idéal pour une cancre comme elle. Trop de stress. Et donc un surplus de maladresse. Car plus elle angoissait, plus elle causait de catastrophe !
Comme avoir un plan B était toujours une bonne chose, elle se mit quand même en quête d’autres visages familiers vers lesquels elle pourrait se tourner pour travailler. Rassemblant cinq années différentes, il y avait beaucoup de monde, Amy n’arrivait pas à repérer Caitlyn, ni Lavinia, qu’elle aurait pu prendre comme binôme en l’absence de Chiara, déjà prise. Comment était-ce possible, d’ailleurs, que sa camarade honnie ait déjà presque fini son travail de groupe alors qu’elle détestait les gens pendant qu’elle, elle galérait ? Amy soupira, s’affalant sur sa chaise. De toute façon, elle ne connaissait pas grand-chose aux écoles étrangères, elle serait encore un boulet, ce n’était peut-être pas plus mal qu’elle trouve personne. En attendant que tout le monde se décide de son côté, elle décida de prendre son problème à bras le corps et d’au moins rédiger des questions, et même des choses sur l’école qu’elle choisirait (Durmstrang), histoire d’être prête. Elle fouilla même dans son manuel pour trouver des informations sur l’école est-européenne qu’elle puisse ajouter à son parchemin. Au bout de seulement cinq minutes, au bic et de sa grosse écriture ronde, Amy avait noirci sa feuille. Bien. Info OK. Il ne lui manquait plus que quelqu’un avec qui échanger ! Go Go Amy, tu peux le faire !
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Nicolas Jones
Parchemins : 584Âge : 29 ans Actuellement : Professeur d'histoire de la magie & Directeur de Serdaigle Points : 0
Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères. Lun 14 Nov - 15:21
Cours commun 1ère à 5ème année mardi 5 septembre 2017
Nicolas tourna ses yeux vairons sur Themba et lui sourit pour répondre : « En effet Mademoiselle Knox, les Vagues Noires sont prévisibles grâce aux naissances nombreuses d’enfants pourvus de dons. Et ces dons sont attribués par la magie elle-même, bien qu’il ne faille pas y voir non plus une sorte de conscience. Les Vagues Noires apparaissent lorsque le monde magique vit des périodes sombres, dans lesquelles la magie noire est utilisée à des fins mortelles. Chacun des éléments de la chaîne conduisant à la naissance des dons magiques partent d’une mauvaise utilisation de la magie, un peu à l’image de l’effet papillon. À la fin, le but recherché est le retour de l’équilibre, au moins jusqu’à ce que de nouveaux événements viennent le perturber ». Le professeur d’histoire de la magie ignorait si certains élèves penseraient à la même chose, mais lui se demandait si, à terme, toutes les histoires avec Magicis Sacra n’allaient pas provoquer une nouvelle Vague Noire… Cette idée n’avait rien de réjouissante, et comme ils n’avaient aucune prise sur ce phénomène, autant ne pas alarmer les esprits en évoquant cette possibilité. Surtout qu’aucun de ses élèves n’avaient connu la Vague Noire. Certains parmi les plus âgés étaient nés, mais la majorité des accidents ayant eu lieu à Poudlard – lieu de pouvoir s’il en est – ils ne pouvaient pas en avoir le souvenir.
« En effet, la concentration est la clef, mais nous pourrons tous tomber d’accord sur le fait qu’elle l’est pour toutes les matières » Sans concentration, on ne réussissait pas ses sorts ou ses potions, c’était bien connu.
Ensuite, un élève répondit à sa question au sujet de la plus grande école du continent africain. « Bonne réponse Monsieur Hopkins, 10 points à Serdaigle » Nicolas annonça ensuite le travail du jour et laissa une demi-heure aux élèves pour le terminer, certains ayant plus de mal que d’autres à trouver un ou une partenaire. « Il vous reste 10 minutes ! » annonça-t-il, commençant à récupérer les premiers parchemins.
Consignes
► Dans votre poste, vous terminez l'exercice de groupe, une fois fini, vous pouvez faire un poste de clôture.
► Vous pouvez poster plusieurs fois sous un même personnage jusqu'à la date limite de fin de tour si ça vous semble plus simple pour l'exercice proposé.
► Rappel : pensez à mettre votre nombre de mots, même en dehors des 500 !
► Ce dernier tour du cours durera jusqu’au 19 décembre 2022 IRL. Il n'est plus possible de rejoindre le cours puisque c'est le dernier tour.
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Ξ Sujet: Re: [1ère à 5ème année] Les écoles étrangères.