|
| Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] | |
| |
Auteur | Message |
---|
Invité
Ξ Sujet: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Dim 28 Oct - 20:27 | |
|
* Allez !! Un peu de cran !! *
Leandrà était la, sur le Chemin de Traverse, non loin d'une rue sombre qui menait directement au lieu le plus mal famé de Londres: l'Allée des Embrumes. Comme d'habitude, elle se battait avec son moi interieur. Y allait? Ou ne pas y allait? Telle était la question...
* Na mais allez! T'es une Auror quand même ! *
* Ouai.. Auror.. Auror.. Mais bon ! C'est pas terrible comme endroit.. Pi j'vais faire tache la bas !!*
Oui, effectivement, dans le genre grosse tache dans le paysage, La fofolle était la meilleure, et surtout ce jour la. Il fallait savoir qu'elle portait un t shirt rose fushia d'une marque d'adolescente moldue "Hello Kitty", un slim noir.. Avec des etoiles... Rose.. Hm.. Dans le genre discretion, y avait mieux, n'est-ce pas? Surtout que.. Entrer dans l'allée des Embrumes avec un tel acoutrement, ce n'était pas commun.
M'enfin bon, courageuse comme elle était, comme tout Gryffondor qui se respecte, la Brune s'enfonça dans les méandres des ténèbres, et tant pis si tout le monde allait la remarquer, si elle était habillée ainsi, ce n'était pas pour rien.
Aprés une vingtaine de minutes et des dizaines de regards etranges plus tard, la psychopathe colorée s'arreta net, un doigt sur sa bouche, les yeux au ciel. Et ce fut une question tout à fait stupide qui sortie de ses lèvres.
- Et au faite? Qu'est-ce que j'fais la???
Hahem... Bon, il ne fallait pas trop lui en vouloir, c'était LadyLys... Elle avait oublié le pourquoi de sa venu ici... Une mission, surement... Mais était-ce vraiment la raison?? Non mais franchement.. Bon bah, seule chose à faire : revenir en arrière, et donc, sur le chemin de Traverse ! Avec un grand sourire niais, elle se retourna. Mais ce sourire à la grosse blondasse s'effaça bien vite, damned, par ou venait-elle?
- Heu.. Ma ou qu'elle est la sortie????
Heu... Elle était bien tenté de demander son chemin, mais qui serait assez bête pour aller demander un plan de l'Allée des Embrumes à des sorciers certainement Mangemorts? Même Leandrà n'était pas assez bête pour cela !
Il n'y avait qu'un dernier recours : son instinct ! Mais comme il ne l'avait pas bien aidé jusque la, elle était bien dans la bouse notre 'tite LadyLys. C'est ainsi que l'Auror prit la premiere ruelle qui s'offrait à elle, en bref, c'était au pif. Certes, elle aurait put transplaner, mais apparement, cela ne lui avait pas encore effleuré l'esprit. Aprés une demi heure de recherchage intensif de la sortie perdue, Leandrà vit au loin une personne qu'elle aimait de tout son coeur , Sykes. Son pote à la compote ! Son ami de toujours... Enfin bon, en d'autres termes, celui qui n'avait jamais pu la blerer !
Raaah la Brune n'oublira jamais sa façon d'être aussi desagréable, ses vannes à huit noises et ses trois balais dans le c*l. L'homme parfait.. Parfaitement detestable surtout, et pourtant, Pink Dream l'aimait bien, même si niveau reciprocité, ça restait à voir.
Et naturellement, que fit Leandrà? Hurler.. Comme d'habitude !
- HEEEEEEEEY !!! M'SIEUUUUR SYYYYYYYYYYKES !! COUCOUUUUUUUU!!!!
Avec des grands gestes au dessus de la tête.. Comme d'habitude... |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Mar 30 Oct - 12:18 | |
| Enveloppé dans un épais et long manteau noir au col relevé, habillé d'un pull à col roulé et d'un long pantalon de coton de la même couleur, Apophis Sykes, Auror de son état, parcourait la sinistre et tristement célèbre Allée des Embrumes. Sans autre but que de patrouiller, pour la forme, il allait et vaquait, laissant son regard glacial s'attarder sur les vitrines, les dévantures de taverne ou encore les mendiants et passants de cette petite ruelle. Nul n'aurait su affirmer qu'il n'était pas "des leurs" tant il savait se faire discret et effacé. Mais pour combien de temps encore ?
"HEEEEEEEEY !!! M'SIEUUUUR SYYYYYYYYYYKES !! COUCOUUUUUUUU!!!!".
Répéré ! Sans pour autant se renseigner sur cette personne idiote qui venait de crier son nom, l'Auror posa un pied prêt à s'élancer et à courir. Mais un bref et avisé tour d'horizon lui fit soudain comprendre qu'il n'était pas seul dans cette petite rue... Ainsi elle pouvait bien crier son nom il ne se retournait pas et n'en porterait pas la responsabilité. Mais la jeune fille continuait derrière son dos criant plus fort, insistant, répétant son nom. Les divers sorciers massés dans la ruelle finirent par se retourner sur lui. Et Sykes n'eut donc d'autres choix...
Il fallait agir !
D'un bond il fit volte-face et courut dans sa direction prêt à fondre sur elle dans toute son imposante masse. Se jetant sur la jeune Auror, il plaqua sa grosse main contre sa bouche et disparut ensuite au détour d'un immeuble...
"Je suis en filature, pauvre idiote !" Souffla-t-il à son oreille. Puis il la relâcha lentement et la tourna vers lui, ses grosses pattes toujours posées sur ses épaules.
"Quand comprendrez-vous que tout ceci n'est pas un jeu et qu'il est dangereux de signaler notre présence en ces lieux ?? C'est un véritable coupe-gorge ! Vous auriez pu vous faire tuer ! Mais qu'avez-vous en tête ?".
Sykes reprit son souffle tandis que les perles d'une sueur glaciale halait son teint décidemment trop pâle. Expirant à grosses bouffées il finit par se reprendre, tâchant de regagner ses esprits.
"Ne prononcez plus jamais mon nom ici. Plus jamais...".
Il s'adossa contre le mur, passa une main nerveuse dans ses cheveux blonds/blancs puis poussa un dernier soupir, avançant un geste vers elle.
"Non et puis regardez comment vous êtes attiffée ! -il réfléchit un instant, songeant qu'elle ne pouvait pas être bête au point de venir volontairement habillée comme un sapin de Noël en pleine Allée des Embrumes- Vous vous êtes perdue ou quoi ?".
Il secoua la tête marmonnant dans sa barbe quelques mots qu'elle ne put entendre et finissant en levant les yeux au ciel et en poussant un dernier et profond soupir.
"Vous êtes Auror, Léandra ! Fit-il en insistant bien sur les mots, comment faut-il vous dire que, lorsque l'on "se trouve dans un environnement hostile on doit faire son possible pour passer inaperçu" !".
Il avait récité cette phrase d'une voix molle et sans conviction, comme quelqu'un qui rabâche une leçon. Puis il s'était redressé et, tout en se rapprochant d'elle :
"Manquerait plus que vous vous fassiez zigouiller ! Non mais franchement, y a pas à dire, vous êtes carrément à côté de vos pompes !".
Et il retira son manteau noir le posant sur ses épaules toutes fines, l'enroulant tout contre elle.
"Et, bien sûr, ça me retomberait sur le coin de la g***le tout simplement parce que j'étais dans les parrages et n'aurais pas su vous porter secours ! Sans oublier les remontrances... Ca coûte cher de perdre une recrue, figurez-vous !! Vous attendiez quoi là ? Provoquer quarante bonshommes pour qu'ils se jettent sur vous et vous vandalise ? Sans blague ?".
Il referma précautionneusement et en vitesse les boutons et rehaussa son col. Prenant de la distance il la contempla d'un oeil expert de haut en bas.
"Je ne peux rien faire pour votre coiffure, Auror Ladylys. Trouvez un truc pour que cette... ça aussi passe inaperçu, merci !".
Se saisissant de son poignet, il passa la tête par-delà le mur du bâtiment où ils s'étaient cachés, s'assurant que la voie était libre. Sur la peau de la jeune femme, la main de l'Auror blond était étonamment froide...
"Ne faites aucun bruit et surtout, surtout Léandra, ne vous faites PAS remarquer ! -il planta ses pupilles claires dans les siennes- Je compte sur vous !!".
Puis il fit un premier pas, sortant ainsi de la ruelle... |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Lun 5 Nov - 15:46 | |
|
Voir son pote à la compote lui faisait bien plaisir, il était peut être coincé M'sieur Sykes, mais vachement poilant. Contre toutes attentes, l'Auror se jeta sur Leandrà avec une certaine hostilité, il plaqua sa main sur sa bouche pour , apparement, l'empecher de brailler comme une folle. Ben quoi? Elle l'avait peut être interpelé d'une façon pas vraiment discrète, mais cela partait d'une bonne intention.
Apophis lui souffla alors dans l'oreille qu'il était en filature... Elle murmura un leger Ah.. Oups...Désolé, un sourire gêné était dessiné sur son visage. Les mains cette fois posée sur ses épaules et il lui fit une mini leçon de moral. Elle savait tout cela, mais ses bourdes lui venait naturellement. Leandrà ne prenait pas son metier ou ses missions comme un jeu, mais voilà, il n'y avait rien à faire. Il fallait qu'elle change, mais cela allait prendre du temps.
Ce qu'elle avait en tête? Pas grand chose apparement, du moins, c'était surement ce que Sykes pensait. LadyLys n'était pas bête, loin de la, sinon, jamais le Ministère ne l'avait voulu au sein des Aurors. La Brune aimerait bien être un peu plus serieuse.. Mais honnetement, vous voyez vraiment Leandrà serieuse?
- Je ne prononcerez plus jamais votre nom ici...Promis.
Son sourire timide était encore affiché sur son visage legerement rougi par la honte. Et d'ailleurs, la teinte rouge qu'avait pris ses joues ne s'effaça pas lorsque le Blond parla de ses vêtements, bien au contraire, à coté d'elle, une tomate était pâle. Ben quoi? Ses vêtements étaient tout à fait normaux! Enfin.. Pour elle quoi...
- Perdu? Heu.. Non... Enfin, plus ou moins...
Elle avait bien envie de lui dire pourquoi elle était ici, mais elle ne s'en souvenait plus elle même. Et pour sur qu'Apophis se moquerait d'elle. Oui, oui , elle était Auror ! Et cela étonna grandement Leandrà qu'il l'admete. La Brune savait parfaitement qu'il y avait beaucoup de risques déjà à se trouver dans l'Allée des Embrumes, alors avec un tel comportement et de tels vetements, certains pouraient croir qu'elle avait des tendances suicidaires.
- Je sais M'sieur... Je sais ...
Sa voix était faible, toujours honteuse d'avoir agit ainsi. Il était bien rare que la Belle avait honte de ses faits et gestes, mais cette fois-ci, elle était parfaitement consciente d'avoir risqué sa vie et celle de l'Auror. Déjà qu'il n'avait pas une grande estime pour elle, LadyLys c'était bien enfonçé avec ça. Haaa... Pour être à côté de ses pompes la tite Auror, elle l'était, et pas qu'à moitié !! Non mais franchement, oublier les raisons de sa venue dans la rue la plus mal famée de Londres... Il fallait le faire... Heureusement que Leandrà était unique en son genre, sinon le monde magique irait droit dans le mur.
La jeune femme fut surprise lorsque Sykes ôta son manteau pour le poser sur les épaules blanches de Leandrà, elle en fut tellement etonné qu'elle ne put detacher son regard de son visage. Et voilà que la leçon de moral continuait de plus bel. En temps normal, la Brune aurait eclaté de rire ou bien aurait repliqué par une blague Made In Severus (R.I.P ... ), mais la, elle ne put le faire, sachant pertinament qu'il avait raison.
- J'ai eu tord... Je l'avoue. Dit-elle à voix basse. Je m'excuse une nouvelle fois.
L'Auror recula, observa la Fofolle de haut en bas, et la sentance venait de tomber : sa coiffure.. Il n'y avait pourtant rien à changer, elle était trés bien sa coiffure !! Apparement , ce n'était pas adapté pour l'Allée des Embrumes.
- Ma... Coiffure? Heu... Soit.
Elle fit un complexe mouvement de baguette autour de sa chevelure ebène, et en moins de dix secondes, ses cheveux étaient noués en un chignon bien serré, lui donnant une mine strict, ce qui était plutot inédit.
- Voilà, en esperant que cela passe inaperçu.
A peine ses mots furent ils achevés que Sykes lui attrapa déjà son poignet de sa main glacée, la dirigeant vers la ruelle. Ce qu'Apophis lui demanda était assez dur, ne pas se faire remarquer était plutot difficile pour Leandrà. Les deux Aurors restèrent quelques secondes les yeux dans les yeux.
- Je vais essayer.
Mumura t-elle. Puis LadyLys lui emboita le pas, se concentrant alors pour ne pas se faire remarquer. C'était plutot compliqué. Leandrà avait pris l'habitude de brailler et de faire comprendre qu'elle était presente. Mais la, il fallait faire un effort pour ne pas que Sykes lui eclate les dents. Elle faisait tout pour ne pas toiser les gens de son regard malicieux, de ne pas rire en voyant la tronche de certaines personnes. La plupart des sorciers étaient tellement heureux de vivre que cela se voyait sur leurs visages. En bref, ils cachaient bien leurs joies.
A force de se concentrer, ce qui devait arriver arriva. Vous allez me dire, comment cela se fait-il qu'il y ai un trou dans la chaussé, mais c'était ainsi, si il y en avait pas, Leandrà ne pouvait pas faire craquer Apophis! Donc, nous disions... Comme par hasard, il y avait un trou, et bien entendu, des qu'il y avait un trou, c'était pour qui? Pour Bibi ! La Brune se tordit la cheville dedans, tribuchant alors. Elle manqua de s'etaler par terre, bouffant la poussière, comme d'habitude. Mais non ! Super Sykes était la ! Devant elle! Et bien entendu, LadyLys se rattrapa à lui, manquant de l'emporter dans sa chute. D'un geste rapide de baguette, elle réussit-on ne sait comment- à se rattraper. Par Merlin et surtout par chance, aucun sorcier n'avait vu la scène. Son visage avait encire prit une teinte rosé et se mit à baffouiller.
- Je ... Heu... Trou... S'cusez moi...
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Jeu 8 Nov - 18:12 | |
| Apophis marchait tranquillement, jetant un regard attentif et alentours, restant le plus possible sur ses gardes. Personne en vue, encore heureux vu le peu de discrétion avec laquelle agissait la toute jeune Auror qu'il avait dans les pattes. L'Auror blond fit un pas de plus et se sentit brusquement poussé en avant, tendant les mains afin de se réceptionner comme il le pouvait... mais l'on ébranle pas une masse pareille et l'homme se reprit de justesse au moment où la jeune fille se redressait d'elle-même.
" Je ... Heu... Trou... S'cusez moi...", baragouina-t-elle dans son langage de gamine de trois ans et demi. Sykes allait la reprendre mais se dit qu'il en avait assez fait pour aujourd'hui en tant que baby-sitter et que si cette jeune "demoiselle" cherchait assistance, elle n'avait qu'à aller ailleurs... chez une nourrice par exemple ! Lui en avait déjà beaucoup fait. Il se saisit néanmoins de son bras afin qu'elle presse le pas et, surtout, qu'elle le suive sans anicroche...
"Vous allez me faire le plaisir de vous tenir tranquille ! Lui glissa-t-il dans le creux de l'oreille, je passe pourquoi moi après ?".
Et, juste avant qu'elle ne se mette à gémir "qu'elle n'avait rien fait et que ce n'était pas de sa faute"...
"Oui, mais il fallait faire attention !!".
Sykes emprunta une toute autre allée qu'il espérait salvatrice pour déboucher sur une rue large et animée. La lumière ne perçait pas encore les immenses maisons recouvertes de suie et de saletés mais il en viendrait bientôt à bout, débouchant à la fin du tunnel. Ils approchaient déjà de quartiers plus mouvementés, là où étaient installés bars, tavernes et auberges de toute sorte. La ruelle était d'ailleurs parcourue de mendiants d'un bout à l'autre.
"Une p'tite pièce, siouplait ! Marmonna une vieille sorcière à la voix rauque, une p'tite pièce !". Elle tendait sa main décharnée et couverte d'un haillon rapiécé vers eux. L'Auror replia instinctivement la jeune fille sous un bras protecteur.
"Non merci, sans façon...". Et ils s'éloignèrent, laissant la vieille femme fort dépitée, lançant des insultes tout en montrant le poing.
"Pour une première expérience des lieux, c'est assez réussi... Rappelez-moi de vous pendre une fois que nous serons arrivés !".
Sykes poussa un lourd soupir puis s'engagea dans une autre ruelle. Le chemin ne semblait plus se finir. Pourtant, il connaissait les lieux par coeur bien plus que la jeune demoiselle ne l'aurait imaginé... Mais c'était une autre histoire. Pour le moment, son esprit était focalisé sur deux choses : la première sortir Léandrà de là et la seconde... observer, voir s'il ne le trouverait pas au détour d'un recoin... ce qu'il espérait bien plus que de sauver cette jeune empotée. Il se demandait d'ailleurs qui avait bien pu être son mentor pour en faire une telle gourde évaporée.
Un autre embranchement et les deux Mages Blancs se retrouvèrent dans une autre rue bien moins passante mais tournant sur la droite. Au coin de cette dernière se trouvait une vieille taverne que le petit garçon qu'il était avait maintes et maintes fois visitée : "la taverne du Cochon Sanglant". Sinistre établissement mais qui, autrefois, était le refuge de certains Mangemorts et espions du Seigneur des Ténèbres ; aujourd'hui reconverti en un lugubre repaire à coupe-gorge.
Apophis ralentit sa course et resserra un peu plus la jeune Auror contre lui afin de lui assurer protection. Pas qu'il n'avait pas confiance, seulement... si, en effet, il n'avait pas confiance en elle ni même en ses capacités... Et la probabilité que cette jeune folle ne se remette à jaqueter ou à sautiller comme une enfant était d'une chance sur deux.
"Je vous en conjure, Auror Ladylys, si vous êtes aussi digne de ce métier que vous le prétendez, pitié, ne dites rien !".
Ils pouvaient venir de partout et nulle part à la fois. Ces bandits, ces moins-que-rien flairaient la magie aussi bien qu'un chien sur la piste d'un gibier. Ils seraient faits, tous les deux, parfaites proies pour des serviteurs de la Magie Noire. Il fallait donc être d'une très grande prudence. Mais à peine arrivèrent-ils devant l'entrée de la taverne que la porte s'ouvrit et qu'un grand personnage, tout de noir vêtu, en sortit. Manquant se rentrer dedans, les trois personnes s'arrêtèrent nettes... mais ne cherchèrent pas à se contourner. L'Auror Sykes, pour sa part, était devenu de glace.
L'homme était de haute stature, presque aussi grand que lui, si ce n'est plus maigre. Il portait un habit de sorcier long et noir sur une chemise d'un blanc éclatant. Seule distinction, un monocle à l'oeil droit tandis que l'autre, d'un blanc laiteux, laissait entrevoir une trop vilaine balafre. L'homme était sur le point de remettre son couvre-chef, un grand chapeau haut de forme noir. Mais son geste resta figé dans le temps comme dans l'espace et seules ses lèvres s'entrouvrirent sur un sourire insupportable, terrifiant et que Léandrà connaissait pour l'avoir déjà aperçu : le sourire de Sykes. Le sinistre individu embraya alors :
"Apophis, mon cher Apophis, te revoila sur les traces de tes ancêtres. Comme c'est... charmant et troublant à la fois...". Il lui coula un bref regard en coin et passa à la demoiselle qu'il serrait contre lui.
"Et te voila en adorable compagnie. -il ricana- Qui est cette jeune personne ?".
Apophis Sykes recula d'un pas, sa poigne solidement marquée sur l'épaule de Miss Ladylys. Il souffla d'une voix rauque presque étranglée :
"Léandrà, ne bouge pas. Léandrà, reste près de moi ne fais rien".
"De quoi as-tu si peur, Apophis ? Que je ne mange cette jeune enfant ? Tsst, tsst, tsst allons, allons... tu connais mal, très mal ton vieux père. Tu sais pourtant que je ne suis pas comme ça !".
Il aurait voulu dire à Léandrà de courir de toutes ses forces, de s'enfuir et de ne pas se retourner tandis que lui couvrirait ses arrières. Mais il sentait qu'il était trop tard et qu'il n'aurait ni la force ni l'envie de se jeter dans une telle initiative qui serait sans doute vouée à l'échec... Mieux valait rester prudents et raisonnables. De plus, Sykes tremblait trop pour seulement pouvoir esquisser un pas ou tendre sa baguette sur lui.
"Laissez-nous passer, nous ne voulons rien !".
"Tiens donc, tu ne veux rien ? Tu ne veux rien, Apophis, est pourtant vous êtes là, tous les deux. Et, sachant ce que tu es maintenant, mon fils, je suis sûr que ce n'est guère pour venir saluer nos vieux camarades !".
Et, avant que son rejeton ne puisse en placer une...
"Cette jolie demoiselle ne serait-elle pas l'une des vôtres ? -il se pencha un peu plus sur elle, dardant ses yeux calmes et froids sur son visage juvénile- A en croire son air résolu et l'étincelle déterminée qui brille dans ses yeux cela m'en a tout l'air ! -il en revint à son fils- Quant à toi, toujours aussi déluré, tu n'as pas changé un instant. Toujours ce même regard de cinglé...".
S'ensuivit un léger ricanement. Le père se gaussait devant le fils de la petite remarque qu'il avait pu faire à son égard. Sykes, quant à lui, restait invariablement coi, dardant un regard glacial sur le vieillard. L'expression de ce dernier changea cependant du tout au tout et il tendit le bras, se saisissant de celui de la jeune fille, la tirant près de lui. Sykes, levant la main pour la retenir, n'en eut malheureusement pas le temps... A présent, Léandrà était entre ses griffes.
"Tu es lent, Apophis, lent, vraiment lent. Et ta petite amie risque de sévèrement en patir ! Nous vous flairons à des kilomètres à la ronde, vous, les Aurors. Il est donc si facile de savoir quand vous venez... et si facile ensuite de vous supprimer totalement !".
"Si vous me supprimez, vous supprimez aussi un membre de l'élite du Ministère et du bureau des Aurors !".
"Toujours à ne songer qu'à toi, Apophis. Cela ne m'étonne guère de ta part !".
Les mains crochues du vieillard se ressèrent sur les épaules de la jeune fille et il poursuivit d'une voix lente et froide :
"Cette jeune personne va mourir, mon fils, et par ta propre négligeance et parce que tu n'auras toujours été qu'un bon-à-rien !
Mais peut-être est-ce finalement ce que tu veux et que tu n'es ici qu'afin de t'excuser...".
Il sortit du revers de sa veste un long poignard au pommeau argenté et incrusté de pierrerie représentant un serpent, gueule ouverte.
"M'excuser ? Souffla Apophis sur un sourire amer, jamais je ne m'excuserai et vous pourrez faire tous les sacrifices que vous voudrez cela ne me fera pas revenir !
Tuez-la si le coeur vous en dit. Elle ne nous est pas utile, toujours dans nos pattes, à dire n'importe quoi... Pour moi, elle n'est guère plus que de la chair à canon...".
Le vieil homme resserra sa prise sur sa proie et amena son couteau sur la gorge de Léandrà. Esquissant un sourire prédateur sur un regard d'acier, il reprit tout de go :
"Misérable imbécile ! Cloporte ! Raclure ! Tu me fais pitié, Apophis !".
Mais l'autre n'en avait cure. Il fixait sur Léandrà un regard insistant.
"Tu vas tout perdre...".
"Nous allons tout perdre !".
Et, dans un bond phénoménal, l'Auror se jeta sur le vieillard qui n'eut que le temps de repousser la jeune Léandrà, la laissant choir par terre tandis qu'il était au prise avec son propre fils. Les deux hommes se débattaient, Apophis gardant le dessus, mais l'homme se démenait bien, réussissant à chaque fois à dérober à sa vue le poignard d'argent. Apophis aboya par-dessus son épaule :
"Cours, Léandrà !! Il nous faut du renfort, appelle les autres !! Vite !!".
Mais à peine eut-il le temps d'en revenir à son père que celui-ci levait son arme. L'éclat de la lame refléta, l'espace d'un instant, la lumière blanche de la lune puis il frappa, l'abattant droit dans son épaule et à plusieurs reprises tel un fou furieux. Apophis Sykes poussa un hurlement déchirant, brisant le silence, faisant s'envoler les corbeaux des corniches.
Ses grosses mains toujours accrochées aux épaules de son agresseur, il se laissa glisser lentement, le souffle coupé, lui lançant un dernier regard nimbé de douleur. L'homme repoussa son corps sans attendre qu'il ne s'écroule et fit volte-face, fixant à présent Léandrà Ladylys de son unique oeil glacial prêt à en découdre... |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Ven 9 Nov - 19:21 | |
|
Ses joues n’avaient pas perdu leur couleur rosée, elle pensait bien qu’il finirait par lui mettre des gifles. Peut être que Leandrà en avait besoin ? Peut être que cela l’aiderait à lui remettre les idées en place ? Qui sait… Bordel, il fallait qu’elle se calme, il ne fallait pas qu’elle descende encore plus bas dans son estime.
La Fofolle n’eut pas le temps de s’excuser que déjà il lui refaisait une réflexion. Et franchement, elle n’osait pas répliquer, elle se savait pertinemment en tord.
C’est en silence qu’elle suivait Apo’, essayant de ne pas se ronger au sol ou ne pas bousculer quelqu’un, tout en restant naturelle. C’était dur mais elle s’en sortait, on y voyait la une sorcière presque normale, à prendre en photo car c’était plutôt rare.
Tout deux avancèrent dans une ruelle qui aurait pu effrayer la Belle, mais ce ne fut pas le cas. Lorsqu’une mendiante fit la manche à Sykes, ce dernier attrapa LadyLys et l’entoura de son bras. La Brune fut réellement étonnée par ce geste, ce geste protecteur lui fit chaud au cœur, mais elle n’était pas naïve, elle savait parfaitement qu’il faisait ça pour ne pas avoir d’ennui si Leandrà venait à périr.
L’Auror ne releva pas la remarque d’Apo(, bien trop occupé à scruter les moindres recoins de la rue, à l’affût d’un mouvement hostile envers eux. Elle ne prenait plus l’Allée des Embrumes comme un terrain de jeu, mais comme un lieu extrêmement dangereux pour les partisans du Bien. Non pas qu’elle l’ignorait auparavant ou même qu’elle ne le prenait pas au sérieux, disons plutôt que la brune n’en avait pas vraiment pris conscience.
Les deux sorciers longeaient une nouvelle ruelle inconnue pour LadyLys, mais apparemment pas pour Apophis qui serra un peu plus cette dernière contre lui, il mesurait donc le danger u’il pouvait y avoir ici même.
Et déjà, il lui redemanda de en rien dire, si elle était digne de son métier. Bien sûr qu’elle l’était et Leandrà comptait bien le lui montrer.
-Entendu. Répondit-elle avec une froideur qui lui était rare, le message était bien passé.
Ils arrivèrent tout deux devant un pub qui n’inspirait pas du tout confiance à la jeune femme. La porte s’ouvrit, laissant passer un homme aux vêtements noirs. Les trois sorciers manquèrent d’entrer en collision mais les réflexes des Auros portèrent leurs fruits et ils s’arrêtèrent net. La Brune vit très vite un changement radical de comportement chez Apo’, son regard se porta alors sur la chose qui provoqua ce changement, cet homme aux allures mystérieuses. Elle vit se dessiner sur son visage un sourire déjà vu sur celui de l’homme qui se tenait à ses cotés. Elle fronça les sourcils, mais ne disait rien, respectant sa parole.
Leandrà se sentait mal à l’aise, ne comprenant pas ce que l’homme voulait dire mais elle savait qu’ils se connaissaient. Il remarqua la présence de la sorcière et il se mit à ricaner. Apophis recula, Leandrà fit de même. Et la voix étranglée de l’Auror fit naître un sentiment de peur au plus profond d’elle-même. Elle lui fit un signe de tête pour lui faire comprendre qu’elle obéissait à ses paroles.
« Ton vieux père » ??? LadyLys essaya tant bien que mal de cacher sa surprise, elle n’aurais jamais imaginer rencontrer un parent de Sykes et encore moins dans de telles circonstances. Se sentir ainsi observé par le sorcier était plutôt déconcertant, elle ne savait que faire. Elle ne devait pas baisser les yeux face à lui, c’était pour cela qu’elle planta son regard dans le sien et le sorcier vit dans son regard qu’elle était Auror. Elle sentait un danger imminent mais elle obéissait à Apophis, elle ne disait et ne faisait rien. Et pourtant, Leandrà aurait du, car elle se retrouva contre le vieillard, loin de la protection de l’Auror. La voilà aux cotés d’un homme étrange qui lui voulait certainement tout sauf du bien. Son cœur se mettait à battre de plus en plus fort, et pourtant, sur son visage ne reflétait aucune peur.
Non mais voilà, Apophis faisait de l’égoïsme ! Hé Ho ! C’était elle qui était entre les griffes de son père psychopathe et ANti-Auror ! LadyLys sentait son emprise se resserrer, et son cœur battait si fort qu’à chaque battement, il lui arrachait la poitrine. Et ses dires n’étaient pas faits pour la réconforter, le vieillard comptait bien tuer Pink Dream, sous les yeux de Sykes. Un éclat brillant interpella le regard de la Brune, une dague d’argent, cela n’annonçait rien de bon pour L’Auror.
Mais elle ne montrait toujours pas un quelconque signe qui pourrait faire voir qu’elle était terrifiée, la Belle se tenait la tête haute, digne. La lame se rapprochait dangereusement de sa gorge, elle aurait voulu pleurer, supplier pour sa vie, mais elle n’en fit rien, si elle devait mourir, c’était avec dignité et non en mode pleurnicheuse.
Les paroles d’Apophis n’eut le don que d’éteindre la petite lueur d’espoir en elle, l’Ancienne Gryffondor se rentait alors à l’évidence, elle allait perdre la vie. LadyLys sentait la l’argent glacée sur sa peau blanche, quelle chose stupide de mourir par une arme blanche alors qu’elle était sorcière, crever comme une vulgaire moldue.
Mais Leandrà n’avait pas pensé à ça, Apophis se jeta sur son père et la Brune se retrouva à terre. Avec rapidité, elle s’écarta quelque peu et se releva, regardant, impuissante, les deux hommes se battrent. Sykes lui ordonna de fuir, d’aller chercher du renfort. Un instant, elle se mit dans la tête de lui obéir, mais elle réfléchi bien rapidement, il fallait faire ses preuves, sinon LadyLys serait toujours considéré comme une moins que rien. Un hurlement à déchirer le cœur s’éleva alors, et Pink Dream comprit ce qu’il venait de se passer, Apophis venait de se faire poignarder par son père. Il fallait agir. D’un geste d’une rapidité déconcertante, sa baguette en bois de pommier fendit l’air et un sort informulé fusa.
*Accio Dague*
Si Apo’ avait été lent, Leandrà ne l’était pas, et le couteau maculé de sang sauta des mains du sorcier pour venir se loger dans celle de la Brune. Elle ne lui laissa pas le temps de sortir de sa baguette lorsqu’il se releva, ni même de l’attaquer car déjà, un autre sortilège avait fusé en direction de l’homme. Un simple Everté Stati, mais elle le réussissait particulièrement bien, et il fut envoyé à quelques mètres des deux Aurors. Sans regarder si il était sonné ou pas, LadyLys se précipita auprès de Sykes qui perdait bien trop rapidement son sang.
Elle se releva, menaçant de sa baguette l’homme qui revenait lentement vers eux. Sans même le connaître, elle se savait incapable de le battre, il venait tout de même de terrasser Apophis Sykes ! Donc fuir était la meilleure solution. La peur au ventre, Leandrà attrapa le bras de l’Auror à terre et transplana, réapparaissant dans une ruelle tout aussi lugubre que la précédente. De toute évidence, ils n’avaient pas quitté l’Allée des Embrumes, choses plutôt étonnante car elle voulu se rematerialisé non loin du Ministère de la Magie. Pourquoi donc n’y étaient-ils pas ? La Brune arqua ses sourcils puis posa la pointe de sa baguette sur la blessure béante du sorcier. *Episkey*. Ce sort ne l’avait pas entièrement soigné mais cela l’empêchait de se vider de son sang. LadyLys s’agenouilla à ses côtés puis elle se mit à murmurer.
-Je suis désolé.
Une larme perla aux bords de ses yeux, elle savait que si il avait été blessé, c'était entierrement de sa faute, elle s'en voulait à mort.
[OMG , mon RP est pathétique… Je n’ai jamais fait ma Leandrà aussi sérieuse ! Si tu veux que je le modifie, je comprendrais…]
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Dim 11 Nov - 19:30 | |
| (HJ : t'inquiète, miss ! C'est un premier pas et un premier BON pas ! Tu peux me faire confiance ). Apophis, blessé à l'épaule, avait à peine suivi la bataille opposant son propre père à cette jeune Auror. Au moment où il crut que tout espoir était perdu, il se vit transplaner un peu plus loin atterrissant dans un endroit qui lui paraissait pourtant semblable à celui qu'il venait de quitter. Etendu par terre, son sang se rependant le long de son bras et de son dos, Apophis Sykes grimaça au contact du sort avec sa chair meurtrie, refermant comme il le pouvait la plaie béante. Au moins avec cette aide pourrait-il se déplacer. "Je suis désolé", souffla Léandrà et Sykes eut à peine le temps de lever ses yeux de crystal que, déjà, la jeune fille pleurait. L'Auror se mit à grommeler."Ne pleurez pas, Léandrà... -il se releva avec peine, s'aidant d'un mur à sa droite- Est-ce que je pleure, moi ?".Il secoua la tête, encore un peu secoué, encore un peu perdu, son esprit lui hurlant dans les oreilles qu'il était en train de rêver, qu'il se réveillerait bientôt, dans son lit, loin de cet endroit, de ces chimères, de son maudit père... Mais voila, la réalité était toute autre et bien présente, tellement étouffante qu'elle lui en coupait le souffle. Sykes peinait vraiment à reprendre ses forces à présent... Une main sur sa poitrine afin de contrôler son coeur tambourinant, affaissé contre le mur qui le supportait, il commença à faire quelques pas en boitillant. Jetant un bref regard à sa disciple, il lui tendit ainsi la main."Allez magnez-vous... Vous allez m'aider à marcher. On se supportera l'un, l'autre !".Il eut un léger ricanement amer puis, traînant la jeune femme à sa suite, il continua à progresser à travers l'allée brumeuse et sinistre.*Je n'y comprends rien, songea-t-il troublé, pourquoi n'a-t-elle fait que transplaner plus loin ? Pourquoi ne nous a-t-elle pas sorti de cet endroit tout simplement ?*.Les deux Aurors marchaient côte à côte et Apophis tourna à droite, s'engageant dans une nouvelle rue encore moins passante que la précédente et envahie d'un épais brouillard. L'on ne voyait pas plus loin que le bout de son nez à travers cette immonde purée de pois... Torturé par sa blessure, l'esprit embrumé par le doute et la fatigue, sykes traînait la patte, envahi progressivement par ses inquiétudes et ses troubles... Il sentait, au fond de lui, qu'il était perdu, que jamais il n'était passé par ici avant.
Son regard se porta sur la jeune fille qui le suivait et le transplanage de toute à l'heure lui revint abruptement en mémoire. Ses yeux infiniment bleus passèrent de sa collègue à la ruelle et de la ruelle à sa collègue. La carcasse d'apophis Sykes trambla, parcourue d'un bref frisson. Il s'arrêta net."Léandrà, fit-il à voix basse, pourquoi votre transplanage a raté ?".Il ne la fixait pas, ne souhaitant guère rencontrer son regard, fixant la rue droit devant lui. Leurs deux corps encerclés par d'épais volutes de fumée brumissante. L'Auror resserra sa baguette dans sa main."Pourquoi ça a raté ?, reprit-il d'une voix froide et tendue, je suppose que vous vouliez partir d'ici tout autant que moi et que vous aurez essayé. Alors pourquoi le sort a échoué ?".Son souffle était calme, il ne faisait aucun bruit. Seul le doute créait une tempête qui se déchainait dans son esprit, ravageant son assurance, ses certitudes ainsi que la confiance qu'il avait en cette fille... Ses muscles se bandèrent et l'Auror, gagné par la peur, se prépara à fondre sur elle, réponse satisfaisante ou pas. Il déglutit. Sa gorge était horriblement sèche et il pouvait entendre son propre coeur battre à ses oreilles... Une voix, terriblement étouffée cependant, hurlait en lui que Léandrà était innocente ! Qu'elle ne pouvait l'avoir fait exprès, que ce n'était pas de sa faute s'ils se retrouvaient ici ! *Ferme-la !! FERME-LA ! S'entendit dire l'Auror, c'est SA faute si nous sommes ici ! Et je suis quasiment persuadé qu'elle l'a fait exprès !! On ne me prendra pas à ce petit jeu-là, pas moi !! Si cette gamine est une menace, je saurai la cerner aussi sec !!*.Il posa à nouveau un regard lourd sur elle."Vous disiez, Léandrà ?". |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Mer 14 Nov - 22:23 | |
|
D'un geste vif, Leandrà essuya la larme qui coulait lentement le long de sa joue, le regard posé sur Apophis. Non, lui il ne pleurait pas! Et bien heureusement ! Vous imaginez vraiment Sykes entrain de pleurer? Non ! Sinon cela annoncerait leurs pertes.
Ce dernier lui tendait la main et lui demanda d'une façon très aimable (hm) de l'aider, ce qu'elle fit. La Brune passa son bras autour de sa taille, passa celui d'Apophis autour de son cou, et ils se mirent à marcher.
Wahou! Mais c'est qu'il n'était pas léger le pépère ! Bon sang, pourquoi son transplanage n'avait-il pas réussi ! Comme le disais Sykes, elle voulait partir de l'Allée des Embrumes autant que lui, alors pourquoi étaient-ils la??? Ils s'étaient arrêtés de marcher, évitant tout deux soigneusement de croiser leur regards.
- Je ne sais pas ... C'est comme si ont avez voulu nous empêcher de partir...
Sa voix était comparable à un murmure, et Apo' paraissait plongé dans ses pensées, en grande conversation avec lui même. Si bien qu'il n'avait pas entendu les paroles de la jeune femme, lui demandant alors de répéter, posant son regard dérangeant sur elle.
- Heu.. Je... Heu.. Je disais que.. C'était comme si ont avait intercepté mon transplanage.. Comme si on nous avait empêché de quitter ses lieux.
Oui, elle avait ressenti cela, comme si ont l'avait forcé à revenir sur son lieu de départ. Un sort existait pour cela, mais terriblement complexe. Leandrà ne savait pas si le père d'Apophis y était pour quelque chose, ou non, mais cela n'était pas de la faute de la Belle, c'était certain.
- Peut être votre... Père...
Ces mots furent soufflés, à peine audibles. C'était fort probable qu'il en soit la cause, il avait l'air d'être puissant. Sa main libre c'était glissée dans la poche de sa robe et en sortie une lame d'argent maculée de sang, la daque qui avait déchiré la peau de Sykes.
- Tenez...
Elle lui tendit le couteau qu'elle lui avait arraché quelques minutes avant. Si Leandrà n'avait pas eu une poussée de Gryffondorisme, en d'autre terme, de courage, Apophis serait sans doute mort par la main de son père. En bref.. Venait-elle de lui sauver la vie? Non.. C'était plutôt le contraire... Sykes avait reçu les coups de poignard qui lui était destiné. Et si Il ne l'avait pas trouvé dans l'Allée des Embrumes, peut être que des Mages Noirs seraient tombés sur LadyLys...
- Merci Apophis... Merci d'avoir été la.
Elle ne savait pas si il venait d'entendre ses paroles car elles furent susurrées. Des remerciements, c'était le minimum. Si Leandrà c'était écouté, elle se serait mise à genoux pour lui dire ses mots.
|
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Ven 16 Nov - 14:28 | |
| "Tenez...".
Sa voix n'avait été qu'un murmure lorsqu'elle lui tendit le poignard couvert de son propre sang. Apophis s'en saisit sans réellement comprendre où elle souhaitait en venir. Toujours fut-il que le fait qu'elle le lui rende n'éveilla plus en lui quelques mauvais soupçons et le rasséréna quant aux réelles motivations de la jeune fille qui n'étaient pas, comme son esprit embrouillé aurait pu le croire, de les laisser se faire prendre au piège de quelques Mangemorts.
De plus, Léandrà semblait confuse et réellement mal à l'aise, comportement d'une personne qui avait peur plus qu'autre chose de devoir côtoyer la fin et la Mort d'aussi près... Sykes, pensant toujours qu'un bon élément était un élément dénué d'émotions, tâcha de se montrer humble et rassurant, resserrant un peu plus son étreinte contre elle comme un père l'aurait fait avec sa fille.
"Ne me remerciez pas, Léandrà, souffla-t-il, je ne serai pas toujours là...".
Puis il continua sa route, la maintenant toujours contre lui, la rassurant tout comme lui avait besoin de son soutien pour marcher. La lame des Sykes luisante dans sa main, le digne héritier de cette famille de fou rasait les murs à la recherche d'un repaire, d'une aide qui aurait pu l'extirper de cet affreux cauchemar...
"C'est le poignard de notre famille, annonça l'homme au cheveux grisonnants, ici depuis sept générations de Sykes, mon fils ! La fierté de toute un lignage ! Il a été forgé et enchanté de manière à ne servir que nous !".
Il abaissa le joli poignard rutilant, parsemé de pierreries et surmonté à son pommeau d'une tête de serpent ouvrant la gueule sur des crochets d'ivoire. Le regard bleu pur du petit garçon se refléta dans les topazes et les saphyrs, caressant de ses deux prunelles rêveuses l'arme que lui tendait son père. L'enfant sourit :
"Pourquoi a-t-on une arme comme celle-là alors qu'on a nos baguettes ?".
L'homme laissa un rictus amusé élargir ses lèvres pincées et se pencha davantage sur son rejeton, caressant d'une main plate et ferme ses cheveux d'un blond délicat.
"Parce qu'elle symbolise la pureté et le sacrifice et que tout arme blanche est un sérieux appui pour un sorcier en péril, Apophis. Maintenant, observe et prends-là !".
Comme si l'on venait de lui remettre la baguette de Salazar Serpentard en personne, le petit blond se vit confier la lame à tête de serpent, la saisissant entre ses petits doigts tous fins, levant le fil du poignard à hauteur de ses yeux. Ses deux iris de diamants brillaient de mille feu tandis qu'il l'observait...
"Sais-tu pourquoi tu arrives à la tenir sans mal, Apophis ?".
"Non, père. Pourquoi ?".
L'homme s'agenouilla à sa hauteur, le saisissant par les épaules.
"Tout simplement car tu es un Sykes comme ton père et ton grand-père avant toi et que cette arme, comme je te l'ai dit, a été crée afin de nous servir... tous. Elle se transmet de générations en générations et personne d'autre que les tiens ne peuvent s'en servir...".
"Pourquoi ?".
Le vieil homme eut un étrange sourire... le même dont son fils abuserait des années et des années plus tard.
"Apophis, si quelqu'un s'en sert à ta place où même contre toi, ce poignard deviendra si brûlant qu'il consumera la main de son indigne porteur ! Cette arme reconnaît son maître et elle te reconnaît toi, mon fils...".
Le petit garçon releva alors les yeux vers on père et lui tendit un sourire plein de fierté...
L'homme que Sykes était devenu releva subitement la tête et poussa un profond et douloureux soupir. Il avait la sensation que son coeur n'arrivait plus à suivre ses mouvements et que son souffle lui manquait... Il se traînait de plus en plus contre le mur et, bientôt, le soutien apporté par Léandrà ne serait que d'un bien piètre secours. Sans trop savoir pourquoi, il tendit un regard vers la dague de son père puis ensuite vers les mains de l'Auror Ladylys juste avant de poursuivre son chemin.
Il était affaibli, terrassé et, depuis quelques minutes, avait la sensation que du liquide coulait le long de son dos, amenuisant ses forces. Seulement, mieux valait taire cette sensation de manière à ce la jeune fille ne soit pas prise de panique... Il était le seul rempart solide dans cette faire et il ne l'oubliait pas !
Mais les signes avant-coureur de l'épuisement se firent bientôt sentir. Son coeur s'emballait et ne cessait de rater ses battements tandis que son corps tout entier était parcouru de sueurs froides. Pire que cela et détail qui se voyait à présent, Apophis transpirait, son visage prenant une teinte blaffarde tandis qu'une fièvre lattente s'installait peu à peu et qu'il commençait à trembler. Il serra les dents cependant et marmonna quelques brèves paroles à l'encontre de sa coéquipière :
"A ce tournant je suis sûr que nous arriverons à regagner le Chemin de Traverse !".
Ca n'était pas plus certain qu'auparavant... Apophis Sykes était toujours délibérement perdu...
"Il ne faut pas vous en faire ! Fit-il pour continuer sur une note positive, ce que nous n'avons pas pu faire en transplanant, nous le ferons en marchant !
Gardez en tête, Auror Ladylys, qu'il ne sert jamais à rien de paniquer ! Que l'on retombe toujours sur ses pattes quoiqu'il arrive !".
Un sourire idiot et exténué vint pendre à ses lèvres tandis qu'il voyait le virage tout proche à présent.
"On va tranquillement rentrer chez nous, faire notre rapport, alerter Monsieur Scrimgeour et...".
Sykes n'eut pas le temps de finir sa phrase. Quelque chose venait de siffler à son oreille et était passé par-dessus son épaule pour ne se terminer qu'en un cri de stupeur. Lentement, il sentit Ladylys glisser le long de son bras, tâchant de se rattraper comme elle pouvait tandis qu'une fumée nauséabonde qui lui piquait narines et yeux s'élevaient, obscurcissant sa vue. Se penchant sur elle, il vit qu'elle venait de recevoir une flèche dans le bras et que cette dernière commençait à entamer les vêtements et la peau de la jeune fille. Sykes grimaça, ouvrant de grands yeux stupéfaits en réalisant de quoi il s'agissait.
De l'acide ! Léandrà était en train de se faire dévorer par de l'acide ! Sans attendre plus d'une seconde, l'Auror l'extirpa avec précaution et tendit sa baguette vers la plaie béante d'où s'écoulait déjà des rivières rouges et jaunâtres... Mais une voix, plus rapide, perça sa concentration.
"Tu le connaissais celui-là, Apophis ? Lança le vieil homme flanqués de quatre autres de ses compagnons, l'acidious strium... Rabastan et toi l'utilisiez souvent !".
Sykes tourna un bref regard en direction de son père tandis que ses bras soutenaient avec peine la pauvre Léandrà. Il se positionna soigneusement devant elle afin qu'aucun de ces cinq personnages ne viennent à la toucher.
"Celui-là ? Jamais entendu parler... Je savais pas qu'on pouvait tirer avec sur les jeunes filles...".
Le jeune homme hasarda un sourire mielleux puis se releva lentement.
"Tandis que sur les gros baraqué, c'est déjà moins facile. Pourtant, on ne peut guère me rater dans une aussi petite ruelle !".
Sykes étendit ses bras, montrant alors à son père qu'il détenait le poignard. A la mine déconfite de ce dernier, le sourire du fils maudit s'élargit davantage :
"Ehh ouais ! C'est moi qui ai la lame des Sykes, père ! Elle est dans mes mains, pas dans les vôtres ! Après tant d'années cela allait de soi, non ?".
"Lâche tout de suite ce poignard, Apophis. Tu n'as pas le droit...".
L'autre ricana, insolent au possible :
"Ohhh parce que poignarder son propre enfant dans le dos et attaquer une jeune fille vous fait disposer de tous les droits sur Terre peut-être ?".
"Cesse de ricaner bêtement et rends-moi cette arme !".
Sykes jeta un bref regard à Léandrà pour s'assurer qu'elle allait bien, puis en revint au Mangemort :
"Que dalle, vieux crouton ! Vous pouvez vous la fourrer où je pense !!".
Apophis arqua un sourire biaiseux, se reculant de manière à ce que ses mollets touchent Ladylys, l'arme tendue vers son père.
"Immonde pourriture ! Souffla son père sidéré, sale et vil déchet ! Tu n'es qu'un bâtard, Apophis ! Un dégénéré ! Un débile !".
"Ohh sans déc', père ? Vous me la contez toujours cette histoire ?".
Et, de son autre main, il pointa sa baguette sur lui.
"Je vais pas passer par quatre chemin et je vais vous la faire courte...
Laissez-nous passer, moi et ma collègue, et je fermerai les yeux sur votre présence...".
"Je n'en crois pas un mot, Apophis ! Sitôt que tu seras rentré, tu préviendras ces démons du ministère !".
"Je n'ai qu'une parole...".
Et il rangea la lame à sa ceinture.
"Acceptez...".
Le vieux homme sembla réfléchir l'espace d'un instant, tendant un bref regard à ses compatriotes qui se concertaient à voix basse, jetant de temps à autre des regards à Sykes et à sa collègue. Les secondes parurent se dérouler comme des siècles à leurs yeux et jamais Apophis n'aurait cru que ce petit meeting au sommet pourrait se finir un jour... Seulement, lorsqu'il vit son père relever la tête vers lui et lui offrir un semblant de sourire, il comprit rapidement qu'il avait peut-être obtenu satisfaction.
Le vieillard fit deux pas face à lui et déclara d'une voix forte et ferme :
"Nous acceptons, Apophis ! Et ce à une seule condition !".
"Laquelle ?".
Et, avant qu'il n'ait pu dire quoique ce soit, deux hommes -dont un tenait fermement Ladylys entre ses griffes- se retrouvèrent derrière eux, les menaçant de leurs baguettes. Montgomery Sykes marcha droit sur lui. La sienne était tendue, prête à attaquer. Il lui esquissa un dernier sourire carnassier :
"Que tu me laisses remporter vos deux cadavres à la maison !".
Et, d'un coup, un éclair jaillit de sa baguette, laissant des liens étonemment solides s'emparer du corps de son prepre fils. Apophis, saisi et stupéfait, tomba à la renverse, ligoté et incapable de bouger, se démenant afin de s'en sortir. La pointe des chaussures de son père éflaura son propre nez...
"Tu vas mourir, Apophis. Déclara-t-il comme l'on dit que l'on va sortir son chien, tu vas mourir et ta charmante amie aussi ! Soyez dignes ! Cela sera pour une noble cause !".
Et, d'un coup sec, il fit voler sa chaussure qui s'écrasa sans vergogne dans le nez de l'Auror. Apophis poussa un hurlement...
"Quelle chochotte, je vous jure ! -il hocha la tête- Saisissez-les moi !".
Puis il se retourna, prêt à partir... |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Dim 18 Nov - 23:22 | |
|
Se sentir aussi proche d'Apophis l'a rassurait, surtout cette étreinte qui ne cessait de se resserrer. Certes, il ne sera pas toujours la pour elle, pour la sortir d'un mauvais pas, mais il fallait l'admettre que la présence du Roi des Coincés ( ) ne l'a dérangeait pas, bien au contraire. Cet homme était vraiment impressionnant, autant par son physique que par son caractère. Leandrà l'avait bien souvent vu comme un type coincé, comme le dernier des cons, pire qu'un salaud, et c'était certainement ce qu'il était d'ailleurs. Mais pourtant, elle n'arrivait pas à le détester...
Ils marchèrent en silence pendant de longues minutes, LadyLys lutait pour ne pas ceder sous le poids considérable, mais elle était déterminé à le sortir de la. Le silence pesant fut brisé par un soupir de la part du sorcier. La Brune posa un regard en biais sur lui, Apophis n'allait pas vraiment bien, elle le sentait. Son teint était devenu livide, des gouttes de sueur perlaient sur son visage et il se mettait peu à peu à trembler de tout son corps. Malgré le fait qu'il s'appuyait que plus sur l'Auror, elle était n'en était pas moins déterminé à quitter ses lieux très rapidement car l'état de Sykes l'inquiétait vraiment.
Même les paroles de ce dernier n'avaient pas le don d'apaiser son inquiétude. La peur s'emparait de Leandrà un peu plus chaque seconde. Comme si il avait senti cette frayeur naissante, il lui rappela qu'un Auror ne doit jamais paniquer, que quoi qu'il arrive, il s'en sort toujours. Oh ! Mais avait-il prit en compte qu'ils étaient deux Aurors coincés dans l'Allée des Embrumes, dont un avec un trou béant dans l'épaule, poursuivi par des Mangemorts complètement psychopathes et allumés profond?
Le sourire qui c'était dessiné sur le visage de l'Auror montra à quel point il était épuisé, jamais LadyLys n'avait vu un tel sourire sur les lèvres d'Apophis Sykes. Et puis cet optimisme n'avait rien de naturel, mais il avait raison, il fallait rester positif! Bizarre que ce soit Leandrà qui se la joue pessimiste, ce n'est pas son genre...
- Oui, on va rent...
Un sifflement stoppa la "discutions' des deux Aurors, et Leandrà écarquilla les yeux sous la surprise. Elle ne comprit pas de suite ce qui venait de se produire, mais quand elle sentit une atroche douleur se propager dans son bras, elle ne put que pousser un hurlement à déchirer le coeur. Une chose lui rongeait sa peau blanche. LadyLys essaya quelques instant de rester debout pour soutenir Sykes, mais assaillit par la douleur, elle se laissa glisser au sol, en poussant des gémissements. Et déjà, du sang se mettait à s'écouler le long de la plaie béante. Apo' pointa sa baguette sur la blessure, mais il ne put faire quelque chose pour la pauvre Leandrà car une voix venait de l'interpeller, son père.
La Belle s'efforça de ne pas tomber dans le néant, mais cette douleur aigüe lui troublait les sens, elle voyait à peine et n'entendait guère. C'était terminé, ils allaient perir, autant s'en faire une raison.
D'après ce qu'elle entendait et comprenait, Sykes-fils proposait un marché à Sykes-père, lui demandant alors de les laisser passer. Le vieillard acceptait??? Dans un élan de vivacité, la Brune ouvrit les yeux et voulu crier qu'il fallait fuir, maintenant. Trop tard, piégée. Un homme tout de noir vêtu attrapa LadyLys avec violence, la tenant fermement, appuyant avec force dur la plaie sanglante. Une nouvelle fois, un hurlement franchi ses lèvres, la douleur se rependait dans tout son corps, comme si elle subissait un sortilège Doloris. Elle allait sombrer dans l'inconscience lorsqu'un eclair aveuglant la fit reprendre le dessus sur la souffrance. Un sort venait de toucher Apophis. Un instant, Leandrà crut voir un éclair vert le frapper de plein fouet, et son coeur rata quelques battements. Mais ce n'était qu'une impression, car des liens c’était emparé de lui et il tomba au sol dans un bruit sourd. LadyLys regarda Sykes, impuissante, les larmes aux yeux. Si un miracle devait se produire, c'était maintenant, sinon ils étaient perdus.
La voix du vieux sorcier fit tressaillir la jeune femme, tuer son propre fils et une jeune Auror lui semblait être une chose tout à fait normale... Si seulement elle avait pensé une seule seconde que sa vie allait s'achever au côté d'Apophis...
Son regard embué de larmes ne savait ou se poser, sur le père, ou sur le fils. Ce ne fut que lorsqu'un énième hurlement fut poussé que la Brune su ou regarder. Elle ressentait la douleur d'Apo' au plus profond d'elle même, faisant taire la sienne.
- Apophis... Son prénom fut murmuré avec tristesse, cela ne pouvait se finir ainsi ! Si le miracle tardait à faire son apparition, il fallait forcer le destin. Avec rapidité, elle attrapa le bras qui la tenait fermement et y planta un grand coup de dents, le mordant jusqu'au sang. Cet effet de surprise lui laissa le temps de se glisser hors de son étreinte et de maîtriser à coup de Stupefix son agresseur. Certes, il restait encore quatre hommes à neutraliser, et elle n'y arriverait pas seule.
Pink Dream aurait put fuir pour aller chercher du renfort, mais Apophis serait déjà mort à son retour, son cadavre baignant dans son sang. Unique solution: se battre. Mais pouvait-elle sortir victorieuse contre quatre Mangemorts? Non, impossible. Leandrà devisagea l'homme qui souriait face à cette tentative désespérée de sauver sa peau. Les Mages Noirs c’étaient regroupés devant elle, les affronter serait montrer que Leandrà LadyLys est atteinte de tendances suicidaires graves. Fuir une nouvelle fois était alors la démarche à suivre. Sa baguette fendit l'air et ce ne fut qu'un seul sort dérisoire qui lui vint à l'esprit.
- OPPUGNO !
L'Auror hurla ce sortilège avec force, et elle y mit toute sa puissance. Des milliers d'oiseaux apparurent alors, créant une diversion en s'attaquant à chacun des sorciers présents. Ni une, ni deux, elle se jeta sur Apophis, transplanant une énième fois.
Elle avait encore choisi le ministère comme point d'arrivé, mais ils se rematerialisèrent dans une rue étroite, pas bien différente de toute les autres. A une différence près : la lumière perçait sans grosse difficulté l'obscurité habituelle de l'Allée des Embrumes. La sortie était proche ! Voilà une lueur d'espoir. A cette vision, Leandrà prit le corps endoloris de Sykes dans ses bras.
- On y est presque Apophis. On va sortir de la !!
*Finite incatatem*
A ce sort informulé, les liens qui retenaient l'Auror se volatilisèrent. Prise d'une montée d'adrénaline, elle se releva, elle était même capable de degomer Sykes-Père et ses potes à la compote les yeux bandés et les mains dans le dos (tu parles !) ! Bref, il fallait partir maintenant avant que les mangemorts psychopathes ne les retrouve. Elle attrapa Apo' et l'aida à se relever, utilisant ses dernières forces. Et ce fut à cet instant précis que sa blessure se remis à la faire souffrir le martyr. La Belle faillit lâcher l'Auror et tomber au sol, mais Leandrà aurait tout le temps de hurler sa souffrance après, il fallait rentrer au Ministère, pour qu'ils soient en sécurité, à l’abri de tout danger.
- On va s'en sortir... On va s'en sortir...
Elle avait dit ça autant pour Sykes que pour elle même, une sorte d'auto-motivation. Ses prunelles remplies d'espoir se posa sur le visage affaibli et maculé de sang de l'Auror. Il n'était pas à elle, elle n'était rien pour lui, a part une stupide collègue de travail dénuée d'intelligence, mais elle eut peur de le perdre quelques secondes avant.
Un sentiment pour Apophis Sykes venait-il de naître en Leandrà LadyLys?
[ Désolé c'est pas terrible >< ] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] Mar 20 Nov - 16:46 | |
| Sykes, compressé jusqu'à l'étouffement dans ses cordes, s'était très vite vu libéré par l'intervention plutôt spectaculaire de sa jeune collègue. S'armant de réflexes et d'attention, elle avait réussi à se défaire des Mangemorts mais, en plus, à les sortir de cette zone. A présent qu'il était allongé par terre et que les cordes coulaient lentement sur lui, se détachant peu à peu, l'Auror blond commençait à se sentir de plus en plus soulagé. Au moment où la jeune fille lui avait assuré que tout irait bien, il s'était quelque peu redressé, se calant dos à un mur pour faciliter sa respiration qui devenait de plus en plus sifflante et saccadée. Sykes fixa Léandrà un petit moment puis esquissa un semblant de sourire juste avant de se relever lui-même.
"Je rêve, vous m'avez appelé par mon prénom maintenant...".
Et il accepta volontiers l'aide qu'elle lui proposa, lui offrant son épaule encore valide pour pouvoir s'appuyer. Sykes trébuchant et boîtant tâchait de garder le contrôle malgré la douleur qui le lançait dans l'épaule et tout ce sang qui s'en écoulait. Et, alors que lui aussi commençait à voir la lueur qui se profilait quelques mètres plus loin, il sentit que la résistance de sa collègue était arrivée à son comble.
Se tournant vers elle, les sourcils fronçés et soucieux, il comprit que sa plaie s'était quelque peu réouverte et continuait à déverser des flots d'hémoglobine tout le long de son bras. La chair meurtrie et rougeoyante commençait d'ailleurs à supurer et il ne put s'empêcher de penser que l'acidious strium était quand même une belle vacherie...
S'arrêtant face à cette gosse murmurante, pleine de l'espoir d'un jour s'en sortir, il se dit qu'il était à présent temps pour lui de lui apporter son aide et de lui accorder son soutien jusqu'à ce qu'ils sortent d'ici. Rassemblant ses forces, il passa son bras droit juste au-dessus de sa propre épaule et commença à la tirer -un bras solide passée tout contre sa taille.
"Bien sûr qu'on va s'en sortir, souffla-t-il entre ses dents, quelle question !!".
Et il continua, progressant, sentant son coeur plus léger tandis qu'il voyait la lumière du dehors se rapprocher d'eux. Son front baignant de sueur laissa la lueur du soleil s'y refléter et l'Auror blessé, le combattant mis à genoux qu'il était alors sentit à nouveau l'espoir, le vrai, s'insuffler en lui. Sykes ne put réprimer un sourire béat tandis qu'une révélation victorieuse lui traversait l'esprit, aussi folle qu'instantanée.
*On vous a eu, père ! Je vous ai eu, battu à votre propre jeu ! Vous ne m'avez pas tué, vous ne l'avez pas tué ! Nous sommes toujours là, héhé, toujours vivant !
Qui avait raison, hein ? Qui pourrait s'en sortir sans anicroches ?
C'est mmoooouuuâââââââaa !!*.
Il jeta un dernier regard à Ladylys.
*A peine dans son périmètre plus de deux heures et je commence à raisonner comme elle... brrrr...*.
Puis il continua, inlassable. Il n'était plus qu'à deux ou trois mètres du virage qui leur assurerait la liberté. Son coeur, gonflé de soulagement et de fierté, battait fort dans sa poitrine, anéantissant sa douleur et sa fatigue, maîtrisant ses peurs...
"Ca y est, Auror Ladylys ! On y est, ne craignez rien !". Et Sykes redoubla d'effort.
Mais, à peine eut-il dit ces mots que deux masses sombres et puissantes fondirent sur eux, se jetant de tout leur corps sur Apophis tandis qu'ils le plaquaient au sol. Une autre ombre s'empara de Léandrà, la saisissant par les cheveux et l'amenant à tomber à terre. A présent, les deux Aurors étaient bloqués ! Sykes compressés sous les genoux et les poings de deux Mangemorts et Ladylys retenue à terre par un autre qui n'attendait qu'un mouvement pour lui arracher le cuir chevelu. Et, à nouveau, le récurent Mage Noir qu'était son père se présenta à eux... A croire que cet homme ne se rassasiait jamais... Cela devait être trop bon de voir son fils dans cet état, apparemment...
Le vieillard s'approcha de ses hommes d'un pas lent et observateur, coulant des sourires à ses deux prisonniers. Il passa Apophis puis s'approcha nonchalamment de Léandrà et du Mangemort qui la détenait captive. Un joli sourire adressé à la jeune femme et il ordonna d'un geste :
"Redressez-la ! Face à moi !".
Le Mage Noir s'exécuta et lui présenta la jeune femme, la maintenant toujours aussi solidement. Montgomery Sykes sourit à nouveau et la contempla un instant.
"Quel magnifique trophée de chasse ! Quand ta mère verra cela, Apophis, elle n'en sera que plus ravie ! Son fils qui rentre à la maison dans un cercueil suivi de sa petite amie !".
"C'est pas ma petite amie !", glapit Sykes à moitié étouffé, et son père se retourna sur lui, surpris.
"Ce n'est pas ta petite amie ? Tu as tort, mon fils, elle est bien jolie pourtant...".
Il haussa les épaules et se dirigea vers lui.
"Oh, de toute façon, c'est la même chose ! Elle ne sera pas plus jolie une fois avadakedavrisée... un regard vide fixant un regard vide ! Vous aurez toute l'éternité pour vous contempler...".
Il ricana sur un sourire tordu puis tourna la tête vers Léandrà.
"J'espère que vous appréciez mon fils malgré tout ! Certes, il est un peu rustre... pour ne pas dire "bestial". Mais c'est un bon garçon quand même !".
"Foutez-lui la paix !!".
"Vous voyez ? Toujours conciliant et agréable. Un charme, cet enfant !".
"Laissez Léandrà ! Laissez-la tranquille !! C'est une gosse, vous le savez ! Vous m'avez moi !".
Montgomery lança alors un sourire de connivence à la jeune fille et revint vers elle. A présent, il était entre eux deux.
"Il est bête comme ses pieds, c'est navrant. Il n'a pas compris que, pour servir honorablement la Cause, deux têtes valent mieux qu'une ! Et je suis fermement décidé à faire tomber les vôtres, mes enfants...".
Il se rapprocha d'elle tel un fauve prêt à broyer sa proie, la fixant toujours de son unique prunelle grise, arborant un sourire puant le meurtre, la soif de sang... Il la contempla un instant puis se saisit d'elle par le col, faisant lâcher prise son sbire.
"Dommage qu'il faille vous détruire, Mademoiselle... Souffla-t-il, je vous aimais bien !".
Et il leva sa baguette, la pointant sur le délicat visage de l'Auror, prêt à incanter, ses lèvres s'étirant sur une profonde expression de démence.
"FLAMBIOS !!".
Montgomery Sykes n'eut que le temps de se retourner pour voir ses hommes de main prendre feu dans des hurlements déchirés. Les flammes léchèrent leur vêtements, partant de leurs pieds pour arriver de plus en plus haut, faisant se dégager de leurs corps cramoisies une forte odeur de graisse brûlée. A milieu de tout ce charnier incandescent, il vit une masse grande et sombre se relever avec peine et pivoter lentement vers lui-même. Le vieil homme écarquilla les yeux et balbutia quelques mots incompréhensibles. De son côté son aide qui surveilalit la jeune Auror poussa un cri de terreur et se jeta à corps perdu dans la ruelle, fuyant à toute jambe la bataille.
"Sale traître !! Aboya le vieillard, reviens tout de suite !!".
Et, voyant que sa tentative n'était pas plus fructueuse que cela, il se jeta lui-même sur Léandrà, la plaquant au mur avec fureur, manquant l'étrangler tant il la serrait fort.
"Préparez-vous à mourir !...".
Puis il leva lentement sa baguette, prêt à frapper, dirigeant la pointe de celle-ci sur le regard de la pauvre demoiselle. Sa bouche s'arqua et s'articula afin de ne laisser plus passer qu'une seule et même formule :
"Avada -une lueur verte se mit à briller, caressant leurs deux visages- ked...".
Au même instant, deux grosses mains s'accrochèrent à ses épaules. Le vieillard bascula en arrière et se retrouva violemment projeté au sol suivi par une énorme masse qui, déjà, se ruait sur lui toutes griffes dehors.
Ses grosses et puissantes pattes se resserrèrent alors sur sa gorge, prêtes à l'étouffer, prêtes à lui couper toute respiration tandis qu'une lueur meurtrière et affolante brillaient dans ses yeux. Le Mangemort crachota, frappant des poids sur les bras de pierre de son fils comme pour le supplier de le lâcher. Il tentait d'articuler des sons, des plaintes, véritables gémissements d'un supplicié en proie à un fauve et il n'eut que pour seul réflexe de lever les mains et d'agripper les cheveux d'Apophis, tirant jusqu'à l'en lui arracher. L'Auror blond poussa un cri de douleur aigu et laissa retomber son père sur le sol. Le vieillard, hébété, sonné, tenta de se remettre debout... Mais c'était sans compter la détermination frénétique qui habitait son ogre de fils...
D'un bond Apophis se jeta sur lui, le plaquant contre le sol, face contre terre. Montgomery Sykes, dans un dernier élan, se retourna sur le dos et n'eut que le temps de laisser l'emprunte de la stupeur planer sur son visage. Le jeune homme se cala solidement sur lui et bloqua sa tête d'une seule main tandis que, de l'autre, il sortait un objet qui firent s'agrandir de terreur les yeux du vieillard.
L'ombre gigantesque de l'Auror devenu fou furieux se profilait sur son visage blaffard gagné peu à peu par une peur indicible, intraduisible. Et les choses, qui parurent pourtant aussi longues que des siècles, ne se passèrent que le temps de fermer les yeux.
Apophis abaissa son poignard une première fois sur un visage torturé, tailladé par le démence. Sa bouche était tordue en une grimace affreuse, ses yeux agrandis injectés de sang. Un second coup acheva de créer la panique chez Montgomery qui, de toutes ses forces, tentait de repousser l'homme qu'il ne reconnaissait plus désormais...
Un troisième coup partit et le père planta dans le regard bleu froid de son fils une dernière lueur suppliante ; pauvre vieillard désarmé ployant sous le poids écrasant du jeune homme. Ses mains qui, autrefois, le faisaient tant trembler, glissèrent le long de ses épaules, marquant sa chemise d'un sang qui n'était pas le sien tandis que les coups de couteau qu'il lui assénait redoublaient d'efforts. Bientôt, un énorme trou se forma au niveau de sa poitrine et le vieil homme rendit quelques gargouillements immondes de déglutition, sa tête basculant en arrière, ses doigts lâchant prises. Sykes, quant à lui, continuait toujours...
"Je te hais ! Grognait-il les yeux rougis de larmes, le visage et la chemise en sang, je te hais ! Je te hais ! Je te hais ! Je te hais !".
Son souffle n'était plus à présent qu'un mince filet de voix tandis qu'il creusait un peu plus cette crevasse immonde...
"Je te hais... je te hais... je te...".
Et épuisé, terrassé, il laissa lentement retomber son bras meurtrier, fixant un regard morne et abasourdi au corps de son père, inerte. La tête du vieillard balotait grossièrement en arrière, la bouche ouverte sur un filet de sang, la langue sortie comme celle d'un clown grotesque, son unique oeil roulé sous sa paupière. Il ne bougeait plus, ne respirait plus et le sang qui coulait du trou formé dans sa poitrine droite achevait de souiller ses propres vêtements. Apophis fut brusquement parcouru d'un horrible frisson...
Le souffle court, éclaboussé par le sang de son père, les yeux révulsés sur un visage anéanti, Sykes ne cessait de fixer sur lui un regard terrifié, comme celui d'un petit garçon qui aurait fait une terrible bêtise. Il leva au même moment ses mains noyées de sang dont l'une tenait encore le poignard fermement entre ses doigts puis il les contempla comme s'il les voyait pour la première fois... Ses yeux d'un bleu pur tremblaient et il suffoquait à présent que des larmes commençaient à en couler.
Apophis passa d'elles à son père et de son père à elles, son visage se tordant de douleur au fur et à mesure, prenant une expression d'intense frayeur comme jamais il n'en avait ressenti jusqu'alors. Une puissante lame de fond le submergea, se brisant sur son corps transi et il abandonna le couteau qui retomba à ses genoux. Le sang, quant à lui, s'insinuait entre les pavés de la rue, coulant et formant une vaste rivière sombre juste en-dessous de lui.
Apophis Sykes se courba en deux. Un coup puissant venait d'être porté à son ventre et la souffrance était si intense qu'elle lui coupait le souffle. Ses épaules grelottants de froid, il tenta de se redresser, de reprendre appui mais n'en eut plus la force. Il porta une main à son estomac, serrant son poing contre lui en même temps que son visage se tordait de douleur.
Le jeune homme plaqua alors lentement ses mains contre son visage, imprégnant ses joues et ses cheveux du sang de sa victime. Puis il se mit à hurler, hurler si fort que sa gorge en était déchirée, poussant des glapissements horribles et torturés, plaintes qui s'élevaient un peu plus vers le brouillard qui recouvrait la rue. Peu à peu, et comme pour en laisser sortir cet horrible cri qui le possédait, son visage remonta vers le ciel, filant toujours plus haut, au-delà des toits, au-delà des étoiles, écartant toujours un peu plus ses bras.
L'on aurait su dire avec exactitude si ce que l'Auror ressentait alors était une grande peine ou un profond soulagement. C'était comme s'il se déchargeait d'un poids, comme si son âme libérée s'envolait de son enveloppe charnelle où elle était retenue prisonnière... mais, en même temps, cette plainte était si intense, si meurtrie qu'Apophis apparaissait comme le seul ayant vraiment souffert de ce qu'il venait de faire... comme le seul à avoir vraiment saigné tandis que le sang de son père recouvrait encore ses mains.
L'homme se laissa retomber sur le sol, s'écartant du cadavre, rampant pour s'en dégager vraiment. Il plaqua une main sur sa bouche sur un regard révulsé et tremblant tandis que son corps était ébranlé de douloureux soubresauts. L'espace d'un instant son esprit reconstitua les raisons qui l'avaient poussé à agir ainsi et ses yeux aux pupilles rétrécies se figèrent sur Léandrà, la contemplant sans un mot... |
| | | | Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: Forcement... ça va faire des etincelles [ PV Apo' ] | |
| |
| | | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |