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 Interrogatoire... [PV Raphaël]

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Ξ Sujet: Re: Interrogatoire... [PV Raphaël]   Interrogatoire... [PV Raphaël] - Page 3 EmptyVen 11 Avr - 22:50

[Excuse-moi pour mon retard! J'ai vraiment été très pris! J'espère au moins que la réponse te conviendra Smile ]

*Oui*

Mouais...si c'est ce qu'il croyait. Même si Sykes était redoutable, il faisait confiance à la détermination de son frère et à sa capacité d'analyse. Il était peut-être jeune mais pas impressionnable. Et puis il savait bien qu'il ne fallait pas croire tout ce que disait cette énergumène. Manipulateur et aussi menteur qu'un arracheur de dents...il n'y avait pas de quoi être surpris. Il jeta un regard dans la pièce, croisant le regard de Sykes et son sourire grotesque qu'il n'avait pas oublié. S'il avait pu le perdre en court de route, il aurait paru moins tarte à cet instant. Comment pouvait-on être si horriblement crétin et inhumain et devenir ensuite Auror? Personne n'avait de réponse qui tenait la route. Sam avait bien sa propre opinion sur le sujet, mais il la gardait pour lui. Il se demandait parfois si un séjour à Ste Mangouste ne lui serait pas plus profitable. Qu'est-ce que pouvait cacher ses yeux pâles et malsains? Sam n'avait pas de scrupule quand il utilisait ses capacités. Il n'avait pas la même morale que son jeune frère qui s'imposait des règles à lui-même lorsqu'il devait faire usage de ses dons. Mais lui, aucunement! Il avait travaillé bien assez dur pour se mettre des barrières inutiles. Parfois il se moquait gentillement de Raph' et de sa grandeur d'âme mais d'un côté c'était une facette de sa personnalité qui était enviable puisqu'il s'y tenait avec fermeté, sans lâcher prise. C'était donc aussi une preuve de sa détermination! Un Gibson quoi!

Samuel était très doué dans son domaine. Bien plus doué que Raphaël qui pourtant, pour son jeune âge, maîtrisait la tecnhique de manière remarquable. Mais Sam, c'était autre chose. Il avait 10 ans de plus que son cadet, donc beaucoup plus d'expériences et comme disait son père, "il avait ça dans le sang". D'un simple regard, il pouvait capter tellement que s'en était étonnant. En peu de temps, il avait rattrapé le niveau de son père qui était un excellent occlumen. Pénétrer les entrailles sombres et biscornues de Sykes ne lui faisait absolument pas peur contrairement à Raph' qui avait eu une certaine appréhension avant d'abandonner son esprit aux pensées perverses de l'Auror. Samuel n'était pas du tout impressionnable. Il pourrait se vanter de n'avoir jamais craint Apophis, mais cela aurait été mentir. Quand il était gosse, il avait ressentit quelques inquiétudes à son contact. Il faut dire qu'à l'époque, Sykes était un "grand" comme on dit, et lui n'était encore qu'un gamin. Pourtant, il n'avait jamais montré à l'héritier des Sykes qu'il l'avait trouvé effrayant et couard. Il se détourna de l'Auror, zieutant son frèr cadet avant de le laisser sur la table, s'éloignant de lui.


"Ce démon? Tu es bien trop modeste avec toi-même Apophis." lança-t-il faussement étonné, un brin railleur.

Il marqua une pause avant de reprendre.


"Ca aurait pu être ça...bien que je sois surpris que tu puisses comprendre quoi que se soit à la notion de "frère"! Je suis venu le chercher, je l'avoue, mais pas pour le sortir de tes griffes....ça serait t'accorder une bien trop grande importance." lui dit-il en laissant un sourire ironique se dessiner sur ses lèvres.

Raah...et toujours ce rire de débile! A croire que ça lui collera toujours à la peau. Pourquoi ne s'en détachait-il pas? Sûrement pour apporter une autre nuance à son personnage de vieil abruti, à moins qu'il ne puisse rien y faire et là, il le plaignait. Il l'écoutait avec un air feind, comme si ce qu'il lui disait avec une quelconque importance. Après tout, il avait un emploi du temps bien assez chargé sans s'occuper de Sykes et de son blabla. Il avait l'habitude de faire croire qu'il était attentif alors que c'était tout le contraire. Rien de bien extraordinaire! En tant que personnage public, il connaissait les ficelles du métier.


"Oh tu sais comment c'est! Oh...mais oui c'est vrai, j'allais oublier! Tu n'as pas de frère!" dit-il sur un ton acerbe, un sourire carnassier sur ses lèvres.

*Vieux coeur! Comme si ce gars pouvait en avoir un!?* songea-t-il avec dégoût.

Et encore et toujours ce satané gloussement qui le rendait si idiot. Mais comment était-ce possible? Pourtant, si Sykes faisait un peu plus attention à lui, oubliait ce rire indécent et arrêtait de laisser parler ses plus bas instincts, il aurait une toute autre allure, un style qui pourrait plaire. Mais là, c'était peine perdue. Sam se demandait comment il avait pu venir ici sachant ce qu'il allait devoir supporter. Mais c'était pour son frère qu'il était là, alors autant garder son calme et faire comme si de rien n'était. Il commença à déambuler dans la pièce, son long manteau de cuir flottant à peine sur ses chevilles par la lourdeur de la matière. Les mains dans les poches, il passa son regard rapidement sur la porte en bois sur laquelle Sykes était adossé puis posa son regard bleu saphir sur l'Auror. Un sourire amusé se dessina aussitôt, presque narquois. C'était si drôle d'entendre ça de la bouche de l'héritier des Sykes. En quoi pouvait-il savoir ce qu'était la vie de Samuel? Apparement Monsieur le péroxydé lisait les journaux et devait croire tout le baratin que les journalistes s'empressaient d'écrire sur lui. Ce n'était sûrement pas ce déjanté qui devait avoir une cour de jolies filles à ses pieds à le poursuivre n'importe où. Et puis, son emploi du temps, c'était lui qui le gérait même si ça foutait Connors, son manager, dans tous ses états. Il était seul maître de sa vie et personne ne lui dictait sa conduite. Et quand il se pliait aux règles, c'était parce qu'au fond ça ne le dérangeait pas plus que cela.


"C'est bien normal...entre vieux amis, il ne faut pas perdre le contact!" dit-il en haussant les épaules.

"Et puis tu sais ce que c'est! Les journalistes indiscrets, les fans en manque d'amour, un job qui vous ne laisse pas une minute de répit...." fit-il l'air de rien, sans rien ajouter d'autre. Sa vie ne regardait en rien Sykes et il lui faisait ainsi bien comprendre en étant resté aussi vague que possible. Il avait horreur de parler de sa vie et de lui. Il contrôlait son image et son quotidien à la perfection et il ne disait que ce qu'il voulait quand il le voulait.

L'atmosphère était vraiment spéciale. La conversation semblait presque iréelle. Ca avait l'air d'une mauvaise blague mais si bien ficelée qu'on se demandait où était le faux et où était le vrai. C'était presque devenu habituel! Et ce rire....par Merlin, ce rire si insupportable! Mais il devait sortir des enfers pour être aussi horripilant et détestable. Pourquoi rire dès qu'il sortait quelque chose? Serait-il si ahuri pour s'esclaffer de propos qui n'ont rien d'amusants ou d'hilarants? Sykes était parfois trop compliqué pour être compris. Il croisa le regard de Sykes et entrevu alors les méandres d'un passé qu'il n'avait pas oublié lui non plus. Pourquoi repenser à ça maintenant? Samuel ne l'avait peut-être pas oublier mais il n'y repensait pas comme ça tout à coup, sans raison valable...A moins que se soit sa soudaine apparation, après une quinzaine d'années sans se voir, qui avait réveillé les vieux souvenirs. Visiblement, cet épisode de la vie de Sykes n'était pas le plus joyeux. N'était-ce pas une scène de son départ de la maison familiale? Il était jeune encore à cette époque, et encore traumatisé par les évènements qui avaient touché sa famille récemment. Il ne se souvenait pas de tout dans les détails. C'était peut-être mieux ainsi!?!

Sykes s'avança alors vers lui. Samuel, loin d'être impressionné, resta là où il était, droit et le regard planté dans celui de son interlocuteur. Il le suivait de ses saphirs jusqu'à la table où reposait son jeune frère encore inconscient. Il ne fit aucun geste en sa direction. Il ne valait mieux pas de toute façon. Non pas qu'il craigne que Sykes fasse quelque chose ou pas, mais il préférait garder une certaine distance avec le molosse.


"Je me garderai bien de dire quoi que se soit sur tes méthodes aussi particulières soient-elles, mais je ne suis pas venu pour converser avec toi."

Il n'aimait pas côtoyer Sykes et encore moins être enfermé dans la même pièce que lui. Non pas qu'il le craigne, loin de là, mais il ne le supportait pas voilà tout. En sa présence, il restait courtois et faisait preuve de bienséance comme tout homme de son rang, mais chacun savait l'un comme l'autre les tensions qui existaient entre les deux hommes. Toutes ces attitudes, ces répliques échangées n'étaient que façade. Il ne fallait pas être dupe et il savait pertinnement que tout pouvait changer d'un coup, sur un coup de tête. Surtout en ce qui concerne Sykes. Samuel savait se maîtriser...mais ce n'était pas le cas de l'Auror qui lui faisait face. Cet homme était prévisible dans son imprévisibilité. Il fallait garder ses distances, se méfier de ce loup qui rôdait même quand on était sûr de soi et de ses capacités. La personne qu'il avait devant lui était rarement un être humain. Il se transformait plus en bête, en animal, en être immoral et immonde plutôt qu'en homme bien sous tout rapport. Alors que Sykes était à présent près de Raphaël, Samuel se retourna lentement vers lui.

*Gamin!*

C'était un peu tard aujourd'hui. Y a 15 ans, ça passait, même s'il n'appréciait que moyennement, mais à 25 ans, le terme était dépassé depuis belle lurette. Il écoutait les propos de l'Auror et malgré le fait qu'il essaie de le faire flipper, il n'y arrivait pas. L'état de santé de son frère n'était pas sa priorité bizarrement. Il connaissait bien des professionnels du corps médical et dans sa famille, il y avait des Médicomages excellents et surtout, chez les femmes Gibson, des maîtres en potions. Alors les deux médecins de Sykes pouvaient aller se rhabiller. Raphaël n'était peut-être pas au meilleur de sa forme, mais il s'en sortirait à merveille. Il était jeune, mais résistant. Sam n'avait donc aucune intention de se préoccuper de son frère. C'était peut-être égoïste, mais qui disait qu'il était généreux et attentionné? Il n'avait pas l'âme poufsoufflienne. Pendant ce temps, Sykes s'était avancé jusqu'à lui, et son visage n'était plus qu'à quelques centimètres du sien mais l'aîné des Gibson ne bougeait pas un cil. Le regard électrique dans celui pâle de l'Auror, le port de tête hautain, le visage fermé, il ne bronchait pas. Il ne se laissait guère intimider par un gars avec aussi peu de carrure. A ses yeux, Sykes n'arrivait pas à sa cheville et donc ne méritait pas les mêmes égards que les autres Sang pur qu'il côtoyait. Ce que lui disait l'Auror ne lui échappait pas mais il n'en avait rien à faire. Il sentait que son interlocuteur allait faire quelque chose de regrettable, quelque chose que Sam n'allait pas apprécier. Il le sentait venir aussi gros qu'une maison....Et ça ne rata pas. Il se vit envoyer valser à travers la pièce, percutant de sa masse le mur d'en face lourdement. Il s'attendait à un truc dans ce genre là, alors mentalement il s'y était préparé. Toujours aussi prévisible! Une grimace marquoise s'afficha sur ses lèvres alors qu'il se relevait. Ca réveillait au moins. Il s'était prit une belle châtaigne, mais Samuel avait l'habitude des impacts. En tant que sportif de haut niveau, il avait déjà reçu de bien belles blessures physiques....parfois si violentes et imprévisibles qu'il avait déjà attérit à Ste Mangouste. Alors Sykes était peut-être un sorcier puissant, ce premier affront n'était pas spécialement spectaculaire à ses yeux. Il trouvait juste pathétique d'en venir tout de suite à la violence alors qu'il y a deux secondes ils parlementaient l'air de rien, comme deux êtres civilisés. Mais c'était bien connu...Sykes n'était pas un être civilisé!

Le regard mauvais de Sykes rencontra alors les perles grises du champion de Quidditch. Tout comme son frère, Samuel avait cette particularité qui lui faisait changer de couleurs d'yeux. C'était assez spécial au final de voir des yeux saphirs virés au gris perle. C'était tout simplement génétique. Il ne voulut pas réagir. Lui n'était pas une grosse brute épaisse et encore s'abaisser au niveau vulgaire de ce peroxydé. Son corps revint alors vers Sykes. Il détestait se faire malmener de la sorte. Il n'était pas un vulgaire pantin qu'on pouvait manipulait comme on le voulait et c'était sûrement cela qui était le plus dur pour Samuel. Il ne répondit pas à la question que lui posa l'Auror, sachant qu'il l'énerverait encore plus, mais peu importe. Sykes, bien qu'il soit fou, avait lui aussi ses limites et l'aîné des Gibson le savait bien. Ses limites étaient loin d'être celles des autres êtres éduqués, mais il en possédait.


[HS: Couper le post en deux alors qu'il n'est pas spécialement long...c'est frustrant!]


Dernière édition par Samuel Gibson le Ven 11 Avr - 22:52, édité 2 fois
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Ξ Sujet: Re: Interrogatoire... [PV Raphaël]   Interrogatoire... [PV Raphaël] - Page 3 EmptyVen 11 Avr - 22:50

Ce épisode de sa vie avait vraiment du avoir un fort impact sur le jeune Sykes de l'époque, assez pour le perturber encore aujourd'hui et le faire sortir de ses gonds. Incroyable que son passé revienne le hanter soudainement rien qu'en le revoyant des années après. Mais voilà, il avait changé. A l'âge de 10 ans, Samuel ne faisait pas le poids face au Sykes d'avant. A présent, la confrontation était possible...mais à cet instant précis, il n'en voyait pas l'utilité. Sykes était grossier, vulgaire et impossible à contrôler. Samuel n'était absolument pas ainsi. Il savait se maîtriser, ne pas tomber dans la bassesse et garder sa dignité. Et même s'il se faisait maltraiter de la sorte, il savait au fond de lui que ça ne resterait qu'un épisode mineur de sa vie. Il l'écoutait rager sur ce passé si perturbant pour Sykes. Avait-il une réponse suffisante ou assez logique aux yeux de Sykes pour qu'il comprenne le pourquoi du comment? Quand il avait appris gamin qu'Apophis comptait partir, quitter la résidence Sykes of Woodbury, il avait été grandement surpris. Dans son milieu, on est souvent solidaire, mais ici, Sykes avait été mis de côté, presque renié et cela l'avait étonné. Il était trop jeune pour comprendre tout ce que cela pouvait impliquer et ce n'est qu'après qu'il avait compris l'importance de son geste. Il avait voulu voir Apophis et lui parler, mais devant lui, il n'avait pas su trouver les bons mots pour demander ce qui se passait. Les adultes semblaint aux abois et lui n'y comprenait pas grand chose. Pourquoi se mettaient-ils dans de tels états? Voilà la question qu'il aurait dû lui poser, mais devant la masse et la taille de Sykes à l'époque, il n'avait rien dit, restant muet à le regarder comme s'il pouvait de la sorte comprendre ce qui se passait.

C'était étonnant de voir à quel point cela le mettait hors de lui. Mais Samuel n'était pas ici pour guérir les blessures du passé de son interlocuteur. Il voulait ramener son frère et le faire soigner par des experts. Sykes venait à peine de se taire que Sam sentit son corps léviter et percuter le mur à sa droite, frôlant la table où son frère reposait. C'était certes douloureux, mais il avait déjà connu pire, alors il se relevait assez facilement après avoir frapper le mur de plein fouet. Et puis Samuel possédait une carrure assez impressionnante. Bien batti tout en étant souple et robuste à la fois, il ne craignait pas les coups. Oui, Sykes était doué pour vous envoyer valser comme un fétu de paille, mais il n'était pas assez doué pour abattre l'aîné des Gibson. Apparement, Sykes déraillait à présent. Il s'inventait des impressions, des propos que Sam n'avait jamais eu à l'égard de l'héritier du Sykes. Pas à l'âge de 10 ans en tout cas. Il n'avait jamais jubilé de le voir partir même si c'est ce qu'il croyait. Il ne savait pas alors qu'il était mal dans sa peau. Comment aurait-il pu le savoir de toute façon? A cet âge-là on ne peut pas tout savoir. Il pêtait un câble et il sentait que les choses allaient vite changer et pas dans le bon sens. Il fallait raisonner l'Auror. Il se laissait submerger par les sentiments qu'il avait ressentit à cette époque-là, des sentiments qui s'étaient accrus avec le temps, refoulés, jusqu'à ce qu'il débarque ici. Et Samuel qui ne disait toujours rien. A croire qui le faisait exprès. Il était surtout concentré sur les flashs souvenirs qu'il interceptait de la mémoire de Sykes. Il était facile pour lui de les "réceptionner" sans rien laisser paraître. Son rire hystérique n'était pas très agréable.
Toujours insupportable! Ce qui l'insupportait aussi c'était de voir que Sykes n'était toujours pas revenu de son passé. N'avait-il pas évolué depuis le temps? Apparement, il regressait. Rien qu'en voyant ce qui lui arrivait par intermittence, il comprenait ce qui devait le mettre s'en dessus-dessous. Cette petite scène si rapide, qu'on entr'aperçevait quelques instants et qui reste en mémoire même si avec le temps elle s'efface petit-à-petit. Une scène qui à son âge l'avait laissé pantois, presque sous le choc. Il ne s'attendait pas à voir ça. D'ailleurs, bien qu'il ait été frappé de stupeur, il ne tarda pas à disparaître aussi vite que l'éclair de peur d'être surpris et de provoquer un véritable scandale. Déjà que Sykes le faisait très bien tout seul Etait-ce à cause de cela qu'Apophis craquait maintenant? C'était pourtant si lointain! Il l'avait vraiment mal vécu alors. Faut dire que...enfin bref...où en était-il à présent? Se faire secouer comme un prunier n'était pas non plus la meilleure solution pour réfléchir tranquillement aussi. Il s'était relevé entre temps, jetant un bref regard sur son manteau de cuir noir. Il n'avait rien, heureusement pour la sale face de Sykes. Il tenait beaucoup à ce manteau, et qu'il lui arrive un accro ne lui plairait absolument pas. Se soucier plus de ses vêtements que de la santé de son frère, voilà aussi le paradoxe qui existait chez Samuel. Il pouvait être très paradoxal. Il sentit alors un vif sentiment le transpercer et alors qui relevait la tête pour voir ce qu'allait faire l'Auror, il eut juste le temps de croiser son regard de fou avant de se prendre un Doloris en plein dans les boyaux. La douleur, si on pouvait appeler cela"douleur", était particulièrement intense. Serrer les dents, ne rien laisser transparaître. C'était dur, mais Samuel en était parfaitement capable. Et puis il savait que ça s'arrêterait rapidement. Il avait connu pire! Ce n'était pas la première fois qu'il se faisait torturer de la sorte. Alors bien que sentir ses membres se tordre horriblement n'était pas une partie de plaisir, il prenait sur lui et endurait sans rien laisser échapper. Se plier à Sykes et le laisser jouir de son pouvoir, jamais! Les mots que débitaient Sykes lui parvenait de loin...et même s'il comprenait ce qu'il lui racontait, il ne réagissait pas, restant concentrer sur sa capacité d'abstraction à la douleur. Ca lui faisait une super belle jambe d'être apprécié par ce déjanté qui le torturait par pur plaisir. Alors là on nageait en plein cauchemard. Pur délire même! A croire qu'il n'y avait que Sykes pour provoquer de telles situations. Il fallait l'arrêter pour le bien de tous les sorciers. Un conseil, écoutez la voix de la sagesse! Si vous ne voulez pas mourir, arrêtez-le!

La douleur s'atténuait un peu, comme si Sykes lui permettait de pouvoir aussi se concentrer sur ses propos. Méfiant, il restait sur ses gardes tout en écoutant l'autre dingue. La bonne solution à ses yeux était déjà toute trouvée. Il l'avait déjà prévu bien avant de venir ici chercher son frère. Il n'avait aucune intention de provoquer de scandale. Il était un personnage public et ayant des responsabilités, il ne pouvait se permettre de n'en faire qu'à sa tête, excepté aujourd'hui, au Ministère. Il avait préféré faire comme bon lui semblait, sans écouter les recommandations de son père qui lui ordonnait de rester à la maison et de le laisser régler l'affaire. Il comptait donc repartir avec son frère sous le bras et laisser Sykes ruminer son échec. Car pour Samuel, c'était une évidence, il n'avait rien obtenu de concluent et ça le foutait hors de lui. Les familles de son rang de toute façon n'étaient pas friandes de scandales. Elles préféraient les éviter et continuer leur petite vie tranquille. C'était bien connu, quand elles devaient régler des problèmes ou des quiproquos, c'était toujours fait en dessous, dans l'obscurité, à l'écart de toute loi. Et ça, Sykes devrait pourtant le savoir, non? Ainsi donc, il n'opterai jamais pour la deuxième solution. Il pourrait envisager de faire un scandale, c'est vrai, et d'ailleurs, il le ferait tellement bien éclater que personne ne saurait qui a lancer l'info. Manipulateur et très fin quand il entrepenait ses vengances, Sykes, malgré ses menaces, ne pourrait guère échapper au raz-de-marée. Le nom de Jade le sortit de sa torpeur. En quoi sa cousine avait avoir quoi que se soit avec lui? Il n'avait jamais été très proche d'elle. Il ne lui avait toujours accordé qu'une importance mineure. Une fille qu'il ne pouvait conquérir n'était à ses yeux inintéressant. Il l'appréciait, mais sans plus. Faut dire qu'il ne l'avait pas vu depuis des années contrairement à Raph' qui était très proche d'elle depuis l'enfance et avec qui il suivait sa scolarité. C'était toujours la même chose avec cet Auror de malheur! Il ne pouvait s'empêcher de menacer vos proches croyant que cela allait vous tuer de terreur, mais Samuel n'avait absolument pas peur et il n'était pas un poil impressionnable. Voilà un de ses nombreux points forts et c'est ce que le blond peroxydé semblait oublier. Et c'est alors que la douleur reprit encore plus vivement, semblant faire bouillonner son sang, comme si un feu ardent embrasait ses veines et c'était insupportable. Il se mordait l'intérieure de la bouche, presque jusqu'au sang pour ne pas gémir de douleur. Jamais il ne s'abaisserait ainsi devant ce dégénéré. Il pensait que ça ne terminerait jamais lorsqu'enfin, Sykes abaissa sa baguette, le laissant ainsi respirer. Il resta quelques longues secondes sur le sol, reprenant son souffle petit-à-petit, puis, avec toute la force dont il était encore capable, il se releva enfin, se redressant de toute sa hauteur, faisant abstraction des crampes qui envahissaient ses entrailles. Se prendre un cognard lancé à plus de 200 kms/h en plein dans l'estomac aurait peut-être été plus intéressant. Il reprit un visage neutre, presque serein, comme si cette scène n'avait jamais eu lieu. Il avait trop d'ego et de fierté pour montrer quoi que se soit, surtout devant lui. Il rajusta sa veste d'un geste précis et concis de la main. A cet instant et en le voyant, on n'avait pas du tout l'impression qu'il venait de passer un mauvais quart d'heure. Il resta silencieux, les mains à nouveau dans les poches, la tête haute, puis céda enfin à la parole.


"Je mettrais cet épisode sur le compte de ta folie "passagère" dirons-nous." fit-il d'un ton acéré, en insistant sur le mot passagère, sachant pertinnement que la folie n'était rarement que passagère chez cet énergumène.

Sa posture lui donnait l'air d'un homme d'affaire de grande pointure. Même après avoir été maltraité, il gardait toute sa dignité et n'avait rien perdu de son éclat. Il y avait presque de quoi être jaloux. Ses yeux n'avaient toujours pas changé de couleurs. Ils étaient gris perles, et son regard tout aussi électrique. Il ne donna même pas un regard vers son jeune frère qui était toujours allongé sur cette table, encore inconscient. Ses perles plantées dans ceux de Sykes, il reprit la parole.


"Disons que je pars d'ici avec mon frère, sans faire de scandale et nous ferons comme si toute cette histoire n'avait jamais eu lieu. Ca te convient?" fit-il d'une voix posée.

Une parfaite maîtrise de soi, un minimum d'éducation et de savoir-faire, et surtout, quelques notions de diplomatie, et cela vous donnait un gars de sa prestance. Ignorant les prises de bec, les affronts _ aussi durs et rabaissants soient-ils _, les tentatives pour le mettre hors-de-lui, il gardait toute sa noblesse....en apparence en tout cas. Car pas derrière, grâce à ses multiples manipulations, il pouvait vous faire vivre un enfer...mais tout cela évidement, n'était réservé qu'à ceux qui le méritaient! Sykes...même s'il était indigne et totalement inintéressant, ne pouvait pas rentrer en compte. Et puis, il était de sa caste, alors on ne pouvait pas réellement s'en prendre à lui directement. Ca aurait posé trop de problèmes.


"Après tout, je n'ai pas besoin de te faire dessein, tu sais comment ça marche dans notre milieu..." fit-il d'une voix énigmatique, laissant sa phrase en suspension.

Dans leur milieu, tout se faisait en-dessous, par derrière lorsqu'il fallait régler les problèmes des grandes familles de Sang pur riches et influentes loin des lumières et des regards indiscrets. Il ne devait sûrement pas l'avoir oublié? De toute façon, face aux grands périls, le salut n'est que dans la grandeur. Et face à de pareilles insolences, on ne répond que par des victoires.
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Ξ Sujet: Re: Interrogatoire... [PV Raphaël]   Interrogatoire... [PV Raphaël] - Page 3 EmptyJeu 24 Avr - 11:01

[HJ : je m'excuse pour mon retard, je m'excuse pour mon retard, je m'excuse pour mon retard ! Je m'excuse doublement, triplement pour mon retard ! Embarassed Embarassed Embarassed ].

Sykes eut un ricanement sinistre tandis que le jeune homme tâchait de reprendre son souffle et ses forces. Il était comme quelque dogue qui observe un adversaire abattu... Il renchérit :

"Et qu'est-ce qui me prouve, Samuel, que tu ne vas pas aller tout baver à un responsable ou même au ministre en personne ? -il désigna la porte d'un geste brusque- Tu n'as qu'un pas à franchir en emmenant ton frère pour te retrouver en terre d'asile et tu voudrais me faire croire cinq minutes que tu préfères te taire plutôt que de me balancer ?

Conneries !".


Et il cracha à terre toute une bile de rage et de dégoût, remontant son nez vers son interlocuteur, un regard aiguisé tel une lame de raseoir...
Sa baguette se redressa sur Gibson tel un serpent.


"C'est pas à moi que tu feras avaler ces couleuvres, Gibson. Pas à moi. Si tu le veux, et tu le sais, tu peux me faire flamber pour faute professionnelle !

En revanche, moi je peux faire cramer ta vie entière si j'en ai l'envie ! Méfie-toi de ça aussi...".


Et il recula lentement sans le quitter du regard et sans baisser sa garde, se rapprochant lentement du corps inanimé de son frère, gisant toujours sur cette table d'observation.
Une moue de dépit scindant son visage anguleux et doux, l'Auror s'attarda un peu plus sur sa victime et éfleura son poignet de ses doigts, comme pour s'assurer qu'il était toujours en vie...
Assez du moins pour rester dans notre monde ! Son poul était régulier.


"Je veux une garantie... ta parole ne me suffit pas...

Et j'ai grand peur que tu ne prennes mes mises en garde trop à la légère, Samuel...".

"Ce qui serait navrant, il faut l'avouer",
finit-il sur un sourire.

Et lentement il déplaça sa baguette, la détournant de son jeune interlocuteur pour la ramener tout doucement vers lui. La pointe était à présent fixée contre sa propre gorge, caressant sa pomme d'adam qui frémit sous le coup. Il reprit :


"Avant toute chose... C'est très vilain, Sam, de critiquer une personne simplement parce qu'elle n'a pas de famille !
Tu as raison, soeurette ! Fichtrement raison ! Je ne sais pas ce qu'est un frère, je ne comprends pas l'affection que tu peux lui porter ! Mais, pire que tout : je ne saisis pas cette notion d'amour que vous, autres hommes et femmes de ce monde, pouvez vous porter. C'est particulièrement crétin et destructeur d'aimer, tu n'es pas d'accord ?

Aimer c'est se brûler soi-même. Se lier à quelqu'un est s'attacher un boulet au pied ! Médite ça et tu comprendras, toi aussi, de quoi je veux parler.

Et, dernière mise au point : ne viens plus te la jouer avec tes prétendues "connaissances" du protocole et du "milieu". J'en viens aussi et j'ai passé le plus clair de mon temps dans ce bourbier !
Quand j'étais à Serpentard, j'étais sans doute plus sal**d que le Lord en personne, alors prends garde à surveiller tes paroles la prochaine fois !

De plus, j'ai un fils, Gibson. Je tenais à te le dire au cas où tes petits copains et toi vous seriez amusés à chercher pour voir si vous n'auriez pas pu vous venger sur l'un des miens !
Autant te dire que, si vous faites cela, je vous étripe, c'est bien compris ?".


Un bref sourire hystérique passa sur son visage et dans ses yeux. Il souffla d'une voix étroite :

"Tu crois pas qu'il serait temps de vérifier tes réflexes de joueur de Quidditch professionnel, Sammy ?

Sectumsempra !".


Et, au même instant, une lueur verte se dégagea de sa baguette, s'écrasant contre sa gorge et envahissant d'un puissant halo bleuté la totalité de son corps. Sykes ploya d'un genoux puis d'un autre, sa masse s'effondrant sur le sol tandis que sa respiration se faisait plus douloureuse et effreinée.
Il porta une main à sa poitrine puis à sa gorge, relevant machinalement la tête vers Gibson -une horrible grimace de souffrance marquant ses traits d'enfants.
Sa peau, quant à elle, s'entaillait à plusieurs endroits, formant d'épaisses crevasses sanguinolentes.


"Qui de nous deux croira-t-on, Gibson ?".

Et il hurla à pleins poumons :

"A L'AIDE !!! AU SECOURS !!! AIDEZ-MOI !!! J'AI ETE ATTAQUE !! A L'AAAIIIDEEEE !!!".

Se recroquevillant à quatre pattes, il bascula sur le côté pour se mettre en chien de fusil, ses jambes se repliant contre son ventre tandis qu'il s'efforçait de taire ses gémissements.
La douleur était atroce, au-delà du possible et jamais il ne l'aurait cru aussi vive et tranchante...
Il serra les dents, les poings, jusqu'à ce que des filets de sang ne dégoulinent de ses paumes. Il cria une dernière fois, pour la forme et d'une voix entrecoupée de spasmes :


"AI... AIDEZ-MOI !! On... on m'a attaqué !!".

Un dernier regard polisson à Samuel et il se laissa retomber sur le dos. La porte, quant à elle, refusait à s'ouvrir malgré les efforts répétées des membres de la Brigade pour tenter de l'ouvrir. L'Auror souffla un grand coup puis tâcha de se redresser, rassemblant ses dernière forces pour agiter sa baguette et ainsi actionner le mécanisme.
Il se laissa retomber sur le bitume froid, comme un poids mort à présent que les trois personnes entrevues par Samuel dès son arrivée faisaient irruption dans la pièce...

Ils avaient eu raison d'engager du personnel féminin le mois dernier, finalement ! En y réfléchissant c'était une très bonne chose !

Les deux jeunes femmes se précipitèrent à ses pieds suivies de près par leur compagnon d'infortune -pauvre garçon... visiblement, il était dans ses petits souliers. L'une d'entre elles relevèrent la tête du malheureux Auror, observant ce qui pouvait bien se produire en lui...


"Il... il m'a attaqué !", lâcha Sykes en tendant une main faible et tremblante vers Gibson.

"C'est un sort étrange... j'en ai jamais vu de pareil...".

Elles continuèrent de tatônner les différents points frappés par le sectumsempra. Haha ! Les points "visibles" ! Ehh oui ! On peut pas tout avoir dans la vie, hein !

"M-Magie Noire..., répondit Sykes dans un murmure, c'est de la... de la Magie Noire...".

Et ses traits se tordirent à nouveau sur un visage atrocement mutilé, sa bouche se pliant, ses paupières se plissant sous les écartements successifs de sa peau.

"Il faut l'emmener à Sainte-Mangouste !", ajouta leur compatriote... pas trop décidé finalement.

Sykes se resserra contre l'une des jeunes demoiselles. Oui, vraiment, vraiment merci Monsieur Scrimgeour ! Qui fallait-il qu'il embrasse encore pour avoir permi ce miracle ?


"Il... il m'a at... attaqué. Il... il n'a rien vou... voulu savoir... Il voulait... il voulait se venger p... pour son frère... p-p-parce que j'a... j'avais été bru... brutal...

M-mais je... j'ai proposé de... de l'emmener à l'hôpi... l'hôpital en dé... dédommagement. Il... il n'a rien voulu... voulu savoir...".


Il laissa basculer sa tête entre les mains de sa sauveuse et lança un dernier regard à Samuel juste avant de fermer les yeux, mimant l'inconscience et un repos qu'il méritait suite aux souffrances infligées.
Il déglutit avec peine et entendit la voix feutrée d'une des membre sde la Brigade :


"Il faut les emmener ! On ne peut pas les laisser dans cet état !".

Le jeune homme acquiesça d'un signe de tête penaud et en revint à Samuel, un peu intimidé face à cette véritable icône montante du Quidditch... à se demander comment un jeune sportif aussi avenant, sympathique et proche de ses fans avait pu se venger sur un représentant des forces de l'ordre.
Bon, c'était Sykes aussi... Combien de fois n'avait-il pas souhaité lui botter l'arrière-train juste parce qu'il lui avait lancé une réflexion désagréable ?
Bref, là n'était pas la question. Moïra et Cassie -ses deux consoeurs- exigeaient qu'ils soient conduits à Sainte Mangouste. Bien. Très bien.

Il finit par se tourner vers Gibson, comme si c'était son dernier recours :


"M... Monsieur Gibson. Euh... Etes-vous... Etes-vous d'accord pour qu'on y emmène votre frère ?".

Et il sentit que quelqu'un agitait le bas de son pantalon. Il baissa furtivement les yeux.

"Et je... je prends ses frais médi... médicaux à ma... ma charge...", sourit Apophis.

Puis il lâcha son étreinte, laissant mollement retomber son bras...
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Ξ Sujet: Re: Interrogatoire... [PV Raphaël]   Interrogatoire... [PV Raphaël] - Page 3 EmptyJeu 24 Avr - 18:44

[Mais non, aucun problème! On a tous une vie Wink Bonne lecture sinon tongue)]

Quel idiot! Comment ne pouvait-il pas le croire? Ne pas croire la parole d'un Gibson? Sacrilège! Il le regarda, son visage arborant une mine dégoûtée. Il le prenait pour qui? S'il le confondait avec un être sans parole et sans honneur, il se fourrait le doigt dans l'oeil. Samuel n'avait jamais été une balance et ce n'était pas maintenant qu'il allait s'y mettre. Dénoncer n'était pas dans ses attributions. Il s'était bien amusé à Poudlard avec les p'tits Bouffondors ou les Poufsouffles, mais aujourd'hui il était adulte, responsable et accaparé par un job qui le prenait trop pour se rabaisser à de tels faits. C'était surtout qu'il n'avait pas intérêt à provoquer de scandale pour son propre intérêt personnel. En possédant une telle notoriété, il ne pouvait se permettre ce genre d'écart. Surtout qu'il était le Capitaine de l'équipe nationale anglaise et étant donné les lourdes responsabilités qui pesaient sur ses épaules, il valait mieux pour l'intérêt de l'équipe et du sien, ne rien dire. Si Sykes était assez bête pour ne pas comprendre c'était qu'il n'avait aucune pointe de jugeotte. Pathétique! Ce qui dégoûta Sam, ce fut de le voir cracher à terre. Par Merlin, pire que tout ce gars. Il était écoeurant. Et le joueur de Quidditch ne manqua pas de le montrer ouvertement. Sykes continuait ses palabres et apparement, s'il osait révéler ce qui s'était passé ici, il n'hésiterait pas à faire de sa vie un enfer. Et bien qu'il sache une chose le dégénéré! C'était réciproque! Samuel avait même des envies meutrières en le voyant....alors s'il le poussait trop à bout, il pourrait bien se retrouver dans la Tamise, une enclume autour du cou.

"Tu crois ce que tu veux. Si tu ne peux pas croire qu'un Gibson a une seule et unique parole et qu'elle vaut de l'or, tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Alors ne t'en prend pas à moi. Ta carrière professionnelle, c'est toi-même qui la fera flamber...Tu n'as pas besoin de moi pour ça!" finit-il sur un sourire sarcastique, le ton provocant.

Le regard dur de Samuel se mêlait à un brin d'ironie. Comment pouvait-il rester si calme? Comment pouvait-il faire face à Sykes en étant si sûr de lui, sans le craindre le moins du monde quand on connaissait le personnage? Comment ne pas craquer, se ruer sur lui et l'étrangler? Tout était une question de maîtrise de soi et de lucidité. Réfléchissez quelques secondes s'il-vous-plaît. Si vous attaquez un Auror, l'agresser ou n'importe quoi d'autre qui porte atteinte à son intégrité physique, vous allez vous retrouver dans les emmerdes jusqu'au cou...tout dépendait bien sûr de qui vous étiez et à quel classe vous apparteniez. Et puis il était hors de question de se salir les mains sur cette ordure et de risquer de se faire mal voir pour satisfaire ses envies criminelles. Et même s'il le méritait bien, pour Samuel, il n'en voyait pas l'utilité. L'intérêt oui....débarasser le monde de la Magie de cette râclure aurait été bénéfique pour tous, mais si ça devait être fait, ça serait dans l'obscurité la plus complète. Il disparaîtrait....on s'étonnerait de son absence quelques temps...puis on mettrait des hommes à sa recherche pendant un laps de temps, et enfin, sans nouvelle de lui, dans l'impossibilité de le retrouver et de ramener de quelconque infos un temps soit peu intéressantes, l'affaire serait classée et Apophis Sykes of Woodbury ne serait plus qu'un vieux souvenir et tout le monde serait bien soulagé de ne plus voir se fou dangereux rôder dans le coin.

Sykes s'était approché de Raphaël, effleurant de ses doigts son poignet comme pour s'assurer qu'il était bien en vie. Ca le fit sourire...un sourire montrant une certaine lassitude. Un brin de solicitude chez Apophis et vous pouvez aller vous pendre. Que cherchait donc à prouver l'Auror par ce geste? Il n'en avait fichtrement aucune idée, mais Sykes auprès de son frère, c'était de voir Dumbledore devenir ami avec Voldemort! Totalement irrationnel! Le blond peroxydé reprit la parole, réaffirmant le fait que sa parole ne lui suffisait pas. Son regard se durcit. Mettre en doute ses propos, ça ne lui plaisait guère. A travers les décennies, la parole des Gibson avait toujours été respectée et crainte. Rien que le nom de la famille avait un fort impact. Pour Samuel, c'était un affront! Il se mordit la langue pour ne pas sortir ce qui lui brûlait justement la langue et se tut bien malgré lui. Bien qu'il est un fort ego, il ne devait pas dire ce qu'il pensait à cet instant même. Ca risquerait de provoquer un clash qui les enverrait tout deux à Ste Mangouste. Et pourtant c'était si tentant. Il se répétait à lui-même de se taire si souvent que ça en devenait une litanie. Pourtant, en temps normal, il n'hésitait jamais à l'ouvrir et à dire ce qu'il pensait. Non pas comme une espèce de bourrin foutant les pieds dans un magasin de porcelaine, mais avec tact, tout en n'en restant pas moins acerbe à souhait.


"Je pense personnellement qu'il vaut mieux prendre tes menaces au sérieux...avec toi...mais ça n'engage que moi. Après tout, tu as beau être Auror, tu n'en restes pas moins un Sykes of Woodbury, n'est-ce-pas?" fit-il amusé, un poil provocateur.

Et oui...Apophis aussi appartenait à son milieu. Alors pas besoin de faire de dessin. Monsieur saurait très bien entrevoir ce qu'il sous-entendait. Néanmoins, l'atmosphère de la pièce déjà bien pesante s'alourdit encore plus lorsque Sykes décida qu'il était temps pour lui de mettre fin à ses jours. Chic! D'enfer même! Un suicide en direct d'un être qu'il répugnait plus que tout. Cependant, ce n'était jamais aussi simple dans la vie....Dommage, je sais! Si Sykes se pointait lui-même de la sorte de sa baguette, c'était sûrement qu'il avait quelque chose de tordu et particulièrement malsain caché derrière la tête. Méprisable! Samuel fronça les sourcils, partagé entre la méfiance et la colère. Il l'écouta néanmoins avec toute l'attention dont il était capable. Au moins, Sykes avait réussi quelque chose...attirer son entière attention. Pas mal Apo...se la jouer Hara-kiri, il fallait trouver. Quel abruti! Que cherchait-il à faire ou à provoquer? Soudain, Samuel commença à douter. Attendez une seconde...Mais il n'eut pas le temps de penser un peu plus car les propos de Sykes l'absorbait trop pour chercher ailleurs. Critiquer!? Et alors? Il en avait eu envie, il l'avait fait. En quoi était-ce vilain? Lui, il trouvait çà amusant. Si Sykes avait eu une famille aimante et attentionnée, il aurait peut-être fini autrement. Aujourd'hui, on voyait le résultat. Et le voilà qui parlait d'amour. Sam leva les yeux au ciel.


"Ca, je veux bien te croire!" lâcha-t-il sans rien ajouter d'autre à ce sujet.

Il était resté vague, ne précisant pas sa pensée. Il n'avait pas besoin de se justifier de toute façon. Encore heureux qu'il y ait encore des hommes et de femmes dans ce monde qui connaissent l'amour, le partagent et en connaissent la vraie valeur. Malheureusement, ils en existaient qui ne l'avait jamais croisé, ni même entrevu. Etait-ce le cas de Sykes? Vu l'homme que c'était...on pouvait penser qu'il appartenait à la deuxième catégorie. Mais Samuel partageait un des points de vues de Sykes à propos du fait qu'il était destructeur d'aimer. Cette remarque le renvoya en arrière, dans son passé, à l'époque où il était tombé amoureux pour la première fois et le jour où il s'était déclaré. Il repensait à cette jeune femme qu'il avait aimé. Son premier et unique amour d'ailleurs. Leur séparation s'était en apparence bien passée, mais lui en avait souffert très longtemps après. Mais trop fier pour le montrer, il était resté comme à son habitude détaché. Et même si aujourd'hui ils étaient restés d'excellents amis, leur rupture avait cassée quelque chose en lui. Sa capacité à s'attacher. C'était sûrement depuis cette époque qu'il ne pouvait s'empêcher de collectionner les jolies filles, les aventures sans lendemain et de préférer les histoires d'une nuit plutôt que les histoires d'amour. D'ailleurs, il ne courrait pas après et il était très bien ainsi. Alors voilà pourquoi il rejoignait Sykes sur ce point-là. Aimer, c'est se brûler soi-même. C'est souffrir pour rien et trop s'impliquer vous entrave. Et il l'avait bien compris. Quant au bourbier dont il parlait, lui aussi en venait. Et même s'il ne voyait pas la chose comme Sykes, il n'aimait pas son ton.


"Peu m'importe que ça te plaise ou pas! Je fais et dis ce que je veux quand je le veux! En tant pis si ça fâche" dit-il d'une voix dure, sans réplique.

C'est ensuite que vint bizarrement le plus intéressant. Sykes of Woodbury avait un fils!! Il l'avait en effet appris il y a très peu de temps, mais connaissant l'énergumène, il avait cru à une blague de mauvais goût. En fait, il n'y avait pas cru tout simplement. L'affirmation de l'Auror le fit revenir sur sa décision. Incroyable! Sykes, un fils! Par Merlin, on aurait tout vu dans ce bas monde. C'était presque irréel. Et qui aurait voulu faire un enfant avec ce...ce dément? Sincèrement, il plaignait la jeune femme. Mais celui qui plaignait le plus, c'était le fils. Avoir Sykes pour père, c'était pire que tout. Mais ce qu'il trouvait paradoxal, c'était qu'il venait de lui parler que s'attacher à quelqu'un, c'était s'attacher un boulet au pied...hé bien vu la façon dont il défendait son fils, l'attachement n'était plus un problème pour l'Auror. Parce qu'il ne fallait pas se voiler la face. Si Sykes tenait un tant soit peu au gamin, c'était surtout parce qu'il était son Héritier et que son sang coulait dans ses veines, rien de plus. Après, s'il 'aimait' ce gamin, ça serait son problème. Apophis aurait juste tenu des propos qui n'avaient plus aucun sens, voilà tout. Samuel se mit à ricaner.


"Les félicitations s'imposent j'imagine....", fit-il un sourire narquois sur les lèvres. "Mais je ne sais pas qui je dois plaindre le plus? La mère ou l'enfant?" fit-il amusé, le regard toujours aussi provoquant.

Il ne pouvait néanmoins faire l'impasse sur les accusations tenues par Sykes. Il ne manqua de le remettre à sa place d'un ton dur.


"On n'est pas tous des ordures nées Sykes!" lui balança-t-il du tac-au-tac.

Par sa réplique , il faisait entendre à l'Auror que ça n'avait jamais été son attention et que de toute façon, ce n'était pas sa manière de faire. Il avait de toutes autres méthodes. De plus, il ne voyait pas de quels petits copains il voulait parler. Les seuls qu'il côtoyait, c'était les membres de son équipe et de Sykes ils s'en foutaient comme de l'an 40. A moins qu'il parle des autres Sang pur de son rang avec qui il entretenait des relations amicales. A ce niveau-là, Sykes était un problème pour tous ces fils de bonnes familles qui avaient appris à vivre dans le rejet du fils des Sykes of Woodbury. Si les autres voulaient s'amuser un peu et s'en prendre au gamin, il ne pourrait que les mettre en garde, les prévenir des menaces de Sykes, mais c'est tout. En ce qui concernait Samuel, s'en prendre à des gamins sans défense n'était pas sa tasse de thé. Voir sa soeur cadette mourir sous ses yeux était sûrement à l'origine de sa façon de penser...du moins, en ce qui concerne les 'mioches'. L'aîné des Gibson en profita pour faire un tour d'horizon dans l'esprit étriqué et pervers de l'Auror. Il vit alors la scène où une jeune femme accouchait et que Sykes se tenait dans une salle de l'hôpital de Ste Mangouste, auprès de la jeune femme...puis il passa à une scène plus ancienne...plus lugubre...presque morbide. C'était tellement sombre qu'il se demandait comment Sykes avait fait pour y voir quelque chose. Il vit alors une silhouette sur le sol...le corps de Sykes...puis des formes noirs...puis plus rien...Un frisson le parcourut lorsqu'il se rendit compte de ce qu'allait faire Sykes. Le mettre à l'épreuve? Il comprit instantanément. Malgré tout, il ne fit rien pour l'en empêcher. Il savait que la situation n'allait pas être à son avantage, il avait perçu les pensées de Sykes sur le moment même. Il aurait pu intervenir, sortir sa baguette de sa longue veste en cuir et le désarmer, mais il s'en abstint. En réalité, si à cet instant Sykes tentait de le mettre physiquement à l'épreuve, c'était raté. Mais le cerveau de Sam lui, avait réagit au quart de tour, tellement vite qu'il avait su que pour son bien il ne valait mieux pas qu'on le trouve avec une baguette à la main. On l'aurait accusé directement...

Un fou! Totalement dément! Il ne pouvait même pas dire qu'il ne lui en aurait jamais cru capable car il savait depuis toujours que l'esprit dérangé de Sykes renfermait des folies que nul homme ne pouvait concevoir. Le sortilège retentit dans la pièce comme le claquement d'un fouet. De la Magie Noire en plus....


*Enfoiré....* songea-t-il pour lui-même sachant très bien où voulait l'emmener l'Auror.


Dernière édition par Samuel Gibson le Jeu 24 Avr - 18:54, édité 2 fois
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Ξ Sujet: Re: Interrogatoire... [PV Raphaël]   Interrogatoire... [PV Raphaël] - Page 3 EmptyJeu 24 Avr - 18:45

Il avait oser utiliser la Magie Noire. Samuel n'était pas en reste de ce côté-là mais il n'était pas assez idiot pour révéler au grand jour qu'il la connaissait, qu'il lui arrivait de l'utiliser et qu'il possédait des manuels très intéressants sur le sujet. Quel bâtard! Que voulait-il obtenir en agissant ainsi? L'envoyer à Azkaban en le faisant passer pour un mage noir? Il pouvait toujours rêver! D'abord, il avait trop d'influence pour qu'on l'enferme aussi facilement pour si peu...ensuite il n'avait rien fait, et ensuite, et le plus important, il n'était en aucun cas un mage noir. Il se répétait à lui-même le fait que Sykes ne l'aurait pas et que sa tentative de le faire accuser ne marcherait pas. Et le mot enfoiré revenait aussi sans arrêt dans sa tête. Il avait été surpris certes, mais plus par le fait qu'il mette un plan aussi diabolique pour lui nuir en place que par l'attaque en elle-même, mais il avait vite retrouvé ses esprits en l'entendant crier comme un putois. Samuel sentit ses poings se fermer, ses machoires se crisper sous la colère. Il avait une folle envie de l'étrangler au sens propre du terme. Enserrer son cou de ses deux mains puissantes et de le voir mourir à petit feu, étouffé. Ca l'envahissait à une telle vitesse qu'il cru qu'il allait perdre le contrôle de lui-même. Et pourtant il ne faisait rien. Il n'avait pas bougé un poil, il restait sur place, observant ce cancrelat immonde se vider de son sang. Quelle vue! Pour un homme qui haïssait Sykes, il n'y avait pas plus beau spectacle. Surtout qu'il avait du mal à respirer, qu'il devait souffrir affreusement...à côté, un Doloris pouvait être comparé à un sortilège de chatouillis. L'horrible grimace que Sykes lui fit provoqua en Samuel une montée de haine. Il appelait à l'aide, osant dire qu'il avait été attaqué. Que LUI l'avait attaqué? Non mais on était en plein délire! Quelle enflure! Il allait le tuer...il allait le trucider...le découper en morceaux et le donner aux Sombrals...il...il perdait le contrôle lorsqu'au même moment il se tourna vers la porte. Elle était visiblement fermée par un sortilège et seul Sykes pouvait l'ouvrir lui-même. Enfermé avec cette méprisable souillure. Il avait l'impression d'être plongé en plein cauchemard.

*Etouffe-toi dans ton sang bâtard!* pensa-t-il avec force, espérant que cette simple pensée lui permettrait de voir son voeu s'excausser.

Il le regardait se tortiller tel un ver sur le sol sans réagir. En fait, il observait le spectacle. La colère avait peu à peu disparu...euh...pas tout à fait en fait. Il l'avait maîtrisé et reprit le dessus. Pas un Gibson pour rien! Il réfléchissait déjà à l'après et au moyen de se sortir de ce guêpier dans lequel ce déséquilibré l'avait fourré. Il se croyait malin, mais lui aussi l'était. Il n'avait qu'un seul mot à dire à son père et l'affaire serait réglé si vite qu'il n'aurait même pas le temps de dire 'ouf'. Il pourrait oui...mais à cette instant, c'était une affaire entre lui et l'aliéné. Et même lorsque son père l'apprendrait, il aurait beau lui dire de ne pas s'en mêler, il mettrait tout de même son nez dans l'histoire. Alors autant faire de son mieux, le plus rapidement possible, dans le peu de temps qu'il lui restait. Il vit Sykes faire un effort qui devait lui demandé beaucoup vu les blessures béantes qu'il avait et dont un sang rouge carmin s'échappait avidement pour utiliser sa baguette et ouvrir la porte. Samuel n'avait toujours pas bougé quand les trois Aurors pénétrèrent dans la pièce et il s'était bien gardé de rester un tant soit peu près du corps saignant de Sykes. Il ne voulait pas avoir affaire à lui. C'était peine perdue vu le cinéma qu'il lui faisait. Pathétique!

Les deux femmes se précipitèrent vers l'Auror ensanglanté. Il leva les yeux au ciel. Il poussa même un soupir de lassitude. Apparement, Samuel avait d'autres chats à fouetter pour accorder un peu de temps à cet homme. Il observait néanmoins la scène qui se déroulait dans la pièce. Il ne trouvait même pas ça dramatique! C'était juste une pièce de théätre dont l'acteur principal _ Sykes en l'occurence, applaudisser _ jouait aussi mal qu'une quiche. Ce ne fut que lorsqu'il l'accusa ouvertement devant les trois autres qu'il prit la peine de prendre part à la mascarade.


"Il divague. C'est sûrement la douleur qui joue sur ses facultés mentales." dit-il simplement, d'un ton ferme.

Lorsqu'une des deux femmes fit la remarque qu'elle ne connaissait pas ce sort, il se garda bien de lui en dire sa provenance. S'il l'ouvrait, on allait lui sauter dessus. S'ils apprenaient qu'il connaissait ce sortilège rallié à la Magie Noire, on se mettrait à spéculer sur lui et le fait de savoir si oui ou non c'était un mage noir ou pas. Evidement, comme tout sorcier d'une certaine catégorie, il connaissait parfaitement ce sort et il aurait très bien pu leur dire, mais il se méfiait de leur esprit de déduction trop attif. Parfois, les Aurors ne raisonnaient pas trop avec leur cerveau. Bien évidement, ce c*nnard de Sykes ne manquait pas une seconde d'ouvrir sa grande gu*ule et de dire que le sortilège n'était autre que de la Magie Noire! Hip hip hip hourra! Applaudissez! L'agresseur de sa propre personne qui vous donne la réponse! Quel exploit! Si Samuel n'avait pas des priorités et des reponsabilités qui l'empêchaient de faire quelque chose d'irréfléchi, il aurait sûrement sauté sur Sykes lorsque ce dernier chercha à en rajouter pour enfoncer Gibson et pour se faire plaindre. Un des Aurors proposa qu'on l'emmène à Ste Mangouste. Déjà? Mince alors! A-t-il assez perdu de sang pour ne pas en revenir? Cette idée lui traversa l'esprit lorsque la voix d'Apophis se manifesta une nouvelle fois au grand désespoir de Samuel. Mais faite-le taire! Il écouta les balbutiements de l'Auror puis quand ce dernier eut fini, il prit la parole très calmement, s'adressant à l'homme qui se tenait non loin de lui.


"Je ne veux pas rentrer dans le petit jeu morbide de Mr Sykes ici présent, mais je n'ai jamais attaqué cet homme, dit-il en prenant une mine sérieuse. "Certes, il a été brutal avec ce jeune homme, ajouta-t-il en montrant son frère cadet, mais il n'est pas le premier qui se soit montré brutal avec moi ou l'un de mes proches. La preuve, sur les terrains de Quidditch, combien de fois mes joueurs ou moi-même nous sommes nous prit des Cognards violemment frappés pour nous mettre hors-jeu? Et malgré le fait que ça soit arrivé de nombreuses fois, me suis-je déjà vengé d'avoir été blessé? Non! Je ne suis pas violent...par contre l'Auror Sykes..." fit-il l'air détaché, suspendant sa phrase, d'un air entendu envers l'Auror qu'il avait à ses côtés.

Les deux jeunes femmes avaient elles aussi entendu ce que Samuel venait de dire. Quant à Sykes, il avait perdu connaissance. Une excellente chose! Bon débarras! Dors espèce de dégénéré. Que dis-je? Crève oui! Une des jeunes femmes le regarda quelques instants. Il ne chercha même pas à savoir ce à quoi elle pouvait bien penser, mais il était presque persuadé qu'elle ne devait pas encore se rendre compte du fait qu'elle avait le célèbre joueur de Quidditch devant elle. Normal! Il faisait souvent cet effet sur la gente féminine. Néanmoins, elle semblait vouloir sauver son supérieur. Quelle poisse! Pourquoi ne pas le laisser là et aller se boire un petit quelque chose? Non...apparement, ce n'était pas possible! Malgré tout, Samuel hocha la tête en signe d'accord. Autant se la jouer faux-c** jusqu'au bout. Le jeune Auror qui se tenait debout à ses côtés le regardait bizarrement. Faites-lui 'BOUH' et sûr qu'il sursaute jusqu'au plafond. Il lui demanda alors la permission d'emmener son frère à Ste Mangouste.


"Oui oui...mais tenez-le éloigné de l'Auror Sykes. Il n'a pas toute sa tête." dit-il soucieux.

Les Aurors hochèrent la tête pour montrer leur accord. Qu'est-ce qu'il jouait bien! Tout y était! Le ton de la voix, la mine soucieuse, les traits du visage, l'expression....Tout! De dures années de pratique et voilà où ça vous mène. A vous transformer à volonté! Cependant, son regard fut attiré par Sykes qui...qui était à nouveau conscient! Quelle m*rde! Il ne pouvait pas les laisser tranquille. Il avait une forte envie de lui envoyer un coup de pied dans la tronche, surtout en entendant les absurdités qu'il venait de proférer. Comment pouvait-on être si...si machiavélique? Il le verrait plus Mangemort, au service de ce Lord qu'Auror. Il perdait son temps ici. Néanmoins, malgré cette forte envie de lui écraser le nez violement, il se retint. D'ailleurs, il se permit de prendre la parole.


"Hum...vous voyez, il perd la tête. Il ne connait même pas ce garçon. Mr Julian Gibson s'occupera de régler les soins médicaux. Veuillez à ce qu'il soit pris en charge par les meilleurs Médicomages." fit-il d'un ton tout à fait professionnel.

Un truc le fit sourire intérieurement. C'est la réaction des trois Aurors quand il prononca le nom de son père. Leurs visages avaient changés soudainement, laissant place à l'appréhension et pour le gars, à de la crainte même. Il était content de l'effet produit. Il l'avait fait consciemment de plus. Le père Gibson était extrêmement respecté et surtout craint. Ce n'était pas n'importe qui et tous savait qui il était et ce qu'il représentait. Son influence était telle qu'il invitait même le Ministre ou les plus hauts préposés de la Justice Magique à venir déjeuner, dîner ou prendre le thé dans la demeure familiale, ce qui était un privilège rare. Refuser une de ses invitations était très mal vu, mais en reçevoir une était un grand honneur. Et puis, il avait des hommes dans chaque département du Ministère et même à Ste Mangouste. Voilà pourquoi il savait tout sur tout et qu'il connaissait des projets, des informations bien avant le 'peuple'. Il pensa soudainement à quelque chose. La parole de Sykes avait sûrement une grande importance, mais tout le monde au Ministère savait comment il était et certains douteraient sans aucun doute de sa version. Quant à la parole de Gibson, elle aussi avait de l'impact et de l'influence...mais même s'il avait un nom, une notoriété, une liberté d'action plus grande que la moyenne, il devait trouver des preuves qui pourrait le disculper totalement et mettre Sykes dans le pétrain. Il passa la pièce en revue et ses yeux gris-perles se possèrent sur un objet des plus intéressants.


"STOP! Attendez!" s'exclama-t-il brusquement.

En donnant un ultime effort pour ouvrir la porte aux Aurors qui essayaient d'entrer il y a quelques minutes, Sykes avait fait tomber sa baguette. Le fin morceau de bois se trouvait à l'extrémité des doigts de cet aliéné d'Auror. Un sombre sourire apparu sur le visage de Samuel. Il sortit un mouchoir de soie blanche gravé à ses initiales et ses armoiries qu'il avait dans la poche de sa veste et s'approcha de la baguette. Il s'accroupit près du corps *répugnant* mais avant de faire quoi que se soit, il regarda les deux jeunes femmes et s'adressa à elles.


"Vous permettez?" fit-il poliment, un petit sourire aux lèvres.

Elles haussèrent les sourcils surprisent, l'une rougit violement. Pas très douée quand même pour une Auror. Si elle ne savait rien dissimuler, ça ne devait pas facile de jouer les infiltrés. L'autre acquiessa d'un signe de tête, visiblement curieuse de ce que le célèbre joueur de Quidditch comptait faire. Il les remercia toutes les deux _ ne pas vexer une femme surtout _ puis en prenant bien garde de ne pas toucher la baguette de ses doigts, il la saisit dans le mouchoir de soie. Il se releva, l'observa avec intérêt, puis s'adressa aux trois Aurors présents.


"C'est la baguette de l'Auror Sykes. Une seule chose à faire pour prouver mes dires: La Remontée des Sortilèges." fit-il en la tendant au jeune homme qui le regardait soudainement avec une lueur dans les yeux.

Il semblait enfin avoir compris où il voulait en venir et les deux jeunes femmes aussi. Pendant ce temps, Sykes agonisait et Gibson s'en réjouissait. Il perdait des minutes précieuses, mais qu'est-ce que c'était jouissif. Il pensa bien évidement au fait qu'il aurait pu piquer la baguette de Sykes pour s'en servir contre lui, mais soyons sérieux. Comment voulez-vous arracher la baguette à ce molosse? Il entreprit directement de prendre les devants. Surtout qu'il en avait marre d'être dans cette pièce et qu'il voulait respirer un peu d'air frais et emmener son frère à l'hôpital.


"Si vous avez encore un doute, je veux bien soumettre ma propre baguette au même sortilège. Néanmoins, vous n'y trouverez rien de concluant. Et auquel cas vous pensiez que je me suis amusé à prendre la baguette des mains de Sykes, essayez pour voir. Affronter cette masse n'est pas sans risque pour votre vie." fit-il d'une voix calme, la mine sérieuse mais sincère.

Il haussa les épaules, puis proposa qu'on emmène Sykes à Ste Mangouste au risque que son corps ne prenne le chemin de la morgue, ce qui n'aurait pas déplu à l'aîné des Gibson. Il laissa passer les deux jeunes femmes qui firent léviter le corps de l'Auror ensanglanté à travers les couloirs du 2nd étage. Quant au jeune homme, il marchait derrière avec Samuel et tout les deux faisaient léviter Raphaël. L'homme semblait réfléchir à quelque chose, mais Sam ne s'en préoccupait pas. Des portes s'ouvraient, des têtes passaient par l'entrebaillement et des mines effarées, voir même grandement étonnées regardaient le cortège bizzaroïde passer devant eux. A l'heure actuelle, son père devait déjà être au courant de la situation et il n'allait pas manquer de faire jouer ses relations pour que tout soit réglé le plus rapidement possible et que Sykes se prenne une sacré savon. A cette pensée, Samuel ne pouvait s'empêcher d'être ravi. Et encore, jubiler serait le meilleur terme. Voir Sykes se faire remonter sévèrement les bretelles, y avait pas mieux! Arrivés à destination, là où le transplanage était possible, ils transplanèrent tous avec leur deux 'malades', direction Ste Mangouste. Samuel n'avait aucunement l'attention de laisser son frère sans surveillance. Et puis, même si les Aurors croyaient peut-être en son innocence, ils ne pourraient le laisser partir sans les quelques questions d'usage, juste pour montrer qu'ils avaient tout de même fait leur boulot lorsque Sykes se réveillerait. Malheureusement pour lui, ce qu'il avait espérer en montant ce petit manège n'allait pas aboutir. Son père déjà avait contacté le Ministre à l'instant même au moment où Samuel, Sykes, Raph et les trois Aurors venaient de faire leur entrée à l'hôpital.


[Pour moi, j'ai fini...néanmoins, ça dépend de ta réponse ou pas! Si tu réponds, et que ça me tente bien ^^, je clotûrerai ensuite le topic par ma future réponse...soit tu souhaites continuer l'histoire à Ste Mangouste, dans quel cas, je te rejoins! Wink La balle est dans ton camp Smile]
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Ξ Sujet: Re: Interrogatoire... [PV Raphaël]   Interrogatoire... [PV Raphaël] - Page 3 EmptyVen 2 Mai - 9:02

[HJ : bon ^^ comme je t'avais dit quoi ^^ ! Après on ferme looll].

*Il va s'en prendre une tellement sévère qu'il va s'en souvenir pour le restant de ses jours, hihihihihiii...

Ohh genre, Monsieur veut se la jouer "Ohh mais Sykes ! Quel rufiant tu fais, oh ! Comme tu n'es qu'un espèce de bâtard, sans foi ni loi ! Comment oses-tu me parler ? Ouuuhh...".

Sans déééc', gamin ? Tu crois quoi ? Que j'allais me laisser impressionner par tes 78 kilos tout mouillé ! T'es juste bon à te prendre des Cognards dans la g***e et à poursuivre un Vif d'Or... Moi j'en ai bavé ! Tu vois ? Moi je m'en suis mangé des gamelles, des vraies !

Et J'AFFABULE PAS !!! JE NE DERAISONNE PAS comme tu aimerais qu'ils le croient ! NON !! Je suis SAIN d'esprit !

Hihihiihihihihihihiii... pauvre, pâââûûûvre petit Gibson qui veut appeler son pôpa ! Moi, le mien, l'est crevé, enterré, bel et bien mort et adieu tyran, ça nous fera de l'air ! Mais il l'était déjà bien avant qu'il ne succombe en vrai, hinhinhinhinnn... Dans mon esprit, il l'était et je n'avais pas besoin de lui, moi ! Y a rien de pire pour un père que de crever dans la mémoire de ses enfants, j'en sais quelque chose !

Hurmmmpphh... il touche à mon gosse celui-là et je le massacre ! Il a été prévenu ! Je le tuerai...

J'ai un de ces mal de crâne... Et je lévite maintenant... C'est normal ?

Non ! Une seconde, Sykes, une seconde !! Remonte un peu en arrière...

..."Après tout, tu as beau être Auror, tu n'en restes pas moins un Sykes of Woodbury, n'est-ce-pas?"...

Non... pas AUTANT en arrière... Bref... Ah ! mais si ! Faut que j'y pense à cela, attends...

Note à moi-même : lui briser la mâchoire pour son impertinence !

Voila, c'est fait ! Yiiaahahahhaa !!

Comme je suis fort ! je suis très fort...

J'imagine bien Scrimgeour là :

"Vous êtes très fort, Auror Sykes !".

"Merci, Rufus. Vous pouvez disposer !".

Et il repartirait avec son plateau d'argent et ses miettes de pancakes et tartines au beurre... Hihihihihiiiiii...

Tiens ! j'ai faim !

J'espère que la bouffe est extra à l'hôpital... La dernière fois que j'y suis allé -après que ce sal... enfin bref, après cet "incident" qui me vaut de toujours porter une prothèse aux côtes alors MOLO, les gars !- c'était pas digne d'un quatre baguettes sur l'échelle des meilleurs guides sorciers...

Tant pis, j'irai voler aux cuisines !!

En y repensant, c'est vrai...

L'autre cornichon va demander une expertise... Arggh, pas si débile que cela finalement le fils prodigue ! Il fallait s'y attendre...
Ils vont comprendre que MA baguette a lancé MON propre sort, et je n'aurai plus que mes yeux pour pleurer...
Ah mais c'est bien ce que je compte faire ! Pleurer !

Hinhinhinhinhinhinhinnn...

Ce gosse a peut-être plus d'un tour dans son sac mais il ne doit pas oublier à qui il s'adresse...
Je n'ai pas été crée dans le but de perpétrer une lignée pour rien...

Samuel, prépare-toi !

Car la personne que tu as en face de toi et qui est prête à mordre se nomme Apophis Sykes !*.


[Et voilaaa !!! Terminé pour moi aussi !!!!! Very Happy]
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