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| Le pouvoir des fleurs [PV] | |
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Auteur | Message |
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Invité
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Dim 13 Jan - 18:02 | |
| Bones ? Comment pouvait il apeller Susan, par son nom de famille? C'était affreusement malplacé selon Elizabeth. Ca lui rapellait le Serpentard qui l'avait apellé Harris quand elle était avec Jonathan dans les couloirs. Vraiment sur ce coup là, Ernie avait choqué Elizabeth. Mais ce qui suivit lui fit très vite oublier toute ses précédentes paroles, à savoir l'unique “Bones”. Comme ça il était ami avec elle, voila qui ravissait Elizabeth. En revanche, il la regarda et lui demanda pourquoi elle posait cette question. Il y avait plusieurs réponses à cette question, et nous les verrons dans un plan détaillé en trois parties distinctes.
La première, est qu'Elizabeth pouvait être une fille très curieuse. Les petites filles de 12 ans l'étaient souvent. Toujours à vouloir deviner ce qui se passait chez telle ou telle personne. Parce qu'elle n'avait des fois que ça à faire, ou parce qu'elle se demandait comment on avait bien pu lui cacher ça. C'est vrai quoi. Elle se devait de tout savoir, c'était une évidence. Tout le monde devait venir raconter sa vie à Elizabeth Harris la curieuse parce que c'était dans l'ordre normal des choses, point final. C'était un du, rien d'autre et tout le monde devait s'y plier, même quand on croyait que ça ne la regardait pas et même quand on était un Poufsouffle de 5ème année
La seconde solution, beaucoup plus probable, était qu'Eli était inquiète pour son amie. Elle venait de parler concretement avec Ernie et c'était rendue compte que c'était un garçon vraiment affreux. Prétentieux, craneur, même pas joli, il était vraiment antipathique. Eli se demandait donc depuis combien de temps la perfection Susan Bones avait du supporter cet attroce goujat. La si gentille prefete des jaunes et noirs n'auraient jamais du avoir un tel fardeau à porter et c'était ce qui rendait Elizabeth très soucieuse. Ernie McMillan, la pire des espèces de garçon qu'il pouvait exister sur terre, et Elizabeth venait d'apprendre qu'il devait se pavaner tout les jours devant Susan depuis 4 années, 4 longues années...
Il y a enfin la troisième solution, celle qui est la mieux adopté par les temps qui courent. Elizabeth était sceptique quand à l'identité du jeune McMillan. Après tout, Maugrey Fol'oeil qui avait enseigné l'année passée la défense contre les forces du mal était en réalité un mangemort, alors pourquoi d'autre partisants de Celui dont on ne doit pas prononcer le nom, récemment revenu au pouvoir, ne serait pas infiltrés à Poudlard ? Personne ne peut le dire. Et en parfaite futur auror qu'elle était, Elizabeth se méfiait de tout le monde, même de ses amis les plus proches. Ernie n'était donc peut être pas un réel élève et c'était peut être un mangemort déguisé... Elizabeth posa donc une question piège au dis mangemort qui, manque de bol, répondit juste à la question.
Mais la réelle raison était tout autre. Eli avait juste envie de faire la conversation à son camarade et pour cela elle lança le seul sujet, ou du moins un des rares, qu'ils avaient en commun, Susan Bones. Elle lui répondit donc mais avant ça elle fit une remarque sur ce qu'il avait dit un peu avant. « Bones ? Tu apelles Susan par son nom de famille ? Etrange... Ca me ferait bizzare qu'on m'apelle Harris à tout bout de champ, mais bon. Sinon je voulais juste savoir depuis quand tu la connaissais simplement pour en savoir un peu plus sur vous deux. Elle ne me parle pas souvent de toi, et je ne sais pas les relations que vous entretenez c'est pour ça... » “Un coup de poële supplémentaire pour Harris s'il vous plait!”. Voila qu'en parlant, elle venait par la même occasion de donner son nom de famille. A croire que l'appel à l'aide d'Ernie avait été entendu par la jeune fille et qu'elle ne pouvait faire autrement que de l'aider... Ils sont trop bons ces Poufsouffle... - - - - - - 645 Mots - - - - - - *651
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| | | | Ernie MacMillan
Parchemins : 683 Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979) Actuellement : Adulte [Département de la coopération magique internationale] Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Dim 13 Jan - 18:48 | |
| Et bien entendu, tel le désespéré moyen, Ernie sauta sur l’occasion que venait de lui donner Elizabeth de connaître son nom pour mettre ses petites cellules grises en route. Harris, Harris… Un nom qui lui disait vaguement quelque chose. Et pas seulement à cause des tartines de pain de mie du même nom (avec ou sans croûte ?). Il lui semblait bien se souvenir, à présent, que cette fille avait un nom un peu long. Au moins trois syllabes. Etait-ce Rosamonde ? Perséphone ? Anastasia ? Nigelle, peut-être ? Ernie lorgna discrètement Harris du coin de l’œil. Non, elle n’avait définitivement pas une tête à s’appeler Perséphone. C’était trop antique. Rosemonde non plus, d’ailleurs, trop précieux. Nigelle ? Non, trop vulgaire ! Restait Anastasia. Un nom qui ne convainquait pas vraiment Ernie. D’une part parce qu’il y avait bien trop de «a» dedans à son goût, d’autre part parce que «Anastasia Harris», ce n’était pas très beau. Enfin, il se demandait s’il n’était pas tout bonnement en train de la confondre avec une seconde année de Gryffondor, qui avait les cheveux de la même couleur que la Poufsouffle et qui elle, pour le coup, se prénommait bien Anastasia. Si, sans doute, il devait confondre. Pas un prénom vulgaire, ni un prénom précieux, donc. Ce qui lui laissait les grands classiques.
Avec ça, il était bien avancé ! Des grands classiques en trois syllabes ou plus, il y en avait à foison. Depuis Pénélope jusqu’à Caroline, en passant par Doriane et Rosalyn. Au final, il n’était pas tellement plus avancé. Renonçant bien vite à faire la liste de tous les prénoms classiques de son répertoire (Emily ? Liliane ? Constance ? Prudence ? Clémence ?), le blondinet préféra se dire que, s’il avait besoin d’appeler la fillette, il dirait tout bonnement Harris.
Certes, cette solution n’était pas bien satisfaisante, étant donné qu’elle venait précisément de lui dire qu’elle ne supportait pas qu’on l’interpelle par son nom de famille, mais l’un dans l’autre, il préférait la faire un peu grimacer plutôt que de l’entendre hurler de colère s’il prenait le risque de l’affubler d’un prénom qui n’était pas le sien. Néanmoins, pour pallier à toute incompréhension, il crut bon de préciser :
- Tu sais, je viens d’une famille très attachée aux traditions. Chez nous, appeler les gens par leur nom, c’est une marque de profond respect. D’ailleurs, si tu écoutes les conversations, dans les couloirs, tu verras que beaucoup d’amis s’adressent les uns aux autres sans employer le prénom.
Il avait, bien entendu, pris soin de parler avec une profonde déférence teintée de gentillesse. Il ne fallait pas non plus qu’elle pense qu’il lui faisait la morale en mettant en cause sa politesse. Surtout pas ! Mais il était vrai que les MacMillan avaient un certain goût pour la convention. Ce qui expliquait parfaitement les tendances pompeuses d’Ernie. Il avait été élevé de telle sorte que, son goût de base pour tout ce qui semblait si souvent, aux yeux de ses camarades, désuet et ridicule, n’avait pu que croître.
Le jeune garçon sourit légèrement en entendant la suite de la réponse de… euh… Garance ? Hortense ? Elanor ? C’était bien un truc de Poufsouffle, ça, de s’inquiéter des fréquentations de ses amis ! Il espérait sincèrement avoir prouvé à Clothilde, Bathilda, Florence qu’il était digne de confiance et qu’elle n’avait, par conséquence, rien à craindre pour Susan, mais pour être parfaitement honnête, il en doutait. Veratre, Helena, Mary-Ann désapprouvait clairement son emploi du nom de famille, il ne devait pas être dans ses bonnes grâces. D’ailleurs, que pouvait-on attendre de quelqu’un qui peinait à retrouver le prénom d’un interlocuteur pourtant connu (peu, certes, mais connu tout de même !).
- Hum, franchement, ce n’est pas très étonnant, qu’elle ne te parle jamais de moi. Je veux dire, connaissant Susan, elle pense probablement que je n’accepte de lui parler que par pitié ou quelque chose dans ce goût-là. Elle semble incapable de croire qu’on puisse tout simplement l’apprécier pour ce qu’elle est. Tu n’as pas ce sentiment, toi aussi ?
Il adressa un regard sérieux à Anabelle, Bérénice, Camilla. Ce qu’il venait de dire n’était absolument pas une critique. Seulement une constatation qu’il n’était pas le seul à faire. Cela, il en était persuadé. Il avait d’ailleurs plutôt l’air ennuyé, à l’idée que Susan puisse ne pas le croire franc dans son amitié. C’était assez frustrant, en définitive.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Mer 30 Jan - 15:13 | |
| Ernie annonça à Elizabeth que dans sa famille, vouvoyer les gens que ce soit de la famille comme des amis était une marque de profond respect. Pour Elizabeth, qui n’en démordrait pas, vouvoyer un de ses amis était un manque flagrant de complicité et même de politesse envers lui. Ca avait tendance à rabaisser les gens selon elle et ça Elizabeth en serait incapable, même avec le plus méchant des Serpentard de 1ère année. Ca lui rappelait trop comment les Serpentard aimaient appeler les élèves des autres maisons, chose qu’elle n’appréciait pas du tout.
- Moui… Si tu le dis…
Façon poli de ne pas être d’accord avec quelqu’un. Qui a dit que Elizabeth Harris avait toutes les qualités, hein ? Sauf si bien sur on considère que l’entêtement est un défaut, bien entendu… Eli préféra donc oublier les paroles d’Ernie en qualifiant ses pensées "d’histoire de grands" qu’elle ne comprenait jamais. La jeune Poufsouffle marcha côte à côte de son camarade qui se révélait en fait bien plus plaisant, malgré quelques divergences d’opinion, qu’elle ne l’aurait cru.
Non pas qu’au premier abord, Ernie paraissait être quelqu’un de pompeux et d’imbu de sa personne, ni que Susan l’avait décrit comme étant quelqu’un de particulièrement inintéressant, mais parce qu’Elizabeth ne le connaissait en réalité pas plus que ça. Elle apprenait à le connaître de minutes en minutes et le trouvait relativement gentil, comme tous Poufsouffle me direz-vous. Eli regardait pendant ce temps le sol à la recherche de la fameuse plante qui lui valait sa présence ici même. Le professeur était le professeur le plus gentil de Poudlard sans aucun doute mais ses exercices étaient des fois pour le moins imaginatifs et pour le moins uniques.
Ernie poursuivit ses paroles par un constat sur Susan, un constat qu’Eli s’était fait depuis belle lurette. Susan était d’une modestie que Elizabeth n’avait jamais vu et ça allait même au delà de ça. Susan paraissait incapable de croire qu’on puisse la considérer en temps que Susan Bones… justement. Eli avait toujours regretté ce trait de caractère chez Susan, d’autant plus que c’était une des filles, LA fille même, qu’Eli considérait comme tout simplement parfaite. Elle avait toute les qualités du monde et elle ne s’en rendait même pas compte, du moins c’était ce qu’elle laissait paraître.
- Si, tout le temps. C’est d’ailleurs le seul trait de caractère de Susan que je n’aime pas. Elle est beaucoup trop modeste et n’est pas capable d’accepter les compliments qu’on lui fait. On dirait qu’on lui fait honneur quand on lui parle alors que pour ma part, c’est moi qui suis plus qu’enchantée de la voir et de lui parler. Mais c’est Susan, et on ne la changera pas !
Eli baissa les yeux, regardant une jolie fleur jaune à terre, tout en pensant à Susan. Merlin savait qu’elle aimait Susan Bones, et tant de modestie dans un seul corps était tout bonnement trop ! Enfin trop non, car la modestie est une qualité, de plus en plus rare de nos jours, mais au point que Susan ne parvienne plus à accepter un compliment sans virer au rouge tomate, il n’en fallait pas non plus trop ! Mais comme l’avait dit Eli à son camarade, c’était Susan et on ne la changera pas… |
| | | | Ernie MacMillan
Parchemins : 683 Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979) Actuellement : Adulte [Département de la coopération magique internationale] Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Mar 5 Fév - 20:54 | |
| Il existe une très bonne recette de compote de pommes qui préconise l’emploi de la cannelle pour relever le goût de la compote. La cannelle est un charmant petit ingrédient qui a le mérite de se marier avec sensiblement tous les desserts de ce monde et qui est, de surcroit, facilement trouvable dans n’importe quelle épicerie que ce soit, pour la modeste somme de pas beaucoup de gallions. Dommage, ce n’était pas de la compote de pommes, que voulait Chourave, mais bel et bien une saleté d’Agapanthe. De toute façon, si elle avait voulu de la compote aromatisée à la cannelle, elle se serait certainement débrouillée pour que les élèves dégottent de la cannelle tout seul, sans avoir recours à une quelconque action commerciale. Ce qui n’aurait fait que déplacer le problème. Sans compter que l’un dans l’autre, si elle voulait de la compote, elle pouvait aussi très bien descendre en cuisine.
Tout à ses pensées culinaires (le pauvre garçon commençait à avoir un petit creux), Ernie ne parut pas se rendre compte du manque cruel de conviction dont Elizabeth faisait preuve vis-à-vis de sa tendance à appeler les gens par leurs noms de famille. C’était certainement parce qu’elle était une fille, estima une petite voix étouffée au fond de lui. Les filles adoraient s’appeler par leurs prénoms en hurlant d’une voix suraiguë dans les couloirs avant de se faire la bise et de glousser bêtement. Quelque chose comme «Hé Pamelaaaaaaaa !» «Youhou, Candiiiiiiiice, ma chériiiiiie ! Mais ta jupe d’uniforme est merveilleuse !». Les filles étaient des êtres vraiment bizarres, quand on y songeait.
Les mains croisés derrière le dos, les yeux baissés en direction du sol, Ernie scrutait le moindre centimètre carré d’herbes folâtres qui l’entourait, ce qui lui donnait tout à la fois l’air de la taupe à la recherche de sa paire de lunettes et du pauvre poète romantique qui erre dans la Nature à la recherche d’Alexandrins aptes à soulager sa peine (ou pas).
Le tout sans s’apercevoir qu’Elizabeth avait de bonne chance de le prendre pour un vieil ours mal léché (Spartacus ! Euh non, cherchez pas !). Elizabeth dont il ignorait toujours le nom (il s’était vaguement fait à l’idée qu’elle devait se prénommer Elinor. Ce qui, au fond, n’était pas si mal, il avait au moins les trois premières lettres de correctes). Mais la question n’était plus tellement d’actualité. D’ailleurs, au rythme où elle lui balançait des indices, elle aurait tôt fait de lever complètement le voile sur son identité avant de percer l’ignorance d’Ernie à jour.
Perdu dans son inspection de la faune poudlardienne, le blondinet lança à peine un coup d’œil à Elizabeth quand celle-ci entreprit de lui parler de Susan. Non qu’il n’était pas intéressé par ce qu’elle pouvait bien raconter, loin de lui cette idée, mais parce qu’il avait la cruelle conviction qu’il allait manquer la si précieuse Agapanthe si jamais il relevait la tête plus de trois secondes.
Maintenant qu’il y pensait, il était vraiment heureux de s’y être pris tôt, pour travailler ce devoir, car à moins que Chourave n’ait poussé le vice jusqu’à planter une agapanthe par élève dans le parc (ce qui n’étonnerait qu’à moitié le Poufsouffle), les derniers à chercher auraient du mal à trouver («Quand on cherche, on trouve !» Un bon point à celui qui trouvera l’origine de la citation !). D’ailleurs, même s’il y avait bel et bien une agapanthe par élève, il y avait de bonnes chances pour que certains, peu délicats (nous ne citerons pas les Serpentard mais nous pensons très forts à eux. Amis Serpentard, bonjour !), piquent les fleurs des autres.
- C’est peut-être une chance au fond, tempéra-t-il d’un ton pensif, après tout, une telle modestie lui attire aussitôt la compagnie. Cette petite ira loin, rajouta-t-il d’un ton paternel volontairement amusé.
Paf ! Une chance sur euh… Hé bien une, en fait, pour qu’Elizabeth prenne mal une telle remarque. Ernie cherchait vainement un moyen de réparer sa mauvaise plaisanterie (pfiou, elle était tordue, quand même, Elinor ! Même pour une fille !) quand un détail dans l’herbe attira son attention.
- Oh ! S’exclama-t-il en tendant un index surexcité en direction d’un minuscule bourrelet alluvial (c’est joliment dit), au bord du lac.
Sans souci de son uniforme tant il était surpris, il se mit à quatre pattes dans l’herbe sèche et commença à ramper bizarrement par terre en écartant frénétiquement des petits brins d’herbe et de grandes tiges de graminées. Chourave avait intérêt à lui remettre une médaille de mérite, pour tous les efforts qu’il faisait ! Parce que s’il en jugeait par l’humidité qui perçait son pantalon (et qui avait eu raison de son enthousiasme premier), au niveau des genoux, il était très certainement en train de le tacher ad vitam eternam (un pantalon d’uniforme tout neuf !).
*Dommage que je n’ai pas de pantalon de jogging classe, sans quoi je l’aurais mis… Ma mère va me tuer !* songea-t-il en son for intérieur, un brin irrité à l’idée qu’un grand garçon comme lui (il avait tout de même quinze ans, maintenant, ce n’était pas n’importe quoi !) puisse encore se soucier des réprimandes maternelles.
(862 mots)
§§§ 861 |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Mer 6 Fév - 13:38 | |
| Le Poufsouffle est connu chez les maisons concurrentes pour être un être loyal et juste. Il est connu plus récemment pour être un farouche combattant et surtout pour posséder une détermination à tout épreuve. Alors quand vous placez deux Poufsouffle ensemble, vous ne pouvez qu'obtenir de très bon résultats. C'est pour cela que l'agapanthe, peu importante le lieu où elle se cache, ne pouvait pas faire le poids devant deux Poufsouffle en forme et motivés. Et motivés, Merlin savait que Ernie et Eli l'étaient. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils arrivaient à parler passionement en même temps que chercher la jolie plante. D'ailleurs, Eli remarqua que Ernie venait de trouver ce qui semblait être une plante, étrange me direz-vous, en bordure d'un lac et d'un forêt...
Eli n'avait pas écouté ce que venait de dire Ernie, et bien que ça paraisse extremement impoli, mieux vallait pour son pauvre petit cerveau tranquille, qu'elle n'ait pas entendu. Elle aurait été certainement très vite tracassée pour une raison qu'elle aurait ignoré, ce qui l'aurait encore plus tracassée. Elle se contenta de regarder Ernie ramper à terre tel un marine peu expérimenté et Eli ne put s'empecher de rire. Ce jeune homme était décidemment un sacré bout-en-train et il plaisait de plus en plus à Elizabeth. C'était bien connu, l'humour, était la clé du succès!
- C'est ça une agapanthe ?
Eli venait de se baisser pour contempler un peu plus la jolie plante qui devait sûrement être la plante recherchée puisqu'elle suscitait grandement l'attention du cinquième année. Eli regarda ensuite autour d'eux comme pour guetter l'arrivée d'un éventuel intrus. Un éventuel Serpentard qui se serrait précipité sur la plante et l'autre arrachée des mains innocentes du pauvre Ernie. Mais il n'y avait personne, heureusement pour les deux Poufsouffle. Eli se demandait d'ailleurs bien ce que pourrait faire le professeur Chourave avec une telle plante...
C'est vrai après tout, ça aurait été le professeur Rogue qui leur demandait de trouver une agapanthe, ça aurait pu être plausible, car dans sa quête d'ingrédients pour une potion et dans sa grande parasse avait demandé aux élèves d'en trouver une. Mais là non, c'était le professeur Chourave qui la désirait, surement pour l'étudier plus en profondeur selon Elizabeth. La jeune fille comtemplait donc Ernie avec intérêt, se demandant bien ce qu'il pouvait fabriquer. Il était à présent penché sur l'herbe, écartant quelques menues plantes et Eli ne voyait pas exactement si le végétal qu'il regardait ressemblait au croquis de l'agapanthe.
Avec tout ça, Eli avait définitivement perdu Susan et Wendy. Où avaient elles pu bien passer ? Elle finirait par les retrouver dans leur salle commune sûrement. SI elles n'étaient pas dehors, elles étaient nécessairement, dans la salle commune, c'était obligatoire, étant donné qu'elles venaient toute trois de s'occuper du Voltiflor, elles n'allaient pas aller se promener dans les couloirs, dans leur état qui était en cet instant tout sauf convenable. Eli se dit qu'elle n'allait quand même pas tarder à rentrer, quand elle aurait bien entendu trouver l'agapanthe avec Ernie – pas avant – et elle se pencha donc un peu plus sur Ernie, pour voir où en étaient les résultats. Elle jeta ensuite un coup d'oeil aux alentours, histoire de voir si d'autres fleurs de la même espèce n'attendait pas d'être ramassées.
[ 544 ] §§§ |
| | | | Ernie MacMillan
Parchemins : 683 Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979) Actuellement : Adulte [Département de la coopération magique internationale] Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Lun 3 Mar - 11:33 | |
| Ernie était encore très occupé à s'inquiéter des conséquences de son expédition dans la terre humide des rives du lac sur son pantalon (et, accessoirement, sur l'humeur maternelle) quand Elizabeth se rapprocha pour lui poser la question fatidique. Aha ! Est-ce que la fleurette qui lui faisait de l'oeil depuis son nid de hautes herbes étaient une agapanthe ? Le jeune Poufsouffle n'en était pas bien sûr mais si la plante lui faisait l'affront de n'être qu'une fausse joie, nul doute qu'elle allait passer un sale quart d'heure, et fi de la protection végétale !
La mine tellement grave qu'elle en devenait franchement comique, Ernie attrapa à tâton son livre de botanique pour mieux étudier la fleur. A tâton car il refusait tout net de lâcher le végétal des yeux... Pensez donc, des fois qu'il aurait des petites pattes et qu'il se carapaterait vite fait en relevant ses feuilles comme une Duchesse ses jupes. Cette idée aurait peut-être semblé incongrue aux moldus, mais Ernie était un sorcier, et en tant que tel, il avait déjà vu plus d'une chose étonnante. Il nous suffira de citer ici les mandragores pour rester dans la catégorie "bizarreries végétales".
Plissant les yeux sous l'effet de la concentration, le jeune garçon compara longuement, en silence, la petite fleur, un peu comme s'il s'agissait d'une question de vie ou de mort. Finalement, il cessa d'exhiber son derrière à tout un chacun et s'agenouilla, les fesses posées sur les talons avant de déclarer d'un ton prudent (c'était presque trop beau pour être vrai, il avait beaucoup de mal à y croire) :
- Hé bien oui. Je crois qu'on peut dire sans trop s'avancer que cette fleur présente de grandes ressemblances avec une agapanthe.
On l'aura compris, Ernie y allait avec des pincettes, et même avec des pincettes en argent hyper sophistiquées du genre de celles que Son Altesse devait utiliser, lorsqu'elle prenait du thé, à Balmoral, par exemple. Mais en lui-même, le blondinet se trémoussait de bonheur et poussant des cris de joie digne d'un sauvage du Nouveau Monde. En lui-même seulement. Car Ernie tenait à sa dignité. Se dandiner en sautillant sottement devant Elizabeth ne lui semblait pas être une bonne idée.
Au lieu de cela, il tourna vers elle un regard sérieux qui n'était pas sans rappeler celui du chirurgien qui s'apprête à accomplir un acte médical d'une grande complexité, et lui demanda d'une voix basse, un peu comme s'il craignait que la plante, ne l'entendant, ne prenne peur et décide d'aller voir ailleurs (certes, le livre ne précisait pas l'existence de pattes sur l'agapanthe, mais sait-on jamais... Surtout avec toutes les évolutions bizarres qui survenaient, de nos jours...) :
- Pourrais-tu, s'il te plaît, ouvrir mon sac ? Dedans tu devrais trouver des gants, une petite pelle et un pot à pensées... Je vais mettre l'agapanthe dedans, comme ça, je ne serai pas obligé de la couper de ses racines, expliqua-t-il avec un sourire.
Ah ben oui, hein ! Ernie est un Poufsouffle et les Poufsouffle sont tous des écologistes, c'est bien connu. Le jeune garçon possédait, soit dit en passant, un super polo à l'effigie d'un panda bien connu... Dommage, il aurait dû penser à le mettre pour son expédition botanique du jour.
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Sam 8 Mar - 11:31 | |
| Apparement Ernie semblait convaincu que cette plante était une agapanthe. Tant mieux, ça leur éviterait de faire le tour du lac en entier, car il fallait l'avouer, le lac noir n'était pas un étang tout sympathique qu'on aimait traverser de long, en large et en travers. Le lac noir était réellement grand et pour en faire le tour complet, il fallait bien compter toute l'après-midi. Dire qu'Elizabeth devait retrouver Susan et Wendy à la sortie de la serre, voilà qu'elle avait faillit partir à la chasse à l'agapanthe et revenir plusieurs heures plus tard, ne laissant à personne un indice du lieu où elle pouvait se trouver. En même temps, on pouvait aussi dire de Wendy et de Susan qu'elles étaient partis sans laisser de nouvelles, donc Eli n'était ps “totalement” en fautes.
En y réfléchissant, il était même plausible que Susan et Wendy soit partie à la recherche, elles aussi, d'une agapanthe, car n'oublions pas que Susan et Ernie étaient de la même année, à savoir la 5ème, il ne fallait donc pas s'étonner de rencontrer les deux fantastiques au détour d'un buisson. Pendant qu'Ernie était agenouillé par terre, Eli guettait l'arrivée éventuelle de deux jeunes filles particulièrement jaunes et noires, à savoir Susan et Wendy, et fut dans le regret de constater qu'elle était seule avec Ernie. Non pas que la capitaine des Poufsouffle soit deçue de se retrouver seule avec le jeune homme, bien au contraire, elle était toute ravie de partager ce moment botanique avec son camarade de 5ème, qu'elle ne voyait hélas que très rarement.
A peine Eli eut redirigé son regard vers le sorcier à terre, celui ci lui demanda d'ouvrir son sac à dos et de lui donner divers instruments cencés s'accaparer la plante, de manière écologique je vous pris, on est à Poufsouffle ou on ne l'est pas... Eli se baissa donc, ouvrit le sac du beau blond, et attrapa une paire de gants, une petite pelle et un petit pot qu'elle tendis immédiatement à Ernie, ne voulant pas le faire attendre. Le jeune homme s'en saisit en enfila rapidemment les gants de manière experte, comme s'il avait ça toute sa vie. En même temps, disons le nous, un Poufsouffle est cencé aimer la botanique, la matière enseignée par sa chère directrice de maison qu'il adore tant, et donc, en parfait petit botaniste qu'il est, se doit de savoir enfiler une paire de gants plus vite que son ombre.
PAF. Ca c'est dit... Sinon Eli se redressa et observa avec attention ce que faisait son ainé, se disant que, peut être, elle ferait pareil dans quelques années. Bien qu'Eli soit plutôt à l'aise en botanique, elle n'avait pas choisit de s'occuper d'un voltiflor avec Susan et Wendy pour des prunes tout de même, Ernie semblait aussi à l'aise qu'un poisson dans l'eau, si ce n'était qu'un joueur de Quidditch sur un balai, voire même! , un Rogue dans un cachot. Eli était donc toute estomacquée de voir le séduisant garçon manipuler avec tant de soin la précieuse plante, car pour un jaune et noir, toutes les plantes étaient précieuses.
- Dis, tu sais, tu devrai te dépêcher, je sens la pluie qui commence à tomber...
Eli avait raison, on sentait très distinctement de légères goutes d'eau tomber sur les deux petites têtes des deux étudiants. Etant assez éloignés du chateau, Eli mettait sa main à couper, voire même les deux, qu'ils arriveraient dans la salle commune des Poufsouffle aussi mouillés que Potter après la fin de la seconde tache l'année dernière au tournois des trois sorciers, à savoir trempé jusqu'aux os. Eli ferma machinalement le sac d'Ernie pour ne pas qu'il prenne l'eau et plaqua ses mains sur ses bras. Comment le temps avait pu changer aussi rapidemment ? Passant du soleil tapant, à la douce bruine qui n'allait pas tarder à changer en forte averse ? L'unique débardeur d'Eli se le demandait d'ailleurs et Eli se sentit profondemment stupide d'être partie ainsi, même si tout le monde, il était vrai, n'avait pas le loisir d'être Miss Météo. Eli regarda Ernie d'un oeil suppliant, lui faisant bien comprendre qu'elle n'allait certainement pas tarder à attraper froid avec ses bras nus surtout si la pluie commençait à redoubler d'intensité. Eli se leva donc, attendant le verdict d'Ernie, tout de même prête à rester, s'il le fallait, avec son ami pour le seconder en cas de besoin, faisait fi de la pluie qui s'abattrait sur eux.
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| | | | Ernie MacMillan
Parchemins : 683 Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979) Actuellement : Adulte [Département de la coopération magique internationale] Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Sam 8 Mar - 15:22 | |
| Ernie avait enfilé ses gants avec une minutie digne d’un grand chirurgien avant de se rabaisser, le nez dans la terre, pour cueillir au mieux la petite plante. Le pot, qu’Elizabeth avait eu l’extrême bonté de lui passer (mais qu’attendre d’autre de la part d’une Poufsouffe Ô combien digne de ce nom ?), soigneusement déposé le plus prêt possible de l’agapanthe afin de ne pas abîmer la plante en l’arrachant à sa terre natale, Ernie saisit la petite pelle, le sourcil froncé et la mine sérieuse. Son attitude aurait pu sembler comique si l’heure n’avait pas été aussi grave : il s’agissait tout de même de déflorer (on sent premier du terme, bien entendu. Honni soit qui mal y pense !) la flore locale. Enfin, locale… Il en était encore rendu à se demander comme l’agapanthe avait pu arriver en Ecosse en partant de l’Afrique du Sud. Même à supposer qu’un oiseau migrateur l’ait ramenée de ses escapades hivernales, elle devait être sacrément résistante, la fleurette, pour pousser malgré les températures peu clémentes de Grande-Bretagne.
Dégageant avec soin d’herbe autour de la plante, le jeune Poufsouffle dessina de la pointe de sa pelle un petit carré censé représenter la quantité de terre qu’il enlèverait. Puis, il commença à soulever soigneusement cette motte de terre préalablement définie, faisant apparaître peu à peu les racines de l’agapanthe (et sans pattes, s’il vous plaît ! C’était à se demander ce qu’elle avait de foncièrement magique, cette fleur).
Le «séduisant garçon» (warfwarf ! Elizabeth ne devrait pas fumer le contenu de la serre, c’est mauvais pour la santé !), remonta, avec le fond de sa pelle (elle était vraiment fabuleuse, cette pelle !), la totalité de la plante accompagnée d’une grosse motte de terre compacte et, si l’on en jugeait par le ver de terre qui se tortillait d’un côté, d’excellente qualité. Pinçant les lèvres, il transporta rapidement le tout jusqu’à son pot dans lequel il tassa méthodiquement la terre. Cette tâche accomplit, le jeune garçon ôta ses gants d’un geste sec et les tapa un peu l’un contre l’autre pour les laver de manière rudimentaire : il n’avait pas envie de salir tout son sac non plus !
Il saisit ensuite son pot, non sans une certaine fierté, et se redressa. Les genoux de son pantalon était d’un brun crasseux, à l’instar des coudes de son pull et il avait une trace de terre sur le front et la joue droite, mais son pâle petit visage d’anglais habitué aux affres du vent et de la bruine avait pris une teinte rose tant il était heureux d’avoir dégotté sa plante. A tel point, d’ailleurs, qu’il ne se serait probablement pas aperçu que les joies du climat écossais (coucou, la pluie, coucou !) avaient renvoyé l’été indien au placard si Elizabeth ne lui en avait pas fait la remarque. Ceci étant, il était encore relativement sous couvert des arbres, ce qui pouvait expliquer son manque de réaction.
Le Poufsouffle leva les yeux au ciel et constata avec surprise que le ciel, naguère bleu, était à présent gris de gros nuages porteurs de pluie… Et plus si affinités. Car à peine s’était-il fait cette remarque qu’une grosse goutte s’abattit sur son front. Etrange baptême ! Serrant amoureusement son agapanthe contre sa poitrine (ce qui ne contribua qu’à souiller un peu plus son pull), Ernie hocha la tête à l’attention d’Elizabeth.
- Oui, tu as raison, rentrons !
Il jeta d’un geste sec son sac sur son épaule et lança un nouveau regard inquiet au ciel. De toute évidence, ils étaient bons pour essuyer une magistrale saucée. Pour une fois qu’il sortait sans un parapluie dans son sac, ce n’était vraiment pas de chance ! Néanmoins très gentleman, Ernie proposa :
- Tu veux mon pull pour te protéger la tête ? Enfin, il n’est pas très propre mais je n’ai pas mieux…
Oui, parce qu’il n’allait pas non plus enlever sa chemise devant une fille, hein !
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| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Dim 9 Mar - 11:30 | |
| Ernie se rendit bien vite compte qu'Elizabeth avait raison et que la pluie n'allait pas tarder à se faire sentir, au plus grand malheur des deux Poufsouffle qui étaient à une distance du chateau, disons, éloignée. Et il paraissait, que si on courrait sous la pluie, on était encore plus mouillé qu'en marchant. Bon certes, ça pouvait paraitre illogique, mais en réalité, c'était purement mathématique. Marcher sous la pluie = mouillé, courir sous la pluie = encore plus mouillé. Aussi simple que bonjour comme raisonement.
Il fallait donc que les deux Poufsouffle marchent sous la pluie mais à une vitesse assez importante pour que la pluie ne puisse pas s'infiltrer tranquillement dans leur vétêments, leur conférant ainsi le même résultat que s'ils avaient courus. Tout ça pour dire qu'Ernie venait de proposer son pull à Elizabeth, qui ne pouvait décemment pas refuser. D'un, Ernie, même sans pull, était plus couvert qu'elle alors elle pouvait accepter cette très gentille proposition ne serait que pour ne pas terminer avec des bras bleus de froid.
- Merci c'est gentil...
Eli pris donc le pull certes un peu sale, mais qui avait la moins la faculté de pouvoir faire éponge à la pluie, et le mit sans plus attendre sur sa tête. De toute manière elle aurait droit à la douche donc cheveux sales ou pas, le résultat serai le même. Et puis le pull d'Ernie n'était pas aussi sale qu'il pouvait bien le dire, il était juste taché de terre par endroit mais pas de quoi en faire un drame à la Pénélope (“Ahhh! J'ai de la terre dans les cheveux!!!! Aide moi!!!”). Eli pris ensuite le sac d'Ernie à terre et le lui tendit, histoire de ne pas perdre du temps pendant qu'il prennait la plante dans ses bras.
Prêt ? Feu. Partez! Eli et Ernie se mirent ensemble à courir comme des dératés en priviligeant au maximum le maigre confort des arbres, surtout Eli en fait, pour ne pas être trop mouillé. Eli voyait que le chateau était encore loin et se demandait d'ailleurs pourquoi elle avait eu l'idée de se trimbaler en débardeur, blanc de surcroit. Elle eut seule la réponse en se disant que “avant” il faisait beau, très beau même, et que tout cela n'était la faute que des Dieux, joyeux lurons qui s'amusaient à faire le beau temps et dans ce cas là la pluie. Merci Zeus! On s'en rapellera!
C'est à bout de force, qu'Eli se vit dans l'obligation de faire une pause, car même si elle était bonne en sport, le sport était le Quidditch, pas l'endurance et elle était donc en toute logique aussi à l'aise pour courir, que Rogue pour être sympathique. Ernie vit qu'elle s'était appuyée contre un arbre et qu'elle soufflait. En plus de ça, le froid lui rendait la gorge toute froide et elle commençait à sentir ce très cher rhume qui se rapliquait à une allure folle.
- Ne m'attend pas, va au chateau Ernie! Je fais une petite pause!
Genre Ernie Mcmillan allait la laisser là pour aller se réfugier comme un lache au chateau. Même s'il en avait envie, il était évident que le gentleman jaune et noir ne le ferait pas même si pour Eli cette notion restait pour le moins complexe. Pourquoi ne voudrait il pas partir hein ? Alors qu'il a froid! Une jeune fille de 12 ans a donc bien des choses à apprendre, surtout sur les garçons, et sur leur sens de l'honneur d'un, de la lacheté, et surtout de la galanterie. Elle regarda donc Ernie qui s'était arrêté de courir et attendit de voir ce qu'il allait faire. Partir en la laissant là comme ça aurait le plus logique possible, ou bien rester avec elle, dans un but qui demeurait encore obscur. (“Pourquoi tu veux rester avec moi ? C'est pas parce que tu es là que j'aurai moins froid hein!”)
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| | | | Ernie MacMillan
Parchemins : 683 Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979) Actuellement : Adulte [Département de la coopération magique internationale] Points : 0
Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] Dim 9 Mar - 12:45 | |
| Après avoir ôté son pull avec force contorsions manquant cruellement de classe, Ernie l’avait tendu d’un air un peu gêné à Elizabeth. Il aurait – et de loin – préféré lui donner un pull bien propre fleurant bon la lessive, mais malheureusement, il n’avait pas un tel vêtement en magasin. Aussi avait-il regardé d’un air anxieux la jeune fille mettre le pull sur sa tête, s’attendant presque à la voir prendre une moue dégoûtée avant de s’exclamer d’une voix suraiguë «Pouah ! Mais il sent le phoque, ce chiffon !» et de lui rendre d’un air de majesté blessée ledit chiffon. Heureusement pour lui, Elizabeth Harris ne semblait pas être de ces filles sujettes à la critique facile et c’est avec un soulagement teinté de gratitude qu’Ernie vit sa camarade mettre le pull sur sa tête sans plus de chichis. Puis, prenant une grande inspiration (et après avoir jeté un regard mauvais aux grosses gouttes de pluie qui s’abattaient à présent sur la prairie), le jeune garçon cala fermement son pot de fleur dans sa main. Il ne manquerait plus qu’il fasse tomber l’agapanthe par terre ! Cette précaution assurée, il lança un coup d’œil en biais à Elizabeth, et, ayant hoché la tête en signe d’assentiment, guida son abri feuilli pour affronter les trombes d’eau (non, mais au moins, la nappe phréatique allait un peu remonter, il faut voir le bon côté des choses), qui rendaient le parc boueux et donc affreusement glissant.
Si Ernie n’avait pas déjà sali son pantalon, cette course, un peu à l’aveuglette (il ne voyait pas grand-chose, avec la pluie), dans l’herbe grasse aurait eu raison de lui. Car à chacun de ses pas, une grosse motte de boue venait éclabousser joyeusement le bas de son uniforme. «Spouic, spouic», faisait la terre spongieuse sous les chaussures d’Ernie, «sploc, sploc», la boue qu’il soulevait, «pfioui, pfiou», sa respiration, «ploc, ploc», la pluie au-dessus de sa tête. Bouh ! Et en plus, maintenant, il avait les cheveux trempés ! Il allait friser comme un mouton avant la tonte, après ça ! Des mèches blondes rendues brunes par l’eau lui tombaient devant les yeux, le gênant dans sa course, et la pluie s’insinuait dans son cou, lui promettant une pneumonie prochaine. Non, mais moi je vous le dis, ma brave dame, il n’y a plus de saison !
*Enfin, ça pourrait être pire, il pourrait y avoir de l’orage !* souligna, en son for intérieur, le très optimiste Ernie, qui évita de justesse de s’étaler, le nez dans l’herbe, après un dérapage pas vraiment contrôlé sur une touffe d’orties plus glissante qu’une patinoire.
D’ailleurs, où en était Elizabeth ? Elle était peut-être tombée et lui, véritable maroufle, ne s’en était même pas aperçu ! Inquiet à cette idée, le jeune garçon pilla d’un coup (sans contrôle préalable dans le rétroviseur, pas bien !), envoyant giclé un grand jet de boue à quelques mètres plus loin (assassinant ainsi dans le savoir Giorgio l’escargot, qui se promenait tranquillement sous la pluie et se trouva subitement englué dans une mare de boue où il se noya sans autre forme de procès. Âmes sensibles, larmoyez !). Plissant des yeux pour tenter de discerner sa camarade, il l’aperçut, non loin de là, arrêtée, et baragouinant quelque chose qu’il ne parvint pas à entendre distinctement en raison du vent.
*Pardon ? Attends… Château… Petite ? Mais qu’est-ce qu’elle raconte ?* pensa-t-il, perplexe.
Il aurait pu, bien entendu, faire comme s’il ne s’était rendu compte d’absolument rien et poursuivre sa course vers le château. Mais un tel comportement n’aurait pas été digne de Poufsouffle. La gentille Elizabeth avait accepté sans broncher de lui servir de compagne de galère, dans sa recherche de l’agapanthe, l’abandonner sous la pluie (avec son pull, en plus !) aurait été bien mal la payer en retour. Adressant un dernier regard légèrement désespéré à la masse sombre de Poudlard, Ernie fit demi-tour et se dirigea, d’une petite foulée résolue, vers Elizabeth.
- Tu as un problème ? Tu t’es foulée la cheville ? Tu veux que je te porte ? proposa-t-il, dans un élan de galanterie anxieuse, qui n’allait cependant pas être sans poser problème si la jeune fille acceptait.
Car porter l’agapanthe, son sac et Elizabeth risquait de se révéler, sinon suicidaire, du moins franchement dangereux. Et à supposer qu’ils arrivent entiers jusqu’au château, la pluie aurait probablement eu le temps de cesser depuis belle lurette, le dîner serait passé et la porte fermée. Dans ce cas là, autant dormir dans la forêt interdite tout de suite.
*Bouh ! Si Hagrid avait été là, on aurait pu se réfugier dans sa cabane… C’est quand même pas de chance !*
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Ξ Sujet: Re: Le pouvoir des fleurs [PV] | |
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