[Gage] Un charme d'Orient

La belle rousse eu un petit sourire, oh que oui elle l'aurait attaché, à n'en pas douter ! Mais elle n'en avait et n'en aurait pas besoin, il était tout près à jouer avec elle, elle pouvait le voir et le sentir. "Qui sait... attacher j'aurais pu te séduire aussi..." et elle l'embrassa encore, dans le cou, dans l'ouverture de sa chemise puis ses lèvres. uvrant ses grands yeux pâles, elle lui sourit "Je pourrais t'expliquer le pourquoi de nos occupations mais je ne pense pas que cela t'interesse... pas aujourd'hui en tout cas." Et elle continua ses baisers sans réfléchir même si effectivement, elle aurait pu lui expliquer. Harry était un sorcier qui avait grandi chez des moldus, il n'était pas un héritier sang pur, il ne pouvait pas comprendre que quand on l'était comme elle on avait des obligations très durs à suivre. Elle avait été battue et enfermée pour rester suffisament pure, suffisament parfaite avant son entrée dans le monde. On devait même l'obliger à se marier avec quelqu'un que son frère aurait choisit... Mais hors de question ! Elle se marierait avec quelqu'un qu'elle choisirait, de préférence à son goût et qui l'adorerait pour la vie. Mais y arriverait elle ? Ce n'était pas sûr et pour ses amis non plus, ils tenteraient de se libérer des traditions mais tous n'y parviendraient pas... Alors il leur fallait en profiter et s'amuser le plus possible avant la fin de leur scolarité où ils deviendraient soit des maris acariatres soit des femmes soumises...

Ce n'était pas le moment d'y penser. Elle sentit les mains d'Harry sur son dos puis dans ses cheveux, il restait un peu plus de dix heures... Elle dormirait bien ce soir après une journée pareille pfiou... Mais en attendant il fallait qu'elle en profite sans trop réfléchir car sinon elle risquerait de briser le charme et ce n'était pas possible. Elle irait voir Alexis après, elle se l'était promis, et pour aujourd'hui elle s'offrait en cadeau à Harry. Elle espérait qu'il savait la chance qu'il avait !

Pour ce qui était le suite du programme elle se mordit la lèvre inférieure avec un sourire "Peut être aller sur la couchette plutôt que par terre. Cela ne manque pas d'une certaine classe... mais tout de même, on a plus confortable à disposition." Joignant le geste à la parole, elle se mit sur les gennoux puis debout et prit les mains d'Harry pour le lever. Comme le tout fut un peu brusque, ils se retrouvèrent debout mais collés l'un à l'autre. La tentation de le chauffer un peu plus effleurant l'esprit de la volcanique Myrielle, elle ne mit pas longtemps à remettre ses mains sous le tissu léger de la chemise de son compagnon et à effleurer son cou de ses lèvres une nouvelle fois.

Puis, tentatrice, elle s'éloigna brusquement et vivement, lui faisant signe de la suivre. Elle alla près de la table couvertes de mets pour au moins vingts personnes et jeta un coup d'oeil à Harry. "Je ne savais pas ce que tu aimais alors j'en ai préparé pour un régiment. Il n'y a que la viande rôti qui a été faites par les elfes... Je ne voulais pas leur donner trop de travail supplémentaire même si ils ne demandent que ça." Prenant un canapé au jambon entre ses doigts, elle se tourna vers Harry, à moitié appuyée sur la table "Tu veux goûter ? Tu n'as le droit de manger que si la nourriture passe par moi d'accord." Même sans le toucher, elle l'allumait. C'était tout un art d'être aussi provocante qu'elle, vraiment...

Et voilà, il lui refaisait le coup du type coincé. C'était à peine si il osait la regarder... Il aurait pu tenter de viser les yeux pourtant, mais passons. Elle croqua dans le toast avec un petit haussement d'épaule qui fit se soulever voluptueusement les voiles dorés et rouges qui l'entouraient. "D'accord, plus tard alors... en même temps je n'ai pas si faim que ça de nourriture moi non plus..." Et elle lança au pauvre brun innocent un regard transperçant.

Sans le rejoindre, elle passa devant lui, se dirigeant vers un portant face au canapé où il s'était installé. Elle s'appuya dessus et lui fit face. Elle resta un moment sans rien dire à le fixer, puis, elle lui sourit, un sourire qui à priori n'augurait rien de bon pour sa pauvre proie. On ne résistait pas à Myrielle, cela aiguisait son sens de la compétition et ce dernier était plus qu'hyper développé par des années de compétitions. "Je vais me changer Harry, je suis à toi dans une seconde." Suite à ces quelques mots prononcés d'une voix suave, elle passa derrière le portant et tira un rideau sensée la cacher... Mais à travers lequel on distinguait parfaitement l'ombre du physique opulent de la magnifique rousse. Elle se déshabilla et passa une nuisette, sa nuisette préférée en soie rouge. Elle était longue mais à travers elle on voyait parfaitement chaque ligne de son corps parfait. Celle ci glissa lentement sur elle et enfin elle sortit, ses cheveux éparpillés sur ses épaules. Elle semblait prête à aller se coucher.

Beaucoup de garçons de Serpentard l'avait déjà admiré ainsi et sans ses talents pour manier l'arme blanche elle aurait sans doute eu des ennuis. Mais elle ne risquait rien, elle était plus forte qu'eux et ils ne pouvaient que rêver qu'elle s'approche d'eux dans cette tenue... S'approcher lascivement comme elle le faisait auprès d'Harry. Bien qu'il sache ce qu'il en était, le challenge restait le même. Il devait être à elle pour la journée, question d'ego.

Cependant, au delà de cette raison purement narcissique, il y avait aussi cette impression étrange qu'Harry n'allait pas bien et qu'il avait besoin de s'enivrer pour oublier. Ce genre de chose était dans ses cordes et elle était toute prête à le faire, mais ce mouvement plein de bonté n'était pas vraiment conscient, il s'agissait plutôt d'une intuition qui la rendait encore plus acharnée (comme si elle ne l'était déjà pas suffisamment !).

Avec une lenteur calculée, elle posa un genoux à côté d'Harry et les mains sur ses épaules. Elle le poussa dans le fond du canapé et le regarda dans les yeux. "Et maintenant Harry est ce que tu as faim ?" Elle lui sourit avec amusement et elle l'embrassa presque avec tendresse, d'abord dans le cou, puis sous la joue, puis sur les lèvres. Elle aimait l'embêtait, il lui rappelait Alexis avec sa "coincé-attitude". Quelque part, elle trouvait ça presque aussi mignon que stimulant. Bon, restait le problème des yeux verts... mais pour une journée seulement, elle pouvait tout à fait être parfaite pour deux.

Harry ne put s'empêcher de noter la petite précision "de nourriture" dans la phrase de la jeune Serpentard. Rien que ça l'amenait déjà à se poser des questions sur la suite des évènements. Ce genre d'allusions ne laissaient rien présager de bon pour lui. Et encore moins agrémentées de ce genre de regard dont elle le gratifiait à l'instant même, le fixant sans rien dire d'un air mystérieux, comme une prédatrice examinant sa proie. Gloups... Enfin, façon de parler, parce que franchement, il n'avait vraiment pas à se plaindre... Elle le prévint qu'elle allait revenir, et le "je suis à toi dans une seconde" accentua le "mauvais" pressentiment du Gryffondor quant aux futures intentions de la Perfect. Elle disparut derrière un léger voile pour visiblement se changer. Sauf que ça ne cachait pas grand chose... et qu'Harry n'arrivait pas à décoller ses yeux de la silhouette parfaite de la jeune fille. Ne regarde pas... Elle joue avec tes nerfs ! Elle ne va faire qu'une bouchée de toi ! Oui, mais cette fille est un véritable canon... *SBAF*

Ahlala, douloureuse bataille mentale pour le "Survivant", qui n'était plus très sûr de survivre à ce gage soit dit en passant. Devant une ombre chinoise aussi alléchante, n'importe quel garçon aurait ressemblé à un de ces Loups de cartonns version Tex Avery, en train de se taper la tête avec un marteau et de siffler comme un déjanté. Et c'est avec peine que le Rouge & Or se retenait d'en arriver là. Au lieu de ça, il était toujours cramponné au canapé, ses doigts s'enfonçant dans le tissus nerveusement. Il ne le lâcha que pour desserer un peu plus sa cravate et laisser entrer un peu d'air sous sa chemise. Il avait trop chaud, ce qui était compréhensible vu la situation ! Penser à autre chose, penser à autre chose ! Regarder autre chose !

Il s'obligea à parcourir la pièce des yeux. Il fallait qu'il sorte d'ici, qu'il trouve une excuse, il n'allait jamais tenir, cette fille était un véritable danger pour lui, pour n'importe quel mec en fait. La Vert & Argent réapparut, et là Harry crut vraiment qu'il allait tomber raide mort sur le sol. Cette nuisette, ces cheveux, ce regard... Non, sérieux, il n'y avait aucun marteau de cartoon dans les parages ? Son malaise venait de grimper en flèche une nouvelle fois. Pendant un instant, il eut envie de se giffler pour vérifier s'il ne rêvait pas. C'était vraiment très dur de croire qu'elle faisait ça pour lui, et ce même s'il s'agissait d'un gage ! Ca, c'était avec Myrielle, mais imaginez un instant que ça eut été Alehandra ? Il serait devenu fou ! S'il ne l'était pas déjà...

Le coeur à deux doigts d'exploser par sur-tension, le Gryffondor paniqua de plus belle en la voyant s'approcher de lui d'une démarche assurée et provocatrice, pour ne pas dire incendiaire. Il avait vraiment, vraiment très chaud, ses oreilles et ses joues étaient en feu et il devait ressembler à une tomate. Il était tout sauf en état de se défendre face à ce genre d'attaque. Dragons, Détraqueurs, Mangemorts, tout ça, il savait, ça lui parraissait même être une simple affaire à côté de ce que Myrielle lui faisait.

Très, très mal-à-l'aise, Harry commença à reculer doucement vers un côté du canapé tandis que la jeune fille, malicieuse, posait un genou près de lui. Mon Dieu qu'elle avait de belles jambes... *SBAF* Hey oh, réveille-toi ! Elle le poussa avec fermeté et douceur à la fois dans le fond du canapé et planta son regard perçant dans le sien, à présent incapable de regarder ailleurs tellement il semblait être hypnotisé. Il essaya néanmoins encore un peu de se décaler dans une ultime tentative d'esquive mais en vain.

"Faim ? Euh... Ecoute Myrielle, tu crois pas qu'on pourrait... simplement... s'assoir... et discuter... tranquilement..."

Piètre tentative pour ne pas répondre à sa question. Parce que la réponse semblait évidente. Elle avait recommencé à le couvrir de ses baisers, dans le cou. Ca avait eut pour effet de lui faire baisser progressivement la voix, comme absorbé petit à petit par une sensation de bien-être qu'il ne pouvait combattre. Ses yeux s'étaient fermés et il luttait avec acharnement pour tenter de rester au moins sur le seuil d'une conscience normale, mais c'était très dur... Résiste ! Pense à Alehandra ! ... Oui, mais son parfum, ses lèvres parcourant son cou... Ces frissons que cela provoquait en lui, c'était trop réel pour être évincé ! La Vert & Argent avait des atouts immédiats irréfutables, Alehandra était loin, elle ne devait plus l'aimer à l'heure qu'il était. A la manière dont elle était partie du train, elle devait l'avoir oublié et passé l'éponge... Son estomac se contracta à cette pensée, mais le souffle de la jeune Serpentard sur sa peau, le contact de ce corps si parfait et si peu vêtu contre le sien ne lui laissèrent pas le temps d'y songer plus que ça, la tentation était terriblement oppressante. Et pourtant il essayait de résister, de ne pas se laisser avoir comme tout à l'heure. Ses baisers remontèrent un peu vers sa joue. Oh, misère...

"C'est cruel de jouer avec moi comme ça, tu sais..." lui murmura-t-il dans un souffle à peine perceptible, légèrement plaintif, tandis qu'il se forçait à tourner la tête de l'autre côté pour ne pas succomber à la tentation. S'il tournait les yeux vers elle, il avait une vue imprenable sur son décolté et sur sa tenue plus que légère. Il lui semblait qu'elle était presque assise sur lui, mais à vrai dire, son esprit était tellement occupé à "résister" qu'il n'avait plus grande perception du reste hormis elle et lui. Il sentit alors qu'elle montait de nouveau vers ses lèvres qu'il s'obligea un instant à garder fermé - mon Dieu que c'était dur. Seulement il n'avait aucun échappatoire, il était à sa mercie depuis le début. Pauvres hommes que nous sommes...

"En fait, je crois que... j'ai faim, finalement..." finit-il par lâcher dans un léger souffle avant de rejoindre ses lèvres et de répondre à son baiser.

Il relâcha la pression de ses muscles, et ses mains allèrent se poser délicatement aux creux des genoux de la jeune fille, pour la ramener un peu plus contre lui. Il ne savait ni pourquoi ni comment, mais sa présence, lorsqu'elle ne le mettait pas dans un état proche de la crise cardiaque, avait le don de le faire changer de comportement en un temps record. Vous avez déjà vu Harry le coincé se comporter comme ça ? Non ? Ben lui non plus apparemment. *SBAF* Mais ça ne durait jamais bien longtemps. Combien de temps avant quue Potter la Girouette ne change de nouveau d'avis en se rappelant qu'il ne devait pas agir comme ça ? Une, cinq, dix minutes ? Les paris sont lancés... Oui, pour être perturbé, ça il l'était ! >.<

Voilà qui était mieux pensait la jolie rousse en embrassant Harry. Ce que les garçons peuvent être compliqués parfois, vraiment... Comme s'ils voulaient quelque chose mais qu'ils n'osaient pas. Ce genre de scrupules, Myrielle ne connaissaient pas. Les Perfects étaient justement populaires parce qu'elles obtenaient tout ce qu'elles voulaient. Pas sans efforts évidemment, mais toujours. Il fallait aussi une certaine assurance pour braver le réglement qui dictait un uniforme impeccable mais que Myrielle portait généralement très decolleté. En revanche la mini jupe était une nouveauté de cette année. Autrefois elle ne mettait que des pantalons ou des jupes arrivant au dessous du genoux, c'est Elea qui l'avait poussé à être encore plus provocante. Au fond Elea était peut être encore pire que Myrielle car elle elle séduisait beaucoup plus de garçons. Myrielle ne s'était mise à flirter que depuis sa rupture avec Isaac qui somme toute n'avait pas encore un an.

Toutefois l'esprit de Myrielle était à peu près vide de toute pensée, elle se contentait d'un contact charnel et rapproché avec Harry. La belle rousse ne pensait à rien ce qui était sans doute la meilleure solution pour ne pas avoir de remords. Les baisers enflammées duèrent plusieurs minutes, quand Myrielle se laissa tomber sur le canapé et invita par des douces caresses son compagnon à la rejoindre. Placé sur elle, elle passa ses mains sur le dos d'Harry... Au bout de quelques instants, la cravate à moitié détaché du jeune homme la dérangea. Elle l'ôta en quelques secondes, elle avait fait ce geste des dizaines de fois avec son petit ami. Quel idée d'attacher sa cravate comme ça, elle, elle la mettait tout le temps dans sa poche car elle n'aimait pas se sentir en laisse. Au mieux elle en faisait un collier ras le cou avec un jolie noeud... Mais la cravate restait verte dans son cas. Que c'était malheureux pour son sens esthetique d'être à Serpentard !

Elle continua à embrasser Harry et à embraser les sens de celui ci pendant un long moment mais elle avait plus ou moins perdu la notion du temps. Les lèvres gonflés de baisers, elle regarda Harry dans les yeux, lui sourit et l'installa sur le dos. Elle s'était levée tôt le matin même, elle commençait à se sentir fatiguée et cette ambiance chaleureuse la poussait vers une semi somnolence presque incontrolable. Comme ils tenaient à peine à deux sur la largeur du canapé, elle se mit sur le côté et prit ses aises si l'on peut dire. Elle posa sa tête dans le creux de l'épaule du Gryffondor, son corps collé au sien et l'une de ses jambes posée sur celles d'Harry. Elle ferma alors les yeux et s'assoupit. Dans cette position si Harry bougeait pour partir elle le sentirait mais là elle avait besoin d'un peu de sommeil. Les calins ça fatigue, surtout quand on a passé une grande partie de la nuit précédente à cuisiner pour celui avec qui on les fait.

Ne pouvant retenir un petit baillement, elle s'excusa d'un sourire et embrassa Harry sur la joue "Je m'endors je crois..." Et comme joignant le geste à la parole, elle ferma à nouveau les yeux... Ainsi, on aurait pu la prendre pour un ange. Ses traits fins et pâles étaient immobiles et calmes, ses cils blonds foncés frémisssait légèrement et son souffle était redevenu régulier. Elle ne dormait pas tout à fait, elle se reposait juste un peu avant de déjeuner (même si l'heure du déjeuner était déjà passé). Ils étaient là depuis un peu plus de quatre heures, finalement, la journée passait assez vite...

Les minutes passaient sans qu'Harry ne les voit, et c'était apparemment la même chose du côté de la Vert & Argent. Il put profiter encore un certain moment de ses baisers ardents, un certain moment qu'il vit comme beaucoup trop crout évidemment. Mais il commençait à fatiguer à vrai dire, et elle aussi visiblement car elle l'invita à s'allonger auprès d'elle sur le confortable canapé qu'ils occupaient déjà depuis quelques temps. Docile - et complètement hypnotisé par les charmes de la demoiselle - il la rejoignit pour retrouver un instant ses lèvres avant de se placer à ses côtés sous sa directive. Elle en profita pour lui enlever sa cravate qui semblait la gêner. Lorsqu'il repenserait à tout ceci plus tard, il se traiterait certainement de tous les noms possibles pour s'être laissé à ce point manipuler par Myrielle.

Mais bon, le présent étant ce qu'il était, il était à des kilomètres de ce genre de pensées, enivré par cette tendresse féminine et bienvenue qui avait embrumé son esprit si affaibli depuis ces derniers temps. Là, il était bien, et il avait envie de le rester le plus longtemps possible. Il sentit la tête de la Serpentard se poser au creu de son épaule tout en venant coller son corps au sien. Harry ne comprit réellement ce qu'elle faisait que lorsqu'elle vint mettre sa jambe sur les siennes, comme pour le dissuader de tenter toute évasion. Il reçut un dernier petit baiser sur la joue, et une seconde plus tard, comme elle le précisa, la jeune fille s'endormit contre lui. Harry, lui, se cala confortablement pour ne pas se faire mal au dos, en prenant bien gade de ne pas la déranger, et resta un long moment à contempler le plafond.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, il ne repartit pas dans des pensées tortueuses et torturées. Non, il se demandait juste si à son réveil il ne se retrouverait pas attaché au milieu du parc en caleçon après que la Serpentard lui ait fait une blague vaseuse. Oui, car il voulait dormir lui aussi. Que pouvait-il faire d'autre ? Il avait dit qu'il lui ferait gagner son défi sans chercher à sortir. Et puis franchement il se voyait bien faire un petit somme, rien à faire si à son réveil il se prenait la honte en se rendant compte qu'il était tombé dans un piège. Mais il avait bon espoir que ça ne serait pas le cas. Il tourna la tête vers la rouqine assoupie à ses côtés et la regarda un instant. Elle était d'une beauté si saisissante que c'en était presque angoissant. Elle semblait si innoffensive comme ça, repliée contre lui comme une enfant. Une simple apparence, le Gryffondor en avait conscience, mais tout de même...

Ses yeux se fermèrent tout seul sans qu'il ne s'en rendit compte tandis que sa tête tombait doucement contre celle de la Vert & Argent. Deux secondes plus tard, le Gryffondor marchait dans un sombre tunnel aux parois de marbre noir et luisant. Cette porte, toujours cette porte qu'il ne parvenait jamais à franchir... Elle se rapprochait, il y était presque... Mais le décor changea subitement. Harry remua nerveusement la tête dans son sommeil. Il voyait, il voyait cette femme, ces deux hommes dont l'un lui semblait familier même si dans cette obscurité il n'arrivait pas à bien le distinguer, et cet autre homme, assis sur la table et parlant d'une voix enfantine et désinvolte. Harry était en colère, très en colère. Comment osait-il se permettre une telle conduite devant lui ? Son maître ? Queudver remua près de lui. Puis une autre personne entra dans la pièce et se jeta sur la première pour la mettre à terre, la sermonant violemment en rigolant d'un rire psychotique qui n'avait pas sa place dans cette effroyable scène. Harry se calma et apprécia grandement la situation, complimentant le dénommé Rabastan qui venait de s'agenouiller devant lui... Harry émit un léger rire qui reçut un écho de la part de son fidèle Nagini. Il étendit sa main blafarde vers l'animal pour lui caresser la tête, puis il prit enfin la parole. Une voix claire, forte, trainante, et terriblement angoissante...

Harry se réveilla d'un seul coup, le souffle haletant, sa cicatrice brûlante. Il mit quelques secondes pour comprendre où il était et ce qu'il faisait ici. Il n'eut qu'à tourner la tête vers la jeune fille allongée à côté de lui pour que tout lui revienne en mémoire immédiatement. Heureusement, son réveil ne l'avait fait que très légèrement sursauté, il navait pas été assez brutal pour la réveiller, du moins l'espérait-il. Il la voyait respirer toujours paisiblement, ce qui l'aida à se calmer aussitôt. Rassuré sur le lieu où il se trouvait, il laissa retomber sa tête sur le repose-coude du canapé en soupirant. Il jeta un coup d'oeil à sa montre. Oula ! Il était tard ! Combien de temps avait-il dormi ? Il restait à peine une heure dix vis-à-vis de son défi. Oui, mais Harry ne pouvait pas se permettre d'attendre aussi longtemps maintenant ! Il fallait qu'il raconte son rêve à Ron et Hermione, ou même mieux, à Dumbledore ! Là au moins il aurait une bonne raison pour aller le voir ! Il ne pourrait plus l'éviter ! C'était important !

Ayant pris sa décision, le Gryffondor se redressa prudemment sans bousculer sa compagne d'un jour, et décala très délicatement sa jambe des siennes pour se libérer. Une fois fait, et toujours persuadé qu'il ne l'avait pas réveillé, il se leva et passa par-dessus le dossier du canapé pour en pas trop remuer les coussins. Sincèrement, ça l'embêtait un peu de trahir la jeune fille, qui lui avait fait passé des heures de rêve, mais après tout il ne lui avait rien promis, et il préférait s'éclipser avant qu'elle ne mette à exécution une possible mauvaise blague à son insu... Oui, il restait toujours le Gryffondor méfiant et soupçonneux qu'il avait été en entrant, même si ça s'était atténué. Il alla ramasser ses lunettes qu'il nettoya à la va-vite, prit sa cravate qu'il remit tout aussi vite autour de son cou sans la nouer, et se dirigea à pas de loup vers la porte de sortie...

[ 1032 mots ! Vive les Lions ]

§§§

Myrielle s'était réveillé au moment où Harry avait sursauté, elle avait le sommeil léger d'un prédateur et ne dormait toujours que d'un oeil, mais elle ne l'empêcha pas de partir, pas tout de suite. Au fond, elle était un peu déçue de son attitude, mais pour rien au monde elle ne l'aurait avoué. Elle trouvait ça bien trop humiliant et une fois sa première réaction passé, elle agit avec une rapidité sans égale. Harry ne s'était pas suffisament pressé, et la main de Myrielle était sur son épaule avant que sa main n'est pu toucher la poignée de la porte. Elle savait que vis à vis des règles du jeu, elle avait gagné. Elea et Dawn n'avait jamais précisé combien de temps elle devait rester avec Harry, Myrielle s'était fixé douze heures pour avoir une idée de ce qu'elle devait faire. Rien de plus, à une heure et demi près, elle pouvait le laisser sortir... Mais sans lui dire au revoir.

Elle le fit se tourner vers elle et lui fit un petit sourire neutre. Elle ne lui montrerait pas que son comportement la blessait, elle était une perfect et une serpentard, elle savait cacher ce qu'elle pensait, elle se contenta donc de faire de l'ironie.

"Tu sais Harry, quand on passe toute une journée à embrasser une fille, on ne part pas comme un voleur sans dire au revoir..." Et tout en parlant, elle approcha lentement ses lèvres des siennes "...Ou sans l'embrasser une dernière fois." Et elle l'embrassa brievement mais avec une certaine fougue, de manière à ce qu'il n'oublie pas sa journée ici, ni la voluptueuse rousse qui s'était offerte à lui pour un gage. Elle relâcha ensuite son étreinte, plongeant ses yeux pâles dans ceux du jeune homme sans ciller.

"Voilà qui est mieux, tu peux partir maintenant, je considère avoir gagner mon gage, le couvre feu des salles communes est dans une heure. Il me faudra bien ça pour tout ranger." Elle aurait préféré que cela se finisse autrement car sous ses airs de femme fatale, elle avait une grande sensibilité. Elle ne pouvait s'empêcher de trouver Harry un peu ingrat mais il n'était jamais qu'une proie, on ne pouvait pas trop lui en demander. C'est du moins ce que se dit Myrielle pour se consoler. Dés qu'il sortirait de cette pièce, il redeviendrait le Gryffondor dont tout le monde se moquait, elle espérait juste qu'il se sentait mieux qu'à son arrivé ici, bien qu'elle en doute vu qu'il souhaitait fuir.

Tournant le dos au Gryffondor, elle se dirigea vers la table dont ils n'avaient pas touchés les victuailles et commença à tout ranger dans des boites hermétiques qu'elle avait prévu au cas où. A part la viande rôtis qu'elle donnerait aux elfes avec de plates excuses pour n'avoir pu la manger, elle distribuerait les confiseries et gâteaux salés ou sucrés à son entourage. Elle en aurait bien donné un peu à Harry mais elle était trop véxée pour le faire. Elle boudait dans son coin comme l'enfant gâtée habituée à ce que tout aille comme elle veux qu'elle était. Comme elle n'avait pas encore entendu la porte s'ouvrir et se refermer une fois la première boîte remplie, elle lança un "Au revoir Harry." qui trahissait sa déception plus fortement que si elle l'avait expliqué et elle continua son remplissage de petite boîte, les sourcils froncés et la mine défaite. Heureusement, Harry ne pouvait pas le voir, puisqu'elle lui tournait le dos... Vraiment ces hommes... tous des imbéciles... Voici résumé en six mots ce que pensait Myrielle des garçons en accomplissant sa tâche de rangement.

[600 mots tout rond]
[Je clos à mon prochain poste si ça te va ]

[Ca me va, mais bravo, tu as réussi à me faire culpabiliser maintenant XD]

Et voilà qu'une fois encore, il se faisait surprendre. Il n'était vraiment pas doué. Et lorsqu'il sentit la main de la Vert & Argent sur son épaule, son coeur s'accéléra, envahit soudain d'un sentiment de culpabilité. Ravalant discrètement sa salive en soupirant, il se retourna vers elle, pas très fier de lui. Voilà qu'il se sentait horriblement embarrassé maintenant. Il contempla un instant ses pieds, n'osant pas soutenir son regard trop longtemps ni ce sourire qu'elle lui adressait. Elle lui parla alors, et sa honte augmenta de plus belle. Il était tout de même impressionné de voir qu'elle ne lui en tenait pas rancoeur, parce qu'évidemment elle le lui cachait bien. Mais tout de même, il se doutait que ça ne devait pas faire très plaisir quand quelqu'un se barrait en silence après avoir tant reçu d'une personne.

Il voulut lui sortir une excuse bidon, un truc qu'il aurait inventé sur le coup pour justifier son départ soudain - ben oui, il lui avait dit qu'il l'aiderait à gagner son défi, donc qu'il resterait avec elle jusqu'à la fin, ce qu'il ne faisait pas - seulement elle se rapprocha de lui pour l'embrasser une dernière fois. Et, avec ce talent qui lui était propre, elle réussit à le faire redécoller quelque part très loin au-dessus du sol l'espace d'un moment. Oh mon Dieu, si il continuait comme ça, il allait totalement succomber... dans le mauvais sens du terme. Il était grandement étonné de son comportement. C'est vrai quoi, n'importe qui d'autre lui aurait envoyé son poing dans la figure ou tout du moins ne lui aurait pas fait cadeau d'un dernier baiser. Bizarrement, Harry se disait qu'il l'aimait bien. Non pas parce qu'elle venait de lui faire passer des heures de rêve, mais parce qu'elle avait su lui faire voir au-delà des préjugés et qu'il voyait de plus en plus en elle des qualités qu'il appréciait. - parce qu'à la base Monsieur croyait que les Serpentard n'avaient QUE des défauts XD - Et là, il avait plus l'impression que c'était lui le Serpentard, et elle la Gryffondor...

Elle avait des yeux magnifiques, hypnotisants, et terriblement culpabilisants. Il en oublia presqu'aussitôt ce pourquoi il avait voulu se barrer comme un voleur. Il voulut une fois de plus parler, mais elle reprit la parole avant et déclara qu'elle estimait avoir gagné son gage et qu'il pouvait partir, qu'elle finirait de ranger avant le couvre-feu. Kaï, comment pouvait-il encore vouloir partir maintenant ? Il la regarda, interdit, aller vers la table en lui tournant le dos pour commencer à ranger la nourriture. Que pouvait-il faire ? Il fallait qu'il s'en aille, qu'il aille prévenir Dumbledore. Il posa sa main sur la poignée de la porte et l'entrouvrit. Mais il cessa son geste, hésitant. Regardant le sol, les lèvres pincées, il revint sur ses pensées.

Il ne pouvait plus partir comme ça. Après tout ce qu'elle avait fait pour lui. Parce que pour l'avoir aidé, elle l'avait fait ! Et peut-être n'imaginait-elle pas jusqu'à quel point. Lui non plus d'ailleurs, il ne s'en rendrait compte qu'une fois hors de cette salle. Et dire qu'il avait cru qu'elle finirait par lui jouer un mauvais tour ! Raaaah quel nul, franchement. Il voyait le mal partout. Enfin, en même temps, avec tout ce qu'il avait traversé, il y avait de quoi, mais quand même là il abusait... Et puis, soit c'était son imagination, soit il sentait que la jeune fille était vexée, ou déçue, ou peut-être les deux. Il devait sûrement halluciner, il n'était qu'Harry, le pauvre abruti qui ose se tirer alors qu'il est en présence d'une des filles les plus canons du château. Et une des Vert & Argent les plus ouverte aux autres maisons... Il l'observa, ne sachant que faire. Il fallait qu'il dise quelque chose, n'importe quoi !

"Je... Je..."

"Au revoir Harry."

Ca, c'était direct. Et très clair. Là, il en était sûr, il l'avait vexée, déçue, peut-être même énervée. Coupé dans son élan - il avait eut l'intention de s'excuser et de la remercier, peut-être même serait-il resté pour l'aider - le Gryffondor ne termina pas sa phrase, et resta planté près de la porte entrouverte, la regardant de manière indéfinissable. Curieusement, le fait qu'elle lui balance ça comme ça lui noua l'estomac. Pourquoi ? En temps normal, ça ne l'aurait pas atteint de la part d'une Serpentard ! Mais voilà qu'il s'était laissé aller à apprécier la jeune fille sans le montrer. Il avait maintenant envie de revenir vers elle, et de... de quoi ? Que pourrait-il faire ? La prendre dans ses bras comme il l'aurait fait avec Hermione pour se faire pardonner ? L'embrasser une dernière fois en guise de pardon ? C'était stupide, elle allait le jeter. Elle croirait qu'il n'était qu'un profiteur - il fallait bien avouer que tout le montrer comme tel - alors qu'en fait, il avait vraiment envie de lui montrer qu'il n'était pas du tout comme ça.

Le mieux qu'il lui restait à faire à présent, était de la laisser tranquille. Il comprenait qu'elle lui en veuille. Il s'en voulait lui-même également alors... Décu que ça se finisse comme ça, et en plus par sa faute, le Rouge & Or, qui avait gardé la main sur la poignée, tira sans grand enthousiasme la porte vers lui. Il tourna les yeux une dernière fois vers elle avant de lâcher d'une petite voix.

"Au revoir... "

Puis, la tête baissée, il passa la porte et la referma derrière lui. Il se retrouva dans le couloir, à moitié plongé dans l'obscurité. Il avait oublié que les journées étaient très courtes en hiver. Certes, grâce à tout ça, Harry avait mis de côté ses problèmes les plus graves. Il ne penserait plus à Cédric avant un petit moment ni à tout le reste. Mais voilà, à la place, il se sentait honteux, stupide, et coupable. Il sentait encore le goût des lèvres de la jeune fille sur les siennes, il voyait encore ses grands yeux plongés dans les siens, il ressentait tout ça. Et lui... Et lui... S'il avait pu disparaître si pieds sous terre à l'instant même pour ne plus jamais réapparaître, il l'aurait fait. Il aurait du s'excuser. Maintenant, c'était trop tard... Oui, très étrange qu'il se sente aussi mal vis-à-vis d'une Serpentard. Le coeur lourd, Harry partit vers le bureau de Dumbledore - d'où il allait se faire jeter royalement mais ça il ne le savait pas encore. Au fond de lui-même, il espérait véritablement la revoir en privé pour faire ce qu'il aurait du faire deux minutes plus tôt, mais il y avait presque aucune chance pour que cela arrive, tout ça n'avait été qu'une parenthèse dans leur vie respective, à présent ils allaient chacun redevenir "ennemis" ou du moins indifférent l'un de l'autre... Hypocritement, il se dit que c'était tant mieux, mais en fait, il pensait déjà à la revoir... Pour soulager sa conscience ? Seulement ça ? A vérifier un de ces quatre...

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Il était parti et elle se sentait encore fatiguée. Elle aurait pu le retenit, évidemment, mais à quoi bon après tout. Il n'était jamais qu'un Gryffondor et elle une Serpentard. Une magnifique Serpentard évidemment mais il y avait encore des garçons pour croire que les maisons régissait tout. Car oui, Myrielle pensait qu'il était parti pour faire échouer son gage. Elle s'en remettrait, elle était une grande fille, mais quand même, tout ces barrages idiots lui tapait sur les nerfs.

*Bon alors, les chocolats pour Damian et Alexander, Les trucs salés pour Snow et Blondy, les loukoums pour Wendy... Il y en a encore trop...* Fatiguée de réfléchir, elle termina ses paquets et mit une petite étiquette sur chacun. Au final il y en avait vraiment beaucoup, même ses amis plus lointain comme Raphael avaient droit à leur part du butin.

Satisfaite par ces arrangements, elle commença à se déshabiller pour se changer. Elle passa son uniforme, en ce moment Serpentard était plutôt bien vu du corp professoral, et elle coiffa un peu sa longue chevelure rouge avant de se regarder devant le miroir. Elle se fit une grimace et fit un paquet de toutes ses affaires. Elle n'arrivait pas à croire que cette journée était passée si vite, s'en était... incroyable. Après un dernier regard pour la pièce magique et pour le décor qu'elle avait inventé pour les besoins du gage, elle prit le chemin du retour, un peu pensive. Elle aurait quand même été curieuse de savoir ce qui avait poussé son compagnon d'un jour à partir aussi précipitament. A priori puisqu'elle dormait ça ne devait pas venir d'elle. A moins qu'il ne se soit remis à réfléchir... Ce mec pensait clairement trop et trop souvent. Il devait se bouffer le cerveau à force de se prendre le choux tout seul pour un oui ou pour un non !

La belle rousse était presque arrivé à sa salle commune alors qu'elle pensait toujours à tout ça. Devant la porte se tenait Jenny qui semblait attendre quelqu'un. La sous fifre des perfects regarda Myrielle arrivé avec un brin d'anxiété (enfin quelqu'un de sensé qui avait peur de la belle rousse) mais aussi un peu de soulagement.

"- Myrielle ! Tu es là ! Enfin ! Je commençais à m'inquiéter ! Interpella la cousine d'Elea et Dawn.
- Heu... C'est gentil Jenny... Mais... Pourquoi ? Lui demanda la rousse avec un air perplexe au possible.
- Ombrage donne des méchantes colles à ceux qui traînent tard dans les couloirs... Elle leur fait mal paraîtrait il...
- Hou, j'ai peur de la vilaine Ombrage gentille Jenny. Arrête de te prendre la tête, c'est l'heure d'aller dormir.... Ah et tiens, ça c'est pour toi."

Myrielle lui tendit sa part de nourriture fait de ses mains et elle eu alors l'impression que son sous fifre allait l'embrasser de gratitude. Avec les Perfects qu'est ce qu'elle pouvait être pathétique... Mais la cinquième année n'avait pas le temps de s'occuper de Jenny ce soir là, elle voulait juste retrouver le confort de son lit et surtout ne plus réfléchir à Harry qui l'avait laissé tomber. Elle ferait comme si de rien n'était, de toute manière, elle avait gagné son gage alors tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles... Enfin, si vous me permettez de paraphraser Voltaire.

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§§§ Tous comptés