[ACTION] Ô mon aimée... [Libre, mais priorité Hermione]

Lorsque Drago Malefoy se dirigea vers la Grande Salle, c’était avec une idée bien particulière en tête : celle de trouver Hermione Granger et de lui lire un poème de sa composition. Son plan était simple : le blondinet voulait lui déclarer sa flamme, en public et guetter la réaction de la demoiselle et de son entourage.
Comment lui était venue cette idée saugrenue ? C’était en quelque sorte un pied de nez que Drago pensait donner aux élèves de Serpentard qui se conduisaient de façon indigne en vivant des amourettes sans aucun intérêt avec des élèves d’autres maisons.

Un soir, dans la salle commune de Serpentard, Drago Malefoy s’était réuni comme à son habitude avec ses camarades : Zabini, Parkinson, Crabbe et Goyle. Après des discussions sur des thèmes pour le moins classique - du moins classiques pour des 5ème années de Serpentard - les jeunes gens abordèrent un sujet d’actualité qui faisait fureur au château : les couples Serpentard/Poufsouffle qui étaient doucement en train de se former. Si pour le moment aucun de ces couples n’était vraiment sérieux et solide, le blondinet ne pouvait qu’éprouver du mépris pour les Serpentard qui osaient souiller leur maison et leur nom en partageant leur intimité avec de la racaille.

Le jeune Malefoy n’eut aucun mal à obtenir l’adhésion de ses camarades à ses idées et la discussion devint de plus en plus légère et persifleuse. Suite à une raillerie fort drôle de Pansy concernant le couple incroyable qu’elle pourrait former avec Neville Londubat, Drago eut soudain une idée qu’il trouva grandiose : puisqu’on était dans les couples ridicules, pourquoi ne déclarerait-il pas sa flamme à Hermione Granger, sa pire ennemie, celle qu’il haïssait le plus dans cette école ? Il ne faisait aucun doute qu’ils formeraient le couple le plus mal assorti de cette école et la pensée que certaines personnes pourraient croire qu'il s'intéressait à elle rendit euphorique le Serpentard.

Si ce projet ne fit pas l’unanimité parmi ses camarades, plus Drago y pensait et plus il se disait que ça serait extrêmement amusant de voir la réaction d’Hermione et même de toute l’école à sa déclaration. Quel beau tour il allait leur jouer à tous !
Ne pensant plus qu’à son futur projet, Drago eut du mal à se concentrer sur la suite de la conversation et prit rapidement congé de ses amis. Il avait besoin d’être seul afin de réfléchir à une stratégie valable pour le lendemain, et surtout il avait besoin de toute sa concentration afin d’écrire une fausse lettre d’amour à cette fille qu’il abhorrait.

Le lendemain matin, Drago était déjà prêt à exécuter son plan diabolique. Il avait planché toute la nuit sur sa lettre et ne l’avait montrée à personne. Si ses amis essayèrent encore de le dissuader, Drago les envoya paître en leur affirmant qu’il était assez intelligent pour ne pas se ridiculiser et qu’ils allaient bien le voir tout à l’heure. Il avait confiance en son discours et était impatience de voir son projet aboutir : il était sûr de lui et était convaincu que tout le grotesque de la situation allait rejaillir sur Hermione et sur les quelques personnes concernées par sa fausse déclaration.

Une fois arrivé dans la Grande Salle, il dut prendre sur lui pour ne pas afficher un trop grand sourire ou pire éclater de rire avant d’avoir pu prononcer le moindre mot. Il avait à sa suite Crabbe et Goyle qui étaient chargés de tenir à l’écart les quelques Gryffondor qui pourraient réagir un peu violemment à sa déclaration. Rapidement il repéra Hermione et avança vers elle d’un pas décidé. Il s’approcha vite pour surprendre tout le monde et arriva silencieusement derrière elle. Il profita du fait qu'elle ne l'avait pas encore vu pour approcher ses lèvres de son oreille et lui chuchotter d’une voix suave mais sérieuse « Granger, il faut que je te parle, c’est important… » Il espérait ainsi capter son attention – ce qui marcha plutôt bien – et en profita pour lui subtiliser discrètement sa baguette afin de ne pas lui laisser l’opportunité de réagir.

Alors qu’elle tourna la tête d’un air surpris, Drago lui prit une main de sa main gauche et d’agenouilla devant elle à la façon des grands chevaliers devant leur dame, ce qui acheva de surprendre tout le reste de l’assemblée.

[HJ : Priorité à Hermione bien sûr, pas de réactions trop vives SVP avant que Drago n’ait fait sa déclaration sinon ça va beaucoup me compliquer la tâche ^^.
J'espère que Blaise, Pansy et Hermione seront OK avec la toute petite utilisation que j'ai fait de leurs personnages (dites sinon j'édite ^^)]

Enfin Samedi !

Après une semaine remplie d’émotions, d’étude et de devoirs, Hermione était bien contente de voir le samedi arriver. Même si la jeune Gryffondor était de nature travaillante, la fin de semaine voulait dire pour elle aussi repos. Oui, elle travaillait tout de même sur ses devoirs et révisait, mais seulement le dimanche. Elle avait maintenant adopté un procédé qui lui laissait le samedi de libre pour se reposer le matin – donc pour faire la grâce matinée – et pour faire du Quidditch l’après midi. C’était pratique, mais surtout efficace. De ce moyen là, la demoiselle ne s’épuisait pas à tout faire dans la même journée.

Hermione venait de se lever. Il était prêt de onze heures. Il n’était pas rare de voir que la brunette se réveillait à cette heure, mais à chaque fois, elle avait la même réaction ; Elle était surprise de voir qu’elle arrivait à dormir si longtemps. Mais par la suite, elle comprenait que tant de travail la semaine épuisait son pauvre petit corps d’adolescente. M’enfin. Miss Granger était assise dans son lit et passait à ce moment précis sa main dans ses cheveux, histoire de les démêler. Puis, elle se leva et enfila ses pantoufles. D’un geste de la main assez endormi, la jeune lionne ouvrit sa garde-robe et prit des vêtements au hasard. Il s’avéra que par chance, le linge prit allait ensemble. Une paire de jeans bleu marin foncé ainsi qu’un chandail à manches longues blanc et noir. Hermione prit ses sous-vêtements et se dirigea d’un pas extrêmement lent vers la salle de bain des filles. Elle prit une bonne douche et ressortit, les cheveux tous mouillés. Elle les sécha d’un coup de séchoir. Ensuite, elle se vêtit et sortit de la salle de bain, prête à descendre déjeuner. Elle agrippa son sac au passage ; Direction la Grande Salle.

La demoiselle n’était pas vraiment réveillée, malgré le fait qu’elle venait de prendre une douche. Elle entra en collision avec un petit garçon de Serdaigle qui éclata en sanglots, sous le choc. Hermione dû le consoler avant de repartir vers la Grande Salle. Décidément, aujourd’hui, ce n’était pas sa journée. M’enfin, peut-être que le tout pourrait s’améliorer après que la Gryffondor ait mangé. Enfin arrivée à destination, Hermione se sentait un peu mieux juste à sentir les exquises odeurs qui envahissaient ses narines. Elle prit place aux côtés de Harry et Ron qui bavardaient de Quidditch tout en mangeant. « Bonjour les garçons, vous allez bien ? » Sans attendre de réponse précise, Hermione prit deux toasts chaude et les tartina de confiture aux mures. Elle croqua à pleines dents à l’intérieur et ferma les yeux. Ahem... Comme c’était bon...

« Granger, il faut que je te parle, c’est important… » Hein, quoi, où, comment ? Hermione sursauta, sous le choc. Mais qui est-ce qui lui parlait comme ça, avec une voix totalement pathétique, supposément sensuelle ? D’un coup sec, la jeune rouge et or se retourna et fit le saut. Son pire cauchemar était devenu réalité ; Drago Malefoy venait lui parler. Sans qu’elle ne puisse intervenir, le petit blondinet lui agrippa la main devant tout le monde. Insultée et apparemment amusée, Hermione la lui lâcha. « Tu peux me dire à quoi tu joues, Malefoy ? Tu veux m’épouser peut-être ? » Sur ce, elle éclata de rire. Drago Malefoy venait lui parler d’une voix sensuelle, et avait le culot de lui prendre la main. Hermione voyait tout de suite clair dans son jeu ; Il se payait sa tête. Eh bien il allait apprendre une chose, en sortant de la Grande Salle ; On ne se paie pas la tête d’Hermione Granger.

Jouant le jeu, la jeune demoiselle reprit la main de Drago et lui fit de beaux yeux. « Oh, Drago, mais qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » Lui demanda t-elle d’une voix étrangement suave et délicate. Il voulait se payer sa tête, eh bien elle allait se payer la sienne aussi.


; >> [Héhé, je suis là ^_^ ! Je sens que je vais bien me marrer moi xD ]

Drago savait à l’avance qu’il lui serait difficile d’aller jusqu’au bout de sa lettre sans se faire interrompre. A peine avait-il pris la main d’Hermione Granger que déjà elle commençait à réagir de façon vive et désagréable ¤ Bah je m’en serais douté en même temps. ¤ Imperturbable, le blondinet ne réagit ni à la pique ni à sa façon de l’appeler « Drago » comme si ils étaient amis. ¤ Mon prénom dans sa bouche, beurk, vivement que j’ai l’occasion de me laver les oreilles… ¤

Levant les yeux vers elle, il lui sourit à moitié avant de tirer une lettre de sa poche qu’il tenait désormais dans sa main droite (main gauche toujours tenant celle d’Hermione).

« Granger je te sens persifleuse aujourd’hui, pourtant ce sujet n’est pas drôle. Je t’ai écrit quelque chose. Je suis très sincère donc je te prierai de ne pas rire et s’il te plait de ne pas m’interrompre. »

Dans sa voix habituellement traînante se mêlaient des nuances de mystère et de sensualité. En tous cas il s’était entraîné à chasser ce ton sarcastique qu’il employait en permanance lorsqu’il se trouvait avec elle. ¤ Ca devrait suffir à la calmer… Si elle me cherche des noises de toutes façons j’ai des renforts. ¤ Oui, Crabbe et Goyle veillaient au grain et pourraient maîtriser rapidement Harry, Ron & Co. Lui n’aurait qu’à s’occuper d’Hermione, mais comme il avait pris soin de lui attraper la main droite, il devrait avoir le temps de saisir sa baguette avant elle si besoin était (il ne comptait pas en arriver jusque là mais on ne savait jamais).

Le Serpentard déplia sa lettre de façon théâtrale et y posa ses yeux avant de commencer à la lire à voix haute (haute et assez intelligible pour qu’un bon petit nombre de personnes autour puissent entendre).

« Douce Hermione Granger,

Je sais que pour toi cet acte t’est étranger, inhabituel, peu commun.
J’imagine en effet qu’aucune personne jusqu’à aujourd’hui n’a eu le courage extrême de s’agenouiller devant toi pour te faire ne serait-ce qu’un compliment. Il faut dire que cela se comprend, tu es physiquement si peu attirante.

Cependant, Hermione Granger tu as su toucher mon cœur et désormais il ne se passe plus une seule minute sans que je pense à toi et à ta douce voix de crécelle. Même ton immonde chevelure parvient désormais à me faire sourire. Certes j’avoue que ça n’est pas souvent, ta tignasse est tellement infâme, mais je crois que oui, une fois j’ai du sourire, dire si mon cœur et mon âme sont atteintes de ce mal de toi. D’ailleurs parenthèse, si tu daignes répondre à mes sentiments de manière positive, je m’engage à te fournir l’adresse d’un bon coiffeur. Je pousserai également ma générosité jusqu’à te remettre, ma douce, entre les mains de bons dentistes. Tu peux me trouver grossier, mais il n’en est rien car croit moi il y a beaucoup de choses à retaper rien que sur ton visage, je ne fais qu’essayer de te rendre service.

Mais je m’égare ma douce Hermione Granger, ma petite griffone, mon âme, mon cœur. Comme je te le disais tu as touché mon cœur. Je ne sais comment cela est arrivé exactement : peut-être le fait de toujours t’avoir sous mes yeux aux moments les plus désagréables, de t’entendre rabâcher les mêmes idées idiotes à longueur de temps ou encore d’agiter la main telle une excitée aussitôt qu’un professeur entrouvre la bouche. Je ne le sais guère, mais je veux tenter ma chance auprès de toi, alors ne rejette pas mon amour, je t’en prie.

Ces temps-ci, Serpentard se diversifie dans ses conquêtes et cherche à se lier avec de plus en plus de racailles. J’ai eu envie de suivre leur exemple : ne dit-on pas que les opposés s’attirent ? Ô Hermione Granger, tu es tant mon opposée que je n’en dors plus la nuit : tu es si moche et ton sang est si sâle que je croyais pas cela possible avant de te connaître. Pourtant tu as des qualités, oui regarde toi tu es si tolérante ! Il suffit de voir tes amis : qui encore aujourd’hui arrive à supporter Potter le menteur ou Weasley le baudet. Je sais qu’ils te rassurent car ils sont presque aussi irrécupérables que toi, mais ne t’inquiète pas, ils ne sont pas pire : non c’est toi la pire des trois car oui je le répète ton sang est souillé. En tous cas tolère moi, c’est plus que m’on cœur n’oserait en espérer venant de toi.

Vois d’ailleurs comme je fais des progrès, à mes yeux ton physique ou ton sang n’a même plus d’importance : je t’aimerai et te chérirai bien que tu n’en vailles pas la peine. D’ailleurs, je te sens obligée d’accepter ma proposition ? Qui te proposerait ça mis à part moi ? Un troll ? Même pas sûr… Je t’apporterai la gloire et la fortune. Je ne te ferai pas d’enfants car mon cœur ne pourra supporter d’élever un être à ton image – donc moche – il ne faut pas pousser quand même, ma grande bonté à des limites.

Je t’ai dévoilé tous mes sentiments Hermione Granger, je suis fou d’amour pour toi, et je voudrais sortir avec toi… »

Drago avait lu sa lettre d’une manière très théâtrale. Il avait l’air vraiment sincère (et il l’était d’ailleurs dans la totalité de ses insultes déguisées en compliment). Désormais il replia la feuille de parchemin qu’il venait de lire et la posa sur les genoux d’Hermione tout en regardant la jeune fille avec des yeux qui feignaient l’adoration.

Intérieurement bien sûr, il était mort de rire toutes ces insultes qu’il avait fait à Granger, jamais il n’avait pu lui en placer autant en aussi peu de temps. Maintenant il pourrait être très drôle qu’elle le croit réellement sincère. Il se croyait assez bon orateur pour avoir semé le trouble dans son esprit ¤ Et puis il ne faut pas oublier que je suis beau et désirable moi ¤ Il se prépara tout de même à éviter la main d’Hermione si celle-ci lui prenait l’envie d’atterrir dans sa figure.

¤ 1027 mots ¤

[HJ : Mouarf mouarf, tout le monde peut venir maintenant ^^ Raphaël t'as été démoniaque sur cette action]

§§§

Dans le genre "j'ai pas envie de me lever le matin", Harry devait être le champion. Primo, il ne dormait pas plus de quatre heures par nuit à cause de ses cauchemards de plus en plus réels - ça commençait vraiment à l'inquiéter - et de plus en plus douloureux - vis-à-vis de Cédric - , et ensuite la perspective de devoir affronter pour une nouvelle journée son lot de regards accusateurs et d'injustices Roguinales - cherchez pas dans le dico ça sert à rien - , qui se voyaient en plus être accompagnées d'injustices Ombrageales - ça non plus - ne l'enchantaient pas beaucoup. Ca le repoussait même tellement qu'il avait envie de se faire passer pour mort dans son sommeil. Mais voilà, c'était sans compter son meilleur ami qui ses derniers temps se faisait comme un devoir de ne pas lui faire manquer ses obligations d'élève normal.

Oui, parce qu'Harry était toujours persuadé qu'il n'avait plus sa place à Poudlard maintenant que Voldemort était dehors, et qu'il serait beaucoup plus utile auprès de Sirius. D'autant plus qu'avec Dumbledore qui l'évitait curieusement à chaque fois qu'il tentait de lui parler, le Gryffondor se sentait plus seul que jamais. Il n'arrivait même plus à rire sincèrement avec Hermione et Ron. Mais comme il le faisait à présent depuis le début de l'année, Harry fit le même effort qui consistait à se lever pour aller se préparer à affronter cette nouvelle journée, qui s'annonçait aussi maussade que les précédentes. Le pire, c'était qu'il ne cessait de penser à Alehandra. Elle lui manquait affreusement. Et, comme s'il voulait couper définitivement le lien, il s'évertuait à essayer de l'éviter dès qu'il le pouvait. Sans compter sa culpabilité grandissante qui le tiraillait depuis qu'il avait passé cette journée avec Myrielle Symphonie... Comment avait-il pu ne serait-ce que l'embrasser ? Comment...

Ron l'appela pour descendre - décidément il ne le lâchait jamais - et Harry le rejoignit pour ensuite se diriger vers la Grande Salle. Il n'avait pas faim, mais s'il voulait sauver les apparences et éviter que ses amis ne s'inquiètent d'avantage pour lui, il se devait de manger à peu près normalement. Le fait que Ron engagea directement - un peu trop précipitament pour qu'Harry ne devine pas que le rouquin l'avait fait exprès pour l'aider - une fois sorti par le portrait de la Grosse Dame une conversation sur le Quidditch permit à Harry de ne pas prêter attention aux maintenant habituels regards accusateurs des autres élèves. Ils allèrent s'assoir à leur table et le rouquin s'empressa d'entamer son petit-déjeûner tout en poursuivant sa théorie du prochain classement des équipes pour le championnat. Harry grignota quelques trucs par-ci par-là, essayant réellement de s'intéresser à cette conversation, mais sans grand succès. Il trouvait le Quidditch bien fade comme sujet, particulièrement depuis qu'Ombrage lui avait confisqué son Eclair de Feu.

Ses pensées revenaient toujours inlassablement vers Alehandra. Il avait cette horrible impression de l'avoir trahi en acceptant le gage de la Serpentard, même s'ils n'étaient plus ensemble. Il avait honte de ce qu'il avait fait, s'être laissé aller de cette manière... Heureusement, l'arrivée d'Hermione qui les salua - avec une gaieté qu'Harry aurait bien voulu avoir - le fit sortir de ses songes. Il s'apprêtait à lui répondre mais l'apparition très malvenue d'une certaine fouine à poils blonds le coupa net dans son élan. Le fait qu'il accoste son amie avec cette voix et ce geste qui ne lui ressemblait pas du tout ne lui plut pas le moins du monde. Immédiatement, le Rouge & Or se leva, imité par Ron derrière lui qui serait déjà les poings, prêts à riposter en cas d'un possible mauvais coup de la part de Malefoy - ce qui risquait sûrement d'arriver puisqu'il n'avait jamais d'autre raison pour parler à Hermione - mais Harry eut à peine le temps de fusiller son ennemi du regard qu'il sentit un bras grassouillet mais puissant lui encercler le torse de l'épaule droite jusqu'aux côtés gauches.

Harry se débattit, lui ordonna de le lâcher, en lui donnant des coups dans le ventre avec ses coudes, mais visiblement le Serpentard avait sa graisse en guise de bouclier. C'était le même cas pour Ron qui se coltinait Goyle et qui n'arrivait pas à plus de résultats que Harry pour s'en débarrasser. Résigné - surtout parce que les deux gorilles trouvaient plutôt drôle de resserrer leur étreinte pour les étouffer à chaque coup qu'ils essayaient de leur donner - Harry cessa de se débattre et fut contraint de laisser la fouine faire ce pour quoi il était venu. Il en voulait toujours à Hermione, et ça il ne le supportait pas. Juste parce qu'elle était née de parents moldus. Et parce qu'elle était cent fois plus intelligente et douée que lui alors qu'il était "un sang-pur". Une honte qui passait mal.

Et voilà que le Serpentard à tête blonde se mettait à faire une déclaration à Hermione ? Harry se demanda s'il n'était pas encore endormi et que c'était un nouveau cauchemard qu'il vivait. Mais vu la difficulté qu'il avait pour respirer à cause de l'autre grosse brute, il en jugea rapidement que non. Alors il ne put qu'attendre, attendre que Malefoy termine. Il fut très vite rassuré sur la santé du blondinet lorsqu'il comprit qu'il l'insultait de manière plus ou moins camoufflée. Ouf, il n'avait pas perdu la tête ! Mais plus il avança dans ses répliques blessantes, plus Harry devenait rouge de colère - et aussi de suffocation. Comment ce fils d'abruti osait-il venir l'insulter à sa table ? Dès le matin ? Non mais pour qui se prenait-il ? Il n'avait pas compris la leçon de la dernière fois ou quoi ? Il allait beaucoup trop loin dans ses propos...

Furieux, le Rouge & Or saisit par une contorsion habile sa baguette dans sa poche intérieure, et brûla d'un contact rapide la main charnue de Crabbe, qui le lâcha aussitôt. Il s'empressa de poser sa main sur l'épaule d'Hermione pour la calmer, préférant anticiper au cas où la jeune fille perdrait son sang-froid - bien qu'en général c'était elle qui faisait ça. Mais peut-être qu'à force de cinq années à encaisser docilement les insultes du blond, elle en arriverait à exploser. Oui, car Harry n'avait pas l'intention de se jeter sur la fouine. Il savait qu'un préfet de sa masion s'empresserait d'accourir pour retirer des points à Gryffondor. Or il avait retenu la leçon depuis le cours de Défense contre les Forces du Mal. Oh, il lui règlerait son compte, ça il n'y avait aucun doute possible, mais hors des murs du château, là où les préfets perdaient leurs pouvoirs. Harry jeta un regard meurtrier à Malefoy et ne le lâcha plus des yeux. Doucement, il murmura à l'oreille de son amie :

"Evite de lui mettre ton poing dans la figure comme en troisième année, parce qu'il ne me resterait plus assez de dents à lui briser la prochaine fois..."

Evidemment, il l'avait dit assez audiblement pour que le principal intéressé l'entende. Un malin plaisir qu'Harry prenait à lui rappeler la honte cuisante qu'il s'était pris par la jeune lionne durant l'année du procès d'Hagrid. Mieux valait privilégier les mots que les poings pour le moment. Ils auraient le temps de se venger bien assez tôt si Harry acceptait l'idée de son amie concernant les cours clandestins... En réalité, le Gryffondor avait l'intention de laisser sa meilleure amie avoir le plaisir de se débarrasser de la fouine. Néanmoins, il garda sa main sur son épaule et resta près d'elle pour la soutenir en cas de besoin, juste histoire de bien faire comprendre à Malefoy que s'il osait reposer ses sales pattes sur elle, il n'aurait pas qu'un simple col froissé et un simple mal de dos cette fois...

[ 1286 mots sans le HJ J'espère que je dérange pas ^^ (c'est surtout pour la semaine 500 mots XD ----> [] )]

§§§

Oh la laaa quel bazar....

Pour un réveil en trompette, c'en était un ! Réveillé un peu brutalement par une chouette à la fenêtre (même pas pour lui le courrier, pff...), Théophile s'était décidé à descendre manger dans la salle à manger, pour se prendre un bon petit déjeuner.

"Rien de tel pour bien commencer la journée !"

Et il était parti, motivé et de bonne humeur (comme d'hab quoi) sur le chemin de la Grande Salle.

~~~~~~~~~~

Une heure de motivation et de bonne humeur plus tard, il avait enfin trouvé la dite Grande Salle, guidé qu'il l'était pas soin flair incroyablement développé. Bref, il avait trouvé un groupe d'élèves qui y descendaient et les avaient suivi de loin. Là, il avait été un peu moins impressionné que lors de la répartition, mais il était bien resté planté dix secondes admirer les tables chargés de nourriture, sous un ciel enchanté représentant une aurore respendissante de rose, de rouge et de jaune. Après son petit instant de béatitude (plutôt nombreux en ce moment), Théophile s'était dirigé vers la table la plus proche. Mais un élève l'avait apostrophé.

"Hé ! Qu'est-ce que tu fais ici ?
-Ben... je tricote !
-Très drôle. On est chez les Serdaigles ici ! Va avec ta maison."

En effet, en observant la salle, il s'était rendu compte que tous les élèves étaient répartis autour des tables en fonction de leurs uniformes. Quatre quartiers représentés par ses couleurs se dessinaient ainsi.

C'est pas de ma faute, je savais pas...

Il s'était rapproché de la table qu'il supposait être la sienne et avait été accueilli par quelques sourires de plusieurs élèves plus agés. Il avait alors apperçu plus en détail ce qui l'avait tant fait saliver à l'entrée. Du chocolat. Des tonnes et des tonnes de chocolat. En gâteau, en tarte, en sauce, en crêpe, en bananes flambées.... Un choix si impressionnant ne pouvait que fidéliser à jamais le jeune Français à cet endroit.
Il s'installa à une place libre, devant les pile de nourriture qui le dépassaient, et eut un grand sourire.

Bon, mettons-nous au travail.

Il se servait une grosse part de gâteau au chocolat, quand des éclats de voix avaient résonné, un peu plus loin sur sa table. Il avait observé avec surprise un Serpentard à genoux devant une Gryffondor stupéfaite et sceptique. Téhaophile avait écouté avec attention le texte déclamé, se disant qu'il y avait du bon dans ce que racontait ce garçon (à réutiliser, dans d'autres circonstances, bien entendu...). Puis un élève habillé de rouge avait rejoint la fille, en soutien, (son copain ?) et jeté quelques paroles sèches au serpentard face à lui.

Mmm, manque de classe ça. Mais plutôt efficace...

Après cette petite joute orale, un silence pesant s'abattit pendant quelques secondes, dont Théophile profita pour se lever et s'approcher discrètement, histoire de mieux suivre le déroulement des évènements. Il se rassit, se servi une autre part de gâteau et constata que s'il y avait bien un point qu'il ne pouvait pas repprocher à se nouvelle école, c'était bien la qualité de sa nourriture. Il continua à mastiquer, tendant l'oreille.

[520 mots]

§§§

La jeune Gryffondor qui se tenait à quelques centimètres d’Hermione et face à elle, elle vit toute la scène Malefoy s’approcha alors, qu’Alehandra était entrain de faire tourner sa cuillère dans son porridge d’un air pensif. Elle n’entendit pas ce que je le jeune Serpentard disait et elle allait replonger dans la contemplation de son repas quand elle vit du coin de l’œil Hermione faire un geste brusque et demander au jeune homme à quel jeux il était entrain de jouer, et ajouta si il voulait l’épouser. En effet, le jeune vert et argent avait un genou à terre et avait tenu pendant une fraction de seconde la main de la jeune fille qui était maintenant complètement hilare.

La jeune fille reprit ensuite la main du Serpentard, ce qui étonna Alehandra qui ne pensait pas qu’elle allait rentrer si facilement dans le jeu du vert et argent. La jeune fille aurait pu se contenter de regarder son porridge mais, bizarrement son regard était attiré vers la scène qu’ils étaient entrain de jouer. Le jeune reprit alors lui disant qu’il la sentait persifleuse ce matin mais, que pourtant le sujet n’avait rien d’une plaisanterie. *Tu parles !*, pensa la jeune fille en regardant le jeune homme. Qui reprit en disant à Hermione qui lui avait écrit quelque chose. *Tiens, il sait écrire première nouvelle*, railla la jeune fille mentalement. Le jeune homme lui dit être très sincère et qu’il lui prierait donc de ne pas rire et de ne pas l’interrompre. *En tout cas, ce qu’on ne peut pas lui reprocher c’est sa politesse*, se dit-elle en regardant Hermione.

Le jeune homme déplia alors un bout de parchemin de manière très théâtrale et y posa ses yeux avant de commencer à lire à haute voix :

« Douce Hermione Granger,

*Il aurait dû commencer par douce Hermione et pas Hermione Granger, ça fait ne fait pas vraie du tout on le sent*, se dit-elle en le regardant. *On voit qu’il n’a jamais aimé…, pauvre garçon*, songea-t-elle en se retenant de rire.

Je sais que pour toi cet acte t’est étranger, inhabituel, peu commun.
J’imagine en effet qu’aucune personne jusqu’à aujourd’hui n’a eu le courage extrême de s’agenouiller devant toi pour te faire ne serait-ce qu’un compliment.

*Oui, y a pas de doute c’est d’une sincérité à toute épreuve !*, ironisa-t-elle mentalement.

Il faut dire que cela se comprend, tu es physiquement si peu attirante.

*Encore une fois, sa sincérité va l’étouffer c’est pas possible*, pensa-t-elle en se pinçant les lèvres pour ne pas rire. Puis elle prit son verre de lait auquel elle n’avait pas encore touché, bien mal lui en prit car la phrase suivante :

Cependant, Hermione Granger tu as su toucher mon cœur et désormais il ne se passe plus une seule minute sans que je pense à toi et à ta douce voix de crécelle.

Faillit lui repasser par le nez, tellement elle prêtait à rire, elle cacha sa bouche à l’aide de sa main pour étouffer un nouveau rire. Le jeune homme continua sur sa lancer et Alehandra devait faire à chaque fois tout son possible pour se retenir de rire. Elle se retourna vers les Serpentard mais, il ne semblait pas rire de ce que disait le jeune homme.

*Si il est vraiment sincères envers elle, je pense qu’il devrait aller revérifier le sens du mot dans le dictionnaire* pensa-t-elle en le regardant.

Mais, plus il avançait dans sa lettre et plus il devenait blessant pas seulement envers la jeune fille mais vis-à-vis de ses amis. Elle serra les poings, elle ne supportait vraiment pas ce garçon, elle se retourna alors pour regarder sa cousine car, elle ne comprenait pas comment elle avait pu être amoureuse d’un être aussi méprisant et répugnant que Malefoy. Mais, la jeune Serdaigle était entrain de manger tranquillement sans prêter la moindre attention à ce que faisait le jeune homme.

*On dirait qu’elle a vraiment tourné la page*, se dit-elle en se retournant, *tant mieux*, pensa-t-elle en prenant son verre de lait, elle attendit que le jeune homme ait fini sa lettre et avant qu’il l’ait repliée… *Je vais pouvoir faire ça*, pensa-t-elle en jetant le contenu de son verre à la figure du jeune homme.

Elle espérait alors que les yeux du jeune homme soient suffisamment imbibés de liquide pour que son amie puisse lui donner ce qu’il méritait.

****

604 mots.

§§§ 646 sans les citations de Drago

Myrielle avait rarement vu un tel bazar dans la grande salle... Elle se demandait ce qui avait bien pu passer à l'esprit de Drago et de ses acolytes pour aller chercher la bagarre sur le domaine des Gryffondors. Elle même avait pensé s'y rendre pour dire bonjour à son demi frère adoré mais là, ça semblait fortement compromis. Alehandra (cette teigne) avait visiblement totalement perdu l'esprit (déjà qu'il fallait pas en avoir beaucoup pour quitter Clément), elle s'amusait avec son verre de lait. C'est vrai que ça devait être dur d'être aussi plate qu'elle... D'un pas lent et dans un bruit de froufrou, la jolie rousse s'approcha de la scène du désastre. Elle n'avait pas encore mis son uniforme, sous sa cape de sorcière avec l'écusson de Serpentard, elle portait un bustier rouge décolleté et une longue jupe noir en velours. Elle observa ce petit monde qui n'étaient pas vraiment conscient qu'elle arrivait droit sur eux et se fit enfin remarqué.

"Bonjour Drago, que fais tu là de si bon matin ?" Dit elle sur le ton de la conversation, comme si Alehandra n'avait jamais jeté son verre de lait. D'ailleurs, la belle rousse ignora complètement la jeune fille, se dirigeant vers Ron et Harry avec un sourire amusée. Elle repéra les baguettes des deux jeunes hommes, les prit sans se gêner (quand il y a de la gène, il n'y a pas de plaisir) et passa ensuite un doigt sur le menton de Ron qui semblait vouloir la mordre (gentil chienchien) puis sur l'épaule d'Harry à qui elle sourit presque avec gentillesse, faisant glisser son doigt sur son cou jusqu'à ce que celui ci arrive sur le joue de son assaillant, Vincent Crabbe.

"Vincent, Gregory, auriez vous la gentillesse s'il vous plaît de lâcher ces jeunes hommes ? Vous allez leur faire mal à les tenir comme ça." Puis jouant avec les baguettes des deux gryffondors, elle s'assit sur le banc comme si elle était chez elle, toute sourire. Elle n'avait pas vraiment regardé Harry dans les yeux, si elle pouvait très bien cacher ce qui s'était passé entre eux, elle n'avait pas confiance en lui. Il était trop impulsif et en plus son ex était là. Elle préféra continuer à faire comme si rien de grave n'était en train de se passer. "Ne vous inquiétez pas, dit elle à Harry et Ron, je vous les rendrais, je veux juste éviter que tout le monde s'étripe de si bonne heure." Crabbe et Goyle avait accédé à sa demande, Harry et Ron était libre, même si évidemment, les deux gardes du corps de Malefoy restait tout proches, près à leur faire mal si ils osaient quoi que ce soit. Vincent et Gregory, les deux comparses de l'ami de Myrielle, avait tendance à faire ce que demandait Myrielle, pour peu qu'elle y mette les formes. Ils faisaient partis des garçons qui admiraient les trois Perfect Girl sans jamais oser leur adresser la parole, et en plus, ils savaient comme tout bon Serpentard qu'on ne contrarie pas une Symphonie armée et dangereuse.

Apparemment, Hermione Granger était le centre de toute les attentions. Myrielle ne fit donc rien de ce côté là, pas plus qu'elle ne vengea Drago pour le verre de lait. Elle, elle voulait juste voir son demi frère et éventuellement éviter que les Serpentards n'écrabouillent les gryffondor si chers au coeur de celui ci. Elle se rappelait très bien que si elle avait séduit Harry c'était à la base parce que Clément voulait qu'elle n'use pas de sa force contre le jeune homme. Au final, ça n'avait pas été si désagréable que ça, mais c'était contre nature, ils le savaient tous, Clément, Myrielle, Harry et les deux autres Perfect qui avaient donnés le gage sans penser qu'il tournerait ainsi.

Prenant un verre propre, elle se pencha pour attraper la carafe d'eau et se servit. Elle sirota son verre en attendant la suite des évènements, laissant Goyle regarder dans son décolleté puisque ça pouvait permettre qu'il arrête de faire du mal aux autres. Elle savait les deux garçons fort physiquement mais d'après la rousse, ils n'avaient aucune classe. Quand on faisait du mal à quelqu'un, il fallait y mettre les formes, le traumatiser à vie... Pas juste taper dedans comme dans un punching ball.

Et oui, Myrielle pense vraiment des choses comme ça, auriez vous oublié que malgré son amour pour certains Gryffondor, elle était à serpentard ? XD

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[Je m'incruste parce que si j'attend Hermy je pourrais pas poster comme je veux mais je pense que maintenant il vaudrait mieux l'attendre pour continuer ]

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Hermione s’attendait au pire. Elle connaissait Drago Malefoy depuis cinq ans, et c’était strictement impossible qu’il ait changé en si peu de temps, soit qu’il ait passé d’imbécile et vaniteux à tendre et sincère. Donc bon, la jeune Gryffondor s’attendait à ce que Malefoy s’amuse à se moquer d’elle en public. Sauf que… Tadam ! Elle avait elle aussi un plan. Malefoy voulait se payer sa tête ? Elle allait aussi se payer la sienne. Non, ne vous inquiétez pas, Hermione n’allait pas être violente… Enfin, pas beaucoup. Elle ne s’amuserait que si Malefoy la cherchait, promis !

Ainsi donc le rat blondinet prit la parole. Ne pas rire ? C’est ce qu’on allait voir… Ne pas l’interrompre ? C’était bien étrange, comme demande… M’enfin. Hermione arqua un sourcil et resta de marbre. Drago prit la parole et commença son discours. Dès la fin de sa deuxième phrase, Hermione lâcha la main de Malefoy et le dévisagea avec mépris. Non mais avait-elle bien entendu ? Drago Malefoy, une immonde crapule blonde aux yeux exorbitants, avait le culot de l’envoyer balader sur sa beauté ! Hermione n’en croyait pas ses oreilles. De un, oui, quelqu’un lui avait déjà fait des compliments ; Il se nommait R’hapsody Mc Ferley, et il était très séduisant ! Non mais vraiment… Bouillant de rage, Hermione se retenait du plus profond de son âme pour ne pas gifler Malefoy. Elle attendit toutefois que ce dernier ait terminé son discours bidon pour prendre la parole. Il c’était payé sa tronche ? Elle allait se payer la sienne.

« Ô cher Drago, comme tu es gentil de me faire tant de compliments. Tu m’as prise au dépourvu, je dois l’admettre. C’est pourquoi je vais t’avouer quelque chose. » C’était le moment crucial, celui qu’Hermione attendait depuis si longtemps… « Tu sais, je te comprends. Tes mots et tes phrases reflètent ton âme. Je vais t’expliquer. Tu es si laid avec tes cheveux gras blonds, ta minceur quasi anorexique et tes yeux dignes des boules de quilles que je peux comprendre que tu n’ais jamais ressentit l’amour. C’est un phénomène que peu de gens connaissent dans une vie, mais moi je l’ai connu. Malheureusement pas avec toi, non, hélas. Je suis navrée, mais ton visage me fait peur. Je n’y peux rien, c’est psychologique. J’aime les personnes jolies, ce que tu n’es pas. Tes immondes traits de crapule digne d’une fouine me rappelle à quel point tu fais pitié. Tu n’as pas été chéri pas la nature, c’est le cas de le dire. J’ai pitié de Malefoy l'ordure, je peux le dire. Tu ne mérites pas mon amour, je suis navrée. »

Hermione fit une légère pause. Elle était satisfaite de son œuvre. M’enfin, son œuvre pas tout à fait achevée… « Ô Immonde Drago Malefoy, je dois refuser ton amour. Tu me donnes envie de vomir, et tes cheveux gras me rappellent la graisse des frites que ma mère me cuisine. Je suis navrée, mais je ne peux accepter que tu me parles un instant de plus. Tu me dégoûtes. Tu sais, mes dents supposément proéminentes ne le sont plus. Si tu m’aimais réellement, tu aurais remarqué que Madame Pomfresh me les a arrangées au début de la troisième année. Alors je suis navrée, mais dans ce cas, tu aurais besoin de lunettes. Tu devrais les prendre teintes, comme ça on ne verrait plus tes yeux de hiboux, donc moins de gens souffriraient d’arrêts cardiaques. »

Hermione décrocha à la fouine-Malefoy un sourire dévastateur. Il avait voulu se payer sa tête ? Elle venait de se payer la sienne. Puis, Miss Granger se leva de sa chaise. Elle tourna le dos à tout le monde. « Malefoy, tout ce que je peux te dire c’est… » Hermione se tourna si brusquement que personne ne le vit venir. Elle gifla Malefoy si fort que tout le monde présent à la scène entendit le ‘‘ CLAC ! ’’ Sonore. « … Que tu le méritais. » Puis, d’un geste sec, Hermione tourna les talons et sortit de la Grande Salle. Son coup était fait, et c’est tout ce qui comptait.

[ Yaa, jme suis tellement amusée xD ! ]
[ Hermione est partiie =) ! ]

Myrielle se désinteressait de ce qui se passait entre Hermione et Drago, d'ailleurs, en toute hônneteté, elle trouvait que la gifle que venait de se prendre son amie était méritée. Elle n'irait sûrement pas le défendre quand il cherchait les ennuis tout seul comme un grand. D'ailleurs, en parlant d'ennuis, on avait un autre petit rigolo dans la salle. Il trouvait à son goût de salir la belle jupe de Myrielle... Au début, celle ci en voyant le désastre hésita entre taper l'imbécile en présence ou juste l'humilier à vie devant deux Gryffondors, à savoir Harry et Ron. La tâche était juste au niveau du genoux...

Myrielle sortit de son corsage son petit poignard, elle le fit tourner entre ses doigts et se leva, le pointant sur l'idiot avec un petit sourire cynique. "Fais attention à ce que tu fais petit, les robes comme ça, ça supporte mal les tâches." Mais au lieu de lui faire mal, elle se pencha sur sa robe et découpa juste au dessus de la tâche avec son poignard. Une fois le trou fait, elle déchira. Ce n'était pas très propre mais de toute façon, elle en avait plein d'autres des jupes comme celle ci. Jettant le tissu découpés sur le morveux, elle lui ordonna "Maintenant essuie tes bêtises avant qu'un professeur, Rogue ou Ombrage à tout hasard, ne vienne et ait une subite envie de coller un première année maladroit."

Voilà qui était réglé. Elle se rassit calmement, rangea son poignard dans son décolleté et croisa ses jambes pâles et bien galbés maintenant découvertes. Elle préférait les jupes longues mais tant pis. Cherchant à nouveau son demi frère du regard, elle le vit pas loin. Voyant enfin sa soeur, le gryffondor s'approcha, il lui fit une bise sur la joue et lui glissa quelques mots à l'oreille. Myrielle lui fit un clin d'oeil, quel draagueur ce Clément !

"Ok frangin, vas y, moi je reste là jusqu'à l'heure d'aller en cours, essaie de te presser quand même." Clément ne répondit pas et s'en alla à un autre coin de table pour discuter avec une fille que Myrielle ne connaissait pas mais qui elle, apparement, connaissait Clément.

Comme elle devait attendre son frère, elle regarda les personnes en présence. Harry et Ron surtout, elle espérait vraiment qu'Harry ne serait pas assez stupide pour chercher Malefoy, ses capacités à retenir Crabbe et Goyle avait des limites et en plus ils étaient sans baguette tout les deux. En fait, l'idéal serait que Drago s'en aille et qu'elle reste seule avec Harry (apparement Ron est négligeable à ses yeux). Elle aurait une ou deux questions à lui poser sur la dernière fois qu'ils s'étaient vus... Surtout sur le départ d'Harry en fait, elle l'avait encore un peu gardé en travers de la gorge même si elle se raisonnait. Comme si elle voulait le provoquer (mais en fait ce n'était pas tout à fait conscient) elle croisa et décroisa les jambes en le regardant d'un air un peu... véxé. Ceci ne dura que quelques secondes mais elle n'avait pas pu s'en empêcher. Elle et lui ils devaient parler... Enfin sauf si Drago décidait de râler auprès d'elle. Il en était tout à fait capable...

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Hermi 690
§§§ Tout le monde compté