Pour la première fois... [Libre]

Monsieur et madame Cullien, accompagnés de leur jeune fille Victoria venaient de se garer aux abords de la gare de King's Cross et tandis que Monsieur sortait les affaires du coffre, Madame rassurait une dernière fois sa fille dont le départ proche la rendait inquiète. Ils s'engagèrent ensuite tous les trois à l'intérieur du vaste batiment où la foule se pressait autour des trains à destinations différentes.
Victoria regardait le numéro de voies défiler jusqu'à dépasser le numéro 9. Madame Cullien prit alors en main le chariot à bagages sur lequel Kitsu, la petite chouette des neiges de Victo commençait à battre des ailes frénétiquement, puis tourna la tête vers son mari et sa fille, intrigués, et leur sourit. Reportant son attention sur le mur en face d'elle, Sylvia Cullien chuchota un

" Faites comme moi... "

avant de pousser le chariot et de traverser le mur. Edward Cullien et sa fille échangèrent un regard perplexe et emboitèrent le pas au troisième membre de leur famille afin de ne pas se perdre. Ils s'étaient attendu à se cogner contre la pierre et pourtant, c'est avec un air ahuri sur le visage qu'ils débouchèrent sur le quai de la voie 9 3/4 où reignait une farouche agitation. Quelque peu hagards, ils cherchèrent des yeux Sylvia parmi la foultitude de parents, d'enfants et d'animaux qui s'agitaient dans tous les sens auprès d'un train rutilant, fumant, et prêt à partir.

" Edward! Victoria! Par ici! "

Tous deux tournèrent la tête en direction de la voix en un accord parfait et ils la repérèrent au loin qui agitait les bras. Monsieur Cullien et sa fille la rejoignèrent avec difficulté, jouant des coudes autour d'eux pour se frayer un chemin dans la masse. Enfin réunis, Sylvia tendit la cage de Kitsu à Victoria, déposa un baiser sur chacune de ses joues puis lui donna ses dernières recommandations

" - N'oublies pas de nous écrire! Au moins une fois par mois, hein?
- Oui maman.
- Et n'oublies pas de nourrir Kitsu comme il se doit, tu te rappelles, hein?
- Oui maman!
- N'oublies pas de suivre les cours assiduement, d'être respectueuse et polie avec les autres, de ne pas tenir compte des différentes maisons, soit amie avec qui tu veux, d'accord? N'oublies pas non plus de...
- Oui maman... C'est bon je vais être en retard
- ... Profiter de Poudlard au maximum! "

A ces dernières paroles, le coeur de Victoria se serra, le départ était imminent à présent et elle ne reverrait ses parents qu'aux prochaines vacances... Comme s'il avait deviné ses pensées, Edward lui ébouriffa les cheveux et déposa un baiser sur son front.
La fille Cullien détourna ensuite les yeux de ses parents, refoula les larmes qui lui montaient aux yeux et gravit maladroitement les marches du train, la cage de Kitsu dans une main. Ce fut le parcours du combattant pour trouver un compartiment et finalement, exténuée, Victoria s'assit à coté de la fenètre, sur la banquette d'un wagon où il n'y avait pas trop de monde, en trouver un vide aurait été comme chercher une aiguille dans une meule de foin... La cage de la chouette entre ses jambes, elle posa finalement son front contre la vitre froide et essaya de se détendre, tandis que l'excitation montait en elle.

[ Voilà, comme ça si quelqu'un veut me parler, il peut faire partie des personnes du wagon et sinon, bah tant pis elle aura fait le trajet sans discuter ^^" ]

[HS: Je peux? ]

[ Bien sûr Sandra, vas y! ^^ Plus on est de folles et plus on rit ]


La jeune fille attendait patiemment que le train se mette en marche. Déjà l'image de ses parents sur le quai s'était effacée et seule Poudlard occupait l'esprit de la petite Cullien. Il y avait sa future maison aussi, mais cela ne la tracassait pas trop à vrai dire, d'après sa mère, seuls certains élèves faisaient perdurer le sentiment de rivalité.
Toute occupée qu'elle était à s'imaginer le fameux Choixpeau, Victoria ne remarqua pas l'arrivée d'une fille de son âge jusqu'à ce que celle-ci la salue. Miss Cullien tourna alors la tête et détailla l'arrivante. A vue de nez, celle-ci semblait mesurer la même taille que Victoria, sa peau était très claire comme la sienne. Quant à ses cheveux, ceux-ci étaient de couleur bordeaux, coiffés de manière abracadabrante et les pointes, elles, étaient de couleur jaune. L'ensemble rendait magnifiquement bien et mettait en valeur le contour de ses yeux finement redessiné au crayon noir.
La jeune personne qui ne tarda pas, quelques secondes plus tard, à se présenter comme Maureen McEngel, lui demanda si un peu de compagnie ne la dérangeait pas, ce à quoi Victoria répondit tout en la regardant déposer ses affaires dans la soute à bagages.

" Non bien sûr, je t'en prie, installe toi! Je m'appelle Victoria Cullien, contente de faire ta connaissance! C'est ta première année à Poudlard toi aussi? "

Après avoir sourit agréablement à Maureen lorsqu'elle se fut assise en face d'elle, Victoria sortit de sa poche quelques Miamhibou de sa poche et les passa à travers les barreaux de la cage de Kitsu car celle-ci recommençait à s'ébrouer.

LIBRE ! C'est le premier mot que hurla son réveil... Son réveil? Non non c'est le premier mot qui vint à l'esprit de Sandra ce matin là...
Sandra jeune née-moldue de catégorie sociale aisée, aller enfin, quitter le cocon familial et se retrouver livrée à elle même... Finie cette vie infernale de fifille unique à sa maman et papa chéris!
Le réveil sonna donc Sandra se réveilla d'un bond pour la première fois de sa vie, sa vraie vie ne commencée-t-elle pas aujourd'hui?
Si elle se prépara alors avec soin, toutes ses affaires étaient prêtes depuis sa journée passée sur le chemin de traverse... Ces affaires étaient prêtes depuis toujours...
Le déjeuner et l'aller vers la gare de King's Cross se passa sans un mot, depuis l'accord pour son départ la mère de Sandra c'était livrée au mutisme... Son père disait oui ou non de la tête pour répondre à ses questions... Ah l'âge de l'adolescence! Sandra avait l'impression que c'était ses parents qui y replongaient... Alors quand vérité si on regardait cette histoire d'un oeil extérieur c'était bel et bien notre héroine qui y rentrait...

L'heure des adieux arriva... Sandra se pencha vers sa mère... Celle çi la dévisagea un instant puis détourna la yeux... Sandra l'embrassa sur la joue...

"Maman je ne pars que pour 4 mois... " dit Sandra d'un voix digne...

Sa mère dit oui de la tête....
Ses parents désevient tout de même Sandra... Qu'importe maintenant le départ était là, il fallait partir, tout s'arrangait plus tard... A cet instant une jeune femme traversa un mur sous le regard de Sandra... Elle étouffa un bruit imprésionnée. Durant une semaine Sandra c'était demander comment on accédé à la vois 3/4... La réponse était derrière ce mur...
Sandra accéléra ses adieux dans le silence de ses proches...
Elle prit son charriot et se dirigea vers le mur auquel elle s'accouda, elle lança un dernier regard de reproche à ses parents et disparue...

Elle se retrouva alors devant un train magnifique rouge qui fumé, on aurait dit que le train lui même était impassient d'atteindre Poudlard!
Sandra se rua dans le train ne gardant avec elle que son chaton...
Le controleur siffla le train partit et Sandra failli se retrouver par terre!
Après avoir regarder défiler le paysage deux minutes elle se décida à aller chercher une place...
Elle regarda alors compartiment et compartiment... Elle en trouva un vide mais n'alla pas s'y assesoir, elle ne voulait pas se retrouver seule dès le départ... Au bout de quelques temps elle en trouva un qui lui sembla à son goût deux jeunes filles l'occupait déjà, elle pris son souffle et rentra...

"Salut, je peux m'asseoir ici? Si ça vous dérange pas bien sûr..." adressa-t-elle aux deux occupantes du compartiment avec une voix douce mais plutôt sûre d'elle...

Elle avait dit tout cela en passant simplement la tête par la porte elle attendit qu'on lui adresse une réponse, car elle avait apparament coupé un début de conversation, car elle attendit la fin d'une phrase :

"" Je m'appelle Victoria Cullien, contente de faire ta connaissance! C'est ta première année à Poudlard toi aussi? " avait dit la plus brune..

Pendant le temps que les deux occupantes tournèrent la tête et pour l'examiner elle les examina aussi...
Elles étaient toutes les deux plutôt jolies, même charmantes, elles devaient avoir son âge... Mais déjà la réponse à sa question arriva...

[On est toujours dans la période des 500 mots? En tout cas 567 avec la citation