Coup de bol et conversaion importante [PV Lethe]

Je lui demande, je lui demande pas...

Tranquillement, Théophile se perdait encore une fois dans les couloirs, se torturant le cerveau.

Je lui demande pas, je lui demande...

Il avait un dilemme à résoudre, mais aucune idée de la façon de s'y prendre. Oui ça lui plairait beaucoup, mais elle, on en savait rien alors...
Et puis ça ne faisait pas si longtemps qu'il la connaissait. Mais ça n'avait aucune importance.

Je lui demande, je lui demande pas...

Depuis quand le grand Théophile reculait-il devant le danger ? Toujours fier de sa différence et de son humour, toujours sûr de lui, à 100 %.
Sauf là.
Bien sûr, c'était la première fois, mais...
Et galère !

Je lui demande pas, je lui demande...

Il tourna à droite, dans un couloir agréable orné de tapisseries. Et pris une décision.

"Bon, un peu de détermination, Théo. Quand tu arriveras au bout du couloirs, tu auras fait un choix !"

Ainsi résolu, il démarra d'un pas actif.

Oui, je lui demande, parce que moi, c'est ce dont j'ai envie, et puis elle est super sympa et elle se moquera pas de moi.
Mais non, je lui demande pas ! Elle va me trouver bizarre et empressé, et elle voudra pas !

Demi-tour, on repart dans l'autre sens avant la fin du couloir.

Je peux pas lui demander ça ! Et puis ça se trouve, quelqu'un l'a déjà fait et je vais passer pour un abruti !
Remarque, si je lui demande pas, je passerai quand même pour un abruti demain soir.

Re-demi-tour, on re-repart dans l'uatre sens, la tête sur le point d'exploser.

Et ça ma saoule ! Je lui demande, point ! Maintenant, il reste plus qu'à trouver comment...

Théophilme s'arrêta, car un drôle de son s'était fait entendre. Le mur à sa droite semblait s'animer, se creuser, pour laisser place à une grande porte de bois. Encore un truc bizarre ! Théophile commençait à peine à s'y habituer, ce n'était pas vraiment le moment. Il entendit également des pas derrières lui, et se retourna pour demander ce qui se passait.
C'était elle.
Théophile sourit.

Le jour du bal arrivait à grand pas, Poudlard était en fête mais la jeune Poufsouffle n’avait pas encore eut la chance de trouver un cavalier. Plus les jours passaient plus le monde parlait de cet événement comme de celui de l’année. Arriver seule serait comme une sorte d’humiliation surtout que Lethe n’avait une excellente réputation dans l’école. Pour les autres élèves elle était un peu trop réservée et toujours plongées dans ses cours. Il fallait à tout prix qu’elle mette fin à celle-ci.

Pourvu que Théophile n'est pas de cavalière, j'espère que c’esit le cas, même si ce n’est pas prouvé qu’il soit d’accord de m’accompagner au bal. Certes on s’entend bien mais c’est peut-être un peu prématuré. A bas les questions, j’ai peut-être une chance et je dois la saisir, il faut que je lui demande.

Arrivée au bout du couloir, Lethe vira à gauche puis à droite. A plusieurs reprises elle croisa des groupes d’élèves qui discutaient de la fête à venir, certains d’entre eux tenaient dans leurs bras des tenues de soirée. D’autres, un papier leur demandant de les accompagner au bal. Lethe, elle, n’avait rien de tout ça, juste quelques vieux livres de classe et son sac à dos.

Il faut que je lui demande avant qu’il ne soit trop tard, si ça ne l’est pas déjà. Oh ! Et puis zut, il sera toujours temps d’en trouver un au moment venu. Est-ce que j’ai une robe ? ?....Oui, ça au moins ce n’est plus un problème je vais pouvoir me concentrer entièrement sur la recherche d’un cavalier, sur Théo...

Depuis qu’elle le connaissait, il occupait ses pensées, ce petit Gryffondor au sourire constant et aux blagues d’un humour certain. Il était charmant et ils étaient vite devenus proches mais cela était-il réciproque, Lethe n’en savait rien du tout, et tout le problème était là. Elle tourna une nouvelle fois, toujours perdue dans ses pensées. Tout à coup son cœur s’emballa. Il était là. Devant lui une porte aux contours pas encore très net se dessinait. La lumière du soleil éclairait son visage et une sensation de bonheur s’empara de la jeune fille.
Elle fit quelques pas hésitant vers lui et lui adressa un léger sourire.

_Salut, tu vas bien ? ?

Elle était là, elle marchait le long du couloir, dans sa direction. Ce jour était un jour béni des cieux.

"Salut, tu vas bien ?
-Oui, impec' ! Et toi, comment vas-tu ?"

Elle était très belle aujourd'hui, avec ses longs cheveux roux qui ondulaient sur ses épaules, et son visage éclairé par un sourire, sous le soleil tombant de la fenêtre.

"Dis-moi Lethe.. Euh..."

Dis donc, j'ai pas pris une décision il y a disons... quinze secondes ?

"Tu sais c'est quoi cette salle ?

Il désigna de la main la porte qui était toujours là, comme gravée dans le mur auparavant intact. Interloqué, il attendit la réponse de Lethe, en s'addossant à la tapisserie derrière lui, représentant de grosses bébêtes poilus effreusement laides en train de danser. De son passé d'héroïc-fantasy, Théophile les classait dans les orcs ou les trolls, quelque part dans ces eaux-là. Mais il regardait attentivement la porte pour ne pas avoir à croiser le regard de Lethe, qui s'approchait pour lui dire ce qu'elle en savait.
Maintenant, il savait ce qu'il devait faire. Il avait le bon endroit, le bon moment.
Plus qu'à trouver le courage.

_ Pour être franche je ne sais pas grand chose sur cette porte mais vu la manière dont elle est apparue, elle doit mener à la salle sur demande. Tu as dû souhaiter quelque chose, ou bien passer à plusieurs reprises devant ce mur parce que sinon elle ne serait pas devant nous. Mais on ne va pas s’étaler là dessus, il te suffit de lire pour en savoir plus.

Un rayon de soleil traversa un carreau et éclaira le couloir. Lethe observa plus attentivement la porte qui se tenait non loin d’elle. Elle était assez massive et joliment décorée, il était presque impossible que ça ne soit pas la salle sur demande qui se cachait derrière elle. Il n’y avait qu’une seule solution pour le savoir. Entrer, et puis ils seraient plus tranquilles pour discuter, Lethe ne s’imaginais pas demander à Théophile de l’accompagner au bal s’ils n’étaient pas seuls dans un endroit où ils ne risquaient pas d’être dérangés.

_Ca te dit qu’on entre ? ? On sera sûrement mieux installer pour discuter à l’intérieur de cette salle que debout dans un couloir.

Qui t’a dit qu’il voulait bien discuter avec toi, il a sûrement d’autre chose plus intéressante à faire que de parler.

Lethe secoua la tête sous le regard un peu surpris du jeune gryffondor. Elle ne devait pas se laisser envahir par des pensées négatives. Elle fit quelque pas qui la rapprochèrent de la porte lorsqu’elle lança maladroitement un coup d’œil à Théophile. Leurs regards se croisèrent et la jeune fille ne put s’empêcher de faire un pas en arrière et de baisser les yeux. Il l’intimidait beaucoup et elle savait que très prochainement elle serait rouge pivoine.

Mais pourquoi je lui ai proposé d’entrer... Je n’aurais jamais dû...

Quand elle releva la tête, le couloir était désert. Théophile avait déjà franchi le seuil de la porte et se tenait droit comme un I de l’autre côté. Il avait un large sourire et Lethe ne put résister plus longtemps. Elle devait le rejoindre. Elle devait être fixée.

La pièce était très agréable, mais meublée bizarrement. Une pile de pièces de monnaie étaient posées sur une table, près d'un sablier.
Si cette salle était vraiment la salle sur demande, elle offrai à celui qui le voulait ce qu'il fallait pour résoudre son problème. Il voulait prendre une solution rapide, alors la salle lui donnait un sablier et des pièces pour tirer à pile ou face. Très utile.
Quand Lethe l'avait regardé et reculé, Théphile avait agi sur une impulsion. Elle hésitait, c'était donc à lui de la détendre. Il avait en deux njambées franchi le seuil et s'était planté dans la salle, lui souriant.

Elle le suivit et il se laissa tomber dans un des fauteuils posés dans la salle.

"Mets-toi à l'aise Lethe."

Il soupire et s'étira.

"Ah, ça fait du bien de se retrouver au calme. Avec toute cette agitation dans les couloirs, j'avais la tête sur le point d'exploser."

Il regarda Lethe s'asseoir, encore un peu raide, sur un fauteuil non loin de lui.

"Et puis tout le monde qui discute du prochain bal de Noël ! Tu y va, toi ? Et..."

...tu y vas avec quelqu'un ?

Théophile mourrait d'envie de continuer sa phrase, mais là, si directement, il n'osait pas.

La question de Théophile agit sur Lethe comme un électrochoc. Il lui parlait du bal. Mais c’était peut-être juste pour se vanter d’avoir une cavalière super sexy en troisième année, dans ce cas il vaudrait mieux mentir que de se faire rire au nez. Cependant, si ce n’était pas pour se vanter, elle aurait l’aire maligne en arrivant au bal au bras d’un parfait invisible. Dans la situation actuelle, il était préférable de favoriser la franchise au du mensonge, mentir n’avait jamais servit à rien à part à créer des problèmes, c’est pourquoi Lethe lui annonça sa solitude :

_Je pense que je vais y aller ou du moins y faire un tour, ce n’est pas tous les jours que Poudlard organise une fête dans ce genre ! Mais pour le moment je n’ai personne avec qui y aller, personne avec qui danser et surtout personne avec qui parler, enfin à vrai dire, je n’ai pas osé demander à personne. Je dois devenir timide... D’ailleurs, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais depuis que je suis entrée dans cette école je suis différente, je suis plus renfermée sur moi-même, plus timide et beaucoup moins extravertie, ah, que ça m’énerve...

Depuis qu’elle s’était assisse dans ce douillet fauteuil Lethe n’avait pas détourné les yeux du sol. Elle sentait bien que Théophile l’observait mais elle n’avait pas le courage d’affronter son regard si profond. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant qu’elle puisse regarder ce qui était placé autour d’elle. La pièce dans laquelle elle se trouvait était meublée de façon étrange. Pour des personnes qui aiment l’abstrait et la bizarrerie cette salle est parfaite, pour des personnes un peu plus censées et qui aiment l’art à proprement dit, elle paraîtrait sans réel intérêt et surtout pas faite pour eux. Mais tout est question de goûts. Pour Lethe c’était un endroit assez insolite, d’une part c’était la salle sur demande et d’autre part : elle était façonnée dans le style du désir de Théo. Il devait penser à quelque chose de vraiment compliqué pour avoir fait apparaître une salle comme celle là. Apparemment, il hésitait entre deux choses, mais quelles choses, ça Lethe n’en savait et n’en saurait rien, à moins qu’elle n’use de son charme pour faire parler Théo. Elle se retourna vers lui et plongea son regard dans celui du jeune homme.

_Dis-moi, cette salle est vraiment bizarre enfin je veux dire niveau aménagement, d’après ce que je vois, tu es hésitant, je me trompe ?? Si tu le souhaitais, je pourrais peut-être t’aider à choisir, à moins que tu n’aies pas besoin de moi sur quoi je me verrais forcée de renoncer. Il n’y a que toi qui peux me le dire.

A ce moment là, une onde d’angoisse traversa les yeux de Théophile. Ce sur quoi il réfléchissait semblait lui faire peur. Soudain, Lethe se rendit compte qu'elle était allée trop loin. Une vague de honte s'empara d'elle et en un mouvement elle se remit debout et se dirigea vers la porte de sortie. Arrivée au niveau de la porte elle se retourna vers le Gryffondor qui avait baissé les yeux et se tenait la tête. En entendant le son de sa voix, il la releva de quelques centimètres pour montrer qu’il écouterait ce que la jeune Poufsouffle allait lui dire.

_Je suis désolé Théo, je ne voulais pas te déranger, juste une dernière question, euh comment dire, tu y vas avec quelqu’un toi au bal ?

Entendant que Lethe n'était pas ccompagnée pour le bal, Théophile avait senti son angoisse et ses problèmes prendre la poudre d'escampette, discrètement, par la porte de derrière. Si personne ne lui avait demandé d'aller au bal, il avait encore toutes ses chances. Mais comment ça se demandait ça ?

Pour une fois, Théophile n'osait pas y aller franco, les mains dans les poches et le sourire aux lèvres. Que c'était compliqué !

Lethe devait sentir son trouble, car elle devina qu'il hésitait, bien qu'elle ne sache pas encore qu'elle était étroitement liée à ce qui le torturait. Elle lui proposa son, aide, et aurait adoré accpter, mais comment lui faire comprendre que, justement, il n'y avait qu'elle qui pouvait faire en sorte que cette salle ne soit plus jamais ainsi.

Il ne répondit pas, et Lethe se leva. Elle partait. Il avait manqué son coup. Encore que...
Théophile courba l'échine et se tint la tête dans les mains.

Je me donne cinq secondes pour réfléchir et je prends une décision.

"Je suis désolée Théo, je ne voulais pas te déranger, juste une dernière question, euh comment dire, tu y vas avec quelqu’un toi au bal ?"

Théophile releva la tête et sourit, il avait trouvé.

Il sauta sur ses pieds et avança vers Lethe.

"Oui, j'y vais avec quelqu'un."

Il remarqua les épaules de Lethe qui s'affaissaient imperceptiblement, mais il poursuivit, continuant de s'approcher d'elle.

"C'est une fille géniale, très sympa, même si je ne la connais que depuis la rentrée. Elle est très drôle et je me sens toujours bien en sa compagnie. Le seul problème, c'est que je ne lui est pas encore demandé."

Il fit encore un petit pas et se retrouva juste devant la jeune Poufsouffle. Théophile murmura.

"Lethe, acceptes-tu de m'accompagner au bal ?"

Un mélange de surprise et de bonheur parcoururent Lethe. Elle n’avait pas rêvé, Théophile venait réellement de lui demander de l’accompagner au bal. Si elle avait pu, elle lui aurait sauté au cou ? Mais en y réfléchissant bien rien ne l’empêcher de le faire.
Après s’être remise de ses récentes émotions Lethe regarda Théophile aussi profondément qu’elle puisse afin qu’il sache qu’elle n’allait pas mentir et qu’elle serait sincère dans ses paroles. Un regard peut en dire long sur les sentiments d’une personne.

_ J’attendais que ça, que tu me le demandes, et je tiens à te dire que je serais ravie de t’accompagner au bal.

Un large sourire se créa sur le visage de Théophile et ses yeux se remplirent de joie. Il n’allait quand même pas verser une larme, Lethe ne lui faisait pas assez d’effet pour. Mais de toutes manières elle ne le verrait pas car elle venait de se jeter dans ses bras. Elle l’enlaça si fort qu’elle crut même entendre une partie du corps de Théophile craquer. Lorsqu’elle eut relâché la pression mais lui tenant toujours les mains, Lethe remarqua que la salle était différemment aménagée, elle était à présent plus colorée et les meubles avaient pris des allures plus sures et plus joyeuses, à vrai dire, elle était vraiment belle. Elle n’avait plus rien à voir avec ce qu’elle était à leur arrivée. La jeune fille en eut chaud au cœur car cela signifié que Théophile était plus heureux et à nouveau sur de lui, tout le contraire de ce qu’il était quelques minutes auparavant, c’est à dire stressé et hésitant.
Sa tête s’orienta vers la personne dont la main était dans la sienne et elle s’aperçut qu’il n’avait cessé de l’observer. Ses lèvres commençaient à descendre lentement vers celle de Lethe mais la jeune fille ne parvint à rester immobile et à les laisser se rejoindre. Le Gryffondor remarqua l’hésitation de celle-ci et s’arrêta. Lethe tenta alors de rattraper son erreur.

_Je suis désolé mais c’est un peu trop tôt... Mais sois sur qu’un jour ça arrivera.

Puis elle laissa glisser ses mains à présent moites de celle de Théophile et s’éloigna de lui.

Je suis trop bête, pourquoi je ne l’ai pas laissé agir...

A la réponse de Lethe, Théophile avait senti son coeur se tordre gentiment de joie.

Oui, elle veut bien ! Elle veut bien ! Youpiii !

Tout à sa joie, il fut encore plus surpris quand lethe lui sauta au cou. Il n'hésita pas vraiment et l'entoura de ses bras. Cela semblait sincèrement lui faire plaisir qu'il l'invite, et cela le ravissait. Si elle avait accepté, mais à contre-coeur, ça n'aurait pas été pareil. Mais maintenant, il savait qu'il irait au bal, et qu'il irait avec elle.

Elle le relâcha soudain, comment surprise elle-même de son geste, mais laissa ses mains dans les siennes.

Il la regarda, plongeant ses yeux dans les siens, profonds, un océan où il s'enfonçait sans repères. Mais il ne s'offusca pas quand elle le repoussa gentiment. Tant pis, il ferait avec. Il lui sourit tout de même, pour l'encourager.

"T'en fais pas Lethe. Je serais toujours là, je vais pas m'envoler. N'aie pas de regrets."

Il lui ouvrit la porte et l'invita à sortir de la Salle sur Demande, ce qu'elle fit. Il referma la porte derrière eux, qui se fondit aussitôt dans le mur, pour disparaître totalement, comme si elle n'avait jamais existé.

"Et bien, tout ce qu'on dit est vrai : cette salle contient toujours ce dont on a besoin !"

Il adressa un petit sourire à Lethe qui lui répondit de même.

"Alors, pour le Bal, comment on s'organise ? Je viens te chercher à ta salle commune ? En fait j'aimerais vraiment, je te jure, mais je risque de me perdre une bonne dizaine de fois avant de te retrouver... Donc c'est peut-être plus prudent de se donner rendez-vous dans la hall, pour qu'on ai une chance de se retrouver, ça te va ?"

C'est le cœur soulagé et l'âme sur un petit nuage que Lethe sortie de la salle sur demande, il n'y avait aucun doute à avoir maintenant c'était belle et bien la salle sur demande qui se trouvait derrière cette porte qui petit à petit perdait de la netteté. Théophile ne semblait pas vexé qu’elle l’ait repoussé, ce qui était un bon signe.

_ On prend le risque que tu te perdes.

Devant la mine déconfite que Théophile venait de prendre, Lethe éclata de rire, ça faisait tellement longtemps que cela ne lui était pas arrivé. Depuis son arrivée à Poudlard, il n’y avait qu’à de rares occasions qu'on voyait la jeune fille rigoler. On aurait dit un petit chien suppliant à manger, c’était trop mignon. Tout à fait Théo.

_ Non, je rigole je vais pas prendre le risque de perdre mon cavalier alors que j’ai mis beaucoup de temps à le trouver, d’ailleurs j’ai trouvé le meilleur mais chut c’est un secret (petit clin d’œil complice)

Un pas en avant puis deux et Lethe se retrouva juste à côté de Théophile. Un léger mouvement du cou et Lethe embrassa délicatement la joue du garçon. Celui ci prit d'ailleurs une couleur rouge à en faire pâlir les tomates les plus mûres. Puis petit à petit elle s’écarta de lui et s’en alla en direction des escaliers. Arrivée au bout de couloir elle se retourna pour voir une dernière fois le gryffondor qui n’avait toujours pas bougé.

_ A plus tard !

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