Un grand changement [pv Lethe]

La rentrée des classes approchent à grand pas au grand désespoir de Miki. Ayant découvert cet été qu'elle était inscrite à Poudlard, elle dut chercher d'elle-même ses affaires comme sa mère travaillait et depuis, elle attendait la date fatidique où elle devrait dire au revoir à ses amies.

Le 1er Septembre à 6h30 du matin, la grande rue balayant le petit restaurant des Kara était vide. Juste une lumière était allumée en haut du restaurant. En effet, la jeune fille avait préparée ses valises la veille pour partir au Collège Poudlard. Elle venait de se lever et était directement allée à la douche. Au bout d'un quart d'heure après, elle sortit, joliment coiffée d'un chignon. Elle allait aller à la gare en roller. Elle prit ses valises à roulette et descendit au petit restaurant encore fermé. Sur la cuisinière, chouette hulotte blanche avec des traînées noire était posée avec une lettre. Miki prit la lettre et la lut en remarquant que c'était sa mère qui l'avait écrite :

"Miki, j'ai réussie à avoir cette magnifique chouette pour toi. Comme ça, je pourrais reconnaître que quand une chouette viendra, je saurais que ça viens de toi. J'espère que j'aurais de tes nouvelles. Ah oui, il y a des croissant dans le four, je l'ai réglé pour que tu en ai un tout chaud quand tu partiras. Passe une agréable année ma chérie."

Une larme glissa sur la joue de Miki, cette année loin de son univers familier sera dur pour elle. La jeune fille pris un croissant tout juste cuit et encore tiède puis se dirigea dans le hall, toujours sa valise à roulette à la main. Elle prit ses roller qu'elle mis au pied et pris un autre paire de chaussure dont elle laça les lacets entre eux et les mis sur ses épaules pour les transporter. Elle sortit et referma le restaurant à clé pour éviter d'éventuels cambriolage. Enfin, Miki prit la direction de la gare. Il était déjà 7h et trois quart d'heure après, elle arriverait à la gare. Tout en roulant, elle voulut prendre son billet de train et remarqua qu'elle avait oubliée sa valise. Elle pensa alors, abasourdie qu'elle ai oubliée quelque chose de ce genre :

*Pas étonnant que ce soit si léger imbécile*

La jeune fille fit demi-tour et reprit le chemin du restaurant. Arrivée là-bas, elle prit la valise puis repartie. Miki regarda enfin son billet de train en passant dans l'allée encore silencieuse malgré que des voitures commençaient à déboucher. En voyant le billet, l'enfant se demanda s'il y avait une erreur, elle devait allée à la voie 9 3/4. Pas besoin de s'inquiéter, elle demandera à quelqu'un où est le train.

Vers 7h50 environ, Miki arriva enfin à la gare de King Cross' déjà surpeupler de personnes allant à leur travaille ou pour une raison quelconque. La jeune fille alla voir un homme qui devait certainement travailler ici où était le train qui la mènerait à son Collège. Il lui ria au nez en lui disant qu'il n'existait pas de train allant à Poudlard ou même que ce collège existait. Tant pis, elle se débrouillera toute seule, il devrait y avoir quand même des personnes sachant où se trouve Poudlard. La jeune fille alla quand même voir les allées et remarqua qu'entre la voix 9 et 10, il n'y avait pas de voix 9 3/4. Miki s'assit alors pour pouvoir ôter ses rollers et mettre ses chaussures. Quand elle eut finis, elle mit ses rollers sur les épaules de la même manière que ses chaussures et remarqua que des personnes avait des valises et une chouette. Ses personnes étaient deux adultes, et un enfant, probablement du même âge que Miki. Cette dernière alla leur demander s'il connaissait le Collège Poudlard et, fcomme la réponse fut positive, elle leur demanda le moyen d'arriver à la voix 9 3/4. Ils lui répondirent qu'il fallait juste marcher entre les voix 9 et 10 et de se "foncer" dans le mur. Ils lui dirent aussi que c'était facile mais Miki ne put s'empêcher de se dire qu'il était facile de se casser le nez avec cette façon-là. La jeune fille obtempéra quand même et fonça droit dans le mur en fermant les yeux.

Quand elle les rouvrit, elle remarqua une pancarte où était marquée *voix 9 3/4". L'enfant remarqua aussi un grand train rouge et se dirigea tout de suite vers ce dernier. Il ne restait plus beaucoup de temps avant son départ. Traînant toujours sa valise, Miki entra dans le train et chercha un compartiment libre. D'ailleurs, tous étaient remplis d'adolescent prouvant qu'elle était bien dans le bon train. Miki commença à se décourager quand elle vit qu'un compartiment ne contenait qu'une seule personne. D'ailleurs c'était une jeune fille d'à peu près son âge. Elle était plus grande que la jeune fille. Elle avait de long cheveux roux natté pour éviter de la gêner surement. Elle semblait concentrée, surement sur un livre. Miki prit son courage à deux mains et ouvrit le compartiment. Elle resta à l'entrée et lui demanda tout en rosissant, gênée :

«Est-ce que je peux m'assoir ici ou tu attend quelqu'un ?»

La jeune fille ressera ses mains sur sa valise, attendant la réponse de l'autre fille. Elle remarqua enfin qu'elle avait oubliée la chouette à la maison, quelle tête en l'air celle-là.

Alors que les vacances touchaient à leur fin, Lethe Kase émergea d'un profond sommeil sans rêve. Une nouvelle année à Poudlard était sur le point de commencer. Elle allait revoir Théophile, avec qui elle avait échangé des lettres durant tout l'été, au grand regret de Lutra, la chouette de Lethe, qui aurait bien aimé passer son été à se reposer dans sa cage, et ses amies de l'école.

Ils lui avaient tous manqué durant l'été. La petite Lethe s'était vu forcée de remplacer les fous rires et les sorties par la solitude, car dans la petite ville où Lethe habitait avec ses parents, les jeunes de son âge ne restaient pas pendant les vacances, ils s'éparpillaient dans tout le pays et parfois même à l'étranger. Un jour, installée sur un des bancs du parc de la ville, Lethe se promit de profiter à fond de son année, de ses amies, d'aller vers les gens et surtout d'avouer ses sentiments à Théophile. Depuis la première fois qu'elle l'avait vu Lethe avait littéralement craqué sur lui, et au fur et à mesure que leur amitier grandissait elle avait vu grandir en elle une sensation nouvelle, étrange même. Ils devaient en parler le jour du départ mais leur conversation avait été arrêtée brusquement par l'intrusion d'ami de Théophile...

La jeune fille avait donc passé ses vacances à déambuler seule dans les rues de son quartier, râlant contre l'interdiction de pratiquer la magie en dehors de Poudlard avant 17 ans et ressassant sans arrêts ses souvenirs. Les jours et les semaines s'étaient ainsi déroulé, partagé entre des heures de lecture et d'errance. Mais cette période de repos avait permis à Lethe de revoir plus posément ses leçons de l'an passé. Certaines choses qui lui avaient échappées devinrent plus clair. Les vacances s'étaient assez bien déroulées.

Cependant, lorsque Lethe s'éveilla, au matin du 1er Septembre 1996, ce fut l'excitation de la rentrée qui la saisie.

Elle sortit de son lit en un bond, fila dans sa douche, se lava, s'habilla, puis se coiffa, hésitant longuement entre avoir les cheveux détachés ou nattés, mais ce la deuxième option vainquit la première. Elle aurait tout le loisir de défaire sa natte.

Lethe retourna à grand pas dans sa chambre et vérifia une énième fois le contenu de sa valise. Elle y prit les lettres de Théophile, les observa un instant et finalement les sorties du bagage. Elle les regarda, posées sur le sol de sa chambre et les remies dans à leur place dans la valise. Elle saisit alors un polo et une pile de magazines et les jeta sur son lit, il ne valait mieux ne pas trop s'encombrer avant d'arriver à Poudlard. Au moment de boucler sa valise, elle reprit en mains les lettres et, dans un soupir, les mit dans un tiroir de son bureau. Elle ferma alors son unique bagage, attrapa la cage de Lutra, qui somnolait dedans, et les posa dans l'entrée. La jeune fille alla prendre son petit déjeuner alors que sa mère, vêtu d'un pantalon noir slim et d'un pull beige, arrivait à son tour dans la cuisine. Elles mangèrent ensemble, échangeant juste des banalités, les départs étaient toujours mal vécus dans la famille Kase. L'enfant et sa mère posèrent leurs couverts dans l'évier puis allèrent mettre leurs chaussures pour partir à la gare. Il était déjà 7h35.

Vingt minutes plus tard, mère et fille pénétrèrent dans le hall de King Cross', déjà bondé. Tirant sa valise et la cage posée dessus, Lethe fila à bonne allure vers la voie 9 3/4. Arrivée devant le pilier marquant l'entrée de cette fameuse voie, Lethe serra sa mère dans ses bras. Elle ne souhaitait pas voir le train emmener sa fille loin d'elle, et partit sans se retourner reprendre sa voiture.
Lethe se retrouva seule et franchit le mur qui la séparé du Poudlard Express. Le quai était plein, plusieurs familles se disaient au revoir, des amis se retrouvaient... La jeune fille fit un tour sur elle-même, cherchant des yeux Théophile mais elle ne trouva rien. Il ne devait pas être encore arrivé, ou alors il était déjà monté dans le train. Pourtant, le rendez-vous était fixé à 8 heures moins 5 et la grande horloge indiquait précisement cette heure là.
Avec un soupir de résignation Lethe monta dans la voiture du train la plus proche d'elle et choisit un compartiment vide. Car il était convenu avec le Gryffondor que si il n'arrivait pas à se retrouver dans la gare alors chacun se mettrait dans seul et à force de chercher ils se retrouveraient. La fillette posa sa valise sur la banquette et en sortit le livre qu'elle avait commencé quelques jours plus tôt. Elle entamait à peine sa lecture qu'une voix timide s'éleva dans son compartiment :

«Est-ce que je peux m'assoir ici ou tu attend quelqu'un ?»

Lethe lacha son attention du livre pour la dirigée vers la nouvelle arrivante, car c'était belle et bien une jeune fille qui se tenait devant elle. Mesurant autours des 1m40, le regard égaré, elle ne pouvait être que nouvelle. Son visage dégageait cependant un calme n'ayant pas était erreinté par la gêne.
Ce fut donc avec une voix posée que Lethe répondit à sa question :

_ " Salut, euh, oui j'attends quelqu'un il ne devrait d'ailleurs pas tarder à arriver, mais je suppose que tu me demandes ça car tu n'as pas trouver d'autre compartiment vide, ou presque ? Bref, installe toi. Au faite, Je m'appelle Lethe Kase ! Et toi, c'est quoi ton prénom ?

La petite quitta le sueil du compartiment et s'installa en face de Lethe, qui avait toujours le regard posé sur la porte coulissante. Que pouvait bien faire Théophile ? Pourquoi n'était-il toujours pas arrivé ?.
Lethe se secoua mentalement, observa la fillette assise face à elle. Elle lui adressa un sourire rassurant...

Miki était rouge comme une tomate en attendant la réponse. La fille qui était assise lui dit qu'elle attendait quelqu'un mais qu'elle pouvait s'assoir. Miki obtempéra mais était encore plus gênée. En effet, elle ne devrait pas être là, la fille nommée Lethe attendait quelqu'un, elle ne pouvais que gêner. La jeune fille sut maintenant qu'elle n'aurait jamais dût quitter le restaurant, ignorer la lettre. Peut-être devait-elle dire son prénom comme Lethe lui avait demandé. Regardant sa valise, elle ouvrit la bouche, mais il lui fallut un peu de temps avant d'arriver à dire quelque chose :

"Je...Je m'appelle Kami Mira...euh Miki Kara ..."

ET voilà, il fallait qu'elle inverse les syllables. Son nom en plus, elle était arrivée au fond du gouffre là. La jeune fille remarqua alors que Lethe regardait toujours la porte coulissante, on aurait presque dit qu'elle n'avais pas écoutée. Mais à ce moment elle regarda vers Miki et sourit. Ah nan, elle avait écoutée et aller se moquer de la jeune fille maintenant. Ca pouvait pas tomber plus mal. ET quand son ami arriverait ça serait pire. Mais bon, la jeune fille brune avait l'habitude et regarda le paysage qui s'était mis à défiler il y a peu. Quand elle arrivera à Poudlard, elle irait voir le directeur pour partir, elle n'a rien à voir avec ce monde-là alors pourquoi y rester ?

"Je...Je m'appelle Kami Mira...euh Miki Kara ..."

La jeune Miki avait répondu avec tant de trouble que Lethe en fut gênée. Etait-ce parce qu'elle attendait quelqu'un que la fillette avait ce manque de confiance en elle dans la voix ? Fallait-il que Lethe la rassure, en lui disant que cela ne la dérangeait pas qu'elle soit là ? Oui, bien sur qu'il le fallait, elle n'allait quand même pas là laisser paniquer comme ça.

_" C'est parce que j'attends quelqu'un que tu es perturbée comme ça ? Si oui, ne t'inquiète surtout pas, ca me dérange pas du tout que tu sois là, à vrai dire puisqu'il n'arrive pas tu me tiens compagnie il faut juste que tu aies confiance en moi, je vais pas te manger.
Par contre lui il va avoir de mes nouvelles, Monsieur on se voit à la rentrée !! Et moi qui croyais qu'il pouvait se passer quelque chose entre lui et moi... Je crois que je me suis trompée ... Bon d'accord ce n'est qu'un quart d'heure mais le train a quitté le quai donc normalement il est dedans..."

Et voila qu'elle racontait sa vie ! Lethe ferma avec tant de haine son livre que le bruit qu'il fit lorsque les deux parties se rencontrèrent fit sursauter la petite Miki. Le marque page vola quelques instants avant d'atterrir sur les genoux de la première année. Celle-ci le regarda d'un air surpris puis reporta ton attention sur Lethe. Les yeux de la petite Kara montrait que les actes de la Poufsouffle l'avait encore plus mise en panique.
Lethe avait osé lui dire qu'elle n'allait pas la manger et elle était en train de lui montrer tout le contraire. Le rouge de la honte commença à monter aux oreilles. Elle était entrain de traumatiser une toute jeune élève qui n'a même pas encore vu la beauté de Poudlard. Lorsque Lethe prit la parole ce fut avec une voix mal assurée et très désolée :

_" Excuse moi, je m'emporte contre toi alors que tu ne m'as rien fait et que tu cherchais juste un compartiment de libre... Je vais finir par te faire regretter ton choix..."

Miki roula les yeux et haussa les épaules.

_" Saches juste que ce n'est pas à cause de toi que je suis comme ça, mais c'est parce que la personne que j'attends n'est pas là alors qu'on était censé se retrouver devant le train à 7h55, or il n'était pas présent à l'endroit prévu. Je suis montée dans le train mais je ne l'ai pas trouvé non plus pourtant j'ai cherché dans tous les wagons, tous les compartiments, je l'ai trouvé nul part... Je suis à la fois stressée et énervée... Je devrais pas, je m'emporte sûrement pour rien mais bon..."

Comme pour détendre l'atmosphère le chariot de friandise apparu à la porte du compartiment. Trois secondes plus une petite femme rondelette entra dans le champ de vision des deux filles. De sa petite voix chevrotante elle leur demanda :

"Des friandises, les enfants ?"

L'estomac de Lethe gargoullia alors. Elle sortit quelques pièces de monnaies de sa poche et s'approcha de chariot.

_" Volontier, voyons voir... Quatre chocogrenouilles s'il vous plait !"

Elle se tourna vers Miki et lui demanda :

_" Tu veux quelque chose ? Je te l'offre, c'est pour me faire pardonner... Prends ce que tu veux, te prive surtout pas"

Quand Miki se présenta, Lethe lui dit alors quelques instant après:

_" C'est parce que j'attends quelqu'un que tu es perturbée comme ça ? Si oui, ne t'inquiète surtout pas, ca me dérange pas du tout que tu sois là, à vrai dire puisqu'il n'arrive pas tu me tiens compagnie il faut juste que tu aies confiance en moi, je vais pas te manger.
Par contre lui il va avoir de mes nouvelles, Monsieur on se voit à la rentrée !! Et moi qui croyais qu'il pouvait se passer quelque chose entre lui et moi... Je crois que je me suis trompée ... Bon d'accord ce n'est qu'un quart d'heure mais le train a quitté le quai donc normalement il est dedans..."

Ben oui c'était pour ça, Miki gênait alors qu'elle n'avait même pas passer une journée à son collège. Et puis sa chouette n'était pas avec elle donc elle n'avait pas de compagnie. Elle lui dit qu'elle allait pas la manger mais Miki n'eut pas cette impression quand la jeune fille en face fermea son livre. La première année avait sursautée puis le marque page s'envola sur ses genoux. Et maintenant comme par hasard ce marque-page attérissait chez elle. Ses yeux passèrent du marque-page à la jeune fille d'en face. Elle le lui redonna au cas où. Lethe, un peu rouge, lui dit d'un ton pas comme avant :

_" Excuse moi, je m'emporte contre toi alors que tu ne m'as rien fait et que tu cherchais juste un compartiment de libre... Je vais finir par te faire regretter ton choix..."

Miki roula des yeux en pensant :

*Ben tiens, t'as tort rien qu'en entrant j'ai eu envie de repartir*

Lethe reprit ensuite, snas que Miki ai put finir de penser :

_" Saches juste que ce n'est pas à cause de toi que je suis comme ça, mais c'est parce que la personne que j'attends n'est pas là alors qu'on était censé se retrouver devant le train à 7h55, or il n'était pas présent à l'endroit prévu. Je suis montée dans le train mais je ne l'ai pas trouvé non plus pourtant j'ai cherché dans tous les wagons, tous les compartiments, je l'ai trouvé nul part... Je suis à la fois stressée et énervée... Je devrais pas, je m'emporte sûrement pour rien mais bon..."

Miki voulut lui répondre mais un chariot à friandise lui coupa la paroles. Lethe se leva et acheta des truc un peu bizarre, elle appelait ça des chocogrenouilles. Beurk, manger des grenouilles, celà la dégoutait. Elle avait sortie aussi quelques pièces de monnaie semblable à l'héritae de Miki. Elle se ttourna alors vers la jeune fille encore assise et lui dit :

_" Tu veux quelque chose ? Je te l'offre, c'est pour me faire pardonner... Prends ce que tu veux, te prive surtout pas"

Miki tourna la tête en signe de dénégation, elle connaissait même pas ces trucs et elle n'avait pas envie de connaître d'ailleurs. La fille aux cheveux nattés se rassit et dévora ses grenouilles pendant que Miki regardait à nouveau le paysage défiler. Son estomac lui nouait le ventre, comme si quelque chose d'autre allait arriver.

Lethe se régalait, les chocogrenouilles avaient vraiment un goût délicieux ! Assise en face d'elle, la jeune nouvelle la regardait d'un air affamé tout en se tenant le ventre. Si elle a faim elle a qu'à prendre quelque chose ! C'est logique !!
Miki restait silencieuse, à part son prénom, écorché en plus, elle n'avait rien prononcé, elle s'était simplement contenté d'hausser les épaules et de rouler les yeux.
D'accord la vie de Lethe ne la passionnait peut-être pas mais elle pouvait au moins émettre un commentaire dans le style :
"Désolé mais je m'en fiche de ta vie !" Mais non, là, elle ne disait rien ! Autant parler à un mur il serait peut-être plus réceptif qu'elle !

Lethe prit une nouvelle bouchée de chocogrenouille, décidément elle se régalait ! Elle observa un petit temps la petite face à elle puis lui propose un bout :

"Tu en veux un peu ? C'est délicieux tu verras ! "

Pourtant, malgré toute la bonté contenue dans cette parole, la jeune Miki ne répondit pas. Encore une fois elle resta muette. Lethe commença à râler intérieurement ! Un simple "Non merci" ou " Oui s'il te plait" aurait suffit mais nan, elle s'obstinait à ne rien dire ! Pourtant, une conversation basique n'était pourtant pas compliqué à obtenir, à moins d'une grande timidité. C'était ça ! Miki était timide. Mais était-ce Lethe qui l'intimidait ainsi ? Est ce que le simple fait de prononcer un mot pouvait la rendre dans un état de panique impossible à calmer ? Ou avait-elle juste une grande flemme de répondre ? Sûrement un mélange des deux !
Lethe fit une nouvelle tentative pour la faire parler :

" Sinon, t'as passé de bonnes vacances ? Tu faisais quoi de tes journées ?"

Si la petite continuait à se taire alors Lethe partirait à la recherche de Théophile ! Et d'ailleurs c'était le cas, aucune parole n'avait prit naissance dans les 30 dernières secondes, même pas un "Euh...". La jeune Poufsouffle attendit encore deux minutes puis se leva et partit en direction du couloir. C'est alors que Miki prit la parole...

Miki commençait vraiment à avoir faim et Lethe qui dévorait avec tant d'impatience ses grenouilles n'arrangeaient rien. Et le pire fut que quand Lethe lui en proposa un. La jeune fille ne dit rien car elle savait que son estomac répondrait à sa place. Décidément un croissant ne suffisait plus. Elle fit juste un geste de dénégation de la tête. Miki se demanda ce que Lethe pouvait penser d'elle, elle ne parlait pas, à croire qu'elle était muette mais bon c'était toujours comme ça, la jeune fille évitait de parler à cause de sa dyslexie. Par contre la jeune fille d'en face était piplette, elle voulait savoir ce qu'elle avait fait pendant ses vacances... d'ailleurs, elle avait fait quoi ? La jeune fille réflchissait mais apparement, Lethe n'avait pas envie d'attendre une réponse car elle s'était levée pour partir. Miki ouvrit la bouche et dit alors :

Bah...euh... J'ai ma mè... Euh j'ai aidée ma mère au restanraut...au restaurant. Désolée, deslixsme euh dyslexisme. Je me suis aussi occupée de mon furet, c'est la première fois qu'elle est sortie de la maison. Autrement, j'ai rien fait de spécial... Et toi t'as fait quoi de tes jénour euh journée ?

Surprise d'entendre la voix de la jeune Kara, Lethe trébucha et se rattrapa de justesse à la porte du compartiment. Elle alla se rasseoir alors que la première année achevait son récit :

Bah...euh... J'ai ma mè... Euh j'ai aidée ma mère au restanraut...au restaurant. Désolée, deslixsme euh dyslexisme. Je me suis aussi occupée de mon furet, c'est la première fois qu'elle est sortie de la maison. Autrement, j'ai rien fait de spécial... Et toi t'as fait quoi de tes jénour euh journée ?

" Ah ! ! Elle est dyslexique. Quelle boulette je fais ! Je la force à parler alors qu’elle a justement des problèmes à ce niveau là ! J’ai fais fort là ! ! ", pensa la Poufsouffle.

A ce moment là Lethe se sentit mal à l’aise. Elle venait de faire une grosse erreur. Forcer à parler quelqu’un qui à des troubles du langage mais quelle idée ! ! Bon d’un côté elle ne le savait pas mais avec un peu plus de jugeote elle aurait pu le deviner car après tout lorsque Miki avait prononcé son prénom elle avait buté sur certaines syllabes. Qu’est ce qu’elle devait faire maintenant ? La rassurer en lui disant que cela n’était pas grave d’être dyslexique, au risque de l’enfoncer encore plus. Nan c’était une mauvaise idée ! Il suffisait tout simplement de répondre à sa question c’est à dire de lui narrer ses vacances !

Pourtant quand les premiers mots sortirent de la bouche de la jeune Lethe, ils furent bredouillés et empreints d’une grande hésitation. Ce fut avec le rouge aux joues qu’elle les prononça.

_ Moi..., j’ai ... j’ai pas fait grand choses non plus. Je me suis baladais dans mon village,... j’ai lu, en tout j’ai dû dévorer une vingtaine de livre, voir plus. Sinon j’ai relu tous les leçons de l’an dernier et j’ai essayé de prononcer parfaitement les sorts appris mais sans faire aucun mouvement de baguette puisque c’est interdit en dehors de l’école. Mais le trois quart du temps j’étais seule, assise sur un banc en attendant le retour à Poudlard. Ca me tardait beaucoup puisqu’il n’y avait aucun jeune de mon âge dans mon village... Donc pas de distraction..., énonça la jeune fille.

Après avoir raconté ses vacances Lethe se détendit à nouveau et la peau de ses joues repris peu à peu leur couleur normal.
La dernière chocogrenouille prit place dans la bouche de la jeune rousse. Elle aurait du en acheter plus ! Ces petites sucreries étaient vraiment délicieuses, comment avait-elle fait pour ne pas les aimer avant. Le chocolat rend accro c’est bien connu ! Et Lethe en était une fan absolu. Pas une journée ne passait sans qu’elle ne dévore deux carrés de chocolat. Il en allait de son état mental !
Son ventre gargouillant à nouveau, L’idée de partir à la recherche du chariot et de Théophile la prit soudain. En un bond elle se remit debout et s’en alla en direction du couloir. Elle se retourna lorsque la porte du compartiment fut franchie et expliqua à Miki ce qu’elle avait l'intention de faire :

_ Je suis désolée de te laisser seule ainsi mais j’ai faim ! Je pars à la recherche du chariot à friandises. Je reviens d’ici dix à vingt minutes je pense. Tu peux surveiller ma valise et ma chouette s’il te plait ?

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