|
| Par une heure tardive [ Libre ] | |
| |
Auteur | Message |
---|
Invité
Ξ Sujet: Par une heure tardive [ Libre ] Lun 24 Mar - 15:36 | |
| Elza commençait à prendre peu à peu ses marques dans cette nouvelle école, certes dès le premier jour elle donnait l’impression d’avoir toujours vécu ici mais c’était faux et au fond d’elle, elle se sentait perdue, et ses amis masculins et féminins lui manquaient un peu, mais elle avait fait un choix et se devait de l’assumer. Elle devait tourner cette page, et le plus vite serai le mieux, aller de l’avant sans plus regarder en arrière, garder en mémoire les bons souvenirs, effacer les mauvais mais surtout s’en créer de nouveaux. Et pour cela elle devait faire de nouvelles rencontres…
Dans son dortoir elle se dirigea vers sa coiffeuse regarda sa brosse a cheveux, sortit sa baguette magique et murmura un « Wingardium Leviosa », l’accessoire de coiffure s’éleva dans les airs et suivant les quelques mouvements de poignet d’Elza il démêla ses longs cheveux brun. Il peut paraître bizarre d’utiliser la magie à de telles fins, mais la demoiselle avait longtemps utilisé ce moyen pour s’entrainer dans l’endurance de ces sorts, depuis c’était devenu une habitude. Assise sur un petit tabouret contemplant le reflet flatteur que renvoyait le miroir elle continuait à manier sa baguette de sort à faire glisser agréablement la brosse dans ses mèches. Le doux va et vient contre ses cheveux l’apaisait, étant petite elle adorait que l’on s’occupe de coiffer ses cheveux, néanmoins très peu pour sa mère qui était tout sauf maternelle, c’était donc la nourrice de la petite Elza qui démêlait et nattait ses cheveux ou s’amusait à inventer des coiffures pour le plus grand plaisir de la fillette qui adorait que l’on s’occupe d’elle.
Posant la brosse sur le plateau de la coiffeuse d’un autre mouvement de poignet, elle annula le sort et se regarda encore une fois, sa langue passa sur ses lèvres les humidifiant un peu les rendant légèrement plus rouges également. Elle se leva, lissa l’étoffe noire qui la recouvrait puis fit volte face et glissa sa baguette magique dans la poche noire de sa veste elle se dirigea vers la salle commune de sa maison. Son regard fit le tour de la pièce, il n’y avait pas grand monde à cette heure tardive, en effet la plupart des Serpentards devaient être en train de dormir s’abandonnant sans retenus aux bras de Morphée. Oui pour faire des rencontres le moment était guère approprié mais qu’importe, maintenant qu’elle était la et surement pas prête à s’endormir avant de longues heures autant attendre pour voir s’il n’y avait d’autres insomniaques chez les verts et argents.
De sa démarche fluide elle se dirigea vers un canapé près de la cheminée, elle s’installa repliant ses jambes sous elle puis se laissa absorber par la contemplation des flammes. La tête posée contre le tissus ses prunelles fixaient obstinément les flammes, lesquelles se reflétaient dans le gris du regard de la demoiselle. Un peu fatiguée elle se laissa aller à une petite fascination que le feu provoquait les arabesques qu’il traçait dans l’espace, s’attisant et se rétractant sans prévenir. Impétueux, imprévisible, le feu était sans doute l’élément qui correspondait le mieux à la jeune sorcière, elle en avait tous les caractéristiques, sans doute était ce pour cela qu’elle appréciait tellement la proximité d’un brasier incandescent. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] Ven 28 Mar - 23:19 | |
| Isaac ne dormait pas. Isaac ne dormait plus … Et c’était le même scénario chaque nuit depuis la rentrée. Hanté par de sombres rêves, par une mère injustement assassinée, cherchant une vérité, une réponse dans le regarde quiconque… mais rien. Le vide, le néant.
Se réveillant en sursaut de son lit, le jeune préfet était en sueur. On ne pouvait pas dire que la pièce était trop chauffée. Non. Seulement, à nouveau son inconscience le transporta en ses jeunes années où une mère l’aimait. Se débarrassant des draps, il se rendit dans la salle de bain où il se rafraîchit entièrement à l’eau froide. S’habillant de sa tenue d’étudiant sorcier, astiquant son insigne de préfet, il quitta le local pour aller patrouiller dans le château, histoire de faire passer le temps.
Avant, il s’assura que tous les lits des dortoirs étaient bien occupés. Le premier surpris absent se verrait ramasser une colle avec Ombrage jusqu’à la fin de l’année, Isaac n’était guère d’humeur compréhensive. La tournée des chambres se termina assez vite, tout le monde était présent ce qui l’étonna surtout de la part des élèves des années supérieures.
Ne pouvant pas avoir accès aux dortoirs des filles, il se rendit à la salle commune… déserte ! Non pas tout à fait. Le crépitement du feu attira son attention et il découvrit Elza en pleine contemplation. Les ondulations des flammes semblaient l’hypnotiser. Sans s’en rendre compte, il resta là, non loin du salon entrain d’observer à son tour la danse hypnotique qui se donnait dans l’entre de la cheminée.
Malgré la distance, il avait l’impression de sentir la chaleur le caresser, irriter petit à petit sa peau prenant des teintes rosées à certains endroits. Sa main gauche se rétractait doucement, une douleur naquit rapidement sur celle-ci ainsi que sur son avant-bras. L’impression lui était connue… un liquide bouillonnant sur sa chaire, un cri de souffrance contenu dans sa poitrine… Son passé le hantait même éveillé.
Sentant ses jambes trembler, son cœur s’emballer, il se laissa tomber dans le divan, rompant ainsi le silence de la pièce. Pliant son bras contre son torse, son teint devint livide. Sans comprendre, tout disparut d’un coup. Hors d’haleine, il tenta de se calmer tout en ôtant son gant de la main qui le heurtait. Horrible ! Les marque de brûlures étaient identiques qu’aux premiers jours. Son esprit lui jouait-il un tour ? Peut-être rêvait-il ?
#réveil en sursaut#
*Que s’est-il passé ?*, se demanda-t-il en émergeant. Aussi vite il regarda sa peau. *Mais… comment ?*, se dit-il effrayé par ce qu’il découvrit. Il découvrit une pellicule blanche, il n’avait pas mal. C’était comme la première fois … Paniquant un peu, il sortit de son lit pour rejoindre la salle commune où il espérait de toutes ses forces de rencontrer Myrielle afin qu’elle donne son avis, avant de consulter l’infirmière.
Une fois dans la pièce, il vit Elza… étrange que ça soit la même personne que dans son rêve. « Tu n’as pas vu Myrielle ? », questionna-t-il sans trop s’attarder sur le fait qu’elle soit là. Le sorcier avait pris le temps d’enfiler un pantalon et une chemise restée entrouverte laissant entrevoir son singlet blanc et son corps musclé mais surtout affaibli. La jeune fille ne pouvait pas voir ce qu’il dissimulait, si ce qu’il protégeait de son autre main. « … Est-elle dans sa chambre ? », insista-t-il auprès d’elle en avançant un peu vers le salon.
//Poste fini, et posté sous le bon perso// |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] Sam 29 Mar - 18:59 | |
| La belle Elza était partie dans un autre monde, si Morphée lui refusait toujours ses bras, le pays des songes l’avaient appelé et comme irrésistiblement attirée elle avait laissé son cerveau s’embrumer lentement, ses pensées divaguant au fil du temps, partant d’une idée et par un chemin plutôt logique de pensées et de lien arrivait à un tout autre sujet n’ayant en apparence aucun rapport avec l’initial. Complètement ailleurs elle continuait à fixer de ses prunelles anthracites les flammes mystérieuse qui se jouaient dans l’antre de la cheminée de sa salle commune. Dans son canapé blottie contre un cousin elle profitait de la chaleur absorbée par le tissus à défaut de chaleur humaine. Non loin d’elle le doux crépitement du feu la berçait, sans s’en rendre compte son corps régissait au moindre petit craquement du bruit. Très près des flammes celles ci projetaient sur son visage de doux reflets cuivrés et une chaleur presque étouffante mais bien loin de déranger la brune cette dernière ne s’apercevait de rien.
Mais elle fut tirée de son état par un bruit précipité dans les escaliers du dortoir des garçons, se redressant un peu, ramenant ses jambes sous elle la demoiselle attendit les yeux fixés sur l’ouverture que la personne responsable de ce vacarme se montre. Elle fut surprise en constatant qu’il s’agissait de son préfet et après un deuxième coup d’œil elle fut surprise de son état, il semblait affolé, affolé et affaiblit. Il s’avança d’un pas hésitant en bredouillant des paroles dont elle ne comprenait pas grand chose tellement sa voix était angoissée et faible, mais un mot survint distinctement le prénom de Myrielle. Elza réfléchit rapidement avait elle aperçut la belle rousse ?? Non , elle n’en savait rien ou pouvait elle être ?? Aucune idée.
* Etait elle en haut quand je suis sortie ?? Je sais plus moi je n’ai pas fait attention.*
Elle se leva prestement et s’approcha d’Isaak tellement elle avait l’impression que ses jambes allaient se dérober sous lui , quoi qu’elle n’aurai pas été d’une grande utilité , elle avait beau être grande sa taille était très fine et elle ne pesait pas bien lourd face à la silhouette musclée et massive du Serpentard. D’un geste preste elle se rapprocha de lui s’approchant presque contre lui au cas ou puis d’une voix qui se voulait calme elle lui répondit.
« Je ne sais pas Isaak, je n’y ai pas fait attention avant de me caler ici, puis ca fait un moment que je suis la perdue dans mes pensées elle aurait pu sortir ou entrer sans que je ne m’en aperçoive. »
Tout prêt de lui elle guettait le moindre de ses mouvements avec une inquiétude croissante, vu l’état de ses vêtements qui le mettaient tout de même en valeur au passage ^^ il n’était pas mu par une simple envie de voir Myrielle, il avait l’air d’être sortie à la hâte et vu son état cela n’étonnait guère la belle sorcière. Ses prunelles grises cherchèrent celles d’Isaak cherchant par un simple contact visuel à lui insuffler son calme, peut être même le rassurer même si elle doutait d’avoir un tel pouvoir sur le jeune homme que malheureusement elle ne connaissait que peu. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] Dim 30 Mar - 15:01 | |
| *Myrielle saura quoi faire*, se répétait-il sans cesse dans la tête, le regard plongé dans le vide, comme absent. Comme dans un état second, il tremblait toujours en gardant son bras contre lui oubliant même la présence de la jeune femme. Qu’est-ce qu’il se passait ? Elza s’approcha de lui, un peu trop près même… sa voix douce et calme heurta ses tympans comme si elle venait de crier alors qu’il n’en était rien. Prenant conscience de la proximité, il recula d’un pas vif craignant qu’elle ne voie sa brûlure, celle-ci pouvant l’écoeurer ou lui faire tourner de l’œil. « Ne… ne t’approche pas. », conseilla-t-il le timbre aussi sombre que son regard. Quittant des yeux la silhouette de la jeune fille, il lui tourna le dos pour regarder sa main et son avant-bras souffrant. Rien !
*Mais… comment…?*, Isaac ne comprenait pas. Son bras était couvert de cicatrices, les mêmes qu’il avait toujours eu depuis l’incident. Alors… était-ce une hallucination ? Encore quelques flashs de son membre inerte, presque mort… Touchant sa peau du bout de ses doigts ce fut comme un choque de découvrir qu’il n’y avait rien d’alertant… juste ses vieilles cicatrices. Laissant tomber ses bras le long de corps, il baissa la tête en la hochant… Comment expliquer ce qu’il venait d’arriver, le rêve ?
Sans comprendre, il pivota doucement vers le témoin de cette horrible et angoissante scène. Mon Dieu ! Il avait du l’effrayer. Que dire ? Avant tout, il tira sur la manche de sa chemise, cachant les marques sur sa main. « Ex… excuse-moi… », marmonna-t-il en zieutant le sol. « Je… j’ignore ce qu’il m’arrive. », expliqua-t-il en s’accroupissant en douceur jusqu’à être assis sur la pierre. Fatigué, épuisé, il avait des difficultés de respirer ainsi que de s’exprimer.
Se frottant le visage, les cheveux, il hésita à se mettre une claque pour qu’il se réveille de se cauchemar, qu’il retrouve son état initial mais non… Se massant un peu la nuque, histoire de se détendre, il daigna regarder Elza. Mal à l’aise, il dit: « Je préférerais… que… ce que tu viens de voir… n’en… garde ça… pour toi ! », bafouillant quelques mots, il souhaita qu’elle oublie la scène.
Essayant de se relever, il trouva des difficultés à trouver son équilibre, s’attrapant à une chaise de justesse pour ne pas qu’il étale de tout son long. Cherchant à gagner le divan , il s’appuya sur ce qu’il trouva afin de l’atteindre mais ça ne l’aida pas vraiment, ses jambes étant trop faibles pour le supporter. Trop fier, il tenant tout de même de s’y rendre au lieu de demander le soutien de Johnson. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] Dim 30 Mar - 15:36 | |
| « Ne… ne t’approche pas. »
* ??*
C’était bien la première fois qu’un garçon disait à Elza de ne pas l’approcher en temps ordinaire ils étaient plutôt du genre à rechercher la proximité, certes pas pour les mêmes raisons qui avaient poussées la brune à rejoindre Isaak, se voir ainsi rejetée dans une de ses rares tentatives amicale braqua légèrement la Serpentard, il voulait rester loin ?? Libre à lui, qu’il s’écroule ou se blesse qu’il ne compte pas sur elle pour le rattraper, ou l’aider à se relever. C’est sur cette pensée qu’elle se retrouva bien loin de ce monde de songe duquel il l’avait tiré, la chaleur des flammes ne léchait plus sa peau, mais bien vite elle retourna se pelotonner contre le coussin qu’elle avait abandonné pour rien, retrouvant le confort perdu mais moindre elle secoua la tête, puis comme si ce geste avait suffit, elle se calma, elle ne lui ferai pas le plaisir de montrer un quelconque sentiment quoi qu’il était probable qu’il ne se rende compte de rien bien trop préoccupait par ce mal qui semblait le hanter de l’intérieur.
* Les excuses toujours des excuses, les garçons sont ainsi Elza il faudrait commencer à t’y habituer…*
De sa place, les jambes ramenées sous elle, elle regardait Isaak qui ne savait plus très bien ce qu’il faisait ni même ce qu’il disait, ses phrases, entrecoupées, sans sujet ni verbe précis, ne disaient rien de très clair pour la jeune sorcière mais qu’importe elle avait compris le sens global, il voulait qu’elle garde secrète sa faiblesse, qu’elle ne révèle pas l’état dans lequel il se trouvait , à se trainer en s’appuyant sur les meubles, manquant à chaque pas hésitant de se retrouver au sol. Mais cher Isaak ne sais tu donc pas qu’avant de demander un service à une femme il faut la traiter dignement ?? Néanmoins Elza comprenait sa requête elle n’aurai pas souhaité être à sa place et que ceci s’ébruite dans tous le château, comme dans toutes les écoles qu’elles soient moldu ou sorcières, les rumeurs, même les plus insignifiantes, circulaient à vitesse grand V. Il suffisait qu’une phrase soit entendu, souvent sortie de son contexte pour qu’elle se répande formée et déformée, de bouche à oreille, de maison à maison jusqu’à ce que même les professeurs soient au courant des potins qui faisaient vivre ce château.
« Ta Faiblesse, dit elle , sera bien gardée… »
Le choix des mots était délibéré aussi cruels soient ils, encore qu’elle aurait pu faire pire mais elle ne souhaitait pas l’enfoncer encore plus, il était son préfet après tout, elle le regardait encore se trainer jusqu’au divan, il avait sa fierté, et la belle aussi de sorte qu’elle ne bougeait pas le laissant se débrouiller, on ne la rejetait pas deux fois. |
| | | | Myrielle Symphonie
Parchemins : 1359 Âge : 37 ans [17-07-1980] Actuellement : Styliste / Assassin Points : 0
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] Lun 31 Mar - 21:09 | |
| Myrielle Symphonie, la rousse du Perfect Club, avait passé une assez bonne journée. Le matin, elle avait pris le parti de se lever très tôt pour aller s'entraîner au lancé de poignard dans le parc, puis elle avait pris une bonne douche, s'était habillée de son uniforme aussi parfaitement coupée qu'elle était parfaitement belle et enfin avait suivit une journée de cours longue et ennuyeuse. La soirée avait été sans encombre mais maintenant Myrielle avait envie de passer une partie de sa nuit à coudre. Elle empacta ses affaires et descendit, elle entendit des voix dont une qu'elle connaissait bien, très bien. Elle comprit assez vite la situation ne serais ce que parce qu'elle avait déjà vu Isaac ainsi. Cela faisait longtemps... et ce n'était pas son rôle... mais Dawn dormait. Elle entendit la réplique stupide de cette fille sortit dont ne sais où et qui se permettait de faire des réflexions sous entendu à un Irving. Elle s'approcha alors et répliqua à la place de son ex petit ami :
"Qui parle de faiblesse Johnson ? Tu ferais mieux de te taire et d'apprendre à rester à ta place." Le ton de Myrielle n'acceptait pas de réplique, d'autant qu'on voyait luire dans son corsage son poignard. La belle rousse était l'une des plus respectée de Poudlard parce qu'elle faisait peur d'une part et d'autre part parce qu'elle avait les bons amis. Il était difficile pour elle de croire qu'une "m'as-tu-vu" comme la jeune fille ici présente se permette des familiarités avec le préfet de leur maison.
Il fallait aussi avoué que Myrielle était une protectrice par nature, elle ne supportait pas qu'on participe même de loin à la souffrance de l'un de ses proches et pour être proche... Isaac et elle l'était. Ou l'avait été plutôt car leur rapport amicaux n'avait repris que récemment. Ils étaient sortis ensemble pendant plus de trois ans et il avait fallu un an pour que Myrielle accepte de reparler normalement à Isaac. Il faut dire que se voir remplacer par sa meilleure amie ne plaît à aucune fille, encore moins en pleine adolescence. Mais maintenant tout allait bien, enfin si l'on peux dire ça comme ça.
S'approchant du préfet elle posa sa main fraîche et pâle sur la joue du jeune homme.
"Tu n'as pas l'air bien ? Tu as mal à tes cicatrices ?" Elle n'osait pas attraper sa main comme autrefois. Ce n'était pas une timide, elle ne voulait juste pas montrer une quelconque intimité alors qu'il y avait une spectatrice. Elle avait souffert des rumeurs sur Isaac et Dawn à une époque, elle ne voulait pas créer de rumeur inverse.
"Montre moi..." dit elle tout doucement comme à un enfant malade, laissant sa main retomber sur l'épaule de son ami avec lenteur et délicatesse. Elle n'avait pas oublier Elza mais pour la rousse ceux qui n'étaient pas ses amies étaient tout simplement... inutiles. Comme elle était élevé pour tuer, elle préférait ne pas se lier à tout et tout le monde car surtout à Serpentard, ils étaient tous des futurs victimes potentielles...
[512 mots] |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] Lun 31 Mar - 22:45 | |
| Tant bien que mal - avec plus de mal que de bien - Isaac réussit à rejoindre le divan où il s’allongea. Elza lui tourna le dos se préoccupant de sa petite personne certainement vexée qu’il lui ait parlé de cette manière. Si elle avait eu un brin de lucidité celle-ci serait allée chercher Myrielle en toute hâte. A croire qu’elle pourrait le laisser agoniser sous son regard de biche, elle ne lèverait pas le petit doigt. Avec la chaleur qui se dégageait de la cheminée, il commençait doucement à avoir chaud. La jeune femme lui répondit… *Faiblesse, comment… « Arrrgh » … ose-t-elle ?*, pensa-t-il alors qu’une douleur s’empara de sa tête. Malgré ça, il entrouvrit la bouche pour répondre de son insolence quand quelqu’un s’en chargea.
La voix de Myrielle se glissa aux creux de ces oreilles. Rêvait-il encore ? Non, s’il vous plaît. Quand étions-nous ? Ne pouvant plus faire la différence entre le jour et la nuit, le jeune homme ignorait s’il était en période de sommeil ou éveillé. Clignant des yeux, il tentait de déceler sa silhouette dans cette brume jusqu’à ce qu’elle apparaisse entourée d’une sorte d’auro blanche. « Myrielle ? », marmonna-t-il sans trop bouger.
Elle posa sa main glacée sur sa joue contrairement à lui qui était brûlant de fièvre. A nouveau elle parla, mais le son de sa voix n’était qu’un écho dans sa tête. Comprenant quelques mots dont mal et cicatrices, il blottit sa tête en peu plus dans sa main. Un mal le rongeait de l’intérieure, et d’un point de vue extérieur, il leva doucement sa main gauche portant les traces de son enfance.
Sans trop savoir, il se laissa bercer par son parfum, sa délicatesse, et plongea dans ses songes. Les hallucinations revinrent. Son père agressant sa mère, celle-ci en pleure heurtant la bouilloire et … « Aaaaaaw », la douleur refit surface indissociable du réel et de l’inconscience. « Myrielle… aid… aide-moi », demanda-t-il en se contractant peu à peu, s’emparant de sa main frêle… Un bref instant son regard sembla lucide, et reflétait tous les fantômes qu’il contenait.
Bien sûr que non, il n’était pas possédé, et nul besoin d’un exorciste. De toute manière, il refuserait toute aide, ou tout soin, autre que ceux prodiguaient par la sulfureuse Symphonie. Bien que Dawn soit sa petite amie, il ne l’aurait pas laissé approcher de lui comme il le permettait à sa première petite amie, son premier amour. Mais la russe n’aurait pas su y faire pour n’avoir jamais vécu ce genre de situations.
La même sensation que dans son rêve rayonnait dans son bras. L’impression que sa peau fondait, que sa main disparaissait… Étrangement, d’autres images se firent dans sa tête. Celle d’un passé plus proche… Dans la même pièce, la même jeune fille, le même jeune homme… et une douleur dans la main plus légère qu’à présent, sans le moindre soucis, en toute inconscience… Les yeux voilés il observé en silence, sans se plaindre, contenant cette hallucinante souffrance en lui, Myrielle l’apaisait comme il le fit la première fois…
//513 mots//
&&& Tous |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] Jeu 3 Avr - 18:17 | |
| Deux contre une si c’est pas du jolie !
La brune ne cilla même pas devant la répartie glacée de Myrielle, mais bien sur, comme si elle avait des leçons à recevoir d’elle, ca serai bien une nouveauté ca, non en fait la rousse avait toujours eu cette sacro sainte assurance sous prétexte qu’elle possédait quelques poignards dont elle savait se servir. Cela laissait Elza perplexe, face à une baguette bien utilisé le poignard le plus acéré ne peut faire d’immenses dégâts, du moins rien d’irréparable d’un simple sort. Sans doute est ce la crainte de ce voir tomber toute la famille dessus à la sortie de Poudlard, enfin bref la brunette ne comprenait cette crainte qu’elle ne partageait pas.
« Et tu pense que tes poignards te permettent de me dicter ma place ? Faut arrêter les films. »
Elle aurait certes pu être plus incisive mais a quoi bon se mettre son préfet et sa mère heu non sa copine a non toujours pas, son EX, à dos. Bref elle resta un peu à l’écart laissa l’ancien couple parler entre eux restant tout de même attentive au cas ou Myrielle aurait eu besoin d’elle pour aider de quelque manière à apaiser Isaak même si à première vu il n’avait besoin que d’elle, de sa présence, mais tout de même. Et oui sa colère apaisée elle n’en voulait plus trop au Serpentard et quoi qu’elle aurai pu dire s’il avait vraiment eu besoin d’elle elle l’aurai sans doute aidé, enfin peut être.
* Mais qu’est ce qu’il lui arrive *
Son préfet était vraiment bizarre aujourd’hui il délirait mais ne semblait pas avoir de fièvre à première vue, non en fait on aurait plutôt dit qu’il était possédé, ou alors partit dans un autre monde que le notre, pourtant il savait que Myrielle était a ses côtés, il en avait conscience, du moins en apparence. Peut être qu’elle était la aussi dans son mirage, auprès de lui a tenter de l’aider comme dans la réalité. Le couple semblait encore très lié, elle ne connaissait que peu chacun d’eux mais comme dit précédemment à Poudlard les bruits allaient bon train, certains disaient même qu’une jour ils se remettraient ensemble mais rien n’était moins sur ils avaient chacun de leur côté de nouveaux coup de cœur. Bref au lieux de se laisser aller à des suppositions hasardeuses elle préféra les observer, pas pour faire la curieuse plutôt pour se montrer utile en temps et en heure, bien qu’elle n’ai était que très mal accueillie. De nature rancunière en temps normal elle n’aurai pas levé le petit doigt pour eux, mais Isaak avait une raison atténuante qui l’excusait quelque peu, quant à Myrielle elle tenterai de se convaincre que c’était l’inquiétude qui avait parlé, oui ce devait être ca !
* Ca n’a pas l’air de s’améliorer*
Mine de rien elle commençait à s’inquiéter, tout cela n’était pas normal, il fallait peu être aller chercher l’infirmière du château ou mieux convoquer un docteur de Sainte Mangouste, juste par précaution. Mais c’était particulier ses douleurs paraissaient intérieure du à une raison connu de lui seul. [ 522 ]
( DSL du retard chui en plein exam! (parenthèse non incluse dans le compte de mots)) |
| | | | Myrielle Symphonie
Parchemins : 1359 Âge : 37 ans [17-07-1980] Actuellement : Styliste / Assassin Points : 0
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] Jeu 3 Avr - 19:35 | |
| Myrielle ne répliqua même pas. Ceux qui n’avaient pas peur d’elle avaient trop confiance en la magie et ces personnes là, elle les méprisaient. Mauvais point pour Johnson qui ne devait pas connaître tout le potentiel caché de Myrielle, ou sa pièce magique… D’un naturel gentil, même lorsque quelque un l’agaçait, la rousse ne disait rien. Autant elle pouvait être vindicative lorsqu’on s’en prenait à ses amis, autant elle se fichait de ce qu’on disait d’elle. Cependant les gens saints d’esprits, même ignorants, n’insultaient pas Myrielle parce qu’elle était amie avec Dawn, Isaac, Drago, Elea, tout les gens influents de Serpentard, tout les gens qui à la sortie de l’école feraient tourner le monde de la sorcellerie. La Perfect Rousse ne faisaient pas directement partie de ces gens là parce qu’elle était d’une famille un peu plus modeste bien que très pure. Enfin passons… Si Myrielle pensa un instant à prouver à Elza sa suprématie, elle l’oublia rapidement pour les raisons précités et pour une autre : l’état d’Isaac. Son ex petit ami était mal, il la voyait pourtant mais… Il délirait. Elle le rassura d’une voix douce « ça va aller Isaac, chut… je vais regarder ta main, d’accord ? » Et lentement, elle descendit ses mains jusqu’à celle du préfet et la souleva délicatement. Pourquoi Isaac faisait il appel à elle pour cela ? Et bien parce qu’ils partageaient quelque chose tout les deux : la douleur des vieilles blessures. Elle avait une crème pour ça dans son sac mais Isaac commençait à faire de la fièvre. Bon… Johnson allait servir à quelque chose pour une fois, enfin à condition qu’elle soit moins stupide que ce qu’elle avait laissé entendre précédemment. Sinon tant pis, Myrielle ferait tout seule, ce serait juste beaucoup plus long. « Johnson, aurais tu l’obligeance d’aller chercher une couverture, une des miennes, dans le dortoir ? Sans bruit de préférence. » Elle avait tourné ses yeux pâles sur la jeune fille sans lâcher la main douloureuse de son ami. Ses sourcils étaient légèrement plissés par l’inquiétude mais elle se rappela quand même avoir oublié un élément essentiel dans sa phrase. « S’il te plaît ? » Voilà, bon, maintenant… Isaac. Elle sortit de son sac la crème et commença à en faire un cataplasme sur la main du jeune homme comme il y a des années. Cela la replongeait dans des souvenirs plein de nostalgies… quand il n’y avait qu’elle et lui. Pas de Dawn ou d’Alexis, non, juste eux deux face au monde entier. Cela avait bien changé. Elle failli ajouter mentalement un « malheureusement » mais elle se dit que ce n’était pas tout à fait exact. Sa relation avec Isaac était différente de celle qu’elle entretenait au présent avec Alexis mais finalement, elle n’avait rien perdu au change. Même pas le statut social que lui promettait un possible mariage avec Isaac… Et surtout Alexis la quitterait pas pour sa meilleure amie (puisque cette fois celle-ci avait Isaac ahah !). Rancunière, Myrielle ? Jamais voyons Une fois le cataplasme terminé, elle passa sa main sur le front de son ami et préfet et lissa quelques mèches folles. Elle repassa ensuite la main sur sa joue, la caressant doucement et lui murmurant des mots tendres et rassurants « Ne t’inquiète pas, je suis là avec toi, tu vas vite aller mieux… Essaie de t’accrocher à ma voix… » Elle le coucha sur le canapé et s’assit à ses côtés, continuant caresses et cajoleries pour qu’il s’accroche à ces sensations. Ne manquait plus que la couverture… Si Elza l’apportait. [596 mots]&&& |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] Ven 4 Avr - 14:43 | |
| Exténué de douleur, de sommeil, il n’avait plus la force de lutter contre. Il ne décernait que la silhouette de Myrielle, sans la moindre couleur vive. Il semblait calmé par la présence de la jeune fille, mais intérieurement tout bouillonnait. Délicatement, il sentit sa main s’élever. Une étrange douceur l’envahit… la sorcière était entrain d’appliquer soigneusement le baume dont elle seule à le secret. La sensation lui faisait un bien fou, mais était-ce la crème ou le contact avec la perfect à la crinière flamboyante. Trop de souvenirs se bousculaient dans sa tête, il avait l’impression qu’un match de Quidditch s’y jouait tellement tout était mouvementé.
Malgré qu’il distingue à peine les éléments autour de lui, il sentit la présence d’Elza s’éloigner d’eux. Pourquoi donc ? Qu’est-ce que Myrielle lui avait demandé ? Grelotant, il se rapprocha de son amie à la recherche d’un peu de chaleur. Le regard clôt à nouveau les yeux afin de les reposer se rapprochant de son amie à la recherche de chaleur. Sa main se reposa sur lui, précieusement enroulée dans un bandage. A nouveau, il ressentit un certain apaisement quand elle posa sa frêle main sur sa joue qu’elle caressa agrémentant le geste de quelques mots qui l’amenèrent à la regarder.
« Myrielle… », mumura-t-il une fois de plus. Articulant ses lèvres, la bouche entrouverte, il essayait de parler mais rien ne sortait. Se laissant faire sous ses caresses, elle le fit s’allonger complètement sur le canapé. « Myrielle… » redit-il à nouveau en cherchant assez d’énergie au fond de lui pour pouvoir s’exprimer. « Je… je suis fatigué. Je veux… dormir, simplement dormir… », souffla-t-il en clignant des yeux, ses mâchoires claquants l’une contre l’autre. « Tu sais… tu n’as pas à t’occuper de moi. », poursuivit-il en retrouvant un peu sa lucidité malgré être possédé par une souffrance indescriptibles. Etrange qu’il dise ça alors qu’il y a encore une demi-heure il la cherchait dans un état d’affolement. « Myrielle… je n’en peu plus… dis-moi… dis-moi qui je suis… », sa voix semblait s’éteindre, ses yeux se fermèrent, et peu à peu il se laissait emporter par les songes, entrant dans un sommeil léger bercé par les caresses de la belle.
Isaac avait l’impression d’être allongé sur un immense matelas moelleux. Tout était clair autour de lui, le ciel orageux avait cédé sa place à un bleu clair. Une douce brise vint se frotter contre ses joues. Une vaste étendue blanche dépourvue d’être vivant en dehors de lui. Une agréable sensation grouillait en lui, et l’envie de sourire le prit. *Je ne comprends pas, qu’est-ce qu’il se passe*, se demanda-t-il quand un personne vint lui prendre la main. Se retournant sur celle-ci, il se vit se jeter dans les bras de sa mère qui lui murmura à l’oreille que tout allait bien… que tout irait bien… et petit à petit elle s’éloigna la main tendue vers lui.
Se réveillant, il ne savait combien de temps s’était écoulé. Cinq minutes, dix, ou plus ? En tout cas la belle Symphonie était toujours présente, l’observant des ses prunelles bleu glacier. La fière était toujours présente, mais en lui, tout semblait s’être dissipait. « Tout ira bien… » , dit-il d’un air égaré, « c’est ce qu’elle m’a dit… ma mère ! »
//547//
&&& |
| | | | Contenu sponsorisé
Ξ Sujet: Re: Par une heure tardive [ Libre ] | |
| |
| | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |