Be my Valentine [PV]

Elle le cherchait et comme d'habitude, ça marchait. Il l'attrapa quand elle revint près de lui et la colla contre le mur. Là encore, ça avait comme un goût de déjà vu. Elle l'avait embrassé longuement du genre de baiser dont il ne se lassait pas puis, elle remit sur le tapis les chocolats. Il les avait complètement oublié ceux là. Pour l'oscar du "je ramène Christian à la réalité" la nominée est Maera ! Applaudissez mesdames et messieurs ! Blague à part, il ne savait pas quoi lui répondre. Il l'embrassa sur le front, puis il descendit jusqu'aux lèvres de sa petite amie et y déposa un nouveau baiser léger comme une plume avant de partir vers son cou et d'y murmurer.

"On a qu'à dire que je t'embrasse encore un peu et qu'après tu vas les chercher, tu me les passes... et je disparais dans la nuit pour que tu ailles te coucher." Seul plan qui contentait tout le monde supposait il. Il n'avait pas envie de la laisser partir. Il l'embrassa à nouveau comme s'il avait peur qu'elle ne cherche à s'échapper ou bien qu'elle s'envole. Voir un peu des deux. Il commença à murmurer son prénom "Maera..." mais ne termina pas, pas par mauvaises intentions, juste qu'il ne lui semblait pas de dire la pensée qui lui venait. Elle le savait n'est ce pas ? En tout cas lui il savait et c'était tout ce qui comptait aux yeux de ce cher Chris, ça et l'avoir pour lui.

Il la serra encore plus contre lui pour un dernier baiser puis il lui laissa un peu plus d'espace sans la quitter du regard. "Le couvre feu est passé, tu ferais mieux d'y aller... je t'attend là... pour les chocolats." Et se rapellant de ce qu'elle a dit peu avant, il ajoute "Je me bouche les oreilles pour le mot de passe." Et il lui accorda l'un de ses sourires malicieux et gentiment moqueur. C'était un peu la base de leur relation de se chercher sans méchanceté. Cela pimentait un peu la relation. Ce soir cependant c'était très soft parce que Chris avait été particulièrement romantique pour avoir ce rendez vous. Vous vous rendez compte ? Quatre heures sans Megara ! Il allait peut être fêter ça en rentrant au dortoir tiens... même si il n'avait toujours pas envie d'y retourner dans ce dortoir.

En fait ça l’arrangeait qu’il ne veuille pas la laisser partir. Parce qu’elle ne voulait pas s’en aller. Il avait des bras fort qu’elle adorait sentir autour d’elle et une odeur qui l’envoûtait. Et puis c’était si rare ces moments où ils pouvaient se sentir libres comme ça. Il fallait bien en profiter. Il avait commencé à prononcer son nom, mais le reste de la phrase n’était pas venue. Bah, il devait avoir oublié. Tant pis. Ça ne devait pas être important.
Mais en même temps, trop terre à terre, Maera était mal à l’aise à l’idée que son cadeau ne soit pas offert. Elle qui avait mis du cœur à l’ouvrage, pour une (rare) fois où elle faisait quelque chose sans penser aux conséquences (bénéfiques) que ça pouvait apporter à sa personne… Si si, c’est vrai, c’était totalement désintéressé, et parfaitement innocent !

Bref, elle embrassa son prince charmant une dernière fois, tout doucement, et se détacha de son étreinte. Elle chuchota le mot de passe à la grosse dame, qui les regardait de toutes façons du coin de l’œil, tout en faisant semblant de ronfler. Après quelques grommellements, elle ouvrit enfin la porte vers la salle privée des Gryffondor. Maera courut aussi vite et aussi silencieusement qu’elle le pouvait dans la salle, monta quatre à quatre les marches qui la séparaient de sa chambre, et ouvrit doucement la porte de sa chambre. La pièce était sombre, mais la jumelle savait parfaitement où étaient les chocolats qu’elle avait préparés. Elle se dirigea plus ou moins à l’aveuglette, tout en sachant où elle mettait les pieds, par habitude. Elle attrapa le petit paquet sur son lit en bazar et refit le chemin en sens inverse. Quoiqu’elle laissa la porte de son dortoir entr’ouvert, pour pouvoir y revenir tout à l’heure.

Elle repassa le portrait de la grosse dame, s’excusant une énième fois de la réveiller, en lui promettant qu’elle ne ferait pas ça tous les soirs, et en la remerciant d’être si gentille… Bref, en lui cirant un peu les pompes quoi.
Une fois qu’elle eût finit, elle s’en retourna vers Christian, et attrapa une de ses mains dans la sienne. Elle y déposa un petit sachet en tulle rose avec quelques chocolats dedans. Le petit ruban bleu avait été noué finement, avec un joli petit carton. Bien plus petit que la carte de Christian sur la robe, mais voila, les chocolats étaient bien trop petits pour pouvoir se trimballer avec un carton. Alors le carton ne contenait que le nom du destinataire, écrit à la main avec une encre fantaisie.

« J’espère que… Que t’es pas allergique au chocolat… Enfin que t’aime bien, je me souviens plus si tu me l’avais dit… Et que… hum... Je suis désolée qu’il n’y en ait pas plus. » Bafouilla-t-elle afin de meubler, pour cacher son trouble. C’était bien la première fois qu’elle donnait des chocolats à un garçon et qu’elle avait peur de sa réaction. Elle avait les mains qui frissonnaient un peu, mais en s’accrochant aux siennes, ça ne se sentirait pas.
Elle releva alors son regard, rieur cette fois sur lui, et l’embrassa sur la joue. Passant ses bras atour de son cou pour un ultime câlin, elle lui murmura à l’oreille « Joyeuse Saint Valentin, Christian. ». Elle lui donna plusieurs petit bisous sur la joue, jusqu’à revenir sur ses lèvres et terminer le chemin par un amoureux baiser. Les actes comptent plus que les mots n’est-ce pas ?

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Il savoura un dernier baiser et se retira de son étreinte en lui soufflant "Bonne saint valentin Maera... et ne t'inquiète pas, j'adore les chocolats." Il lui fit un petit clin d'oeil et comme partir comme ça lui crevait le coeur (pauvre vieux va), il prit la main de sa petite amie et en embrassa d'abord la paume puis le dos.

"On se voit demain..." Lui dit-il en souriant. Il passa sa main libre de chocolat dans ses mèches rebelles et fit un pas en arrière. Il ne partit qu'une fois sa petite amie rentrée. Une fois qu'elle eu disparu, il salua la Grosse Dame qui ne les avait pas quitté des yeux et s'en alla en direction de son dortoir. Une fois là bas, il s'installa dans un fauteuil après avoir ouvert sa chemise un peu plus car il se sentait tout engonssé là dedans. Vive les tee shirt, c'est lui qui vous le dit !

Tournant entre ses doigts les chocolats de Maera, il sourit et posa la tête sur le dessus du fauteuil, s'affalant dedans. Avoir une copine c'était fatiguant... Il n'avait jamais fait tant d'effort de sa vie. Et encore c'était sans compter le retard de la petite amie en question. Allez, c'était l'heure d'aller au lit. Le plus discrètement possible, il rejoignit son dortoir et posa les chocolats dans une petite boite. Il défit ensuite le ruban et l'attacha à son poignet.

Il se déshabilla puis se coucha ensuite confortablement. Le sommeil ne tarda pasà venir et il rêva tout le long de Maera. Il fallut que son camarade de dortoir le plus proche vienne l'en sortir malheureusement.

Bobby : Eh vieux ! Tu te réveilles ?! On a cours dans une heure !

Christian se réveilla en sursaut, se tenant la tête.

Bobby : Balors, t'as pas passé une bonne soirée avec ta nana ? Franchement je sais pas comment tu fais pour te taper une Gryffondor... aussi bien roulée soit elle.
- Oh la ferme Bob, tu sais pas de quoi tu parles...

Il se leva et passa rapidement son uniforme. Sa douche datait d'avant son rendez vous avec Maera, la prochaine pourrait attendre le soir.

Bobby : Eh vieux, je critique pas moi...
- Je sais mais tu peux pas comprendre comme la situation est compliquée... cela étant la soirée était bonne. Je pense qu'elle a aimé la robe.
Bobby : Le contraire aurait été étonnant, les filles regarde que la marque pff...
- Elle était mignonne dedans non ?
Bobby : Oui, oui.

Bobby connaissait Christian depuis longtemps et il y a quelques mois de ça, il s'était pris un poing dans la figure parce qu'il avait dit qu'Isabelle était heu... agréable à regarder (mais pas dans ces termes), il n'allait donc pas se risquer de commentaire plus avancé sur la petite amie. On sait jamais hein... Les Montgomery sont aussi séduisants que violents, si les cousins étaient pareils, il comprenait encore moins ce que Chris pouvait trouver à Maera la gryffondor !