Si tu me tiens...[Apophis]

Ses pupilles sanguines se plissèrent avec une douceur mélancolique et...détachée...

La subtilité était un jeu sinistre...une froide nuit d'hivers dont l'étaux ne cessait de se reserer avec vigeur, gellant chaque muscles, chaque parcelles de peau de notre bel ange de minuit. Sur son beau visage nacré ne se lisait nul haine, nul joie...il n'y avait là qu'un détachement profond, masquant avec cruauté le peu de chaleur qu'il lui restait, et dont Elseus avait finalement décidé de se détacher...à jamais.

Son regard magnétique restait braqué sur le visage étiré de sa Némésis, brulant d'une vilinie profonde et brulante...une fourberie prédatrice, vestige d'une fougue de jadis...mais qui peu à peu s'éteignait pour se changer en une douceur presque mielleuse. Le garçon lui, ne paraissait pas y faire attention. À-vra- dire l'iceberge au charme de Lucifer ne craignait plus rien...sa pitié, il l'avait enterré depuis longtemps...en même tempe que les poids de ses souvenirs...

...il avait caché son coffre secret dans l'ombre et jeté la clef dans la grande abîme, celle qui n'avait pas de fond.

Avec une lenteur sensuelle, il s'accroupi devant l'Auror, laissant filer ses mèches d'obsidiène le long de son minois taillé en lame de couteaux. Sa mais froide se ressert autour de son cou de taureau, et Elseus lui murmure au coin de l'oreille...

Elseus : "Navré Apophis...mais pas aujourd'hui...non...pas aujourd'hui."

Le monde tourbillione, mais ses iris d'ébène consèrvent leur intensité magnétique...et bientôt les prunelles d'azur de son Achille constatent que le regard du jeune homme n'est que l'épicentre d'un maelström d'image saccadées...tout se consume, et enfin la vérité apparaît...

Elseus : "...il est tant de vous réveiller."

Le soupir evanescent se propage le long de son épine dorsale, engourdissant ses muscles...et la lucidité explose devant lui...car enfin le voile des illusions était levé. Notre bel avatar d'un Appollon torturé émerge du rêve pour sombrer cette fois dans une réalité...bien vivante.

La table n'avait pas bougé...autour de lui les gens discutent, braillent et vaquent à leur occupations diverses. Derrière Apophis, plusieurs gobelins murmurent en silence tandis qu'une jeune prostituée allument un groupe de cracmolles dans un coin de la pièce...le feu avait disparu...à-vrai-dire il n'avait jamais été réel, fruit du piège d'Elseus, il n'avait bruler que dans les méandre de son sortilège...mettant un point final à la farce de l'Auror...cette plaisanterie sinistre qui l'avait plongé dans le sommeil artificiel du sombre Marcelin...

La table était vide et la chandelle continuait à bruler en son centre...

...Le mangemort était parti.

[HJ : Non, c'est moi qui m'excuses Apophis. D'une pars pour mon retard sans motif...ensuite pour la courtesse tristounette de cet épilogue, pour une fois, je reconnais que j'ai honte de mon poste, mais après n'avoir plus fait de RP pendant des mois, qu'aurais-je pu espérer de plus...?]