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| Par une belle matinée (libre) | |
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Invité
Ξ Sujet: Par une belle matinée (libre) Jeu 10 Avr - 19:43 | |
| Une nouvelle journée de février débutait lentement, le soleil tardait à se lever. Une légère couche de glace recouvrait l’herbe entourant le grand lac. Une petite brise soufflait, projetant dans les airs de minuscules particules de glace. Ce tableau magnifique n’était perturbé que par la présence d’une jeune fille. Elle était assise en tailleur, tournée vers l’eau paisible du lac. Ses vêtements n’était que la traditionnelle robe de sorcier, mais un blason aux couleurs jaunes était accroché au niveau de sa poitrine. C’était une Poufsouffle. D’apparence elle ressemblait à toutes les jeunes filles de son âge, les longs cheveux détachés s’élevant et se rabaissant au rythme du vent. Mais son regard était fixé vers un point invisible à l’horizon. Un mélange de bonheur et de tristesse apparaissait derrière la brume vague qui recouvrait ses pupilles. Elle pensait. Lethe se remémora la soirée organisée pour Noël. Cette fête lui avait permis de montrer enfin son vrai visage, ce n’était plus une gamine renfermée sur elle-même, c’était une jeune fille épanouie et bien dans sa peau. Dorénavant les autres élèves ne la bousculaient plus dans les couloirs, ils la laissaient tranquille, certain lui adressaient même un léger signe de la main. Elle était encore loin d’être la plus populaire mais cela lui importait peu. Dans qu’elle était bien dans ses baskets ! Mais depuis qu’elle s’était rapprochée des autres élèves son amitié avec Théophile était plus tangente. Une forte douleur emplit le cœur de Lethe lorsqu’elle pensa à lui. Comme pour dissiper les tourments de Lethe, les premiers rayons que le soleil laissa paraître illuminèrent les bords du lac. L’atmosphère qui jusqu’à pressent était plutôt froide mais belle devins rapidement agréable et magique. Les arbres et l’herbe couverts de gèle prirent des teintes violacées voir rosées en recevant la lumière du soleil. La tristesse dans le cœur de la jeune fille laissa place à un bonheur sans égal. Lethe resta quelques instants à contempler cette merveilles. Les oiseaux s’éveillèrent mêlant leurs chants au bruit du vent. Des légers bruits de pas se firent entendre à la gauche de Lethe mais elle n’y prêta aucune attention. Elle était absorbée par ce qui ce passait autours d’elle. La personne qui venait de s’avancer vers elle s’arrêta dans son dos... |
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Ξ Sujet: Re: Par une belle matinée (libre) Dim 20 Avr - 20:06 | |
| Parvati n'était jamais sortie du château aussi tôt. Quoiqu'elle pouvait laisser penser, elle préférait se prélasser indéfiniment dans son lit le matin plutôt que de sortir des draps pour affronter ce mondre cruel. Mais en cette matinée frileuse, Parvati était déjà debout depuis un certain temps, fraîchement lavée et habillée. Assise sur le rebord de son lit, la mine songeuse, elle observait dormir ses camarades de chambrée sans les voir vraiment. Bizarre, aujourd'hui elle se sentait toute drôle... Un peu triste... Un peu bougonne... Il fallait dire aussi que la pauvre Parvati se sentait un peu seule, en ce moment. Beaucoup de ses amies étaient en couple depuis longtemps, et à 15 ans, ce genre de choses travaillent sérieusement l'esprit. Lavande non plus n'avait pas de copain en ce moment, mais elle passait beaucoup de temps avec Susan. Oh, Parvati n'était pas jalouse, pas du tout, mais elle était dans une étrange période de doute. Elle se leva sans faire de bruit et quitta son dortoir sur la pointe des pieds pour ne réveiller personne. Elle avait envie de parler à quelqu'un, là-maintenant-tout-de-suite, mais doutait de trouver quiconque de réveillé à cette heure incongrue. Quelle idée elle avait eu aussi, de sortir de sous ses couettes bien chaudes... Toujours silencieuse, Parvati passa derrière le portrait de la grosse dame et emprunta les escaliers jusqu'à descendre au Hall lumineux. Le soleil pointait timidement son nez derrière les vastes collines, à l'horizon, et dans moins d'une heure, le château finirait par s'éveiller au chant des oiseaux. Parvati n'y pensait pas vraiment, ni au cours qui l'attendaient par la suite, ou à toutes ces considérations bassement matérielles. Philosophe, elle songea qu'elle traversait "un coup de spleen", décidant de mettre ça sur le compte de la température. S'engageant dans l'immensité du parc de Poudlard, Parvati resserra autour de ses épaules le châle rose qu'elle avait passé par dessus sa robe et sa cape. Brrr, quel temps... Même si les rayons du soleil commençaient à réchauffer l'atmosphère en se répercutant au hasard sur la surface du Lac Noir, il ne faisait pas bien chaud... Faisant craquer l'herbe sous ses chaussures, Parvati remarqua soudain une présence solitaire, près de l'étendue du lac. Fronçant les sourcils, elle tâcha de reconnaître la silhouette perdue mais du s'avouer vaincue au bout de quelques secondes. Elle n'avait jamais vu cette personne. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire devant le lac à cette heure? Probablement la même chose qu'elle... Poussée par un élan de sociabilité, Parvati changea de direction et s'avança vers la Poufsouffle. Elle fut étonnée de voir que la jeune fille ne se tournait pas pour voir qui arrivait - l'herbe craquante, ça fait un de ces boucans, pourtant! - et ne s'arrêta qu'une fois campée dans son dos. Elle dormait ou quoi? Tant pis pour elle, Parvati avait besoin de PAR-LER. - " Salut." dit-elle, très sobrement, en passant à côté d'elle. Elle lui tendit un bref regard en cherchant une place confortable dans l'herbe gelée et déposa finalement son châle par terre, soigneusement. S'asseyant lentement, en tailleur, Parvati songea que la Poufsouffle ne devait pas dépasser les 11 ans, ce qui expliquait pourquoi sa tête ne lui disait rien du tout. La Gryffondor lui lança un petit sourire engageant, comme pour l'induire à ne pas avoir peur de la 5ème année qu'elle était, puis se frotta énergiquement les bras. - " Ca caille un peu, non? Qu'est-ce que tu fais là si tôt?" Parvati agrandit légèrement les yeux, poliment attentive. Déposant son menton au creux de sa main, le coude sur la jambe, elle n'attendit pourtant pas la réponse de son interloctrice pour ajouter d'une voix cristalline: - " Moi, j'arrivais pas à dormir... Enfin..." Et Parvati fit la moue, comme pour montrer qu'elle ne savait pas mettre de mot sur ce qui l'avait poussé à quitter son dortoir. - " Au fait, c'est quoi ton p'tit nom?" |
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Ξ Sujet: Re: Par une belle matinée (libre) Lun 21 Avr - 15:13 | |
| Le regard toujours dans le vague Lethe écouta parler la Gryffondor qui venait de s’asseoir près d’elle. Celle-ci semblait vouloir se confier, dire tout ce qu’elle avait sur le cœur. Un peu comme Lethe. Elle enchaînait si rapidement les questions que la jeune fille n’avait pas le temps de lui répondre. D’ailleurs c’était étrange qu’une Gryffondor de 4eme ou 5eme année vienne parler à une première année, qu’elle n’avait sûrement encore jamais aperçu à Poudlard. Lethe l’observa attentivement. Son visage lui était assez familier. Lethe, qui avait tendance à bien regarder se qui l’entourait, l’avait déjà aperçu plusieurs fois dans les couloirs et dans la grande salle, mais elle ne s’était jamais vraiment attardée sur elle lorsqu’elle observait la table des gryffondor. Son attention était plus généralement portée sur un jeune élève de première année. La Gryffondor termina son questionnaire en lui demandant : _" Au fait, c'est quoi ton p'tit nom?" Lethe profita de l’arrêt provisoire des questions pour parlait mais sa timidité faisait trembler sa voix : _ " Je m’appelle Lethe Kase,... à vrai dire... si je suis là ce matin, c’est que... que j’aime bien la fraîcheur matinale, ça aide à réfléchir et puis comment dire, ce matin en me réveillant j’ai senti qu’il fallait que je sorte... Enfin c’était bizarre... " Le silence s’installa entre les deux élèves. Ni l’une ni l’autre ne savait quoi dire. Les paroles de Lethe avaient abrégées la conversation. Une pointe de regret s’immisça dans le cœur de la jeune Poufsouffle. La Gryffondor voulait parler et elle l’en avait en quelque sorte empêchée... Replongeant son regard dans l’infinité de la surface noir Lethe réfléchit à ce qu’elle pourrait dire afin de faire redémarrer la conversation. Mais ses recherches n’aboutirent qu’à des sujets de filles de 11 ans, en aucun cas cela intéresserait la Gryffondor, qui devait avoir au moins 4 ans de plus qu’elle. Elle laissa donc ses pensées vagabondées au rythme des battements de son cœur. Le visage rieur de Théophile revenait constamment, Lethe secoua la tête pour essayer de le faire partir mais le souvenir était trop fort, trop profond pour que sa seule volonté permette de l’effacer. Assise à côté d’elle, la Gryffondor, dont Lethe ignorait toujours le nom, la fixait ou plutôt l’observait, comme surprise de la voir chasser des démons intérieurs. Le rouge monta rapidement aux joues de Lethe et elle détourna vivement la tête. Non elle n’avait pas changé, elle était toujours aussi timide et craignait toujours autant le regard des autres. La Gryffondor et Lethe frissonnèrent lorsqu’un nuage recouvra temporairement le soleil. Derrière elle le château semblait sortir de sa léthargie. Des éclats de rires parvenaient aux oreilles des jeunes filles et l’odeur du petit déjeuner se répandit autours d’elles. Une nouvelle journée de cours allait commencer. Mais il restait encore une bonne heure avant le début des cours. Lethe partirait sûrement du lac cinq minutes avant l’entrée en classe. Le soleil réapparut et Lethe observa le château. Les rayons du soleil lui faisait prendre des teintes variées et le rendait encore plus beau qu’il ne l’était en temps normal. Lethe fit une tentative pour raviver la conversation qui s’était éteinte depuis cinq bonnes minutes : -" Et toi, comment tu t’appelles ? " |
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Ξ Sujet: Re: Par une belle matinée (libre) Jeu 1 Mai - 12:10 | |
| Passive et un peu fatiguée, Parvati observait les reflets sur le lac, le ciel qui se colorait de plus en plus et parfois, le château qui s'animait doucement. Bientôt, les cours reprendraient... C'était déprimant de suivre les cours du vieux Rogue, au fin fond de ses cachots, ou du gros crapaud rose pendant qu'au dehors régnait un si beau soleil. Certes, il faisait encore un peu frais dans le parc, mais les rayons mordorés qui couraient un peu partout dans l'atmosphère en se répercutant sur la surface lisse du Lac Noir étaient tout simplemetn attirants. Par ces temps là, on avait plutôt envie de s'amuser dehors que de faire ses devoirs, pas vrai? La Gryffondor se remit bien vite à l'examen de la Poufsouffle. Intriguée par ses paroles, elle la fixait, la jaugeait de son regard d'ambre, pas certaine de bien comprendre ce qu'elle lui disait. Bon, oui, elle avait bien compris comment elle s'appelait: - " C'est original comme prénom, Lethe..." avait-elle même répondu d'un air songeur. Elle n'avait jamais entendu ce prénom auparavant. Consonnance britannique, réellement? Enfin, de toute façon, le sien lui paraîtrait sans doute original aussi - si elle prenait la peine de lui demander. Mais ce qui étonna le plus Parvati, ce n'était pas son prénom tout mignon, mais ce qu'elle dit en suite. Elle avait "senti" qu'elle devait sortir.... Mouais, c'était quand même un peu bizarre, non? Pour sa part, Parvati ne s'expliquait pas non plus pourquoi elle avait quitté la douceur de ses draps, mais ce qu'en disait Lethe était quand même plus étrange. Après un temps d'incompréhension relative, Parvati fit la moue en haussant doucement les épaules. Moui, hé bien si elle le disait, n'est-ce pas? - " Je vois..." murmura Parvati, mais elle ne fut pas certaine que Lethe l'ait vraiment entendu. Un silence très pesant s'imisca entre elles. Parvati ne savait pas pourquoi sa langue d'habitude si bavarde se taisait aujourd'hui, face à une jeune Poufsouffle, mais malgré son envie sourde de parler à quelqu'un, elle n'avait absolument rien à dire. Les bras noués, accrochés à ses genoux, la jeune fille déposa son menton dessus, et se mit à penser au hasard. Un petit vent se leva, qui ressemblait plutôt à une bise timide. La Rouge et Or frissonna néanmoins, frottant un instant ses épaules avec vigueur pour se réchauffer. Le soleil de fin Février était encore trop timoré pour vraiment faire monter la température, mais ça viendrait, ça viendrait... Parvati eut un nouveau frisson en suivant le regard de Lethe qui se posa un instant sur le château. Hé oui, d'ici une heure, c'était là-bas qu'elles allaient être enfermées... Youpi, joie extrême, bonheur infini... Quelle lassitude l'envahissait à l'idée de reprendre les cours... Les secondes défilant, Parvait, en plus d'avoir un peu froid, commençait à s'ennuyer. Elle aurait bien aimé avoir Lavande près d'elle, soudainement, et se prépara à prendre congé le plus poliment possible, puisque Lethe n'avait rien d'autre à lui dire. Et, subitement... ... La jeune Poufsouffle lui demande quel était son propre prénom. Si Parvati avait été désagréable (et évidemment, elle ne l'était pas!), elle aurait peut-être pu lancer "Enfin! Ca t'intéresse, maintenant??", mais son visage basané se couvrit en fait d'un sourire encourageant. Elle balança légèrement sa tête de côté, une petite moue aux lèvres, comme l'air de dire "Ah bon, tu ne me connais pas, moi, Parvati Patil?", et s'offusquant de cette impopularités adressée par les Premières Années. - " Moi c'est Parvatil. Patil. J'ai une jumelle ici, elle est à Serdaigle..." Une petite pause. Elle ne savait pas trop pourquoi elle avait précisé la notion "Padma", mais finalement, se dit que c'était tout simplement pour ne pas que Lethe la confonde. Après tout, si elle croisait sa soeur un jour et qu'elle voulait lui dire un mot ou deux, en croyant que c'était elle? On ne savait jamais, les Premières Années s'attachaient si facilement aux "grands"... Hé bien, comme ça, Lethe serait avertie qu'une autre jeune fille avec exactement le même visage qu'elle portait un écusson différent du sien, et que par conséquent, ce n'était pas elle... Toujours un peu vexée de n'avoir pas été reconnue par la Poufsouffle, Parvati huma avec force l'air matinal, frais et revigorant. Les mains à présent déposées dans l'herbe froide, derrière elle (elle était un peu étendue), elle questionna soudainement: - " T'en pense quoi d'Ombrage, toi?" Hé bien, quoi... Il fallait bien trouver un sujet de discussion, nan? [742 mots]
Compté |
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Ξ Sujet: Re: Par une belle matinée (libre) Mer 7 Mai - 22:25 | |
| Pavarti, un prénom sûrement d'origine étrangère, songea Lethe, quoi que le sien aussi sonne différemment, et à voir l'expression surprise que la jeune Gryffondor, à demi allongé à côté d'elle, avait prise lorsqu'elle lui avait dit son prénom. A présent, il faudra que la jeune élève fasse plus attention si elle croisait Parvati dans les couloirs puisqu'une deuxième elle était aussi dans l'établissement, mais d'un certain côté qu'est ce qu'une première année aurait d'intéressant à dire à une 5eme hormis : Salut ça va ? Tout en continuant de réfléchir Lethe observa le château qui s’animer. La or et rouge ne semblait pas savoir de quoi parler avec la jeune fille. Alors que Lethe commençait à s’appuyer sur ses coudes pour se remettre en position assise, elle lui demanda : - " T'en pense quoi d'Ombrage, toi?" Ombrage ! Le phénomène de Pouldard, celle qui distribue les heures de colle à qui en veut (ou n'en veut pas) Pour elle c’est comme un désir obsessionnel, il faut que tous les élèves en aient eu au moins une, enfin à part les membres de sa chère Brigade Inquisitionale !, ragea Lethe. Ombrage, rien que son nom faisait frissonner la Poufsouffle. Elle tourna la tête vers sa camarade et la détailla, la jeune femme qui se tenait allongée près d’elle. D’après la légère grimace qu’elle avait laissé paraître lorsqu’elle avait prononcé le " doux " nom de Ombrage, Lethe devina qu’elle ne devait sûrement pas la porter dans son cœur. A vrai dire, la petite première année ne l’appréciait pas non plus, ou alors vraiment le minimum possible et imaginable. Les rares fois où elle l’avait eu en cours avaient suffit pour qu’elle en sois dégoûtée à vie. Le rose de ses vêtements, qui ne s’accorder guère entre eux, lui donnait des migraines épouvantables et sa face de vieux crapaud mal conservé des nausées. Un joli mélange nommé Dolorès Ombrage. Et ses manières était assez exécrables. Miss Kase observa le dos de sa main, elle était toujours aussi heureuse qu’aucune cicatrices, même la plus fine possible, n’y figurent, jusque là elle avait eu de la chance. _ " Pour moi, c’est une personne très, comment dire, stricte, je voudrais dire autre chose mais on va éviter. ( Petit sourire moqueur) Je trouve qu’elle n'a aucun goût vestimentaire et que sa matière, la soi-disant défense contre les forces du mal n’a pas lieu d’exister, apprendre à ce défendre dans des livres n’est pas très utile, puisque les sorts qu’on y apprend bah on sait pas les utiliser. Et puis y’en a marre des décrets. Pour ce qui est des punitions où elle fait écrire avec le propre sang des élèves c’est vraiment exagéré. Désolé si je m’énerve mais elle me sort pas les yeux ! Lethe ferma les yeux et apaisa le tambourinement de son cœur. Il ne fallait pas s’énerver pour Ombrage. _ " Désolé je me suis emportée... Enfin bref, toi tu en penses quoi de notre bien aimé professeur ? " |
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