Les vacances de Juliette ~ Gatineau, au Canada !

I. De joyeuses retrouvailles !

Vacances !

Pour certains, c’était superbe. En effet, c’était le cas pour la jeune Horuni. Les vacances de Noël étaient enfin arrivées ! Juliette, pour sa part, sautait littéralement de joie. Elle allait passer un super séjour avec sa famille, à Londres. Léa était censée venir passer une semaine au Domaine familial, histoire de voir Nathan, et Olyye’ aussi devait venir faire un tour. Bref, tout un programme ! En plus, la jeune Serdaigle allait pouvoir voir toute sa famille.

Ainsi donc, après le Bal de Noël, Juliette avait fait ses valises et était prête à partir pour son chez soi. Elle avait donc pris le Poudlard Express, et venait juste d’arriver à Londres, à la Gare. Elle sortit de la voie 9 et trois quart, sa valise à la main.

| Robert | « Juliette, ma chérie ! Youhouu ! »

Juliette tourna sur elle-même, cherchant stupidement son père ou July. Elle aperçu Robert, qui lui agitait la main afin qu’elle le voit. D’un pas rapide et jovial, la brunette approcha, le sourire aux lèvres. Son père semblait en super forme, un sourire lui aussi accroché sur le bout de ses lèvres. Derrière lui, Juliette reconnu July ! Elle était également accompagnée de Karelle, sa petite soeur ! Oh, quelle superbe surprise ! La jeune sorcière s’approcha de sa famille, toute joyeuse.

| Juliette | « Oh, papa ! » Elle lui fit la bise. « Tu m’a l’air en pleine forme dis donc ! »

| Robert | « Ma chérie, tu m’as tant manqué... »

Robert déposa un baiser sur sa joue, heureux de retrouver sa fille chérie. Il passa la main sur la joue de sa petite perle et l’embrassa sur son front. Dans un élan de joie, Robert prit sa fille dans ses bras et elle y resta lovée longtemps. Au bout d’un moment, Juliette se décolla de son père, voulant aller voir sa soeur et July. Elle arriva devant sa belle-mère et lui sauta au coup. Même si ce n’était pas sa mère, July avait prit une importance dans la vie de la jeune demoiselle. Juu’ s’était ennuyée de sa belle-mère, ainsi que de Karelle, sa demie soeur âgée d’environ six mois. Elle était devenue trop choue, maintenant. Elle avait de jolis cheveux bruns frisottés de la racine jusqu’à la pointe, avec des yeux bleus pacifiques merveilleux. Elle était vraiment belle.

| Juliette | « Oh, Karelle... » Elle se tourna vers July. « Elle est vraiment rendue adorable, doux Jésus ! Avec ses cheveux bouclés et ses yeux bleus comme l’océan, elle a de quoi faire tomber les autres petits garçons ! »

Sur ce, la Serdaigle éclata de rire. Elle trouvait ces retrouvailles plutôt amusantes. Ça faisait du bien de revoir son père, sa belle-mère et sa demie soeur, c’était le cas de le dire. Quatre mois sans les sentir près de soi, c’était du sport, surtout lorsqu’on est attaché à eux. M’enfin, ce qui comptait maintenant, c’était que Juliette se trouvait avec sa famille, et était totalement prête à passer des vacances de rêves, en compagnie de ceux qu’elle aimait.


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II. Une surprise totalement Inattendue...

Juliette, accompagnée de July, Karelle et Robert, monta en voiture. Cela faisait du bien de ne pas prendre une calèche. Juliette avait beau apprécié les chevaux, ça faisait du bien de se retrouver dans une superbe auto typiquement moldue ! Après tout, la jeune brunette avait bien vécu onze ans dans un monde peuplé uniquement de gens ‘‘ normaux ’’, alors cela ne lui faisait que du bien. Le voyage fut long et paisible. La ville de Londres avait beaucoup manqué à la jeune Horuni, et le fait de pouvoir revoir sa ville lui faisait chaud au cœur. Même si ce n’était pas très chaleureux que de voir des buildings immenses et des usines marcher à plein, c’était quand même réconfortant si on passait quatre longs mois loin de tout ça.

M’enfin, bref, passons. Après un certain laps de temps passé en voiture, la petite famille Horuni arriva enfin au bercail. Le Domaine des Horuni était toujours aussi impeccable, et c’était toujours aussi chaleureux. Henri, leur majordome principal, leur ouvrit la porte avec un franc sourire sur le bout des lèvres. Il salua poliment Juliette et lui souhaita bienvenue à la maison.

| Juliette | « Merci Henri, c’est vrai que ça fait plaisir d’être chez soi. Ma famille m’a tant manqué... »

La demoiselle décrocha un sourire ravi au vieil homme et entra dans la demeure, Karelle dans ses bras, July portant ses bagages et Robert en avant d’elle. Toute la famille pénétra dans le grand hall du Manoir, et aussitôt, Juliette figea. Quelqu’un cuisinait, mais pas n’importe quoi. Cette personne cuisinait en ce moment même son repas préféré ! Des hamburgers au fromage feta, garni de champignon portobelo ! Juliette enleva ses bottes et se dirigea vers la cuisine, Karelle dans ses bras. Elle y arriva quelques instants plus tard, et figea. Dans la cuisine, devant elle, se trouvait sa mère, Alicia Salvator.

Deux années s’étaient écoulées. Deux longues années pendant lesquelles Juliette avait bêtement perdu le contact avec sa mère. Elle lui avait écrit une seule fois, et c’était à sa fête, l’an dernier. Juliette s’ennuyait éperdument de sa mère depuis un long moment, et à l’instant où elle s’y attendait le moins, celle-ci réapparaissait devant elle, dans sa nouvelle vie, au Manoir de son père.
Ne trouvant rien d’autre à faire, Juliette éclata en sanglots. C’en était trop pour elle. Aussitôt, July accourut et prit Karelle afin de laisser les retrouvailles entre mère et fille avoir lieux.

Une fois July partie, il ne restait personne dans la cuisine mis à part Alicia et Juliette. La gamine pleurait et pleurait, sans savoir quoi penser. Elle se précipita dans les bras de sa mère qui l’accueillit à bras grand ouverts. Alicia se mit à pleurer avec sa fille, aussi touchée par leurs retrouvailles que la benjamine des Horuni. Cela faisait si longtemps... Si longtemps qu’elles ne s’étaient pas parlé, si longtemps qu’elles ne s’étaient pas vues... Si longtemps qu’elles s’étaient fait un câlin...

| Alicia | « Juliette... ma puce... Tu m’as tellement manqué... »

Juliette ferma ses yeux et arrêter soudainement de pleurer. Elle releva sa tête et resta figée, contemplant sa mère les yeux dans les yeux. Alicia Salvator était le sosie de Juliette. Elle avait les mêmes cheveux frisés bruns, ainsi que les mêmes traits. Mais par-dessus tout cela, elle avait quelque chose en plus que personne n’avait dans la famille. Elle avait la même âme que Juliette. Toutes les deux étaient de grandes sensibles, et c’était pourquoi elles réagissaient ainsi en se voyant...

| Juliette | « Maman... Je ne compte plus le nombre de fois auxquelles j’ai rêvé à ce moment... »

La brunette se lova dans le cou de sa mère. Elle y resta longtemps, très longtemps. Cela faisait tant de bien, que de savoir la personne à laquelle on tient le plus au monde près de soi. En ce moment présent, Juliette se sentait heureuse. Heureuse comme elle ne l’avait jamais été, depuis un très long moment.

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III. Un cadeau fantastique...

Toujours dans les bras de sa mère, Juliette savourait son moment d’intimité. Elle s’était tellement ennuyée de sa mère, pendant ces deux années... C’était complètement fou. Juste le fait qu’elle se soit déplacée du Canada pour venir la voir pendant les fêtes était insensé. Elle avait payé un billet d’avion pour venir la voir, comme elle était gentille... * J’ai vraiment la meilleure mère du monde ! * Se dit-elle en souriant.
Au bout d’un moment qui sembla durer une éternité, Juliette se décolla doucement de sa mère. Elle garda contact avec elle, lui tenant la main. À partir de maintenant, elle allait reprendre le temps perdu...

| Alicia | « Juliette, ma petite perle... Deux années ont passées sans que je ne puisse te parler, te toucher et te coller contre moi... Tu m’as manqué ma puce... »

Alicia déposa un baiser sur le front de sa petite protégée et lui sourit. Durant ces deux années, Juliette avait grandit. Elle était maintenant une jeune femme, pleine de confiance et de potentiel. Sa grandeur d’esprit semblait intacte, voir même agrandie. Elle était sortie mature de leurs séparations, cela se voyait...

| Juu’ | « Maman, moi aussi tu m’as éperdument manquée tu sais... Ça fait du bien de t’avoir près de moi pour Noël... »

Juliette déposa un léger bisou sur la joue de sa mère et lui sourit. C’était un sourire sincère, qui représentait toute la joie qu’elle ressentait en ce moment. Elle était si contente d’avoir retrouvée sa mère, surtout deux jours après sa fête... C’était le plus beau cadeau qu’elle aurait pu demandé !
Au moment où Alicia allait prendre la parole, Robert entra, un sourire ému sur le bout des lèvres. Il s’approcha des deux femmes et leurs sourit.

| Robert | « Comme ça fait du bien de vous voir heureuses, toutes les deux... »

Puis, dans un élan d’affection, il les prit dans ses bras. Robert semblait tellement heureux de voir sa fille heureuse. C’était vrai, il l’avait vue souffrir quand elle avait quitté le Québec... Alors aujourd’hui, en ce 25 Décembre, Robert Horuni était excessivement heureux pour sa fille et pour Alicia. Même si tous les deux n’étaient plus ensemble, la mère de la brunette jouait encore un rôle important dans sa vie. Ils étaient encore en bons termes, et sincèrement, Robert espérait que cela continuerait.

| Juu’ | « Je suis heureuse parce que j’ai retrouvé maman, papa. »

| Alicia | « Je suis heureuse parce que j’ai retrouvé Juliette, Robert. »

Tous les trois éclatèrent de rire. Cela faisait tant de bien que de voir toute cette famille réunie. Ils avaient tous trois traversé tellement de choses qu’ils méritaient amplement de savourer un moment intense en émotions comme ça.
Après avoir rit comme des fous pendant un court laps de temps, toute la famille passa au Salon. July, Karelle et Élizabelle y étaient déjà, bavardant de bon cœur. Lorsque le reste de la famille arriva, le silence ce fit. Élizabelle semblait heureuse pour sa soeur, ce qui était totalement hors du commun ÔÔ. M’enfin, Juliette était plutôt satisfaite du fait que sa soeur soit contente pour elle.
À la surprise générale, Élizabelle se leva et s’approcha de Juliette.

| Élizabelle | « Je suis heureuse pour toi, soeurette. »

Juliette fit des yeux gros comme des boules de quilles. Comment venait-elle de l’appeler ? La brunette n’eut même pas le temps de réagir que miss Gagné se jetait dans ses bras, provoquant un silence général. Jamais, depuis que July était avec Robert, Élizabelle n’avait éprouvé de l’amitié et de l’affection pour Juliette. C’était la première fois qu’on voyait les deux adolescentes aussi proches. Au bout d’un moment, Éli’ relâcha son étreinte et sourit à sa soeur.

| Juu’ | « Je ne savais pas que tu pouvais être si gentille ! » S’exclama Juliette. Puis, elle éclata de rire. « J’rigole ! »

Une autre étreinte en suivit et tout le monde retrouva le sourire. July semblait fière d’Élizabelle qui avait enfin comprit qu’être méchant et impoli ne rimait à rien. Élizabelle prit place aux côtés de Juliette. Alicia se colla sur sa fille, accompagnée de Robert et de July. Toute la famille bavarda un long moment, jusqu’à ce qu’on sonne à la porte.

| Karelle | « Gnaié ? »

Juliette éclata de rire. En langage de bébé, cela voulait dire « C’est qui à la porte ? »

| July | « Je vais ouvrir, restez ici, je reviens dans deux secondes. »

La femme de la maison se leva et disparu un court laps de temps. Au même moment, la servante principale du Domaine entra dans le Salon, un plateau rempli de verres qui contenaient du jus. Elle le déposa sur la table du milieu et quitta prestement l’endroit. Robert constata avec joie qu’il s’agissait de son champagne non alcoolisé.

| Robert | « Servez-vous, il y en a pour tout le monde ! C’est la crème du champagne. Nous l’avons fait venir de France juste pour Noël ! »

Tout le monde se servit, un sourire ravit sur chaque visage. Au moment où Juliette se leva pour se rendre aux toilettes, elle entendit une voix familière.

| Nathan | « À ce que je vois, la mauvaise herbe pousse vite ! »

Juu’ fit demi tour et un sourire Colgate de Chrest apparu sur son visage. Nathan ! Son frère venait d’arriver en transplanant !

| Juu’ | « NATHAN ! »

Elle courut puis sauta dans ses bras. Son frère lui avait tant manqué... Ah, c’était complètement fou ! Ils s’étaient tous deux échangés quelques lettres pour savoir ce qui se passait de chaque côté, mais sinon, ils ne s’étaient pas parlé depuis le début de l’année. C’était long, atrocement long. Juliette était donc vraiment heureuse de voir son frère.

| Nathan | « Tu m’as manqué, petite puce ! »

Le jeune homme embrassa sa petite soeur sur son front et lui prit la main. Nathan enleva ses bottes et se vêtit pour l’intérieur en un temps record. Alors que le jeune homme se préparait, Juu’ prit conscience que Nath’ ne savait pas que leur mère était ici. Un sourire ravit se dessina sur ses lèvres. Lorsque son frère fut prêt à passer au salon, la brunette lui prit la main, heureuse comme tout.

| Juu’ | « Suis moi, j’ai une immense surprise pour toi. »

Le visage de son frère semblait interrogateur. C’était normal, puisque ce dernier ne savait pas quelle était ‘‘ cette ’’ surprise. M’enfin, la jeune grecque trouvait cela bien marrant. Lorsque Nathan arriva dans le salon, il figea. Sa mère se leva, l’air sérieux. D’autres retrouvailles. Nathan s’avança et prit sa mère dans ses bras, ému comme tout. Sa mère versa quelques larmes. Juliette ne savait combien d’années étaient passées depuis son enfance, mais elle savait une chose : Nathan avait pardonné à sa mère tout ce qu’elle avait fait. Sinon, il ne serait pas si ému. M’enfin, ce qui comptait, c’était que Alicia avait retrouvé les deux êtres qui lui étaient le plus cher au monde.

| Nathan | « Maman... Tu m’as manqué. »

| Alicia | « Tu m’as manqué aussi, mon chéri. »

Nath’ éclata de rire et Alicia aussi. Puis, ce fut tout le monde qui ria en cœur. Cela faisait tellement de bien de revoir sa mère... Si longtemps... Ça faisait si longtemps... Nathan prit place aux côtés de Juliette et d’Alicia, et se prit une coupe de champagne. July, qui était revenue en même temps que Nath’, s’était servie aussi. Bientôt, tout le monde se mit à parler et la conversation prit différents détours.
Au bout d’un moment, la même servante qui était venue porter le champagne revint et annonça à tous que le repas était prêt. Juliette sentait ses narines faiblir. ‘‘ Son ’’ repas était prêt. Apparemment, Alicia avait commencé à le préparer, mais l’avait par la suite, elle avait laissé le cuistot le faire.

Tout le monde se leva et se dirigea lentement vers la salle à manger spécialement décorée pour l’occasion. Ils y entrèrent et tous prirent place. En ordre, si on partait de la place de Juliette, le plan de la table était comme cela : Juliette, Alicia, Nathan, Robert, July, Karelle et Élizabelle.

| Juu’ | « Dis, maman, c’est bien mon repas préféré que je sens ? » Demanda la jeune fille avec un sourire.

| Alicia | « Oui ma puce, c’est bien ton repas préféré. J’avais commencé à le préparer, mais vous êtes arrivés plus tôt que prévu, alors je l’ai laissé dans les mains du cuistot. J’espère qu’il fera ces hamburgers comme tu les aimes. Je sais, ça ne fait pas très ‘‘ Noël ’’, mais ce qui comptait pour moi avant tout, c’était que tu aimes ce repas. Comme tu n’aimais pas la dinde, j’ai pensé à faire quelque chose d’original. » Répondit Alicia avec un sourire.

Tout le monde approuva. Après tout, ce n’était pas vraiment une tradition de manger de la dinde à Noël chez les Horuni, au contraire. À chaque année, on innovait et c’était bien mieux ainsi. Les majordomes arrivèrent avec des assiettes et des couverts qu’ils déposèrent sur la table. D’autres coupes remplies de champagne non alcoolisé arrivèrent également, et bientôt, tout le monde fut prêt à débuter le souper. Juste avant, Juliette se leva.

| Juu’ | « Je voulais porter un toast à une personne bien spéciale pour moi. C’est la femme que j’aime le plus au monde, et que j’admire et respecte à la fois. Elle est ma muse. Je l’ai aimée, je l’aime et je l’aimerai à tout jamais... Maman, ce toast est pour toi. » Juliette déposa un baiser sur la joue de sa mère et lui sourit. « Santé ! »

Tout le monde s’exclama la même chose. July, Nathan, Élizabelle, Robert, Alicia et Élizabelle burent une gorgée de champagne. Élizabelle avala de travers, et pouffa de rire. Juu’ éclata de rire à son tour, et bientôt, toute l’assemblée fut morte de rire XD. Après s’être assurée que sa nièce allait bien, Alicia prit à son tour la parole, réclamant le silence. Étrangement, tout le monde avait l’impression de savoir ce qu’elle allait dire. Tout le monde, sauf Juliette.

| Alicia | « Le message suivant est excessivement important. Il s’adresse à ma petite perle, Juliette. » Alicia se tourna vers elle, un sourire sincère sur le coin de ses lèvres. « J’ai une annonce à te faire. Je ne sais pas si tu te souviens, mais dans nombreuses des lettres que tu m’as écrites, tu me disais toujours la même chose. »

| Juliette | « Oui, je m’en souviens. J’ai dû te dire au moins cent fois que le Canada me manquait... »

| Alicia | « C’est exact, ma puce. Eh bien j’ai l’immense joie de te dire qu’il ne te manquera plus pour longtemps, parce que demain, nous partons pour le Québec. »

Juliette sauta littéralement de sa chaise, sous les éclats de rire de chacun. Elle se précipita dans les bras de sa mère et hurla de joie. Elle était tellement contente ! En plus de retrouver sa mère, elle retournait chez elle, dans son chez soi ! C’était tout simplement fantastique ! Qu’aurait-elle pu demander de mieux ? Strictement rien, mais voyons !

| Juu’ | « Oh, maman, j’suis tellement contente... ! Tu n’aurais pas pu m’offrir quelque chose de plus magique pour mon anniversaire... »

| Alicia | « Ma puce, ce n’est pas ton cadeau de fête, le voyage. Ton cadeau de fête, je l’ai juste ici. »

Alicia sortit une boîte de sa veste et la lui tendit. Juliette l’ouvrit et resta bouche bée. Elle lut sur un bout de papier – qui devait sans doute être un billet – que sa mère et elle partaient toutes deux – une fois rendues au Québec – dans l’Ouest Canadien, faire du Snow et du Ski dans les rocheuses ! En plus, elles allaient en Alberta, au Lac Louise ! Elles logeraient toutes deux dans le Château Fermont, un immense hôtel qui donnait sur les rocheuses Canadienne, devant un lac bleu pacifique !Sautant une fois de plus de joie, Juliette embrassa au moins cent fois sa mère, la remerciant. Elle avait toujours rêvé de découvrir les autres provinces de son pays ! Ce n’était que trop fantastique !

| Juu’ | « Merci, merci, et encore merci maman ! Ça, c’est tout un cadeau ! Tu sais en plus que je fais du snow depuis que je suis toute petite ! »

Alicia se contenta d’éclater de rire, et demanda à tous de commencer à manger. Toutefois, Juliette réclama qu’on fasse une prière, ce que tout le monde fit. Ensuite, tout le monde commença à manger. Le repas fut exquis, et Juliette passa une soirée extraordinaire. Une soirée qui la rendit excessivement souriante. Souriante comme elle ne l’avait pas été depuis longtemps. Très longtemps...

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IV. Le Départ

| Alicia | « Juliette, ma puce... Il faut se lever... »

| Juu’ | « Mmmph ? »

Juliette ouvrit péniblement les yeux. Déjà ? Il lui semblait qu’elle venait à peine de se coucher... Aem. C’était vrai ! Aujourd’hui, Alicia et elle partaient toutes deux pour le Québec ! Juste à cette pensée, la journée de la brunette était parfaite. Elle se leva donc et embrassa sa mère sur la joue.

| Juu’ | « Coucou maman, tu as bien dormi ? »

Alicia esquissa un sourire. Elle hocha la tête et demanda à sa petite perle de faire ses valises, ainsi que de descendre en bas, pour prendre le petit déjeuner. La gamine hocha la tête et laissa sa mère quitter la pièce. Une fois Alicia partie, Juliette se leva et se dirigea vers sa chaîne stéréo. Elle l’enclencha dans le tapis. Après tout, rien de mieux pour débuter une journée si parfaite qu’une dose de musique pour mettre le tout à fond !
La Serdaigle se dirigea vers son garde robe et l’ouvrit. Elle décida de s’habiller confortablement. Des pantalons du genre leggins noirs longs, avec des bottes blanches accompagnées d’un petit talon, avec un chandail blanc neige en col V et à manches courtes. Une fois habillée, Juliette passa aux choses sérieuses.
La bleue et bronze fit son lit en moins de deux, et fit sa valise rapidement. Elle y incorpora deux maillots de bain, puisqu’elle allait avoir la chance de se baigner dans des eaux thermales. La classe, quoi !

Après avoir tout terminé sa valise et rangé sa chambre, la brunette prit son bagage et descendit au premier étage, ravie de pouvoir déjeuner au Québec. Lorsqu’elle y entra, Juu’ y trouva Élizabelle, July, Karelle, Robert, Nathan et Alicia attablés, n’attendant que la brunette. Cette dernière s’avança, incrédule et déçue à la fois.

| Juu’ | « Maman, tu aurais pu me dire que vous attendiez après moi pour déjeuner, je me serais dix mille fois plus dépêchée ! »

Alicia éclata de rire, comme toute l’assemblée. Apparemment, le spectacle était drôle. La seule chose, c’était que Juliette elle, ne trouvait pas ça drôle du tout. Elle aurait aimée être avertie.

| Alicia | « Ma puce, tu sais très bien que je n’ai pas fait exprès. J’ai momentanément oublié de te le dire. Tu ne m’en veux pas j’espère ? »

La jeune femme décrocha un sourire à sa fille. Juliette ne pu succomber à la tentation et oublia vite sa légère rancune pour prendre place à table. Comme la veille, les majordomes arrivèrent avec des plats. Ils les soulevèrent et la Serdaigle fit des yeux gros comme des boules de quilles. Ma foi, la nourriture était quasiment comparable à celle de Poudlard ! Il y avait des crêpes, des gaufres, des omelettes, des fruits, des saucisses, du bacon à la peltée, des œufs, du jambon, du thon, du croton, bref, tout ce qu’on peut manger le matin !
La gamine mangea donc avec appétit et le temps passa. Il fut près de midi lorsque tout le monde eut terminé de manger. Robert appela les domestiques et les assiettes disparurent en un claquement de doigts. Les servants les ramenèrent dans les cuisines et bientôt, tout le monde s’activa. Au bout d’un moment, Alicia prit Juliette à part.

| Alicia | « Ma petite puce... Il est temps de partir. J’ai réservé nos billets d’avion pour seize heures et il est déjà midi... Le temps qu’on prenne l’auto et tout le tralala... Tu comprends ? »

Juliette acquiesça. Bien sûr qu’elle comprenait, quelle question ! Après tout, de son côté, elle avait aussi terriblement hâte de prendre l’avion et de se rendre au Canada... Juu’ quitta donc momentanément sa mère et se rendit dans le Hall d’entrée, où tout le monde attendait. La brunette s’approcha de son père et l’embrassa. Ce dernier versa une larme. Sa petite chérie allait lui manquer... La bleue et bronze serra également July, Élizabelle et Karelle, avant d’arriver devant Nathan. Son frère la prit dans ses bras et l’embrassa sur le front.

| Nathan | « Prends soin de toi ma puce, et amuses toi bien. Ce voyage te permettra de voir du monde, autrement que la Grèce. »

Le jeune adulte lui esquissa un sourire, et sa soeur le lui rendit. Puis, Juliette revint à sa mère, et sourit à tout le monde. D’un coup de baguette magique, Alicia habilla Juliette. Les deux femmes se rendirent devant la porte, un triste sourire sur le visage.

| Juliette & Alicia | « Vous allez nous manquer. On vous aime. »

Puis, dans un « clac » sonore, toutes les deux quittèrent la maison, direction l’aéroport.

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V. « Si j’avais les ailes d’un ange, je partirai pour... QUÉBEC ! »

| Alicia | « Juliette, ma petite puce, nous sommes arrivées... »

Juliette ouvrit délicatement ses petits yeux. Elles étaient arrivées... Où ? Au Québec ? Ah non, mais c’est une blague ou quoi ? Pas déjà ! Regardant dehors, la brunette constata avec soulagement que non, toutes les deux n’étaient pas rendues à Québec, mais bien à l’aéroport. Le trajet avait été long, et la petite bleue et bronze avait eu le temps de s’endormir sur les épaules de sa mère qui l’avait bercée doucement, comme si elle était encore une enfant. Toutefois, cela ne dérangeait aucunement notre miss Horuni, alors bon, pas de quoi en faire un plat !

Descendant de la voiture, la petite méditerranéenne aperçu, avec un sourire à la Julia Robert, l’aéroport. Enfin, son rêve de réalisait. Depuis tant d’années, depuis tant de semaines, depuis tant de jours elle attendait pour retourner au Québec... Et voilà qu’elle y allait. Accompagnée de la personne qu’elle aimait plus que tout au monde, en plus. La chance, vous me direz ? En fait, vous n’avez pas tout à fait tort...

| Alicia | « Allez, viens ici ma chérie. »

Juliette se sentit tirée et comprit que sa mère l’entraînait à l’arrière de la voiture, afin de prendre ses valises. La gamine suivit donc sa maman et prit ses bagages dans un bruit sonore. Mouarf, ce n’était pas léger tout ça ! M’enfin, c’était ça voyager ! Eh puis après tout, le plaisir qu’éprouvait la Serdaigle faisait en sorte que le fait de transporter ses valises ne la dérangeait pas le moins du monde, au contraire.
Après qu’Alicia ait réussi à sortir ses valises, toutes les deux payèrent le chauffeur pour qu’il aille garer leur voiture dans un stationnement prévu à cet effet. Après tout, elle allait rester deux longues semaines à Londres, alors valait mieux qu’elle soit en sécurité, cette bonne vieille auto !

Laissant le chauffeur partir avec la vieille Nissan, Alicia et Juliette prirent chacune leurs valises et entrèrent dans l’aéroport. Elles montèrent un étage et arrivèrent dans la place principale, précisément où s’effectuaient tous les départs. Dès qu’elles sortirent de l’ascenseur, les deux jeunes demoiselles figèrent. Il y avait une de ses foules ! C’était tout simplement pas croyable, pour tout vous dire. Les gens faisaient la queue, attendant patiemment leurs tickets pour prendre leurs vols. La brunette entraîna sa mère vers leur file d’attente et se mirent dans la ligne. Le temps fut pénible, mais toutes deux finirent pas passer au comptoir. On leur distribua leurs billets. Aussitôt LE bout de papier dans ses mains, la benjamine des Horuni hurla littéralement de joie dans l’Aéroport. Elle était si contente ! Enfin, elle allait prendre l’avion pour revoir son Québec d’amour <3…

| Juu’ | « Si j’avais les ailes d’un ange, je partirais pour… QUÉBEC ! »

Chantonnant cette bonne vieille chanson canadienne, la fillette prit la main de sa mère et l’entraîna vers l’endroit où on enregistrait les valises avant d’attendre patiemment le départ. Alicia continua de chanter la chanson Québécoise et Juliette répondait en hurlant « QUÉBEC ! » À chaque fois. Puis, les deux femmes rigolaient de bons cœurs, se remémorant toutes deux les moments les plus féeriques passés en compagnie de l’autre.
Le temps passa et elles enregistrèrent enfin leurs bagages. Alicia annonça à Juliette que dans dix minutes, elles allaient être appelés afin de monter dans l’avion. Juliette répondit en guise de phrase un sourire large comme un éléphant.

| Voix Inconnue | « Tous les passagers du vol 228 à destination de Québec, au Québec, dans le Canada, sont priés de se présenter à la porte A pour embarquement immédiat. »

| Alicia | « C’est nous ! Allons-y ma chérie. »

Alicia prit sa fille par la main et l’entraîna vers la porte A, afin d’embarquer dans la navette qui allait les mener à l’avion. Elles montèrent dans la navette et arrivèrent dans l’avion. La Serdaigle fut surprise d’apprendre que sa mère avait réservé des billets en première classe, toute heureuse. Vivement plus d’espace et des repas bien meilleurs ! Se dirigeant en classe première, la brunette sautilla sur place, toute excitée. Elle avait franchement hâte que l’avion décolle afin de quitter Londres pour Québec. Maintenant, son véritable rêve se réalisait.

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VI. Un souper exquis !

| Juliette | « Oh seigneur, comme c’est beau ! »

La petite fillette venait de se réveiller et se regardait à l’extérieur de son hublot. Le soleil se couchait lentement, laissant le paysage de la terre plongé dans les teintes orangées, bleutées et violettes. Le tout était absolument merveilleux à voir. Les couleurs chaudes et froides étaient exceptionnellement mélangées, procurant au coucher de soleil une touche tout simplement sublime. Les nuages étaient peu présents, sauf à l’exception, ce qui laissait la chance à la petite Houri d’observer le spectacle époustouflant. Le tout vu d’un avion, cela devait rendre le paysage encore plus beau, donc cela peut vous donner une idée de comment c’était beau…

| Alicia | « Ma petite perle, tu veux bien enlever tes magasines et tes devoirs de sur ta table afin que la dame dépose ton souper ? »

Juliette se retourna spontanément, décrochant son regard du hublot. Elle acquiesça rapidement et pris ses effets personnels pour les ranger dans son petit sac de voyage.

| Juliette | « Voilà maman, mes effets sont rangés ! » S’exclama la petite fille, un léger sourire sur les lèvres.

| Alicia | « Merci ma puce. Tiens, prends ton assiette de poisson, sinon le tout sera froid. » Répondit-elle en tendant le plat de nourriture de l’avion.

La fillette le prit doucement et le déposa sur sa table. Elle remercia sa mère ainsi que l’hôtesse de l’air avant de se mettre à manger consciencieusement. Son poisson était si bon… ! La sauce aux quatre poivres était totalement exquise, surtout accompagnée des patates du jardin au persil, c’était vraiment très bon =) ! Après quelques temps, la petite grecque termina son souper. Elle se licha les lèvres, gourmande, puis se tourna vers sa mère.

| Juliette | « Maman, est-ce que le dessert est comprit ? »

| Alicia | « Oui ma chérie, nous devrions le recevoir d’ici quelques instants. »
Au même moment que la mère de Juliette répondit à sa fille, une hôtesse de l’air apparut avec un chariot de nourriture qui sentait exquisément bon. La brunette fit un « miiiiammmm ! » qui fit rigoler Alicia et l’hôtesse. La dame travaillant à bord de l’avion lui tendit un contenant fermé que la jeune Houri prit avec précaution pour ne pas l’échapper.

| L’hôtesse | « Voilà mademoiselle, tenez, votre dessert. Ce soir, nous avons comme après repas des carrés au gruau aux bleuets. »

| Juliette | « Merci madame, ça à l’air délicieux ! » s’exclama la Serdaigle d’un air joyeux en prenant le contenant pour le déposer sur sa table.

La demoiselle prit son contenant de gruau aux bleuets et l’ouvrit pour ensuite le déguster. C’était excessivement bon, surtout pour de la nourriture d’avion ! Les bleuets étaient bien murs et le gruau goutait bon. Pour résumer tout cela en court, le souper de la petite Juliette Horuni avait été exquis. Après avoir littéralement engloutit son dessert, la jeune bleue et bronze remis à la dame qui servait sa mère et elle son plat.

| Alicia | « Alors ma puce, tu as aimé ton soupé ? »

| Juliette | « Oh, je l’ai vraiment adoré maman ! C’était tout simplement exquis, même pour de la nourriture d’avion ! J’ai particulièrement aimé le dessert ! Les bleuets et le gruau sont vraiment deux aliments qui goûtent super bon ensemble =) ! Maman, tu crois que tu pourrais lui demander sa recette secrète à la dame pour que tu en fasses à la maison =) ? » Demanda la brunette.

| Alicia | « Bien sûr ma chérie, je t’en ferai demain pour déjeuner si tu veux. J’ai une recette de carrés au gruau à la maison, mais elle n’est pas aux bleuets. Elle est aux framboises et aux mûres. Toutefois, je t’assure sur la tête de dieu qu’elle est aussi bonne – voir même meilleure – que celle que tu as mangé il y a un instant. » Répondit Alicia avec un sourire en coin.

Juliette éclata de rire, trouvant le visage de sa mère très rigolo. Elle répondit positivement à l’annonce de cuisine de sa mère et lui donna un baiser sur sa joue. Elle était tellement contente de passer des vacances avec sa mère… Surtout après tant de temps passé sans elle… La petite cadette des Houri sentait que ses vacances allaient vraiment être mémorables. Elle espérait passer du merveilleux temps en compagnie de sa mère, afin de se rapprocher et de tisser à nouveau des liens avec celle-ci. La Serdaigle avait un but bien précis pendant ses vacances : Reprendre le temps perdu avec sa mère.

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| Alicia | « Ma petite perle, il faut te réveiller… Allez ma puce, debout, l’avion est atterrit… »

Gné ? Juliette grogna de mécontentement et ouvrit très péniblement les yeux. Que se passait-il ? Lorsque les paroles de sa mère furent correctement transmises en influx nerveux à son petit cerveau et analysées par ses neurones, la petite Houri comprit que l’avion était atterrit. DÉJÀ ? Le vol avait passé si vite ! Non pas qu’elle s’était ennuyée, mais dès le couché du soleil, après avoir soupé, la fillette s’était assoupie sur son banc et s’était rapidement endormie dans les bras de Morphée…

| Juliette | « Déjà, maman ? Seigneur, j’ai dormi tout le long du vol, ce n’est pas croyable ! » S’exclama la brunette en se relevant pour regardant sa mère.

La Serdaigle n’en croyait toujours pas ses oreilles. Elle avait somnolé tout le long du vol et maintenant, à l’extérieur, elle était au Québec. Oh, seigneur. Elle était au Québec ! Son Québec, oui, oui, son pays d’amour. Ses montagnes, sa température, ses paysages, ses champs, ses villes, ses banlieues… Oui, tout était dehors, à a peine un mètre d’elle. Ce ne fut qu’en jetant un coup d’œil dans son hublot que la bleue et bronze réagit vraiment. Elle comprit véritablement qu’elle était à Québec au moment où ses yeux découvrirent l’Aéroport de Québec. D’un coup, tout s’arrêta. Juliette se rendit compte qu’elle était véritablement arrivée au Québec, et que d’ici quelques minutes, elle allait sortir de l’avion et voir vraiment le paysage du pays qui lui avait tant manqué pendant tant d’années. Elle prit une grande respiration et ferma les yeux, histoire de se calmer. Au bout d’un petit laps de temps, la bleue et bronze ouvrit à nouveau ses petits yeux et contempla sa mère.

| Juliette | « Maman, est-ce qu’on débarque bientôt ? »

| Alicia | « Oui ma chérie, une des hôtesses de l’air devrait prendre le micro à l’instant pour nous faire part des indications à suivre pour descendre de l’avion… »

Juliette décrocha un sourire à sa mère, et au même moment l’hôtesse en question prit la parole. Sa voix grincha dans le micro, mais on put tout de même comprendre les indications. Juu’, pour sa part, comprit que les passagers de la première classe descendaient avant ceux de la classe économique. Aussitôt, son cœur fit un bon. Elle vit autour d’elle les gens détacher leurs ceintures, se lever et prendre leurs bagages à main avant de se mettre en ligne pour sortir. Sans totalement comprendre, la brunette fit de même, sa mère à ses côtés. Elle prit ses bagages et son manteau d’hiver pour l’enfiler sur son dos. Puis, elle attendit en ligne. Le temps passa, et finalement, elle descendit de l’avion. C’est à ce moment précis qu’elle sourit comme jamais elle ne l’avait fait depuis trois ans. Elle était enfin au Québec, sur ses terres de naissance. Un sentiment d’euphorie excessive s’empara d’elle, et elle éclata stupidement de rire en marchant vers la navette qui les conduisit dans l’aéroport. Bientôt, elle sera chez elle, avec sa mère, en train de profiter du temps perdu. Cette seule pensée rendait la petite Horuni incroyablement heureuse. Elle se rappellerait de ces vacances. C’était certain.

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| Alicia | « Ma puce, qu’est-ce qui se passe ? »

Juliette versait une larme. Elle était toujours dehors, attendant la navette qui viendrait la chercher pour la reconduire à l’Aéroport. Les gens autour d’elle semblaient trop préoccupés pour se soucier d’elle, et la fillette était parfaitement heureuse comme ça. Toutefois, sa mère venait de se rendre compte que sa fille n’allait pas bien. Enfin, « n’allait pas bien » était un ensemble de mot bien grand, puisque Juliette allait très bien. Tout ce qui la chamboulait, c’était le fait de se retrouver chez elle à nouveau. Elle avait tellement attendu ce moment que maintenant qu’il était arrivé, elle versait une larme de joie qui exprimait toute l’euphorie comprimée depuis tant de jours à l’intérieur d’elle-même.

| Juliette | « Oh, maman… Tout va bien, ne t’inquiètes pas… Je suis simplement émue et euphorique d’être enfin de retour chez moi. »

Alicia pris la main de sa petite fille et l’attira vers elle. Juliette se laissa faire, docile. Doucement, Alicia serra sa perle dans ses bras et lui donna un baiser sincère sur le front. Toutes deux restèrent un petit bout de temps, jusqu’à ce que la navette arrive. Aussitôt qu’elle s’arrêta, tous les gens autour d’eux se mirent à pousser, dans l’espoir de rentrer dans l’autocar avant les autres. La brunette ne comprenait tout simplement pas pourquoi les gens s’impatientaient tant que ça. Non mais sérieusement, à quoi est-ce que ça servait de rentrer dans les autres pour passer le premier ? Tu vas y aller, attends ton tour, non mais ! Pénétrant une fois pour toute dans la navette en compagnie de sa mère, la demoiselle Horuni prit place sur le dernier banc de libre, puis insista pour que sa mère reste à ses côtés. Debout, Alicia adressa un sourire à sa fille avant que le véhicule ne démarre.

Le trajet ne fut pas long, au contraire. En moins de deux petites minutes, Alicia et Juliette étaient débarquées et attendait pour faire vérifier leurs passeports. Ce fut légèrement plus long à ce stade, mais étant donné qu’elles étaient dans le premier voyage de la navette, l’attente fut moins longue. Elles passèrent au bout de quinze minutes et purent enfin descendre pour attendre leurs bagages avant de passer les portes. L’attente des bagages fut pénible, atroce. Il fallu une demi-heure avant que tous les bagages ne soient sortis. Ensuite, Juliette et Alicia se précipitèrent devant le dernier contrôle, juste avant de franchir les portes. Juu’ fut la première à passer. Tout était en ordre. Ensuite, sa mère passa. Tout était également en ordre. Soudain, Juliette se tourna vers sa mère. Est-ce que des gens les attendaient, de l’autre côtés des portes ? Jusqu’à maintenant, la bleue et bronze ne se l’était pas demandé, mais ce pouvait bien être le cas.

| Juliette | « Maman, est-ce qu’il y a des gens qui nous attendent de l’autre côté des portes ? » Demanda gentiment la demoiselle.

| Alicia | « Tu verras. » Se contenta de répondre sa mère avec un sourire en coin.

Un sourire en coin qui voulait tout dire. Alicia laissa le passage à sa fille, pour qu’elle puisse passer les portes avant elle. La gamine marcha quelques mètres et soudain, les portes coulissantes s’ouvrirent. La fillette avança et jeta un regard sur l’assemblée. C’est à ce moment qu’elle figea. Oh mon dieu. Voulez vous savoir qui l’attendaient de l’autre côté de la porte ? Camille, Anastasie et Élizabeth, accompagnées de leurs parents. Camille, Anastasie et Élizabeth étaient les trois meilleures amies d’enfance de Juliette. En moins de trois secondes, les trois demoiselles s’étaient jetées sur Juliette. La brunette n’écoutait même pas ce qu’elles disaient. Elle ne pensait qu’à une chose ; Elle était heureuse comme rarement elle l’avait été dans sa vie.

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| Camille | « JULIETTE ! Comme tu nous as manqué ! Ce n’était pas croyable ! »

| Anastasie | « On avait tellement hâte de te voir ! Tu as tellement changé, c’est incroyable ! »

En fait, elles avaient toutes changé. Chacune d’entre elles était devenue une femme. Camille avait grandit, beaucoup. Elle devait mesurer 1 mètre 60 facilement. Elle avait maintenant de beaux cheveux noirs de jais, plats et lisses. Anastasie elle, était sublime. Elle avait toujours ses cheveux blonds comme le blé, ainsi que ses yeux bleus pacifique. Elle était un tout petit peu plus petite que Camille, mais était tout de même assez grande pour son âge. Elle était vraiment superbe. Toutefois, celle qui avait le plus et le mieux vieilli était sans aucun doute Élizabeth. Juliette avait, des années auparavant, écrit dans son journal que Élizabeth ressemblait à une déesse. Aujourd’hui, c’était confirmé. La rouquine était tout simplement parfaite. Elle avait des cheveux frisés roux à la perfection, ainsi que ses fameux yeux verts qui étincelaient toujours autant qu’avant. Elle avait un visage tout simplement parfait, sans aucun bouton d’acné, ni même de peau sèche. Elle était sublime. Camille et Anastasie étaient aux côtés de Juliette, tandis que Élizabeth attendait son tour, toujours aussi calme et sage.

| Juliette | « Je suis vraiment très heureuse de vous revoir les filles, sérieusement, simplement… Voudriez vous me laisser trois secondes en privé avec Éli’ ? »

Les deux jeunes filles acquiescèrent et quittèrent prestement les lieux, laissant Juliette et Élizabeth seules. Alicia sentit qu’il était temps de laisser sa fille toute seule avec sa meilleure amie. Elle alla donc rejoindre Anastasie et Camille. Aussitôt les gens partis, cela ne prit pas de temps qu’Éli’ s’était jetée dans les bras de Juliette. La brunette s’était tellement ennuyée de sa meilleure amie… Elle avait tant de fois rêver à ces retrouvailles qu’elle ne pouvait pas croire qu’elle était réellement dans les bras d’Éli. Élizabeth, sa meilleure amie…

| Élizabeth | « Juu’, tu m’as tellement manqué… Toutes ses années, je n’ai pas arrêté de penser à toi… Je suis si heureuse que mes parents m’aient permis de venir te voir… »

| Juliette | « Oh, Éli’… Tu m’as tellement manqué aussi… Tu sais, même si j’ai déménagé à Londres, rien n’était pareil sans toi… Je suis tellement heureuse que tu sois à mes côtés aujourd’hui… »

| Élizabeth | « Oh, pas juste pour aujourd’hui, ne t’inquiètes pas. » Répondit Éli’, un sourire taquin sur les lèvres.

Juliette fit les yeux ronds. « Pas juste aujourd’hui ? » Pourquoi donc ? Alicia lui avait-elle caché quelques choses ? En moins de temps qu’il en fut à la brunette pour se poser la question, Anastasie et Camille étaient de retour, à la demande de la rouquine.

| Élizabeth | « Alors, qui lui annonce les bonnes nouvelles les filles ? »

| Camille | « Je peux ? »

| Élizabeth | « Ne te gênes pas ! »

| Camille | « Alors Juu’, on a une super nouvelle pour toi… Non, en fait, on en a deux. La première c’est que – Elle regarda autour d’elle, voulant s’assurer que personne ne puisse l’entendre – nous sommes toutes les trois des sorcières ! Ta mère ne te l’as pas dit, elle voulait que ce soit une surprise. Toutefois, nous en sommes bien pareil. Nous n’allons pas à Poudlard, malheureusement. Anastasie va dans l’école de Salem, aux Etats-Unis, pendant que moi et Éli’ nous allons à Beauxbâtons. »

Juliette figea. C’était une blague, ou quoi ? Ses trois amies d’enfances étaient des sorcières, tout comme elle ? Alors là, elle aurait vraiment tout vu ! Un sourire ravit s’afficha sur son petit visage.

| Juliette | « Alors là, j’aurai vraiment tout vu. Je n’arrive toujours pas à y croire ! Vous êtes comme moi, vous pouvez donc me comprendre ! C’est génial tout ça, sérieusement ! Waouh, je sens qu’on va se marrer à s’écrire des lettres ou à se voir cet été ! » S’exclama joyeusement la fillette. « Sinon, qu’est-ce que c’est la deuxième bonne nouvelle ? »

| Anastasie | « Alors là, tu vas sauter de joie… Bon, Alicia a écrit à nos parents au mois de Novembre pour leur proposer un truc. Ils ont tous les trois acceptés. Tu veux savoir ce que c’est ? Eh bien on va passer les vacances avec toi en Alberta ! »

Juliette sauta de joie et devint hystérique. Elle sauta dans les bras de ses trois amies, hurlant de joie. C’était pas croyable tout ça, sérieusement ! Elle allait passer ses vacances en Alberta, et en plus, elle allait les passer avec sa mère, et avec ses amies ! Que demander de plus ? Mais rien, strictement rien !
Pendant que ses amies lui expliquaient ce qu’elles allaient faire là-bas, Juliette ferma les yeux. Elle n’aurait jamais cru dire cela un jour, mais elle se doutait bien que pour une fois, elle ne s’ennuierait pas de rester au Château cette année.

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X. Un voyage prometteur...

Les deux jours passés à Gatineau passèrent très vite. Depuis que Juliette avait retrouvé ses amies d’enfance, elle était toujours avec elles. Bientôt arriva le jour J. Les quatre famille s’étaient levées tôt parce qu’un long voyage en train les attendaient. En TGV, le voyage Québec Edmonton prenait environ une journée complète. Donc bon, Juliette s’était réveillée vers les six heures du matin, parce que le train partait à neuf heures. À six heures et demi, toutes les trois familles étaient prêtes à partir vers Québec. Le voyage ne fut pas trop long puisqu’à huit heures trente ils étaient arrivés. Descendant de la voiture, les quatre demoiselles avaient un véritable sourire aux lèvres.

| Élizabeth | « Vous vous rendez comptes les filles ? Dans moins de quinze minutes on va être assises et on va partir pour l’Alberta… Oui, l’Alberta ! » S’exclama Éli’, un sourire jusqu’aux coudes.

Cette révélation fit éclater de rire et exciter les demoiselles. Elles suivirent toutes leurs parents qui se dirigeaient rapidement, leurs bagages à la main, vers le guichet le plus proche pour valider leurs billets. Tout le monde avait pris des billets de classe affaire, parce que honnêtement, passer une journée en train sans pouvoir respirer ou bouger à peine ses pieds, ce n’est pas ce qu’il y a de plus agréable, si vous voyez ce que je veux dire. Alors valait mieux que le trajet coûte plus cher, mais que tout le monde soit confortablement installé. Ainsi donc les adultes donnèrent les billets aux adolescentes et tout le monde se dirigea vers l’entrée de la gare. Dès qu’ils eurent traversé la passerelle, ils virent leurs train : Il était véritablement immense ! Une dame qui travaillait à la gare leur indiqua où se rendre et tout le monde entra dans le train.

| Inspectrice | « Vos tickets s’il vous plaît. » Demanda la femme à chaque fois que quelqu’un entrait.

Une fois entrée dans le train, Juliette constata rapidement qu’il y avait une nette différence entre la classe affaire et la classe économique, car elle dû traverser un wagon de classe économique avant d’arriver dans les premiers wagon, ceux de classe affaire. Dans la classe économique, tous les gens étaient compactés et il n’y avait pratiquement pas d’espace entre chaque banc. Toutefois, lorsqu’elle entra dans l’un des wagons de la classe affaire, elle s’aperçu que sa mère avait vraiment bien fait de payer des billets plus cher. En effet, les bancs n’étaient pas du tout collés et il y avait même du chauffage. Sur chaque banc il y avait une télévision d’incrustée dans le dossier en avant et déposés sur le banc se trouvaient une couverture, un livre dans lequel était mentionné le trajet et un casque d’écoute pour les films qui allaient jouer durant le trajet. À votre immense surprise, je suis certaine !, Juliette prit un carré de quatre bancs avec Camille, Anastasie et Éli. La rouquine prit place à ses côtés, tandis que Camille et Anastasie s’installaient en face d’eux. Leurs parents prirent place un peu plus loin, afin de ne pas les déranger.

| Anastasie | « Je sens qu’on va vraiment passer des vacances formidables. »

| Camille | « Je t’appuie à deux cent dix pour cent. » Enchaîna la demoiselle.

| Élizabeth | « Regardez, voilà le contrôleur du train. On ne devrait plus tarder à partir maintenant, si je ne me trompe pas. »

| Juliette | « Tu as raison, c’est bien lui. »

Au même moment, l’interphone du train grincha et une voix féminine se fit entendre. Elle expliqua aux passagers les marches à suivre en cas d’accident et leurs souhaita un bon voyage. Doucement, le train se mis en marche. Plus le temps avançait, plus la machine allait plus vite. Bientôt, on ne voyait plus Québec, mais bien des champs à perte de vue. C’est à ce moment précis que Juliette comprit qu’elle était bel et bien en route pour l’Alberta, avec ses meilleures amies et sa mère. Elle ne comprenait pas pourquoi toute cette joie s’abattait ainsi sur elle. Peut-être la méritait-elle…

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