Nathan - Juliette

Ma petite puce,

Écoutes, j'ai vraiment besoin de ton aide ma chérie. Je ne t'écrirais pas du travail si la raison ne serait pas si important qu'elle l'est maintenant.

Je sais que tu ne dois pas t’attendre à recevoir cette lettre, mais j’ai affreusement besoin de conseils. Tu vas comprendre rapidement, ne t'inquiètes pas. Je ne sais pas si tu le sais, mais récemment, Léa et moi avons pris une pause tous les deux. Dès le départ, c'était une mauvaise idée, et maintenant je le sais. Nous nous sommes disputés parce que Léa s'inquiétait pour moi, concernant mon avenir d'Auror. J'aurais dû me montrer plus clément avec elle, essayé de me mettre à sa place, parce que maintenant, je m’ennuis atrocement d’elle. Tu n'as pas une toute petite idée à quel point. Je ne dors plus. Je mange de moins en moins. Je ne suis plus autant concentré au travail. Je suis perdu dans ma tête, c'est affreux.

Je l’aime petite sœur, tu comprends ? Elle est toute ma vie, j’ai vraiment besoin d’elle. Je m’ennuis de son sourire si charmeur, si adorable. Je m’ennuis de tous les moments que nous passions ensemble… Je m’ennuis de tous nos baisers, de toute notre complicité. Tout cela me manque. Je n’ai jamais connu une relation aussi fantastique avec quelqu’un, je suis sincère. J’aime tellement Léa… Je sais que ça peut paraître stupide que je t’écrive cette lettre, mais tu es une fille. Conseilles moi Juliette, je t’en supplie ! Qu’est-ce que je dois faire ? L’inviter à dîner ? Lui écrire une lettre ? Quoi ? S’il te plaît, aides-moi !

Ton frère éperdument amoureux de Léa,
Nathan.

Grand frère,

Seigneur, mais qu’est-ce que je vois là ? Pour une surprise, c’est est tout une !

Je savais que vous aviez pris une pause tous les deux, mais je ne savais pas que Léa comptait à ce point pour toi. Tu m’as vraiment étonné en me décrivant comment tu te sentais. Ce n’est pas ton genre de dévoiler ainsi tes sentiments. Sérieusement, j’ai vraiment été surprise de voir à quel point tu avais besoin de mon aide. Toutefois, malgré ma surprise, je suis d’accord pour te donner des conseils.

Tout d’abord, je dois t’avouer quelque chose. J’ai fais lire ta lettre à Léa. Je ne t’en dis pas plus, à toi de comprendre ce que je veux dire. Bon, tu m’as demandé de te donner des conseils ? Pour commencer, je te conseil fortement de lui écrire. Léa m’a parlé récemment et m’a confié qu’à chaque soir, avant de se coucher, elle espère toujours recevoir de tes nouvelles. Elle espère un rendez-vous à Pré-au-Lard, ou encore juste de tes nouvelles. Alors dès que tu reçois ma lettre, tu lui écris, et que ça saute !

Ensuite, je dois te dire que Léa t’aime. Elle s’ennuis de toi éperdument elle aussi. Elle t’aime plus que tout, je crois bien. Vous semblez tous les deux vous ennuyer l’un de l’autre affreusement, et cela me pousse à me poser une question. Pourquoi avez-vous décidé de prendre une pause ? Parce que vous vous êtes chicané ? C’est tout de même étrange… Si deux personnes s’aiment autant que vous vous aimez, je ne comprends pas comment elles peuvent prendre un « break » communément. M’enfin, c’est du passé, alors je ne m’y attarderai pas.

Nathan, donnes rendez-vous à Léa à Pré-au-Lard. Je t’en supplie. Elle en rêve le soir, seigneur ! Cela doit te donner une petite idée d’à quel point elle veut te revoir. Ainsi, si tu lui donnes rendez-vous, tu vas pouvoir t’expliquer avec elle. Vous allez pouvoir manger dans un restaurant, loin des yeux des élèves de Poudlard et de tes collègues de bureau. Je suis sûre que durant ce souper, tout va aller mieux. Vous allez vous parler et tout redeviendra normal. J’en suis complètement certaine. Léa ne peut pas restée fâchée contre toi très longtemps, puisqu’elle s’ennuie éperdument de toi !

Dernièrement, juste avant de te laisser, je veux simplement te dire une chose. J’ai envoyé une lettre à Papa dernièrement et il m’a répondu tout en me tenant au courant des dernières nouvelles. C’est ainsi que j’ai appris que vous avez eu un accrochement dernièrement. Tu sais pertinemment que je n’aime pas vous voir fâchés l’uns contre l’autres. Soit vous réglez vos différents assez rapidement, sois je devrai couper les ponts avec tous les deux. Je n’aime pas particulièrement te dire cela, mais tu sais que j’en ai marre, des chicanes de famille. J’en ai assez eu ma claque, alors fais les premiers pas vers lui, et va tranquillement t’expliquer.

Je t’adore grand frère,
Bisous,
Juliette.

{ 500 Mots }

Ma petite puce,

Je te remercie de tes précieux conseils. Je vais écrire tout à Léa dès que j’ai fini de t’écrire. Tout d’abord, je voulais te dire que cela ne me dérangeais aucunement que tu ais fais lire ma lettre à Léa. J’espère de tout mon cœur qu’elle a bien réagi. Elle me manque tant… Vivement que j’envoies le hibou pour que je puisse avoir de ses nouvelles. M’enfin, plus vite je vais terminer de t’écrire, plus vite je vais pouvoir lui écrire à son tour, et plus vite elle me répondra.

J’ai décidé de lui donner rendez-vous, mais pas à Pré-au-Lard, non. Je vois beaucoup plus grand, et tu vas comprendre pourquoi. Tu sais, depuis que je suis né, papa a toujours ramassé de l’argent pour moi ? Eh bien le compte a atteint un million tout récemment. C’est une somme énorme et franchement, je ne sais pas du tout ce que je vais faire de cet argent. Il m’a confié que tu avais un compte à ton nom aussi, et que la somme était excessivement élevée, comme dans le mien. Mais enfin, je m’égare. Donc bon, tu as donc pu comprendre que je ne suis pas vraiment pauvre, au contraire. C’est pourquoi je veux inviter Léa à passer le long week-end de pâques avec moi en Italie. Je vais réserver dès qu’elle me dira sa réponse (si bien sûr elle accepte). J’ai prévu de l’amener à Venise, où j’ai loué une maison magnifique, typiquement italienne. J’ai loué pour le week-end une gondole, avec un homme pour ramer.

Tu penses que Léa va apprécié ? J’espère tellement qu’elle va sauter de joie… En même temps, c’est un cadeau pour fêter notre première année ensemble. Qui sait, peut-être allons nous nous rapprocher… Je ne sais pas encore, et je ne veux surtout pas la brusquer. Enfin, je ne sais pas pourquoi je te parle de ma vie sexuelle avec Léa… Ça doit te paraître louche, étant donné que je suis ton grand frère et Léa ton amie. Mais bon, ne lui glisse rien sur ce sujet, j’ai peur de lui faire peur, ce qui n’est pas dans mes intentions, au contraire.

Sinon, j’attends ton avis sur le week-end ! Dis moi ce que tu en penses, s’il te plaît. Est-ce que c’est « trop » ? Tu me diras ce que tu en penses quand tu me répondras. Pour ce qui est de ma dispute avec papa, je ne savais pas qu’il t’avais mis au courant… Sérieusement, j’espère que cela va s’arranger. Si tu insistes à ce point, je vais lui écrire après Léa pour m’excuser de mon attitude. J’avoue qu’en y repensant, j’ai été plutôt distant de toute la famille ces dernières semaines. Je suis navrée de t’avoir mise dans cette situation, je ne voulais pas tu en ai mal.

Donnes moi de tes nouvelles ma puce,
Je t’aime fort,
Nathan.

Grand frère,

Je suis ravie d’avoir à nouveau de tes nouvelles. Je suis heureuse de savoir que tu ne m’en veux pas, parce que j’avoue ne pas avoir pensé quand j’ai montré la lettre que tu m’as envoyée à Léa. Ne t’inquiètes pas, elle a très bien réagi. À un tel point qu’elle a versé une larme. Je t’assure, ta lettre l’a émue et touchée. Elle en a été ébranlée, c’est clair. Mais parfois c’est bien d’être ébranlée, si tu vois ce que je veux dire =).

Pour ce qui est du rendez-vous, alors là tu m’épates =D ! T’as trouvé tout seul, l’idée de Venise ? Si c’est le cas, alors Waouh, t’es un maître du romantisme ! Tu savais que Venise était le deuxième ville la plus romantique du monde ? En tête, il y a Paris, mais bon, personnellement, je préfère beaucoup plus Venise, puisque Léa n’y a jamais mis les pieds ! Tandis qu’à Paris, qui sait ? Peut-être y a-t-elle déjà été ! Mais sérieusement, tu as assuré Nath’ ! C’est brillant, le fait de louer une maison typiquement italienne, avec le conducteur de gondole ! Léa va tomber sous le charme de la ville, j’en suis certaine. En plus, il y a tellement des bons restaurants là-bas… Ce n’est pas croyable ! J’envie ma grande sœur, tout à coup… Je rigole, bien sûr. En tout cas, je souhaite de tout mon cœur que ce week-end porte fruit pour vous deux.

Pour ce qui est de tes relations avec Léa, je ne passe pas de commentaires. Je ne suis pas dégoûtée, ne t’inquiètes pas. Simplement, garde ce que tu feras pour toi. Promis, avec moi, ton secret est bien gardé. Toutefois, je ne pense pas que Léa est effrayée. Je crois même qu’elle doit s’y attendre. Cela fait quand même un an que vous êtes ensemble, ce n’est pas rien. Eh puis, ce n’est pas comme si tu avais eu des rapports sexuels avant elle. Vous êtes toutes les deux à égalités, alors je ne vois pas pourquoi l’un de vous deux aurait peur, n’est-ce pas ?

Sinon, pour le problème avec Papa, je comprends. Tu sais, il m’a écrit, et il semblait triste. Tu es son fils unique et je ne crois pas qu’il ait envie de te voir trop travailler et t’éloigner de la famille. Depuis des générations, la famille Horuni a toujours su restée unie, alors il faut que cela reste ainsi. Je ne veux pas que tu penses que je t’en veux, je veux seulement te donner un conseil. Commence par écrire à papa et excuses toi, c’est la meilleure chose à faire. Il ne t’en voudra pas, j’en suis sure. Après tout, peut-être que dans un élan de colère, il a dû lancer des mots qu’il regrette aujourd’hui. Ne t’inquiètes donc pas pour ça, fais simplement ce qu’il y a de mieux, et je suis sure que d’ici une semaine, tout va aller pour le mieux.

Donnes moi de tes nouvelles grand frère,
Je t’embrasse,
Juliette.

{ 506 Mots }

Ma petite puce,

Je suis touché par la réaction de Léa, franchement touché. Je ne savais pas que j’allais l’émouvoir au point qu’elle verse une larme. Mais cela me donne la confirmation du fait qu’elle ne m’a pas oublié, et j’en suis plus que franchement ravi. Même si je voulais l’inviter à Venise, il y avait toujours ce petit grain de peur à l’intérieur de moi… Mais maintenant, c’est partit. Léa – je l’espère sincèrement de tout mon immense cœur – ne m’a pas oublié, et j’en ai fait de même. Alors je peux maintenant lui écrire ma lettre.

Je suis heureux de savoir que tu es épatée par le rendez-vous. Tu seras sans doute surprise, mais oui, j’y ai pensé tout seule. Je n’ai pas eu besoin de l’aide de personne, mis à part mon cerveau qui est, je dois le dire, plutôt développé, alors cela n’a pas été trop ardu comme tâche… Je rigole, bien sûr. Mais enfin. Donc bon, j’ai planifié cela, mais ce n’est pas confirmé, comme je te l’ai dis. Je vais confirmer suite à sa réponse uniquement. J’espère tellement qu’elle va accepter, Juliette…

Pour ce qui est de ma relation avec Léa, je te comprends. Tu n’as pas vraiment envie de savoir ce que je vais faire, et c’est parfait comme ça. Toutefois, je dois te dire que même si tu m’as dit que Léa devait sans doute s’y attendre, j’ai peur de mon côté. Ne lui dis rien, s’il te plaît. C’est simplement que je ne veux pas la brusquée, mais en même temps, cela fait un an… Tu comprends, n’est-ce pas ? Mais le fait est qu’elle est encore jeune, doux jésus ! Elle n’a que seize ans depuis un mois… Je n’avais même pas cela en tête à son âge, tu comprends ? Alors je me demande si elle a cela en tête… Enfin, je me tais, tu n’es pas obligée de tout comprendre, ni de tout savoir.

Le problème avec papa est définitivement réglé. Je viens d’aller le voir à la maison (en transplannant). J’ai soupé seul avec lui, parce que July était partie avec Karelle & Élizabelle à l’hôpital (Karelle fait une otite et Élizabelle voulait accompagner sa sœur pour une question de soutien). Alors bon, j’ai soupé avec papa en homme, et je lui ai parlé. Nous nous sommes comprit, je crois bien. Il sait quelle place occupe le travail dans ma vie, mais il m’a demandé d’en faire peut-être un peu moins. Enfin, je le comprends, parce qu’il m’a dit que toute la famille avait trouvé que c’était dur de m’avoir loin d’eux. Cela m’a profondément ébranlé, et j’ai accepté d’en faire moins. Tu es satisfaite, ma puce ?

Je t’embrasse fort,
Je t’aime,
Nathan.

Grand frère,

Je me doutais bien que la révélation de la réaction de Léa allait te faire plaisir. Mais bien sûr qu’elle tient encore à toi, et bien sûr qu’elle ne t’a pas oublié ! Quelles sont ces questions, frèro ? Léa ne t’oubliera jamais, je crois bien. Elle t’aime trop pour cela, crois moi. Sinon, je veux te dire que n’importe quelle fille aurait bien réagit à cette lettre. Tu as vidé ton cœur une fois pour toute, et je crois que cela a fait du bien à Léa de savoir que tu l’aimais vraiment. Tu comprends ? Pour une fille, être avec un gars, c’est une chose. Mais quand le mec se décide enfin à lui dire comment il la trouve physiquement et intérieurement, alors là, c’est le paradis. Alors je t’annonce que c’est normal que Léa ait réagie de cette façon.

Je suis en effet surprise de savoir que tu y as pensé tout seul, comme un grand ! Enfin, parfois, le cerveau disjoncte tellement que cela peut causer des dommages collatéraux qui entraînent simultanément des idées intelligentes… Je rigole aussi, bien sûr ! Sans blague, tu m’as véritablement épatée. Je n’aurais jamais cru que tu puisses être si romantique… Mais bon, papa a dû te donner des trucs pour savoir comment charmer une belle rouquine pour la faire tomber dans ses bras non ? Parce qu’il a bien fait tombé maman dans ses bras, alors la recette doit être la même, à défaut que Léa ne soit pas blonde !

Je ne comprends pas une chose. TU as peur ? Mais pourquoi donc ? Tu ne veux pas la brusquer ? Eh bien, ça je peux comprendre. Elle doit être prête, ou peut-être seulement l’envisager… Nathan, tu avais seize ans il y a deux ans ! Ne viens pas me faire accroire que tu n’avais jamais envisagé de coucher avec une fille à cet âge ! Toutefois, j’avoue qu’avec l’intellectualité que tu avais, tu aurais bien pu être trop concentré dans tes livres et tes bouquins pour y penser… Mais enfin, je m’égare. Sois un tout petit peu logique ! Léa doit certainement y penser, je ne peux pas croire… Elle est humaine, et développe aussi une attirance pour ce côté… Alors s’il te plaît, arrêtes d’avoir peur, et arrêtes surtout de m’en parler, parce que ça devient de plus en plus louche… Ôô

Pour ce qui est de la chicane avec papa (ou devrais-je dire « l’ancienne chicane avec papa »), je suis vraiment heureuse de ce que tu as fais. Mais je suis inquiète face à l’otite de Karelle. Elle va bien ? Elle a des médicaments à prendre ? Pauvre chérie, je n’aime pas voir ma petite sœur dans un tel état… En plus, avec ses coliques, ça n’aide pas du tout ! Mais enfin, je m’égare (encore une autre fois). Tu as agis en homme Nath’, et je suis vraiment fière de toi. Je comprends également un peu papa. Tu sais, tu es son seul fils, et il te voit partir loin de lui, travaillant trop et faisant les mêmes erreurs qu’il a fait lorsqu’il avait ton âge… Alors c’est uniquement pour cela qu’il te protège et veut que tu sois plus avec la famille. C’est tout.

Allez, je dois te laisser, j’ai des devoirs à terminer.

Je t’embrasse fort aussi,
Je t’aime,
Juliette.

{ 562 Mots }

Ma petite puce,

J’aurais bien sur dû me douter que ma lettre affecterait Léa à ce point. Je me suis vidé parce que je croyais qu’il en était temps. Je le crois encore aujourd’hui, rassure toi. Je suis heureux de savoir que Léa tient encore à moi et, sincèrement, je me demande – sans être trop vantard – comment j’ai pu pensé qu’elle ne tenait pas à moi. C’est la pure logique des choses, ce que tu m’as dit Juliette, et je t’en remercie.

Ah bon, tu es si surprise que ça ? Tu croyais que j’avais trouvé l’idée où, dis moi ? Dans une boîte en carton ? Non, sans blague ? Sérieusement, je ne vois pas vraiment où j’aurais pu trouver une idée aussi romantique… Enfin. Pour ce qui est de papa, non, il ne m’a aucunement donné de « truc », comme tu dis. Je sais par expérience comment être avec les femmes. Enfin, je n’ai jamais eu de petite amie sérieuse comme Léa, mais j’ai déjà eu deux fréquentations avant elle… Alors bon, tu vois ce que je veux dire. Je n’ai jamais joué de jeu, au contraire. J’y allais toujours avec mes sentiments, je disais et j’exprimais comment je me sentais, ce n’est pas compliqué, n’est-ce pas ? J’ai appris avec le temps et la sagesse des livres qu’il faut toujours être sincère, quoi qu’il arrive =).

Sinon, oui, j’ai peur. Tu es surprise ? Ah bon – encore une fois –. Toutefois, j’avoue que tes arguments sont plus que convaincants. Il est vrai qu’à mon âge, malgré mes travaux et tout le tralala, je me demandais bien quand j’allais avoir une petite amie et tout ce qui allait venir avec… Eh bien vois-tu mon vœux c’est réalisé, par miracle. J’ai la rouquine la plus sexy et belle au monde, ainsi que toutes ses qualités et ses souvenirs merveilleux qui viennent avec. J’espère sincèrement ne pas lui faire peur, mais enfin. Je crois que je vais arrêter de parler de ce sujet, parce que je vois que tu ne l’apprécies pas particulièrement, alors bon.

Sinon, merci ma puce. Je suis plutôt fier de comment j’ai réagi moi aussi. Je me suis en quelques sortes prouvé à moi-même que je pouvais agir comme un homme et penser comme un homme. Également, j’ai compris papa. C’est vrai que dans sa jeunesse, il a fait des erreurs, et il ne veut pas que je les refasse. Je comprends parfaitement qu’il ne veuille pas me laisser partir loin de lui, parce que la famille est soudée depuis des générations. Sinon, Karelle va bien, ne t’inquiètes pas. Elle a prit ses médicaments et gazouille autant qu’avant, si ce n’est pas plus !

Sinon petite sœur, dis moi, tu es occupée par tes travaux, tes projets, tes études et tes devoirs ? Comment vas-tu ? Qu’est-ce qu’il y a de nouveau dans ta vie dis moi ? Racontes moi tout ma puce, je meurs d’envie de savoir comment tu vas. Donnes moi de tes nouvelles.

Je t’embrasse,
Je t’aime,
Nathan.

Grand frère,

Je vais t’épargner de répondre à toutes les réponses que tu m’as dites dans ta dernière lettre, puisque je crois que tu sais les réponses. Je vais plutôt te tenir au courant de ma vie à Poudlard, si tu le veux bien.

Tout d’abord, je dois t’avouer que je trouve la vie de Poudlard cette année beaucoup plus tranquille. J’ai moins d’examens et beaucoup plus de temps pour moi. J’espère sincèrement que mes temps libres vont augmentés plus je vais grader d’années en années ! C’est tellement chouette de pouvoir passer une après midi à lire sur un banc dans le parc, alors que tous ses devoirs sont faits… Oui, parce que j’ai l’occasion de le faire super souvent tu sais ! La plupart des dimanches, je les passe assise sou mon arbre préféré, à lire mes livres ou à faire mes devoirs. En plus, tu sais à quel point j’aime passer du temps dans la nature !

Sinon, côté études, je crois que j’avance bien en classe. Mes notes ont montées dans toutes les matières, même en Métamorphose ! Il n’y a qu’en Défense Contre les Forces du Mal que mes notes sont intactes. Normal, avec la prof que j’ai ! Seigneur, un véritable crapaud ambulant ! Elle est couverte de rose chaque jour de sa vie. Je ne sais pas comment elle fait, sérieusement. Elle doit sans doute avoir un dortoir couvert de rose, avec des petites tasses et des assiettes de la même couleur, j’en suis sure T_T. Mais enfin bon, c’est la seule enseignante que je n’aime pas, alors j’ai bien le droit non ?

Alors du côté de mes notes, comme je te disais, tout va pour le mieux. Je fais tous ms devoirs dès que je termine l’école, et dès que j’ai terminé, je fais de l’étude durant une demie heure. Ensuite, je file à l’extérieur faire mon jogging avant de rentrer pour souper. Ensuite, je papote avec Olye’ ou les autres filles, jusqu’à huit heures. Rendu à cette heure, je monte me changer en pyjama et je lis jusqu’à neuf heures, où je me couche. C’est fantastique, n’est-ce pas ? Enfin, je suis plutôt en forme ces temps-ci, et j’en suis ravie.

J’ai besoin de faire au moins du sport cinq fois par semaine, sinon rien ne fonctionne. Je dois faire du jogging ou du Quidditch, c’est essentiel. Tu me verrais assise toute la semaine sur mon popotin, faisant rien du tout, toi ? Moi non, et je ne veux même pas y penser. Ce serait vraiment trop affreux et en plus, je suis sure que je prendrais du poids. Enfin bref.

Je parle, je parle sans arrêt, mais j’ai des questions pour toi moi aussi ! Dis moi, toi, comment vas-tu ? Est-ce que tu travailles beaucoup au Ministère ? Comment est ton patron, qu’est-ce que tu fais pour faire tes stages ? Tu aimes ton travail ? Espères-tu recevoir une promotion bientôt ? Dors-tu assez bien toutes les nuits ? Enfin bref, réponds moi dès que tu as une minute frèro !

Je t’adore,
Je t’aime,
Juliette.

{ 518 Mots }

Ma petite puce,

Je suis heureux de savoir que tu vas bien. Tu sais, même si je ne suis pas à côté de toi, au Château, comme l’année dernière, je me préoccupe beaucoup de ce que tu fais. Je tiens beaucoup à toi ma chérie.

Je vois que cette année, les profs t’ont laissée plus libre. C’est bien, très bien. Je suis excessivement fière de savoir que tu fais de l’étude et tes devoirs chaque soir. Tu as compris, tout comme je l’ai fait à Durmstrang, que les études c’est sacré. Ce sont tes racines, ton pilier pour plus tard, alors tu dois à tout prix bien travailler, ce que tu fais à la perfection.
Pour ce qui est de Ombrage (oui, parce qu’à la décrire je sais que c’est de elle que tu parle ^^), je la connais. Fudge lui demande très souvent de passer au Ministère, en soirée. Tu as totalement raison, je ne l’aime pas trop non plus. Elle est tout simplement louche, c’est pas compliqué ! Mais toutefois, j’espère que tu ne manques pas de respect à tes autres enseignants, parce que ce serait très impoli tu sais…

Le sport. Ha, comme cela me manque. Je sais que tu dois en faire toute la semaine Juliette, je te connais. Je suis ton grand frère, quand même. Mais je te comprends. Tu sais, c’est tellement difficile d’abandonner le Quidditch quand j’en ai fait pendant sept ans… Je t’assure, rien n’est plus difficile. D’ailleurs, j’aurais une proposition pour toi. Tu sais tu as beaucoup de talent sur un balai, Juliette. Tu es rapide comme l’éclair, tu sais viser avec ta batte mais surtout, tu as beaucoup d’esprit d’équipe. Tu sais comment faire en sorte qu’une équipe gagne et c’est le secret. Toutes les filles de Serdaigle savent qu’elles peuvent compter sur Juliette Horuni quand elles en ont besoin.

C’est ce sujet qui m’amène à te poser une question. Pourquoi n’en fais-tu pas ton métier ? Ce serait génial ma puce, que tu fasses du Quidditch comme métier ! Imagine ! Tu joues pour l’Angleterre, ou encore pour la Bulgarie. Pourquoi je te dis la Bulgarie ? Parce que j’ai reçu un appel de l’agent de l’Équipe. Il voulait me prendre. J’y ai très fortement pensé, mais cela aurait été trop dur. J’aurais eu à laisser Léa, à renoncer à mon ambition de devenir Auror. Non, je n’étais pas prêt pour cela. Toutefois, je connais une personne qui serait prête à se jeter sur l’occasion, et j’ai refilé ce nom à l’agent des Bulgares.
Juliette, tu as tout pour toi. Lorsque tu arrives sur le terrain, tu es une star. Tout le monde voit tes exploits et tu n’arrêtes que lorsque tu es sûre que ton équipe va gagner. Imagine-toi trois petites secondes. Tu jouerais dans l’équipe des Bulgares, non de dieux ! L’équipe qui a failli gagner la Coupe du Monde de Quidditch ! Ce n’est pas assez gros à ton goût ? Quoi qu’il en soit, moi, je leur ai donné ton nom, en précisant que tu étais la meilleure batteuse que j’ai vue dans ma carrière de mineur au Quidditch.

Réponds moi dès que tu as une minute ma puce. Je voudrais savoir tes impressions.

PS : Oops, je viens de me rendre compte que j’ai oublié de répondre à tes questions. Je le ferai dans ma prochaine lettre !

Je t’embrasse,
Je t’aime,
Nathan.

Grand frère,

Je suis contente que tu sois contente que je sois contente. Ça se dit ? Mais enfin, j’avoue qu’en me relisant, ça porte à confusion. Je ne ferai donc que dire « Je suis contente » ^^. Je tenais à te dire que je tiens énormément à toi frèro. T’es mon seul frère, et puis je ne veux pas te perdre du jour au lendemain ! Je t’adore tout simplement comme tu es, ne changes surtout pas =) !

TU CONNAIS OMBRAGE ÔÔ !? Ho seigneur, mais comment tu fais pour la voir chaque jour qu’elle vient au Ministère en ROSE T___T ? Moi, cela ne fait que sept mois que je la vois, et je crois que je vais bientôt lui vomir dessus. En y repensant, ce n’est pas une mauvaise idée après tout… Non, je blague, je t’assure. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée pour augmenter ma moyenne non plus alors ^^… Enfin bon, je crois qu’on a assez jacassé d’Ombrage pour aujourd’hui, alors on passe à un autre appel, tu veux bien ?

Ah, le sport. Je me doutais que tu devais le savoir, tu es mon grand frère. Toi aussi, lorsque tu étudiais encore à Durmstrang, tu ne pouvais pas survivre sans faire du Quidditch au moins une fois au jour et demi, ce qui voulait dire 4 jours et ½ durant la semaine. Moi, c’est plus, tu te rends compte ? Mais enfin. Je te remercies pour toutes les qualités que tu as nommées me concernant. Je dois t’avouer que lorsque je rentre sur le terrain, pour moi, le temps s’arrête. À partir du moment où l’arbitre donne le signal, je n’ai de yeux que pour le Quidditch, rien d’autres. Mais tu trouves que je suis si bonne que ça ? Ça va me gêner, Nath’, sérieusement…

TU AS REÇU UN APPEL DE L’AGENT DE LA BULGARIE ? Tu rigoles ! Oh mon dieu… Je comprends pour tu as dû refuser la proposition. Cela a dû être très difficile à annoncer. Toutefois, j’avoue que je t’aurais excessivement mal vu laisser Léa et ta formation d’Auror pour le Quidditch. Tu as beau aimé cela, tu ne voudras pas laisser la femme que tu aimes pour un jeu. Léa compte pour toi, et tu viens de me le démontrer sans le vouloir.

Tu veux que j’en fasse mon métier ? Tu vois, je n’y avais jamais pensé… Mais je ne crois pas une seconde que les Bulgares vont vouloir de moi ! Je n’ai que quatorze ans premièrement, et je ne peux pas jouer avant dix sept ans ! Ils n’attendront pas que je sois majeure pour me prendre voyons ! À moins que je sois le Krum batteuse de tout les temps, ce que je précise que je ne suis pas ! Toutefois, si j’aurais eu le moindrement une chance, j’aurais acceptée. J’avoue que c’est un métier fait à mon image. Totalement original et je pourrai en plus de tout cela, voir du monde ! Enfin, je ferais mieux de ne pas me faire d’illusion, parce que ce n’est pas une bonne idée…

Réécris moi lorsque tu ne seras pas trop débordé.

Je t’embrasse très fort,
Je t’aime,
Juliette.

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