Londres, 19h00

Maximilien était installé dans la bibliothèque entrain de lire un livre pas très passionnant sur la métamorphose. Au moment où il allait tenter de voir si sa lecture avait porté ses fruits on frappa à la porte, il se dirigea alors vers celle-ci non sans pester bien évidement.

*Qui peut bien me déranger maintenant ?*, se demanda-t-il en ouvrant la porte et en ne voyant personne.

Il sortit alors de chez lui et reçu quelque chose sur le sommet de son crâne, il leva alors les yeux et vit un hibou disparaître dans les airs. Il ramassa alors deux enveloppes que l’hibou avait laissée, il ouvrit celle à son nom en rentrant chez lui et constata que l’autre était pour Simon. Il lu ce qui faisait noté et vit qu’il était invité à une fête par Derrek et Helena qui avait emménagé à Londres. Il posa la lettre dans une corbeille et ne s’en soucia plus. Jusqu’au retour de Simon, il lui donna alors son enveloppe. Il lui dit qu’il n’était pas très sûr d’y aller car, il avait d’autres chats à fouetter et puis il ne savait pas si il allait être libre ce jour là.

- Donc n’attache pas trop d’importance à ce que je sois là ou pas, lui avait-il de son ton habituellement froid et disant.



C’était son jour de repos, il pensait lire un bon livre et se reposer un peu. C’est alors, qu’il se rappela de l’invitation qu’il avait laissée dans la corbeille près de l’entrée. Il la prit et la lu plus attentivement, il devait être là-bas pour 19 heures. Il se demandait si Simon allait y aller, il regarda alors l’horloge et vit qu’il était seulement 16 heures. Il s’installa alors dans un fauteuil du salon et commença à lire mais, son regard retombait toujours sur l’horloge dont les aiguilles avaient du mal à avancer.

- Bon, ça va j’ai compris ! se dit-il à voix haute en refermant son livre.

Il se rendit alors dans sa chambre (vue que toutes les chambres ont une salle de bain), se déshabilla – ce qui ne fut pas dur vu qu’il était resté en pyjama – il se doucha lava ses cheveux. Se brossa les dents puis se parfuma et fini par faire ses cheveux. Il choisit ensuite ses vêtements ça c’était une autre histoire, Maximilien n’était pas très maniaque sauf pour ses cheveux et pour ses vêtements.

*Qu’est ce que je vais me mettre ? Chemise blanche et veste noire ? Non, tout le monde ou presque va être habillé de cette façon… Chemise noire veste et pantalon blanc au moins ça sort un peu de l’ordinaire et puis mon pantalon moule assez bien ce que j’ai de plus beau*, se dit-il avec un petit sourire en coin.

Il ouvrit alors son armoire dans la porte de celle-ci se trouvait un miroir auquel il ne put s’empêcher de faire un petit clin d’œil. Il s’habilla alors mit une chaîne très fine à son poignet et une bague à son pouce puis, il descendit les escaliers en courant et en sifflant joyeusement. Il se rendit ensuite dehors pour aller jusqu’à sa volière personnelle pour voir si Duchesse n’avait besoin de rien puis il retourna s’asseoir dans le salon en attendant que Simon n’arrive pour partir en même temps que lui à la fête.

*A tous les coups il aura oublié tête en l’air comme il est et me demanderas pourquoi je suis habillé de la sorte…*, se dit-il en soupirant.

****

Il était bientôt l’heure de partir et Simon était encore dans sa chambre, à vérifier une dernière fois sa tenue avant de s’apprêter à aller à sa soirée. Il passa lentement ses mains sur sa chemise noire pour en ôter toutes traces de poussière et peluches, puis il s’ébouriffa les cheveux une dernière fois tout en se regardant dans le grand miroir en pied qui décorait sa chambre.

Le Français n’était pas tellement coquet dans l’âme, mais si il s’était laissé allé à se contempler quelques minutes, c’était pour le plaisir d’utiliser l’immense miroir de sa chambre. Lui qui n’avait pas l’habitude du luxe ni des grandes pièces, il était en constante admiration devant la taille de sa nouvelle chambre, de tout ce qu’elle contenait et de tout ce qu’il pouvait y ranger.

Pour comprendre cette soudaine admiration, il est important de préciser que Simon De Greef venait de déménager – suite à un gros coup de poisse et à un petit avis d’expulsion – pour venir vivre chez Maximilien un de ses anciens camarade de Beauxbâtons. Avec ce changement d’adresse, Simon changea également radicalement de style d’habitation, passant d’un studio qui tombait en ruines à une maison digne d’un prince. Ce changement n’était pas pour lui déplaire, car en plus d’être une maison particulièrement belle et bien entretenue, il était appréciable d'y vivre en collocation avec deux autres personnes. Le gain de temps et d'énergie étant en effet considérable pour les tâches de la vie de tous les jours comme les courses, les repas ou le ménage : à trois, tout allait beaucoup plus vite !

Souriant une dernière fois à la glace, Simon se tata les poches afin de vérifier que sa baguette s’y trouvait bien, puis il se dirigea vers son bureau pour y prendre son invitation ainsi qu’un Polaroïd. Une fois ces précieux objets en main, il quitta sa chambre et se dirigea à pas feutrés vers celle de Pénélope : sa 2ème colocataire : une charmante jeune fille et apprentie auror qui venait de Poudlard. Une fois devant la porte blanche, il constata que celle-ci n’était pas fermé et y toqua deux petits coups avant de s’avancer de deux pas dans la pièce.

“Penny, j’y vais, je crois que Max est déjà en bas… Passe une bonne soirée !”

Il s’approcha alors de Pénélope pour lui faire une bise et recueillit en même temps son approbation sur sa tenue. La jeune fille lui souhaita finalement à son tour une bonne soirée et Simon prit congé pour rejoindre Maximilien dans le salon. Son colocataire s’était habillé de façon vraiment très classe à côté de lui qui n’avait pas d’aussi belles chaussures, mais surtout qui n’avait pas non plus de veste >.<

« Très classe ta tenue… On est partis ? »

Esquissant une ébauche de sourire, Simon suivit Maximilien jusqu’à l’entrée de la maison et tous deux transplanèrent jusqu’à la demeure d’Helena.

Une fois sur place Simon soupira de soulagement car le voyage s’était bien passé (oui il lui arrivait encore de rater ses transplanages), puis il s’avança vers la porte avant de tirer sur le cordon de la sonnette.

« C’est parti » souffla-t-il à Maximilien en attendant que quelqu’un arrive pour leur ouvrir.

Le jeune Français était certes très heureux qu’Helena ait pensé à l’inviter alors qu’ils n’étaient pas vraiment des amis proches, mais il était un peu anxieux par rapport à la tournure que pourrait prendre la soirée. Après tout ses rapports n’étaient pas au mieux avec tous les anciens de Beauxbâtons… Mais bon tous les espoirs étaient permis d'autant plus que peut-être que Fleur serait présente ce soir , il n'en fallait pas plus à Simon pour que son coeur se mette à faire des bonds dans sa poitrine.

Cordélia regardait la porte d'entrée comme si elle allait la manger toute crue elle et son bébé. Elle avait vu Helena par la fenêtre, elle savait qu'il y aurait plein d'autres filles, et elle se sentait mal rien qu'à se dire qu'elle, elle avait le même âge mais elle ressemblait à une baleine ou pire, à un tonneau ! Oui parce que vous comprenez, les baleines, on les aime, il y a même des associations de protection des baleines, mais qui protège les tonneaux hein ? On se le demande !

"Oh lala, je peux pas y aller. Je ressemble à rien, je suis énorme et laide, je n'ai vraiment pas ma place ici. On se retrouve à la maison plus tard."

Elle s'apprêtait à fuir après avoir débité sa phrase très très vite mais Julia la retint par le bras et la poussa vers la porte. C'était le même cirque depuis que Cordélia avait atteint le huitième mois. Elle fuyait la société et passait son temps enfermé parce qu'elle se sentait horrible. Evidemment, Julia la bousculait pour qu'elle se promène quand même un peu et puis Jan était présent maintenant, mais tout de même... Quand Cordélia voyait son ventre énorme, elle déprimait, se demandant si elle arriverait à perdre tout ses kilos... Pourtant, elle n'avait pas pris tant que ça, il y avait pire, mais pour Cordélia toujours si dynamique et sportive, l'inactivité forcé, le régime sans gâteau ou presque et le fait de ressembler à un tonneau (et oui, encore lui !) faisait qu'elle était en pleine déprime pré-accouchement...

Cordélia jeta un regard suppliant à Julia, puis à Jan, mais aucun des deux ne voulaient qu'elle passe encore une soirée à déprimer dans sa chambre en zappant sur les chaînes culturelles. "Cordy, tu as besoin de voir du monde, rappelle toi ce qu'à dit le docteur. L'enfermement c'est mauvais pour Stephen !" La jolie brune (qui se trouvait grosse dans l'immédiat mais passons) soupira et s'approcha. Elle vit que Simon et deux autres personnes étaient déjà là. Elle salua son ami français, contente de le voir. Lui au moins ne la trouverais pas énorme... Et elle attendit ensuite qu'on leur ouvre. Elle chercha la main de Jan avec anxiété.

"Comment tu me trouves Jan ?" souffla-t-elle à son petit ami. Olala... Mais qu'est ce qu'elle était venue faire dans cette galère !

Muni du carton d’invitation, Jan arriva à l’habitation de son ancien camarade de Durmstrang: Derrek. Celui-ci venait d’emménager au cœur de Londres comme la majorité des ex-étudiants de l’école de magie. Accompagné de sa petite amie Cordélia et de son inséparable Julia, ils empruntèrent l’ascenseur pour gagner l’étage. Dans sa main gauche, il tenait une bouteille de vin français. Un Bordeaux plus précisément d’une année exceptionnelle le danois était convaincu que la saveur rougeâtre voir mauve du liquide serait appréciée des papilles gustatives de son cher et ancien rival.

Sortant du lift, l’américaine revint sur ses pas en protestant que sa place n’était pas ici mais à la maison. Julia le devança pour la retenir parmi eux. Jan lui lança un regard loin d’être amical. Qu’est-ce qu’ils allaient penser les autres en les voyant débarquer tous les trois ? Ménage à trois ? Très peu pour lui ! En rentrant, il faudra qu’il ait une petite conversation avec son aimée à ce sujet, et il entendait déjà les réflexions et les cris d’avance.

S’engouffrant dans le petit couloir, ils arrivèrent assez vite devant la porte où se trouvaient déjà deux convives. Leurs têtes lui disaient quelque chose mais le sorcier n’attarda pas trop sur eux, se contenant de les saluer d’un « Bonsoir » sérieux. Nous étions entre hommes et adultes après tout. Cordélia semblait plus familière avec l’un des deux, alors qu’il aurait cru qu’elle parlerait au plus charismatique des deux, elle embrassa l’autre l’air benêt. Par politesse, Jan lui serra une bonne poignée de main et fit de même avec l’autre jeune homme. Ça y est ! Il venait de reconnaître Maximilien, français de nationalité, pour avoir débuté la formation d’auror avec lui, de ce fait il parut plus aimable en lui serrant la main.

Soudain, la future maman s’approcha plus de lui empoignant sa main avec anxiété. Quelle étrange question qu’elle vint lui poser. Se retournant sur elle, il l’amena en retrait de tous et lui parla: « Cordélia, tu es magnifique… Écoute, je te propose de rester une petite heure à la soirée puis nous rentrerons à deux. ». C’était une bonne proposition à ne pas refuser, de plus, il souligna bien le fait de rentrer à deux et ce même si Julia habitait le même immeuble qu’eux. Puis, étant à son huitième mois, il fallait pas qu’elle se fatigue ou s’énerve inutilement.

Chiya sortit de la salle de bain vêtue d'une robe rouge moulante et décolletée au niveau du buste et flottante à partir des hanches. Elle s'approcha de Noah, l'embrassa sur le bord des lèvres et tourna devant lui pour lui montrer son œuvre. On ne pouvait pas plus élégante qu'elle. Il ne lui manquait que les chaussures.

"Je met mes chaussures et on peut y aller." Elle prit ses escarpins rouges à talons et les mit rapidement avant de prendre le bras de Noah. "Allons y mon cœur" Dit elle en insistant bien sur ces derniers mots d'une voix très très ironique. Jouer la comédie, ça la connaissait. Elle avait d'ailleurs accepter de revoir un de ses amants uniquement parce qu'elle trouvait la situation fun. Normalement, elle ne revoyait jamais les hommes avec qui elle avait coucher, c'était un trop gros risque... Elle ne voulait pas qu'on s'attache à elle et le meilleur moyen pour l'éviter c'était de ne jamais revoir les garçons qu'elle avait déjà attiré une première fois. Remarquez, Noah ne devait pas bien se souvenir des circonstances de leur rencontre et elle savait de source sûre qu'il avait couché avec elle essentiellement pour sa ressemblance avec la jeune fille, Cordélia, qu'ils allaient berner ce soir.

Ils arrivèrent alors que plusieurs personnes étaient déjà présentes. Du regard, Chiya chercha une femme lui ressemblant et une cascade de cheveux bruns semblable à sa coiffure attira son regard. De taille et de corpulence identique à la sienne, elle cibla leur victime mais en réalité il y avait quelque chose qu'elle n'avait pas prévu dans son petit plan. Elle se pencha vers Noah et lui souffla "Ta dulcinée est enceinte jusqu'aux yeux, tu ne me l'avais pas dit..." Mais peut être l'ignorait il. Hum, voilà une situation délicate. Elle serra un peu plus le bras de son heu... amant ? Et sourit à la cantonade d'un air faussement timide de jeune fille de bonne famille. Elle s'arrêta en même temps que Noah, salua qui il salua et tenait son rôle de jolie poupée. Alors... Comment faire payer à Cordélia d'avoir abandonner ce cher Noah ?

La superbe Chiya préféra attendre d'éventuelles instructions de son compagnon, elle ne savait même pas pour quoi elle devait se faire passer exactement. Une conquête de quelques jours ? Une petite amie de quelques semaines ? Ou le grand amour de sa vie ? Sa prestation dépendrait de ses désirs... Elle suivait le rythme mais ça promettait d'être drôle.

Il était dix sept heures . Exceptionnellement, Maelys terminait de travailler à cette heure-ci . Bien, qu’elle était sa propre patronne, elle ne pouvait pas se permettre de quitter son poste, quand bon lui semblait . Après avoir donné quelques directives, tout en se permettant de critiquer le travail peu correct fournis par ses employés, la belle blonde rangea ses effets personnels dans son sac, d’un geste de baguette magique sec et quitta donc son lieu de travail, en transplanant . Elle arriva, naturellement, sans difficulté dans son luxueux appartement . Les affaires marchaient plutôt bien pour elle en ce moment, ce qui lui permettait de s’approprier ses petits caprices, comme principalement ce logement . Soit ! Si elle avait pu terminer plutôt, aujourd’hui, c’était en raison de la petit fête, qu’organisait, sa meilleure amie dans nouveau chez elle . A vrai dire, cette festivité correspondait aussi à une soirée de retrouvailles, puisqu’un bon nombre d’invités, qui avaient fait leurs études à Beauxbâtons ou encore Durmstrang, y étaient conviés .

Un sourire en coin, elle se dirigea promptement vers sa salle de bains . Dans cette dernière, elle fit ce qu’elle avait à faire puis une bonne demie heure, plus tard, elle en y sortit, vêtue d’un peignoir . Hâtivement, elle regagna sa chambre pour s’attaquer au plus dur, en l’occurrence ici, le choix de la tenue à porter . Pour être une jolie femme, qui faisait très attention à ce qu’elle portait, Maelys, était de surcroit, une directrice d’un célèbre magazine de mode, ce qui incluait donc, qu’elle était une inconditionnel de la mode . D’un mouvement décidé, elle ouvrit la porte de son immense dressing, ou s’étalait des tonnes de vêtements . Son regard parcourra un instant l’endroit subséquemment elle s’enfonça à l’intérieur de ce dernier . L’ongle de son index droit frôlant les enchevêtrements doux de ses habits, tandis que ses prunelles observaient de haut en bas les accoutrements, Maelys n’arrivait vraiment pas à se décider . Le choix étaient trop ample et diversifié . Pourtant après une réflexion intense, elle opta pour une robe couleur mauve, signée burberry . Afin de se mettre plus en valeur, elle avait joliment agrémenté sa tenue, d’une ceinture noir et le tout, était recouvert, par une veste noir, également . C’était un tantinet sombre mais ça convenait parfaitement pour ce genre de soirée .

Après l’habillage, il fallait se mettre au maquillage, tâche moins rude que la précédente mais néanmoins, tout aussi, importante . Prenant place face à son miroir, la jeune allemande se munit de tous les cosmétiques à sa portée et s’en disposa un peu partout sur le visage . Bien qu’elle était étonnamment jolie, il n’était pas totalement interdit, d’avoir recouvert au maquillage, pour masquer les quelques impuretés qui trainaient par-ci, par-là, sans pour autant en abuser . Ceci étant fait, elle s’admira un instant, toujours devant son miroir : décidément, elle était vachement amante, puis fière d’elle, elle enfila ses escarpins, toujours noirs . Avant de partir, elle exécuta un mouvement rapide à l’aide de sa baguette magique et ses cheveux se coiffèrent comme elle le souhaitait . Cette tâche, était celle qu’elle expédiait le plus souvent en dernier, sachant qu’avec un tour de baguette, le problème était réglée . Attrapant son sac à main et le présent, qu’elle avait acheté pour le couple, la blonde se pressa de partir, laissant la responsabilité de fermer à clé son appartement d’y appliquer les sortilèges de protection, à ses gardes du corps, et rejoignit bientôt la somptueuse voiture, qui l’attendait déjà dehors . Elle préférait avoir recourt au moyen de transport Moldu, afin d’éviter l’éventualité de salir sa robe, en utilisant par exemple le transplanage .

Le trajet fut extrêmement rapide . Lorsqu’on la déposa, elle se dépêcha de rejoindre l’appartement de son amie . Le couloir l’y emmenant, était bombé. Apparemment, tout le monde était déjà là . Parcourant de ses yeux bleus l’assistance, Maelys reconnut plusieurs têtes, comme singulièrement, Noah ou encore ce bon LeMarchand . Arquant un sourcil en voyant Noah, en compagnie d’une fille, qu’elle ne connaissait point, son regard s’attarda un instant, sur Cordélia . La jeune Wagner manqua de lâcher un commentaire, tel que « c’est moi ou le couloir est devenu plus étroit ? » mais elle ne le fit point, étant donné, que la soirée n’avait même pas commencer ! Haah, cette dernière s’annonçait superbe !