Les bras chargés de confiseries [PV Frédérique LeeRoy]

Horace Slughorn devait enseigner dans quelques semaines au collège Poudlard à la place de Severus Rogue qui occuperait la défense contre les forces du mal. Le vieil homme avait du sortir de sa retraite la nuit où Albus Dumbledore était venu lui demander accompagné de Harry Potter. Bien entendu Horace n’avait pas pu résister, Harry Potter était une belle pièce et ça ne se refusait pas tous les jours. De plus le professeur était en fuite depuis un an, obligé de changer de maisons assez régulièrement ce qui avait eu pour conséquence qu’il perde ses contacts. Horace avait donc accepté de venir enseigner à nouveau dans cette effroyable école pour être plus en sécurité, bien qu’il est spécifié qu’il ne désirait pas appartenir à l’ordre du phénix, car cet ordre était bien beau mais quand on regardait le taux de mortalité il y avait de quoi rester perplexe.

A présent le vieil homme était dans la boutique de bonbons Honeydukes. Il était en train de remplir ses réserves étant donné que Dumbledore lui avait promit un beau bureau bien réaménagé. D’une démarche chaloupée il se dirigea vers le comptoir et posa tout ce qu’il avait dans les mains : une grande variété de bonbons ; des caramels, des énormes blocs de chocolat, de gros morceaux de nougat moelleux, des cubes roses de glace à la noix de coco, des confiseries fourrées au miel ainsi que différentes sortes de chocolat. Horace régla la note qui était assez élevée et sortit de la boutique, les bras chargés, pleins à craquer. Le vieil homme commença donc à remonter la grande rue, soufflant à chaque fois de plus en plus fort sous le poids de ses victuailles. Il connaissait un raccourci qu’il allait utiliser. Il prit donc une petite ruelle à droite et tourna à gauche lorsque il cogna dans quelques choses. Le professeur faillait tomber à la renverse mais parvint juste à temps à se retenir à un crochet planté dans le mur. Malheureusement pour lui ses boîtes s’ouvrirent répandant à terre les chocolats et diverses friandises, pour la plupart inutilisables car couverts de poussières. En face de lui se trouvait assise à terre une jeune fille que Slughorn ne connaissait pas. Le professeur pointa un doigt boudiné et menaçant en direction de la jeune fille.

« Faites attention ! Regardez ce que vous avez fait… ! »

Soudain il leva son droit vers le ciel et posa sa main gauche sur le front, ce qui créa un effet théâtral. Il s’écria alors :

« La malchance est sur moi !… »

Il baissa sa main et continua d’observer la jeune fille qui venait de lui faire perdre une somme considérable en si peu de temps.

Frédérique marchait dans les rues de Pré-Au-Lard. Elle voulait se prendre en avance pour se procurer les ouvrages et matériels nécessaire pour sa seconde année. Elle avait déjà si hâte de reprendre les cours. Elle portait déjà à bout de bras un petit sac en papier qui contenait divers produits qu’elle venait tout juste de se procurer : nouvelle plume, parchemins,
Alors qu’elle passait devant la boutique de Quidditch, elle ne pouvait s’empêcher, tout en marchant de regarder à travers la vitrine. Elle avait déjà l’un des derniers balais existants et une batte des plus parfaites. Elle aurait bien aimé plus, mais son père lui avait déjà dis non. Pour la consoler, sa mère lui avait promis une paire de gant pour les matchs d’hiver qui en plus de lui tenir les mains au chaud, restaient agrippés à sa batte. La fillette en était déjà ravie. Elle avait hâte de voir le modèle que lui avait pris sa mère. Justement, ses parents étaient à la banque et ils devaient se rejoindre un peu plus tard.
Regardant toujours d’un air distrait les produits présents dans la vitrine, la jeune LeeRoy ne vit pas le vieux monsieur qui marchait droit devant elle. Ils se percutèrent donc de plein fouet et elle rebondit sur le sol alors que des friandises volaient tout autour d’elle. Heureusement qu’elle n’avait rien de fragile dans son sac à elle !
Mais avant de dire ouf, elle se faisait déjà incendier par l’homme en question. Ses lunettes venant de glisser sur le bout de son nez, elle ne distinguait aucun détail de la personne qui lui faisait face.

« Non... mais... je... désolée... »

Elle se releva péniblement et redressais ses lunettes. L’homme venait de prononcer d’autres paroles en les accentuant par des gestes des plus théâtrales. Elle se demanda qui il pouvait bien être. Elle ne put s’empêcher de marmonner quelques autres mots.

« Oui mais bon, je ne suis pas la seule à n’avoir pas regardé devant moi apparemment... »

Elle pâlit quand elle constata qu’il n’avait pas cessé de la dévisager. Avalant péniblement sa salive, elle se maintient toute droite tout en gardant en main son petit sac qu’elle avait ramassé au passage. Elle allait pas se laisser démonter pour une personne qui semblait être aussi étourdie qu’elle, non ? Mais elle ne se sentait pas à l'aise malgré tout.

Slughorn tenta de se baisser pour ramasser les sucreries mais sa forte corpulence ne l’aidait pas tellement. Il n’arrivait même pas à toucher le parterre de ses doigts boudinés. A bout de souffle il prit sa baguette magique et les sucreries se retrouvèrent dans ses mains. Il tria tout ce qui n’était plus bon et le jeta dans une poubelle toute proche : il ne lui restait que deux chocolats.

« Désolée, désolée… si il suffisait d’un désolé pour effacer nos erreurs… »

Il avait vraiment l’air contrarié. Il continua à dévisager la jeune fille comme si il examinait un bel objet qui valait une certaine somme d’argent. Il avait un regard de connaisseur.

« Je suppose que vous êtes à Poudlard ?… Quand je vois comment vous vous comportez avec votre professeur de potions, enfin futur professeur de potions étant donné que le professeur Rogue se chargera de je ne sais plus quelle matière… Je suis Horace Slughorn… »

Il tenta maladroitement de se présenter. Slughorn était assez connu dans le monde des sorciers, surtout grâce à son réseau de personnes influentes.

« Et vous qui êtes vous jeune fille à part une fille qui venait d’importuner votre professeur ? »

Il émit un reniflement de dédain qui fit s’agiter son énorme moustache de morse.

Frédérique se retenait de rire. Ce monsieur semblait si rond, surtout son ventre, qu’il ne parvenait pas à se baisser du plus simplement du monde afin de ramasser ses friandises. Elle ne fut donc pas stupéfaite quand il utilisa la magie pour cela. Mais il ne semblait pas aussi poli qu’elle ce qu’elle n’appréciait pas, mais par politesse, elle ne le dit pas assez ouvertement. Un tord ? Oui mais un désolée répondait à la plus simple des politesses. Mais il sortait d’où lui ?

« Je ne peux pas changer ce qui est arrivé monsieur... Je n’ai rien d’autre à donner qu’un désolé. »

Il la dévisageait. Que comptait-il voir à travers elle ? La petite à lunettes ne se laissa toujours pas démonter même si elle aurait préféré que tout ceci ne lui arrive pas. Elle avait toujours le chic pour se fourrer dans les plus beaux des pétrins.

« Oui je suis à Poudlard. En deuxième année de Serpentard, »dit-elle avec assurance et surtout avec une grande fierté.
Mais son visage se décomposa.

« Monsieur Rogue n’est plus professeur... non... »

Mais elle souffla rapidement à la suite des paroles du gros monsieur.

« Il a eu enfin sa promotion ! Super !!! Il le méritait vraiment. Il était tant qu’on se rende compte du travail fabuleux qu’il accomplit. »

Elle était vraiment contente et elle ne parvenait pas à le cacher. Les cours de Défense contre les Forces du Mal allaient être un véritable plaisir pour elle, même si ils l’étaient déjà. Mais elle se demandait si ce monsieur là allait être un bon professeur de potion. Mais à l’annonce de son nom, elle ne se posa plus de question.

« Horace Slughorn ? Vous êtes l’ancien Directeur de Serpentard et ancien professeur de Potion. Vous aviez commencé à enseigner en même temps que le professeur Dumbledore. Vous avez fondé un club des plus importants au sein de Poudlard. »

Elle sourit, malicieuse, ravie d’en savoir long sur ce professeur.
Sans surprise, il lui demanda qui elle était. Elle se demanda si il saura qui elle pouvait être, en dehors que cette apparence de petite fille fragile et maladroite.

« Je me nomme Frédérique LeeRoy. Je suis la fille de Thomas Lee et Catherine Roy... »

Lorsque la jeune fille déclara qu’elle était à Serpentard, les moustaches de Slughorn se redressèrent. Il avait en effet était le directeur de cette maison durant de nombreuses années et avait même enseigné à Voldemort au temps où celui-ci était encore un jeune homme qui n’avait pas commis tant de crime. Et dire que Horace devait vivre avec le pire des secrets ; c’est lui qui avait expliqué au jeune Tom Jedusor à qui correspondait les horcruxes. Il s’en voulait tellement, peut-être que si il n’avait rien dit, des centaines de victimes seraient encore vivantes aujourd’hui…

Soudain il se ressaisit et se concentra à nouveau sur la jeune en face de lui. Visiblement elle ne savait pas que le professeur Rogue n’enseignerait plus la défense contre les forces du mal. Slughorn fut heureux d’apporter de si importantes informations, décidément il était toujours bien placer.

« Non mon enfant, c’est moi qui prendrais la place du professeur Rogue. Mais si vous voulez mon avis il aurait mieux fait de rester où il est… Le poste de défense contre les forces du mal est maudit depuis plus de quarante ans et aucun professeur n’est resté plus d’un an à ce poste… »

Il commença à suer en pensant à ce qui était arrivé à ces collègues qui enseignaient cette matière les dernières années où il avait enseigné dans cet effroyable château.

« Et puis Severus est mieux en potions… Croyez moi il était dans ma classe et c’était sans nul doute l’élève le plus doué que j’avais… Ah mais c’est vrai que Lilly Potter le dépassait de peu… »

Puis visiblement la fille connaissait Horace Slughorn. Le vieil homme se redressa sur la pointe des pieds et bomba son torse déjà volumineux qui faisait de l’ombre sur une bonne partie du chemin. Ses yeux globuleux brillaient d’une étincelle de satisfaction.

« Heureuse que vous me connaissiez. En effet je suis le fondateur du club de Slugh… »

Il avait l’air tout content de lui. « Je me nomme Frédérique LeeRoy. Je suis la fille de Thomas Lee et Catherine Roy... » fut la phrase prononcée ensuite par la jeune fille. Slughorn réfléchit, ces noms ne lui étaient pas inconnus.

« Il me semble que je dois connaître vos parents… Étaient-ils à Poudlard ? »

Frédérique ne fut pas surprise de ce que lui disais le professeur. Elle avait lu énormément de livres sur Poudlard et ses anecdotes. Et celui-ci faisait parti des plus importants. Et pourtant, elle l’avait simplement oublié à cause de sa joie et elle s’en voulait. Elle baissa doucement les yeux d’un air triste car triste, elle l’était réellement. Comment aurait-on pensé qu’elle réagirait autrement ? Elle l’adorait elle ce monsieur Rogue. Mais resterait-il Directeur de sa chère maison ?

« Le Professeur Rogue va donc nous quitter dans un an... »

Elle ne parvenait pas à cacher sa peine. Mais elle n’allait pas se mettre à pleurer. Elle aurait tout son temps plus tard pour ça. Quelle profite du savoir et de la gentillesse de son Professeur à elle. Pourquoi toutes les bonnes choses avaient toujours une fin, et surtout une fin aussi rapide ? Et pourquoi il voulait un tel poste connaissant cette malédiction ? Elle aurait aimé mettre cela au clair. Oui mais comment ?

« Oui il est un excellent professeur. Finalement, ce n’est pas vraiment une belle promotion... »

La petite brunette se demandait pourquoi Slughorn n’avait pas pris la place de Défense contre les Forces du Mal au final. Il aurait bien pu réussir, surtout avec l’expérience qu’il avait. Pourquoi son cher professeur devait lui subir ça ? Plus qu’une année. Ça lui donnait mal au cœur.
Elle inspira doucement pour reprendre ses esprits et poursuivre la conversation, mais elle gardait ce petit pincement sur le cœur. Surtout qu’on venait à parler de sa famille donc une part d’elle. Et elle adorait se mettre en avant.

« Je sais tout sur tout le monde... Je lis beaucoup et je me renseigne sur tout. Et puis mes parents étaient bien à Poudlard, ils vous connaissent. Mon père était à Gryffondor où il faisait parti de l’équipe de Quidditch. Ma mère se trouvait à Serdaigle. »

Slughorn observa la jeune fille en espérant qu’elle ai peut-être envie de rejoindre le club de Slugh ce qui serait sans doute une chance pour elle. En effet rejoindre le club de Slugh c’était l’avantage de nouer des relations, bien utiles selon le vieil homme par ces temps durs où on ne pouvait faire confiance à personne.

« On en sait rien mon enfant. Peut-être que le professeur Rogue y échappera… »

Il essaya de dire cela sur un ton naturel mais on voyait bien que la conviction n’y était pas. Après tous les collègues qu’il avait vu défiler à ce poste il ne croyait plus tellement à un miracle et au fond de lui il savait que Severus Rogue serait partit à la fin de l’année.

Ensuite Frédérique parla de ses parents qui disaient connaître le professeur de potions. Slughorn réfléchit dans sa tête, avec tous les noms qu’il connaissait ce n’était pas facile de faire le tri, peut-être que si Albus lui prêtait sa pensine ça irait mieux, il pourrait ainsi organiser son esprit comme il le fallait. Soudain il eut un sourire sur le visage, faisant frémir sa moustache de morse.

« Ah mais oui bien sur… Votre père Edgar ou euh… Thomas Lee, travaille à la fois au Ministère de la Magie et au Ministère Anglais où il s’occupe de délivrer des rapports importants sur les projets qui relient les deux ministères ; c’est bien ça ? »

Par contre le prénom de la mère, impossible pour le vieil homme de s’en souvenir. Il fallait dire qu’il était aussi doué que Gilderoy Lockhart pour ce qui était d’oublier les prénoms et noms de famille.

« Et votre mère c’est eux… Frénégonde ? Euh non… Bathilda ? Euh non plus… Caroline ?… Oh je suis désolé certains prénoms m’échappent, vous savez avec l’âge. »

Il fallait aussi dire que la mère de la jeune fille ne devait pas occuper un poste bien important dans la société magique sinon il s’en souviendrait. Au dehors le temps commença à se couvrir mais les faibles rayons du soleil semblaient persister.

La petite verte et argent sourit doucement à ce vieux monsieur. Malgré le ton naturel qu’il avait tenté de lui donner alors que tout ceci manquait cruellement de conviction, elle savait bien qu’il n’avait fait ça que pour la rassurer. Mais elle n’en avait pas besoin. Malgré les apparences, elle n’était pas fragile. Pas mentalement ne tout cas. Il ne cessait de la dévisager et elle finissait par ne plus en être embêtée, comme si elle en était habituée.

« Je ne suis pas idiote Monsieur. Jeune mais pas naïve. Personne n’échappe à cette malédiction. Vous le savez tout aussi bien que moi. »

Slughorn vint à parler des parents de Frédérique. Cette fois ci ce fut elle qui le dévisageait, mais sans grand contentement. Son père était connu, comment pouvait-il autant hésiter. Et pire pour sa pauvre mère qui était aimé de tous. Non elle n’en était pas contente.

« Oui papa a un double emploi si on veut. Il est toujours en déplacement. Surtout en ce moment avec tout ce qui se passe, le Ministère Anglais est très inquiet... »

Elle préféra ne pas trop en dire. Et puis ce qu’elle disait, tout le monde le savait ou le devinait. Cela affectait trop les Moldus pour ne pas y prêter attention. Il y avait des pertes des deux côtés. Mais la petite brunette n’en avait rien à faire des Moldus. Il n’avait qu’à ne pas traîner par là après tout. A force de les protéger, ils ne sauront jamais rien faire tout seul, ce qui était déjà trop le cas selon elle.

« Maman est une personne des plus connues et indispensables, surtout pour Poudlard. Catherine Roy s’occupe des billes pour le Poudlard Express entre autre. Elle délivre aussi des billets pour les Moldus, se trouvant donc toujours au courant de nombreuses choses, comme papa ! Elle m’a jamais dis faire partie de votre club mais elle l’aurait mérité. C’était une élève brillante, peut-être pas à la hauteur de cette idiote de Lilly Potter, mais elle méritait être tout aussi reconnue. »

La fillette aux lunettes fronçait les sourcils. Elle adorait sa mère. Bien plus que son père qui avait été le seul à la réprimer pour son entrée à Serpentard. Il fallait dire qu’elle était quasiment la seule de la famille à en faire partie. Mais était-ce sa faute à elle ?

« En tout cas, vous êtes l’un des rares à faire un rapprochement de mon nom double avec celui de mes parents... »

Slughorn l’observa avec de grands yeux. Visiblement la jeune fille avait un sens logique assez exemplaire. Le vieil homme ne se laissa pas désemparer et lui fit un sourire qui révéla sa moustache de morse.

« Il est vrai que sur les dernières années de ma carrière j’ai vu défilé beaucoup de collègues à ce poste sans que aucun ne puisse le garder plus d’un an. »

Il sortit alors un mouchoir de sa poche et s’épongea le front d’où couler de grosses gouttes de transpiration. Ensuite la jeune fille expliqua que son père faisait des déplacements de plus en plus réguliers en raison des sombres évènements qui se déroulaient. En effet au début du moins de juillet le Ministère de la Magie avait annoncé le retour du Seigneur des Ténèbres. Slughorn avait été terrifié par cette nouvelle, pensant que son ancien élève essaierait de l’avoir dans son camp mais Slughorn voulait rester pacifiste. Même si il n’aimait pas Voldemort, il n’allait pas risquer sa vie dans cet ordre du Phénix. Les plus jeunes n’avaient qu’à le faire, Slughorn était un personnage fatigué qui aurait voulut avoir une retraite paisible, mais visiblement avec Dumbledore dans les parages c’était plutôt raté.

Ensuite la jeune Serpentard s’emporta. Elle expliqua à son futur professeur que sa mère était indispensable puisqu’elle s’occupait des billets pour le Poudlard Express et qu’elle aurait mérité d’entrer dans le club de Slugh. Horace fit une mine de dédain comme si il n’y voyait aucun intérêt. Pour lui vendre des billets n’était pas du tout glorifiant car les élèves ne prenaient pas le train toute l’année et le travail devait être pénible et très mal rémunéré. Slughorn ne s’en voulait pas de ne pas se rappeler de cette femme, il ne se rappelait en général que des gens importants.

Il vit donc comme s’il n’avait rien entendu de ce que Fred avait dit sur sa mère mais c’est le reste qui le choqua ; lorsque la jeune fille parla de "cette idiote de Lilly Potter". Slughorn ouvrit alors grand la bouche et son teint vira au rouge. Il paraissait soudain furieux et emporté et gesticula en pointa son index boudiné menaçant vers la jeune fille.

« Baliverne Miss ! Je vous interdis de parler de Lilly Potter comme ça ! Comment pouvez OSER parler de quelque un que vous ne connaissez pas et qui était non seulement la gentillesse et la bonté incarnée mais qui restera à jamais la meilleure élève que j’ai eu dans ma salle de cours ! Oui ! PARFAITEMENT Miss ! »

Il paraissait hors de lui, comme si Fred venait d’insulter Slughorn personnellement. Le vieil homme sembla bouder puisque il ne dit rien dans les minutes qui suivirent ses propres paroles. Il inspirait et expirait bruyamment comme si il essayait de se calmer et fermait les yeux de temps à autre comme pour oublier toutes les offenses qu’avaient entendues ses pauvres oreilles.

Au bout de quelques minutes il lança un nouveau regard sur la jeune fille comme si il s’attendait à ce qu’elle prenne la parole en premier. Ses yeux furieux s’abattirent donc une nouvelle fois sur Fred.

Frédérique fronça les sourcils. Elle n’aimait pas quand on lui réprimandait dessus, encore moins quand elle s’avait qu’elle avait raison. Elle dévisageait avec intensité le gros professeur avec une assurance qu’elle ne se connaissait pas avant cela. Il fallait dire qu’on avait touché un point dont elle avait la plus grande fierté. Elle était brillante, une élève exemplaire pour une Serpentard, on n’avait cessé de le lui dire tout au long de sa première année. Elle n’était pas peu fière d’avoir eu ce goût et ses qualités intellectuels de sa mère.

« Vous ne dites ça car vous ne m’avez pas encore eu en cours. »

La petite verte et argent avait déjà un très gros orgueil et elle avait de plus en plus de mal à le cacher. Elle était la meilleure. Bien mieux que c’est mocheté de Sang-de-Boube du nom de Granger. Lilly n’avait pas été mieux et elle n’avait mérité que ce qu’elle méritait. Une enfant de Moldue n’aurait jamais du mettre les pieds dans leur monde.
Slughorn semblait irritée, elle, elle était imperturbable. Elle avait un sal caractère et il était rare qu’elle le démontre. Si ses parents revenaient à ce moment là de la banque, elle aurait droit à de belles réprimandes. Mais ça lui était égal. Elle était bien prête à montrer qu’elle n’acceptait pas qu’on lui parle ainsi, qu’il soit un adulte ou pas.
Et puis, ses parents avaient eu une belle indifférence pour les Potter et leur bande quand ils étaient à Poudlard, sauf quand son père se retrouva dans l’équipe de Quidditch avec eux. Mais à part ça, ils étaient dans une parfaite indifférence. Et voila que d’un coup, toute cette clique devenait célèbre alors qu’il y en avait eu d’autres des victimes, et des gens qui se battaient. Mais au final, pourquoi se battaient-ils ? Elle avait toujours trouvé si class ses mages noirs. Une fois elle l’avait dit tout haut et elle avait eu droit à sa première gifle de son père. Elle avait eu mal durant toute une journée.
Elle regardait toujours le professeur dans le lieu mais à force de se perdre dans ses pensées, sa colère à elle était tombée... mais avait-il un jour commencé ?

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