...Une petite nouvelle... [Priorité Siegfried Léthé]

Alors que Siegfried expliquait à Rosasharn le pourquoi du comment qu’il ne pouvait pas se rendre à près au lard et comment il était adorable… Ce qui surpris d’ailleurs la jeune fille qui lui demanda si il était sur d’être si adorable que ça. Puis, le Criquet parla de la carte d’Aidan le frère d’Hell, Rosa lui demanda alors si elle comportait la salle commune de son frère.

- Bien sûr qu’elle y est mais, je n’ai pas le mot de passe, d’ailleurs je n’ai aucun mot de passe, tout ce que je sais c’est que chez eux il faut répondre à une énigme, dit-elle en regardant Rosa puis Siegfried.

Le Criquet lui demanda pourquoi elle voulait qu’il y ait des passages secrets que c’était juste une rumeur. Hell regarda Rosasharn et Siegfried encore une fois à tour de rôle.

- Vous n’avez jamais lu l’histoire de Poudlard ? Bien sûr tous les passages secrets n’y sont pas recensés mais la plus part de ceux-ci y sont ! Et je comptes bien découvrir ceux qui ne sont pas dans le livres ! dit-elle en fixant Siegfried.

Le jeune homme eut un sourire espiègle en lui disant que sur le plan de son frère tout étaient très bien décrit : les couloirs, les salles de cours, un peu de tout en fait... Le jeune homme reprit alors la définition du mot guide, il demanda si ils étaient bien d’accord là-dessus. Hell fit un signe positif de la tête et Siegfried reprit alors en lui disant qu’il estimait que tous les lieux présents sur la carte ne Hell les connaissaient et donc il ne lui étaient plus parfaitement inconnus, alors qu’il était hors de question qu’il lui serve de guide dans ses endroits.

- C’est juste tu as parfaitement raison, dit-elle sur un ton parfaitement neutre. Je ne vois pas pourquoi je prendrais un incompétent pour me servir de guide dans le château et qui pense que les passages secrets sont des rumeurs, lui dit-elle sur le même ton tout en le regardant.

Siegfried rajouta que le frère d’Hell avait fait un travail remarquable de cartographie et il lui rendit la carte de son frère. Pendant ce temps (HS : à VerraCruz lol désolée c’était plus fort que moi lol) Rosasharn regarda le papier que lui avait lancé le Criquet, elle lui dit ensuite qu’elle pensait pourvoir lui rentre l’appareil sur l’aide qu’il lui avait accordée l’année dernière. Hell n’essaya pas de comprendre et se retourna une fois de plus vers la fenêtre. Le paysage était de nouveau entrain de filer à toute allure, il n'était peut-être même pas quatre heures de l'après-midi. Mais, son estomac criait déjà famine.

*Je me demande quand est-ce qu’on va arriver à Poudlard, je commence à avoir faim et j’ai envie de savoir qu’elle sera ma maison*, se dit-elle en soupirant.

En fait, la jeune fille avait tellement faim qu'elle commençait à s’endormir doucement bercée par les mouvements saccadés du train. Elle ne prit plus attention à ce que raconté Rosasharn au Criquet, quand tout à coup la porte coulissante du compartiment s’ouvrir. Hell regarda dans la direction du bruit et lança un regard noir à celle qui venait de s’immiscer dans le compartiment. La jeune fille ne lui en voulait pas, c’était juste un pur réflexe, elle se retourna et fixa de nouveau la fenêtre qui renvoyait une image presque parfaite de ce qu’il se passait dans le compartiment.

La nouvelle venue avait deux grosses valises, elle regarda le Criquet et lui dit sur un ton assez direct : « Toi !» en le pointant du doigt. Puis, elle lui ordonna de ranger ses valises dans le filet à bagages. Hell se retourna alors vers la jeune fille mais, Siegfried eut un assez bon réflexe, il prit l’une des valises de la jeune fille et ouvrit la fenêtre du compartiment en lui demandant si ça la dérangeait si il rangeait ses bagages par là. Hell ne put s’empêcher de sourire ne serait ce que pour voir le Criquet entrain de soulever la valise de la nouvelle venue. La jeune fille regarda ensuite à ses pieds et vit que le Criquet marchait sur sa nouvelle robe.

- Tu pourrais retirer tes sales chaussures de ma robe ? demanda la jeune fille en tirant d’un coup sec sur celle-ci.

[Je m'incruste!!]

Le soleil faisait déjà volte face par cette jolie matinée, la jolie maison des Wilson était pourtant déjà sur le pied de guerre pour la rentrée à Poudlard, il devait être déjà dix heure que Natacha était toujours dans la salle de bain et ses valises n'étaient même pas faites alors qu'elle était déjà en retard, tandis que les affaires de son frère était déjà dans la voiture.

La mère de Natacha arriva pour l'aider mais celle-ci était pourtant encore en train de ce préparer, lorsqu'elle sortit de la salle de bain elle portait déjà l'uniforme de Poudlard mais sans sa robe de sorcier, elle la mettrait surement une fois dans le train; mais tandis qu'elle arrangeait encore une fois sa jupe sa mère lui dit qu'il était temps qu'elle se dépèche.

Natacha courut vite fait dans sa chambre et commença à faire ses valises d'un pas plutôt actif, dommage qu'elle ne puisse pas utiliser sa baguette sinon elle l'aurait fait depuis longtemps mais cela faisait cinq ans qu'elle le faisait sans baguette, la jeune fille attrapa une des piles de linge impeccablement plier et repasser qui était sur le lit de la jeune puis la posa dans la valise, elle en fit autant pour les cinq autres piles puis elle boucla la première valise qui ne contenait que des vêtements, la deuxième contenait ses affaires scolaires avec quelques affaires personnels mais il y en avait aussi dans la troisième valise, voilà elle était prête une seule chose manquait à l'appel sa baguette qu'elle sortit après deux mois d'inactivité de son placard.

Elle la prit avec elle puis se dirigea vers la voiture qui n'attendait plus quelle car les valises étaient déjà dans la voiture, Mr Wilson mit enfin le contact ... une fois arriver à la gare, ils se précipitèrent tous les quatres hors de la voiture attrapant les bagagues et courant jusqu'au quai du train qui les conduiraient à Poudlard.

Une fois sur le quai l'horloge affichait onze heure moins cinq, la plupart des élèves étaient déjà dans le train, Natacha et Olwen eurent à peine le temps de dire au revoir à leurs parents que le train allait bientôt partir, le frère et la soeur montèrent alors dans le train après de mois de vacances.

Et voilà une nouvelle année commençait pour notre belle blonde, celle-ci avait tellement été en retard qu'elle n'avait pas eut le temps de réservé un compartiment, Olwen quand à lui prit refuge dans un compartiment de Serdaigle quand à elle, Natacha entra dans un compartiment où quatres personnes étaient déjà installer, la jeune fille entra apercevant deux Serpentard ce qui la rassura ainsi que deux autres élèves.

La jeune fille entra alors sans hésitation puis elle observa ce qu'il se passait, un des élèves tenait une valise au dessus de la fenêtre cela en aurait fait presque rire Natacha si elle avait été là plus tôt, la jeune fille posa ses affaires puis s'exclama:

"J'espère que je ne dérange pas!!"

Mais Natacha n'attendit pas la réaction des autres personnes qu'elle rangea déjà ses valises puis s'assit sur l'une des banquettes, la quatrième année aurait bien voulufaire le voyage en compagnie de ses amies mais comme d'habitude elle était arrivée encore en retard et cela faisait cinq ans que ça durait ...

[Un tour, et je crois qu'il serait temps de faire avancer l'heure ^^ ]

-- Bien sûr qu'elle y est mais, je n'ai pas le mot de passe, d'ailleurs je n'ai aucun mot de passe, tout ce que je sais, c'est que chez eux, il faut répondre à une énigme

-- Qu'une égnime? Ça sera intéressant, alors, d'aller faire un petit tour dans ce coin-là... Je remercie ton Serdaigle de frère.

Rosa jeta un petit coup d'oeil à Hell. Nouvelle et déjà pleine de ressources... Car ce n'était pas le cas de tout le monde. Mais ces ressources lui venaient de son frère. Comment réagirait-elle seule, à l'école? Bah, on finirait bien par le voir, après environs 3 mois...

-- Pourquoi veux-tu qu'il y est des passages secrets? C'est une rumeur les passages secrets à Poudlard, n'est-ce pas Rosasharn ?

-- Bah... Ce n'est pas parce que tu n'en as pas trouvé qu'il n'en a pas, Sieg...

-- Vous n'avez jamais lu l'histoire de Poudlard ? Bien sûr tous les passages secrets n'y sont pas recensés mais la plupart de ceux-ci y sont ! Et je compte bien découvrir ceux qui ne sont pas dans le livre !

- Et ce n'est pas entièrement vrai, ce qui écrit dans l'Histoire de Poudlard. Mais si le livre avait été écrit au moment de la fondation, avec des mises à jour occasionnelles, j'y porterais beaucoup plus d'attention...

Mais oui, quoi! Tant de siècle après la création de l'école, on fait un livre. Qui n'est rempli que de suppositions. Bien sûre, la plupart des livres d'histoire sont ainsi, à la différence près qu'ici, ce n'est que la tradition orale qui a pu porter l'histoire jusqu'à nous. Avec le Choixpeau, et certains tableaux. Mais ceux-ci avaient une si grande habitude à divaguer que... non, elle ne s'y fiait pas trop. Certains diraient qu'il faut bien connaître son histoire pour avancer. Mais Rosa leur ferait remarquer que Poudlard n'a pas beaucoup avancé depuis sa création, et ce n'est certes pas l'écriture du livre qui augmenté le rythme de la modernisation...

-- Des couloirs, des salles de cours, un peu de tout... Ton frère t'a très bien décrit ici l'école qui t'attend.

-- C'est juste tu as parfaitement raison. Je ne vois pas pourquoi je prendrais un incompétent pour me servir de guide dans le château et qui pense que les passages secrets sont des rumeurs

- Tu sais, Rosasharn, ça serait super que tu arrives à en faire un faux, mais je ne crains pas vraiment le règlement de Poudlard, c'est plutôt mon tuteur que je crains. Je crois que tu ne réalises pas à quel point il a des yeux partout.

Rosa ré-inspecta son parchemin. Ses courbes devenaient de plus en plus assurées, de plus en plus similaire au document qu'elle tenait dans ses mains. En fait, sa grosse difficulté venait du fait que le document avait écrit sous la colère, ce qui créait une écriture hachurée et profonde, alors qu'elle ne l'était pas. Ainsi, la jeune sorcière s'appliquait à créer de fausses sautes d'humeurs dans le papier. Ce qui ratait la plupart du temps. Mais elle était sûre d'en être capable. Elle avait déjà fait pire. Au pire, elle travaillerait l'écriture afin de la faire devenir comme si celui qui l'écrivait était plus calme... Avec des lettres plus rondes. Légèrement. Peu de personnes avaient l'œil sur ce genre de détails, mais Rosa avait tellement de temps à perdre durant l'été qu'elle avait réussit à développer une tonne de talents insoupçonnés.

Mais elle observait plus attentivement le papier. Elle le frotta entre ses deux doigts. Non... Ça ne pouvait pas être ça... Et peut-être, après tout. Elle plia doucement une partie, et le frotta l'un contre l'autre. Oui, c'était cela. Malheur... Mais avait-elle ce papier? Ça se pourrait, mais il avait autant de chances qu'elle n'en eut pas dans ses bagages. Mais c'était maudit, cette affaire de papier! Mais il fallait respecter les restrictions originales. Afin que nul ne puis douter qu'il s'agisse d'un faux. Il le fallait absolument. En fait, si Sieg pouvait avoir vraiment des problèmes si son tuteur s'en apercevait, il faudrait que le papier soit même capable de faire douter ledit tuteur... ce qui n'était pas rien.

Sa concentration fut brisée par l'apparition d'une fille à la blondeur... blonde. Ne la jugez pas sur cet adjectif. Rosa avait la moitié de la tête uniquement consacrée à son travail. Alors, décrire une nouvelle venue... C'était trop lui demander. Et ce n'était certainement pas parce qu'elle n'avait pas de cerveau, comme le diraient certains...

-- Toi. Tu pourrais ranger mes valises dans le bac réservé aux bagages.

- Ça vous va si je range vos bagages par là princesses ?

-- Tu pourrais retirer tes sales chaussures de ma robe ?

Et bien, tout s'enchaînait pour Sieg! On le prenait même pour un esclave... Quoiqu'il puisse bien l'être, pour certaines personnes et si on s'y prenait correctement... Mais Rosa n'allait tout de même pas faire de remarque, non? Et puis, il était vrai que la façon dont la fille avait ordonnée à Sieg de le faire avait quelque chose d'odieux... Mais bon. En même temps, ce n'était pas une raison pour réagir ainsi... Elle ne commenta donc pas. Et la fille s'assit à côté d'elle. À la place où assit tout à l'heure Sieg.

-- Qu'est-ce que tu fais ?

Rosa la regarda directement dans les yeux. Avec l'air qu'elle avait, ce n'était visiblement pas le genre de fille qui avait l'habitude de l'opposition. Une fille qui avait eu tout ce qu'elle avait toujours désiré. Sans se casser, ni même rayer, le moindre ongle... Pauvre elle. Poudlard allait lui en apprendre beaucoup trop sur ce qu'elle ne serait pas capable de gérer...

-- J'aide un ami.

C'était vague. Parfait. Rosa n'avait tout à coup pas du tout envi de dire exactement. Et si elle voulait vraiment le savoir, elle n'avait qu'à reposer la question. Mais la jeune sorcière ne voulait pas être de ceux dont il suffisait de poser une question pour répondre immédiatement. Elle voulait lui apprendre certaines règles de Poudlard, tout de même. Et puis, elle débarquait sans rien. Donc, pas de comptes à rendre.

La porte s'ouvrit à nouveau. Pour à nouveau faire passer une fille. Natacha Wilson. Elle avait un an de plus que Rosa. Donc, celle-ci ne la connaissait pas réellement, mais la voyait régulièrement.

-- J'espère que je ne dérange pas!

La jeune sorcière lui sourit. Elle savait que répondre consistait en quelque chose de superflus. Et que Natacha se foutait probablement complètement de la réponse : elle avait choisi d'être dans ce compartiment, elle y serait.

Tranquillement installée sur la banquette, Précieuse regardait le parchemin énigmatique qui se trouvait dans les mains de Rosa. Elle releva sa tête, attendant une réponse mais la jeune fille se contenta de lui dire qu’elle aimait un ami. Foutaises. Au lieu de tourner autour du pot, elle n’avait qu’à lui dire franchement qu’elle ne voulait pas partager avec elle ce qu’elle faisait. Précieuse était légèrement déçue. N’était-t-elle donc pas digne de confiance ?

Soudain un grand courant d’air pénétra dans le compartiment. Précieuse fit la moue en songeant que son brushing fait le matin même par la dame de chambre allait s’envoler en fumée pour laisser place à un amas de nœuds. Elle tourna sa tête pour fusiller le responsable et constata avec horreur que le garçon à qui elle avait demandé de ranger ses valises était sur le point de les balancer par la fenêtre.

Elle ouvra grand les yeux et se figea sur place. Il était tombé sur la tête !

« Mais… Qu’est ce que…. ? »

Elle qui croyait les garçons serviables. Un mythe venait de s’effondrer. Et pourtant la confusion qu’elle avait eue était justifiée ! Avec un avatar de serveur, il y avait de quoi avoir des doutes. Précieuse se releva immédiatement de la banquette et se plaça face au garçon pour tenter de le dissuader de commettre l’irréparable.

« Ne fais pas ça malheureux ! Cette valise vaut des milliers de gallions ! »

Et c’était vrai. Entre tous les habits des plus grands couturiers sorciers, les tonnes de produits de beauté de luxe, les cadeaux inestimables pour les professeurs. Cette valise pourrait sans doute faire le bonheur de plus d’un étudiant Poudlardien. La blonde se tourna alors vers les filles du compartiment pour demander de l’aide. Rosa ne semblait pas décidée à bouger, Hell venait elle aussi de crier sur le garçon mais n’avait pas bronché en le voyant pencher ses affaires par la fenêtre. Quand à la troisième jeune fille qui venait d’arriver, elle se contenta de s’asseoir sur une banquette.

*Je rêve ou tout le monde s’en fout de voir ce malade balancer mes affaires par la fenêtre ?*

« Allez ne fais pas l’idiot.. sinon… sinon… »

*Sinon quoi ?*

Précieuse balaya la pièce des yeux, cherchant un moyen de faire pression. Puis soudain elle eut une idée et arracha le fameux parchemin des mains de Rosa. Ce machin semblait avoir de la valeur vu que personne ne lui avait dit de quoi il s’agissait.

« Les filles, remettez dans le droit chemin ce grossier personnage ou je déchire en milles morceaux ce parchemin ! »

Oh oui elle le ferait si on ne l’écoutait pas. Parole de peste. En attendant, elle avait ses mains prête à déchirer l’objet de convoitise et observait un à un les passagers pour voir qu’elle serait leur réaction.

A peine Hell avait elle fini de parler qu’une autre élève entra dans le compartiment, elle leur dit qu’elle espérait ne pas les déranger.

*Faut pas espérer…, en fait, il est préférable de ne rien dire du tout dans ses cas là et de s’installer en attendant qu’une personne vous face une remarque…*, se dit-elle sans même regarder la jeune fille qui était montée à bord du train.

Rosa par contre commençait à s’intéresser à ce qu’Hell racontait et ça faisait plaisir à la jeune fille même si elle n’en montrait rien. Rosa rabattu même le caquet du Criquet en lui disant que ce n’était pas parce qu’il n’avait pas trouvé de passages secrets que ceux-ci n’existaient pas.

*Et PAN, dans les dents*, se dit-elle en regardant toujours par la fenêtre du train.

Rosasharn dit alors que dans l’histoire de Poudlard tout n’était pas entièrement vrai. Mais, que si le livre avait été écrit au moment de la fondation avec des mises à jour occasionnelles, elle y porterait peut-être beaucoup plus d’attention. L’autre jeune fille qui était rentrée un peu avant et qui avait demandé au Criquet de ranger ses valises avaient demandé à Rosa ce qu’elle faisait celle-ci lui dit alors qu’elle aidait un ami. Elle se rendit soudainement compte que Siegfried tenait dans ses mains sa valise et qu’il était prêt à la faire passer par la fenêtre. La jeune fille eut alors un sursaut et tenta de l’en empêcher en lui disant de ne pas le faire que cette valise valait au moins un milliers de galions.

*Je l’aurais déjà jetée moi*, songea Hell en regardant toujours vers le sol car, les pieds du jeune homme était toujours sur sa robe.

La jeune fille dit alors qu’il ne devait pas faire l’idiot sinon… et, elle tenta de trouver rapidement ce qu’elle pouvait bien lui faire pour qu’il lui rende sa valise.

*Mais, jette là ! Qu’est-ce que tu attends…, en plus elle t’a traité d’idiot, je n’aurais pas approuvé moi à ta place*, se dit-elle en regardant le Criquet à présent.

La jeune fille s’adressa ensuite aux autres jeunes filles - dont Hell bien sûr - du compartiment en leur disant de remettre dans le droit chemin ce grossier personnage ou elle allait déchirer en milles morceaux le parchemin. Hell n’avait pas vue que la jeune fille c’était saisie du parchemin en question et été prête à le déchirer en mille morceaux. Hell regardait maintenant avec attention la jeune fille et ensuite le jeune homme. Celui-ci se mit alors à parler et à dire que ce n’était qu’un bout de papier qu’elle tenait dans sa main et que Rosa pouvait très bien en refaire un autre.

Alors que ses vêtements… le pire sera quand les vaches de la campagne profonde joueront avec. Cette image fit sourire légèrement Hell. Le jeune homme poursuivit en lui disant qu’il espérait qu’elle n’ait pas marqué ses affaires. Le jeune homme poussa un peu la valise quand soudain Hell se retourna et vit un tunnel en approche.

- Siegfried attention !, lui cria-t-elle par pur réflexe.

Hell n’avait pas eut peur pour la valise mais, pour le jeune homme, elle resta un moment stupéfaite d’avoir crié. Mais, personne ne semblait savoir d’où été venue la voix. Le jeune homme dit à la jeune fille blonde qu’un peu plus et elle se retrouvait avec une moitié de valise. Il dit qu’ils auraient pu prévenir quand même quant ils arrivaient au niveau d’un tunnel et que c’était dangereux ses machins là.

- Oui, c’est vrai que passer une valise par la fenêtre tout le monde le fait aussi très souvent, dit de façon ironique Hell en le regardant avec un regard sans vie comme si elle allait la lui ôter.

Le jeune homme poursuivit en disant que maintenant que la valise de la jeune fille était de nouveau en sécurité, elle pourrait rendre les papiers à sa propriétaire. Car, Rosa avait prit du temps à en prendre soin et qu’elle ne méritait pas de tout recommencer maintenant qu’elle s’était donnée tant de mal.

- Poule mouillée, murmura alors Hell, tout ça pour un parchemin ! dit-elle en se levant et en fixant Siegfried. Tu n’es qu’une poule mouillée qui ne va même pas au bout de ses acts ! En plus si elle l’avait déchiré en mille morceaux, je suis sûr que Rosasharn aurait utilisé une formule pour le rendre intact ! Mais, non tu n’es qu’un criquet qui a peur de son ombre ! lui dit-elle.

Une fois que le jeune homme eut retiré ses chaussures de sa robe, Hell quitta le compartiment pour se rendre dans les couloirs du Poudlard Express. La jeune fille n’était pas en colère contre le jeune homme – quoi que si un peu quand même lol – en fait, elle était plus en colère contre elle-même. Elle avait eut peur pour un parfait inconnu… Enfin, pas totalement un inconnu vu qu’ils se connaissaient un peu maintenant.

-- Ne fais pas ça malheureux ! Cette valise vaut des milliers de gallions !

De l'argent? En milliers? Rosa leva à nouveau la tête. Le wagon commençait à être sérieusement mouvementé pour ce qu'elle faisait. En plus du train qui bougeait naturellement. Mais peu naturel était un élève de Poudlard qui sortait de la fenêtre une valise. D'une nouvelle, en plus. Et ce n'était pas tellement dans le caractère de Sieg. Ou, du moins, dans ce que Rosa avait connu jusqu'alors, durant ses 2 ans d'études. Mais il fallait dire qu'elle le voyait souvent, mais pas au point de dormir dans la même chambre, comme Ange et Theresa. Et c'était à quelque part mieux ainsi. Parce que ce n'était pas probablement par hasard que les garçons ne pouvaient pas accéder au dortoir des filles... mais que l'inverse n'était pas vrai.

-- Allez ne fais pas l'idiot... sinon... sinon... Les filles, remettez dans le droit chemin ce grossier personnage ou je déchire en milles morceaux ce parchemin !
-- Nous ne sommes pas à Poufsouffle, ici.

Les filles? Mais pour qui elle se prenait? Et « grossier personnage », c'était un peu fort, pour Siegfried!Rosa ne bougea pas d'un poil. Même lorsque cette fille, qui ne s'était pas encore nommée, lui arracha le document à l'encre encore humide. En fait, ça faisait tellement peu longtemps que toute l'encre bombait encore à la surface. Elle regarda un peu de côté la surface du papier... Hum... Oui, il avait des traces de doigts qui étaient apparues. Et jamais elle n'en avait laissé auparavant. Hum, hum, hum...

-- Aller, déconne pas boucles d'or... C'est qu'un bout de papier que tu tiens dans la main. Si tu le déchires, elle en ferra un autre. Alors que tes vêtements, je te dis pas... Le pire ça sera quand toute les vache de la campagne profonde joueront avec tes shorts dans les près... J'espère que tu n'as pas marqué tes affaires...

Oh! La remarque de l'enfer! Au combien mature! Sieg! Montre-toi digne de ta Maison! T'as au-cun intérêt à ce papier! C'est du gribouillage! Et il l'avait vu, auparavant... Mais peut-être désirait-il jouer avec cette petite nouvelle-là aussi. Et, visiblement, il avait appris très, très vite. Puisqu'avec Hell, ça n'avait pas été fameux... Bah, il fallait bien choisir sa victime, aussi! Rosa eut une pensée rapide pour cet impoli qui l'avait bousculé chez le glacier... s'il pouvait se présenter là, maintenant! Il serait détruit en moins de deux...

-- Siegfried attention !

-- Et ben... un peu plus, et tu te retrouvais avec une moitié de valise... Ils pourraient prévenir quand même lorsqu'il arrive au niveau d'un tunnel, c'est dangereux ces machins la.

-- Oui, c'est vrai que passer une valise par la fenêtre tout le monde le fait aussi très souvent.

Mais oui, en! C'est vrai! Il faudrait absolument que les autres sorciers prévoient ce genre de situation si prévisible qu'il en était ridicule que personne n'y ait pensé auparavant... Allez... jette la valise! Que cette fille déchire le gribouillis (avec plein d'encre sur les mains en extra)... et que tout soit fini! Rosa s'en foutait complètement. Et puis, cette petite nouvelle... elle avait tout de même raison! Mais elle était étrange qu'elle eut crié alors que le train entrait dans le tunnel... hum...

-- Bon, maintenant que ta valise est à nouveau en sécurité, rend donc le papier à sa propriétaire. Elle a passé du temps à en prendre soin, elle ne mérite pas de tout recommencé maintenant qu'elle s'est donné tant de mal tu ne pense pas ?

-- Poule mouillée, tout ça pour un parchemin ! Tu n'es qu'une poule mouillée qui ne va même pas au bout de ses actes ! En plus si elle l'avait déchiré en mille morceaux, je suis sûr que Rosasharn aurait utilisé une formule pour le rendre intact ! Mais, non tu n'es qu'un criquet qui a peur de son ombre !

Oublie de parchemin, Sieg! Mais Rosa se contentait de garder le silence.

-- Oh t'en fait pas pour ça. Lorsque tu vas explorer les passages secrets qui n'existent pas, tu te saliras beaucoup plus que ça.
-- Ce n'est pas parce que tu n'as pas trouvé qu'il n'en a pas, Sieg. C'est la deuxième fois que je te le dis... dans la même journée.

Rosa se souvenait de sa première visite dans un passage secret. C'était en première année, alors qu'elle avait mis les pieds à Poudlard depuis moins d'un mois. Certaines personnes, se fiant sur son aspect frêle, avaient décidés de l'arceler. Ils ont rapidement décidé d'aller voir ailleurs, mais Rosa était restée marquée, tout de même. Insécure. Et c'est parce qu'elle avait entendu la voix de l'un d'entre eux qu'elle avait décidé d'aller courir sans réfléchir, et sans regarder devant elle. Ainsi, elle tomba sur un couloir qui tournait à 90 degré, mais elle ne l'avait pas vu, trop occupée à voir si ceux qui étaient derrière elle étaient encore visibles. Ce qui fit qu'elle rentra dans la tapisserie qui était à la fin du couloir... Tapisserie qui couvrait un creux. Et même si c'était une fausse alerte, Rosa ne regretta pas son altitude... pour le moins ridicule.

Pourtant, elle pensait déjà à la difficulté possible de remettre sa valise. Mais aussi de l'enlever. Car la jeune sorcière n'en avait sortit que le strict minimum. Pourquoi s'encombrer dans un compartiment déjà petit? Elle se levait un peu, à moitié. Peut-être certains l'interpréteraient comme une aide à cette fille à moitié folle, mais tous furent démentit lorsqu'ils firent un bagage descendre jusqu'à elle. Elle l'ouvrit, et chercha ses parchemins au milieu de ses encriers de cristal contenant de diverses couleurs, ses plumes en quantité suffisante pour tenir toute une année scolaire en écrivant à tous les jours et nombreuses autres choses, toutes destinées dans un but uniquement académique. En même temps, c'était déjà un certain fouillis qui laissait voir la presque totalité du contenu de sa valise. C'était probablement très intéressant pour les curieux, mais jamais Rosa ne leur ferait pas une visite guidée à l'intérieur.

En fait, le fait qu'elle ait sortit sa valise prenait encore plus de l'espace déjà restreint du compartiment. Mais, rapidement, elle rangea sa valise, et plus rien ne parut.

-- Accio parchemin! Comme je ne te connait pas je préfère ne prendre aucun risque bien que je ne connaisse le contenu de se parchemin!

Oh! Natacha avait décidé de s'en mêler! Rosa la remercia dans un sourire. Et prit son parchemin, qui avait maintenant plusieurs empreintes de doigts.

-- J'espère que tu ne t'es pas sali les mains. L'encre est encore liquide.

Le voyage avançait de bon train. Pas de mauvais jeu de mot ici, il faut bien le comprendre. En tout cas, ils avaient déjà passé de nombreux lieux en campagne. Ainsi, Rosa avait terminé le petit coup de main à Sieg. Elle n'avait même pas une tache d'encre sur les doigts, et on aurait réellement cru que c'était un original. Elle était fière de son travail. Et le parchemin rempli d'écriture prouvait qu'il n'était pas apparu sans efforts. Mais, alors qu'elle allait donner la permission sur papier Moldu à Sieg, une élève cogna, puis rentra dans le compartiment avant d'avoir la moindre réponse.

-- Est-ce que c'est ici que se trouve Rosahsarn of Woodbury?

Se voyant nommée, Rosa hocha de la tête. La petite élève blonde lui donna un rouleau de parchemin, entouré d'un ruban et cacheté à la cire violet. Elle le regarda d'un air curieux, puis ouvrit ce paquet afin de savoir en quelle occasion lui faisait-on parvenir une lettre aussi formelle. Surtout que l'on était encore dans le Poudlard Express. Qu'est-ce qui était si urgent? Rosa ne voyait rien. Mais la réponse vint rapidement.


Rosasharn of Woodbury,

Je serais ravi si vous pouviez venir vous joindre à moi pour prendre une petite collation dans le compartiment C.


Cordialement,

Professeur H.E.F. Slughorn.

-- Le nouveau Professeur s'appelle Slughorn. C'est étrange. Il me semble avoir déjà entendu dire qu'il était Professeur de Potions, et non que DCFM. Est-ce que le Professeur Rogue va lâcher son poste, pour aller en DCFM?

L'élève partit, pour revenir rapidement.

-- Précieuse McLane? Je crois qu'elle a changé de compartiment...

Elle aussi reçu un parchemin. Après consultation, en fut évident que c'était le même texte. Donc, elles étaient toutes deux invitées... Par un nouveau professeur, pour aller prendre une collation avec lui. Bon. Ce n'était pas dans les habitudes des précédents enseignants... mais Rosa était tout de même curieuse.

Après salutations courtes, Rosa sortit du compartiment, probablement suivit par Précieuse. La jeune sorcière ne se retourna pas, cependant, afin de vérifier l'hypothèse. Elle examinait les compartiments. Observait les nouveaux élèves, les groupes qui s'étaient formés. Tiens, c'était étrange, ça. Un élève et Gryffondor et un Serpentard s'embrassant passionnément. Rosa n'avait rien contre ça, mais c'était plutôt marquant, puisque les deux maisons étaient les pires ennemis de Poudlard. Oh! Que les couples difficiles pouvaient être attirant pour certains...

[ À mon tour de sortir ^^ Je vous rejoinds juste avant que le train arrive à Poudlard ]

Le regard de Précieuse oscilla pendant quelques secondes entre le misérable parchemin qu’elle tenait dans sa main et la valise d’une valeur inestimable que le garçon de Serpentard avait pris en otage. Même le plus grand des imbéciles aurait compris qu’elle n’avait aucun moyen de faire du chantage dans cette position. D’autant plus que le garçon était vraiment sur le point de lâcher sa valise par-dessus bord.

Ne sachant que faire, elle resta un instant sans bouger, les yeux rivés sur sa valise, sursautant dès qu'elle s'abaissait d'un centimètre. Le garçon semblait au contraire s’amuser de cette situation. C’était tout à fait compréhensible. Si elle avait été dans sa position, elle aurait jeté la valise depuis longtemps. Cette simple pensée lui redonna une lueur d’espoir. S’il avait vraiment voulu balancer sa valise, il l’aurait fait depuis longtemps ! C’était donc uniquement du bluff !

Dorénavant plus confiante, la petite blonde répondit par un sourire narquois tout en commençant à déchirer légèrement le bord le bord du parchemin.

« Ne te fais pas de soucis pour moi, il me suffit d’envoyer un hibou à mon domestique pour recevoir une valise identique à celle que tu portes dans la soirée. »

La blonde haussa les épaules, tentant de jouer les indifférentes face au sort qu’allait subir sa valise. Comme elle venait de le dire, elle pourrait facilement retrouver une valise à l’identique. Mais ce qui la tracassait, c’était d’imaginer des pauvres gens porter ses affaires. Ses vêtements étaient bien trop soyeux et luxueux pour être offert gratuitement au bas peuple des campagnes.

*ça me donne envie de vomir*

« Désolé de te décevoir mais les shorts avec des fleurs ou des nounours c’est pas mon truc. Je préfère les jupes en mousseline ou en dentelle. » ajouta-t-elle d’une voix doucereuse.

Et il y avait de quoi avoir peur ! Le train allait pénétrer dans un tunnel ! Heureusement, le garçon le poussa pas le vice jusqu’à laisser sa valise se couper en deux et la rentra à l’intérieur du compartiment. Ouf. Elle se décida alors à rendre le parchemin à sa propriétaire mais n’eut pas le temps de le faire car une des filles venait de lui arracher le parchemin des mains à l’aide d’un sortilège d’attraction.

Précieuse resta un instant les mains encore en l’air et la bouche ouverte, stupéfaite de ce coup en douce. La croyait-on si peu loyale ? Elle n’était certes pas un modèle d’amabilité mais savait tout de même se montrer correcte quand on lui rendait un service.

La jeune fille resta un moment debout, n’osant plus bouger un orteil de peur de déclencher de nouvelles hostilités. Heureusement, une personne entra dans le wagon et la convia à rejoindre le professeur Slughorn dans un autre wagon.

Alors que Rosa venait de quitter les lieux, Précieuse resta un instant sur le pallier. Elle se demandait s’il était sage de laisser sa valise dans ce compartiment, sans surveillance.

« Boucle d’Or a décidé de laisser sa valise entre vos mains », déclara-t-elle en s’adressant aux passagers restant à bord. « Ne lui faites pas regretter. »

Puis elle tourna les talons, un petit sourire aux lèvres. Elle savait qu’elle n’avait rien à craindre.