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| Dans le Londres Moldu... [PV] | |
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Invité
Ξ Sujet: Dans le Londres Moldu... [PV] Mer 4 Juin - 17:54 | |
| Une belle journée comme il en existe en été. Maera, seule, avait décidé de se promener dans le Londres Moldu. Un débardeur plutôt pigeonnant, un short un peu trop long à son goût (mais on sait jamais, si Christian se retrouve sur son chemin, il en ferait une syncope.), les ballerines à lacets interminables, la blonde errait dans les rues. Ce n’était pas sans raison, vous vous en doutez !
La blonde avait un budget vacances. Et elle comptait bien l’utiliser en gadgets essentiels tels du fard à joue, des vernis, de ciseaux, des chaussures, des jupes, des robes, des shorty, des pyjamas, des sous-vêtements, des tops… Certains pour être jolie, d’autres, juste pour faire enrager Christian. Ou le pousser dans ses derniers retranchements, au choix. De toute façon, petit copain ou pas, la belle aime être désirée et désirable.
Alors, quoi ? Maera était seule, comment cela est-ce possible ? Parce que Meg était malade aujourd’hui. Un mal de tête atroce l’avait prise ce matin, et la seconde blonde en avait profité qu’on lui demande d’acheter des médicaments pour sa sœur, pour se payer une séance de lèche-vitrine. Et puis, elle n’était pas seule, Shawn était parti de son coté, avec les médicaments pour la sœur alitée. Alors c’était l’esprit léger que la plus soumise des deux se délectait les yeux sur les vitres des magasins.
Et puis, durant cet été, elle n’avait pas oublié tout ce qu’elle devait faire. Il fallait qu’elle trouve une âme sœur à sa jumelle. Pour ça elle avait des critères bien précis.
Enfin, à choisir entre trouver un petit ami à sa chérie adorée, et hésiter entre un top parme et un pantacourt perle, le choix était cornélien !
Entre les marques, les enseignes, Kookai et autre Morgan, c’était l’allée du paradis pour la jumelle esseulée. Dans son royaume de la mode, la jeune fille avait complètement oublié de manger à midi. Pour une fois, elle allait s’accorder un écart gourmand à son régime spécial silhouette de rêve pour l’été, et s’acheter un sandwich végétarien dans une chaine de boulangerie. Voir même s’offrir la viennoiserie et la boisson gazeuse qui sont inclus dans le menu.
Une fois son dernier achat fini, la belle avait un peu de mal à retenir tous ses sacs sur ses avant-bras, et à ne pas lâcher son repas au milieu de la rue. C’aurait été dommage de nourrir les pigeons avec son petit plaisir gourmand ! Mais c’était sans compter sur les passants rapides et fugaces de la rue, il fallait slalomer entre tous comme un skieur professionnel. Maera était sportive, le genre de sportif assis dans son strapontin qui hurle et saute de joie lorsque ses joueurs favoris sont en tête de classement, c’est tout. Alors forcément, ce qui devait arriver, arriva.
#PAFF#
N’ayant plus la visibilité suffisante devant elle, la demoiselle avait percuté une personne devant elle. Lâchant tous ses achats, sandwich compris, sur le macadam, elle regarda sans comprendre ce qui lui arrivait. « Ah ben ça alors ! » avait-elle naïvement lâché, plus par réflexe que comme réelle exclamation. Levant les yeux vers la personne qu’elle avait bousculée sur le trottoir, la donzelle resta d’abord bée, puis haussa les épaules avec un sourire triste « Je suis désolée » finit-elle par dire. « Je me suis laissée emportée, je crois » Maigre excuse. Mais excuse quand même. Et puis laissée emportée par quoi ? La fièvre acheteuse ou le flot des passants ? Elle avait l’air maligne la Montgomery-White fille, au milieu de la rue, ses sacs à ses pieds en vrac
[PV pour Krimson Bundy :p] |
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Ξ Sujet: Re: Dans le Londres Moldu... [PV] Ven 6 Juin - 19:25 | |
| Depuis de l'été et ce loin de Poudlard... il n'y avait pas grand chose à faire... Ohh si à part traîner avec quelques vieilles connaissances connues au détour de pub Moldus ou encore passer chez l'un ou l'autre de ses amis de longues dates voir s'il n'y aurait pas quelque chose à faire, autrement dit rien. Pour le coup il s'ennuyait ferme et plus que les autres années.
Ses converses trouées aux semelles ouvertes râclaient allégrement sur le sol tandis qu'il s'engageait à présent dans une vaste rue piétonne et commerçante. Ca et là les pigeons potentiels de toutes ses grandes marques du textile se cognaient aux vitrines, papillonnaient comme des mouches accrochées par la lumière d'une robe et d'escarpins haute couture, se pavanaient dans le dernier ensemble Gucci ou Dior et riaient à gorge déployée, un quelconque casse-croûte -les émotions, ça creuse...- à la main.
Krimson, pour sa part, n'était pas venu ici pour faire les soldes et répugnait encore à devoir passer devant chez Harrod's pour rejoindre le duplex de son copain, vieil ami d'enfance, qui lui avait promis en échange de quelques... ouais euh... bon... de quelques "artefacts sorciers" n'ayons pas peur des mots, quelques de ses sachets d epoudre qu'il affectionnait tant. Et si ce dernier avait la bonté d elui faire grâce de deux ou trois pétards là non plus il ne disait pas non. Ne jamais décliner ce genre d'invitation, cela ne se faisait pas.
Le jeune Gryffondor avait donc réussi à subtiliser à Poudlard au sortir d'une heure avec Rusard à astiquer l'argenterie, un Vif d'Or, un plateau enchanté qui faisait le service tout seul, un service à dessert dont les couverts vous découpaient le tout à votre place ainsi qu'un magnifique chandelier que même le plus crétin des Moldus pouvait allumer sans le moindre effort. Il suffisait d'éternuer à côté...
Fort et ravi de ses trouvailles il était donc fermement décider à longer toute cette horde d'assoiffés pour se rendre au 3th London Street, petite ruelle perpendiculaire au grand boulevard où se situait Harrod's donc et d'autres grands magasins. Quelle idée de venir se terrer là franchement...
En y repensant il aurait peut-être besoin d'un autre jean. Oh mais son vieux pote Keith pourrait bien lui en refiler un ! A ce qu'il paraît il serait là lui aussi, de retour d'une perm' ! Il était militaire et donnait de bon coeur la moitié de ses frusques à celui qu'il appelait depuis des années "mon petit créantier". Chouette nom, jamais trouvé celui-là !
Mains dans les poches, ses yeux distraits balayant le sol gras et jonché de papiers il ne remarqua pas alors la personne qui venait en face de lui et qui ne le tira que de sa profonde méditation qu'une fois l'avoir percuté. Krimson trébucha puis lança un regard furibond à l'intéressée tout en s'écriant :
"Hey ! T'peux pas r'garder ou tu vas, quoi ?".
« Je suis désolée, bredouilla-t-elle et elle jeta un bref coup d'oeil à ses achats éparpillés, je me suis laissée emportée, je crois ».
"Bah ouais ! J'crois aussi !".
Bundy détailla davantage la jeune demoiselle, blonde, mignonne, maquillée, surfaite... ouais bon, une nana comme une autre... Sauf qu'elle avait l'air mais gourde avec tous ses sacs renversés sur le trottoir et les gogols du dimanche qui ne cessaient de beugler et de s'offusquer de la voir plantée là comme une potiche.
Comme ils étaient trop nombreux certains ne parvinrent pas à dévier de leur trajectoire et marchèrent sur son sandwich, ses sacs de course, ses affaires... sans pour autant s'excuser. L'un bouscula même Bundy derrière l'épaule et se retourna sur un "peuh!" princier et méprisant. Le jeune homme ne lui laissa pas le temps de se débiner et passa sur la pauvre demoiselle, brandissant son poing en direction de ce malappris qui avait osé l'effleurer.
"HEY !! La prochaine fois !!! Retourne chez ta grand-mère, c***nard !!!".
Le bourgeois avait immédiatement fait volte-face, un peu comme si Krimson venait de lui piquer les fesses avec une épingle, et lui avait lancé un regard aussi noir et courroucé qu'un vieil hibou déplumé. Replaçant rapidement le col de sa veste blanc cassé il s'éloigna la tête haute, sans même plus lui adresser un regard.
"C'est ça, ouais, c'est ça ! Moi aussi j'sais l'faire ça !", lança l'autre en rehaussant le col de sa vieille veste en jean.
Une fois que l'orage fut passé il se permit de jeter un coup d'oeil à la malheureuse ainsi qu'à toutes ses affaires. Baissant les yeux il arrondit le dos et tendit la main vers les paquets qu'il pouvait encore ramasser. Ah ! Manque de chance pour le sandwich ! Il avait valsé quelques mètres plus loin sans espoir de retour à l'envoyeur... Dommage. Kris n'aimait guère gâcher la nourriture.
"Tiens, ça c'est à toi ! Lui répondit-il en lui repportant le tout dans les bras, et fais gaffe où tu marches la prochaine fois, quoi ! Tu t'rends pas compte ? C'la jungle ici !".
Il hocha lentement la tête et dégagea une mèche de cheveux noire et sale qui retombait sur son visage tout aussi souillé de poussière. A croire qu'il avait séjourné dans une benne quelques jours auparavant... Un dernier regard et un pâle sourire puis Krimson renfonça ses mains dans les poches élimées de son pantalon. Il baissa pavillon pour la saluer puis s'apprêta à partir juste avant que quelqu'un ne lui barre définitivement la route.
Cette fois-ci il n'eut que le temps de lever les yeux pour voir se dresser devant lui LE substitut de la Loi avec un grand "L" ! Le Bobby de base avec son casque biiien renfonçé jusqu'aux sourcils et une grosse moustache sur un double menton (dont la jugulaire était bien coincée dedans) histoire de paraître encore plus imposant. L'homme posa les poings sur les hanches.
"Dis, tu occasionnes du grabuge, mon p'tit ?".
Tu occasionnes du grabuge... tiens ! Il parlait aussi bien anglais que lui, le petit fonctionnaire de base. Fallait croire qu'il venait du même patelin !
"Oh nan, m'sieur ! Répliqua Bundy tout sourire, nan, nan aucun ! Pourquoi ?".
"Parce que tu insultes les passants, voila pourquoi".
"Qui vous l'a dit ?".
Une fois de plus son insolence manqua de lui voir trancher la tête et il aperçut, par-delà l'épaule du gros policier, l'espèce de richard endimanché et son complet blanc cassé immonde. Le jeune homme fronça les sourcils et recula d'un pas, préparant sa retraite.
"C'est même pas lui que j'ai insulté ! C'est la grosse là-bas, en mauve...".
Pathétique... s'il ne se sauvait pas sur le champ il serait rapidement pris au collet. En tout cas, c'est ce à quoi ce pauvre type semblait fermement décidé. Misère de misère !
"Tu ferais mieux de te calmer, gamin ! Gronda l'homme les mains crispées comme s'il voulait lui tordre le cou, où je t'assure que tu va sme suivre au poste ! C'est pas la première fois qu'on te voie faire le singe dans le quartier, hein ? Pour sûr !".
"Pour sûr... pour sûr...".
Il fallait qu'il trouve, il fallait qu'il s'en tire ! Un moyen, vite ! Il observa un instant la fille, reculant lentement comme une bête traquée... son regard se posa de nouveau sur son assaillant et il hurla, doigt tendu :
"Oh regardez là-bas, c'est Margaret Thatcher !!".
"De qu... ?!!".
Et ce fut trop tard ! L'homme ne put même pas se retourner que déjà Kristopher envoyait valser son pied dans une partie très fragile et ô combien protégée de son anatomie. Le souffle coupé, l'homme porta ses mains audit endroit et se pencha en arrière... Juste le temps pour le jeune délinquant de saisir la main de Maera et de dire :
"Viens ! On décampe !".
Juste avant de courir, filant à travers les passants sans se retourner, essayant de gagner aussi bien en distance qu'en rapidité... |
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Ξ Sujet: Re: Dans le Londres Moldu... [PV] Ven 27 Juin - 12:43 | |
| Le garçon avait l’air bougon tout en aidant pourtant la jeune fille à rassembler ses affaires. Mais même avec toute la bonne volonté du monde, le sandwich n’avait pas survécu à la collision. Tant pis pour la demoiselle, de toute façon, c’était trop calorique et elle aurait dû faire un régime après pour perdre les quelques grammes superflus. Et voilà que sans que Maera ait le temps de réagir à quoique ce soit, l’épisode monte rapidement en mayonnaise, jusqu’à ce qu’un policier en personne intervienne pour tenter de calmer le jeu. Incroyable, par ce qu’en fait au lieu d’apaiser les esprits, il avait fallu toute l’expérience du garçon pour faucher compagnie au bonhomme en uniforme.
La blonde avait suivi sans trop se rendre compte de ce qu’il passait. Le garçon lui avait attrapé la main tellement soudainement, qu’elle avait lâché ses emplettes au pied du gendarme. D’ailleurs, elle ne savait pas si elle devait rire ou pleurer de le voir se prendre les pieds dedans alors qu’il allait commencer à les poursuivre. Est-ce que ça serait encore mal vu de se moquer d’un agent des forces de l’ordre qui se gaufre majestueusement, tel un éléphant, parmi les dentelles de sous-vêtement que la belle venait de laisser choir ?
Trop occupée à courir correctement pour ne pas elle aussi tomber par terre, Maera oublia bien vite le policier, la foule, ses sacs et ses courses, pour se concentrer sur ce qu’elle crierait sur le garçon une fois qu’ils se seraient stoppés.
Il avait l’air d’être passé maître dans l’art de slalomer dans les rues bondés, d’ailleurs. En mettant ses pieds dans les pas du jeune garçon, Maera pouvait l’imiter sans trop heurter les passants, trop étonné de voir deux jeunes courir le marathon pour leur crier leur mécontentement.
A un moment, enfin, le cirque s’arrêta dans une rue plus calme, plus moins passante. Maera se courba, en prenant appuie sur ses genoux pour essayer de se remettre, puis en se cambrant en arrière pour se donner plus d’espace afin de respirer à grands coups. Après quelques minutes d’halètement, elle rouvrit les yeux vers l’affreux bonhomme qui l’avait entraînée là, et lui flanqua une bonne gifle sonore. « Non mais ça va pas la tête ?! » Hurla-t-elle. Malgré son fard à joue, on voyait nettement qu’elle était rouge. D’avoir couru ou de colère ? Elle respirait encore très vite mais ne respira même pas entre ses phrases « Tu te rend compte que cet espèce de … de-de porc vient de s’étaler dans mes petites culottes ! Et je suis toute ébouriffée, t’as pas honte ! Tu peux pas courir moins vite la prochaine fois, j’ai failli mourir d’asphyxie, c’est horrible, ma vie est passée devant mes yeux, et je viens de me rendre compte que j’ai jamais été à la piscine avec Christian ! » A cette révélation, hautement philosophique, elle se retourna vers son interlocuteur et l’empoigna par le col, le secouant à cause de ses tremblements [b]« Il m’a jamais vue en maillot de bain, c’est gravissime ! » Elle semblait maintenant sur le point de s’effondrer, au bord des larmes. Elle lâcha prise et porta ses mains à ses joues « Ah non, mon mascara va couler, c’est pas le moment, je suis déjà assez affreuse ! » prenant sur ses derniers nerfs prêts à la lâcher, Maera respira encore comme un poisson hors de l’eau quelques minutes, n’ayant pu empêcher une larme de couler, entraînant son rimmel avec. « Rah, je déteste ça. EN plus j’ai perdu mon miroir. » Soupira-t-elle, au désespoir. Elle soupira encore en baissant la tête, et décida que fichue pour fichue, quitte à ressembler à une clocharde, autant y aller franco. Elle prit un coin de son débardeur et tira dessus pour s’essuyer la figure. Elle renifla bruyamment, et sans regarder le garçon, elle lui demanda « Je dois être horrible, n’est-ce pas ? »[/b] Elle avait gardé son visage colérique, mais était bien trop triste pour l’être toujours en fait. Elle avait les mains sur les hanches, et prenait bien soin de regarder vers le bas. Hors de question de regarder les gens et de voir dans leurs yeux à quel point elle avait réussi à fiche son joli minois en l’air en deux secondes.
Prise d’impatience, elle croisa les bras sur le torse, et demanda, d’un ton brusque « Alors, on fait quoi maintenant ? J’ai une chance de récupérer mes affaires, ou pas ? » Quoique maintenant que le policier s'était roulé dans ses dentelles, elle n'était pas sûre de vouloir les récupérer vraiment. |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Dans le Londres Moldu... [PV] Jeu 3 Juil - 18:12 | |
| Yeeeerff... fallait-il vraiment qu'il assiste à cela ? Tout ce déluge de larmes et de pleurnicheries de fillette juste parce qu'elle avait abandonné ses courses au main de cet agent de police grotesque et bedonnant.
Non, sincèrement, fallait-il qu'il en subisse les conséquences alors qu'il les avait tous deux tirés de ce mauvais pétrin !
De plus, si elle avait été moins gourde, tout ce remue-ménage n'aurait jamais eu lieu et il n'aurait été au pire que la seule victime de ce policier sérieusement mal luné.
Mais coila qu'elle lui faisait tout un cinéma sur son jules qui n'allait jamais la voir en maillot de bain -troooppp triiissttee !- alors que son mascara coulait lamentablement le long de ses joues et qu'elle gémissait, soupirait ces phrases ridicules : suis-je toujours aussi belle ? Ne suis-je pas trop moche ?
Ouais, m***de ! Y avait de quoi avoir méga honte de se donner en spectacle comme ça, si petite fut l'assemblée.
Pendant ce temps note pauvre Gryffondor massait sa joue tuméfiée, dont la surprise et l'écoeurement n'était pas sans en rajouter à sa douleur, renfonçant un peu plus le couteau dans la plaie de son armour propre malmené. Ses sourcils sombres froncés, sa main effectuant toujours le même allée-retour, il observait la midinette tenter de réajuster un peu mieux son allure.
Ainsi lorsqu'elle se tourna vers lui pour demander s'il y avait une chance qu'elle retrouve ses affaires un jour, Krimson lui lança un ricanement bref et sec tout en levant les yeux au ciel.
"Mais, tu les retrouveras jamais tes fringues, ma belle ! Au mieux il les a embarqué ! Au pire les passants se les sont disputées !
Fallait les prendre quand on s'est barré mais t'étais trop occupée à te refaire une mise en plis !".
Et il cracha à terre un gros mollard d'indignation levant immédiatement son doigt afin de lui couper toute riposte :
"Et viens pas t'en prendre à moi encore une fois. T'aurais pu avoir de sérieux problèmes avec ce mec. Plus que de perdre tes précieux vêtements ! alors arrête de chouiner, ça sert à rien !".
Il marqua une pause, rentrant ses mains dans les poches élimées de son jean, resserrant ses épaules déjà bien étroites. Sans un mot il se tourna, choquant du coin de sa chaussure dans une vieille canette de coca à moitié vide...
L'embarras commençait à se faire sentir et le sentiment d'être tiraillé par une étrange et amère injustice montait peu à peu en lui jusqu'à en alourdir son coeur.
Il baissa les yeux sur le pavé, plissant les lèvres d'un air renfrogné. Il ne voulait pas se retourner vers elle et jouer les chevaliers servants. Non ! Il ne céderait pas ! Plutôt crever la bouche ouverte et des mouches dans les yeux !
Il ne rentrerait pas dans son jeu de petite fille pourrie gâtée qui vient de ruiner son dimanche parce qu'elle n'a pas fait attention à ses nouvelles fringues de pin-up. C'était son affaire, pas la sienne.
Mais elle semblait tellement désoeuvrée, c'est vrai quoi... d'un coup d'oeil par-dessus son épaule, il pouvait même s'en rendre compte. Raaahh ! Stupide sentiment d'être trop dur avec elle ! Pourquoi ça le prenait comme ça, sans prévenir ? Gnnnnnn...
C'était même pas la peine ! Il ne viendrait pas l'aider !
D'un côté, elle devait être vraiment déçue. Bah oui quoi ! Lui aussi le serait s'il s'était acheté plein de machins moches pour une occasion spéciale -non ! Pas se mettre à poil devant son petit copain !- et que, finalement, tout lui aurait été enlevé aussi sûrement que le pain nourrissant l'affamé. Ouais, métaphore un peu exagéré ! Mais c'est ce qu'elle devait ressentir au fond d'elle-même en ce moment...
Bon baahh... Une petite phrase de rien, juste comme ça pour dire qu'il était désolé, que c'était pas chouette pour elle, ça ne le tuerait pas. Quoique...
"Ouais bbeenn... -il passa la main derrière sa nuque. Manque d'inspiration soudain- euuhh...
Bah ton mec, il te payera de nouvelles fringues, tu verras. Faut pas t'en aller pleurer comme ça pour des bout de chiffons, hein !
Puis t'inquiète. J'suppose que c'est pas pour tes bikinis qu'il craque, mais pour toi !".
*Casanova est dans la place...*
Et il tenta de se rapprocher. Maudits pieds ! Attendez, que faites-vous là ? Non, non, non ! Hors de question ! Elle se débrouille SEULE ! Il posa une main sur son épaule et lui offrit un sourire contrit.
"Toute façon, ç'aurait pas changé grand chose hein... Il doit penser que t'es belle comme tu es et voila. Emballé c'est pesé !
Moi, ma nana me dirait qu'on lui a piqué ses nouvelles fringues baahh... déjà j'irais casser la g***le aux c***rd qui lui a fait ça puis ensuite je lui dirais que c'est pas grave, qu'elle est jolie avec celles qu'elle a déjà... même sans d'ailleurs...".
Kristopher rougit d'avoir eu ce genre de pensées devant une demoiselle. Puis il se souvint brusquement de la gaffe qu'il venait de dire et en sursauta, se protégeant mains en avant :
"Attends ! Ca veut pas dire que tu dois envoyer ton mec me casser la figure, hein ! J'y suis pour rien, moi !
Et d'ailleurs, tu sais quoi ?...".
Bon, eh bien, puisqu'on y était...
"J'vais t'faire une surprise ! Lui dit-il dans le creux de l'oreille, tu m'emmènes où tu veux pour tes vêtements, dans n'importe quelle boutique et tu me montres celles qui te font envie, ok ? J'te les offre ! et comme ça, ça répare ce malentendu, d'accord ?".
Il déglutit doucement, cherchant dans son regard la réponse à son audacieuse question.
"T'es d'accord ?".
Maintenant, le mal était fait et il ne pouvait plus retourner en arrière... Mais cela avait du bon quelque part. Cela lui éviterait certainement de se retrouver avec deux ou trois dents en moins et un allée simple pour la morgue...
Avec une furie pareille qui pleurait pour trois t-shirts dégommés, il n'osait même pas s'imaginer comment se présenterait le petit ami en question dès qu'il viendrait pour lui péter les genoux à coup de barre à mine. Non... mieux valait sauver sa peau des griffes de Rambo !
Il hasarda d'un air un peu crane :
"Héhé, t'inquiète, j'sais c'que j'fais. Tu verras !
Tu s'ras comme une reine !".
Même Elvis se la jouait pas autant... |
| | | | Invité
Ξ Sujet: Re: Dans le Londres Moldu... [PV] Jeu 24 Juil - 13:42 | |
| C’est … comment dire… Maera avait cessé de pleurer évacué la poussière de son oeil dès qu’elle avait prit le fil de la conversation. C’est qu’il avait une manière de parler tout à fait remarquable, quand même. Elle se retint difficilement de rire, puis n’en pouvant plus, elle essaya de se justifier « c’est amusant, tu parles de ça comme d’un kilo de viande. T’es pas romantique pour un sous toi. Et pourtant t’es pas macho. » dit-elle, en le dévisageant un peu plus. « Et c’était pas de bouts de chiffon, c’était du Etam et du Zara ! C’est pas pareil ! » Non, certainement pas au niveau du prix d’ailleurs. Puis elle lui offrit quand même un superbe sourire digne d’avoir sa photo en couverture d’un magazine de mannequins. « T’inquiète pas, Christian ne sait même pas que je suis sortie, je faisais des courses pour Meg’. Je voulais lui offrir des trucs sympa, et j’en profitait pour me faire plaisir en même temps. » Bon, d’accord ce n’était pas l’anniversaire des filles, mais parfois, de temps en temps, Maera sortait seule pour faire des petits cadeaux à sa sœur et parfois c’était Megara qui sortait pour ramener un petit souvenir de shopping. « Et puis Christian, c’est un petit agneau, il ferait pas de mal à une mouche ! » Ah, là, je crois que peu de gens sont de cet avis, mais pourquoi pas. Christian Montgomery, quand on touchait à Maera ou sa famille, ne ressemblait plus au garçon un peu ébouriffé, l’air je-m ‘en-fout-iste-mais-pas-tant-que-ça. Plusieurs avaient déjà tenté l’année dernière, sa réputation avait dû le précéder dans les classes inférieures. « Tu vas pas me racheter toutes mes fringues, arrêtes. C’est très gentil de ta part, mais ça ira. C’est pas la ruine ! » (Ndla : Ah si, c’est al ruine ! Elle porte que de la marque ! >.< ) Lui dit-elle, tout en se rapprochant de lui quand même, doucement, féline. Elle posa ses bras sur ses épaules d’abord à gauche, puis à droite, joignit les deux mains derrière son cou, et lui souffla la suite de sa phrase dans la figure « Mais tu peux venir m’aider à porter tous mes sacs, si tu as tellement envie de te racheter » Elle s’était approchée de lui au fur et à mesure, et à la dernière minute, lui avait fait une bise sur la joue. Pas folle la guêpe. Christian ne lui ferait jamais de mal à elle, mais il pouvait très bien aussi lui faire la tête, et ça, ça serait déjà bien assez tuant pour ne pas faire plus.
Embraquant d’office la main de Kristopher, comme s’il avait dit acquiescé, elle l’entraîna vers l’une de ses boutiques préférées. Elle lui encombrait les bras avec des multitudes de jupes, de robes de pantalons, de pantacourts, de ceintures (important les accessoires) et lui demandait son avis lorsqu’elle sortait de la cabine d’essayage. « Tu crois pas que ça tombe mal en fait ? » « Tu préfères la bleue ou la verte ? » « est-ce que ça me fait pas trop ressortir le ventre ? » « C’est vachement décolleté en fait, non ? » Le supplice tenait en fait à ce que les autres clients ainsi que la vendeuse finissaient immanquablement par croire les deux jeunes en couple. Le blonde s’amusait comme une folle, même si ce garçon, elle venait de le rencontrer quelques minutes plus tôt.
Une fois les emplettes terminées, elle trouva un parc avec un banc au calme. Elle s’affala sur le siège et soupira d’aise. « Ah, ça c’est une bonne journée ! » Et d’un coup, une idée subite lui traversa l’esprit. Elle commença d’abord par l’ignorer puis finalement, demanda : « Mais en fait, t’as une copine ou pas toi ? Parce que là je suis bonne pour un lâcher de lions j’imagine… »
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Ξ Sujet: Re: Dans le Londres Moldu... [PV] | |
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