¤un week-end particulier¤ [Priorité à Rosa]

Blaise venait à peine de se réveiller, croyant encore entendre les pleurs de sa sœur qui aurait fait un cauchemar. Mais, ce n’était qu’un rêve car, il était au château désormais et non à sa maison, complètement éveillé, il décida de prendre une douche puis de s’habiller. Comme c’était le week-end un jeans et un t-shirt ferait amplement l’affaire. Il descendit ensuite dans la salle commune qui était totalement vide du moins pour le moment. Il avait prit un livre afin de se cultiver d’avantage, sa barbe avait légèrement poussé et il tentait d’en faire un bouc. Juste pour voir ce que ça donnerait et puis au moins ça camouflerait un peu sa légère acné.

Le jeune Serpentard avait encore grandit durant les vacances, il mesurait maintenant pas moins d’un mètre quatre-vingt-quinze. Ce qui est très grand pour un jeune homme de presque seize ans mais, comme sa mère mesure un mètre quatre-vingt, il était sûr au moins d’être son fils. Blaise n’était pas du genre à Malefoy à se regarder pendant des heures dans le miroir afin de s’admirer enfin peut-être avant mais, il ne le faisait plus désormais. Il avait mûrit, il était aussi plus distant avec les autres Serpentards, il aimait mieux être assis dans un coin de la salle commune entrain de lire plutôt que de participer à une conversation active.

Comme le fait que Drago soit si souvent absent de cette même salle ses derniers temps. Il savait que son meilleur ami, lui cachait certaine chose et pourtant Blaise ne semblait pas curieux. En fait, il respectait Drago, qu’il puisse avoir d’autres priorités que le fait de rester dans la salle commune avec je ne sais qu’elle fille pendue à son bras. Non, Drago avait bien d’autres chats à fouetter qu’avoir avec une liaison avec des filles, pourtant dès qu’une jeune fille lui posait une question pour demander où était Drago c’était :

- Tu as regardé dans les placards de l’école ? J’suis sur que tu le trouveras avec Amy… Ah moins que ça ne soit Sally ?

Et aussi tôt la fille disparaissait et évitait de lui reposer d’autres questions ce qui ne dérangeait pas Blaise plus que ça. En plus la fille en question n’embêtait pas non plus Drago pour savoir si c’était vrai ou pas… Donc dans les deux sens Blaise gagnait la partie. Mais, bon pour l’instant il était dans la salle commune avec un excellent livre et était entrain de le dévorer.

Le silence le plus totale tournait dans la pièce. En plus, par miracle, aucune fille ne ronflait. Pourtant, même à cela, Rosa n'arrivait pas à s'endormir. Il fallait cependant spécifier qu'elle s'était réveillée à une heure très matinale. Six heure. Et, le pire, c'est qu'elle ne savait même pas pourquoi. En fait, le seul indice qui pouvait l'aider, c'était cette chaleur tropicale qu'elle avait ressentit. Peut-être avait-elle eut un rêve qui l'avait terrifié. Oui. Ça expliquerait son incapacité à se rendormir...

Dans tous les cas, deux heures plus tard, elle tournait toujours dans son lit. Et le soleil n'était toujours pas levé. D'ailleurs, comment pouvait-elle le savoir, s'il n'avait pas de fenêtre vers l'extérieur? Le QG des Serpentards étaient, après tout, sous le lac. Donc, à des kilomètres sous terre. Eh bien... par les fenêtres magiques, voyons! Quelle question ridicule...

En fait, quelle heure était-il précisément? Où avait-elle mise sa montre? Celle-ci l'attendait bien sagement sur sa table de chevet. Alors que Rosa la lisait, elle affichait quelque chose dans les 5h45. Rosa retrouva la tiédeur entière de son lit avec un soupir d'agacement. Comment allait-elle tuer le temps, maintenant? Et, comme elle ne voulait pas réveiller ses compagnes de dortoir, elle se devait d'aller trouver un endroit plus inhabité. Et, à cette heure, parions que c'était le cas de la salle commune.

Ainsi, le plus discrètement possible, Rosa se tira hors de son lit. Aucun des corps qui étaient encore couchés n'avaient bougés. Tant mieux. La jeune sorcière se prit une robe et se dirigea vers la douche. Quelques minutes plus tard, elle en ressortait toute propre, et prête à affronter cette journée à rien faire... si on excluait quelques devoirs.

Alors qu'elle descendait les marches de son dortoir, Rosa s'aperçu qu'elle n'avait rien emmené avec elle pour s'occuper pendant ces longues heures. Tant pis. Elle ferait une promenade dans le château. Par contre, s'il faisait un peu froid, il se pouvait que Rosa aille se chercher sa cape, à moins d'essayer de dormir dans la Salle Commune. Quoique c'était risqué : les autres élèves allaient, de toutes manières, finir par arriver... hum...

En descendant, Rosa rencontra la même ambiance que tard le soir : tranquillité, peu de lumière et humidité. À l'exception près que c'était plus propre. Qui savait tout de ménage, de façon si régulière? Des sorts? Ou des créatures? La jeune sorcière ne le saurait probablement jamais, mais peu lui importait réellement.

Dans la pièce en tant que tel, elle remarqua deux choses : le feu était éteint, et une personne s'y trouvait déjà. Au moins, maintenant, elle avait quelque chose à faire...

-- Quelle heure est-il?

Elle savait qu'elle n'avait pas beaucoup passé de temps dans sa douche, mais tout de même. Elle voulait savoir combien de temps elle avait devant elle. Bon.

Rapidement, en s'approchant, elle s'aperçu qu'elle avait parlé à Blaise Zabini. Si elle avait de la chance, il lui répondrait. Mais cette chance avait bien peu de chance d'arriver. Comme celui qui était devant elle était réputé pour se sentir tellement intéressant que ses contacts étaient extrêmement restreints. Un garçon très difficile, disait certaines filles dans les toilettes. En fait, on n'est jamais eut de nom de filles qui l'aient intéressé, ou qui l'intéresse. Certaines longues allaient jusqu'à prétendre qu'en toute logique, il était gay. Tous ces commentaires trottaient dans la tête de l'adolescente, mais elle n'allait tout de même pas poser ces questions... enfin, pas tout de suite.

[Poche, je sais... -_-'']

[HJ: pathétique -_-']

Blaise était entrain de le lire un ouvrage sur les vampires quand il entendit une voix féminine lui demander l’heure. Il referma alors le livre d’un coup assez sec et brusque, il faut dire que le jeune homme n’aimait pas être dérangeait lorsqu’il lisait.

- Si tu veux l’heure, tu sors de la salle commune tu vas dans le hall et là tu trouves l’horloge, tu peux pas la louper il me semble qu’elle est assez visible ! dit-il en regardant la jeune fille, il roula ensuite des yeux. Ok, je n’aurais pas du te parler comme ça, tu es pas une Gryffondor, seulement tu ne peux pas savoir que c’est énervant quand des personnes viennent te couper dans le moment le plus intéressant de ta lecture ! lui fit, il remarquer en la regardant.

La jeune fille était plutôt jolie et pour une fois elle ne semblait être le genre de fille qui demandait après le prince. Il s’installa alors plus confortablement en ne la quittant pas des yeux et en déposant le livre qu’il tenait entre ses mains sur la table basse.

- Personne n’est encore debout et il est 8 heures du matin si tu veux tout savoir, lui dit-il en faisant un petit mouvement de tête vers la cheminée pour lui montrer une horloge minuscule mais, qui était bien là. C’est le week-end tout le monde fait la grâce matinée que veux-tu ? Au moins, nous ne faisons pas partie des paresseux. Je parle beaucoup là non… peut-être un peu trop je devrais me taire et te laisser en placer une, lui dit-il avec un léger sourire.

Il ne savait pas pourquoi il réagissait comme ça envers cette fille, d’habitude il ne parlait pas autant et restait même muet lors de certaine occasion. Il croisa ses jambes puis remarqua qu’il n’y avait pas de feu dans la cheminée. Il sortit sa baguette fit quelques mouvement et des flammes vertes s’élevèrent dans la cheminée.

______________________

Si ça vous intéresses de savoir ce que lisait Blaise :

Spoiler:

Rosa eut à peine le temps de lire le titre du livre, qui était quelque chose dans le style de « Le bestiaire magique », que Blaise Zabini ferma sa lecture pour le moins... brusquement. Il n'appréciait pas que l'on le dérange? Il désirait parler à absolument personne? C'était de ses affaires, pas de celles de Rosa. Quoique quelque peu. C'était elle qui l'avait... dérangé. Enfin, il n'avait pas à se mettre dans cet état!

-- Si tu veux l'heure, tu sors de la salle commune tu vas dans le hall et là tu trouves l'horloge, tu peux pas la louper il me semble qu'elle est assez visible !

À la question »allait-elle avoir de la chance avec Blaise Zabini, aujourd'hui », la réponse était visiblement non. Eh bien, elle n'avait qu'à aller chercher sa cape dans son dortoir et à sortir dans les cachots et les couloirs froids de Poudlard...

-- Ok, je n'aurais pas du te parler comme ça, tu es pas une Gryffondor, seulement tu ne peux pas savoir que c'est énervant quand des personnes viennent te couper dans le moment le plus intéressant de ta lecture !

Hum...? La jeune sorcière avait-elle un peu de chance, finalement? Pour encourager celui qui était devant elle afin qu'il continue dans le même mouvement, elle lui fit un petit sourire. Le moins narquois possible. Et, s'il vous plaît, pas celui qui avait fait flipper Apophis Sykes. Car, après réflexion, elle ne lui avait réellement rien fait, après s'être infiltré chez lui. Et c'était ce moment élément qui faisait fuir son père...

-- Personne n'est encore debout et il est 8 heures du matin si tu veux tout savoir.

-- Oui, ça, je le savais déjà. C'est pour cette raison que je suis sortie de mon dortoir.

Elle haussa des épaules. C'était tout à fait vrai. Puis, celui qui était devant elle lui montra la cheminée. Une minuscule horloge y était encastrée. Le genre que l'on remarque que si quelqu'un d'autre ne nous la montrait.

- C'est le week-end tout le monde fait la grâce matinée, que veux-tu ? Au moins, nous ne faisons pas partie des paresseux. Je parle beaucoup là, non... peut-être un peu trop je devrais me taire et te laisser en placer une.

Elle lui sourit à nouveau. Tout autant légèrement que tout à l'heure.

-- Tu n'as pas tant parlé que ça... Et la grâce matinée, j'ai davantage l'habitude de la faire en semaine.

Elle avait de la chance, aujourd'hui, finalement! Blaise Zabini, Celui-qui-est-le-meilleur-ami-de Drago-Malefoy, lui avait parlé convenablement malgré un début abrupte! Et... avait-il sourit? Ces filles qui faisaient circuler ces rumeurs sur lui devraient en baver d'envie, si elle le savait. Car, il était vrai, elles faisaient généralement les beaux yeux à Blaise - pouvait-elle l'appeler par son prénom? - à chaque fois qu'il passait en compagnie de Drago Malefoy. Croyaient-elles tant que cela en la force de leurs charmes qu'une personne qui y résistait était automatiquement un gay? Et puis, s'il l'était réellement, quelle importance? C'était seulement un bon partie qui allait ailleurs...

Mais venait-elle de penser cela? Ce n'était pas du tout de ses affaires...! Ni de ses habitudes! Voyons... quel âge avait-elle, déjà? 13 ans. Était-ce convenable...? Rosa, qui s'était toujours élevée elle-même, se demandait donc ce qui était correcte ou pas de penser, à un âge précis. Bien sûre, elle savait que les paroles, généralement, les autres ne les connaissaient pas, mais... les paroles pouvaient virer aux paroles et là, c'était davantage risqué.

-- Qu'est-ce que tu lisais?

Bah, quoi? Il fallait bien commencer à quelque part, dans une discussion... Bien qu'elle le savais déjà.

Petit coup de flashouilleur ! HOP HOP HOP !

Ils ne se connaissent pas !

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