Dortoir des première année (of course open ^^)

Une fois que les chaussettes furent redevenues comme neuves, Raine les regarda comme si elle avait sous ses yeux noirs la toute première merveille du monde.

- R, r, reparo ? C'est magique ! Enfin, évidement que c'est m, magique... Il faut que j'apprenne ce sort, c'est banana !! Dit la jeune Raine, émerveillée que le tas de fils qu'elle avait sous les yeux se soit transformé en une paire de chaussette neuve.

Elle se retourna vers son armoire et farfouilla un instant. Après quelques instants, elle sortit un pyjama qui avait été ralongé très certainement plusiseurs fois vu le nombre de bouts de tissus qui avait été cousus. Sous le regard, pourtant neutre, d'Abby, la jeune fille parut très gênée, et tenta alors de lui expliquer la situation.

- Mes parents pensent que c'est pas la peine d'acheter des pyjamas neufs, parce que de toute façon on ne les porte que sous la couette. Ca fait quatre ans que je trimballe celui-ci. Non pas que ma famille soit pauvre, au contraire ! S'empressa de préciser la jeune Raine, mais juste... excessivement pingre ! Alors, si je pouvais maîtriser ce réparo, je pourrais porter des vêtements comme neufs tous les jours, même sans l'uniforme ! Allez j'essaye !

Raine prit alors sa baguette magique qui se trouvait dans l'une de ses poches. Elle se concentra quelques instants puis, hésitant prononça " Réparo ". Sa baguette laissa alors s'échapper quelques simples étincelles dorée, avec le pyjama ne s'entortille sur lui-même. Il devint rapidement une sorte de boule, avant de revenir à son état initial. Point positif, il avait l'air d'avoir été repassé à l'instant ! Il n'en faudrait pas beaucoup à Raine pour maîtriser ce sortilège.
Raine poussa un soupir. C'est alors qu'Abby décida de reprendre la parole et, pourquoi pas, lui remonter le moral.

- Si tu veux, demain, je pourrais peut-être t'aider à le maîtriser ?

Au moment où elle prononçait cette, phrase, elle entendit la porte s'ouvrir. Abby tourna alors rapidement la tête vers la nouvelle arrivante qui soursauta, pensant très certainement se retrouver seule. Elle fit un grand sourire en voyant Summer, qu'elle avait rencontré durant le voyage et dont sa première impression fut qu'elle était très gentille.
Elle la revit également à la table des Poufsouffle. Alors qu'Abby, qui était tout près de Noémie, était entourée de deuxièmes années, Summer était plus loin et ne pu que leur faire un sourire accompagné d'un geste de la main, qu'elle ne manquèrent pas de lui rendre.

- Oh, salut ! Finalement, on est dans la même maison ! Dit Summer à l'adresse d'Abby.

- Oui, et j'en suis très heureuse, répondit Abby en souriant.

Raine les regardait avec des yeux interrogateurs, alors Summer très fatiguée et presque déjà au pays des rêves, s'avançait vers son lit.

- Heum, au fait, je m'appel Summer, dit-elle d'une voix endormie.

- Je, je m'appel Raine, Raine Brunay, enchantée. S'empressa d'ajouter la jeune fille.

- Summer et moi on s'est rencontrées dans le Poudlard Express, tout à l'heure. Explica Abby.


Après quelques instants, Raine reprit la parôle.

- On va devoir se dire bonne nuit !

Et elle avait raison, il était déjà bien tard.

Tout le monde se glissa dans ses couvertures et quelqu'un éteignit la lumière. Dans la pénombre, Raine pouvait voir le visage de ses deux colocataires éclairées par la lune au travers des larges fenêtres du dortoir. Elle les observa quelques secondes, puis se retourna et ferma les yeux...

Bien sûr, elle ne s'endormirait pas tout de suite, et s'attendait à participer à quelques chuchotements nocturnes. Par ailleurs elles ne pouvaient pas d'être que trois représentantes du sexe féminin dans les petits nouveaux jaunes et noirs. La salle commune était probablement encore pleine, et les autres occupantes (dont les valises encore entassées trahissaient l'existence) monteraient petit à petit au cours de la nuit...

Et puis, elle avait tant de choses à penser... Elle n'aurait jamais cru que les sorciers étaient si nombreux ! Comment les gens normaux, les moldus, pouvaient-ils ignorer l'existence d'une telle population ? Une simple perquisition de police aurait suffit à mettre à jour chaudrons, chapeaux pointus et baguettes magiques ! Et les dans les recensements ? Personne ne s'est jamais étonné que toute une partie de la population ne soit pas raccordée à l'électricité ? (car les sorciers n'ont bien sûr pas besoin d'électricité) Il existait sûrement un sort capable de modifier la mémoire....
Raine frissonna. Si ça se trouve, des centaines de personnes ont actuellement une mémoire modifiée pour garder le secret. Si ça se trouve elle-même a déjà assisté à un acte de magie durant son enfance, mais n'en a pas conservé le souvenir. Allons, ça n'a aucun sens, elle est une sorcière, non ? Pourquoi lui cacher l'existence de la magie ? A moins que ses pouvoirs n'aient été découverts que récemment. Oui, ça expliquerait tout ! Les autres élèves de l'école se connaissent déjà car ils se sont rencontrés dans une école primaire de sorciers ! Euh... attends, non, ça ne tient pas debout, qu'est-ce qu'Abby avait dit déjà ? Qu'elles s'étaient rencontrées dans le train...

Bercée par ses pensées, la nouvelle élève de l'école de magie Poudlard s'endormit lentement...

[Firefox je t'aime !! J'ai eu une coupure de courant et il m'a rechargé tout ce que j'avais déjà tapé
Quelqu'un ferme ? Ou on laisse pour un éventuel retardataire ??]

Ainsi, la jeune Abbygael se glissa dans son lit à baldaquin, après avoir éteint la lumière de la chambre. La pièce était simplement éclairée par les rayon de la lune qui passaient au travers des fenêtres du dortoir. Allongée dans son lit, Abby se tourna afin de se mettre sur le dos. Elle regarda un instant le plafond en réfléchissant à ce qui lui arrivait. Depuis toujours elle avait été habituée à la magie, mais jamais elle n'y avait été confrontée de si près. Jamais elle ne l'avait touché du doigt comme elle le faisait à présent. Jamais.
Tout se bousculait dans sa tête. Hier soir, elle était chez elle avec ses parents, et voilà qu'en cette veille de rentrée scolaire, elle se trouvait dans un endroit qui était tout autre. En réalité, elle était toujours " chez elle ", mais ailleurs en même temps. C'était dur à expliquer. Elle avait quitté sa famille, ses amis, sa maison, et pourtant tout ceci elle le retrouverait, en un sens, à Poudlard. Oui, Poudlard serait sa nouvelle maison.
Abby se trouvait répartie à Poufsouffle, entourée de personnes qui seraient sa nouvelle famille. Elle ferait de nombreuses connaissances à l'avenir, elle en était bien consciente. Eux aussi seraient à la fois ses amis et sa famille, tout autant qu'elle le serait pour eux.
Elle ne pourrait pas encore dormir, non. Malgré la fatigue qui s'accumulait, il n'y avait pas encore assez de place pour le sommeil.

- Raine, Summer, vous dormez ? Dit la jeune Abby en chuchotant.

[ J'avais bien envie de continuer, on pouvait pas finir le sujet après seulement deux pages x) *SBAFF*
A moins que vous ne vouliez terminer ]

[hj: voici l'éventuelle retardataire ]

Mary était encore subjuguée par sa répartition... Elle revoyait les images de cet événement extraordinaire dans sa tête… Tous les élèves, les hurlements, les bousculades, les huées entre deux maisons… La verte, celle de Serpentard, et une autre… La rouge, il lui semblait… Quel était le nom de cette maison déjà ?
Elle s’était avancée à l’appel de son nom, l’un de ceux du début de liste. Le Choixpeau avait effleuré son épaisse chevelure brune et avait prononcé des mots qu’elle seule semblait avoir entendu… Puis ce fut le choix : Poufsouffle.
Elle fut ravie de l’accueil des personnes de la maison ! Tous avaient applaudi et souri. Elle s’était dépêchée de fuir vers la table de sa nouvelle maison, sa nouvelle « famille » ? En tout cas, elle avait fait son possible pour ne pas être trop abordée par les personnes autour d’elle. Malgré leur point commun (qui était le jaune en plus… pas cool comme point commun, quand on sait qu’elle déteste cette couleur…), elle restait méfiante. Effrayée un peu aussi, peut-être.
Elle arrivait dans un monde où elle ne connaissait personne, où tout était différent… Où les normes n’étaient pas semblables que dans le monde qu’elle laissait derrière elle. Etonnant de se dire ça, quand on est sang-mêlé.

Après le repas, où elle avait à peine touché à son assiette, elle avait sagement suivi la préfète de la maison qui avait conduit les « première année » de Poufsouffle à la salle commune. Mary fut émerveillée par l’environnement ! Chaleureux, confortable, convivial… Si seulement elle pouvait partager cela avec quelqu’un… Si seulement…

Une fois les explications données, elle s’enfuit dans un coin pour s’isoler. Elle préférait observer, avoir une vue d’ensemble. Elle jugeait de l’attitude de ses semblables, de leur comportement. Comment étaient-ils tous ? Ils paraissaient heureux… Heureux d’être là… Surtout les plus vieux ! Elle voyait les liens entre les amis de longue date. Elle découvrait même certaines relations plus qu’amicales… Cette ambiance de joie, de fête, la fit sourire doucement.

Puis elle choisit de rejoindre son dortoir. Peut-être que les filles avec qui elle allait partager sa chambre seraient déjà endormies ? Elle craignait de les rencontrer… Comment seraient-elles ? De vraies filles ? Superficielles ? Ou alors, des personnes intéressantes ? …
C’était le ventre noué qu’elle monta les escaliers. Sa main tremblait légèrement quand elle appuya sur la poignée. La porte s’ouvrit.
Et les filles semblaient dormir…

« Oh… Euh… »

Ses joues s’enflammèrent. On la voyait rougir immédiatement : elle avait la peau si pâle. Elle fila vers le dernier lit vide en catimini...

Mary avait avancé à petits pas rapides et silencieux vers le lit qu’elle avait repéré. D’ailleurs, il semblait que sa valise avait choisi le lit bien avant elle… Il y avait un room-service dans cette école ?! Elle n’avait jamais vu ça ! Que de magie dans tous les recoins du château… Même dans les endroits insoupçonnables !
Elle allait se glisser doucement dans les draps quand une lumière éclaira son dos. Elle se retourna aussitôt, un peu trop vivement. Elle fut surprise de voir la baguette d’une des filles allumée. Quel était ce tour ? Elle qui ne connaissait pas encore la magie, elle avait beaucoup à apprendre ! Elle observa en silence la jeune fille qui ne dormait pas.
Etrangement, cette compagnie inattendue ne la rebutait pas… Peut-être était-ce l’attrait si chaleureux et accueillant de la jeune Poufsouffle ? En tout cas, Mary était presque rassurée de voir quelqu’un encore réveillée dans le dortoir !

« Bonsoir. », répondit-elle en chuchotant également.

Elle songea un instant qu’il vaudrait mieux qu’elle se rapproche de la dénommée Abby pour pouvoir discuter sans prendre le risque de réveiller les marmottes de la chambre. Elle s’approcha donc à pas feutrés vers le lit de la jeune sorcière avant de répondre.

« Moi, c’est Mary. »

Elle s’agenouilla près du lit d’Abby pour ne pas rester bêtement debout. Elle observa la lueur qui se dégageait de la baguette… Ce sort ne semblait pas irréalisable, mais c’était tout de même impressionnant ! Où avait-elle mis sa propre baguette ? Dans sa robe de sorcière. Poche arrière. Un des garçons assis non loin d’elle pendant le repas lui avait déclaré que c’était une idée plutôt fâcheuse… On a trouvé meilleure façon de perdre une fesse. Il semblait y avoir des comiques dans la maison des Poufsouffles !

Elle revint à la réalité et se lança…

« Dis-moi… Euh… Abby… Comment tu fais pour… »

Elle ne savait pas trop comment qualifier ce sortilège… Pour « enflammer » sa baguette ? Pour « éclairer » sa baguette ? Pour « faire de la lumière » tout simplement ? Ne sachant quels termes employer, elle opta pour un signe : montrer la lumière du doigt. La simplicité était toujours le moyen le plus efficace de ne pas mettre les pieds dans le plat. Quoique, dévoiler son ignorance était peut-être déjà mettre un orteil dans le plat… Comment le savoir ? Mais elle ne pouvait pas rester naïve au sujet de la magie tout sa vie !

Répondant à l’invitation d’Abby, Mary s’était installée en douceur sur le lit de celle-ci. Elle prenait soin de prendre une toute petite place (ce qui n’était pas difficile étant donné sa mince corpulence et sa petite taille). Elle sourit quand elle aperçut le petit chaton blanc. Le pelage de l’animal le rendait bien visible dans la pénombre.
Elle aussi avait un chaton mais celui-ci avait faussé compagnie à sa propriétaire pendant le trajet du Poudlard Express. Elle ne s’inquiétait pas vraiment : Boule de Suif était un vrai petit fugueur, mais il revenait toujours au près de sa maîtresse. Elle se réveillerait sans doute le lendemain avec un chaton noir, blanc autour de l’œil droit, lové dans les draps aux couleurs de Poufsouffle.

Abby avait compris la question silencieuse de la jeune sorcière brune et elle s’était mis en tête de lui faire une démonstration impeccable ! Le sortilège s’appelait donc Lumos… Il permettait d’éclairer la baguette et d’avoir une source lumineuse en toutes circonstances… C’était un sortilège pratique ! Mary se lança au défi de le réussir le plus rapidement possible ! Pourquoi ne pas commencer maintenant ?
*Je n’en suis pas capable… La magie n’est pas mon point fort…*
Elle se souvint alors des paroles que son père avait prononcées quand elle lui avait dit qu’elle refusait de partir dans une école de sorcellerie et de le laisser seul.
« Mary, la magie fait partie de toi. Tu ne peux pas fuir éternellement ta propre personnalité. Cesse de te remettre sans arrêt en question. Si tu te faisais confiance, tu t’ouvrirais bien des portes. Crois en toi ma chérie. Et tu seras la meilleure sorcière de toute l’Angleterre ! Je serai le plus heureux des pères… »
Son père, moldu de son état, l’avait encouragée… Elle pouvait le faire… Vraiment ? Oui. Elle devait y croire ! Y croire, comme son père y croyait !

« Je vais essayer aussi », murmura-t-elle dans un souffle retenu.

Elle était encore plus pâle que d’habitude. Son visage se crispait. Allait-elle y parvenir ?
Elle fit un geste vif et retira la baguette de sa poche. Elle l’observa un moment avant de se lancer dans cette nouvelle expérience. Allait-elle vraiment le faire ? Mmh…
*Tu dois y croire… Tu dois y croire !*
Mary cherchait une dose de confiance en soi… Elle jeta un bref coup d’œil à Abby qui lui souriait. Cette fille avait vraiment un air sympathique !
Fermant un instant les yeux, elle se concentra. Cherchant le flux de confiance et de concentration qui allait lui être d’un grand secours. Une fois prête, elle rouvrit les yeux et se lança.

« Lumos ! » prononça-t-elle avec conviction, la voix un peu élevée.

Elle y avait mis tellement de cœur que la baguette s’illumina vivement avant de changer en une faible lueur, pâle et tremblante. Elle se retourna pour voir si son éclat de voix n’avait réveillé personne… Elle était tellement confuse d’avoir haussé le ton que son sortilège se romput. Elle perdit un peu pied… Mais se ressaisit. Elle devait y parvenir !

« Lumos », murmura-t-elle cette fois, se concentrant aussi bien sur le sort que sur le ton de sa voix.

La baguette s’illumina, moins violemment que la première fois, mais cette fois-ci, la lueur semblait tenir. Mary ne put retenir un sourire en voyant qu’elle avait réussi à réaliser son tout premier sortilège avec sa baguette ! Ses doigts serraient le bois, ses yeux pétillaient.

« Merci Abby. »

Mary plissa les yeux de contentement. Elle murmura un petit Nox à sa baguette qui s’éteignit… Tiens, c’était plus simple que de lancer le sortilège. Elle chuchota à nouveau la formule et la baguette se ralluma. Elle commençait à prendre le coup de main ! Génial !

« Oui, mais tu m’as aidée quand même ! répondit-elle dans un léger souffle à Abby.

Mary ne se sentait finalement pas si mal dans cet endroit. Elle qui avait tant appréhendé la rencontre avec les filles de son dortoir, au point de vouloir attendre qu’elles s’endorment pour monter… En fin de compte, la première avec qui elle faisait doucement connaissance semblait adorable !
Quand Abby parla d’aller explorer le château de nuit, Mary fut titillée… Elle avait cette fâcheuse manie de faire de charmants pieds de nez aux réglements. Mais en général, elle préférait mesurer les risques avant de se plonger dans l’aventure !
Elle ria donc doucement en entendant la réflexion d’Abby, mais n’y donna pas immédiatement suite…

« Je propose qu’on fasse connaissance sérieusement… Histoire de se risquer au dehors en sachant un tant soit peu de choses sur l’autre ! déclara-t-elle doucement. Qu’en dis-tu ? »

Ses yeux bleu sombre pétillaient d’excitation. Elle qui adorait les montées d’adréline, peut-être qu’elle serait bien servie ce soir… Elle se mit à imaginer deux jeunes Poufsouffles perdues dans le dédale des escaliers qui bougeaient, évitant les armures animées et se faufilant dans de bonnes cachettes pour ne pas risquer d’être prises en flagrant délit par un professeur insomniaque ou un préfet trop pointilleux…
Elle réfléchit alors au pour et au contre, et pensa que sa nouvelle camarade en faisait autant. Allaient-elles découvrir Poudlard sous un nouveau jour… ?
Mary commençait à se trémousser sur le lit d’Abby. Elle observa le chaton qui revint s’étaler de tout son long, lui fouettant légèrement le visage de sa petite queue. Elle le regarda se prélasser sur les draps avec toute la paresse nécessaire… Elle pensa à Boule de Suif… Qu’était-il en train de faire ? Faisait-il la chasse aux gnomes dans le jardin privé du garde-chasse ? Crachait-il sur une armure effrayante ? Cette image lui tira un nouveau sourire.
Elle revint à Abby et n’en put plus d’attendre…

« Euh… Tu es une sorcière de… » allait-elle demander avant de s’interrompre en plein milieu de sa question.

*Comment dit-on… Sang pur, il me semble… Je n’aime vraiment pas cette expression…*
Ses yeux se mirent alors à fixer le chaton, comme pour évacuer une certaine gêne. Elle s’en voulait un peu d’avoir honte d’utiliser le vocabulaire employé par tous les sorciers… Elle choisit alors de se reprendre d’une autre façon.

« Tes deux parents sont des sorciers ? » parvint-elle à formuler dans un chuchotement à peine audible.

Maintenant qu’elle avait réussi à se délier la langue, plein de questions se mirent à se bousculer dans son esprit. Mais elle ne voulait pas tout chambouler dans un flot d’interrogations. Elle parvint à contrôler son excitation pour laisser à Abby le temps de répondre…