Retrouvailles [PV]

Privé : Théophile !! =D

Seulement deux jours s'était écoulé depuis le "lapin" que lui avait posé Théophile à King Cross. Pourtant Lethe l'avait attendu dans le train, et était même parti à sa recherche. En vainc ! Ils avaient sûrement du se chercher mutuellement et de ce fait être à un bout du train quand l'autre était à l'opposé. Bref, Lethe ne l'avait vu nul part.

Arrivée au château, la jeune Pouffy avait continué sa quête mais durant ces deux jours elle ne l'aperçu que quelques secondes. Qu'est ce qu'il est volage celui là !

Au matin du 3 Septembre 1996, Lethe s'éveilla avec un fort mal de crane. La nuit passée avait été agitée par une série de mauvais rêves et de souvenirs douloureux. Faux espoirs, déception de coeur, séparation...
A plusieurs reprises elle s'était éveillée croyant entendre une voix tant espérée, mais cela n'était qu'une illusion. A 7 heures 30 elle fut tirée du sommeil par une sensation fort agréable. Quelque chose de bien allait se passer aujourd'hui. La fillette sortit de sa couverture et tira sa valise hors de sous le lit. Elle y prit un jean, une tee-shirt à manche courte rose pâle et un sweet noir. En 5 minutes elle fut habillée, la valise rangée, prête à sortir prendre son petit déjeuner. Elle se glissa à pas très lent hors de la chambre, pour ne pas réveiller les autres élèves, sa robe de sorcier à la main, quitta la salle commune des Poufsouffle et se retrouva dans un des nombreux couloirs de Poudlard.
Sur le chemin menant à la Grande Salle la petite rousse croisa quelques élèves, le visage toujours endormis. En entrant dans la Grande Salle elle y découvrit d'appétissant plats mais son estomac avait l'air d'être toujours en train de dormir car malgré la douce odeur des toasts et croissants l'appétit lui manquait. Lethe alla tout de même s'asseoir à la table des Poufsouffle et se força à avaler quelque chose (histoire de dire non je fais pas un régime). Elle but une gorgée de jus de pomme et se retira de table. Décidément la journée commençait d'une drôle de façon.
Sortant de la Grande Salle, elle partit en direction du parc afin de marcher un peu pour ce changer les idées avant une dure journée de cours. Elle s'arrêta après 10 minutes de marche sous un grand chêne et fit quelques étirements. " Il ne faut quand même pas que je deviens raide comme un manche à balais " pensa la jeune fille.

Après cinq minutes d'étirement Lethe sentit enfin ses muscles se dénouer et retrouva un peu de fluidité dans ses mouvements. Elle continua ainsi pendant quelques instants et finalement s'assis dans l'herbe, sa robe se sorcier étendue sous ses fesses. Elle contempla le château qui se réveillait peu à peu tout en se remémorant son emploi du temps. Aujourd'hui elle commençait à 9h.

"Génial ça me laisse encore une heure de tranquillité.", se réjouit-elle.

Elle laissa tomber son dos en arrière jusqu'à ce qu'il arrête sa chute sur le tronc de l'arbre. Alors Lethe ferma les yeux, profitant de l'air matinal encore frais de ce début de Septembre.

Le soleil de septembre se frayait difficilement un chemin à travers les rideaux de la chambre des Gryffondors, éclairant quelques formes emmitouflées dans leurs couvertures. Théophile ouvrit un oeil, parcourut à 'aide de celui-ci l'ensemble de la salle, s'arrêta un moment sur Haven en train de baver dans son sommeil, et finit son parcours sur sa montre.

Déjà ?

Certes, c'était la question qu'il se posait tout les matin au réveil, mais ce jour était particulier. Il était revenu à Poudlard quand même ! Et arriver en retard à son troisième cours de l'année n'était pas recommandé. Il sortit donc ses pieds de son lit, les posa sur le sol et fut transpercé par le froid du sol. Il rapatria à la vitesse de la lumière ses pieds dans la chaleur de sa couverture et rampa jusqu'au pied du lit. Il fouilla quelques secondes dans un paquet de tissus et en sortit ses chaussettes de la vieille. Il les enfila avec sourire satisfait et posa avec précaution ses pieds sur le sol.

Voilà une bonne chose de faite. Bon, direction p'tit dèj, je meurs de faim !

Théophile attrapa ses vêtements "rangés" dans l'armoire et sortit aussi discrètement. Il s'habilla sur le palier pour ne réveiller personne de sa chambre, puis descendit dans la grande salle. A cette heure matinale, elle était déjà bondée, mais pas forcément avec les personnes qu'il fallait. Malgré son observation intense, il ne parvenait pas à trouver celle qu'il cherchait.

Mais qu'est-ce qu'elle fabrique ? Elle m'évite ou quoi ?

Impossible de trouver Lethe depuis qu'il était arrivé à Poudlard. Ils avaient pourtant convenu de se retrouver dans le train de l'école pour faire le voyage ensemble, mais il n'avait même pas aperçu le bout de l'extrémité de l'un de ces cheveux de tout le voyage. Elle avait peut-être oublié... Tant pis...

Ayant perdu l'appétit soudainement, il sortit de sa poche son emploi de temps.

Alors, première heure... Et saleté ! Cours de vol... C'est vraiment mon jour.

Il réfréna une forte envie de rouler ce fichu papier en boule et sortit rageusement de la Grand Salle et du hall dans le parc. Il orienta ses pas vers la terrain de vol repéra un gros caillou et shoota avec force dedans. Mais il ne réussit qu'à s'écraser le pied contre le sol et à sautiller sur place en se tenant un pied dans les mains, sous le regards des autres deuxième année de Gryffondor pouffant de rire. Et là il vit, vision angélique, Lethe assise sous un arbre. Toujours en équilibre sur un pied, il fit passer son regard du terrain de vol à Lethe.

Lethe, cours de vol... Cours de vol, Lethe... Lethe !

Et il se dirigea d'un pas rapide et joyeux (quoique un peu boitillant) vers l'arbre et la demoiselle qui était assise à son pied.

"Salut princesse."

Lethe ouvrit les yeux et leva la tête. Elle lui sourit et Théophile fut certain que dans le train, elle ne l'avait pas oublié.

Dix minutes étaient déjà passées et Lethe commençait à frissonner, en fin de compte il ne faisait pas si chaud, Une petite brise soufflée en continue, agitant sa longue chevelure rousse. Quelques boucles solitaires vinrent se disperser devant ses yeux, lui masquant temporairement la vue. Alors qu’elles les remettaient en place, un léger bruit de pas se joignit aux sons mélodieux du chant des oiseaux. Lethe, toujours appuyée contre le tronc de l'arbre, n'y prêta guère attention.

" C'est sûrement un autre élève matinal qui profite de la naissance du jour pour se ressourcer", pensa-t-elle.

Pourtant, les pas s'arrêtèrent derrière "son" arbre. L’inconnu devait l’avoir remarquée, alors pourquoi avait-il choisi cet endroit là ? Le cœur de Lethe s’emballa, des centaines de questions passèrent en trombe dans sa tête. Qui ça pouvait être ? Pourquoi était-il venu ? Que cherchait-il ? ....
Toutes ses questions trouvèrent réponses lorsque l’inconnu lui adressa un :

"Salut princesse."

Le cœur de la jeune fille battait à tout rompre dans sa poitrine naissante. Une seule personne pouvait l’appeler ainsi. Et cette personne ne laissait pas Lethe de marbre. Tout en essayant d’apaiser les battements de son cœur, elle leva la tête et sourit au Gryffondor à demi caché par l’imposant arbre. Théophile avait les yeux qui pétillaient et un énorme sourire ornait son doux visage. Lethe comprit alors qu’il était impossible qu’il l’ait oubliée durant le trajet dans le train.

" Salut, mon prince ", lui répondit-elle.

Une telle joie émanait de son visage que même un aveugle aurait ressentit son bonheur. La jeune fille se demanda alors comment elle avait pu douter de lui. Il était certain que Théophile ressentait à son égard ce qu’elle éprouvait pour lui. Mais ni l’un ni l’autre n’avait le courage suffisant pour le dire. Lethe le fixa. Si les mots n’étaient pas assez fort pour l’exprimer alors le regard prenait le relais. Et elle savait qu’à ce moment-là le sien était brillant de sentiment. Une larme solitaire coula même, une larme de joie. La fillette ne prit même pas la peine de l’essuyer.
Pendant une vingtaine de secondes les deux enfants se regardèrent. Puis Théophile détourna le regard et se rapprocha d’elle en boitant légèrement.
C’est alors que Lethe remarqua qu’il ne s’appuyait pas beaucoup sur un de ses pieds. Le sourire de la jeune Poufsouffle se rétrécit un peu tandis qu’elle le regardait faire des tentatives, vaines, pour s’asseoir. En un bon la petite fille se leva et l’aida à s’installer contre l’arbre. Puis à son tour elle s’assit, s’assurant de ne pas heurter Théophile. Un silence pesant s’était installé entre les deux élèves.
Lethe fut là première à le briser. Elle voulait savoir ce qui lui avait provoqué ce boitement mais ne trouvait pas de manière abstraite pour le lui demander :

" Alors mon grand, raconte-moi tes derniers exploits ", commença-t-elle.

Mais, le voyant s’agiter, comme si quelque chose le tracasser. Si c’était bien ce qu’elle pensait (l’épisode du train) alors elle n’avait aucune envie de ressasser cet événement... Même si au plus profond de son être, elle souhaitait obtenir des réponses.
Expédiant le plus loin possible ce désir elle enchaîna avant que Théophile ait pu prendre la parole.

" Nan, tais-toi. Si c’est du train que tu veux parler sache que je n’ai rien envie d’entendre (mais sa voix manquait d’assurance et le Gryffondor s’en aperçut). C’est vrai, ça ne ferait qu’entacher nos retrouvailles et je dois t’avouer ça ne me tente pas du tout. Je suis bien trop heureuse qu’on soit réuni... On fait une croix sur ce déplorable épisode ok ? "

[600 mots avec le texte de Théophile
Et 598 sans.]

599 sans la citation de Théophile

Théophile lui offra un sourire reconnaissant et s'enjoignit à ne plus penser à ce satané train. C'est vrai, ces retrouvailles étaient la plus eblle chose qui lui soit arrivée depuis l'a rentrée, il fallait en profiter à font, pas ressasser de mauvais moments. Il prit un air très séireus et comença.

"Je me suis, au péril de ma vie, battu contre un énorme monstre appelé loup-garou afin de sauver une famille d'écureuil plongée dans l misère à cause de la baisse du pouvoir d'achat. J'y ai perdu ma jambe et une protèse l'a remplacée, mais je la porterais fièrement toute ma vie comme symbole de mon courage et de mon honneur."

Lethe le regarda sans rien, dire, avec cette lueur particulière dans le regard qui le faisait monter au ciel. Il sourit et se reprit :

"Et bien vois-tu, ma chère Lethe, j'ai un petit frère. Un gars charmant, que j'adore, mais parfois, il me tape sur les nerfs, à un point ! Enfin... Un petit frère quoi. Et donc ce charmant bambin -enfin, il a que deux ans de moins que moi- a décidé de se mettre au roller. Tu connais le calme et le tempérance que j'affiche en toute occasion ? Et bien mon frère, c'est pareil, un trait de famille on dirait. Bref, étant un grand frère responsable et prévenant, j'ai dû accompagner mon frère pratiquement tous les jours au skate park afin qu'il s'entraîne -obligation maternelle-. Et devine quoi ?"

Il laissa planer le silence quelques instants puis continua :

"Il est très doué question vitesse. Il va très vite, très loin, il grimpe les montée et dévale les descentes sans problème. Là où il y a un hic, c'est que la direction, c'est pas encore tout à fait ça. Alors il y a deux semaines, alors qu'il s'amusait depuis presque une heure, moi j'ai décidé de rentrer. Mais lui, bien entendu, était pas d'accord. J'avais pas envie de batailler, alors je me suis planté face à la descente qu'il empruntait, histoire de le bloquer et de le ramener par la peau des fesses s'il le fallait. Il a descendut tout droit, tout droit, tout droit. Je pensais qu'il allait tourner. Il n'a pas tourné."

Il retroussa la jambe de son pantalon pour lui montrer une jeune cicatrice encore rose le long de son mollet.

"Je sais pas ce qu'il avait mis de coupant sur son roller, mais il m'a pas raté. Merci la famille. Mais ça a un bon côté, car ça se trouve je pourrais utiliser ça comme prétexte pour sécher les cours de vol !"

Il s'étira en grognant et posa son regard sur Lethe.

"Et toi ma belle, quoi de beau cet été ?"

Un sourire ravi apparut sur le visage de Lethe lorsque Théophile accepta sa requête. C’était définitif : The Episode of the train is on the poubelle ! Les dents de la fillette apparurent encore plus quand son ami lui narra ses derniers exploits. Un petit rire échappa des lèvres de la jeune fille. Décidément le Gryffondor ne manquait pas d’imagination. Le regard de la Poufsouffle se chargea d’admiration : sa créativité et son sourire ravageur faisaient fondre la fillette.

Finalement mister Mandrake redevint sérieux et raconta ses véritables vacances. Elles n’avaient pas du être de tout repos pour lui. S’occuper d’un enfant de neuf ans c’est pas toujours facile. Surtout quand on doit jouer les nounous… Pauvre Théo… Celui-ci expliqua à la roussette les conditions d’un accident… D’après les faits détaillés par son interlocuteur la collision avait dû être très brutale. Pour terminer son récit le jeune homme souleva le bas de son pantalon pour exposer à la vue de tout le monde sa récente cicatrice. Elle courait le long de son mollet. Lethe porta une main à sa bouche pour bloquer un hoquet de dégoût et ferma les yeux tout en détournant la tête. Théophile dû capter le malaise de la jeune fille car en un mouvement il masqua sa plaie et changea de sujet. La Poufsouffle lui murmura un petit merci et fit mine de poser sa tête sur son épaule.

Perturbé, il lui demanda de raconter ses vacances. La fillette respira un grand coup et se lança :

« Bah tu sais à part t’écrire de nombreuses lettres j’ai pas fait grand chose… Enfin je me suis baladais et j’ai passé du temps avec ma famille… Pas super en terme de distraction. J’ai beaucoup lu et j’ai attendu nos retrouvailles. »

Sur cette ultime phrase un teint un peu rosé apparut sur les pommettes de Lethe. Elle n’y prêta aucune attention car il était temps que les deux élèves commence à s’exprimer leurs sentiments ! Sa tête continua sa descente vers l’épaule de son ami, qui à présent était carrée, et la posa délicatement dessus. Ils restèrent ainsi un bon moment. Aucun des deux n’osaient briser ce moment magique. Sans crier garde la jeune fille se redressa et plongea son regard dans celui bariolé de Théophile.

« J’ai deux trucs à te demander… Le premier, le plus simple… C’est : tu veux bien venir me supporter pendant le match ? (Lethe n’attendit pas de réponse) Et le deuxième, je mis prends peut-être trop tôt mais tu veux bien être mon cavalier pour le bal ? C’est dans un peu plus de un mois mais je préfère m’y prendre à l’avance… »

Cette fois-ci elle attendit une réponse…

Pendant quelques secondes, Théophile ne répondit pas, bien plus intéressé par les yeux de Lethe dans les siens que par ce qu'elle venait de dire. Puis il prit conscience de ce que la jeune Poufsouffle avait dit et répondit avec un grand sourire :

"Oui, avec grand plaisir, je serais même honoré d'être ton chevalier servant lors du bal de Noël."

Il fit un petit signe de tête, mimant une mini révérence (assis ça n'a pas autant d'impact, mais bon...).

"Mais, pour le match..."

Il hésita, s'empêtra dans ses phrases, avant d'énoncer plutôt clairement :

"Il oppose ta maison à la mienne, et je ne me ferais pas que des amis si je supporte Poufsouffle. Je tiens à ce que notre maison gagne la coupe cette année, ça fait un bail que cela ne nous est pas arrivé. Mais dès que tu auras le Souaffle, je te promets de crier si fort que le stade entier m'entendras !"

Il entendit calmement, redoutant tout de même sa réaction. Il savait que Lethe aimait énormément le Quidditch et que sa place dans l'équipe de sa maison lui tenait réellement à coeur. Cela se voyait au sourire radieux qu'elle arborait dès qu'elle enfilait sa tenue de vol et qu'elle s'élançait pour voltiger entre les joueurs adverses. Théophile avait assisté l'année passée à quelques uns de ses entraînement, et il était témoin direct de son état sur un balai.
Personnellement, il préférait le balai quand c'était quelqu'un d'autre dessus, et que lui gardait les pieds sur la terre ferme. Mais quand ce "quelqu'un" d'autre était Lethe, ses longs cheveux roux volant au vent, même couverte de boue à la fin d'un match durement disputé, il en arrivait presque à vouloir monter sur un balai pour la rejoindre, en dépit de son vertige.

Théophile mit quelques secondes à répondre. Il semblait perdu dans le regard de son amie. Lethe n'osait pas détourner le regard, ni cligner des yeux, elle craignait de rompre ce fabuleux contact. La jeune fille avait des sortes de papillons dans le ventre. Et le phénomène grandissait de plus en plus à chaque fois que Théo posait son regard sur elle... Pourtant elle souhaitait du plus profond de son cœur que leur échange se termine car, comme souvent quand on garde les yeux ouverts trop longtemps, des larmes commençaient à s’accumuler entre ses paupières. Pleurer sans raison c’est pas forcement le mieux... Heureusement, Mandrake tourna la tête, brisant leur conversation visuelle. Dans cette posture, il ne vit donc pas la larme solitaire qui coula sur la joue de sa princesse.
Pendant que son ami lui répondait Lethe s’empressa d’essuyer sa pommette et les bords de ses yeux.

Pour le plus grand bonheur de la Poufsouffle Théophile accepta avec un grand sourire sa demande. A présent elle ne pouvait que prier que ça se passe mieux que l’an passé. A sa gauche le Gryffondor esquissa une sorte de révérence, enfin ce qui debout en aurait été une, quoi que, sur un pied c’est pas certain que ça rende bien... Pour la énième fois de la journée Lethe maudit le jeune frère de son ami...

Enfin bref, c’est la vie. Discrètement, enfin aussi discrètement que c’était possible, elle se pencha du côté de Théophile et lorsqu’elle fut assez prête de lui elle l’embrassa. Sur la joue bien sur ! Lethe est bien trop coincée pour pouvoir embrasser un garçon sur la bouche ! Puis elle se rapprocha de son oreille et lui susurra :

- Merci mon grand ! Tu verras ça sera super. J'en suis certaine !

En temps normal Lethe aurait eu honte de son geste et elle serait devenue rouge comme une tomate avant même que ses lèvres ne se décollent de la peau de son ami. Pourtant, ce matin-là, elle ne trouvait pas que son acte était déplacé. Et l’essentiel c’était que ses agitations dans son ventre s’étaient quelque peu apaisées. Théophile effleura du bout des doigts l’endroit où la bouche de Lethe l’avait touché et attrapa lui la main. Il la pressa durant 5 secondes puis se détendit mais ne la lâcha pas pour autant.

IL plongea son regard dans celui de la jeune fille et lui expliqua ce qu’il ferait durant le match de Quidditch. Ses paroles touchèrent la fillette. Il lui promit de l’encourager lorsqu’elle aurait le Souafle et ce même si il devait se faire haïr de ses camarades GryffondorS...

La première réaction de Lethe fut de sourire à sa déclaration mais rapidement elle remarqua qu’elle lui en avait trop demandé... D’où elle se permettait de le faire courir le risque de se faire mal voir ? Surtout pour simplement entendre son nom être hurler... S’il avait été dans la même maison ça serait passé, mais là nan, puisqu’ils sont dans deux maisons différentes. Mais où avait-elle donc la tête.
Le rouge de l’embarras monta aux joues de Lethe. Elle s’excusa platement de ses propos :

- C’est gentil de vouloir courir ce risque rien que pour moi... Mais ne te fait pas haïr par ma faute, c’est pas la peine tu sais. J’aurais pas dû te demander ça... Désolée, vraiment...

Honteuse Lethe baissa les yeux et tenta de récupérer sa main qui était toujours dans celle de Théophile. Le jeune homme raffermit un peu plus la pression. De son bras libre il fit tourner la tête de Lethe et la regarda droit dans les yeux...

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