Première soirée du club de Slugh [Terminée]

La soirée de Noël avait vraiment bien commencé et les contacts du professeur Slughorn s’agrandissaient à chaque nouvelle rencontre. Finalement c’était peut-être Dumbledore qui avait eu raison ? Poudlard n’était pas si mal que ça. Le vieil homme se sentait heureux, mais il ne fallait pas se reposer sur ses acquis, la soirée n’était pas encore terminé, et Slughorn devait continuer à tisser sa toile autour des célébrités qui seraient présentes à la soirée.

Il avait en effet invité pas mal de personnes célèbres qui feraient leur entrée un peu plus tard, passant un peu de temps avec leur famille, ce que le vieil homme comprenait fort bien. Il avait également convié toute l’équipe enseignante, histoire de pouvoir montrer à ses collègues comment il s’entendait avec ses élèves.

C’est sûr que pour un Rogue ou une McGonagall ce genre de soirées n’était pas au gout dans une école, mais à vrai dire Slughorn ne leur avait pas demandé leur avis. Il avait commencé ses soirées bien avant et il n’allait pas les arrêter maintenant.

Slughorn monta donc jusqu’au premier étage, dans son bureau. Le bureau était l’ancien bureau des professeurs de défense contre les forces du mal, Rogue n’ayant pas souhaité quitter le sien dans les cachots. Le bureau ce soir là était méconnaissable. Il avait été agrandi par des procédés magiques. De lourdes tapisseries émeraudes ainsi que des étoffes vertes recouvraient intégralement les murs. Des lampes qui répandaient des lumières chaudes et rassurantes étaient disposées un peu partout dans la vaste pièce. Des fauteuils, canapés, poufs et chaises étaient rangées le long des murs. Un grand feu avait était allumé dans la cheminée, ce qui répandait une chaleur presque suffocante. Dans le fond de la pièce se trouvait un grand sapin de Noël, juste derrière une immense table, recouverte d’une nappe blanche et qui croulait sous la nourriture et les boissons. Il y avait de tout ; au niveau des aliments : dinde, chipolatas, confitures d’airelles, sandwichs à la dinde, pudding, pancakes, diverses sauces onctueuses, gâteau à la confiture, bûche de Noël, tarte à la crème, bonbons à la menthe, glaces, tartes aux pommes, tartes à la mélasse, éclairs au chocolat, divers autres gâteaux nappés de chocolat, beignets à la confiture, gâteau au riz etc. Au niveau des boissons il y en avait tellement qu’il serait impossible de toutes les citer, mais parmi les plus importantes on pouvait voir de la bierraubeurre, de l’hydromel, du vin, du sirop, de la cervoise, du kirch…

Le professeur semblait en tout cas fier de lui et attendit donc patiemment ses invités.

(HJ : Je rappelle que ce topic est ouvert aux élèves faisant partis du club; qui peuvent être accompagnés d’un ou d’une partenaire, dans ce cas marquer son nom entre crochets à la fin de votre premier post. Les adultes sont invités sur invitation par MP et les professeurs quant à eux sont tous invités.
Au niveau temporel la soirée commence une heure seulement après le bal ouvert dans la salle des fêtes.
Concernant les PR, chaque post vous en fait gagner deux, mais vous en gagnerez davantage en venant parler à Slughorn, en lui offrant des cadeaux, en s’attirant ses bonnes grâces xD. Bonne soirée à tous !)

Voilà. Elle ne savait pas trop pourquoi ni comment, Rosa avait quitté Joshua Darkflower, Poufsouffle de son état. Au plein milieu de la Grande Salle. Et elle ne comprenait toujours pas. C’était… tout? Déjà, un certain vide se forma en elle. Bon. Nous étions la veille de Noël. Elle n’allait tout de même pas partir en courant jusqu’à dans son dortoir, et se retrouver le lendemain matin les yeux complètement rougis et cerner jusqu’au coudes. Quoique, au fond d’elle, ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Mais… Elle avait un honneur à préserver. Et puis, comme dirait la plupart des Serpentard, ce n’était qu’un Poufsouffle!

Cependant, il fallait souligné qu’elle avait rapidement trouvé un remplaçant. Elle ne le connaissait à peine. Bon, pour être clair, qu’il savait être intéressant pour la discussion, qu’il se nommait Peter (nom de famille inconnu) et qu’il était plus vieux qu’elle, puisqu’elle n’avait jamais vu sa répartition. Et puis, il semblait avoir bon caractère. Pas trop difficile. Parfait pour la période du temps des fêtes, mais la jeune sorcière n’osait même pas estimer la durer de leur relation… C’est-à-dire jusqu’à ce qu’elle soit tannée, ennuyée, d’être lui. Car, il fallait le dire, Rosa aimait bien quand il avait un peu d’action. C’était peut-être un des éléments qui l’avait lancé dans les bras de Joshua. Mais c’était fini, et ce n’était pas maintenant qu’elle allait faire l’inventaire de tous les évènements de leur relation. Dans 3 jours, quand tout aura décanté, peut-être?

En fait, elle se portait presque bien de leur rupture. Elle n’avait que le cœur lourd. Mais, elle essayait que ça ne paraisse pas trop. Il ne le fallait pas. Et puis, à la moindre larmes, elle était perdue.

-- Pourrais-tu m’attendre à la porte du bureau du Professeur Slughorn? Et puis, n’essaie pas de rentrer; tu ne serais pas capable puisque tu ne fais pas partit du Club… Tu sais où il se trouve? Tant mieux… Moi, je vais dans mon dortoir afin d’aller chercher un p’tit quelque chose pour notre Professeur de Potions, et un peu de changer, aussi. À tout à l’heure, Peter.

Elle lui sourit. Puis, elle se sépara de lui, et marcha vers son dortoir. Elle eut froid; les cachots étaient nécessairement plus froids en hiver, même si l’humidité restait à égale à elle-même. On n’avait jamais pensé à déshumidifier? Quelques sorts, et c’était fini. Ou, du moins, dans les parties les plus emprunter… Car il était vrai que les cachots, c’était très grand. Nombre d’élèves s’y étaient perdus, la plupart du temps retrouvés par de gentils Serpentards prêts à tous pour en profiter. Pauvre d’eux, mais ils avaient courut après. Il fallait savoir très bien s’orienter avant de s’aventurer ici.

Une fois dans son dortoir, Rosa pu s’observer dans un miroir. Et, oui, elle avait les yeux rougis. Merveilleux, la veille de Noël. Elle se démaquilla, appliqua qui avait la prétention de rendre tout le visage éclatant. Oui, tout à l’heure, avant d’aller au Bal de l’école, elle en avait appliqué. Mais une deuxième couche pouvait toujours être nécessaire, n’est-ce pas? Ensuite, elle s’occupa dans ses yeux, choisissant des fards aux couleurs froides, voire glaciales avec des teintes de bleu, afin que les petites touches de couleur qui gâchait le blanc de ses yeux soient moins apparentes. Puis, elle alla choisir une couleur pour ses yeux qui leur donnerait toute la vedette, mais qui ne serait pas trop pour une fille de 13 ans. Ce qui fut tout de même facile, vu l’avis sur tout que sa mère pouvait avoir sur le maquillage qu’une fille de son âge devrait avoir. On est rédactrice en chef d’un magasine de mode ou on ne l’est pas. Et on est Moldu, ou on ne l’est pas…

Laissant derrière elle sa cape qui avait encore un peu de terre, la jeune sorcière attrapa cependant un pot d’ananas confits. On lui avait fait comprendre que le professeur Slughorn appréciait énormément ces fruits. Autant en profiter.

Quelques minutes plus tard, elle était devant la porte du bureau du Président du Club de Slugh. Soudainement, elle se demanda s’il allait avoir assez de place pour contenir tout le monde. Probablement. Il suffisait de se souvenir de l’intervention spectaculaire qu’il avait pratiquée dans la train. Quoiqu’il aurait eut mérite à augmenter encore davantage le volume du wagon. Mais l’on ne pouvait pas avoir toutes les qualités. Et il avait jugé, à juste titre, que les élèves seraient moins corpulents que lui…

Après quelques paroles échangées avec Peter, Rosa rentra dans le bureau. Oui, il l’avait agrandis. Ce détail la fit sourire. C’était immense, en ce moment, pour le peu de monde qu’il contenait. Mais le bureau allait probablement bientôt se remplir. Pas nécessairement d’élèves, mais d’invités spéciaux… Ce qui était loin de déplaire la sorcière! Elle était ici pour cela. Se faire une réputation. Peut-être n’avait-elle pas le meilleur des cavaliers pour se faire, mais l’on verrait bien au fils de la soirée comment ça allait finir…

Soudainement, du coin de l’œil, elle remarqua le professeur à la démarche chaloupée. Tout de suite, elle s’en approcha. Son cadeau commençait à lui peser lourd, et semble-t-il que son cavalier n’était pas prêt à l’aider sur ce point. Il est vrai qu’il n’était pas si gros, ce pot. Mais celle qui le transportait non plus. Elle était frêle, ce n’était jamais à oublier!

-- Joyeux Noël, Professeur! J’ai entendu dire que vous aimiez les ananas confits. Ainsi, j’ai pensé à vous alors que j’étais à Pré-au-lards, chez Honeyducks…

Elle lui présenta le contenant de verre avec un sourire. Vu sa grosseur, il devait bien contenir au minimum quatre ananas entiers confits… De quoi alimenter l’homme aux os forts pendant un certain temps… un soir? une journée?

958 mots

$$$

Âge : 37 jets de cheveux (7 Octobre 1979)

Ernie MacMillan n'était pas garçon à refuser une invitation aussi prestigieuse que celle d'Horace Slughorn ~~il sait où se trouvent ses intérêts, ce petit~~. D'autant plus qu'il y aurait probablement des gens très intéressants, socialement parlant, à cette joyeuse "sauterie" de Noël (Christmas Party, si on veut faire un peu plus distingué), ce qui ne pouvait que servir les ambitions politiques du jeune Poufsouffle.
De toute façon, Juliette, sa (charmante) cavalière du bal, était elle aussi membre du (prestigieux) club de Slughorn (non moins prestigieux, soit dit en passant) et elle avait elle-même bien l'intention d'honorer l'invitation de Slughorn. Aussi, la présence d'Ernie à cette soirée était-elle devenue aussi évidente qu'incontournable.

Le blondinet n'en avait pas renoncé pour autant à la fête - autrement moins "select" - qui se tenait au même moment dans la Grande Salle. Il avait même commencé par là. Dès huit heures, Juliette et lui y avaient fait une apparition ~~remarquée, pensez donc, un aussi joli couple, tout le monde les enviait~~, se mêlant à la foule de leurs camarades pour causer ~~chiffons~~ contexte politique, cours, examens et potins. Surtout potins, d'ailleurs. Car le bal de Noël était typiquement la soirée où circulaient le plus de ragots et où naissaient les rumeurs qui feraient les choux gras du Hibou Bavard dans les mois à venir.

Pour ce qu'Ernie avait pu en voir, cette année, le Réveillon poudlardien semblait particulièrement fécond en surprises, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Les couples les plus improbables avaient valsé sur la piste de danse et les amitiés les plus solides paraissaient avoir été mises à mal par quelques tragiques et mystérieux événements ~~Lavande, toi ici ?~~. A l'instar de bon nombre de ses camarades, Ernie avait confusément senti que ce bal-ci ne serait pas de tout repos pour les professeurs chargés de veiller au bon déroulement de la soirée. En fait, l'ambiance était étrangement tendue et Ernie avait surpris plus d'un regard scrutateur qui n'avait rien à voir avec une quelconque histoire de potins. Pour sûr de sales coups se préparaient, dans l'ombre des douze sapins !

Mais le Poufsouffle n'était pas resté assez longtemps pour voir les drames (oui, oui, au pluriel, même pas peur ! Il va être sanglant, le bal !) se nouer. Après avoir dansé deux ou trois morceaux en compagnie - bien évidemment - de Juliette, tous deux avaient décidé qu'il était grand temps de rejoindre le bureau de Slughorn. Ils n'étaient pas les seuls à s'éclipser discrètement : un petit nombre d'heureux élus slughorniens gagnaient la sortie au compte goutte, délaissant les buffets surchargés et la piste de danse bondée.
Bras dessus, bras dessous avec Juliette, Ernie avait traversé le Grand Hall d'un pas conquérant, pas peu fier d'escorter une aussi jolie demoiselle. Demoiselle qu'il lui fallu cependant abandonner au pied du grand escalier, bien à contrecoeur soyez-en assurés :

- Je dois te laisser un instant, il faut que j'aille chercher le cadeau de Slughorn qui est resté au dortoir. Je te rejoins aussi vite que mes chaussures me le permettront ! expliqua-t-il en gratifiant uliette d'un regard énamouré teinté d'une pointe de désespoir qui laissait clairement entendre combien il lui coûter de laisser Juliette aller seule jusqu'au bureau de Slughorn.

Certes, il y avait là un soupçon d'orgueil. Mais bien plus que cela, Ernie aimait sincèrement la Serdaigle et il se sentait coupable de l'abandonner ainsi pour aller récupérer son cadeau.
Ceci étant, il n'avait pas vraiment le choix. Car à côté du cadeau de Slughorn, bien caché sous le lit d'Ernie, se trouvait également celui de Juliette, autrement plus petit mais, aux yeux d'Ernie du moins, autrement plus précieux que celui de leur professeur.

Bref. Le jeune garçon descendit d'un pas leste jusqu'aux cuisines, s'engouffra dans un couloir à peine éclairé par des torches à demi-consumés (*Ils veulent qu'on se casse la binette ou quoi ?!*), s'arrêta devant l'entrée ultra top secrète de sa salle commune, prononça le mot de passe, s'engouffra par l'ouverture étroite qui apparut, gravit quatre à quatre les marches qui menaient à son dortoir, attrapa les deux cadeaux, planqua celui de Juliette dans la poche de son smoking, vérifia qu'il n'avait rien oublié et sortit à nouveau dans le couloir.

Tout pressé qu'il fût de rejoindre la "Christmas Party" de Slughorn, Ernie prit le temps de faire une halte aux toilettes des hommes (logique, jusque là, tout le monde me suit), pour remettre son "coiffé-décoiffé" en place et vérifier qu'il n'avait pas un bout de blinis coincé entre les dents. Dieu merci, son sourire "ultra-bright" était toujours aussi étincelant !
Rassuré sur ce point, Ernie tira son "psiiiicht-psiiiicht" de la poche de son veston et s'en psiiiichta deux grandes bouchées. C'était le parfum spécialement conçu pour les fêtes et dont le nom seul promettaient moult merveilles à son possesseur. "Soirée d'hiver", qu'il s'appelait, le psiiiicht, psiiiiicht. Ce qui voulait tout dire.

Sa petite toilette finie, Ernie gagna d'un pas vif le bureau de Slughorn où la fête commençait à battre son plein. Que de beau monde ! Et que de Serpentard (aha, moins réjouissant, tout Le jeune garçon repéra Juliette à laquelle il adressa un sourire resplendissant avant de se diriger tout droit vers Slughorn afin de lui présenter ses respects et, bien entendu, de lui offrir son cadeau.

- Bonsoir, Professeur Slughorn, commença-t-il d'un ton si poli qu'il en frôlait l'obséquieux en souriant largement audit professeur, je vous remercie de m'avoir convié à votre délicieuse soirée, poursuivit-il, très guindé, veuillez accepter ce modeste présent en signe de ma reconnaissance, conclut-il en tendant son paquet à Slughorn.

C'était un joli paquet vert émeraude (clin d'oeil à Serpentard) à l'intérieur duquel se trouvait une boîte de bois soigneusement ouvragée sur laquelle on pouvait lire en lettres d'or "Confits et fils, confiseurs depuis 1876".
A l'intérieur de la boîte étaient alignées diverses sortes de fruits confits, depuis les cerises vermillon jusqu'aux ananas sucrés.
Le paquet était accompagné d'une carte :

"Merry Christmas and Happy new year to the best potion master we have ever had.

Sincerely yours

Ernie MacMillan."

Si ça ce n'est pas un léche-bottes
Bien entendu après il n'avait plus d'argent pour offrir un cadeau à sa soeur

*Mince, je ne suis pas tout seul sur le coup !* constata-t-il, un peu déçu, en lorgnant Rosasharn, visiblement aussi déterminée que lui à obtenir les faveurs de Slughorn. Ah ces Serpentard ! Rien ne les arrête !

(1068 mots, à un ananas près)
$$$

Comment combler sa solitude par Halwen Turner.
Leçon numéro un: Explorer les environs d'où vous vous trouvez, cela occupera vos journées et vous n'aurez pas le temps de broyer du noir.
Leçon numéro deux: Essayer -désespérément s'il le faut- de trouver des amis; même si vous n'aimez pas en avoir, vous ne vous ennuierez pas.
Leçon numéro trois: Si la leçon numéro 2 n'a pas marché, trouvez-vous des ennemis (c'est beaucoup plus facile); vous occuperez vos journées à trouver comment les ridiculiser ou comment ne pas être ridiculisé par ceux-ci.
Leçon numéro quatre: Pour le bal de Noël, essayé de vous trouver un cavalier (QUI NE VOUS DIT PAS NON!)
Leçon numéro cinq: Si rien n'a marché, ne désespérez pas, je suis dans le même cas que vous.

Halwen énumérait toutes ces leçons en essayant désespérément d'en trouver une qui la comblerait, mais aucun autre choix n'était possible, la seule solution était: La Leçon numéro six! (En d'autre cas: passez la soirée avec un professeurs et des élèves qu'elle ne connaissait qu'à peine). Elle n'était pas vraiment d'humeur à faire la fête, mais savait où étaient les intérêts d'aller à une soirée comme celle-là. La place sociale surtout, et puis, peut-être qu'en allant là-bas, la leçon numéro deux redeviendrait de service... Et peut-être que la trois aussi... Les autres leçons étaient à jamais rayées de la carte: le tour de l'école et des environs? Déjà fait en cinquième et cela toute l'année, elle avait même été jusqu'à la forêt interdite, et, par pitié, elle n'y retournerait pas! Sans doute y avait-il encore des endroits à explorer, elle n'en doutait pas, mais les couloirs sombres, les grandes tapisseries, ces tableaux parlant, commençait à être ternes à ses yeux, signe qu'elle recommençait à s'ennuyer. Bon, la quatrième leçon, même si cela était encore possible en dernière minute, plus jamais! Elle avait demandé à Kristopher Bundy, pleine d'espoir, pour se faire jeter, prétextant qu'il n'allait pas au bal, ah! Si elle l'y voyait, même si elle n'avait aucun droit d'autorité sur lui, elle allait se mettre en colère. Très en colère.

-Allez, on va au dortoir? Histoire de ne pas être complètement débraillée pour la soirée...

Elle parlait à son chat. Celui-ci, au pelage d'un noir soyeux, hocha la tête, comme s'il avait compris, et s'éloigna en direction de la Salle Commune des Poufsouffles. Parler à son chat. Il fallait vraiment qu'elle soit seule depuis très longtemps pour se mettre à parler avec son chat, ne dites pas que ça arrive à tout le monde de parler de temps en temps à son chat, là, non, elle parlait tout le temps à son chat. Faute de personne à qui parler, le chat y passait... En pensant à cela, Halwen soupira, un noeud à la gorge, pourquoi donc se comportait-elle comme une serpentard?! Pourquoi, malgré ses efforts, n'arrivait-elle pas à changer?! Et si cela était impossible, pourquoi le Choixpeau ne s'était donc pas arrêté sur Serpentard?! Elle se plaisait beaucoup à Poufsouffle, mais son absence d'amis lui faisait penser qu'elle se serait peut-être même mieux intégrée chez les verts et argent.

Arrivée au Dortoir, elle laissa le chat sur son lit, déjà à moitié endormi (on ne faisait pas plus pacha que ce chat!) et alla jusqu'à la Salle de Bain. Dans sa robe noire en bustier, contrastant avec son teint pâle et ses yeux gris et froid, elle faisait un peu Ange Déchu. Belle à l'extérieur, mais si peu à l'intérieur. Simple tout en étant compliquée. Si belle mais si manipulatrice. Si belle mais si sans coeur. Si belle mais si... laide. Si belle mais si humaine. Humaine. Les larmes noires coulant sur ses joues le prouvaient bien...
*Bon, un peu de retenue tu veux! Il est où ton sens de l'honneur?!*
Trop loin sûrement, néanmoins, elle respira deux grands coups puis se força à sourire, ce n'est pas dans cet état qu'elle entrerait dans les faveurs du professeur Slughorn! Elle se démaquilla, étant donné que ç'avait coulé, et se passa de l'eau sur le visage. C'était la veille de Noël, et personne ne devait pleurer la veille de Noël; aussi se remaquilla-t-elle dans des couleurs froides. On aurait presque pu croire qu'elle était chez les serpents si on ne la connaissait pas...

Elle repassa dans le Dortoir et sortit un petit paquet vert et doré du dessous de son lit. Un... cadeau de Noël pour le professeur Slughorn en quelque sorte. Un assortiment de chocolaterie qu'Halwen avait acheté lors d'une sortie à Pré-Au-Lard, vu la taille non commune de son professeur, elle avait pensé qu'il ne dirait pas non à une petite "gâterie". ~~Ca fait fort chien ça xD!~~ Elle fit une petite caresse au chat avant de se diriger vers le bureau du professeur Slughorn; Halwen ne regretta pas d'avoir pris une veste, il faisait froid dans les couloirs et ceux-ci paraissaient presque lugubre tant ils étaient silencieux. Etant donné que une très grande partie des élèves se trouvaient dans la Grande Salle, une très mince partie dans leur Dortoir en train de broyer du noir et le reste à la soirée de Slugh', il n'y avait personne dans les couloirs... Mais tandis que des frissons la parcouraient, elle arriva devant le bureau, des bruits se firent entendre à travers la porte, apparemment, tous les invités n'étaient pas encore là.

Elle entra donc et fut assez impressionnée par la décoration, le "buffet" etc. le professeur Slughorn n'avait pas fait dans la demi mesure, il avait sorti le grand jeu pour leur première soirée "dans le club de Slugh'". Elle trouva bien vite son professeur et se dirigea vers lui:

-Bonjour professeur Slughorn! Je vous souhaite un joyeux Noël! Je me suis dit que pour vous remercier de m'avoir convié à votre soirée, un petit cadeau s'imposait...

Horreur. Malheur. En même temps, elle aurait dû y penser. D'autres avaient eu la même idée, elle reconnut (plus par vue qu'autre chose) Ernie MacMillan, Poufsouffle lui aussi. Mais surtout, elle voyait une jeune serpentard, jolie mais quelque chose lui disait de se méfier, il existait sûrement plus manipulatrice qu'elle-même...

[Bon, ben, pour faire comme tout le monde, 1015 mots tongue

]

$$$

-18h30- Londres- Résidence Gibson

L'invitation posée sur le meuble du hall d'entrée, Samuel n'avait pas oublié que le Professeur Slughorn, Maître en Potions de nouveau en service, l'avait invité à une fête privée où quelques uns des élèves les plus 'huppés' ou voir même intéressants seraient là. Au début, il n'avait donné aucune suite à l'invitation, prévoyant déjà d'autres projets pour le soir de Noël. Cependant, il y voyait un point positif. Raphaël, son frère cadet, faisait parti de ce club privé et il serait sûrement à la soirée organisée par ce bon vieux Slugh. De plus, Heather ne restait pas à Londres pour les fêtes. Elle repartait aux Etats-Unis, chez ses parents, pour fêter Noël et le jour de l'an en leur compagnie. Quant à lui, il n'avait guère envie de voir les siens. Certes, le manoir était une splendeur sans nom, mais ses parents....Disons qu'il préférait plus s'amuser que d'assister à une réception avec toute la haute société du monde des sorciers. Dire "Bonsoir" à untel, danser avec mademoiselle, discuter politique ou économie avec le Lord machin, ou bien même faire des croupettes à Monsieur j'me-la-pète! Non merci, sans façon! Lui, les fêtes....il préférait les vivre que les subir. Donc....entre amis! La soirée commençerait tôt cette année. Il passerait la première partie de soirée avec les membres de son équipe. A eux seuls, ils formaient une grande famille. Après avoir ajusté sa veste de smoking et rabattu sa longe cape noire, il rangea soigneusement sa baguette dans la poche intérieure de sa veste, ferma les lieux à double tour _ on ne sait jamais avec les temps qui court_ puis transplana d'un coup, direction le coeur de Londres, dans un restaurant chic et branché de la capitale, réservé aux sorciers VIP. C'est là-bas qu'ils comptaient tous passer la soirée.

-18h45- Restaurant au coeur de Londres- VIP

Les lieux étaient décorés avec goût et un style bien...féminin! Il fit un tour complet de la salle...et découvrit en réalité, au milieu des potes de son équipe, qu'Heather était là...à sa grande surprise. Il resta perplexe, puis en moins de temps qu'il ne le faut pour dire 'ouf', elle se fraya un chemin jusqu'à lui, lui sauta au cou avant de l'embrasser.

"Surprise! Je ne suis pas partie, je préférais passer Noël avec toi!" déclara-t-elle un joli sourire aux lèvres avant de l'embrasser de nouveau.

Il lui retourna son sourire, passa son bras autour de sa taille et lui déposa un baiser dans le cou, ce qui la fit rire. Puis ils rejoignirent Troy qui discutaient avec leur entraîneur. Chacun avait une femme à leur bras. Visiblement, la soirée semblait bien partie.

Quatre heures après...Samuel était assis sur un sofa, Heather sur ses genoux. Il n'était que 22h 30 à peu près, mais certains étaient déjà rentrés en compagnie d'agréables créatures. C'est lorsque Sam lorgna sur sa montre qu'il se rendit compte que la soirée de Slughorn avait déjà du commencer. Ce n'était pas si grave en soi, il pouvait se permettre d'arriver en retard. Le problème, c'est qu'il fallait l'expliquer à Heather. Contre toute attente, malgré sa déception visible, elle ne lui fit pas de scène et bien au contraire, lui promit que s'il rentrait vite, il aurait une surprise à son retour. Il ne fallait pas être devin pour savoir de quoi il s'agissait. Il l'embrassa rapidement, un sourire amusé aux lèvres, puis quitta les lieux. Juste avant, il avait donné ses clefs à Heather pour qu'elle puisse rentrer sans encombre. Les sortilèges qu'il avait utilisés pour protéger sa demeure étaient puissants et ils risquaient de provoquer de multiples dégâts si la clef n'était pas utilisée à bon escient. En fait, malgré tous les charmes et enchantements employés, seule la clef pouvait tous les faire s'évanouir. Simple comme bonjour, mais il en connaissait beaucoup qui passeraient leur temps à tenter en vaint de pénétrer chez lui en pratiquant toutes sortes de magies totalement inutiles.

22h45- Poudlard

Samuel avait transplané à Pré-au-Lard, un village sorcier juste à côté de l'Ecole de Sorcellerie. Il connaissait les lieux comme sa poche et il aimait beaucoup les sorties organisées par les enseignants quand il était ado. Il faisait nuit et il ne faisait pas particulièrement chaud. Normal, en hiver, on ne peut pas non plus demander la lune. Arrivé au Chäteau, il du montrer patte blanche pour pénétrer les lieux. Rusard d'ailleurs le laissa passer presque automatiquement. Slughorn avait du lui donner des directives apparement. C'est bien, cet homme n'avait rien oublié. Il salua les jeunes gens qu'ils croisaient sur son chemin. Peu nombreux certes, mais visiblement, en voyant leur tête _yeux ébahis, bouches grandes ouvertes, begaiements très prononcés_ Sam comprenait de suite que les jeunes Poudlardiens le connaissaient. Il entreprit alors de se dépêcher de se rendre jusque dans le bureau en question où se déroulerait la réception privée. Où avait-il la tête? Ce n'est pas parce que les élèves de Poudlard étaient enfermés entre quatre murs qu'ils ne restaient pas en contact avec l'extérieur. D'ailleurs, des jeunes filles de cinquième, sixième et septième années reprirent bien vite leur esprit et de petits cris se firent entendre.

"C'est le Capitaine de l'équipe nationale je te dis!"

"Aaah...par Merlin! Samuel Gibson..." fit une fille les yeux comme des merlants frits.

"Arrête de baver, il ne t'a même pas remarqué!" rétorqua sa copine.

"Qu'est-ce que t'en sais? Il est si mignon!"

"Et alors? Il a bien assez de filles dans son lit!" lança une autre jeune fille de Serpentard.

Samuel sentait un brouhaha monté à son encontre et déjà une foule s'amassait à quelques mètres de lui pour voir si le fameux Samuel Gibson était bien dans les murs de Poudlard. Ni une, ni deux, Sam pressa le pas, préférant éviter les foux furieux et autres pots-de-colle. En deux temps trois mouvements, il avait atteint le bureau du professeur Slughorn et après avoir frappé brièvement, entra dans la pièce et referma la porte derrière lui. Il y avait déjà du monde...mais pas son frère. Il arriverait sûrement un peu plus tard....qui sait? Il repera aussitôt le maître de Potions et se dirigea vers lui.

"Professeur Slughorn? Samuel Gibson! Enchanté de faire enfin votre connaissance. Mes Parents m'ont souvent parlé de vous." dit-il polimment, après une poignée de main brève mais chaleureuse.

Il aurait pu lui raconter des bobars, mais loin de là. Effectivement, ses parents _ tout deux à Serpentards _ l'avaient eu comme Professeur de Potions et Directeur de Maison, donc il en avait souvent entendu parler. De plus, bien que son père soit un très bon élève en Potions et décoctions en tout genre, c'était sans conteste sa mère, Elianne Gibson qui était la Reine incontestée dans cette matière. D'ailleurs, il était connu de tous que les femmes Gibson étaient des Maîtres en Potions et Mme Gibson, plus que tout. A l'époque, bien évidement, elle portait son nom de jeune fille, Evergreen, ce qui rappelait à tous que les membres de cette famille avait les Potions dans le sang. Qui sait si le professeur Slughorn s'en souvenait ou pas? La mémoire pouvait jouer des tours, surtout à un âge si avancé. Il avait prit sa retraite...c'était un exploit qu'il en soit sortie. Mais comme c'était LE meilleur selon les parents Gibson, Samuel voulait bien le croire. D'ailleurs, pour que les Gibson l'invite de temps à autre à dîner, c'était bien que ce bon vieux Horace Slughorn était apprécié. Cependant, lui qui avait eu Severus Rogue, il ne pouvait s'empêcher de dire que c'était lui LE meilleur.

"Ah oui, voici pour vous! On m'a précisement recommandé ces confiseries." déclara-t-il un sourire aux lèvres, en lui tendant une boîte remplie de chocolat à l'ananas.

Il paraîtrait que ce dernier en raffole. Reste à savoir si le petit doigt avait raison....ou tort?!!

Frédérique venait de se réveiller ce matin là, comme tous les matins, seule et discrète. Après un petit déjeuner léger à la grande salle, elle s’était préparée au mieux et avait un peu traîner à la bibliothèque pour bouquiner jusqu’à la fin de la journée.

Elle avait été invitée à la première soirée de Slughorn. Ses parents le trouvaient des plus sympathiques et étaient ravis que ce professeur s’intéresse à leur fille. Elle, elle ne savait pas encore quoi penser de lui. Déjà il adorait ce Potter, comme ses parents après tout, mais elle, elle ne pouvait toujours pas l’apprécier. Pourquoi ? Même elle, elle n’arrivait pas à y répondre. Tout tournait trop autour de ce garçon et elle trouvait ça assez désagréable.

Elle s’était habillée d’un jupon vert foncé et d’une chemisette noire et ses ballerines claquaient sur le sol faisant résonner ses pas à travers les couloirs qu’elle traversait. Elle marchait le plus doucement et délicatement possible pour ne pas se faire repérer.
Elle arriva au premier étage, devant le bureau de Slughorn et toqua brièvement à la porte avant d’y entrer. Des personnes étaient déjà présentes et elle se faufila toujours aussi discrètement dans un coin. Elle n’osait saluer personne, sauf ceux à qui elle était parvenue à parler une fois. Elle tenait un petit paquet entre ses mains. Ses parents le lui avaient envoyé par hibou afin qu’elle l’offre au professeur. Elle le croisa justement. Elle haussa un sourire léger et adorable.

« Bonjour monsieur... Joyeux Noël... »

Elle lui tendit le paquet et rougit en entendant sa propre voix, et avant toute réponse, comme prise par une angoisse soudaine, elle s’effaça dans un coin le laissant découvrir les friandises que contenait la boite entourée de rubans.

D’où elle était, elle pouvait voir toute la salle. Elle apprécia la décoration. De la tapisserie d’émeraudes, pierres qu’elle préférait entre toutes et des étoffes vertes, sa couleur préférée. La lumière était agréable et les fauteuils semblaient confortables. Mais elle n’osait toujours pas bouger de son coin. Elle remonta ses lunettes alors qu’elle avait posées son regard sur les flammes de la cheminée qui donnaient des reflets au sapin fortement décoré. Ça s’entend bon. Mais elle n’avait pas faim pour le moment. Elle s’était adossée à un mur et avait mis ses mains derrière son dos. Elle faisait petite fille sage, juste faisait. Dans sa tête, elle commençait à critiquer les allures et habillement des personnes qui allaient et venaient devant elle. Certains semblaient être venus accompagnés. Ce n’était pas son cas. Qui aurait-elle pu amener avec elle ? Daniel... oui peut être, mais elle ne l’avait pas fait.

Un adulte, un professeur peut-être, était là lui aussi. Elle le regarda mieux. Elle l’avait vu quelque part, elle le savait, mais où ?!
Elle baissa les yeux pour regarder ses pieds. On ne pouvait pas dire qu’elle s’ennuyait. Mais elle ne savait pas quoi faire. S’approcher d’eux et se mêler à la conversation, se servir au banquet ou aller danser. Mais elle ne fit rien de tout cela. Pourquoi elle était là et pas chez ses parents ? Ah oui ! Elle voulait finir la rangée des livres de botanique dans la bibliothèque de l’école. Et aussi ses parents, ayant été au courant de l’invitation à cette soirée, lui avaient conseillé d’y aller. Et puis, être ici ou chez ses parents, étaient la même chose pour elle.

[568 mots]
$$$

Alexander avait évidemment fait un passage au bal, mais maintenant il était temps pour lui et pour sa charmante petite amie de se rendre à la soirée privée du professeur Slughorn. Celle ci commençait une heure après le début du bal, il était donc à peu près certain que tous le monde arriverait les uns après les autres. Effectivement, c’était encore mieux que ce qu’il pensait, il était carrément dans les premiers à être arrivé. Enfin, le premier avec Jade évidemment. Entrant dans la pièce, il se dirigea vers le professeur et lui adressa son habituel sourire diplomatique.

« Bonsoir professeur Slughorn, joyeux noël. »

Ils étaient pour le moment peu nombreux mais ça n’allait pas durer. Alexander en profita pour demander à son professeur s’il avait apprécié le dernier spectacle de sa mère. N’oublions pas que lors du premier trajet en train, Alexander avait offert à leur nouveau professeur un billet pour ce spectacle. Il ne doutait pas une seule seconde qu’il y est assisté, dans le cas contraire, Slughorn le lui dirait.

« Avez vous apprécié le dernier spectacle de ma mère monsieur ? »

Makiko Shinku était une danseuse très connu pour ceux qui s’intéressait un peu à l’art asiatique. Ses spectacles et son école de danse étaient très prisé, surtout à une époque où l’asie et tout particulièrement le Japon commençait à s’ouvrir à l’Europe. La mère d’Alexander avait par ailleurs été élève à Poudlard autrefois quand Slughorn était encore directeur de Serpentard. Il était évident que cet homme était très différent de Rogue. Il était, à bien des égards, beaucoup plus haut dans l’estime d’Alexander que l’ancien maître des potions, actuellement professeur de défense contre les forces du mal. Même si Slugh’ faisait des différences et avait ses chouchous (Potter en premier lieu), il restait plus neutre dans sa notation, et les maisons semblait pour lui beaucoup moins importante que pour Rogue. La preuve, Alexander avait été invité dans son club. Il était pourtant un paria aux yeux des Serpentards parce qu’il était à Poufsouffle et en plus, il avait un père moldu. Ceci, peu de Serpentard le savait, mais cela restait tout de même un problème… surtout pour la famille de Jade.

Sa petite amie ici présente était très importante pour Alexander mais lui, il avait beau être un noble, il ne l’était pas assez pour les Gibson. Il avait d’ailleurs beaucoup de mal à s’entendre avec Raphaël [dont le frère était présent]. Bizarrement, Alexander avait toujours des problèmes relationnels avec les garçons, alors que d’un autre côté, il était plutôt populaire en tant qu’ami chez les filles.

Ernie faisant quand même exception, Alexander lui souhaita de bonnes fêtes. Lui n’avait pas de cadeaux à donner au professeur, c’est que le cadeau de Jade lui avait coûté toute ses économies. Toutefois, dans son costume entièrement blanc, il avait la classe. Enfin il était lui quoi, vous le connaissez, il ne doute de rien, et encore moins de lui ! D’autant que jade était elle aussi magnifique et qu’ils formaient vraiment un très beau couple.

[510]
$$$

La soirée s'annonçait fatigante pour la vieille Minerva mais elle n'était pas prête à "se démonter" pour autant. Qui connait notre bon professeur de métamorphose sait qu'elle ne manque ni de vigueur, ni de dynamisme et ce n'était certainement pas le bal de Noël qui allait la fatiguer. Bien au contraire, elle était dans une forme olympique et se sentait prête à danser et danser toute la soirée autant que ses obligations le lui permettrait.

Vêtue d'une robe noire des plus élégantes ainsi que d'un chapeau de sorcière à impressions écossaises. Tenant son rôle de directrice de maison, jetant un coup d'œil aux Gryffondors un eu trop turbulants, Minerva entra enfin sur la piste de danse aux côtés du professeur Dumbledore. Excellent danseur ! Ce n'était pas la première fois qu'elle le remarquait d'ailleurs. Une valse avec Hagrid lui fit regretter amèrement de ne pas s'être foulé la cheville car ayant quelques difficultés à se mouvoir, le professeur était bien piètre danseur. Légèrement refroidie, elle céda volontiers sa place aux élèves et s'assit à côté du buffet. C'est là qu'à son plus grand déplaisir, elle rencontra Horace Slughorn.
Bien que cela puisse paraître ridicule, il donnait la même impression à Minerva qu'il y a une vingtaine d'années : il avait une allure de phoque. Corpulent, le crâne dégarni, le regard brillant et pourvu d'une énorme moustache, Slughorn ressemblait bel et bien à un morse. Mais il fallait reconnaître que c'était un homme plein de mérites et un excellent sorcier malgré sa gourmandise et sa vanité apparente. Il était d'ailleurs en train de se servir une bonne portion de fruits confits.

Incapable de nourrir des bavardages incessants, elle esquiva discrètement le professeur qui finit finalement par lui mettre le grappin dessus. Il organisait, disait-il, une petite fête de Noël dans son bureau et, bien évidemment, elle y était conviée. La grimace qu'elle afficha encouragea davantage encore le maître des potions au point qu'elle finit par dire qu'elle essaierait de passer. Elle n'avait pas l'intention de tenir sa promesse mais l'avantage était que Slughorn la laissa en paix le reste de la soirée.

Lorsque le bal fut officiellement terminé et qu'elle eut chassé les élèves de la Grande Salle avec l'aide des autres directeurs de maison elle rejoignit discrètement son bureau. Elle avait l'intention de lire la Gazette du Sorcier confortablement installée dans un fauteuil au coin du feu et pourtant il n'allait pas en être ainsi car à peine fut-elle arrivée dans la salle rectangulaire aux couleurs écossaises qu'un élève vint la chercher. Apparemment Horace tenait véritablement à sa présence.

C'est donc à contrecœur qu'elle se rendit au premier étage du château dans la salle surchargée qu'occupait le professeur de potions. Plusieurs élèves étaient déjà présents. Ils appartenaient essentiellement à Serpentard mais deux d'entre eux étaient de Poufsouffle. Jetant un coup d'œil rapide à la salle dont la décoration était à la fois chaleureuse et étouffante, elle repéra Slughorn et se dirigea directement vers lui, saluant Samuel Gibson au passage

Horace...

Elle remit ses lunettes d'aplomb et pinça les lèvres bien qu'elle ne sâche pas vraiment pourquoi. Elle devait se trouver une contenance bien qu'elle ne se sentit pas du tout à l'aise à une telle réception.

Alors, quelles sont les célébrités qui sont conviées à cette petite fête ?

Sa voix était presque cassante : si on lui avait dit qu'un jour elle aurait été convié à la fête de son collègue, elle n'y aurait certainement pas crû.

Être sexy ou ne pas être, tel était la question qui s’était posée à la belle Chiya lors du choix de sa tenue. L’américaine avait décidé de rester en Angleterre mais elle n’y connaissait pas grand monde… cela lui promettait un réveillon triste… Lorsqu’elle reçu un hibou l’invitant à une petite fête organisé par ce cher Slughorn ! Chiya avait fait sa connaissance l’année précédente lors d’une soirée, elle ne pensait pas qu’il se souvenait d’elle. La fête avait lieu à Poudlard, elle avait donc une autorisation spéciale pour y aller. Cela tombait bien, élève de Salem, elle ne savait pas du tout à quoi pouvait ressembler l’école anglaise. Curieuse par nature, elle avait hâte de le découvrir. Evidemment, elle ne connaîtrait personne, mais ce pouvait être amusant, en tout cas ça l’était sûrement plus que de rester seule toute la soirée quand le pays entier fait la fête.

Elle se disait qu’à Poudlard, elle avait peu de chance de rencontrer un de ses amants, surtout Noah… Une fois sa robe choisie, elle déchanta en arrivant dans la salle. Fort heureusement, l’amant en question était peu important, il s’agissait de Samuel Gibson, joueur de Quidditch de son état. Il y avait peu de chance que le jeune homme, très gentlemen dans ses souvenirs, l’ennuie. De fait, c’était peut être même une bonne chose qu’il soit présent. Cela faisait au moins un visage connu.

Chiya avança parmi les élèves avec son assurance habituelle. Dans cette robe rouge, elle se sentait tout à fait à son aise. De temps en temps, elle souriait aux élèves. Elle était presque certaine que la plupart venaient de bonnes familles, autant jouer les diplomates jusqu’au bout. Passant près de Samuel, elle lui adressa un sourire de convenance.

« Bonsoir monsieur Gibson, joyeux noël. »

Mais préféra dans un premier temps ne pas nouer conversation. La politesse voulait qu’elle aille d’abord présenter ses hommages à celui qui l’avait invité, c’est pourquoi elle se rendit près du professeur Slughorn. Plusieurs personnes l’entourait déjà, aussi lui tendit elle avec une gracieuse simplicité son présent. C’était une écharpe en soie qu’elle avait commandé à paris, elle était d’un beau vert profond. Elle espérait que ce cadeau plairait au vieil homme dont elle connaissait peu les goûts mais dont la réputation ne lui avait pas échappé.

« Tout mes vœux monsieur Slughorn, je vous remercie encore une fois pour votre charmante invitation. »

Elle accompagna ses paroles d’un nouveau sourire. Son cadeau donné, elle resta non loin du professeur mais, les sens en éveil, elle observait les élèves présents.

Slughorn attendait patiemment ses invités. La première personne a entrer était Rosasharn of Woodbury, une élève de Serpentard. Avant que le professeur de potions n’ait pu placer un mot la jeune fille tendit un paquet d’ananas confits de chez Honeyducks. Slughorn s’inclina galamment et prit le paquet avec bon cœur.

« Bien le bonsoir mademoiselle. Oh mais c’est trop gentil il ne fallait pas, vraiment c’est beaucoup trop. Mais prenez vos aises, mangez donc quelque chose. Dans quelques minutes quand les autres seront arrivés nous porterons un toast. »

Il lui fit un clin d’œil au moment où la porte du bureau s’ouvrit à nouveau. Cette fois-ci ce fut un des élève préféré du professeur qui entra, Ernie MacMillan. Il offrit un magnifique cadeau à Horace, bien enveloppé et qui ne devait sans doute pas avoir coûter peu d’argent.

« Ohohohohooo ! Ernie il ne fallait pas ! Je me porte déjà suffisamment bien comme ça mais peut-être jugez vous que votre professeur préféré n’est pas assez gros ? » questionna-t-il sur le ton de la plaisanterie.

Il vit également la carte, écrite en parfait anglais.

« To you too young man one very happy New Year. That your studies is brilliant and that you have a magnificent career ! »

Il lui donna deux tapes dans le dos et l’invita à se servir de la nourriture.

Halwen Turner entra à son tour et offrit un assortiment de chocolats que Slughorn accepta avec joie.

« Merci Miss, prenez vos aises je vous en pris. Vous me semblez bien maigrelette et vous n’avez pas bonne mine ; quelque chose ne va pas ? » s’inquiéta le professeur de potions.

Frédérique LeeRoy entra juste après. Slughorn l’avait déjà rencontré peu de temps avant la rentrée et il l’avait trouvé assez sympathique même si elle n’avait pas tout à fait les mêmes idées que lui. Il la remercia également pour son présent et l’invita à se joindre à la foule.

Alexander Shinku qui venait également d’arriver demanda si le professeur avait assisté au dernier spectacle que sa mère avait donné. Le professeur lui fit un grand sourire.

« Bien entendu que j’y suis allé et j’ai d’ailleurs pu la rencontrer à la fin du spectacle. Je lui ai vanté les exploits de son fils dans ma classe et je crois que vous aurez bientôt une surprise. En tout cas si vous avez des billets en plus n’hésitez pas ! »

Samuel Gibson fut également de la soirée et offrit un cadeau à Slughorn qui l’accepta en le remerciant. C’était un joueur de quidditch professionnel que le professeur de potions se vantait d’avoir dans ses contacts. Chiya Lorne faisait également partie des adultes convoquées à la fête. Dans sa magnifique robe elle était au centre des attentions. Le professeur la salua également au moment où le professeur de métamorphose, Minerva McGonagall entra dans le bureau. Slughorn avait voulu que la sous-directrice soit de la partie. Lorsqu’elle entra il leva les bras en signe d’exclamation et se dirigea vers le professeur de sa démarche chaloupée.

« Minerva, quelle joie de vous voir ici ! »

Il la prit par l’épaule et la tira de force vers le groupe d’adultes composé pour le moment du joueur de quidditch professionnel et de l’assistante au Ministère Américain de la Coopération Magique.

« Minerva je voudrais vous présenter Samuel Gibson et Chiya Lorne, vous devez sans doute les connaître de nom, à moins ce que vous ne vous souveniez de leur scolarité à Poudlard ? »

Il poussa Minerva au centre des deux adultes et chercha Ernie MacMillan du regard. Lorsqu’il le trouva il se dirigea vers lui et le prit par l’épaule.

« Ernie j’ai à vous présenter du monde… »

Il le mena jusque devant Minerva, Samuel et Chiya.

« Mes amis voici Ernie MacMillan. Minerva vous devriez savoir que Ernie est le meilleur élève de ma classe ! C’est lui qui a gagné le Félix Felicis. Ernie je vous présente Samuel Gibson, joueur de quidditch professionnel et Chiya Lorne, l’assistante au Ministère Américain de la Coopération Magique. »

Il comptait bien présenter son meilleur élève aux célébrités qui se rendraient à la soirée de son club.

» Première réunion du club de Slugh [PV membres du club]
» [ACTIVITE] Le club de Slugh
» Inscription au club de Slugh - nouvelle année (1/10 places)
» Invitations pour ma soirée [TERMINEE]
» -{ Première soirée // Perfection }- -{ PV }