Le doute et l'angoisse la prenait. Evelyn, assise sur un tabouret de bois, attendait. Un professeur amena un vieux morceau de tissu : Le choipeaux magique, et le déposa sur la tête de la jeune fille. Une voix dans sa tête lui disait que tout aller bien se passer, mais elle n'écoutait pas. Devant elle, se dressaient de longues tables en bois, à chacune, siégeaient les élèves des différentes maisons. Ces centaines de paires d'yeux la fixaient intensément. Elle souffla, essayant de se détendre mais cela ne lui fit aucun effet. Elle se détendit enfin, le vieux choipeaux venait de crier haut et fort un mot, le nom de sa nouvelle famille.
"Serdaigle !"
Le professeur vint le reprendre tandis qu'Evelynsourit et se rendit à sa table, presque en courant. Elle ne fit pas attention aux applaudissements qui retentissait autour d'elle, elle ne pensait qu'à une chose.
*Je suis à Serdaigle...*
La maison de la connaissance, de la curiosité, du savoir. Elle regroupait sans doute les meilleurs élèves de Poudlard. Elle était heureuse, cette maison lui convenait parfaitement. Dans le train elle avait eut le temps de penser à la maison qu'elle souhaiterait. Elle avait éliminé la maison Poufsouffle d'office, le manque de patience était un de ses plus grands défauts. Gryffondor ? Elle ne se voyait pas en courageuse guerrière cherchant la renommée. Serpentard... Elle avait longuement réfléchie quant à ses possibilité d'adhérer à cette maison. Après tout, elle éprouvait parfois un certain plaisir à tourner les gens à leur désavantage, si ceux-là le méritaient, bien entendu, cela l'amusait. Mais de là à dire qu'elle était fourbe et malicieuse, il ne fallait pas pousser. Elle avait alors pensé à Serdaigle, maison de la connaissance. Au bout de quelques minutes elle en était venue à se demander si elle le méritait vraiment, après tout, elle n'était une "excellente" élève. Son niveau était convenable c'est tout, mais dans le monde de la magie tout pouvait changer.
Le banquet s'était déroulé mais Evelyn n'avait rencontré personne. A chaque fois qu'elle essayait d'entamer une conversation avec quelqu'un, un éclat de rire retentissait à l'autre bout de la salle, ce qui la coupait dans son élan. Ce fut donc un peu déçue, qu'elle rejoignit sa salle commune. Du moins elle essaya. Elle n'avait pas pensé une seule seconde qu'elle ne la trouverait pas. Elle arpenta donc les couloirs, à a recherche d'aide et remarqua un groupes de quatrième année, des Serdaigles. Elle décida de les suivre de loin, pour voir où ils la mèneraient. Ils franchirent d'abbord bon nombre de couloirs et arrivèrent ensuite devant un grand escalier en colimaçon. Elle grimpa les marches à la suite du groupes d'élèves et au bout d'un temps qui lui parut être des heures, elle arriva sur le seuil. La jeune fille eut juste le temps de voir une porte se fermer et il n'y eut plus personne devant elle. Les élèves étaient-ils passés par cette porte si étrange ? C'était bien problable. Elle se décida et s'approcha de la "porte", mais il y avait un problème : il n'y avait aucune poignée, nulle part. C'est alors que l'aigle de la porte se mit à bouger, surprenant la jeune fille. Il la regarda et s'adressa à elle.
-Dès que vous m'avez, vous voulez me partager.
Mais dès lors, je ne suis plus...
Qui suis-je?
Ah. Une devinette. Voilà qui était original. Evelyn se mit à réfléchir, essayant de simplifier l'énoncé. En fait cette chose en était une lorsqu'on l'a mais dès qu'on la partage, elle n'est plus. Donc, si on la garde pour nous cette chose existe, mais dès qu'on la partage, partage... cela doit vouloir dire qu'on la donne à quelqu'un d'autre... Si nous seul la possédons elle existe mais si on est deux alors elle n'existe plus. Mais oui ! La solution devint claire comme de l'eau de roche.
"Vous ètes le secret. Car quand on le garde pour nous, le secret est toujours secret, mais lorsqu'on le partage, nous sommes deux à le connaitre donc ce n'en est plus un. C'est bien ça ?"
Comme réponse, la porte s'ouvrit, dévoilant la salle commune des Serdaigle. Elle ne put pas l'admirer dans toute sa splendeur, car une jeune fille restait plantée là, juste devant elle. La jeune fille devait être une Première Année comme elle. D'ailleurs Evelyn évita de se montrer méchante et décida de se présenter.
"Bonjour, je m'appelle Evelyn, je suis en Première Année, et toi ?"
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AAA par A.S. 20.10.08