Une mise au point [PV Sieg']

Hell devait travailler sur un devoir pour l’ancien professeur de potions donc pour le nouveau professeur de défense contre les forces du mal. Tout le monde au château se demandait ce qui allait bien pouvoir arriver au professeur Rogue cette année car, tout le monde était au courant que le poste du professeur de défense contre les forces du mal comportait certains risques… Comme le fait, de mourir ou de disparaître soudainement pendant l’année ou encore d’être renvoyé de l’établissement pour diverses raisons. Le professeur Rogue était selon Hell un professeur très compétent mais, qui avait un problème avec les élèves, il était attentif au bien être des Serpentard mais, il détestait les élèves des autres maisons. La jeune fille n’avait heureusement pas connu Ombrage et ce qu’elle avait fait subir aux élèves lors de son règne rapide à Poudlard. Une année, il avait suffit d’une année mais, qu’elle année terrible elle avait pu faire vivre à tous les élèves du château. Bref, Hell se retrouvait à la bibliothèque seul ce qui était assez rare bien souvent quand elle venait à la bibliothèque c’était en compagnie d’Anh… En fait, c’était le seul qui pouvait la supporter même si elle n’arrêtait pas de lui poser des questions, il prenait son mal en patience et lui expliquait ce qu’elle n’avait pas bien saisit durant les cours. Mais, cette fois il n’était plus question de faire appel à Anh, vu qu’il avait lui aussi un devoir sur les forces du mal mais, un autre que celui qu’elle avait. Tout le monde devait avoir un binôme pour faire ce devoir…, tout le monde sauf Hell personne n’avait voulu se mettre avec la jeune fille pour faire son devoir le professeur lui dit alors, qu’elle devrait l’effectuer seule et que si elle réussissait à ne pas demander de l’aide elle aurait le double de ses points.

*Le double des points comme si ça allait me faire réfléchir deux fois plus vite*, pensa-t-elle en examinant tous les ouvrages possibles qu’elle avait pu trouver dans la bibliothèque.

Ceux qui n’étaient pas emprunté bien sûr, elle devait faire trois rouleaux de parchemins et elle était sur le dernier quand elle entendit un bruit de vitre brisée. Elle se leva d’un coup comme beaucoup d’autres élèves pour voir ce qu’il se passait, il faut dire que la bibliothèque n’était pas très loin du terrain de Quidditch.

*Sans doute encore un entraînement qui se passe mal*, pensa-t-elle en se réinstallant à sa table.

La plume en suspension dans l’air, la jeune fille était quelque peu perturbée parce qu’il venait de se passer.

*Je me demande si ce n’est pas ma maison qui est entrain de s’entraîner*, se demanda-t-elle en essayant tant bien que mal de se reconcentrer sur son devoir.

Un entraînement de quiditch ne se passait pas toujours exactement comme on le voulait. Dans le cas présent, Les serpentards étaient entrain de chercher un nouvel attrapeur. Les joueurs titulaires, les remplaçants, les aspirants… Tout le monde était mis à contribution. C’est ainsi qu’un vif d’or d’entraînement avait malencontreusement été projeté à travers la fenêtre de la bibliothèque. Sans pour autant que cela le gêne, Siegfried était passé par la fenêtre brisée à cheval sur son balais, pour ramassé la balle dorée. Il se moquait bien des regards réprobateurs des autres élèves présents dans ce temps dédié au travail studieux. Il allait justement repartir par la fenêtre, la balle à la main, pour rejoindre l’entraînement. Mais la bibliothécaire le rattrapa.

Bibliothécaire : « Monsieur Léthé ! N’espérez pas vous en sortir comme ça ! Restez ici ! »
Siegfried : « Chuuuuut. »
Bibliothécaire : « chut ?! Comment ça chut !!! »
Siegfried : « Chuuuuut. »
Bibliothécaire : « Non mais elle est pas mal celle la ! Qu’est ce que c’est que ces manières ! »
Siegfried : « Vous faites trop de bruit, vous empêchez les élèves de bosser tranquillement. Vous leur faite peur… »

Siegfried pointa un panneau du bout de son index effilé. Une pancarte avec écrit « prière de ne pas faire de bruit ».

Bibliothécaire : « Mais je la rase cette affiche si j’veux ! Le la prend, et je te la casse en deux sur la tête ! Tu crois pouvoir casser les fenêtres de MA bibliothèque et partir comme ça sans rien craindre en retour. »
Plusieurs élèves : « chuuuuuuuut. »

La bibliothécaire fulmina en entendant tous ces élèves qui lui intimaient le silence comme ça. Siegfried Léthé avait ce dont de pouvoir retourner les situations à contre courant, elle se détourna, et retourna à son bureau en marmonnant.

Bibliothécaire : « Maudits élèves, sales petits mioches insupportables et mal élevés, je vais tous les brûler, oui… les brûler tous avec tous les livres de cette bibliothèque… Oui c’est ça… Faire cramer tout poudlard et tout recommencer à zéro… Si j’étais directrice, c’est ce que je ferrais. »

Siegfried la regarda s’éloigner amusé, et satisfait qu’il était de l’avoir fait disjoncter de la sorte. Il s’apprêta à repartir comme il l’avait voulu au départ, et puis, il s’aperçu que Hell était assise à une table entrain d faire ses devoir. Il hésita quelques secondes et puis… Il s’approcha d’elle, posa son balai sur la table, s’assit en face d’elle, et commença à jouer avec le vif d’or devenu docile. Il lui parla sans même la regarder.

Siegfried : « Tiens, ça c’est drôle, je pensais justement à toi. Tu sais ce que c’est, on voit des vifs d’or passer, on repense à tous ceux qui sont passés par le poste d’attrapeur, ceux qui ont fait gagner l’équipe… ceux qui sont parti sans même demander leur reste… Je me demandais quand tu comptais revenir t’entraîner avec nous… »

Hell avait encore ses yeux fixé sur son parchemin quand elle entendit la bibliothécaire s’en prendre à quelqu’un.

*Concentre toi Hell ça ne t’intéresse pas*, se força-t-elle à penser pour terminer son devoir le plus vite possible et sortir de cette bibliothèque espace un peu trop silencieux pour la jeune fille.

Hell n’aimait pas trop être dérangée pendant ses devoirs mais, l’environnement de la bibliothèque avait le don de l’oppresser et de la rendre mal à l’aise. C’est alors qu’elle entendit un claquement devant elle relevant à peine les yeux elle vit un balais.

*Non, je vous en prie Merlin ne me dites pas que…*

Mais, elle n’eut guère le temps de penser plus longtemps qu’une voix masculine se mit à parler et lui dit qu’il pensait justement à elle. Qu’elle devait savoir ce que c’était de voir des vifs d’or et de repenser à tous ceux qui sont passés par le poste d’attrapeur.

*Il vient seulement me voir parce qu’il lui manque quelqu’un au poste d’attrapeur ? C’est trop fort… Mais, qu’est-ce que je peux bien en faire moi ? Si je remonte sur un balai, je pourrais bien y perdre la jambe ! Mais, il à l’air de s’en moquer… De toute façon, je me suis jurée de ne plus lui adresser la parole alors, je tiendrais bon !*, se dit-elle en fixant sa feuille de parchemin.

Le jeune homme continua sur sa lancer en disant ceux qui ont fait gagner l’équipe, ceux qui sont parti sans demander leur reste et qu’il se demandait quand elle comptait revenir s’entraîner avec eux.

*Jamais qu’elle question ! De toute façon le reste de l’équipe ne m’apprécie pas plus que ça… Alors, pourquoi je devrais faire un effort pour eux ?*, se demanda-t-elle.

La jeune Serpentard décida néanmoins de relever les yeux de sa feuille de parchemin, elle fixa alors, un point en dehors du jeune homme. Se leva et alla chercher un livre qui se trouvait à quelques mètres du jeune homme.

*Il n’existe pas… Il n’est pas là… Mais, alors pourquoi mon cœur bat-il si vite ?*, se demanda-t-elle en prenant un livre entre ses mains qui tremblaient tellement qu’elle fini par le faire tomber. *Mais, qu’est-ce qu’il m’arrive bon sang !*, se dit-elle en se penchant pour le ramasser.

Elle jouait à faire l’autruche… Pourquoi ? Siegfried n’avait jamais rien fait contre elle ! Ca n’était pas sa faute à lui si elle s’était blessée durant le match, et il n’était pas non plus responsable des rapports qu’elle avait avec le reste de l’équipe, et surtout avec Heaven. Les deux jeunes filles avaient tout de suite étés comme l’eau et l’huile, mais enfin… Siegfried s’était retrouvé entre leurs feux croisés…
Elle poussa l’affront jusqu'à se détourner de lui, et s’en aller prendre un livre sur une étagère. Siegfried ravala sa fierté, en cherchant comment parvenir à briser la glace. L’ouverture se présenta d’elle-même lorsque Hell laissa tomber un livre. Lorsqu’elle se baissa pour le ramasser, Siegfried jeta le vif d’or par-dessus son épaule, et la balle roula jusqu'à ce qu’elle bute contre le vieux bouquin. Le vif d’or se trouvait ainsi à moins de 5 centimètres de la main de Hell.

Siegfried : « Je ne t’ai forcé a rien. J’ai juste mit le poste d’attrapeuse à porter de tes mains, et tu t’en es emparé toi-même. C’était ton propre souhait. »

Il passa ses pieds sur la table, comme pour l’empêcher de reprendre son travail lorsqu’elle serait à nouveau assise. Siegfried voulait définitivement régler certaines choses.


Siegfried : « Le souhait de Voldemort, c’était d’avoir le pouvoir absolu. Celui de Dumbledor, c’était que le monde vive en paix. Harry Potter souhaite plus que tout être bien plus que le petit orphelin qu’il est, mon tuteur voudrait bien que je fasse quelque chose d’assez grave pour m’enfermer à Azkaban et enfin ton frère reverrait de t’enfermer dans une bulle de verre. »

Siegfried avait sorti une sucette qu’il gardait en poche, et avait commencé à la mâchonner. Il se laissa aller en arrière sur sa chaise. Il avait l’impression d’être passé à coter de quelque chose, et cela lui posait beaucoup de problèmes. Il avait pensé que Hell serait un élément incontournable de son équipe, mais elle avait abandonné à la première difficulté. Soit Siegfried avait mal jaugé sa camarade, soit un élément lui échappait.

Siegfried : « Quel était ton souhait Hell… J’avais pensé que tu voulait être au dessus des autres, qu’on t’accorde plus d’importance que ce qu’on t’accordait jusque la. Mais visiblement, j’ai du me tromper… J’espère que tu ne cherches pas à faire plaisir à ton frère en agissant ainsi. J’ai bien compris qu’il ne m’aimait pas beaucoup depuis l’infirmerie. »

Alors que la jeune fille s’apprêtait à ramasser son bouquin, elle vit une sphère dorée rouler en direction de sa main et elle s’arrêta à 5 centimètres de celle-ci. Sans vraiment réfléchir Hell ramassa la sphère puis le livre et se redirigea vers la table où le jeune homme était toujours installé. Celui-ci avait posé ses pieds sur la table, ses chaussures perdait des morceaux de terres à chaque fois qu’il faisait un mouvement.

- Si tu voudrais bien enlever tes chaussures avant qu’il y ait de la terre sur mes feuilles de parchemins je t’en serais reconnaissante ! fini-t-elle par lui dire en déposant la sphère sur la table puis en se réinstallant face au jeune homme.

Celui-ci lui dit qu’il ne l’avait forcé à rien qu’il avait juste mit le poste d’attrapeur à sa portée et qu’elle s’en était emparée que c’était son propre souhait.

- A parce que tu sais tout ce que je souhaite peut-être ? lui demanda-t-elle sans le regarder. Si c’était un devoir pour le professeur Chourave, je n’aurais rien dit pour tes chaussures mais, là il s’agit d’un devoir pour notre directeur de maison alors…, poursuivit-elle en reprenant sa plume.

Siegfried lui parla ensuite de Voldemort, de ce qu’il souhaitait plus précisément, qu’il voulait le pouvoir absolu. Pour Dumbledore c’était que le monde vive en paix, pour Potter d’être bien plus qu’un petit orphelin, pour son tuteur qu’il fasse quelque chose d’assez grave pour qu’on l’enferme à Azkaban. Puis, il parla d’Aidan en disant qu’il rêvait surement de la voir enfermée dans une bulle de verre. Hell sentit de la colère monter mais, pas seulement sa magie augmentait en même temps, c’était ce qu’il se passait quand elle s’énervait un peu trop, elle ne contrôlait plus rien et ça elle n’aimait pas. La jeune Serpentard essaya de se calmer avant de parler au jeune homme.

- Le mage noir c’est le mage noir, Potter c’est Potter et on ne peut pas lui reprocher de vouloir devenir autre chose que celui qui vaincu ! Dumbledore c’est Dumbledore et ses idées hautement fantaisistes et simplicites ! Ton tuteur il peut penser ce qu’il veut de toi, ton avenir c’est toi et toi seul qui le détiens entre tes mains, c’est toi qui fais des choix et non lui ! Mon frère a beau me dire ce qui est bon ou non pour moi au final c’est moi qui fais mes propres choix ! Alors, ne parle pas de choses que tu sembles ignorer !, lui dit-elle en relevant les yeux et en le regardant mâchonner une sucette.

*Qu’est-ce qu’il peut trouver de si appétissant là dedans, c’est plein de colorant*, se dit-elle en faisant une petite grimace de dégoût.

Le jeune homme lui demanda quel était son souhait, qu’il avait pensé qu’elle voulait être au dessus des autres qu’on lui accorde plus d’importance que ce qu’on lui accordait jusqu’à maintenant.

- Etre au dessus des autres… hum…, intéressant la manière dont tu me vois mon cher Criquet !, lui dit-elle avec un léger sourire en coin.

Siegfried lui dit ensuite que visiblement il avait dû se tromper et qu’il espérait que ce qu’elle cherchait ce n’était pas de faire plaisir à son frère en agissant ainsi. Car, il avait bien remarqué que celui-ci ne l’appréciait pas depuis l’infirmerie.

- Mon frère ne t’apprécie guère c’est juste, dit-elle en laissant sa plume de côtés puis en se levant et en venant s’asseoir sur la table pour être face à lui. Mais, pas pour les raisons que tu crois ! dit-elle en lui chipant sa sucette et en l’enfournant tout de suite dans sa bouche. Comment tu peux aimer ce…, hum c’est pas si mauvais, lui dit-elle en le regardant.

Siegfried savait se montrer provoquant, mais pas têtu. Ainsi, lorsque Hell lui demanda d’enlever les pieds de la table, il s’exécuta sans protester, sans même chercher à se justifier. Il enleva ses pieds tout simplement. De toute façon, il était parvenu à la faire parler, c’était tout ce qu’il voulait. Elle commença à rationaliser tout ce qu’il venait de dire. Très bien, très très bien, cela voulait dire qu’elle n’agissait pas sur un coup de tête. Il y avait un raisonnement logique qui expliquait ses actes, même si pour le moment, elle ne voulait pas lui en parler.

Siegfried : « Tout le monde a un souhait. Des que tu le connais, tu peux agir sur eux, et les manipuler a ta guise. Il m‘arrive cependant de pousser les gens qui trouvent grâce à mes yeux à aller vers leur souhait, parce qu’il n’ont pas toujours la volonté, ou la conscience. J’ai cru que ton souhait était d’échapper à la monotonie de ton existence, et j’ai cru que le quiditch t’aiderait à y parvenir. Le jour où tu m’as montré cette carte avec tous les couloirs du château, et ton désir d’en explorer les passages secrets, je me suis dit, voila une première année pleine d’énergie, mais qui ne sait pas canaliser sa force. Je n’ai jamais douté un seul instant que tu ferrais parti des serpentards. »

Lorsqu’elle lui chippa sa sucette, Siegfried en prit une autre dans sa poche qu’il mit aussi rapidement dans la bouche. C’était à se demander parfois si ses poches n'étaient pas extensibles pour pouvoir en contenir autant !

Siegfried : « He he, je ne les mange pas que pour le goût, c’est aussi pour le geste. »

Sans s’en rendre compte, Siegfried avait parlé comme un fumeur. Quelle ironie… Il avait voulu plaisanter, mais voila qu’il venait de donner l’image d’un drogué de la sucette. C’était vrai qu’il aimait le geste… Avoir quelque chose pour s’occuper les mains, pour justifier certains de ses silences…

Siegfried : « Bon, admettons que je me sois planté pour ton souhait, et pour ton frère… est ce que tu peux m’éclairer dans ce cas, j’aimerais vraiment savoir ce qu’il me reproche. Et j’aimerais aussi beaucoup savoir quel est ton souhait. Oh, je suis certain qu’en cherchant bien, je finirais bien par avoir moi-même ces réponses mais la… Il y a quelque chose de différent…. Non, je pense que je voudrais te l’entendre dire toi-même en fait… »

Hell écouta le jeune homme lui dire que tout le monde avait un souhait et que dès qu’on les connaissait on pouvait agir sur eux et les manipuler à sa guise.

*Alors, pour lui tout n’est que manipulation…*, se dit-elle en le regardant. *Voyons voir si je sais moi aussi le manipuler*, se dit-elle en croisant les jambes faisant remonter légèrement la jupe de son uniforme.

Le jeune homme poursuivit en lui disant qu’il lui arrivait cependant de pousser les gens qui trouvent grâce à ses yeux à aller vers leur souhait parce qu’ils n’ont pas toujours la volonté d’aller vers celui-ci ou la conscience qu’il en on un.

- Je sais que j’ai un souhait j’en ai même plusieurs mais, je dois dire que celui-là prime plus que tout autre chose et ça n’a pas le moindre rapport avec le Quidditch, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux.

*Enfin si, un tout petit rapport quand même, vu qu’il est le Capitaine de l’équipe*, se dit-elle puis, elle se ressaisit pour ne pas laisser paraître un petit sourire narquois aux coins de ses lèvres.

- Je n’ai jamais voulu jouer au Quidditch, c’est un sport dangereux et je ne voulais surtout pas qu’il arrive quoi que ce soit à mon petit corps ! Je préfèrerais me battre lors d’un duel ça au moins ça en vaudrait le coup car, je serais ce pourquoi je me bas !, lui dit-elle en se penchant légèrement vers lui.

*Affronter mon ennemi, le regarder en face… Faire face au danger sans le fuir, voilà ce qui me tente… Pour l’instant tout ce que je fais c’est de jouer avec le feu !*, se dit-elle en soupirant et en se redressant pour croiser les bras sous sa poitrine.

Le jeune homme poursuivit en lui disant qu’il pensait que son souhait était d’échapper à la monotonie de son existence et qu’il avait cru que le Quidditch pourrait l’aider à y parvenir.

- Oui, je veux vivre des aventures existantes, oui je veux me mettre en danger mais, pour une cause ou bien quelqu’un. Mais, pas pour un jeu stupide et une équipe stupide qui pense que je ne suis qu’une petite première année qui n’a rien à faire là ! Oh bien sûr tu vas me dire que ce n’est pas ton cas car, toi contrairement aux autres tu crois en moi… et bien sache que tu es le seul dans ce cas ! Je pense que je ne suis pas faite pour ce sport ni pour être dans une équipe, regarde moi ! On devait faire un devoir en binôme pour le cours de Défense Contre les Forces du Mal et oh ! Surprise ! Je suis seule !, lui dit-elle en plantant son index sur son torse.

Elle ne c’était pas rendue compte qu’elle c’était rapprochée à ce point de lui en parlant, elle retira immédiatement son doigt et son corps se raidit. La jeune Serpentard détourna alors, le regard et rougit légèrement, elle ne voulait pas paraître mal à l’aise pourtant c’est ce qu’elle laissait - malgré elle- transparaître dans son comportement.

*Pourquoi, il ne me laisse pas tranquille ? Je voudrais l’oublier est-ce que c’est si difficile pour lui de me comprendre de lire entre les lignes ?*, songea-t-elle en soupirant.

Le jeune homme lui dit ensuite qu’il n’avait jamais douté un seul instant qu’elle finirait à Serpentard.

*Merveilleux… Il a d’autre chose à me dire dans ce genre ?*, se demanda-t-elle en le regardant tout en enfournant - de nouveau- machinalement la sucette qu’elle lui avait piquée. *Je lui ai piqué sa sucette… La sucette qu’il avait dans la bouche… oh par Merlin… C’est un baiser… même si on c’est pas vraiment embrassé… J’ai mélangé ma salive avec la sienne !*

Le jeune homme poursuivit alors, qu’Hell était passée du léger rouge sur ses joues aux rouges écrevisses. Le jeune homme lui dit qu’il ne les mangeait pas rien que pour leur goût mais aussi pour le geste.

*Le geste ? Quel geste ? Oh par Morgane ne me dites pas qu’il le fait pour savoir mieux embrasser*, se dit-elle en fermant les yeux une fraction de secondes.

Siegfried reprit la parole en disant qu’il admettait qu’il se soit peut-être trompé pour son souhait mais, son frère…

*Aidan ? Qu’est-ce qu’Aidan vient faire là dedans ?*, songea-t-elle en se retournant brusquement vers Siegfried.

Le jeune vert et argent lui demanda si elle pouvait l’éclairer dans son cas car, il aimerait vraiment savoir ce qu’il lui reprochait et qu’il aimerait savoir quel était son souhait à présent. Mais, qu’il avait sentit quelque chose de différent en elle et qu’il voulait qu’elle lui dise même si il aurait pu le deviner.

- Mon frère n’aime personne qui m’approche d’un peu trop près ! Il ne t’aime pas parce que tu es un Serpentard que tu es un garçon et que tu t’es approché d’un peu trop près de sa sœur, voilà pourquoi mon frère ne t’apprécie pas… Mais, je pense qu’il finira par t’apprécier un jour… peut-être qui sait… Je n’aimais pas non plus les filles qu’il pouvait fréquenter avant… Mais, j’ai fait des progrès depuis le bal de Noël, lui dit-elle en baissant les yeux.

*Ne pas lui dire ce que tu ressens pour lui, il te rirait au nez en te demandant si tu es sérieuse ? Puis, en te disant que l’amour c’est une preuve de faiblesse… Et bien, je suis plus faible que je ne le pensais*, pensa-t-elle en le regardant et en se retenant de ne pas lui sauter au cou.

Quand soudain une image lui revint en mémoire celle d’Heaven entrain de l’embrasser, elle sentit alors son cœur se resserrer dans sa poitrine.

- Pourquoi es-tu venu me parler ? Tu t’inquiètes à ce point de mon sort ? Pourtant j’ai eu l’impression que ça t’étais complètement égale ! lui dit-elle en lui lançant un regard noir. A moins que tu ais maintenant pitié de moi… Si c’est le cas, tu peux t’en aller, je n’ai pas besoin de ta pitié !

Siegfried se laissa aller un peu plus en arrière sur sa chaise, regarda autour de lui comme pour chercher une réponse à la question de Hell quelque part dans tous ces livres rangés sur les étagères. En général, Siegfried se fichait pas mal du sort de ses camarades, mais il lui arrivait parfois de s’inquiéter des mésaventures de certains êtres. La plus part du temps, il le faisait par intérêt, ou parce qu’il avait une idée précise derrière la tête. Quelques individus échappaient à cette règle, et même si il avait du mal à l’admettre, ils constituaient ce que Siegfried avait de plus ressemblant à des amis.

Siegfried : « Allons Hell, j’ai beaucoup de qualités, mais la compassion ne fait pas parti de mes attributs. Les gens qui me font pitié, je les laisse de coter, je dirais même que je les enfoncerais un peu plus avec mon talon si je le pouvais. Alors non, rassure toi, ca n’est pas une question de pitié. »

Comment avaient ils pu se retrouver dans cette situation ? Siegfried s’était imaginé Hell devenant une des serpentard les plus influentes au sein de sa maison, mais la jeune fille baissait les bras si rapidement. Elle gâchait son talent, il en était certain, et ca l’exaspérait au plus haut point.

Siegfried : « Moi je suis sur que tu dramatises tout. Déjà, surdoués du cours de défense contre les forces du mal, c’est des mecs qui font de la lèche au père noël. Tu es au dessus de ca. Et puis l’équipe n’est pas contre toi, non… Non, en fait, il n’y a que Heaven qui ne t’aime pas, mais c’est parce que tu lui donne l’image dune fille fragile… Non, vraiment, en fait, mis à part Heaven… »

Les signes étaient tous là, mais Siegfried n’était pas capable de voir la vérité. Le petit serpentard qui se vantait de connaitre a nature humaine, de voir les plan dans les plants, était incapable de voir que le problème de Hell n’était pas un problème de volonté, mais un problème de cœur. Difficile de comprendre ce dont on n’a pas conscience.

Siegfried : « Ton frère qui n’aime personne, toi qui voit tout noir… Je te trouve intéressante. Parce que tu pourrais être une prédatrice comme Heaven, ou comme mymy, mais tu te laisse brimer, et tu préfères t’enterrer à la bibliothèque plutôt que de leur rentrer dedans. Je trouve cela dommage, c’est pour ca que je te lâche pas. Je ne te demande pas forcement de revenir avec nous dans l’équipe, mais je ne veux pas que ca te serve à justifier tes abandons. Parce que je te signal que si tu te laisse bouffer au sein de la maison serpentard, tu ne pourras pas la quitter la maison. Sauf si tu quittes Poudlard. On en a déjà parlé non ? Si quelqu’un te marche sur le pied, tu dois lui répondre en lui coupant la jambe, pas en t’excusant. Ca c’est agir en serpentard ! »

Siegfried regardait au tour de lui comme si il cherchait une réponse à ce que lui avait posé Hell. La jeune fille avait cru à un moment que le jeune homme allait partir de la bibliothèque la laissant seule sans lui donner la moindre chance de clarifier ce qu’elle ressentait. Le jeune homme lui dit alors, qu’il avait beaucoup de qualités mais, que la compassion n’en faisait pas parti.

*Heureusement*, pensa-t-elle en le regardant.

Le jeune homme poursuivit en lui disant que les personnes qui lui faisait pitié il les laissait de côté, il dirait même qu’il les enfoncerait un peu plus avec le talon si il le pouvait. Alors non, elle pouvait se rassurer que ce n’était pas une question de pitié.

- Tant mieux, marmonna-t-elle entre ses dents pour que le jeune homme n’entende pas exactement ce qu’elle venait de dire.

Le jeune vert et argent lui dit ensuite qu’il était sur qu’elle dramatisait tout, déjà pour être surdoué en cours de Défense contre les forces mal c’est comme si il voulait faire de la lèche au père noël. La jeune fille se retint de rire entrain d’imaginer les élèves les plus doués…, enfin je suppose que vous voyez l’image de Rogue en père Noël, non bah maintenant ça y est. Siegfried reprit en lui disant qu’elle était au dessus de ça et puis que l’équipe n’était pas contre elle, qu’il ne s’agissait que d’Heaven qui ne l’aimait pas mais, c’est parce qu’elle donnait l’aspect d’une fille fragile.

- Fragile ? demanda-t-elle à haute voix en croisant les bras sous sa poitrine. Depuis quand est-ce que je suis une fille fragile ? marmonna-t-elle encore une fois.

Le Criquet lui dit que mis à part Heaven il ne voyait pas d’autre membre qui la détestait.

- Alors, c’est pour ça qu’au bal de Noël elle t’a embrassé !

Hell regretta immédiatement que ses paroles soient sorties aussi vite de sa bouche sans qu’elle n’ait eu le temps de les retenir. Elle plaqua alors, une main sur sa bouche en regardant Siegfried.

- Oublie ce que je viens de dire c’était complètement stupide et pas du tout approprié à la situation !, lui dit-elle en essayant tant bien que mal de se rattraper.

Hell savait qu’il était trop tard le jeune homme avait déjà tout entendu et il pouvait déjà tout calculer dans son esprit en se demandant si Hell n’était pas en fait jalouse d’Heaven. Si jamais, il lui posait la question elle nierait bien sûr tout en bloque en lui disant qu’il se méprend totalement sur ses sentiments en vers lui.

*Mais, Heaven elle, elle peut le toucher alors que quelqu’un d’autre…*, se dit-elle en soupirant et en détournant le regard pour ne pas devoir à le regarder dans les yeux.

Le jeune homme lui dit qu’Aidan n’aimait personne et qu’elle elle voyait tout en noir et qu’il trouvait cela intéressant. Car, elle pourrait être une prédatrice comme Heaven ou comme Myrielle mais, qu’elle se laisse trop brimer et qu’elle préfère s’enterrer à la bibliothèque plutôt que de leur rentrer dedans.

- Je n’ai rien contre Myrielle ! Au contraire…, commença-t-elle en se retournant vers Siegfried.

*Tais-toi ! Tu vas encore faire une gaffe*, se dit-elle en pinçant ses lèvres pour ne plus parler.

- Avec Myrielle je suis sûr que je pourrais discuter avec Heaven…, j’en suis un peu moins sûr et je n’aime pas utiliser ma magie pour rien !, lui annonça-t-elle en le regardant.

Le jeune homme lui dit qu’il trouvait cela dommage et que c’était pour ça qu’il ne la lâchait pas. Il ne lui demandait pas de revenir forcément dans l’équipe avec eux mais, qu’il ne voulait pas qu’elle s’en serve pour justifier ses abandons. Car, il devait lui signaler qui si elle se faisant manger au sein de la maison des Serpentard, elle ne pourra pas quitter cette maison. Sauf si elle venait à quitter Poudlard. Le jeune homme lui demanda alors, si ils n’avaient pas déjà parlé de ça au par avant. Si quelqu’un lui marchait sur le pied au lieu de s’excuser qu’elle devait lui couper le pied que c’était cela agir en Serpentard. Hell avait écouté le jeune homme avec attention et son esprit de jeune fille de onze ans se mit à travailler à toute vitesse.

*Alors, si je comprends bien comme Heaven l’a embrassé pour m’ennuyer, je devrais l’embrasser moi aussi pour qu’elle le sache…*, se dit-elle en regardant au tour d’elle. *Seulement est-ce qu’elle elle l’aime vraiment ? Ou est-ce qu’elle joue avec lui ? Il n’y a qu’une seule façon pour moi de le savoir*, se dit-elle en attrapant le jeune homme par la protection qu’il avait pour jouer au Quidditch et le rapprocher ainsi d’elle en le regardant droit dans les yeux.

- Je coupe la jambe alors, murmura-t-elle en déposant ses lèvres sur celles du jeune homme.

Lorsque Hell déposa un baiser sur le visage androgyne de Siegfried, le serpentard tomba en arrière. La surprise, et surtout la sensation de mal-être que cela faisait toujours ressurgir en lui. Heaven était elle dans les parages ? Non. C’tait toujours ça d’évité, elle aurait pu ajouter ce fait d’arme à la longue liste de choses qu’elle reprochait à sa cadette.

Siegfried : « Ra la la, les filles, je vous ai déjà dis que je ne pouvais pas faire ça. »

En s’adressant ainsi à plusieurs filles imaginaires, Siegfried marquait son agacement. Pourquoi fallait il que les filles aiment autant embrasser les garçons ? Il ne demandait pas grand chose quand même, juste qu’on lui laisse son espace vital, qu’on ne le touche pas, qu’on laisse tranquille cette étrange force qui le poussait à fuir ses semblables. Elles prenaient toujours leur liberté, comme ça, même Heaven, sans se soucier du mal que ça lui faisait.

En se relevant douloureusement, il rassembla ses idées, et porta un regard neuf sur la situation. C’était donc ça, il n’avait pas envisagé cette possibilité. Hell nourrissait des sentiments particuliers à son égard, c’était ça le problème depuis le début. Comment avait il pu passer à coter ? Comment avait pu être aveugle à ce point ? Encore… Tout en se massant la tête, il chercha ses mots.

Siegfried : « d’accord, je comprends… Mieux… Je pensais que tu avais un brother complexe, mais pas du tout en fait… Bon… Alors j’admets que je me suis complètement trompé sur la nature de ton souhait, mais… Il y a une chose qu’il faut que tu comprennes. »

Il redressa sa chaise, et reprit tant bien que mal une position confortable pour faire face à sa camarade.

Siegfried : « Je ne suis pas certains de bien connaitre les raisons et les implications de ce baiser mais… Juste au cas où… L’amour, c’est pour les poufsoufles, et les griffondors. Les serdaigle sont trop intelligents pour se laisser déborder d’émotion, et nous les serpentards, nous sommes au dessus des émotions futiles. L’amour, ce n’est pas le beau sentiment en lequel tout le monde veut croire, c’est un sentiment égoïste, et idiot. On veut pour soit une personne qui ne nous apporte peut être aucun bénéfice. Si tu veux moins souffrir Hell, Commence par déposer ce genre de fardeau. Tu ne t’en porteras que mieux. »

C’était une vision parfaitement noire, et cynique de l’amour. ? C’tait la vision de Siegfried, une vision déformée, une vision biaisée par son esprit malade et blessé. Il ne fallait pas lui en vouloir d’être comme ça.