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| We are stars, we are Sterne ! [Libre] | |
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Invité
Ξ Sujet: Re: We are stars, we are Sterne ! [Libre] Mar 6 Jan - 11:04 | |
| Fredericke avait décidé d’ignorer Tobias – un minimum du moins – et dans cette optique, elle se contentait de sourire à sa meilleure amie Ophélia et de lui parler à elle et uniquement à elle. Non qu’elle voulait aussi exclure Vincent mais il ne semblait pas à proprement parler sur la causette en cet instant alors… « Oh si ! Je t’assure ! Tu finiras par me doubler ! Je n’ai pas un niveau si bon que ça, je fais juste bien illusion ! » Et modeste avec ça ! Mais Fredericke le pensait vraiment, elle avait mis bien plus de temps que ses camarades de Sterne à apprendre les pas… peut-être que ses professeurs de danses classiques étaient nulles ? Ou moins bon qu’Adrien ? Elle n’en savait rien mais le résultat était le même. Et puis, Ophélia était son amie et on ne vous apprend rien si l’on vous dit que la blondinette était toujours aveuglée par son amitié. Ses amis étaient toujours forcément les plus beaux, les meilleurs, les plus formidables en tout etc… Il arrivait qu’elle se rende compte que son jugement était faussé mais ça restait assez rare pour entrer dans la catégorie de l’anecdote.
Roze entra dans la conversation en posant une main sur l’épaule de sa cousine. Heureusement qu’elle portait des talons hauts sinon ce geste protecteur aurait été d’un ridicule prononcé. Encore que Roze, tout comme Fredericke, avait une vision des réalités très personnel et que ce qui lui paraissait ridicule n’était pas toujours commun au reste des mortels. « Je tenais mademoiselle MacMillan à vous remercier pour avoir accepter d’accueillir ma cousine au début du mois d’août chez vous. Je n’ignore pas que notre plan peut paraître douteux. » Mais il est en passe de fonctionner puisque Roze avait écrit à Fredericke que – bien que cela ne fasse qu’une dizaine de jours – le père de la Gryffondor flanchait déjà ! Sans compter Hans, le père de Roze, qui trouvait qu’au point où la famille en était, ça ne servait plus à rien de changer Fredericke d’école. Ce n’était pas exactement comme si les nouvelles lois anglaises les concernaient en plus… On ne pouvait pas plus sang pur que les Maiden.
Mais cette conversation fut interrompu par Tobias qui repoussa légèrement Vincent l’air de rien sous l’œil inquiet de Fredericke et qui passa un bras autour du cou de la jeune fille. « Excusez moi de vous interrompre mais je crois qu’il faut que je parle en privé à mademoiselle Maiden junior… du moins si son garde du corps le lui permets. » Et là, les yeux de Fredericke s’agrandir encore plus car Tobias lançait cette provocation à Vincent avec un sourire narquois. La Gryffondor tourna ses jolies yeux bleus vers Ophélia, cherchant de l’aide… Non mais, il était gentil Tobias, mais là il allait tout faire capoter… Pourquoi les garçons étaient-ils tous aussi bête ? Pourquoi ces deux là en particulier tenaient-ils à ce point à se chercher des poux (surtout Tobias en fait) ? Vite, une idée pour sauver la situation ! « C’est que… là je parle avec Ophélia. » Et elle eut un petit rire gêné qui montrait à quel point cette situation était stressante pour elle. Elle adorait Vincent mais elle savait aussi bien que Tobias qu’il réagissait souvent au quart de tour… Rah ! Que c’était compliqué ! Et puis qu’est ce qu’il voulait lui dire Tobias en plus ???
Very Good Question Lady !
[577] 581 BILL |
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Ξ Sujet: Re: We are stars, we are Sterne ! [Libre] Ven 9 Jan - 22:42 | |
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En ce jour de Juillet, Ophélia était très heureuse. En effet, la représentation de Sterne venait tout juste d'avoir lieu, et surtout elle se trouvait entourée de ses amis, et de personnes qu'elle aimait énormément. Tiens, d'ailleurs, elle n'avait pas encore vu Ernie ! Mais où était-il donc ? Oh ! Il devait forcément être entouré par une petite quinzaine de fans lui demandant désespérément un autographe et restant le plus longtemps possible à côté de lui, histoire de réussir à obtenir ne serait-ce qu'un sourire ultra bright de sa part, et ainsi parvenir à garder un magnifique souvenir de leur première rencontre avec le futur Ministre de la Magie le plus prometteur de sa génération, et même de toute l'histoire du monde sorcier.
- Illusion ? Non, non, non, tu danses vraiment bien, Fredericke, je t'assure ! Et si un jour j'arrive à avoir ton niveau, je peux te dire que j'en serai réellement très fière, crois-moi !
Fredericke était incontestablement trop modeste, ça, Ophélia s'en était bel et bien rendue compte. C'était véritablement une excellente danseuse, et personne ne pouvait dire le contraire, et Miss MacMillan se doutait bien que si elle arrivait au niveau de Fredericke, ce ne serait bien évidemment pas dans l'immédiat. A cet instant précis, Roze, avec toute la distinction qui pouvait émaner d'elle, entra dans la conversation. Elle posa une main protectrice sur l'épaule de Fredericke, sa cousine, et remercia Ophélia pour avoir accepté d'accueillir la jeune Gryffondor chez elle pendant les vacances, et plus particulièrement au début du mois d'Août. A ces quelques mots, la benjamine de la famille MacMillan sourit doucement avant de reprendre, à l'intention de son interlocutrice.
- Ne vous en faites pas, Mademoiselle Maiden, je suis très heureuse que Fredericke vienne chez moi pendant quelques jours. Ce sera une bonne raison pour discuter et s'amuser, même si je sais qu'il y a une grande part de sérieux qui accompagne tout ceci. Et je vous assure que l'on prendra bien soin de Fredericke, pendant le temps qu'elle passera à la maison.
C'est à cet instant que Tobias décida de se mêler à la conversation, passant un bras autours du cou de Fredericke, ce qui ne manqua pas de surprendre grandement la jeune Gryffondor. Il demanda à parler à Miss Maiden Junior, soit Fredericke, en privée, et vu l'air un peu angoisse que la future troisième année venait de prendre, c'était indéniable qu'elle ne devait absolument pas savoir quoi faire. Ainsi, d'un ton tout de même légèrement gêné, Fredericke répondit à Tobias qu'elle était entrain de discuter avec Ophélia. Cette dernière, il fallait le reconnaître, ne savait absolument pas quoi faire. Elle était bien curieuse de savoir ce que Tobias avait de si important à dire à Fredericke pour que ce soit en privé, mais de toute façon elle ne le saurait très certainement jamais. Ainsi, elle prit un instant la parole, essayant d'adopter un ton encourageant, aux vues de l'hésitation de la jeune Gryffondor.
- Heu... peut-être que tu devrais aller voir ce que veux Tobias ? On reprendra notre discussion tout de suite après, si tu veux. Moi je discute avec Roze et Vincent, en attendant.
Suite à ces quelques mots, Ophélia fit un sourire chaleureux à sa meilleure amie Fredericke, comme pour lui dire qu'elle n'avait plus qu'à y aller.
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553 BILL |
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Ξ Sujet: Re: We are stars, we are Sterne ! [Libre] Sam 10 Jan - 15:48 | |
| Yes, we can. Un peu étourdie par la représentation (maintenant que l'adrénaline était retombée), Anabelle avait pris le temps de se changer avant de rejoindre le reste de la troupe. Globalement, les choses s'étaient plutôt bien passées. Certes, elle avait failli rater son double looping arrière sa pirouette, mais au moins, elle n'avait pas cassé le nez d'un de ses petits camarades en direct. Ils auraient peut-être une chance de voir de nouvelles têtes à la rentrée prochaine ! La brunette fourra son "costume" dans son sac et noua ses cheveux en deux petites tresses. Elle avait chaud, elle était fatiguée, et elle n'avait pas très envie de retourner dans la salle, où tout le monde piaillait à tue-tête. Malheureusement, ce n'était pas exactement comme si elle avait le choix. La vie d'artiste est faite de sacrifice. De toute façon, tout allait de travers, en ce moment. Et Heaven n'était pas étrangère au bordel qu'était devenue son existence. Avec un léger soupir, la Poufsouffle quitta son lit de douleur le vestiaire improvisé, vêtue d'une robe d'été légère d'un jaune Poufsouffle des plus chauvins et rejoignit le reste de la troupe qui se mêlait à présent à la foule en délire au public.
Ana n'avait jamais vraiment aimé les grandes réunions. Non qu'elle fut timide de nature, mais elle avait l'agitation en horreur (hormis lorsqu'elle en était elle-même la source, bien entendu !). Tout ce bruit avait le don de lui faire tourner la tête plus radicalement qu'une coupe de champagne. En réalité, la perspective d'un bain de foule n'était pas à l'origine de l'état d'esprit - peu festif - de la petite Poufsouffle : elle aurait même probablement apprécié la chose si le contexte n'avait pas été tellement... Etrange. Depuis la mort de Dumbledore, Anabelle avait le sentiment de flotter ou d'avancer dans une réalité cotonneuse comme celle d'un rêve. Elle ne pouvait s'empêcher de penser que quelqu'un allait venir l'en tirer d'un instant à l'autre en lui criant : "Youhou, c'était une blague ! Tu as marché, hein ?!" Et la vie de reprendre son cours normal. Mais les jours passaient, se transformant inéluctablement en semaines, et force lui était de reconnaître que rien n'était plus "normal". Même l'ambiance des vacances en famille paraissait bouleversée, et pas uniquement à cause des cris perpétuels d'Opaline, qui semblait fermement décidée à leur casser les oreilles tant qu'elle les avait à portée de voix. La brunette eut un mouvement d'épaule nerveux : si c'était cela grandir, découvrir subitement que tout devenait bien trop compliqué, elle préférait rester petite, merci.
Son entrée dans la pièce fut discrète. La petite fête battait déjà son plein et tout le monde était absorbé dans des conversations légères. Tant mieux. Elle n'avait pas très envie de parler. Elle embrassa les lieux d'un coup d'oeil perçant et repéra presque immédiatement Adrien, comme de juste flanqué d'Heaven. Anabelle ne put contenir une grimace ennuyée. Heaven. Sans vraiment savoir pourquoi, Ana n'était pas parvenue à accepter sa relation avec Adrien. Tout, chez cette fille, la rebutait. Mais au fond, peut-être n'avait-elle pas réellement essayé de l'intégrer à son existence. Et pourquoi l'aurait-elle dû ? C'était la copine d'Adrien, pas la sienne, zut à la fin ! Elle étouffa un grognement exaspéré et entreprit de se déplacer en crabe jusqu'au petit coin d'ombre le plus proche, dans l'espoir qu'elle pourrait s'y glisser et jouer les potiches jusqu'à la fin de la soirée... Hélas ! C'était sans compter sur Ady-Oeil-de-Lynx qui l'interpella alors qu'elle avait à peine esquissé trois pas. Caramba, encore raté !
Une moue fataliste passa rapidement sur le visage de la petite sorcière avant qu'elle ne la transforme en grand sourire faussement rayonnant. Oh Ady, Heaven ! Je ne vous avais pas vus... Tu parles ! Tout le monde ne voyait qu'eux, tout le monde ne parlait que d'eux... Bien décidée, toutefois, à faire contre mauvaise fortune bon coeur, Ana se glissa à travers les petits groupes de spectateurs pour rejoindre le couple :
- Oh, salut ! Désolée, j'ai mis du temps à me changer... Un problème de brosse-à-cheveux... Tu es content ? demanda-t-elle d'une voix flûtée.
(686 mots but Word paresseux)
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