Là où va le monde (Pv heaven)

Ca avait été une drôle d’année. La mort de dumbledor, l’attitude suspecte de Drago Malfeuille, et comme toujours, Harry potter au milieu… Et surtout, voila qu’on se remettait à parler du retour du sombre seigneur. Tout ceci ne présageait rien de bon. Du coup, les gryffondor avaient tiré la tronche pendant les dernières semaines de cours, les Poufsoufle avaient passé leur temps à sangloter dans leur coin, les serdaigles avaient cherché à rationalisé la situation, et les serpentard… Ne savaient pas quelle attitude adopter. Ca n’était un secret pour personne que les serpentard ne portaient généralement pas le vieux directeur trop tendre dans leur cœur, et certains fils de « présumé mangemort » étaient ouvertement enthousiastes à l’idée de voir revenir des temps gouvernés par un représentant de leur maison, a savoir, tom Jedusor. Mais enfin, il s’agissait tout de même d’enfants, et un évènement aussi important qu’un décès au sein même de leur école avait eu de quoi rafraichir l’ardeur de certains. (Même si les décès au sein de Poudlard étaient une sorte de tradition annuelle).
Siegfried ne faisait parti ni des partants de Dumbledor, ni de ceux de Voldemort. Non, son seul intérêt, c’était de prévoir, d’anticiper l’évènement suivant, et dans ses réflexions, il aboutissait toujours à la même conclusion. Il allait y avoir une guerre, ou du moins, un affrontement. Le premier champ de batail de cet affrontement serait certainement Poudlard, et qui allait en pâtir en premiers ? Les enfants… Pour des querelles d’adultes, des conflits d’intérêt dont ils n’avaient pas tous complètement conscience, ils allaient tous souffrir à cause des adultes.

Pour le moment, le temps des vacances était venu. Siegfried occupait un compartiment du Poudlard express avec d’autres serpentard. Ici, tout le monde essayait de penser à autre chose qu’à tous ces drames, et on parlait volontiers de l’histoire entre une gryffondor, et un Poufsoufle, des projets pour les vacances, des choses qu’il faudrait faire à l’école l’an prochain. Heaven faisait parti des camarades présents. Elle et Siegfried ne s’était pas vraiment adressé la parole depuis le début du voyage, préférant participer à la conversation, et aux débats de leurs amis.
Au bout d’un moment, la discussion devint moins active. Les élèves voyageaient déjà depuis plusieurs heures, et une certaine fatigue se fit sentir. Chacun commença à parler moins fort, et une sorte d’intimité s’installa entre chaque élève malgré leur proximité. Siegfried profita de ces instants de répit pour engager la conversation avec Heaven. Leur rapports aussi avaient été étranges cette année. Il y avait eu de hauts et des bas, Siegfried s ‘était senti de plus en plus mis à mal par ses « problème », comme si une autre personnalité lui interdisait certaines choses, tandis que Heaven, sans pour autant renoncer à plaire aux autre, avait manifesté son envie que leurs rapports passent à un stade… Différent...

Siegfried : « Qu’est ce que tu vas faire pendant tes vacances ? C’est peut être les derniers vacances tranquilles que nous allons vivre, j’espère que ta mère t’a prévu un programme d’enfer. »

Pour le moment, i l préférait éviter de revenir sur les évènements de l’année passée, mais il ne faisait aucun doute qu’a un moment ou a un autre, il allait falloir en parler.

L’année avait plutôt été calme, mais du moins, cela dépendait de quel côté on se plaçait. Si pour Heaven, cela n’avait pas vraiment été le cas, pour d’autre cela l’était. Tant mieux pour eux, mais Heaven s’en fichait, de toute manière elle n’éprouvait pas de compassion. C’était d’ailleurs pour cela, probablement, qu’elle avait cherché à détruire rapidement le cœur de cette petite idiote de première année, qui avait cru bon de penser qu’elle pouvait avoir Siegfried pour elle. Pauvre gamine idiote, elle ne s’était pas douté que tomber sur une Clarks pouvait être si douloureux… Mais qu’on se le dise, Heaven n’éprouvait aucun regret suite aux actes qu’elle avait pu faire cette année. Bien au contraire. En fait elle s’était même délectée de voir la mine décomposée de la brune au bal de Noël, après que cette dernière ait vu Heaven embrasser Siegfried. Si Luminas n’en avait pas conscience, Heaven elle, trouva la situation en soi très drôle, surtout parce que Luminas passait pour une imbécile, ce qui en fait, ne changeait pas de d’habitude.

Assise dans un wagon du Poudlard Express, prête à retourner chez elle, à assister à la représentation de Sterne, passer une semaine spécialement consacrée au mannequinat en compagnie de Keira Williams, une Gryffondor qu’elle avait connu cette année et avec qui elle s’était plutôt bien entendu, et éventuellement partir en Italie voir ses cousins, on ne pouvait pas dire qu’elle aurait des vacances pour se reposer ! Au contraire, elle n’avait aucune minute pour elle, et pourtant, elle devrait faire son possible pour paraître au meilleur de sa forme tous les jours. Quoi que, elle avait prit cette habitude à Poudlard…

Heaven avait depuis longtemps lâché la conversation qui allait bon train dans le wagon (oh le jeu de mot) et se contentait de regarder en silence le paysage défiler, tout en caressant Raëlle, confortablement installée sur ses genoux, et ronronnant doucement. Le chaton que Raphaël avait offert à Heaven était une petite boule de poil que l’écossaise chérissait énormément, puisqu’en fait, elle avait toujours voulu en avoir un. Et comme c’était un cadeau de Raphaël, son « grand-frère », elle ne pouvait que l’aimer encore plus. Elle revint cependant à ce qui passait dans le wagon quand Siegfried lui adressa la parole.

« Je n’ai pas une minute à moi… Prenant, mais je l’ai voulu… Et de toute manière, c’est bon pour mon avenir, alors bon, je ne vais pas m’en plaindre… Et toi ? Tu ne vas pas m’appeler à l’aide en plein milieu du mois de Juillet cette fois ? »

En fait, Heaven pensait expédier rapidement le sujet vacances, pour râler une nouvelle fois. Oui, elle ne sait faire que cela, mais que voulez vous, il y avait quelque chose dont elle voulait absolument parler, et que Siegfried et elle devait mettre au point.

(Trop fort le jeu de mot XD)

Oui, Siegfried se souvenait très bien de l’été dernier, pendant quelques semaines, son tirant de tuteur lui avait laissé quelques temps de liberté dont il avait profité pour rejoindre, la demeure de sa camarade. Le projet lui avait paru incroyablement profitable, et l’expérience s’était révélée enrichissante. Enrichissante et… incroyablement désastreuse… Siegfried avait réalisé 2 choses pendant son séjour chez les Clarks. La première, c’était que lorsqu’on entamait une relation avec quelqu’un on ne pouvait pas toujours contrôler l’évolution de cette relation. La seconde, c’était que si on ne répondait pas correctement à l’affection d’une personne, cette personne pouvait réagir de façon…. Excessive… Siegfried avait failli perdre le soutient de sa camarade a cause de ses principes tordus, et de ses complexes stupides.

Siegfried : « Non non, en fait, je pense que mon tuteur fera tout pour m’enfermer sous clef pendant ces deux longs mois. Toute cette agitation qui est entrain d’ébranler le monde magique va certainement l’inquiéter au plus haut point. Ca va le rendre nerveux et, au final, c’est moi qui vais prendre. J’ai intérêt à me tenir à carreau en . »

C’était bien là la grande faiblesse de Siegfried, son tuteur, froid, puissant, et insondable. Jamais Heaven ne s’était moqué de lui a ce sujet, et pourtant, si il avait bien une chose sur lequel on pouvait l’attaqué, c’était bien sur cette relation complètement soumise qu’il avait avec son tuteur. Il songeât quand dans 3 ans tout au plus, il serait majeur, et tout a fait libre d’aller où il veut, libéré de la tutelle de MC Doyle. A condition bien sure qu’il ne lui soit rien arrivé de grave d’ici là.

Siegfried : « Oh, et puis tu sais, si j’avais besoin de réclamer l’asile politique, je pourrais aussi aller chez Jack, je pense que cette fois, MC Doyle ne me le refusera pas. Raphaël aussi accepterait de m’accueillir, je ne vais pas toujours venir gâcher tes vacances ma chère^^ »

Un autre Serpentard dans le wagon : « Hell aussi serait ravie de t’accueillir chez elle. »

Visiblement la remarque déclencha un froid glacial dans le wagon. Tout le monde savait qu’il s’agissait là d’un sujet tabou, Siegfried se refusa même à relever la remarque… Mais il était trop tard, la mèche était allumée…

Les vacances d’été d’il y avait un an… Mouvementées, c’était le moins qu’on puisse dire… Mais au final, elles s’étaient plutôt bien passées… quand on oubliait les premiers jours… Mais que voulez vous, ce n’était de sa faute à Heaven si elle ne comprenait pas, à l’époque, ce qui lui arrivait et que ses réactions étaient trop fortes comparées à ce qu’elles devaient être normalement… En même temps, quand vous découvrez que vous avez quelque chose dont vous étiez sûre que vous ne le possédiez pas, ça surprenait !

« Raphaël est à moi, je t’interdis d’y toucher. Quant à ton ami Poufsouffle… Ouais… Enfin, il reste un Poufsouffle… » Et oui. Heaven avait beau sortir avec un Poufsouffe, son amour –ironie- pour cette maison n’en restait pas moins aussi forte. Bah oui, soyons logique, un n’est qu’une exception, les autres, ils sont tous pareils !

Le pauvre Serpentard qui avait eu le malheur de prononcer le nom de l’idiote de première année, allait, malheureusement se prendre un regard noir digne d’un regard meurtrier, et une remarque cinglante. Il voulait mourir celui là, il n’y avait aucun autre choix sinon, et s’il avait été un tant soit peu intelligent, il n’aurait pas prononcé le nom de cette gamine insupportable devant Heaven.

« Ferme la toi, aux dernières nouvelles, on ne t’a rien demandé. »

Pauvre petit, quelle chose horrible il venait de faire ! S’attribuer la haine de miss Clarks, une chose pour le moins suicidaire… Mais au moins, cela lançait le sujet… Pauvre Siegfried, il allait encore entendre les foudres de la jolie brune… Mais bon, c’était sa faute en même temps ! Il ne pouvait pas faire un effort de temps à autre ?

« En parlant de cette pimbêche… Tu comptais me dire quand que tu l’avais embrassé ? T’as aimé au moins ? non parce que, dans ce cas, dis le, je vais te la chercher ta garce… »

On l’aura tous comprit, Heaven haïssait Hell, et cela durerait sûrement encore trèèèès longtemps ! Quand bien même l’écossaise savait qu’elle était plus importante pour Sieg que cette petite, elle ne pouvait pas s’empêcher d’être jalouse. Beh oui, amour un jour, amour toujours… Enfin bref.

Du pain et des jeux, c’était là le grand slogan des Empereurs Romain de l’antiquité pour maintenir la cohésion de leur empire. C’était une petite phrase pour rappeler que tant que les Empereurs nourrissaient les citoyens, et tant qu’ils leur offraient des jeux sanglants dans l’arène, ils garderaient leur pouvoir. Heaven Clarks et Siegfried Léthé ne nourrissaient peut être pas leurs compagnons, mais il était évident qu’ils leurs offraient régulièrement le spectacle d’affrontements dignes des plus violents affrontements de gladiateurs. Pas de sang, pas d’armes non plus, mais le ton incisif de la petite serpentard, et l’attitude glaciale de son compagnon s’entrechoquaient avec le même tranchant que le plus affûté des glaives. Généralement, ils essayaient d’opposer leurs différents à l’abris des regards en faisant le moins d’éclaboussure, euh… Le moins d’éclats possibles, comme le ferait un couple au bord du divorce cherchant à cacher ses disputes à ses enfants. Et puis, des fois, les différents éclataient en plein milieu d’un wagon comme à l’instant, comme une bombe posée là par un terroriste griffondor mal intentionné.

Les regards des autres serpentards allaient de Heaven à Siegfried, et de Siegfried à Heaven… Comme d’habitude, le jeune amnésique ne répondit pas tout de suite, contribuant à amplifier le malaise oppressant qui écrasait l’assemblée. Personne n’osait bouger, voir même respirer. S’en aller, c’était prendre le risque de s’entendre dire « et toi, pourquoi tu t’en vas ? On discute là ! On n’a encore agressé personne ! ». Et manifester sa présence en essayant de changer le sujet, c’était prendre le risque de s’entendre dire « Euh, tu permets, je réponds à la dame là… ». Bref, surtout ne pas bouger, et surtout, ne pas parler.

Enfin, Siegfried répondit.

Siegfried : « Et si ça m’avait plu, tu ferrais quoi ? Tu te contenterais de la noyer, ou tu lui ferrais avouer son secret avant ? »

Leurs regards restaient accrochés l’un à l’autre, sans sourciller, ni même détourner le regard. Siegfried affichait toujours un sourire narquois, tout en sachant très bien que si il n’ajoutait rien a sa remarque, Heaven ferrait exploser le wagon dans la seconde. Il se ravisa donc.

Siegfried : « C’était comme d’habitude. Et si je ne t’en ai pas parlé, c’est parce que je ne voulais pas que ça te perturbe dans tes propres relations. »

Les paroles de Siegfried étaient lourdes de sous entendus. A quoi voulait il faire référence ? Oh le ton ne monterait pas entre eux, mais il était évident qu’ils allaient se prêter à un grand déballage qui leur ferrait beaucoup de bien… ou beaucoup de mal…

Si Heaven noierait Hell ? Voyons, noyer n’était pas assez douloureux… Elle la torturerait des heures durant, lui faisant avouer son péché en la faisant pleurer, crier et saigner. Non, Heaven n’était jamais gentille lorsqu’il s’agissait de quelqu’un qu’elle haïssait, surtout quand cette personne s’intéressait aux biens de la petite princesse des Serpentard. Gentille, quand il le fallait, et c’est tout ! Il ne fallait pas pousser non plus, surtout qu’après tout, la gentillesse n’était quelque chose dont la brune était naturellement dotée. D’ailleurs, au début de sa relation avec Siegfried, elle était froide, très froide envers lui, qui aurait pu croire au moment là un changement total ? Personne, et sûrement pas l’écossaise ! Mais cela avait changé, et prit forme d’ne certaine manière, des baisers, qui avaient déjà fait polémique plusieurs fois...

« Allons, tu sais bien que je ne ferais pas quelque chose d’aussi tendre à cette fille… »

Ca sûrement pas. En fait, si elle pouvait brûler sur un bûcher, cela serait même mieux ! Après tout, ne brûlait-on pas les sorcières comme cela dans le temps ? Les sorcières de Salem en savaient quelques choses, puisqu’elles avaient été les premières touchées. Mais là, même si Heaven était une sorcière aussi, elle ne pouvait décemment pas brûler sur un bûcher, trop parfaite pour cela. Tandis que Hell… Elle était la personne la plus apte à ce châtiment, et de toute manière, elle ne méritait rien d’autre.

« Comme d’habitude ? Pourtant il me semble que « comme d’habitude » n’est justement pas habituel… »

Cette simple phrase pouvait ne pas être comprise par ceux qui partageaient le compartiment de la jeune écossaise et de l’orphelin, mais il ne faisait aucun doute que l’orphelin concerné comprendrait de quoi la brune voulait parler. Quand il l’avait embrassé, il avait été au dessus de ses limites, pour elle, juste pour elle, alors ça ne pouvait pas être « comme d’habitude » ! Ca ne pouvait tout simplement pas être comme quand eux s’embrassaient… Et quand bien même Heaven était en couple actuellement, elle ne pouvait pas renier le fait qu’elle aimait Siegfried plus qu’auparavant.

« Que représente-t-elle ? Est-elle comme moi, pour toi ? »

Heaven aurait préféré se taire, mais cela devenait simplement impossible. Elle se taisait depuis trop longtemps, bien trop longtemps, et elle ne pouvait pas du tout accepter qu’une autre fille puisse avoir le même statut que le sien auprès de Siegfried. Il s’était passé trop de choses, et Heaven ne pouvait simplement pas rester les bras croisés à regarder Siegfried éventuellement aller vers une autre, quand cette autre était son ennemie jurée.

Quelqu’un comme Heaven ? Là, la question était plus compliquée qu’il n’y paraissait. La jeune Clarks espérait bien sure une réponse qui la mettrait en valeur, surtout devant les quelques témoins silencieux qui étaient présents dans le wagon. Mais rien n’était plus confus dans la tête de Siegfried.

Siegfried : « C’est une alliée, évidement, elle a plus de talent que tu veux bien le croire, et toi tu… »

Tu es une alliée ? Aussi ? C’est ce que Siegfried voulait dire, mais ca n’était pas tout à fait juste. Heaven était une alliée pour Siegfried, c’était même peut être l’alliée numéro un. Et Hell était… Non, ca n’était pas si simple, Siegfried voyait le monde suivant un schéma simple, les alliés, les ennemis, les neutres. Les amitiés, les affections superflues n’étaient que des illusions, des pièges dans lesquels il évitait de se faire prendre. Mais alors pourquoi n’arrivait il pas à voir Heaven et Hell sur le même plan ? Elles avaient toutes les 2 de l’importance pour lui, mais pas de la même façon. Il lui manquait un mot, ou alors une catégorie, un qualificatif… Ou alors, il lui manquait tout simplement de la clairvoyance. Siegfried décida de détourner le propos.

Siegfried : « Allons, on n’est pas entrain d’élire miss serpentard. Hell a ses qualités, et tu as les tiennes. Il n’est pas question de savoir si je vous vois de la même façon, ni de quelle façon. Moi je ne te demande pas de me comparer à tes admirateurs. »

Eviter le sujet de front était la meilleure solution que Siegfried avait trouvé pour éviter de froisser sa camarade. Il faudrait quand même qu’il se pose sérieusement la question et qu’il réfléchisse à ce qui pouvait différencier Hell de Heaven. Les sentiments contradictoires et incompréhensibles s’embrouillaient dans sa tête.

Siegfried : « Non, en fait, ce qui serait amusant, c’est que tu me dises comment tu voudrai que je te vois. Pourquoi jouer à ce jeu de cache cache, et qu’est ce que je pense d’elle, et qu’est ce que je pense de l’autre… Non, cette fois, a ton tour, comment voudrais tu que je te considère. Ca ca peut être amusant. »

Siegfried était certain que Heaven Aurait une réponse évidente, une réponse facile à gérer. Il avait juste sous-estimé le potentiel de dissimulation des jeunes filles. Heaven pouvait exploser à n’importe quel moment, mais cela, il ne pouvait pas le comprendre.

(Bon, ben, j’écris la réponse en écoutant la zik pour rester dans l’ambiance alors^^)

Le baiser provoqua plusieurs réactions dans le wagon. Tout d’abord un malheureux serdaigle passa la tête dans le compartiment visiblement fébrile et inquiet..

Serdaigle : « Salut, désolé, de vous déranger, j’ai perdu mon rat, est ce que vous l’auriez … Ohhhhhhhhhh»

Gêné, et visiblement la tombé, le serdaigle se confondit en excuses décousues.

Serdaigle : « Oh, euh, désolé, je tombe la, je… euh… Je crois que j’ai… Euh… J’ai oublié de repasser mes boutons de manchette, je vais voir si je trouve un fer à repasser dans un des wagons. Et puis de toute façon, j’ai quelque chose au four entrain de sonner à la porte... »

Bref, il préféra déserter le wagon pour reprendre plus loin ses recherches , fuyant les évènements à venir, et abandonnant le compartiment seul à Heaven et Siegfried.
Dans le cœur de Siegfried se brouillaient comme toujours le mélange et curiosité et de colère que lui provoquaient chacun des baiser qu’il recevait. Il essaya comme toujours de contenir ce flot d’émotions violentes, mais le baisser s’étalant sur la longueur, il ne su réprimer un léger mouvement de recul.
Lorsque le baiser fut terminé, Siegfried et Heaven s’observèrent quelques instants. N’osant pas parler, n’osant pas plus bouger… Et surtout, chacun guettant les réactions de l’autre… Siegfried perdit son sourire espiègle, et afficha un regard plus sombre. Dans sa tête, une voix lui répétait « éloigne nous d’elle, éloigne nous d’elle ! ».

Siegfried : « Heaven, je croyais qu’on était d’accord… Pas de ca entre nous. Je t’ai posé une question, et je ne te cache pas que la réponse m’étonne un peu. Les affections et les bons sentiments ne sont que des leurres, et nous nous sommes promis de ne jamais nous mentir non ? »

Il était à des kilomètres de comprendre parfaitement tout ce que ce baiser impliquait. Pour lui, la séduction n’était qu’une arme pour apprendre à manipuler l’autre. Dès l’or, pourquoi voudrait-elle le séduire ?

Siegfried : « Ne me dis pas que tu es comme les autre ? Ne me dis pas que tu espère obtenir que quelque chose de spécial de ce genre de relation ? »