~ Un verre... rien qu'un verre ? [PV] ~

Alors qu’Alehandra avait presque ses lèvres dans le liquide chaud de son chocolat, l’homme lui demanda si elle accepterait de travailler pour lui. Ce qui lui fit relever les yeux vers Rhéan qui avait dit cela comme si c’était la seule chose à faire. Alehandra allait lui demander en quoi constituerait cet emploi mais, elle n’eut pas le temps de le faire que l’homme lui répondit qu’il s’agissait en fait d’un emploi de secrétaire.

- Je ne suis pas très habille, dit-elle en rougissant, vous êtes sûr que vous voudriez que je devienne votre secrétaire ? lui demanda-t-elle en reposant la tasse dont elle n’avait pas encore bue une gorgée sur la table. Le ministère n’est pas très proche de Poudlard mais, je crois que je pourrais transplaner pour le rejoindre… Enfin, je pense qu’il serait mieux que la premier jour vous veniez me chercher… Si ça ne vous dérange pas bien sûr…, dit-elle en le regardant. Car, j’aurais peur de me tromper et de finir ailleurs qu’au ministère de la magie… En ce qui concerne ma famille, je ne passe jamais les fêtes avec eux donc ça ne posera pas de problème et puis…, non rien, dit-elle en regardant de nouveau sa tasse.

Alehandra mit une de ses mèches derrière son oreille et se mordit la lèvre inférieure avant de prendre cette fois une gorgée de son chocolat chaud.

*Bouillant plutôt… par Merlin, je pense que je me suis brûlée la langue*, se dit-elle en ne montrant rien à Rhéan pour autant.

L’homme lui dit qu’en plus ça leur ferait une occasion de se revoir, ce qui lui fit relever une fois de plus les yeux vers lui.

- Effectivement, lui dit-elle en lui souriant.

*Ce qui ne sera pas pour me déplaire*, pensa-t-elle en rougissant légèrement.

Rhéan était décidément un homme bien charmant, il lui dit que ça ne le dérangeait nullement de venir la chercher à son école et que d’ailleurs il aurait des dossiers à traiter.

- Nous ne pouvons pas transplaner dans l’enceinte de l’école, dit-elle en le regardant, mais, nous pouvons le faire à partir de Pré-au-lard, lui expliqua-t-elle.

Car, l’homme ne devait pas savoir qu’il en était ainsi à Poudlard. Rhéan lui fit alors un compliment en lui disant qu’elle était très mignonne quand elle rougissait. Ce qui fit sourire Alehandra et bien sûr la rendit encore plus rouge qu’elle n’était déjà.

- Vous êtes un homme charmant Mr Glorieux et il est si aisé de discuter avec vous, s’en est troublant, lui dit-elle en contemplant sa tasse.

Celle-ci était encore fumante, Alehandra attendit un moment avant de se remettre à boire le chocolat qu’elle contenait.

- Vous avez s’en doute un petite amie au Canada, lui dit-elle en essayant de ne pas regarder l’homme devant elle.

Alehandra était gênée par la question qu’elle venait de poser, elle était persuadée que Rhéan n’y répondrait jamais. Mais, celui-ci fini par lui dire qu’il n’avait personne ce qui lui fit redresser la tête et plonger de nouveau son regard dans celui de l’homme. Il lui expliqua pourquoi il n’avait pas de petite amie. Alehandra comprit tout de suite ou il voulait en venir après tout c’est ce que vivait sa cousine.

- Je comprends ne vous en faites pas, lui dit-elle en le regardant. Après tout c’est ce qu’est entrain de vivre ma cousine, enfin elle n’est plus vraiment ma cousine, c’est une longue histoire. Bref, sa nouvelle famille veut qu’elle épouse un sorcier de sang pure mais, aussi que se soit un aristocrate, lui expliqua-t-elle en gardant ses yeux rivés dans les siens. Bien entendu ma cousine utilise tout et n’importe quoi pour ne pas avoir à faire à ses rendez-vous arrangé, lui confia-t-elle. En plus elle a un copain mais, son père a tout fait pour qu’elle rompe avec lui, là encore elle a utilisé un subterfuge pour qu’il sache qu’elle l’aimait encore. Ma cousine est une personne très intelligente, il ne me serait jamais venu à l’idée de faire ce genre de chose.

Alehandra fit alors, une pose pour boire un peu de son chocolat chaud en regardant pour la première fois un peu au tour d’elle. Il n’y avait pas trop de monde pour une fois dans le pub, c’était assez calme. Si on regardait par la fenêtre on pouvait voir que les flocons de neige avaient cessés de tomber et que le soleil avait percé les nuages.

- Ma cousine n’est plus ici à Poudlard elle vit avec sa nouvelle famille en France… Je lui écris de temps en temps et je sais qu’elle continue à correspondre avec d’autres élèves de Poudlard mais, je ne sais pas qui exactement. Dans une de ses lettres elle me disait qu’elle avait des sentiments pour une des personnes qui correspondaient avec elle et je sais qu’il ne s’agit pas de son petit ami. Je me demande… enfin non j’en ai trop dit, lui dit-elle en lui souriant légèrement.

L’homme lui demanda alors si elle était accompagnée dans la vie. Alehandra le regarda un moment sans répondre à la question qu’il venait de lui poser. Elle réfléchissait comment lui dire qu’elle était seule.

- Je suis célibataire…

*Bien*

- Depuis deux ans

*Non ! Mais, pourquoi j’ai rajouté ça ?*, se demanda-t-elle en regardant toujours l’homme devant elle. *Maintenant il va me demander pourquoi j’ai précisé si je regrette d’être célibataire depuis ses deux ans ou pire avec qui j’étais ?*, se dit-elle en baissant les yeux vers sa tasse.

- Je ne suis... Enfin ce que je veux dire c’est que je n’ai pas eu vraiment de chance c’est dernier temps…

*Il va se dire que je me plains de mes ex-petits amis maintenant*, se dit-elle en rougissant.

- Le jeune homme que j’aimais avant m’a laissé pour mon bien… Enfin, un peu avant que j’apprenne qu’il sortait avec une autre jeune fille que moi, lui dit-elle sans relever les yeux. Je crois cependant que l’amour est la plus belle chose qu’il y ait au monde… et j’ose croire que quelque par il y a quelqu’un fait pour moi…

*Par Merlin, je suis trop fleur bleue… Il ne voudra plus jamais me parler et il va retirer son offre de travail*, pensa-t-elle avec les larmes aux yeux. *Non, il ne faut pas que je pleurs, il va penser que j’ai encore des sentiments pour mes ex-petits amis alors, que je commence seulement à relever la tête.*, songea-t-elle.

Perdue complètement dans ses pensées la jeune fille ne voyait pas la ou les réactions de l’homme en face d’elle. Mais, elle les imaginait ce qui était pire.

Alehandra répondit simplement à la question de Rhéan... Puis enchaîna en expliquant qu'elle était célibataire depuis deux ans. Juste après cela, elle glissa sur la pente dites irréversible... Elle s'enfonçait encore, et encore, et encore un peu plus dans ses explications pour ne pas paraître ridicule face au jeune homme. Le résultat n'était pas vraiment celui attendu. Il fallait dire que là, elle partait vraiment dans des explications inutile et vide de sens. Elle disait ne pas avoir de chance. Ainsi Rhéan appris que l'adolescante était plutot malchanseuse en amour, que son ancien compagnon avait une notion de fidélité un peu dérisoire. Cependant sa notion de ce que pouvait être le sentiment amoureux réussit à faire sortir la demoiselle du trou qu'elle s'était creusée. L'homme soupira et alors que la jeune fille était au bord des larmes, il eut une réactions des plus étrange.

"Je crois que vous avez une poussière dans l'oeil..."

Il tendit le bras et posa sa main contre la joue d'Alehandra, du pouce il essuya cette petite goutte d'eau salé de son l'oeil. Il laissa un instant sa main contre la peau douce de son visage, puis se retira.

"Je suis d'accord avec vous, l'amour est une chose merveilleuse. C'est aussi une véritable difficulté que d'aimer et d'être aimé. Je vois cela comme un feu sur le point de s'éteindre à entretenir pour en faire un magnifique feu de joie."

La métaphore n'était pas mal trouvé, on passe bien trop vite de l'amour à la haine. Mais se lancer dans une discution aussi philosophique n'était peut être pas une bonne idée. Il y a des moments plus propice à ça comme... Comme... Les cours de philosophie ?

"Ceci étant dit, je trouve ça aberrant que personne n'ai remarqué à quel point vous étiez une magnifique jeune femme pleine de qualité." Lança t-il avec un sourire sincère.

*Là, mon vieu, bien joué ! Tu te reprend vraiment bien...*

Certains diront que ce cas de conscience serait totalement inutile... Cependant l'esprit et le désir sont deux opposé qui agissent indépendamment les uns des autres. Et là, le désir agissait plus que l'esprit. Ou du moins, l'esprit se faisait discret dans les actes de l'ambassadeur.

Alors que la jeune femme avait les yeux rivés sur la petite table en bois ronde. L’homme lui dit qu’elle avait certainement une poussière dans l’œil et avant même qu’elle ait pu relever les yeux l’homme posa la main contre sa joue. Les mains de l’homme étaient chaudes et douces, elle ne ressemblait en rien aux mains de son père ou à celle de son demi-frère. Elle releva le visage imperceptiblement vers l’homme qui finit par dégager sa main. Il lui expliqua que l’amour était une chose merveilleuse et que la difficulté était d’aimer et d’être aimé en retour. Alehandra approuva cela d’ailleurs elle s’estimait chanceuse que quelqu’un comme Harry ne l’ait pas rejeté. Elle aurait passé malgré tout trois belles années avec lui, même si elle avait aimé qu’il y en ait une quatrième.

L’homme lui dit qu’il trouvait ça aberrant que personne n’ai remarqué à quel point elle était jolie et pleine de qualité. Ce qui fit encore rougir Alehandra qui cependant ne trouvait pas que ses compliments devaient la concerner. Elle se demandait s’il l’avait bien regardée.

- Vous dites cela parce que vous n’êtes pas en Angleterre depuis longtemps, lui dit-elle en le regardant droit dans les yeux. Je puis vous assurer monsieur qu’il y a des femmes bien plus belles et plus intelligentes que moi. Je ne suis pas douée et bien des personnes se demandent comment je fais encore pour tenir sur mes jambes… Elles me trahissent souvent sans que je ne sache pourquoi comme dans ce magasin, lui dit-elle en plongeant son regard émeraude dans celui noir ébène de l’homme.

L’homme avait les yeux noirs tellement profond et si empli de douceur qu’Alehandra du se forcer à reprendre sa respiration. Car, elle en arrivait à oublier un geste aussi simple que celui de respirer devant cet homme tellement parfait qui était devant elle.