[Cours 1]Jamais parler de Beaux trucs pour parler de Botrucs

Était ce vraiment une bonne chose que Wilhelmina soit encore à Poudlard. Peut être devrait elle profiter de sa retraite mais comme elle avait promis qu'en cas d'absence d'Hagrid d'être toujours là, il fallait bien qu'elle respecte sa promesse. Mais avec ces Carrow la vie était dur. Enfin, la petite vieille comme l'appelle si souvent les Carrow n'allait pas s'empêcher de ne pas respecter leurs odieuses règles. Elle n'en ferait qu'à sa tête. Wilhelmina était têtu et Carrow ou pas elle ne s'empêcherait pas de le faire remarquer. Albus lui manquait le pauvre, faire une chute de si haut à cause après cette bataille à Poudlard. Bizarrement il ne devait pas aller bien pour mourir de cette façon il parait qu'il a aussi reçu un sort avant de tomber...Mais une question se posait c'était: "Que faisait il en haut de la plus haute tour de Poudlard?". Bonne question à laquelle les professeurs n'ont pas eu de réponse. Tant pis elle n'en saurait jamais rien et pour l'instant ce qui importait peut être le plus était les élèves qui allaient bientôt arriver. "Ne pas offrir d'autres de bons points aux élèves"...c'était ce qu'avait demandé les Carrows. Ils rêvaient un peu cela.

Aujourd'hui le cours avait lieux près de la forêt interdite où les arbres étaient plus nombreux. Pour étudier les Botrucs c'était la meilleure chose. Wilhelmina prépara une table où les Botrucs s'y retrouvèrent rapidement mais la forme qu'ils avaient tous regroupés faisait pensé à une petite montagne de branches entassées. Elle espérait que cela allait les faire se poser des questions car ces créatures étaient quand même des plus intéressantes. Bien maintenant il ne fallait plus que les élèves pour débuter le cours.

[Le cours n'a pas commencé vous arrivez donc un petit jeu juste en dessous vous attends en attendant les questions ;D]

[Petit jeu d'arrivée de cours: Répéter dix fois dans votre message le mot "satisfaction" avec au maximum deux fois le mots dans une même phrase. L'ingéniosité dont vous aurez fait preuves pour placer le mot vous permettra de faire gagner beaucoup de points à votre maison]

Ce n'était pas avec une grand plaisir que la jeune Val c'était levé ce matin. Durant la nuit une terrible douleur au ventre l'avait prise et elle avait cru mourir. Les crampes l'avaient fait se contorsionner dans les tous les sens, comme si des vers creusaient des galeries au milieu de ses entrailles. L'origine de ces douleurs ne lui était pas du tout inconnue! Les "Satisfactions de Monsieur Edouard" tentaient d'avoir sa peau. Mais qu'est-ce? Hé bien! Rien de plus simple! Le matin même, elle avait reçu de sa mère ses bonbons "exquis!" qu'elle devait absolument goûter! Ha ça, oui, par dieu il était bon! Et il portait bien leur nom! Mais il ne fallait pas en abuser au risque de finir dans un état plus proche de la mortification que de la satisfaction! Encore prise de frisson, elle n'eut qu'une envie: replonger dans de l'eau chaude. La nuit passée, elle s'était fait couler un bain dans une petite baignoire improvisée, le liquide chaud lui massant le ventre.

Tout corps plongé dans un liquide éprouve une bonne satisfaction avait dit Maurice Fombeure. Ethele avait été forcée de l'admettre! Mais l'heure était plutôt à la marche qu'à la natation.

Blanche comme de la farine elle déambulait dans les couloirs. Son ventre jouait au yoyo. Ton contenu gastrique va t-il rester dans ton estomac ou finir sur le sol? Et lorsqu'elle croisa Rusard et que ses narines furent agressées par l'odeur âcre qui se dégageait de l'homme son ventre fini par se décider. Sans trop de difficulté d'ailleurs. L'odeur de vieux grenier que dégageait cet homme lui fit avoir un haut le coeur qui lui secoua tout le corps et elle fila comme une fusée, la main sur la bouche, vers les toilettes de l'étage. Elle s'enfuit si vite à côté du concierge que ce dernier envoya Miss Teigne la suivre. Et ce fut avec... ironie du sort, satisfaction que la jeune Val vomi les "Satisfactions de Monsieur Edouard" libérant son corps d'un poison déguisé en bonbon. En parlant de satisfaction, s'aurait été merveilleux de déglutir ses tripes sur la tête de l'horrible bestiole qui se faisait appeler chat qui l'observait dans un coin de la pièce. Elle fini par se redresser, se demandant si elle devait vraiment sortir aujourd'hui.

Hé Val! Tu es une Serdaigle! Pas question de rater des cours pour si peu!

Si peu?! Non mais j'vous jure! Elle était tout de même en train d'agoniser lentement. Mais pourquoi sa mère voulait-elle se débarrasser d'elle? Qu'elle était ses desseins diaboliques et machiavéliques? Bon dieu, mais du haut de ses onze ans Ethele n'avait rien à lui offrir par son décès! Peut être, oui peut-être s'était elle regardé dans un miroir à la manière de la vieille folle de blanche neige "Miroir, mon beau miroir, qui du royaume est la plus belle?!". Ha non ce n'était pas crédible! Elle voyait plus la scène se dérouler ainsi "Miroir, mon beau miroir, qui du royaume est la plus intelligente?!". Ha ça oui, c'était bien plus crédible. Hé! On peut se permettre ce genre de pensée apportant satisfaction et fierté lorsque l'on s'apprête à rejoindre notre dernier domicile. Elle voulait du Boulot -comme sa baguette- pour sa bière. Et faite main s'il vous plaît! Ha, tout de même pour sa dernière demeure on se doit d'être exigeant! Peut être du satin pour l'intérieur. Pourquoi pas.

Elle poussa la grande porte du Hall pour sortir dans le parc. Elle resserra son manteau autour d'elle et résista à l'appel de son lit -Ethele, Ethele mais revient! Mais draps sont encore chauds! Ma tourterelle! Ma toute belle!- Non mon amour, nous nous reverrons ce soir, je t'en conjure, laisse moi partir! Traînant des pieds vers le lieux de rendez vous, elle sentit une nouvelle crampe se former au niveau de son ventre. Qu'est-ce que Gobe Planche dirait si elle vomissait en plein milieu de son cours? Elle ne faisait pas partie des fous tyranniques qui jouissaient presque en punissant un élève. Quelle satisfaction pouvait-il retirer de ce genre de chose? C'est vrai c'est étrange... Freud aurait sûrement diagnostiqué un trouble sexuel latent. La petite première année se retint un instant de rire et continua son chemin, les mains sous les aisselles.

Enfin, elle vit apparaître au loin les premières formes de son enseignante, installée à côté d'une petite table. Bien, qui avait-il à côté t-elle? Des choses monstrueuses prêtes à la dévorer? Des bestioles diaboliques comme celles dessinées -avec plus où moins de talent- dans les livres de la bibliothèque? Non rien de tout ça... il allait étudier des heu... bouts de bois à première vu. Roar! Tremblez devant la terrible brindille! Elle risque de vous arrachez un bras si vous ne faites pas attention! Non c'était mal de se moquer. L'intitulé du cours était l'étude des Botrucs et la jeune Val n'était pas stupide, elle savait parfaitement que ces petites brindilles s'avéraient être bien fourbes si l'on ne faisait pas attention. Attachant ses cheveux en un chignon en bordel elle vit avec satisfaction qu'elle était la première arrivée. Ha, ça s'était un bon point pour elle! Elle salua l'enseignante avec un de ses plus beaux sourires. Elle attendait que le cours commence car comme tout le monde le sait la science restera toujours la satisfaction du plus haut désir de notre nature, la curiosité ; elle fournira à l'homme le seul moyen qu'il ait pour améliorer son sort.

[normalement les dix sont là! ^^]

En digne élève de Serdaigle, Luna veillait à ses études de près, même si elle en tirait moins de satisfaction cette année, avec des programmes revus et corrigés, que du temps de Dumbledore. Heureusement, pour lutter contre la morosité ambiante, elle venait de s'acheter un petit chaton mauve adorable qu'elle avait décidé d'appeler "Satisfaction", pour se rappeler d'être heureuse en toutes circonstances et malgré les épreuves.

Luna venait de passer un moment à essayer d'éduquer le petit chaton. "Satisfaction, viens ici, Satisfaction ne griffe pas les fauteuils de la salle commune, c'est très vilain ça. Et comment veux-tu que je m'entende avec mes camarades de dortoir si tu leur voles leurs affaires, hein? Satisfaction, non! Ne cours pas après ce rat, il est à quelqu'un! En plus, gros comme il est, il risque de te manger, toi, petit chat!" Satisfaction, cependant, faisait oublier ses plus grosses bêtises par des pitreries trop mignonnes et son petit air pataud.

Toutefois, maintenant, il fallait qu'il soit sage, car de peur qu'il ne dévaste tout en son absence, Luna avait fini par se décider à l'emmener dans sa poche en cours; elle pourrait ainsi le surveiller. La robe était ample, même si Satisfaction bougeait, a priori le professeur ne le verrait pas. "Sois sage, Satisfaction!", recommanda tout de même Luna juste avant d'arriver. Puis alla s'assoir discrètement à sa place en saluant d'un signe de tête rapide, tout en maintenant sa main dans sa poche sur la tête de l'animal pour l'empêcher de se dévoiler.

Elle réfléchit au petit coin sympa qu'elle allait aménager à Satisfaction en bas de son armoire et à tout ce qu'elle allait faire pour lui. Il était vraiment adorable. D'ailleurs, à la grande satisfaction de Luna, il s'était pour l'heure endormi, bien au chaud dans sa poche. Allons, élever un petit chaton, c'était facile!

Bill s'était réveillé une heure avant l'heure normale pour un éleve, car depuis que les Carrow sont a poudlard, il n'arrivait pas a dormir... cet état apportait son lot de satisfaction et d'insatisfaction... d'abord, c'était pratique, car il avait le temps de bien se préparer pour la journée... mais le manque cruel de sommeil se faisait ressentir sur son beau visage... de legeres cernes sous les yeux, et un etat de fatigue continu qui troublait sa satisfaction habituelle d'etre a Poudlard...

Et c'était d'ailleur sans grande satisfaction que Bill avait vu, a travers la fenetre du dortoir, le ciel gris qui couvrais Poudlard ce matin. Et dire qu'il avait botanique dehors juste après... Il chercha dans sa valise des affaires propres ainsi que tout ce dont il avait besoin pour se laver et se dirigea vers la salle de bain. En sortant de la douche, il s'aperçu que ses affaires avaient disparu. Il sortit donc completement nu hors de la salle de bain et chercha ses affaires dans le dortoir. Sans succès pour le moment. Il gromela, se tapa le pied contre le rebord du lit et laissa echapper un juron. Bill eu la satisfaction de les retrouver peu après... mais dans les mains d'un de ses camarades de dortoir, un sourire de satisfaction accroché aux lèvres. Bill, qui était completement sec a présent, eu un moment d'absence, puis, reprenant ses esprit, se jeta sur son camarade afin de reprendre ses habits. Apres quelques coups sur le visage, le garcon lacha les habits et Bill eu enfin la satisfaction d'avoir quelque chose sur le dos.

Après ce "petit" contretemps, il déscendit prendre son petit déjeuner. Il rencontra ses amis a la table des serpentard, a qui il décrivait avec satisfaction les exploits de son equipe de quidditch préféré, tout en avalant un toast. Une fois son petit déjeuner fini, Il retourna dans sa salle commune et mit sa cape ainsi que son écharpe, puis sorti dans le parc. Bill resongea aux devoirs qu'il avait a faire pour aujourd'hui. Mince, il avait oublié de faire son devoir de potion... Bizarrement, la voix de sa mère lui revint: "rien ne vaut la satisfaction du travail bien fait". Il se dépecha la chasser vite fait de sa tête. Il se dirigea vers la forêt interdite... d'ailleur pourquoi est elle interdite ? c'était l'une des question qu'il se posais sur poudlard... Si il y entrais un soir, peut-être aurais il la satisfaction de trouver une grosse créature... Un dragon peut etre...ou pire... En tout cas, s'il se fait prendre, il aura la "satisfaction" de voir la créature la plus horrible de poudlard... argus Rusard, l'affreux concierge. Il continua de descendre la pente qui menais a ladite foret pour se rendre a son cours.

Au loin, il apercevait enfin sa prof de soin aux créatures magiques... derriere une table ou des branchages s'amoncelaient...
~~Depuis quand les bouts de bois sont des créatures magiques ?~~
Il s'avanca et se rendit compte qu'il y avait également deux eleves,l'une plus agée que lui, l'autre plus jeunes... mais toutes deux de serdaigle... En arrivant, Bill salua son professeur et jeta un bref regard aux serdaigle.
~~Vivement que d'autres personnes arrive... qu'est-ce que je me sent seul la...~~

Judy s'était levée de bonne heure en espérant pouvoir endosser une aussi belle journée qu'hier. La satisfaction propre de son comportement ressortie la veille restait bien encrée dans son esprit. Ayant terminer ce merveilleux jour qu'était hier en achevant son livre adoré "Orgeuils et préjugés", Judy avait put s'endormir sur ses deux oreilles. Ce soir, elle attaquerait un nouveau livre qu'elle avait emprunter à la bibliothèque. Bibliothèque, qui, à la grande satisfaction fière et orgeuilleuse de Mrs Pince, avait fermé une heure plus tôt tous les soirs de la semaine passée. La bibliothéquaire avait même eut le droit, à la si généreuse clémence des Carrows, de chasser les élèves sous peine de vider de moitié le sablier de leur maison.
Mais Judy doutait que la satisfaction de Mrs Pince concernant le nouveau régime fut aussi grande que l'auraient voulu les Carrows... En effet, cette femme était, certes, aigrie, mais avait toujours acceuillit avec la plus grande fierté et le plus humble honneur, l'ancien dirrecteur de Poudlard. Celui ci passait jadis des soirées entières dans la salle réservée aux livres. Et une fois sa recherche achevé et sa satisfaction du soir accomplie, il partait en saluant chaleureusement Mme Pince. Judy ne savait qu'en penser mais gardait l'espoir qu'une révolution éclate bientôt contre ce régime de dictature...
La jeune Serdaigle avait donc pris sa douche, embaler ses affaires dans son sac en bandoulière et, après avoir jeté un coup d'oeil dans le miroir, était descendut dans la Grande Salle. Miroir qui ne lui donnait guère satisfaction... Les étages dévalés, elle franchit le hall et entra dans l'immense pièce. Rogue tronait à sa place de directeur et Judy sentit une vague de mépris l'engloutir. Tout en mangeant, l'amertume se faisait sentir en bas rang. A presque toutes les tables, on pouvait observer ce regard méprisant et haineux.
Judy en discuta, comme souvent aux repas, avec les élèves de sa maison. Rogue, dont la satisfaction même que lui procurait son pouvoir se lisait aussi discrètement qu'un hyppogriffe dans une maison, commença son discours innutile. Les têtes se tournèrent péniblement vers le directeur, les oreilles restant bien rétisantes.
"Festin achevé! Courrez à présent à vos cours où vos professeurs vous attendent! Et ne soyez pas en retard, ou ils auront la juste satisfaction de vous punir sans pitié!"
Un élève de deuxième année, assis en face de Judy, grommela:
_Satisfaction, satisfaction... Tu parles d'une satisfaction pour les profs!
Judy acquiesta et finit rapidement son verre de jus de citrouille. Elle descendit les marches menant au parc et le traversa à la hâte jusqu'à la risière de forêt interdite. Son cours de soins aux créatures magiques l'attendait. Elle salua le professeur et ses camarades et porta son attention aux créatures concernées de l'heure.

La "Satisfaction" un mot que venait de lire Mike sur un livres qu'il avait acheté à Londres, dans une boutique de moldus. Qu'était-ce donc vraiment la Satisfaction? Lorsque quelqu'un accomplissait un objectif, on disait qu'il était satisfait.
Après le déjeuner, les élèves auront cours de Soins au Créatures Magiques, un cours que le Gryffondor attendait avec patience. Un élève assit près de lui trouvait bizarre qu'il lise un livre pendant le repas. Il n'y avait rien de mal à sa.. celui-ci ne cessait de le harcelé de question, que Mike eut la satisfaction de voir qu'il venait de finir son déjeuner et donc partait, surement dans la salle commune.

Les elfes de maisons, d'étranges personnages. Ils travaillaient jour et nuit pour servir les gens mais.. n'étaient-ils pas fatigués eux aussi? Mike avait eut la satisfaction de voir, la nuit dernière, que la salle commune était toujours aussi propre. Si les elfes de maison était fatigués, çela se voirait sur leurs travaux.
Bon, ce n'est pas tout ,mais une demi-heure, il y a cours!
Mike se leva donc de la table de Gryffondor avec satisfaction, en effet, il avait eut la chance d'apprendre beaucoup de choses en lisant ce livre. Il parlait des moldus, de leurs vie en générale, de ce qu'ils faisaient de leur journée.. la routine !
En courant pour monté dans la salle commune réservée à sa maison. Le Poursuiveur vit une expression de satisfaction sur le visage des Carrow. Qu'avaient-ils encore fait? Espérons qu'ils n'ont pas torturés d'élèves

Mike arriva au portrait de la grosse dame, depuis un certain temps, il ne fallait plus un mot de passe pour rentrée.. mais répondre à une énigme. Parfois très difficile ! Le Gryffondor chercha pendant une bonne dizaine de minutes pour trouvé la réponse et eut la satisfaction de voir qu'il avait réussit l'épreuve. Mike, le curieux, avant appris que Luna Lovegood de Serdaigle avait acheté un chaton qui s'appelait Satisfaction. Pourquoi un tel prénom?
Lorsque Mike monta pour prendre son sac et ces affaires de Soins au Créatures Magiques, il jeta un regard par la fênetre et eut la Satisfaction de voir qu'il n'y avait pas d'affreuse bête qui attendaient les élèves.

Et on refait le chemin inverse.. Mike sortit par le parc, le soleil était fort, les rayons lui donnait l'impression que son corps était en ébulition. "Ouuuf" poussa Mike lorsqu'il arriva devant le lieu ou se déroulait le cours. Puis, c'est avec satisfaction qu'il remarqua que le cours n'avait pas encore commencé.

Quelle satisfation pour un Serdaigle de se lever très tôt le matin pour aller en cours. Le jeune Jeffrey Shryne avait beaucoup moins dormit que les autres élèves de Poudlard. Et pour cause il était satisfait seulement quand il étudiait. Il avait donc passé une bonne moitié de la nuit accroché à son livre de Défense Contre les Forces du Mal si bien qu'il s'était endormit dessus et qu'il avait maintenant une légère douleur à la joue gauche. Mais ce n'était rien de bien méchant et il n'allait pas faire sauter rien qu'une seule minute de cours pour ce petit "bobo".

Il s'était donc réveillé dans la salle commune, à l'aube. Le soleil laissait passer quelques petits rayons à travers une mer de nuages mais rien ne pouvait ébranler la satisfation qu'éprouvait Jeffrey à l'idée de passer une nouvelle journée de cours à Poudlard. Debout dans la pièce des Serdaigles, il rangea ses affaires qu'il avait laissé en plan pendant sa nuit et remonta les déposer dans son dortoir. Tout le monde dormait à poings fermés. Une nouvelle satisfaction envahit Jeffrey, le fait d'être le seul Serdaigle de son année debout à cette heure, c'était peut-être une satisfaction très modeste mais par les temps qui courent, les petits plaisirs sont de plus en plus rares.

Jeffrey partit ensuite dans la salle de bains. Il déposa ses affaires propres et ouvrit l'eau. Une bonne douche comme celle-çi avait eu l'effet de calmer la douleur de sa joue gauche et c'est avec satisfation qu'il se la massa sans rien sentir sauf quelques picotements par endroits. Il faut dire qu'un livre de cours n'est pas vraiment un oreiller idéal sauf pour les cancres qui prennaient l'habitude de s'endormir en plein cours. Ils ne savaient d'ailleurs pas ce qu'ils perdaient. Ils ne connaissaient pas la satisfaction qu'on éprouve après avoir bien répondu à la question d'un professeur, mais bon, c'était tant pis pour eux...

Après s'être lavé et habillé, Jeffrey reprit son fameux livre et se remit à la lire, se délectant de chaque nouvelles leçons. Le soleil montait dans le ciel chargé de nuages mais au moins, le temps n'était pas trop couvert. Il devait être six heures. Quelques élèves s'étaient réveillés et Jeffrey éprouvait à nouveau la satisfaction d'être le premier élève réveillé. Quelques minutes plus tard, il décida qu'il était temps d'aller déjeuner. Il se leva, déposa son livre dans son sac qu'il prit soin d'emporter avec lui. Sortit de la tour de Serdaigle, descendit quelques marches et avança dans les couloirs. Le château s'éveillait peu à peu, la porte de la Grande Salle était ouverte mais seulement quelques élèves s'y trouvaient. Jeffrey se dirigea vers la table des Serdaigles, il comptait huits camarades. Les autres dormaient... Il s'assit à l'écart et attrapa un petit toast qu'il tartina de confiture à la groseille et commença à la tramper dans son lait frais. Quelle satisfaction de se remplir le ventre de bon matin après une nuit de jeûn...

Peu à peu la Grande Salle se remplissait, il était sept heures et quart et Jeffrey finissait de déjeuner. La satisfaction d'avoir été le premier réveillé se dissipait peu à peu, les élèves affluaient et le volume sonore augmentait. Jeffrey fini son jus de citrouille et se leva, sa journée commencait par un cours de Soin aux créatures magiques, un cours qu'il appréciait. Il traversa la Grande Salle à contre-courrant et sortit dans le parc ou regnait une fraîcheur exaltante après une nuit de demi-sommeil. Jeff' réprima un baillement et se dirigea vers la forêt interdite, quelques élèves étaient déjà là. Le jeune Serdaigle s'assit dans l'herbe, la satisfaction qu'il avait éprouvé de si bon matin s'était totalement dissipé, il pensait pouvoir arriver le premier en cours mais ce n'était malheureusement pas le cas... Il ressortit avec joie son manuel de Défense contre les forces du mal en attendant le début du cours, il fallait bien s'occuper et la satisfaction de pouvoir étudier à nouveau le gagna rapidement...

Fitz s'était levé avec une expression de satisfaction sur son visage, il avait tout compris des cours de la veille. Finalement la magie n'est pas si difficile à étudier. Après la grande satisfaction qu'il éprouva à s'être rempli le ventre,Fitz se dirigeait maintenant à son cours de soin aux créatures magiques. Fitz n'avait encore jamais vu de créature magique. Il était assez curieux de savoir à quoi peuvent bien ressembler ces créatures étranges qu'il était censé étudier aujourd'hui, les Botrucs. En descendant les escalier, il eu la grande satisfaction de voir que les escaliers lui jouaient moins de mauvais tours que les premiers jours. Il sortit du château et marcha un peu. Au cours de sa petite promenade, il observa longuement la forêt interdite. c'était pour lui une grande satisfaction de voir que la nature avait encore la force se dresser contre l'Homme . Comme il était en avance, il chercha un coin dans l'herbe où il pourrait s'allonger et regarder le ciel. De là où il était, il voyait les élèves sortir du château, certains avait sur leurs visages une expression de satisfaction, d'autres avait l'air plutôt dépité. Pourquoi ? Aucune idée, et aujourd'hui il ne voulait pas savoir. Le ciel était d'un bleu magnifique et sans nuages, l'air était frais et une douce brise lui caressa le visage. C'était si agréable qu'il aurait pu s'endormir. Mais il ne voulait rater le cours pour rien au monde, et il était trop excité à l'idée de savoir ce qu'était des Botrucs pour dormir. Après la satisfaction que lui avait procuré cette petite pause il se remit en route. Mais quelque chose traversa l'esprit du jeune garçon, où se situait la salle de cours ? Il savait que c'était en dehors du château, mais c'était la seule information qu'il possédait. Il vit un couple de septième année passer et entreprit donc de demander son chemin :

"excusez-moi.... , Pardon.... , s'il vous plait...."

Mais les deux jeunes gens ne remarquèrent même pas que le petit Fitz essayait de les interpeller et continuaient à marcher en bavardant. Le jeune homme avait l'air d'éprouver une grande satisfaction de pouvoir passer du temps avec sa compagne, et cette satisfaction avait l'air réciproque. Quelques minutes plus tard un Serdaigle sortit du château d'un pas rapide. Fitz essaya de l'interpeller, mais le jeune garçon marchait vite et passa devant lui avant que Fitz ne pus ouvrir la bouche. Si ça continuait comme ça il serait en retard à son cours, il décida donc de suivre le jeune Serdaigle, son pas rapide indiquait qu'il savait où il allait. Il n'y avait que deux cours qui se déroulait en dehors du château, les soins aux créatures magiques, et la botanique. Il avait une chance sur deux, il verra bien si le bon dieu lui apportera satisfaction ou non. Il eu raison de faire confiance à sa chance, le lieu où se dirigeai son collègue Serdaigle n'était pas la serre de botanique. Ainsi à sa grande satisfaction, il arriva à l'heure, et même en avance au cour de soins aux créatures magiques.

Miranda s'était réveillée en retard ce matin là (comme bien souvent, d'ailleurs car elle avait la mauvaise habitude de se rendormir après la sonnerie de son réveil). Et la satisfaction éprouvée la veille, lorsqu'elle s'était félicitée d'avoir fini tous ses devoirs de la semaine en avance (je crois bien qu'on connaît tous cette satisfaction là, qu'on peut aussi appeler "liberté") s'était totalement évanouie pour être remplacée par une légère panique. A présent, elle allait devoir se dépêcher pour arriver à l'heure au cours de Soins aux créatures magiques, le premier de la journée, qui avait lieu dans le parc, comme toujours, avec le profeseur Gobe Planche.
Miranda s'habilla rapidement, et n'eut même pas la satisfaction de se donner un coup de peigne ni de se rassurer avec la présence habituelle de son long collier de perle favori.
Puis elle courut en direction de la Grande Salle (manquant de tomber royalement dans les nombreux escaliers qui parsemaient sa route) pour avoir le temps de déjeuner en compagnie de Judy, sa meilleure amie, mais elle dût remonter aussitôt au dortoir car elle avait oublié son sac de cours (heureusement préparé la veille).
Une fois arrivée une bonne fois pour toute à la Grande Salle, elle entendit ces quelques mots, sûrement prononcés avec grande satisfaction par l'un des deux Carrow ou Rogue:

"Festin achevé! Courrez à présent à vos cours où vos professeurs vous attendent! Et ne soyez pas en retard, ou ils auront la juste satisfaction de vous punir sans pitié!"

A ce moment ci, elle aperçut Judy qui se levait du banc des bleus et bronze, et courut à sa rencontre au moment où un élève de deuxième année, assis en face de Judy, marmonnait à l'intention de son camarade:

"Satisfaction, satisfaction... Tu parles d'une satisfaction pour les profs!"

Judy approuva ses paroles pendant que Miranda se demandait bêtement ce que tout le monde avait aujourd'hui à répéter ce mot étrange qu'on entend pourtant plutôt rarement d'habitude: "satisfaction". Puis, cette dernière dit rapidement à Judy en insistant bien sur le mot étrange:

"Pars, je prends une pomme ou quelque chose du genre, et je vous rejoins tous, en espèrant que j'aurais la satisfaction de pouvoir la manger en route..."

Judy hocha la tête et se sauva par la porte principale. Miranda piocha précipitamment une poignée de céréale par-ci, une pomme par-là, salua quelqu'un au passage, puis fut entraînée par le flot des élèves qui se dépêchaient de sortir de la Grande Salle pour ne pas être sanctionnés.
Ainsi, elle marcha vers le parc tranquillement, prenant le temps d'admirer le parc et ses couleurs quasi printannières en savourant ses quelques céréales et sa pomme. Quand elle arriva à l'orée de la forêt interdite, elle eut la satisfaction de remarquer que le cours n'avait pas commencé et alla rejoindre Judy au pied d'un sapin imposant. Une dizaine d'autres élèves étaient arrivés, et le professuer Gobe Planche, un air soucieux sur le visage, regardait d'un air éteint un tas de brindilles posées devant elle. Miranda croqua une dernière fois dans sa pomme, sous le regard de quelques curieux en se demandant si ce tas là allait être le sujet du cours et si c'était seulement un accesoire.

[532]

La satisfaction s’était peinte sur le visage de Laura lorsqu’elle avait regardé son emploi du temps, le matin là. Outre le fait très encourageant qu’elle n’aie aucun des Carrow de toute la journée, deux des cours qu’elle préféraient était également au programme : la Botanique et le Soin aux Créatures magiques. Oui, c’était vraiment très bien. Pas d’horribles profs anti-moldus, que des choses intéressantes à faire et entendre….la petite Gryffondor était contente : au moins était-elle sûre de ne pas faire perdre de points à sa maison, aujourd’hui. Peut être même pourrait-elle en gagner, qui sait. En pensant à cela, la jeune sorcière imagina la satisfaction se peindre sur le visage de Mme Gobeplanche en la voyant réussir les exercices. Enfin, pour cela il aurait d’abord fallut qu’elle soit en cours, ce qui n’était pas gagné.

Laura venait en effet à peine de s’asseoir à la table des Gryffondor. Après avoir rangé son emploi du temps, elle jeta un rapide coup d’œil à la grande salle et plus précisément à ses camarades autours d’elle, espérant pouvoir dire bonjour à Colin avant qu’il ne parte. Malheureusement, il n’était pas encore, ou plus, là. Cette déception fut cependant bien vite remplacée par la satisfaction à l’idée du repas à venir. Depuis sa rencontre avec Rory dans la bibliothèque la semaine précédente, la jeune sorcière avait moins peur de l’avenir. Elle avait de nouveau décidé de se prendre en main et de vivre sa vie tranquillement, comme d’habitude, en faisant juste de ne pas dépasser les limites posées par les Carrow.

Une quinzaine de minutes plus tard, Laura avait posé son verre de jus de citrouille avec une satisfaction non dissimulée. Elle regarda un instant le gobelet, repensant au liquide orange vif qui s’y trouvait quelques secondes auparavant. Cette boisson, elle ne la connaissait pas avant d’entrer à Poudlard, comme bien d’autres choses d’ailleurs. A la maison, elle avait toujours eu des petits déjeuners étant en quelque sorte un mix des habitudes allemandes et anglaises. Il avait fallut s’habituer au régime alimentaire de Poudlard et aux quelques banquets qui s’y déroulaient, mais ça n’avait finalement pas été si difficile. La rouge et or aimait manger et tirait une grande satisfaction de ses repas.

Laura dut tout de même se lever pour aller en cours. Elle commençait par le Soin au Créatures Magiques, ce qui ne pouvait que bien commencer la journée. Quand elle sortit du château, cette pensée fut confirmée : la Gryffondor accueillit avec une immense satisfaction le grand soleil : non seulement elle avait cours dehors, mais en plus il faisait beau. Que demander de plus ? Mis à part le départ de Rogue et des Carrow, rien ne pourrait plus lui plaire. En même temps, le doux rêve que constituait cette dernière chose aurait apporté de la satisfaction à plus d’une personne à Poudlard. Malheureusement, ça ne semblait pas être pour demain.

Enfin, Laura arriva à l’endroit où le rendez-vous avait été donné par le professeur, non loin de la forêt interdite. Elle n’était pas la première, loin de là. La plupart des élèves déjà présents étaient des Serdaigles, ce qui n’étonna pas la petite sorcière : les bleu et bronze étaient réputés pour leur assiduité et leur intelligence, bien que la rouge et or ne soit pas sûre que ces critères soient toujours exacts : elle n’avait pas le moins du monde l’impression d’être forte et courageuse. Après tout, le vieux chapeau qui présidait la répartition pouvait bien se tromper, non ?

- Bonjour tout le monde. Bonjour Professeur Gobeplanche.

Laura repéra avec satisfaction un Gryffondor, Mike Con’Rad, de première année. Elle connaissait assez bien ce dernier, puisqu’il faisait partie de l’équipe de Quidditch de Gryffondor, comme elle, exception faîte que si le garçon était poursuiveur, et devait donc marquer les buts, la fille était quant à elle gardienne. Pas besoin de décrire son rôle, je suppose. En repensant au dernier match, la petite sorcière se souvint de la satisfaction que leur Capitaine, Zack Andersen, avait affiché. Il est vrai qu’une telle victoire contre les tenants du titre était toujours bien. C’était d’ailleurs prometteur pour la suite. Peut être leur équipe gagnerait-elle, cette année.

- Ca va, Mike ?

Laura planta son regard dans les yeux du premier année, sans la moindre gêne. Leur dernière rencontre autre part que sur un terrain de Quidditch ne s’était pas vraiment bien passée, et si la jeune Gryffondor avait à ce moment éprouvé de la satisfaction à lui dire de qu’elle pensait de ses actions, elle le regrettait aujourd’hui qu’elle avait reprit ses esprits. Pas question cependant de l’avouer, ce n’était pas son genre.

Avec tout ça, Laura n’avait pas remarqué les bestioles plus que bizarres qui trônaient sur la table du Professeur Gobeplanche. De toute façon, elle les verrait bien assez tôt. Le cours n’avait pas encore commencé, après tout.

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